Le chikungunya (ou « chik » ou maladie « de celui qui marche courbé ») est une maladie virale transmise aux humains par la piqure d'un moustique porteur du virus. Ces moustiques peuvent aussi être porteurs du virus de la fièvre jaune ou de la dengue. Le chikungunya est surtout une maladie des zones tropicales (Caraïbe, Asie, Afrique, Amérique du Sud), mais elle a également été diagnostiquée en zone plus tempérée (sud de l'Europe ou de l'Amérique du Nord). À l'heure actuelle, il n'existe aucun médicament, aucun vaccin sur le marché capable de combattre le virus. Si traitement il y a, il consiste à traiter les symptômes les uns après les autres [1] . C'est pourquoi il est essentiel de bien identifier les symptômes du chikungunya, de les traiter correctement afin d'éviter des complications souvent dramatiques.

Partie 1
Partie 1 sur 3:
Identifier les symptômes de la maladie

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    Cherchez les symptômes au cours de la phase aigüe. La maladie présente souvent trois phases, mais la plupart des patients ne connaissent que la phase aigüe, relativement brève [2] . Après la piqure du moustique, il peut s'écouler une période asymptomatique de 2 à 7 jours, voire 12. Après l'apparition des premiers symptômes, la maladie dure à peu près une dizaine de jours [3] . Durant cette phase aigüe, il a noté trois principaux symptômes.
    • De la fièvre. Elle se situe alors autour de 39 à 40 °C, et ce, pendant 3 à 7 jours [4] [5] . Cette fièvre peut être biphasique, c'est-à-dire qu'elle peut baisser pendant quelques jours (à 38 °C), puis remonter. Pendant la période de baisse, le virus se multiplie dans le sang, se retrouve partout dans le corps et fait à nouveau monter la température.
    • Des douleurs articulaires. Elles se localisent aussi bien au niveau des petites articulations (mains, poignets, chevilles) que des grandes (genoux, épaules), les hanches sont rarement touchées [6] . Près de 70 % des personnes touchées déclarent ressentir des douleurs articulaires qui migrent d'une articulation à l'autre [7] . Les douleurs sont plus vives le matin, mais on constate une amélioration avec quelques exercices physiques très doux. On peut aussi constater des œdèmes, sensibles au toucher, au niveau de ces articulations et éventuellement, une inflammation des tendons (de type ténosynovite [8] ). Les douleurs articulaires disparaissent en 1 à 3 semaines, l'amélioration étant déjà sensible au bout d'une semaine.
    • Une éruption cutanée. Près de la moitié des patients en présentent une. Le type le plus courant ici est l'éruption morbilliforme (ou maculo-papuleuse). Des boutons rouges arrondis, plus ou moins nombreux et confluant parfois en plaques, apparaissent entre 3 à 5 jours après le début de l'épisode fiévreux et se résorbent 3 à 4 jours plus tard. L'éruption débute habituellement sur les membres supérieurs, puis s'étend au visage et au torse [9] . Enlevez vos vêtements et regardez dans un miroir où se situent vos boutons. Notez une éventuelle démangeaison. Inspectez également votre dos à la recherche de ce même symptôme. Regardez plus précisément la nuque et les dessous de bras.
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    Sachez reconnaitre les symptômes de la phase subaigüe. La phase subaigüe du chikungunya survient entre le premier et le troisième mois après la fin de la phase aigüe. Le principal symptôme est alors une arthrite. En parallèle, des problèmes sanguins peuvent survenir, comme un syndrome de Raynaud.
    • Le syndrome de Raynaud se manifeste par un engourdissement ou des douleurs des extrémités (mains et pieds) sous l'effet du froid ou du stress. Regardez le bout de vos doigts et voyez s'ils sont bleus ou noirs et si vous ressentez du froid.
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    Sachez reconnaitre les symptômes de la phase chronique. Cette phase commence à peu près 3 mois après la primo-infection. Elle se caractérise toujours par des douleurs articulaires, avec 33 % des patients qui ressentent des douleurs articulaires (arthralgie) pendant 4 mois, 15 % pendant 20 mois et 12 % pendant 3 à 5 ans [10] . Une étude a montré que 64 % des personnes atteintes ont ressenti des raideurs ou des douleurs articulaires pendant plus d'un an après l'infection initiale [11] . Vous pourrez à nouveau avoir de la fièvre, être victime d'asthénie (faiblesse et fatigue anormale), d'arthrite (articulations enflammées) dans nombre d'articulations et d'une ténosynovite (inflammation des tendons).
    • Si vous avez déjà des problèmes d'articulations, comme une polyarthrite rhumatoïde, vous êtes plus susceptible de subir le stade chronique du chikungunya [12] .
    • La polyarthrite rhumatoïde est rarement présente juste après l'infection. Elle n'apparait qu'une dizaine de mois plus tard [13] .
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    Surveillez de près la survenue d'autres symptômes. Fièvre, éruption cutanée et douleurs articulaires sont les symptômes les plus visibles de la maladie, mais il peut y en avoir d'autres [14] , comme :
    • des douleurs musculaires et dorsales
    • des céphalées
    • des maux de gorge
    • des douleurs abdominales
    • de la constipation
    • une inflammation des ganglions du cou
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    Sachez faire la différence entre le chikungunya et d'autres pathologies voisines. Les symptômes évoqués précédemment peuvent aussi être ceux d'une autre maladie propagée par les moustiques, c'est pourquoi il faut un diagnostic différentiel. Voici les maladies qui ressemblent au chikungunya.
    • La leptospirose : voyez si les muscles des mollets (situés en position postérieure de la jambe) vous font mal à l'arrêt comme à la marche. Si vos cornées se parent de taches rouges, c'est peut-être une hémorragie sous-conjonctivale. Ce sont les fins vaisseaux sanguins de l'œil qui éclatent. C'est une zoonose qui touche les animaux domestiques. Ensuite, par le biais des urines de ces animaux, les hommes sont contaminés par les eaux et les sols.
    • La dengue : c'est une maladie qui se contracte suite à des piqures de moustiques en zone tropicale (Afrique, Amérique du Sud et centrale, Caraïbes, Inde et régions méridionales de l'Amérique du Nord). La dengue est quasi endémique dans ces zones. Elle se manifeste principalement par des ecchymoses, des saignements ou des rougeurs sur le blanc des yeux, des saignements récurrents des gencives et du nez. Tous ces symptômes font plus penser à la dengue qu'au chikungunya.
    • La malaria : c'est une maladie qui se contracte suite à des piqures de moustiques dans certaines régions du monde (Amérique du Sud, Afrique noire, Inde, Moyen-Orient et Asie du Sud-est). Cette maladie se caractérise par une alternance, durant 6 à 10 heures, de frissons et de bouffées de fièvre, une forte transpiration. Ces épisodes peuvent se succéder dans le temps.
    • La méningite : cette maladie, parfois épidémique, se contracte au contact d'une personne contaminée et en général, dans des zones ou des lieux à forte densité. Prenez votre température pour voir si vous avez de la fièvre et voyez si vous avez une raideur ou une douleur dans le cou quand vous le bougez. Des céphalées, une fatigue inhabituelle ou une certaine confusion ont parfois été signalées.
    • Le rhumatisme articulaire aigu : c'est une arthrite aseptique relativement répandue chez les enfants âgés de 3 à 15 ans. Repérez chez votre enfant des douleurs articulaires migrantes (l'une d'entre elles est moins douloureuse, tandis qu'une autre le devient davantage) et de la fièvre. La grande différence, c'est qu'en cas de rhumatisme articulaire aigu, votre enfant aura des tressautements incontrôlables (chorée), de petits nodules sous-cutanés indolores et une éruption cutanée. Les plaques seront sans relief avec des bords inégaux et se présenteront sous forme de surfaces décolorées avec un anneau périphérique rose foncé ou rouge [15] .
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Partie 2
Partie 2 sur 3:
Traiter les symptômes du chikungunya

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    Sachez quand il faut recourir à un traitement médical. Votre médecin fera faire des analyses de sang pour détecter le chikungunya ou toute autre maladie transmise par les moustiques. Vous devez consulter si vous avez les symptômes suivants [16]  :
    • une fièvre qui dure plus de 5 jours ou au-dessus de 39 °C
    • des vertiges (dus soit à un problème neurologique soit à une déshydratation)
    • une sensation de doigts ou d'orteils glacés (syndrome de Raynaud)
    • des saignements dans la bouche ou des hématomes sur la peau (aussi symptômes de la dengue)
    • une anurie (symptôme d'une déshydratation qui peut entrainer une insuffisance rénale)
    • des démangeaisons
    • les articulations enflées, douloureuses, raides, ou rouges
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    Le chikungunya se détecte avec des examens sanguins. Votre médecin fera des prélèvements sanguins qu'il enverra au laboratoire pour analyses. Différents tests et méthodes seront alors pratiqués. Un test ÉLISA (de l'anglais « enzyme linked immunoassay ») mettra ou non en évidence la présence d'anticorps spécifiques du virus. Ceux-ci apparaissent normalement à la fin de la première semaine de l'infection et atteint son summum entre 3 et 8 semaines. Si le test revient négatif, il sera alors procédé à un autre test plus tard [17] [18] .
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    Reposez-vous. Aujourd'hui, il n'existe aucun vaccin contre ce virus, non plus qu'un traitement global. Si traitements il y a, ce sont ceux des différents symptômes. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de commencer le traitement par un repos complet. Le corps peut alors agir seul contre la maladie. Reposez-vous dans un endroit ni trop humide, ni trop chaud si vous ne voulez pas trop souffrir de vos articulations [23] .
    • Appliquez du froid sur les parties douloureuses ou enflammées. Vous pouvez utiliser des frigorigels ou des glaçons mis dans un sac hermétique en plastique, que vous enfermerez dans une serviette avant de les appliquer sur les parties douloureuses. Appliquée directement sur la peau, la glace peut entrainer des brulures.
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    Prenez des antalgiques. En cas de fièvre et de douleurs articulaires, prenez du paracétamol ou du paracétamol. Suivez les prescriptions du médecin (en général, 1 g réparti en 4 prises). Buvez beaucoup d'eau tout au long de la journée. Comme la fièvre entraine une déshydratation et un déséquilibre électrolytique, vous devez boire au moins 2 litres d'eau par jour et absorber du sel qui va permettre une meilleure rétention de cette eau grâce à l'apport d'ions sodium.
    • Si vous avez des problèmes au foie ou aux reins, demandez l'avis de votre médecin à propos de la prise de paracétamol ou de paracétamol.
    • Ne prenez ni aspirine ni antiinflammatoire non stéroïdien, comme de l'ibuprofène ou du naproxène ! Le chikungunya ressemble à d'autres maladies paludiques comme la dengue, laquelle se caractérise par des hémorragies. Comme l'aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens ont tendance à fluidifier le sang, l'hémorragie est alors plus sévère. Votre médecin devra en priorité écarter l'hypothèse d'une dengue.
    • Si votre médecin vous a prescrit des antiinflammatoires non stéroïdiens et que vous avez toujours de fortes douleurs, il pourrait alors vous recommander de prendre de l'hydroxychloroquine en comprimés de 200 mg une fois par jour ou encore du phosphate de chloroquine en comprimés de 300 mg une fois par jour, et ce, durant 4 semaines.
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    Faite de l'exercice. Ils devront être très doux sous peine d'aggraver vos douleurs articulaires. L'idéal est de faire appel à un physiothérapeute. L'objectif est de renforcer les muscles situés autour des articulations afin de soulager cette dernière. Les douleurs sont alors moins vives et les articulations, plus souples. Essayez de faire vos exercices le matin au moment où les articulations sont les plus raides.
    • Asseyez-vous sur une chaise. Levez une des jambes afin qu'elle soit parallèle au sol et maintenez la position pendant 10 secondes, puis baissez la jambe et posez votre pied bien à plat sur le sol. Faites la même chose avec l'autre jambe. Faites cet exercice plusieurs fois par jour, en faisant 2 ou 3 séries de 10 exercices chaque fois.
    • Joignez les pieds l'un contre l'autre, puis soulevez-vous en prenant appui uniquement sur les orteils.
    • Couchez-vous sur le côté. Soulevez la jambe libre le plus haut possible, puis abaissez-la. Faites une série de 10. Tournez-vous de l'autre côté et faites de même. Faites une série de 10 levers pour chaque jambe, plusieurs fois par jour.
    • Si vous en avez déjà pratiqué, vous pouvez vous essayer à des exercices d'aérobique. L'objectif est toujours le même : il ne faut pas forcer, tout doit être fait en douceur.
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    Pour soigner les irritations de la peau, utilisez des huiles ou des pommades. Il se peut que vous ayez un dessèchement de la peau (xérose) ou une éruption cutanée morbilliforme. Il n'y a rien à faire, sinon atténuer les démangeaisons en réhydratant la peau. Pour cela, vous pouvez recourir à des huiles minérales, des crèmes hydratantes ou des lotions à la calamine [24] . En cas de plaques qui démangent, vous pouvez prendre un antihistaminique (de la diphénhydramine, par exemple) par voie orale. Respectez bien la posologie recommandée. Les démangeaisons disparaitront assez vite.
    • Quant aux rougeurs, elles pourront être traitées avec des produits à base d'hydroquinone [25] .
    • Comme il existe des centaines de lotions et de pommades pour traiter les irritations de la peau, le mieux est de demander conseil à votre médecin.
    • Soyez prudent avec les antihistaminiques, car ils provoquent de la somnolence. Vous ne devez pas conduire ou manipuler des machines à risque en en consommant.
    • Pour apaiser les douleurs de peau, vous pouvez prendre un bain chaud après avoir versé de la farine d'avoine colloïdale dans l'eau.
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    Essayez la phytothérapie. Certaines associations de plantes peuvent participer à la guérison du chikungunya. Vous les trouverez en pharmacie ou dans des magasins de diététique. Demandez toujours l'avis de votre médecin. Parmi les plantes utiles dans ce cas, on trouve [26]  :
    • l'Eupatorium perfoliatum (9, 15 ou 30 CH) : c'est le premier grand remède antiviral en homéopathie. C'est un extrait de plante qu'on recommande en cas de courbattures généralisées, de douleurs articulaires intenses et de fièvre. Prenez les doses prescrites par votre médecin,
    • l'échinacée (famille des Echinacea) : il s'agit d'une plante dont on fait un extrait, lequel est utilisé pour soigner le chikungunya en améliorant le système immunitaire. Prenez 40 gouttes par jour, réparties en trois prises.
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Partie 3
Partie 3 sur 3:
Faire attention aux complications et prévenir le chikungunya

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    Surveillez l'apparition d'éventuelles complications cardiaques. Plus précisément, faites attention à une possible arythmie, laquelle peut conduire au décès [27] . Pour cela, prenez votre pouls au poignet, juste à la base du pouce. Prenez une montre et comptez le nombre de pulsations pendant 20 secondes. Multipliez ce résultat par 3. 60 à 100 pulsations par minute sont considérées comme normales. Le pouls doit être régulier. Si vous constatez des temps assez longs entre deux battements ou un rythme irrégulier, c'est qu'il y a arythmie. Votre médecin pourra faire au cabinet un électrocardiogramme, en plaçant des électrodes sur votre poitrine.
    • Le virus du chikungunya peut envahir les tissus cardiaques et déclencher une inflammation de cet organe (myocardite), ce qui explique les anomalies du rythme cardiaque.
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    Surveillez l'apparition d'éventuelles complications neurologiques. Si vous constatez de la fièvre, de la fatigue, une certaine confusion mentale, vous avez peut-être une encéphalite ou une inflammation au cerveau. Une plus grande distraction, une certaine désorientation sont aussi des signes. Si, de surcroit, vous constatez de fortes céphalées, une raideur ou une douleur dans le cou, une sensibilité accrue à la lumière, de la fièvre, des convulsions, une diplopie, des nausées, des vomissements, vous souffrez peut-être d'une méningoencéphalite, mélange d'une méningite et d'une encéphalite (inflammation des tissus qui composent la moelle épinière [28] ).
    • Si vous ressentez des problèmes nerveux dans les jambes ou les bras, vous avez peut-être le syndrome de Guillain-Barré. Ce dernier se caractérise par une faiblesse, puis une paralysie des membres, et ce des deux côtés du corps. Repérez toute douleur, tout engourdissement ou toute sensation de picotement, à gauche comme à droite. Cette atteinte des nerfs périphériques peut parfois toucher les muscles de la respiration, puis les nerfs de la tête et du cou [29] .
    • En cas d'insuffisance respiratoire, appelez immédiatement les urgences [30] .
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    Surveillez l'apparition d'éventuelles complications oculaires. Agissez en cas de douleurs oculaires, d'yeux larmoyants ou rouges. Ce sont des symptômes d'une inflammation de l'œil, peut-être une conjonctivite, une épisclérite ou une uvéite. Avec cette dernière, la vision est floue et la sensibilité à la lumière est prononcée
    • Si vous avez du mal à bien voir les objets en face de vous (vision centrale) et si les couleurs sont plus ternes, vous avez peut-être une neurorétinite [31] .
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    Recherchez des signes d'hépatite sur votre peau. La peau et le blanc des yeux deviennent jaunes (on parle de jaunisse), voire verts. Le jaunissement généralisé est symptôme d'un foie atteint, lequel sécrète de la bilirubine, un pigment qui se répand dans l'ensemble du corps, d'où cette couleur jaune. Un traitement s'impose immédiatement.
    • Une hépatite non traitée débouche sur une insuffisance hépatique.
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    Repérez des signes de déshydratation qui présageraient un problème de reins. Le chikungunya peut entrainer une forte déshydratation à partir du moment où la modification du flux sanguin empêche un fonctionnement normal des reins. On assiste alors à une insuffisance rénale, c'est pourquoi vous devez surveiller vos urines. Si vous constatez une baisse du volume de vos urines ou si ces dernières sont très foncées, consultez immédiatement.
    • La personne qui vous prend en charge fera faire les examens nécessaires pour vérifier le fonctionnement des reins.
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    Si vous voyagez à l'étranger, sachez à l'avance s'il y a un risque de chikungunya. Avant de partir, consultez le site du Ministère de la Santé qui tient à jour ses données sur la maladie [32] . Si vous voyagez dans une zone à risques, il y a quelques précautions à prendre. Parmi les mesures préventives, on ne saurait trop vous conseiller [33]  :
    • d'éviter de sortir pendant la journée, même si les moustiques peuvent vous piquer n'importe quand,
    • de porter des vêtements qui protègent toutes les parties du corps (sur des vêtements clairs, il est plus facile de repérer les moustiques et de se protéger en conséquence),
    • de dormir dans un lit muni d'une moustiquaire en bon état,
    • d'utiliser des produits antimoustiques qui contiennent au moins 20 % de DEET. L'huile d'eucalyptus, l'icaridine (KBR 3023) et l'IR3535 (alaninate d'éthyle) ont également des vertus répulsives. Plus le pourcentage est élevé, plus longue est la protection.
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Conseils

  • L'hydroxychloroquine et le phosphate de chloroquine sont des composés habituellement utilisés pour soigner la polyarthrite rhumatoïde, mais ils s'avèrent aussi efficaces pour soulager les douleurs articulaires liées au chikungunya. Une radiographie des articulations peut être prescrite pour mesurer l'atteinte [34] .
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Avertissements

  • Évitez de prendre de l'aspirine, car cela pourrait causer des saignements de l'estomac ou des intestins ou provoquer l'apparition du syndrome de Reye chez les enfants de moins de 12 ans. Ce syndrome est une maladie grave, voire fatale, durant laquelle le cerveau et le foie sont gravement touchés.


Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.

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Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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Références

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  2. http://www.medicinenet.com/script/main/art.asp?articlekey=2133
  3. Chikungunya Virus Clinical Fact Sheet. Armed Forces Pest Management Board. June 20, 2014. http://www.afpmb.org/sites/default/files/contingency/chikungunya/Chikungunya%20Virus%20Fact%20Sheet%20Clinical.pdf
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À propos de ce wikiHow

Laura Marusinec, MD
Coécrit par:
Docteure en médecine
Cet article a été coécrit par Laura Marusinec, MD. La Dre Marusinec est pédiatre agréée par le conseil de l’Ordre qui exerce à l'hôpital pour enfants du Wisconsin, où elle fait partie du Conseil de la pratique clinique. Elle a obtenu son doctorat en médecine à la faculté de médecine du Wisconsin en 1995 et a terminé son résidanat en pédiatrie au Medical College of Wisconsin en 1998. Elle est membre de l'American Medical Writers Association et de la Society for Pediatric Urgent Care. Cet article a été consulté 79 041 fois.
Catégories: Santé en voyage
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