Cecil Howard

Cecil Howard, né Cecil de Blaquiere Howard, est un sculpteur et dessinateur américain[N 1]. Il naît de parents anglais le 2 avril 1888 à Clifton (en), Niagara Falls, Welland County (en), Ontario, Canada, et meurt le 5 septembre 1956 à New York, État de New York, États-Unis [1].

Cecil Howard
Cecil Howard - Autoportrait au crayon (1950)
Naissance

Clifton, Niagara Falls, Welland County (en), Ontario, Canada
Décès

Mount Sinai Hospital, New York New York, États-Unis
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Art Students' League de la ville de Buffalo et Académie Julian à Paris
Maître
James Earle Fraser, Raoul Verlet et Oscar Waldmann
Lieu de travail
Mouvement
Mécènes
Distinctions
1937 — Exposition universelle de Paris : deux grands prix
1944 — Pennsylvania Academy of Fine Arts : (en) George D. Widemer Memorial Gold Medal
1948 — Légion d'honneur
1953 — National Sculpture Society (en) : (en) Herbert Adams Memorial Award Medal
1954 — Architectural League of New York (en) : Gold Medal
1957 — National Academy of Design : E. N. Watrous Gold Medal (posthume)
Signature

Ayant quitté Buffalo en 1905, Cecil Howard s’installe à Paris où il s’inscrit à l’Académie Julian[2]. Âgé de dix-sept ans, il est immédiatement conquis par la vie artistique qu'il rencontre à Montparnasse[3]. Il y passera la moitié de sa vie. Un an plus tard le sculpteur présente une première œuvre au Salon des artistes français[4]. Ensuite, presque chaque année ce sera le Salon d’automne et/ou le Salon de la Société nationale des beaux-arts[5]. Devenu rapidement sociétaire de ces deux institutions, il y présentera notamment des sculptures animalières réalisées au zoo d'Anvers en compagnie de son ami Rembrandt Bugatti, au cours de l’année 1909[6]. En 1913 Howard participe à l’Armory Show de New York, Chicago et Boston[7]. Pour cet évènement majeur qui marque l’arrivée de l’Art moderne aux États-Unis, il expose un nu féminin debout ayant pour modèle Lucy Krohg[N 2].

Après avoir expérimenté la sculpture peinte, notamment dans le domaine du portrait, Cecil Howard investit le champ du Cubisme avec une grande originalité. L’artiste intègre à ses sculptures polychromes très joyeuses, le mouvement des danseurs de tango qu’il pratique régulièrement au bal Bullier[8]. Ces œuvres très personnelles — dont il ne reste aujourd’hui que cinq exemplaires répertoriés — font de Cecil Howard un des pionniers de la sculpture cubiste, et le situent au premier plan du modernisme de cette période. La netteté schématisée des formes cubistes se retrouvera une dernière fois dans La mère et l’enfant, réalisée en taille directe dans un bloc de marbre. Présentée au Salon des beaux-arts de 1919, elle sera achetée par Gertrude Vanderbilt Whitney et fait maintenant partie des collections du Whitney Museum of American Art, à New York[9]. Touché par la vogue de ce que l’on a appelé « l’Art nègre », Howard a également sculpté une belle Nubienne à l’amphore fluide et stylisée, qu'il présente à New York en 1916[10]. Il prolongera cette inspiration dans les années 1920 avec les commandes réalisées pour un baron anglais, lord Howard de Walden[11]. Le sculpteur produira également tout au long de son activité, un grand nombre d’œuvres inspirées par sa passion du sport. Il ne cessera ainsi de représenter des corps en mouvement et d’animer son art d’une irrépressible énergie vitale.

À partir des années 1930, Cecil Howard se tourne toutefois vers une inspiration plus classique. Un retour aux sources en quelque sorte, pour le fervent admirateur de sculpture antique qu’il fut, depuis ses débuts[12]. Cette partie de son œuvre témoigne de sa recherche permanente de la ligne pure et d’une quête de simplicité d’expression de plus en plus affirmée.

Au long d’une œuvre à la fois personnelle, riche, et variée, Cecil Howard a exploré de nombreuses formes d’expression et maîtrisé de multiples matières : dessin, peinture, sculpture animalière, nu, portrait, bas-relief, monument, sculpture polychrome, cubisme, art nègre, sculptures représentant danseurs et d’athlètes, Arts décoratifs, modelage et taille directe, pierre, marbre, bois, plastiline, argile, terre cuite, plâtre, cire perdue, bronze, argent, patine. Au contact des différents mouvements artistiques de son époque il aura contribué à la création de nouvelles harmonies de formes et de volumes, participant ainsi pleinement aux diverses évolutions de son temps.

Cecil Howard est le frère de la cantatrice Kathleen Howard, et de Marjorie Howard, journaliste et rédactrice de mode pour Vogue et Harper's Bazaar. Il est également le père du cinéaste Noël Howard, et le grand-père du comédien Yves Beneyton.

Une vie des deux côtés de l'Atlantique

Les deux rives du Niagara

Cecil de Blaquière Howard est le quatrième et dernier enfant de George Henry Howard et Alice Augusta Farmer[13]. En 1862 son père quitte l'Angleterre pour le Canada, où il fait partie de la direction de la Great Western Railroad. Après leur mariage à Woodstock, Ontario, en 1877, les Howard emménagent à Niagara Falls, sur la rive canadienne du Niagara, lieu de naissance de leurs quatre enfants[13]. Ils s'installeront ensuite en 1890 sur la rive américaine de la rivière, à Buffalo, dans l’État de New York[14]. George Henry Howard crée d'abord une banque privée puis une entreprise de vente de charbon à domicile[15]. Ayant opté pour la nationalité américaine le 27 janvier 1896, celle-ci s'étend au reste de sa famille, mais atteint d'un cancer il meurt le 3 avril de cette même année[16].

Art Students League de Buffalo

Entouré d'un père musicien accompli, d'une mère pratiquant l'aquarelle et de deux sœurs aînées également musiciennes, Cecil Howard montre très tôt des dispositions pour la création artistique[17]. En 1901 — il a alors treize ans —, il partage ses études entre la (en) Masten Park High School le matin, l'Art Students League de Buffalo l'après-midi, et des cours de dessin avec (en) Urquhart Wilcox le soir après dîner[N 3]. Ne possédant pas de classe de sculpture à cette époque, l'Art Students League engage James Earle Fraser, qui vient de New York plusieurs fois par semaine pour lui donner des cours[18]. En 1903 — étudiant maintenant à la Lafayette High School (en) — il convainc sa mère d'arrêter l'école pour se consacrer exclusivement à la sculpture et au dessin[5]. L'année 1904 se termine par un prix de 10 dollars à l'exposition des élèves qui se tient dans l'Albright Art Gallery[19]. En mars 1905, sur les conseils de James Earle Fraser, Howard et sa mère embarquent pour Paris où sa sœur Kathleen étudie l'opéra[20].

Jeunesse à Montparnasse

Installé à Paris avec sa mère dans un petit appartement au no 240 du boulevard Raspail, Cecil Howard intègre l'Académie Julian, rue du Dragon, où James Earle Fraser avait étudié une décennie plus tôt[21]. Ses professeurs sont maintenant Raoul Verlet et le sculpteur animalier genevois Oscar Waldmann[22]. Il y sera récompensée par divers prix et médailles au cours de cette première année 1905-1906[23]. Dès le mois de mai, Howard a présenté au Salon des artistes français une sculpture en plastiline intitulée La Fin du jour. Elle représente « un paysan en blouse et sabots, épuisé par le travail de la journée et assis en biais sur son lourd cheval de trait »[24]. Il vient d'avoir dix-huit ans ce qui fait de lui le plus jeune exposant du Salon[25]. La mère de Cecil Howard rejoint alors ses deux filles installées en Allemagne[26]. La petite rente sur laquelle elle vit depuis la mort de son mari lui permet à peine de verser une mensualité de 200 francs à son fils[5]. Malgré ces maigres revenus, arrondis par la vente de quelques dessins de mode et autres petits boulots, le jeune sculpteur installe son premier atelier au no 51 du boulevard Saint-Jacques[27]. Cherchant de nouvelles sources d'inspiration après deux ans passé chez Julian, il fréquente avec assiduité la ménagerie du jardin des Plantes à la recherche de modèles animaliers, « qui ont le grand avantage sur les humains de ne pas demander à être payés »[N 4]. Il y rencontre un habitué des lieux, Rembrandt Bugatti, avec lequel il se lie d'amitié. Fin 1908, les deux hommes en quête de nouveaux modèles s'installent en Belgique, pour travailler au zoo d’Anvers.

Rembrandt Bugatti, Cecil Howard, Albéric Collin (?), Zoo d'Anvers, 1909

Un an plus tard, la dizaine de statuettes animalières exposée par Howard au Salon d’automne de 1910, lui permet de devenir sociétaire de cette institution à laquelle il peut désormais participer sans être sélectionné par le jury[28]. Ce goût pour la sculpture animalière lui vaudra à cette époque au Quartier latin, le surnom de « Barnum Howard »[29]. Pendant son séjour à Anvers en 1909, le jeune sculpteur s'est rendu à Metz, puis à Darmstadt, auprès de sa sœur Kathleen engagée pour trois saisons d'opéra[30]. À cette occasion il lui dessine plusieurs costumes dont celui d'Amnéris dans Aïda, inspiré des antiquités égyptiennes du musée du Louvre[31]. Démarche originale à une époque où les artistes de la scène ne se préoccupent pas de vraisemblance, et plus particulièrement les femmes qui doivent fournir leur propre garde-robe[32]. Les vacances d'été se passent en famille à Giverny, dans le fameux hôtel Baudy voisin de la maison de Claude Monet, et adopté par la colonie des peintres américains de l'Académie Julian, dès la fin du XIXe siècle[33].

Armory Show

Cecil Howard emménage en 1910 dans l'atelier qu'il occupera durant vingt-deux ans au no 14 de l'avenue du Maine à Paris, et qu'il partage avec le peintre et dessinateur anglais Cecil C. P. Lawson[34]. Il se lie d'amitié avec les peintres illustrateurs Guy Arnoux, André Dignimont, Joë Hamman, le sculpteur américain Jo Davidson, le peintre norvégien Per Krohg et sa compagne Cécile Vidil, dite Lucy, qui deviendra Lucy Krohg en 1915[35].

Le travail d'atelier alterne avec les nombreuses fêtes et bals costumés ponctuant la vie à Montparnasse. Grâce aux Krogh il rencontre en 1911 sa future épouse Céline Coupet, modèle de peintre de dix-sept ans fraîchement arrivée de son Limousin natal[36]. Grands habitués du bal Bullier, lieu de leur rencontre, ils sont avec le couple Krogh des danseurs de tango passionnés et admirés. Rapidement, et jusqu'au début de la guerre, les leçons de danse deviennent un important complément de revenus[37]. Cette année-là le sculpteur présente une série animalière dans une exposition qu'il partage avec le prince Paul Troubetzkoy[38]. Au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1912 dont il devient également sociétaire, Howard remporte un certain succès avec La jeune femme au chien, un nu féminin accompagné d'un berger allemand[39]. Le musée du Luxembourg semble intéressé « mais le conservateur renonce à cet achat en découvrant avec stupéfaction la jeunesse de son auteur, qui à vingt-quatre ans en paraît dix-huit »[5]. Comme la plupart des œuvres de cette première période la statue a disparu et il n'en subsiste qu'une mauvaise photographie. En effet Cecil Howard produit beaucoup, et n’ayant pas toujours les moyens de faire des tirages en bronze il expose souvent ses plâtres. Disposant d'un espace limité il détruit ensuite régulièrement les œuvres qui n’ont pas trouvé acheteur[N 5]. Après avoir exposé de nouvelles sculptures animalières au Salon d'automne de 1912, Howard participe début 1913, à sa première exposition aux États-Unis : l’Armory Show de New York, Chicago, et Boston[40]. Pour cet évènement majeur qui marque à grand bruit l’arrivée de l’Art moderne sur le continent nord-américain, le sculpteur présente un nu féminin en pierre tout en rondeurs stylisées et d'une grande simplicité de lignes, ayant pour modèle Lucy Krohg. Derrière les pieds de la jeune femme debout, le sculpteur a dissimulé un chat à peine ébauché.

Mobilisation générale

Pendant l'hiver 1913-1914 la fête bat son plein à Montparnasse. Les danses nouvelles font fureur, elles permettent d'oublier les « bruits de la guerre » qui approche[41]. En mars, pendant le bal annuel de l'Académie Julian, une troupe d'artistes américains déguisés en peaux-rouges et menés par Cecil Howard, prend d'assaut un groupe d'artistes français en costume Louis XV barricadés dans le palais des fêtes. Le bal se termine par un pugilat général[42].

En avril au Salon de la Société nationale des beaux-arts, Howard expose un nu féminin grandeur nature, assis en tailleur et tenant un grand bol sur la tête[43].

Le bol, 1913-14

Il prépare également une exposition à la galerie Levesque à Paris, qu'il doit partager avec son concitoyen et ami, le peintre Harry Lachman[44]. Le 1er août 1914 « la mobilisation générale est déclarée et Montparnasse se vide brutalement de tous les artistes français, allemands, et autrichiens »[45]. « Mille-sept-cents citoyens américains bloqués au départ du Havre attendent des places sur les bateaux pour regagner l'Amérique ». Après avoir vainement tenté de s'enrôler dans l'armée, Howard organise un volontariat avec ses compatriotes inactifs. Les moissons étant proches, il propose au ministère de l'Agriculture des équipes américaines prêtes à remplacer les cultivateurs normands partis sur le front[46]. Les femmes — dont sa mère et ses sœurs —, passent leurs journées à coudre des chemises pour les soldats blessés[21]. Il offre ensuite ses services comme interprète à l'hôpital américain, puis à l'armée française. Sans aucun succès. Finalement Howard intègre un hôpital de la Croix-Rouge franco-anglaise installé dans le seizième arrondissement, à l'hôtel Majestic[47]. Tout en travaillant comme brancardier il y suit une formation d'infirmier et de masseur[48].

Grande Guerre

Début 1915 Howard rejoint une unité de la Croix-Rouge britannique en partance pour la Serbie, ravagée par le typhus. Il y restera jusqu'à la fin de son engagement à la fin mai[21]. De retour à Montparnasse — sa nationalité américaine limitant les possibilités de se rendre utile — il retrouve ses activités artistiques et termine la rédaction d'un reportage sur l'état de l'armée serbe, accompagné de ses photographies. Le texte publié par le New York Times s'étale sur une page entière. C'est le dernier d'une série de quatre articles envoyés à la presse américaine lors de son séjour en Serbie [49]. Vivre de sculpture dans un Paris désertique et rationné devient vite une gageure. Howard embarque pour New York où se tient l'exposition de sculpture annuelle des Gorham Galleries, sur la cinquième avenue. C'est la première fois qu'il retourne aux États-Unis après dix ans passés en France. Il y retrouve sa famille, installée dans cette ville depuis août 1914[50]. Parmi les œuvres exposées La jeune femme à la cigarette attire particulièrement l'attention[51].

À son arrivée à New York le 5 octobre 1915, la presse semble indiquer qu'il pense y rester jusqu'à la fin de la guerre : il évoque même le projet d'y « ouvrir un studio de photographies d'art »[52]. Pourtant, un mois plus tard dans l'article d'une page illustré de dessins qu'il rédige pour le New York Times, ses sentiments semblent plus mitigés[53]. Howard y décrit avec humour ses impressions sur New York qu'il découvre comme « un touriste dans son propre pays ». Il avoue être impressionné par le modernisme « révolutionnaire » de l'architecture de cette ville, auquel il ne peut s'empêcher d'opposer « l'agencement et l'harmonie » des villes européennes, en particulier Paris. Quand il décrit ensuite avec une sévérité teintée d'ironie la publicité envahissant tout l'espace, l'omniprésence de l'argent et l'idéologie du « Time is money », on comprend mieux la raison de son départ pour la France le 8 février 1916, après avoir réalisé plusieurs ventes aux Gorham Galleries[54]. Mais sa motivation principale est peut-être aussi d'y retrouver Céline Coupet, qu'il épouse un an et demi plus tard, soit huit mois après la naissance de leur premier enfant[13].

Cubisme

De retour à Montparnasse Howard se lance dans de nouvelles recherches tendant à combiner peinture et sculpture. Influencé par l'art égyptien, il a déjà sculpté plusieurs portraits peints et veut maintenant appliquer l'idée à des groupes de sujets[55]. Le grand couturier et mécène Jacques Doucet lui achète une de ses premières pièces[21]. Intéressé par le cubisme sans adhérer à un courant particulier, il réalise également plusieurs sculptures polychromes de bois ou de plâtre[56].

L'été 1916 se passe en Bretagne à la pointe de l'Arcouest[21]. Le couple, qui attend un enfant, échappe ainsi aux difficultés de la vie parisienne. Ils sont accompagnés par le peintre mexicain Ángel Zárraga lui aussi en pleine période cubiste[21]. Cette courte parenthèse achevée ils retrouvent Montparnasse et la queue devant les magasins vides. Pendant les bombardements de plus en plus fréquents on se réfugie à la cave, et en attendant la fin des alertes on y fait sonner l'accordéon avec les amis en permission ou en convalescence[21]. Enfin le 29 novembre 1916, c'est la naissance de leur fille Line[13]. Howard tente de tirer quelques revenus de la photographie, l'un de ses violons d'Ingres, mais les clients sont rares. Il remet en route la fabrique de porcelaine et de faïence d'un ami blessé et démobilisé. Il faut alimenter les fours pendant des nuits entières, dessiner et créer des objets. Aucune de ces activités ne rapporte grand-chose et les allers-retours chez « Ma tante » sont nombreux[21]. Le sculpteur tente à nouveau sa chance à l'édition 1916 des Gorham Galleries. Parmi les bronzes envoyés à New York, deux pièces sont particulièrement remarquées : une mince Nubienne portant une amphore sur l'épaule — ayant pour modèle Aïcha Goblet, dite Aïcha —, et L'Après-midi d'un faune, un couple de danseur inspiré par la danse de Vaslav Nijinski en 1912[57]. À l'époque la chorégraphie fait scandale mais Cecil Howard et ses sœurs en sortent enthousiasmés[58]. Ces deux pièces sont ensuite exposées à la (en) National Academy de New York, puis à la Pennsylvanie academy of fine arts de Philadelphie[59]. Enfin, un bronzes est acheté par le célèbre milliardaire américain Diamond Jim Brady (en), qui meurt peu de temps après. Un chèque de 1.000 dollars tire provisoirement d'affaire le sculpteur[21].

Guillaume Apollinaire : une expérience théâtrale

Le 24 juin 1917, au conservatoire Maubel à Montmartre, un évènement théâtral agite le petit monde littéraire et artistique parisien : la création des Mamelles de Tirésias, de Guillaume Apollinaire, farce surréaliste et musicale à tendance cubiste[60]. Costumé en peaux-rouge, Cecil Howard y tient le rôle muet du Peuple de Zanzibar. Homme-orchestre entouré d'instruments de musique et d'ustensiles divers, il ponctue l'action et le dialogue de bruits ou de phrases musicales.

Poème dédicatoire de Guillaume Apollinaire :

À Howard

Vous étiez tout le peuple et gardiez le silence

Peuple de Zanzibar ou plutôt de la France
Il faut laisser le goût et garder la raison
Il faut voyager loin en aimant sa maison
Il faut chérir l'audace et chercher l'aventure
Il faut toujours penser à la France future
N'espérez nul repos risquez tout votre avoir
Apprenez du nouveau car il faut tout savoir
Lorsque crie un prophète il faut que l'alliez voir
Et faites des enfants c'est le but de mon conte
L'enfant est la richesse et la seule qui compte[61]

La mère et l'enfant, 1918

Dans le public on reconnait parmi tant d'autres : André Breton, Louis Aragon, Jean Cocteau, Max Jacob, Jacques Doucet, et le jeune Francis Poulenc qui tirera de la pièce un opéra-bouffe en 1947[62]. À cette occasion Apollinaire écrira une préface, à la demande du sculpteur, pour le catalogue d'une exposition qui doit avoir lieu au Havre[63]. Les deux hommes se sont probablement rencontrés par l'intermédiaire du modèle Germaine Coupet, dite Existence, la belle-sœur de Cecil Howard. Présentée à Marie Laurencin par Henri-Pierre Roché en 1909, Existence pose régulièrement pour la femme peintre qui entretient une liaison compliquée avec Apollinaire[64]. Or dans une ébauche inédite du premier acte des Mamelle de Tirésias, on découvre que l'auteur a d'abord nommé Existence son personnage principal féminin[65]. Plus tard le rôle-titre deviendra Thérèse/Tirésias. À l'automne 1917 Cecil Howard et Guy Arnoux signent une série d'illustrations satiriques dans le journal patriotique La Baïonnette, célébrant l'entrée de l'Amérique dans le conflit[66]. Un an plus tard, le 11 novembre 1918 — deux jours après la mort de Guillaume Apollinaire —, l'armistice est enfin signé, marquant la fin des combats. Pendant les derniers bombardement de l'été 1918, Cecil Howard a commencé dans sa cave une sculpture en pierre, dans laquelle on retrouve pour la dernière fois la netteté schématique des formes cubistes. Elle représente son épouse assise sur le sol, tenant sa fille sur ses genoux. Réalisée en taille directe, La Mère et l'enfant est présentée avec diverses statues et objets d'arts décoratifs, au Salon des beaux-art de 1919 [67]. Elle sera ensuite achetée par Gertrude Vanderbilt Whitney, riche héritière et mécène mais néanmoins talentueuse femme sculpteur, qui crée le (en) Whitney Studio en 1914 pour promouvoir l'avant-garde et les artistes américains. Rencontrée par l’intermédiaire de Jo Davidson et Herbert Haseltine (en), elle sera jusqu’à son décès en 1942, un appui important pour Cecil Howard. Sa collection assemblée en une quinzaine d'années lui permet d'ouvrir en 1931 le Whitney Museum of American Art, à New York. Dès son ouverture, La Mère et l'enfant intègre les collections de ce grand musée, sous le titre Mother and Child[68].

Entre-deux-guerres

Despiau, Bourdelle et Maillol

Lucy Krohg, 1920

Howard produit ses œuvres les plus importantes et les plus nombreuses pendant la période de l'entre-deux-guerres[5]. En 1918 et 1919 des sculptures envoyées aux États-Unis sont présentées dans plusieurs expositions, parmi lesquelles la Pennsylvenia Academy of Fine Arts, ou le Water Color Show et la Bourgeois Gallery à New York[69]. En 1919, grâce à l'appui de son ami le poète André Lebey, député SFIO de Seine-et-Oise, le sculpteur reçoit la commande des monuments aux mort de Hautot-sur-Mer et Ouville-la-Rivière, en Seine-Maritime[21]. André lebey connait « l’admiration d’Howard pour l’héroïsme de la nation française lors du conflit », mais son choix symbolise également l’amitié franco-américaine[70]. Il s’agit de deux obélisques : sur le premier est représenté un guerrier viking, et l’on trouve au sommet du second une Marianne agenouillée qui se relève[71]. Parmi les œuvres réalisées par Cecil Howard en 1920, deux nus féminins : un marbre de Seravezza ayant pour modèle Lucy Krohg, et un bronze titré Contorsion fondu en deux exemplaires. L'un est acheté par un collectionneur de Philadelphie et l'autre par le musée de Détroit, où il est détruit dans un incendie[21]. Il présente également des œuvres au Tanagra Studio de New York, conjointement à d'autres sculpteurs[72], et l'année se termine avec la naissance de son fils Noël Howard, le 26 décembre 1920[13]. Howard possède maintenant une voiture et se rend régulièrement dans une carrière, à Chassagne-Montrachet, pour sélectionner les blocs de pierre de Bourgogne qui lui seront ensuite livrés[73]. Livraison généralement accompagnée d'un tonneau de Chassagne-Montrachet pour sa cave[21]. À cette époque, quelques articles de sa sœur Marjorie pour Vanity Fair, seront illustrés par un certain « Pierre de Chassagne »[21]. Le sculpteur se rend aussi régulièrement dans la vallée du Petit Morin, un coin de campagne colonisé par des artistes de Montmartre vers 1911. À Saint-Cyr-sur-Morin, dans L'auberge de l'Œuf dur et du Commerce décorée par André Dignimont et quelques autres, il retrouve entre autres Pierre Mac Orlan, André Dunoyer de Segonzac, Francis Carco, Roland Dorgelès ou Gus Bofa[74]. Durant cette période Cecil Howard fréquente occasionnellement Charles Despiau et Antoine Bourdelle, dont l'atelier de l'ancienne impasse du Maine est à deux pas du sien. Mais il se rend plus souvent à Marly-le-Roi, chez Aristide Maillol, dont il achète en octobre 1920 plusieurs petits bronzes avec sa sœur Marjorie[21]. En 1925 et 1926 il sera également son intermédiaire auprès de Anson Conger Goodyear (en), homme d'affaires et mécène passionné de sculpture qui organise des expositions à l'Albright-Knox Art Gallery de Buffalo, et se portera acquéreur de plusieurs œuvres de Maillol[75]. Sa position d'artiste américain vivant à Montparnasse depuis 1905, fait de Howard un intermédiaire recherché des deux côtés de l'Atlantique. Il sera également consulté par le Whitney Museum en 1929 ou par Walt Kuhn en 1933[76].

Amitiés sportives

Au long des années 1920 Cecil Howard produit plus d'une trentaine d'œuvres, principalement des nus féminins, sans compter un nombre important de portraits[77]. Au Salon d'automne de 1921, le sculpteur expose des œuvres diverses dont une Baigneuse de marbre réalisée en taille directe. Placée dans l'entrée à la meilleure place, elle est très remarquée[78]. Pour le Salon de la Société nationale des beaux-arts, le sculpteur présente Danse dont une plus grande version sera achetée en 1925 par l'Albright Art Gallery de Buffalo[79]. À New York, la Milch Galleries expose des objets d'arts décoratifs qui étaient au Salon et à la Maison des artistes, l'année précédente[80].

L'atelier du 14 avenue du Maine où vit Cecil Howard depuis onze ans, s'est considérablement agrandi. Il dispose maintenant d'un vrai appartement en plus de son lieu de travail. Autour de la cour où trône un catalpa sont installés ses amis de longue date : le peintre dessinateur anglais Cecil C. P. Lawson et le sculpteur Jo Davidson, qui a maintenant son atelier après avoir longtemps utilisé celui d'Howard, lors de ses passages à Paris[81]. Après le travail de la journée on retrouve les habituels Guy Arnoux, André Dignimont, Joe Hamman, André Dunoyer de Segonzac, Maurice Bompard, Raymond Thiollière, Gérard Cochet ou André Derain, pour n'en citer que quelques-uns. La malle de déguisement est toujours ouverte et les instruments de musique sortent de leurs boites[82]. À New York en 1922, Cecil Howard participe à une exposition à la Sculptor's Gallery avec La jeune femme à la cigarette, et au Colony Club avec La Mère et l'enfant, prêtée par Gertrude Vanderbilt Whitney[83]. À Paris, participation au Salon de la Société nationale des beaux-arts, et en juin exposition personnelle à la galerie Le Goupy avec une douzaine de sculptures et des dessins. La préface du catalogue est écrite par André Lebey[84]. L'année se termine par une dernière exposition partagée avec le peintre et graveur Gérard Cochet, à la galerie Reitlinger[85]. En 1923 au Salon d'automne, Howard présente un nu féminin en pierre, grandeur nature, reprenant le thème antique de Pomone et intitulé simplement La Pomme[86]. Le sculpteur participe également à une exposition à la galerie Balzac en compagnie de Gérard Cochet, André Dignimont et quelques autres, puis à nouveau de l'autre côté de l'atlantique, il présente Danse dans une grande exposition de sculpture américaine au musée d'art de Baltimore[87]. Amateur de sport passionné Cecil Howard pratique l'escrime depuis fin 1916, discipline qui l'accompagnera la majeure partie de sa vie[88]. Initié dans sa jeunesse à l'équitation classique, il découvre la monte western au Ranch 44 de son ami Joe Hamman, dont il est membre avec Guy Arnoux et André Dignimont. Le petit groupe « s'y exerce au lancé du lasso de 15 mètres des cowboys, qui exige de solides qualités de cavalier »[89]. Le sculpteur est également — avec son épouse Céline —, chevalier d'arc à la Compagnie Saint-Pierre-Montmartre depuis 1920. Nommé roi en 1930 et 1937, capitaine en 1939, il y remporte de nombreuses compétitions et se classe à la quatrième place des championnats de France de 1927[N 6]. Cette activité ne s'arrêtera qu'en 1940 à cause de l'occupation allemande[90]. Ses confrères chevaliers habituels sont Guy Arnoux, Gérard Cochet, le peintre et dessinateur André Dauchez, l'ancien député André Lebey, l'industriel Jean Dolfuss ou le coureur automobile et journaliste belge, Gaëtan de Knyff[90]. Dès les années 1920, cette passion pour le sport deviendra pour Howard une source régulière d'inspiration : lutteurs, boxeurs, escrimeurs, scènes de hockey sur glace, patinage artistique, de tailles diverses, principalement en bronze mais aussi en pierre, comme ce grand nu féminin, La tireuse à l'arc, qui illustre un article de Gaëtan de Knyff sur ce sport[91].

Retour de la fée Whitney

Cecil Howard reçoit en 1924 la commande d'un gisant en pierre pour le tombeau d'Audrey Herbert, diplomate anglais et demi-frère de lord Carnavon. L'œuvre est exécutée dans la chapelle privée familiale en collaboration avec l'auteur de l'édifice, le célèbre architecte sir Edwin Luytens[92]. Howard réalisera ensuite le portrait du fils du défunt, (en) Auberon Herbert. Il exécute également à cette époque, les portraits des enfants d'un baron anglais, lord Howard de Walden, qui lui commandera entre autres des décorations de table monumentales sur le thème de l'Afrique.

Contrairement à son ami Joe Davidson qui s'est spécialisé avec talent dans l'art du portrait, et bien qu'il y excelle également, Cecil Howard émet quelques réserves sur la place que peut prendre cet exercice au sein de son activité artistique : « Le portrait représente une part importante de mon travail, car c'est ce qui se vend le mieux. Malheureusement, il faut bien tenir compte aussi du côté pratique. Ce que je préfère par-dessus tout, c'est travailler la pierre en laissant mon imagination vagabonder, mais hélas ces choses là personne ne les achètent »[93].

Le sculpteur participe à une exposition à la galerie Panardie, et comme beaucoup d'autres années, 1924 se termine par le Salon d'Automne. Parmi les œuvres exposées, un portrait en marbre de Charlotte Lebey, la fille de son ami André Lebey[94]. Du 6 au 24 janvier 1925, se tient au Whitney Studio Galleries de New York, la première exposition américaine consacrée aux œuvres de Cecil Howard[95]. Proposant dix-huit sculptures et vingt dessins, elle est ensuite transférée jusqu'à la fin février à l'Albright-Knox Art Gallery de Buffalo, qui se porte acquéreur de sa statue intitulée Danse, et l'intègre à ses collections permanentes[96]. Vingt-trois ans plus tôt, en 1902, ce grand musée alors en construction accueillait l'Art Students League dans ses sous-sols, et depuis un an le jeune Howard s'y initiait à la sculpture auprès de James Earle Fraser.

Quelques mois après cette exposition, la ville de Buffalo commande au sculpteur un projet de monument pour l'hôtel de ville[97]. Dédié au vingt-quatrième président des États-Unis, Grover Cleveland — auparavant sheriff puis maire de Buffalo — le mémorial sera finalement réalisé par Bryant Baker (en) en 1932. L'année 1925 se termine avec la participation de Cecil Howard à la Tri-National Art Exhibit, exposition itinérante qui rassemble des œuvres représentatives de la création française, anglaise, et américaine. Débutant à Paris dans la galerie Durand-Ruel, elle se poursuit à Londres aux Chenil Galleries, et se termine début 1926 à la Wildenstein Galleries de New York[98]. Cette année-là le sculpteur réalise une de ses plus belle pièce : un torse d'homme en pierre de Bourgogne qu'il a appelé Of the Essence[99]. Cette œuvre qui trouve ses racines dans la grande statuaire antique, lui vaudra en 1955 la Gold Medal of the Architectural League of New York[5]. En janvier 1927 Howard participe à la Multinationale de la galerie Bernheim Jeune à Paris, puis en mars 1928 à la première exposition de sculpture annuelle du Whitney Studio Club, à New York[100]. Le mois suivant, Gertrude Vanderbilt Whitney lui propose de l'accompagner pour un voyage de dix jours en Sicile. Après Rome et Naples, où ils embarquent pour Palerme, ils sont rejoints par l'architecte William Adams Delano (en) et son épouse. Le quatuor passe ses journées dans les ruines grecques, enchaînant croquis et pique-niques[101]. Cette année-là, Howard réalise également un nu féminin en pierre, grandeur nature, dont la femme mécène se portera acquéreuse pour le Whitney Museum, en 1941. Un exemplaire en bronze de cette statue sera présenté dans le pavillon américain, à l'Exposition universelle de 1937 à Paris, où elle remportera un grand prix.

Naissance d'un musée

En 1929, Cecil Howard devient membre élu de la National Sculpture Society[102]. En avril, accompagné de son épouse, de sa sœur Marjorie, de son ami Jo Davidson, le sculpteur se joint aux invités qui embarquent à Paris dans un train privé, affrété par Gertrude Vanderbilt Whitney. Sont rassemblées des personnalités américaines du monde artistique, de la presse, de la finance, et de la politique. Le but de ce voyage est l'inauguration du monument de 37 mètres de haut dédié à Christophe Colomb, que la femme sculpteur vient d'achever à Huelva. Après une étape d'une journée au Ritz de Madrid, les invités arrivent à Séville. Embarqués sur un bateau de croisière, ils descendent ensuite le Guadalquivir, avant de remonter les côtes espagnoles et le rio Odiel (es), jusqu'à leur destination finale. Enfin le 21 avril, jour de l'inauguration, « une pluie battante s'abat sur les deux cents invités frigorifiés, agglutinés sous une forêt de parapluies »[103].

Standing Figure, 1928

Plus tard dans l'année, Gertrude Vanderbilt Whitney achète au sculpteur Standing Figure, un tirage en bronze d'après la version en pierre présentée à la première exposition annuelle du Whitney Studio Club, l'année précédente[104]. Une deuxième exposition du sculpteur est prévue au Whitney Studio Galleries, et doit voyager ensuite à l'Art Institute of Chicago[105]. À Paris, alors que les sculptures déjà emballées attendent le transporteur, un télégramme annonce l'effondrement des Bourses américaines et annule l'exposition[21]. D'abord repoussée en 1930, elle n'aura finalement jamais lieu[106]. Malgré le Krach financier de 1929 — dans lequel la famille Vanderbil perd 40 millions de dollars — et malgré le décès de son mari en 1930, Gertrude Vanderbilt Whitney inaugure enfin en novembre 1931 le Whitney Museum of American Art[107]. Après la mort de sa mère en 1932, Cecil Howard emménage au 7 rue de la Santé où sa famille et lui partagent un petit hôtel particulier avec sa sœur Marjorie, rédactrice de mode à Harper's Bazaar[108]. Cet arrangement durera jusqu'à l'occupation allemande qui entraîne huit ans plus tard le départ forcé de toute la famille. Le bâtiment de trois étages entouré d'un grand jardin, comprend un garage transformé en atelier et un jardin d'hiver[5]. Sur les murs de la salle à manger, encadrés de boiseries, la tapisserie défraîchie est remplacée par des fresques peintes par Guy Arnoux, Gérard Cochet, André Dignimont, Maurice Taquoy, Joë Hamman, Maurice Bompard, et Cecil Howard[21]. Cette année-là le sculpteur est présent au Salon de la Société nationale des beaux-arts, mais également au Salon des Tuileries, avec le nu féminin grandeur nature réalisé en 1928[109]. Œuvre qui entrera dans les collections du Whitney Museum en 1941 sous le simple titre Figure. Howard se rend à New York en 1933, où il participe à la première biennale d'art contemporain américain du Whitney Museum[110]. De retour à Paris il commence un nu féminin allongé, grandeur nature, intitulé Bain de Soleil. Taillée dans un bloc de pierre de Bourgogne et pesant plus d'une tonne, la sculpture sera achetée par le musée d'art moderne de la ville de Paris en 1947. En 1934 Cecil Howard fait à nouveau un court séjour à New York, où il présente des œuvres à la première exposition municipale d'art contemporain américain qui se tient au Rockefeller Center[111]. À son retour, il organise une exposition à son domicile : les sculptures sont disposées sous la grande verrière du jardin d'hivers, autour de Bain de Soleil, mais également dans son atelier et parmi les massifs du jardin. Le tout-Paris mondain et artistique se presse au vernissage, les journaux en font un écho élogieux[112].

Jeux olympiques et exposition universelle

Buste de boxeur, 1930

En cette année 1936 les Jeux olympiques d'été doivent se tenir à Berlin. En raison des lois anti-juives promulguées par le régime nazi en plein essor, la question du boycott se pose aux démocraties. À cette époque figure aux Olympiades une compétition artistique ayant pour thème le sport, mais en raison des circonstances les artistes demeurent plutôt réticents[113]. Quand l'Amérique annonce sa participation en décembre 1935, la plupart des autres pays emboitent le pas, et la date butoir des inscriptions est repoussée en raison de cette décision tardive. « L'ancien ambassadeur américain (en) Charles Sherrill, membre du comité olympique en France — militant anti-boycott mais néanmoins amateur d'art —, met à profit ce délai supplémentaire pour amadouer les artistes américains expatriés à Paris et les convaincre de participer à la compétition »[114]. Quatre œuvres de Cecil Howard sont donc envoyées à Berlin et ne remportent aucune médaille[115]. Au printemps 1936, le sculpteur se rend à New York pour réaliser les portraits des fils de Henry Luce, le fondateur de Time, Life, et Fortune. Ce magnat de la presse lui achètera par la suite plusieurs œuvres[116]. L'année se termine par un second séjour à New York, cette fois en famille, à l'occasion d'une exposition Cecil Howard organisée par la galerie Carroll Carstairs, et principalement dédiée aux sport[117]. Les mouvements sociaux nés du Front populaire entraînent de grandes perturbations sur les chantiers de l'exposition universelle de 1937, qui ouvre avec un mois de retard. Dans le pavillon des États-Unis situé en bordure de Seine à deux pas de la Tour Eiffel, le gouvernement américain expose ce qu'il considère être « représentatif du meilleur de la sculpture américaine ». On peut y voir des œuvres de Paul Manship, Jo Davidson, Gertrud Vanderbilt Whitney, ou Herbert Haseltine[118]. Cecil Howard y présente deux œuvres grandeur nature : une version en bronze du nu féminin en pierre réalisé en 1928, placée à l'entrée du pavillon, et un buste de boxeur en mouvement, taillé dans un bloc de pierre de Chassagne et exécuté en 1930[119]. Il est récompensé d'un grand prix pour chacune[120]. Au même moment, à New York, le Whitney Museum expose pour la première fois les œuvres issue de ses réserves. Les sculptures d'Howard y sont représentées, comme elles le seront les années suivantes, pour le même évènement[121]. Un an plus tard, en janvier 1938, Cecil Howard est élu membre du National Institute of Arts and Letters de New York, au département des Arts[122].

Bretagne

« Si New York et Paris constituent les deux principaux centres d'activités professionnels de Cecil Howard, la Bretagne — et plus exactement la région paimpolaise — est sans aucun doute un point d’ancrage affectif important »[123]. Il semble que ce soit ses amis américains, le couple de journalistes Viola Irwin Williams et (en) Whyte Williams, qui lui font découvrir entre 1911 et 1913, la pointe de l’Arcouest surplombant sur sa face nord l'archipel de Bréhat. À partir de 1918 et jusqu’à la seconde guerre mondiale, Cecil Howard et sa famille passeront tous leurs étés dans la petite pension de Reine Cadic, à proximité de l'embarcadère pour les îles[124]. Durant leur enfance sur le lac Érié, en Ontario, Cecil Howard et son frère Harry se sont initiés à la pratique de la voile[125]. À l’Arcouest, le sculpteur renoue avec cette activité et loue chaque année le même bateau : « l’Yvonne »[123]. Il y est aussi rapidement rejoint par ses amis de Montparnasse, parmi lesquels Guy Arnoux, André Dignimont, Gérard Cochet ou Raymond Thiollière[123]. Ce dernier est arrivé à l'Arcouest au début du siècle, avec un petit groupe d'« upéistes » et d'ouvriers anarchistes du Faubourg-Saint-Antoine[126]. Constitués en coopérative ouvrière, ceux-ci louent le même corps de ferme chaque année. Avec la famille Howard et leurs amis peintres, la fusion est immédiate. Appelée par tout le monde « La colonie », la maison — dont les murs se couvrent de fresques — devient très vite un lieu de retrouvailles incontournable[123]. Organisant bals, fêtes, ou théâtre dans le verger du placis, ils sont très vite adoptés par la population et deviennent des figures locales[123]. L’été 1921, Cecil Howard prend livraison de son bateau construit durant l’hiver. Il est baptisé « La Céline », du nom de son épouse, et Yves-Marie Le Bell, ancien pêcheur d'Islande originaire de Ploubazlanec, est embauché pour l'entretien[123]. Sur sa face sud, la pointe de l'Arcouest accueille également depuis le début du siècle, une "colonie" de scientifiques dans laquelle on retrouve le physiologiste Louis Lapicque, l'historien Charles Seignobos, les physiciens Marie Curie et sa fille Irène Joliot-Curie, épouse de Frédéric Joliot, Jean Perrin, Francis Perrin, Paul Langevin, mais aussi l'avocat et homme politique Jean Zay, pour n'en citer que quelques-uns. Ce microcosme de savants, appelée plus tard par les journalistes « Sorbonne-Plage » ou « Fort-la-Science », compte quatre prix Nobel[127]. À partir de 1918 les liens se resserrent entre les deux groupes : navigation, musique, danse, fête du Placis tous les ans, avec numéros de cirque, saynètes, et ventes d'objets divers au profit de la cantine scolaire de Ploubazlanec[128].

Deuxième guerre

Exilé dans son propre pays

Au printemps 1939, Howard installe son atelier et ses outils à la pointe de l'Arcouest, dans une dépendance de la propriété d'Eugène Schueller. Une dizaine d'années plus tôt l'industriel l'avait devancé d'à peine une demi-heure, pour l'acquisition de ce terrain sur lequel se tient maintenant sa grande maison. Il n'y vient pas souvent mais sa femme et sa fille y passant tous leurs étés, des liens se sont tissés avec les enfants de Cecil Howard[129]. L'homme d'affaires lui a commandé le portrait de son épouse et deux bas-reliefs en ardoise pour décorer sa salle à manger. D'autres projets sont à l'étude[130]. Le 1er septembre 1939 l'invasion de la Pologne provoque la mobilisation générale, et deux jours plus tard la guerre est déclarée. En mars 1940, le sculpteur participe à l'exposition du Trente-septième Groupe des Artistes de ce temps, au Petit-Palais[131]. En mai, il organise chez lui une exposition privée dans laquelle il présente, avant leur installation en Bretagne, les grands bas-reliefs en ardoise polie, commandés par Eugène Schueller[132].

Un mois et demi plus tard les troupes allemandes entrent dans Paris. Dès le mois de juillet, Cecil Howard et son fils Noël proposent leurs services à la Croix-Rouge américaine. Ils transportent des blessés, ou ravitaillent en vivres et en médicaments les camps de prisonniers installés à la hâte autour de Paris[5]. Les évasions fréquentes rendent vite difficiles les rapports avec les autorités nazies, et en novembre le sculpteur se résout à rejoindre les États-Unis avec sa famille, après trente-cinq ans de vie parisienne[5]. Embarqué à Lisbonne après un long voyage en train à travers la France, l'Espagne, et le Portugal, le sculpteur et sa famille arrivent enfin à New York[5]. N'ayant pu emporter qu'un maigre bagage, privé de ressources, ils sont hébergés par le frère du sculpteur, Harry Howard, ancien directeur général de la Standard Oil Company[5]. Avant son départ Cecil Howard a vidé son atelier : une douzaine de statues en marbres ou en pierres, plus d'une centaine de bronzes, sans compter les nombreux plâtres, trouvent refuge dans les caves de ses amis. Il en récupérera la plupart après la libération mais ne peut en tirer aucun bénéfice pendant son exil, à l'exception toutefois du grand nu en pierre de 1928, envoyé aux États-Unis pour une exposition, juste avant l'invasion allemande[5]. Son achat par Gertrude Vanderbilt Whitney lui permet de s'installer, en février 1941, dans un petit atelier au 40 West (en) 57th Street, dans Manhattan[133]. À New York, Howard retrouve également le peintre américain (en) Eugene Paul Ullman présent à l'Arcouest en 1939[134], et Moïse Kisling. Désirant venir en aide aux artistes français vivants sous l'occupation allemande, les trois exilés fondent la Four Arts Aid Society[135]. Enfin en octobre, le sculpteur obtient un poste d'enseignant à la (en) New York School of Applied Design for Women[136].

Débarquement

Départ pour Londres avec l'OSS, devant le portrait de sa fille Line et de American Youth/The sacrifice

Fin 1943, Cecil Howard expose à la Pennsylvania Academy of Fine Arts, un nu masculin grandeur nature, intitulé Jeunesse américaine ou Le Sacrifice. Récompensée, en 1944, par la (en) George D. Widemer Memorial Gold Medal de cette académie, l'œuvre symbolise la jeunesse américaine entrant dans la guerre, tel son fils Noël, qui suit depuis un an l'entraînement des pilotes de la US Air Force, en Californie[137]. Contacté par l'OSS, en raison de sa connaissance de la France et des Français, le sculpteur décide alors de se porter volontaire[138]. Il a cinquante-cinq ans. En janvier 1944, il devient le seizième président de la National Sculpture Society, mais en raison de son engagement dans l'OSS — qui vient de lui être confirmé —, la présidence par intérim sera assurée par Paul Manship, jusqu'à la fin de son mandat, en 1945[139]. Envoyé à Washington en février, Howard entame un entraînement intensif après avoir été soumis à de multiples tests[138]. Ce qui ne l'empêche pas d'être élu à la National Academy of Design[140]. Le 6 avril il embarque pour Londres où il poursuit sa formation, et début juillet, quelques semaines après le débarquement, le sculpteur pose enfin le pied sur le sol français, à Utah Beach[138]. Il est maintenant officier de renseignement de la (en) Psychological Warfare Division, avec le grade de major[138]. Après avoir sillonné la France pour diverses missions, Cecil Howard est chargé par (en) l'Office of War Information, de répertorier les atrocités commises en Bretagne par l'armée allemande et ses supplétifs[21]. Déclinant ensuite un transfert en Allemagne, il rejoint en février 1945 le Service des Relations Culturelles du OWI à Paris, donne sa démission le 25 juillet, et rentre à New York[138]. Très marqué par sa mission en Bretagne, Cecil Howard est incapable de reprendre son activité de sculpteur durant plusieurs mois[123]. Il a également compris qu'à l'approche de la soixantaine il n'est plus question pour lui de s'installer à nouveau dans une France quittée à regret, mais économiquement ruinée par la guerre[123].

Après-Guerre

Bain de soleil

Réception de Bain de soleil, 1947

En juin 1947 Cecil Howard figure dans une exposition conjointe des collections du Whitney Museum et du Metropolitan Museum of Art[141]. En novembre il apprend l'achat par le musée d'art moderne de la ville de Paris de sa sculpture réalisée en 1933, Bain de Soleil, et l'année se termine par son élection au poste de vice président du National Institute of Arts and Letters[142]. Howard se concentre maintenant sur des œuvres de plus petites tailles et privilégie la technique de la cire perdue, ne permettant qu'un exemplaire unique[5]. Plus économiques à réaliser, il peut aussi en contrôler tous les stades de la fabrication : le modelage de la cire d'abeille, la fonte, l'ébarbage, et la patine[143]. Howard a emporté avec lui les techniques et les secrets de cet art délicat enseigné par les Valsuani, famille de fondeurs célèbres avec lesquels il a travaillé et tissé des liens d'amitié, tout au long de sa vie parisienne[144]. Le sculpteur réalise également de nombreux portraits et reçoit régulièrement des commandes de plaques commémoratives ou de médailles, notamment de la (en) Society of Medalists[145]. La commande la plus extravagante reçu par Howard en 1947, est certainement celle de (en) Robert L. Marx. Cet ancien étudiant en sculpture devenu l'un des grands fabricants de pipes de luxe des États-Unis, propose à la National Sculpture Society de lancer une série de pipes de collection réalisées par les grandes figures de la sculpture contemporaine. Lui-même grand amateur de cet accessoire, Cecil Howard réalise Pipe Dream, un nu féminin allongé vendu 3.500 dollars[146]. À la suite de quoi il est élu « Fumeur de Pipe de l'Année » par le magazine Pipe Lovers, dont il fait la couverture[147]. Jo Davidson réalise un autoportrait, et plusieurs de ses collègues se laisseront tenter par l'expérience[148]. Howard exécute ensuite le portrait de Walter Reed, médecin militaire ayant participé aux recherches sur le vecteur de la fièvre jaune. Commandé par le Hall of Fame for Great Americans de l'Université de la Ville de New York, le buste est inauguré en grande pompe, en mai 1948[149]. Cette année-là, le sculpteur est nommé chevalier de la Légion d'honneur par l'État français[150].

Derniers voyages

The Star Gazer

Cecil Howard se rend à Paris en 1947 pour l'entrée de Bain de soleil au musée d'art moderne de la ville de Paris, puis l'année suivante pour la remise de sa légion d'honneur[151]. En février et mars 1948, il fait l'objet d'un long reportage photographique réalisé par Andreas Feininger pour le magazine Life[152]. Après un dernier séjour parisien en 1950, le sculpteur ne franchira plus l'Atlantique[21]. Howard donne maintenant des cours quatre fois par semaine au (en) Rinehart (en) School of Sculpture, faisant partie du (en) Maryland Institute College[153]. En juillet 1951 il écrit un article de trois pages sur Paris dans THINK Magazine, et participe en décembre à une exposition organisée par le Metropolitan Museum of Art[154]. Il y présente Le Sacrifice, récompensée par la George D. Widemer Memorial Gold Medal en 1943. Au cours de l'année 1952 il réalise sa dernière sculpture de grande taille : un nu féminin en terre cuite, grandeur nature, commandé par Lila Tyng, première épouse du fondateur de Time Magazine, Henry Luce[155]. La statue sera exposée en 1954 à l'exposition annuelle du Whitney Museum. En 1953, lors de la 20e exposition annuelle de la National Sculpture Society, le sculpteur reçoit la (en) Herbert Adams Memorial Award Medal[156]. En 1954 la médaille d'or de sculpture lui est décernée à l'unanimité, lors de l'exposition de la National Gold Medal of the Architectural League of New York[157]. Cette médaille très convoitée récompense Of the Essence, le torse d'homme réalisé en 1926, mais aussi le gisant d'Audrey Herbert datant de 1924, et les deux monuments aux morts de 1919. Cette année-là Cecil Howard fait partie du film Uncommon Clay de Thomas Craven, qui brosse le portrait de six grandes figures de la sculpture américaine contemporaine, dont James Earle Fraser, son premier mentor à l'Art Students League de Buffalo[158]. Il est également commissionné pour terminer le buste de l'ancien maire de New York, Fiorello LaGuardia, dont la réalisation confiée à Jo Davidson a été interrompue par son décès, en 1952[159]. À l'automne 1955 Howard présente au Brooklyn Museum une statuette en argent appelée The Star Gazer. L'œuvre est commandée pour une exposition itinérante — Sculpture in Silver from Islands in Time — sponsorisée par un grand orfèvre et proposant des sculptures en argent allant de l'antiquité à l'époque contemporaine[160]. Le sculpteur donne maintenant des cours de dessin à la Parsons School of Design et rédige un second article pour THINK Magazine sur la pratique de l'escrime[161]. Rattrapé par la maladie dont les effets ont commencé à se faire sentir un an plus tôt, Cecil Howard meurt d'un cancer du système lymphatique au Mont Sinai Hospital de New York, le 5 septembre 1956[162].

Post mortem

En 1957, à titre posthume, le sculpteur reçoit la Elisabeth N. Watrous Gold Medal de la National Academy of design, et une rétrospective Cecil Howard est présentée à la (en) Century Association Gallery sous les auspices de la National Sculpture Society[163]. Sont exposées soixante-quatre œuvres prêtées par le Whitney Museum, la National Academy of design, et diverses collections privées. Pour la célébration du cinquantenaire de l'Armory Show en 1963, une statue du sculpteur est exposée à l'International Exhibition of Modern Art, organisée par l'Association of American Painters and Sculptors.

À Paris en 1994, une rétrospective Cecil Howard est organisée par la galerie Vallois[164], et en 2009 par la galerie municipale de la Halle, à Paimpol[165].

En 2011, une réduction de Of the Essence, le torse d'homme en pierre de Bourgogne réalisé en 1928, est exposé au Brooklyn Museum de New York dans l'exposition (en) Youth and Beauty : Art of the American Twenties[166]. L'exposition voyage ensuite en 2012, au Dallas Museum of Art et au Cleveland Museum of Art.

À Paris, en 2016, trois œuvres cubistes sont présentées au musée de l'Orangerie dans le cadre de l'exposition Apollinaire : Le regard du poète, du 5 avril au 18 juillet[167].


Annexes


Musées

  • Albright-Knox Art Gallery of Buffalo
  • Hall of Fame for Great Americans at Bronx Community College
  • Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
  • Whitney Museum of American Art of New York


Ouvrages en français

  • Guillaume Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias : Drame surréaliste en deux actes et un prologue, Éditions SIC, , 108 p. (lire en ligne).
  • André Bay, Adieu Lucy : Le roman de Pascin, vol. 1, Paris, Albin Michel, , 427 p. (ISBN 2-226-01959-6).
  • Philippe Brun, André Dignimont : 1891-1965, Paris, Dittmar, , 165 p. (ISBN 978-2-916294-45-2 et 2-916294-45-7).
  • Laurence Campa et Peter Read, Guillaume Apollinaire : Correspondance avec les artistes 1903-1918, Paris, Gallimard, , 944 p. (ISBN 978-2-07-078404-2).
  • Collectif, sous la direction de Laurence des Cars, directrice du musée de l’Orangerie, Apollinaire : Le regard du poète, vol. 1, Paris/Paris, Coédition Musées d’Orsay et de l’Orangerie / Gallimard, , 320 p. (ISBN 978-2-07-017915-2).
  • Germaine Coupet et Céline Coupet, Nouvelles paysannes et souvenirs d'enfance, présentés par Martine & Bertrand Willot, association La Vie d'Artiste, Bassac, Plein Chant, , 334 p. (ISBN 2-85452-279-6).
  • Joë Hamman, Du Far West à Montmartre : Un demi-siècle d'aventures, vol. 1, Les Éditeurs Français Réunis, , 235 p..
  • Edward Horswell, Rembrandt Bugatti : Une vie pour la sculpture, Editions Sladmore Gallery et de l'Amateur, , 275 p. (ISBN 978-2-85917-451-4).
  • Olivier Levasseur, Cecil Howard, un Américain à Paimpol, Paimpol, Ville de Paimpol, , 16 p. (ISBN 978-2-9535554-0-0).
  • Michel Pinault, Frédéric Joliot-Curie, Paris, Odile Jacob, , 736 p. (ISBN 2-7381-0812-1).
  • Peter Read, Apollinaire et les Mamelles de Tirésias : La revanche d'Éros, Rennes, Presses Universitaires Rennes, , 246 p. (ISBN 2-86847-491-8, BNF 37195522).

Ouvrages en anglais

  • (en) Anonyme, Cecil Howard : The american sculptors series, vol. 10, University of Georgia Press in collaboration with the National Sculpture Society, , 50 p.
  • (en) William Barney, The Art and Artists of Buffalo : Adventures in western New York history, vol. 25, Buffalo & Erie County Historical Society, , 24 p. (lire en ligne).
  • (en) Teresa A. Carbone, Youth and Beauty : Art of the American Twenties, Skira Rizzoli Publications, Inc., , 304 p. (ISBN 978-0-87273-167-7).
  • (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, Austin : University of Texas Press, , p. 63-70.
  • (en) Constance Crawford, Babette, Elisabeth Ullman Wills : Her life as told to and written by Constance Crawford, iUniverse, Inc., , 155 p.
  • (en) Jo Davidson, Between sittings : An informal autobiography of Jo Davidson, The Dial Press, New York, , 369 p.
  • (en) B. H. Friedman et Flora Miller Irving, Gertrude Vanderbilt Whitney, Doubleday & Company, Inc., , 684 p. (ISBN 0-385-12994-7).
  • (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne).
  • (en) Billy Klüver et Julie Martin, Dictionary of Artists' Models, Jill Berk Jiminez, London, Chicago, Fitzroy Dearborn, , 624 p.
  • (en) Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculpures, vol. 1, Brookgreen Gardens, , 575 p.
  • (en) Lorado Taft, Modern tendencies in sculpture, The University of Chicago Press for the Art Institute of Chicago, , 152 p. (lire en ligne), p. 145-146.
  • (en) Jacques Ullman, Paul Ullman : Painter 1906-1944, Blurb Inc., , 36 p.


Notes

  1. Contrairement aux apparences, « de Blaquiere » n'est pas la première partie d'un patronyme composé. Il s'agit du nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle (voir Geneanet), qui devient son deuxième prénom (middle name), selon une tradition anglo-saxonne permettant d'honorer un parent proche. Son nom d'artiste est le plus souvent Cecil Howard, mais ses œuvres sont simplement signées Howard.
  2. Modèle d’artiste à Montparnasse, Cecile Vidil (1891-1977) rencontre en 1911, le peintre norvégien Per Krohg (1889-1965), lors d’une séance de pose à l’Académie Matisse. Comme les Howard, dont ils sont très proches, ce sont des danseurs passionnés. Au bal Bullier, les Krohg sont surnommés « le couple doré », et à l’époque de l’Armory Show, ils font des tournées de danse professionnelle dans les pays scandinaves. Mariés en 1915, ils divorceront en 1934. Lucy Krohg a eu une brève aventure, en 1910, avec le peintre Bulgare Jules Pascin (1885-1930). Reprise beaucoup plus tard, leur relation se termine tragiquement par le suicide de Pascin : c’est elle qui découvre le corps inanimé de l’artiste, et les mots écrits avec son sang : « Adieu Lucy ». D'après (en) Billy Klüver et Julie Martin, Dictionary of Artists' Models : Lucy Krohg, Jill Berk Jiminez, London, Chicago, Fitzroy Dearborn, , p. 305-308.
    Et :
    « […] Les deux jeunes gens [Lucy et Per Krogh] semblaient se plaire. Ils avaient appris à danser en regardant les autres et dansaient si bien, le tango notamment, et la java, que Oda, la mère de Per, avait eu l'idée d'en faire un spectacle sinon à Paris, du moins à Oslo […] », André Bay, Adieu Lucy : Le roman de Pascin, vol. 1, Paris, Albin Michel, , 427 p. (ISBN 2-226-01959-6), p. 104.
    Également :
    Germaine Coupet et Céline Coupet, De Saint-Léonard-de-Noblat à Montparnasse : Nouvelles paysannes et souvenirs d'enfance, vol. 1, Bassac, Plein Chant, , 334 p. (ISBN 2-85452-279-6), p. 308 à 311.
  3. Certaines biographies de Cecil Howard font une confusion entre la prestigieuse Art Students League de la ville de New York, et l'Art Students League de la ville de Buffalo — dans l'état de New York — qui n'a porté ce nom que de 1891 à 1910. Cecil Howard avait 13 ans à son entrée dans l'école d'art, et a résidé à Buffalo avec sa famille, jusqu'à son départ pour Paris. Informations confirmées par l'auteur de Cecil Howard : The american sculptors series, déjà citée.
    Pour plus de détails sur l'histoire de l'Art Students League de Buffalo, voir (en) William Barney, The Art and Artists of Buffalo : Adventures in western New York history, vol. 25, Buffalo & Erie County Historical Society, , 24 p. (lire en ligne), p. 8 à 9.
    Concernant Urquhart Wilcox :
    (en) « FORMER STUDENT HERE EXHIBIT IN PARIS SALON — […] Howard is a sculptor, a former student of Urquhart Wilcox […] », Buffalo Evening News, , p. 20.
  4. Expression prononcée par Cecil Howard, lors des entretiens préliminaires avec l'auteur de (en) Cecil Howard : The american sculptors series, déjà citée.
  5. Après avoir modelé une œuvre en plâtre le sculpteur peut réaliser un moule en creux lui permettant d'obtenir une statue en bronze. Pour éviter les copies frauduleuses chaque exemplaire est numéroté. Howard se limitait généralement à quatre, quand il ne se contentait pas d'un exemplaire unique.
  6. Les Compagnies d'Arc sont composées d'Aspirants, d'Archers, et de Chevaliers. Ces derniers, membres essentiels des Compagnies, prennent une part active aux délibérations et fournissent les officiers — capitaine, lieutenants, etc. — qui feront partie du Bureau. Une fois par an, l’épreuve du tir du roi, ou de l'abat l'oiseau, permet de désigner le roi de l’année : l’archer doit atteindre un oiseau en bois placé sur une perche d'une trentaine de mètres de haut, ou sur une cible distante de 50 mètres. Ces grades et digités n'ont qu'un an de durée.
    Extrait du règlement de la Compagnie Saint-Pierre-Montmartre.
    Et :
    Toutes les compétitions sont consignées dans les comptes-rendus des réunions du bureau, aux archives de la compagnie.
    Également :
    « Championnats de France », Le Tir à l'Arc, no 23, , p. 4.

Références

  1. Acte de naissance No 038133, sur le site payant ancestry.fr. Plus précisément son père est anglais, mais sa mère née de parents anglais, au Canada, est de nationalité canadienne. Voir Geneanet. Il en va de même pour Cecil Howard.
    Et :
    (en) « Deaths — Cecil Howard, Noted Sculptor — NEW YORK, Sep. 6 — Cecil DeBlaquiere [sic] Howard, 68, an American sculptor of international reputation, died yesterday at Mount Sinai Hospital. His Sun Bather — a one-ton reclining female figure of yellowish Burgundy stone — was the first work purchased from a foreigner since before the war by the Museum of Modern Art in Paris. It was the first American work to be exhibited in the museum’s main salon. », Buffalo Courier Express, , p. 3.
    Également :
    (en) « CECIL HOWARD, 68, SCULPTOR, IS DEAD — National Academy Member won Many Medals — Work is in Classical Tradition — Cecil de Blaquiere Howard, American sculptor and member of the National Academy of Design, died in Mount Sinai Hospital Wednesday after a long illness. He was 68 years old[…] (Suit une biographie sur une colonne) », New York Times, , no page illisible.
    Note :
    Les coupures de presse du New York Times sont consultables sur le site payant du (en) New York Times Archives. La plupart des autres coupures de presse américaines, sur les sites gratuits (en) The Fulton New York Postcards) et (en) JSTOR.
  2. (en) Auteur anonyme, Cecil Howard : The american sculptors series, vol. 10, University of Georgia Press in collaboration with the National Sculpture Society, , 50 p. illustrées, dont quatre de texte.
    Note :
    Loin d'être parfaite, cette biographie a au moins le mérite d'avoir été réalisée à partir d'entretiens avec le sculpteur.
  3. (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 240, sur le site Internet Archives.org
  4. Catalogue du Salon de 1906 sur Gallica : exposant 3203, 53e NP (Non Paginé).
  5. (en) Cecil Howard : The american sculptors series, déjà cité.
  6. Extrait d'une lettre de Cecil Howard à sa mère : (en) « […] The first time I met [Bugatti], he asked me to go to his studio to shoot. There I saw some of THE best work I have ever seen. We then shot with his rifle in the court, after which he neatly picked off some of his statuettes which he did not happen to care for[…] », (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, Austin : University of Texas Press, , p. 64.
    Et :
    (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 240 à 241, sur le site Internet Archives.org
    Également :
    Photographie d'Howard et Bugatti au zoo d'Anvers : Olivier Levasseur, Cecil Howard, un Américain à Paimpol, Paimpol, Ville de Paimpol, , 16 p. (ISBN 978-2-9535554-0-0), p. 4 — Catalogue général de la BNF, sur le site bnf.fr, et également au catalogue de la bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou.
    Note :
    Cette biographie a été réalisée à partir de deux sources : les archives familiales Howard-Beneyton, notamment les écrits non publiés de la fille du sculpteur, Line Howard-Beneyton, et la biographie (en) Cecil Howard : The american sculptors series, déjà citée.
  7. Catalogue de l'Armory Show, exposant 614, page 45 et page 88, sur les sites Internet Archives.org et New York History society.
  8. (en) Marjorie Howard et Cecil Howard, pour les illustrations, « THE VANISHING BOHEMIA OF PARIS », Vanity Fair, vol. 1-3, nos 4-5, , p. 31. (lire en ligne) sur HathiTrust Digital Library.
  9. Voir en ligne dans les (en) Collections Whitney : Mother and Child.
  10. (en) « Interesting Sculpture Show in Gorham Galleries — […] Mr. Howard's Decorative Figure is also a Venus, but a black one[…] It is impossible not to smile in admiration of her[…] Somebody will surely buy her, she is so stylish and so funny[…] », The Sun, , p. 12.
    Et :
    Photographie de l'œuvre en p. 5 : Olivier Levasseur, Cecil Howard, un Américain à Paimpol, déjà cité.
  11. (en) « FEWER AMERICANS IN PARIS SALON — Cecil Howard's Marble Portrait Bust Attracts Attention in the Sculpture Section — […] Recently he [Cecil Howard] spent some time in England making busts of Lord de Walden's children, while just now he is engaged on a large work for the tomb of the explorer, Audrey Herbert, Lord Carnavon's brother […] », New York Times, , no de page illisible.
  12. (en) « […] He has said [Cecil Howard] that his real education came from studying the classical sculpture in the Louvre and from living forms[…] », (en) Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculptures, vol. 1, Brookgreen Gardens, , 575 p., p. 280.
    Et :
    (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 172, sur le site Internet Archives.org
  13. Arbre généalogique Beneyton-Howard, sur le site geneanet.org
  14. Date d'installation aux États-Unis : passeport de Cecil Howard, No 5235, 1920.07.13, sur le site payant ancestry.fr
  15. « Profession banquier » est indiqué dans l'acte de mariage du 1877.01.27, sur le site payant ancestry.fr.
    Et :
    (en) « Mrs. Alice Howard dies — Mother of Buffalonian passes away in Paris, France — […] Mr. Howard engaged in the banking business under the firm name of Howard & Co[…] », Buffalo Courier Express, , p. 1.
    Également :
    (en) « All Around Town — […] The associates and friends of the late George Henry Howard, here assembled, and who represent, in large measure, the coal trade in all the branches in Buffalo, desire to express a deep sense of the deplorable loss which we have sustained in his death […] », Buffalo Courier, , no de page illisible.
  16. (en) « Died — Howard — April 3, 1896, in this city, at his residence, no 140 Highland Avenue, George Henry Howard, 56. », Buffalo Courier, , p. 2.
    Et :
    (en) Pierre tombale sur le site findagrave.com
    Également :
    Date d'acquisition de la nationalité : passeport de Cecil Howard, No 5235, 1920.07.13, sur le site payant ancestry.fr
  17. (en) « […] Both his parents were accomplished amateurs in the arts, his father being a talented musician and composer, his mother a painter[…] », Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculpures, p. 280 à 285, déjà cité.
    Et :
    (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 14 à 17, sur le site Internet Archives.org
  18. (en) Alice Langelier, « AMERICAN SCULPTOR IS CHOOSEN TO BUILD FRENCH MEMORIAL — […] When Mr. Howard was a 12-years-old boy he happened to come across the announcement of the Art League classes in Buffalo. One in sculpture was advertised, although there was really no teacher and no call for one. He went to the league and told the director that was what he wanted to study, so a master was looked for and it was here he made his first studies […] », Schenectady Gazette, , p. 4.
  19. (en) « ANNUAL EXHIBITION OF BUFFALO'S ART PUPILS OPENS TODAY — Society of Artists' Rooms in the Albright Art Gallery Hung With the Works of Young Artists. », Buffalo Courier, , p. 5 :
    « […] A prize of 10 $ was awarded Mr. Cecil Howard for elementary composition[…] »
    Note :
    Pour l'histoire de l'Albright Art Gallery, voir (en) William Barney, The Art and Artists of Buffalo : Adventures in western New York history, vol. 25, Buffalo & Erie County Historical Society, , 24 p. (lire en ligne), p. 6 à 8, déjà cité.
  20. Concernant James E. Fraser : (en) Cecil Howard : The american sculptors series, déjà cité.
    Concernant le départ :
    (en) « Will Study in Paris — Cecil Howard of the Art Students' League leaves shortly for Paris, France, where he will enter the Julian School of Art and study both painting and modeling. », Buffalo Morning Express, , p. 5.
    Et :
    (en) « OVER THE OCEAN — Mrs. Alice Howard and Mr. Cecil Howard of Anderson Place sail the last of this month to join Miss Kathleen Howard in Paris. », Buffalo Courier, , p. 21.
    Également :
    (en) « Folks who will escape our Spring Weather this Year — Atlantic Transport line for London : Mrs. Alice A. Howard, Cecil Howard […] », Buffalo Morning Express, , p. 8.
    Et encore :
    (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 30, sur le site Internet Archives.org
  21. D'après Line Howard-Beneyton, fille du sculpteur. Archives familiales Howard-Beneyton, non publiées, mais largement consultées par Olivier Levasseur, pour Cecil Howard : un Américain à Paimpol, et (en) Janis Conner pour Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, déjà cités.
  22. (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, p. 63 à 70, déjà cité.
  23. (en) « GALLERY AND STUDIO CHAT – […] Last winter Mr. Howard studied at the Julian School in Paris, where he received a prize and medal […] », Buffalo Morning Express, , p. 5.
    Et :
    (en) « Mr. Cecil Howard, at Twenty-Six Has Produced Notable Sculptures — […] Mr. Howard entered the Julian Academy, and at the age of seventeen carried off the highest honors and won all the prizes the academy had to offer […] », New York Herald Paris, , no de page illisible.
    Également :
    « […] he [Cecil Howard] made such rapid progress that he was given first prize in the school […] » — Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculpures, p. 280 à 285, déjà cité.
  24. (en) « GALLERY AND STUDIO CHAT — Art School Notes », Buffalo Morning Express, , p. 5.
  25. (en) « GALLERY AND STUDIO CHAT — Art School Notes — […] Cecil Howard who is studying sculpture in Paris and has the distinction of being the yougest sculptor whose works have ever been admitted to the Salon. His first animal study having been exhibited there six years ago, when he was only seventeen […] », Buffalo Morning Express, , p. 7.
  26. (en) « GALLERY AND STUDIO CHAT — Art School Notes — […] Mrs. Howard lives in Darmstadt, Germany, with her daughters, but is spending the summer in Paris with her son and will be joined soon by the Misses Howard, who will remain sometimes there before the opening of Miss Kathleen Howard's season at the Royal Opera house in Darmstadt on August 24. », Buffalo Courier, , p. 54.
  27. Concernant les dessins de mode :
    Laurence Campa et Peter Read, Guillaume Apollinaire : Correspondance avec les artistes 1903-1918, vol. 1, Paris, Gallimard, , 944 p. (ISBN 978-2-07-078404-2), p. 888-889.
    Concernant l'adresse :
    (en) Cecil Howard : The american sculptors series, déjà cité.
  28. (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, déjà cités.
    Et :
    (en) « Buffalo Art Student Wins Honors Abroad — Paris, May 7 — […] two years ago he [Cecil Howard] sent a striking collection of animal studies made in the famous Antwerp zoo to the Salon d'Automne, where he created a sensation. He was immediately made a societaire, with the right of an annual exhibition […] », Buffalo Morning Express, , no de page illisible.
  29. (en) « INFORMAL LUNCHES GIVEN FOR SOME OUT OF TOWN VISITORS — […] Animals are Mr. Howard's speciality and so persistently does he follow this line that in the Latin quarter he has been dubbed « Barnum » Howard […] », Buffalo Courier, , p. 54.
  30. (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 9 Chapitres V à XXII, sur le site Internet Archives.org
  31. (en) « Buffalo Girl Has Theatrical People of Darmstadt at her Feet — […] Miss Kathleen Howard[…] she made a name for herself by the historical accuracy of her costumes. Her dress as Amneris in Aïda […] is an exact copy of the conventional dress of a princess of the early egyptian dinasties modeled […] from statues in the galleries of the Louvres […] It was designed largely by Miss Howard's brother, Cecil Howard who is studying sculpture in Paris and has the distinction of being the yougest sculptor whose works have ever been admitted to the Salon. », Buffalo Morning Express, , p. 7.
  32. (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 115, sur le site Internet Archives.org
  33. (en) « Over the Ocean — Mrs. Howard, Miss Marjorie Howard and Cecil Howard are spending the summer at Giverny, Normandy[…] », Buffalo Courier, , no de page illisible.
    Et :
    (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 172-173, sur le site Internet Archives.org
  34. (en) « Mr. Cecil Howard, at Twenty-Six Has Produced Notable Sculptures — Mr. Cecil Howard[…] who shares a studio with Mr. Cecil Lawson, an english painter, at 14 avenue du Maine, has started his career as a sculptor with much success at an early age[…] », New York Herald Paris, , no de page illisible.
    Note :
    D'après les maigres renseignements trouvés sur internet, Cecil Constant Philip Lawson est le fils du peintre Cecil Gordon Lawson (1851-1882) et de Constance Birnie Philip, belle-sœur du peintre symboliste américain Whistler. D'après University of Glasgow et Museums United Kingdom, il nait en 1880 à Kensington, soit deux ans avant la mort de son père. Il sera capitaine dans l'armée, et devenu historien militaire, écrira et illustrera des livres sur les uniformes. Il meurt en 1958.
  35. Philippe Brun, André Dignimont : 1891-1965, vol. 1, Paris, Dittmar, , 165 p. (ISBN 978-2-916294-45-2 et 2-916294-45-7), p. 31 et 80.
    Également mentionnés dans la biographie d'Olivier Levasseur, Cecil Howard : un Américain à Paimpol, déjà citée.
  36. Germaine et Céline Coupet, De Saint-Léonard-de-Noblat à Montmartre : Nouvelles paysannes et souvenirs d’enfance, présentés par Martine et Bertrand Willot, p. 308 à 311, déjà cité.
  37. Germaine et Céline Coupet, De Saint-Léonard-de-Noblat à Montmartre : Nouvelles paysannes et souvenirs d’enfance, p. 317 à 319, déjà cité.
    Et :
    (en) « SCULPTOR TEACHES TANGO. Cecil Howard Turns to the New Art Temporarily — The tango which all winter has ruled in the Quartier Latin, lately lured Cecil Howard, an American sculptor, into forsaking his clay and chisels temporarily to become a teacher of its intricate variations and turning his studio into a hall for a dancing class […] Mr. Howard began dancing the tango at the weekly student dances at the Bal Bullier, a crowd invariably collecting to watch him. He soon became an expert, and was besieged with request to teach […] Mr. Howard says he has no intention of giving up sculpture, but adds that tango teaching is lucrative during the dull Winter months, beside being closely allied to the other arts […] », New York Times, , no page illisible.
  38. (en) « INFORMAL LUNCHES GIVEN FOR SOME OUT OF TOWN VISITORS — […] Recently Mr. Howard and the Prince Troubetzkoy held a joint exhibition in Paris which was attended by many sculptors and artists […] », Buffalo Courier, , p. 54.
  39. (en) « Mr. Cecil Howard, at Twenty-Six Has Produced Notable Sculptures — […] Two years later he was made an associate of the Société Nationale des Beaux-Arts. The piece which brought the second honor was a group, A girl with a Dog, executed with so much strength, that one readily understands the sculptor's success[…] », New York Herald Paris, , no de page illisible.
    Et :
    Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, déjà cité.
  40. (en) « AUTUMN SALON IN PARIS — […] Cecil Howard, an american sculptor, exhibits an excellent plaster group of a large wolfdog gazing hungrily at a procession of silly quacking ducks as they approach him with sublime confidence […] », New York Tribune, , p. 7.
  41. « […] Personne ne voulait faire attention aux bruits de la guerre. Le monde était fou de danses nouvelles […] », Germaine et Céline Coupet, De Saint-Léonard-de-Noblat à Montmartre : Nouvelles paysannes et souvenirs d’enfance, p. 319, déjà cité.
  42. (en) « GREAT EXCITEMENT IN LATIN QUARTER — Trouble Over the Annual Ball of Julian's Academy, A French-American Fight — […] fifteen French painters appeared at the ball wearing the costumes of Louis Quinze nobles. Thirty American students appeared clad as red Indians. They were led by Cecil Howard, a sculptor […] Howard and his braves led an assault which the nobles resisted […] All suffered injuries. Howard was banged across the eye with a musket in the final charge and carried home by his conquering redskins […] », New York Times, , No page illisible.
    Note :
    Le costume de peau-rouge était le déguisement favori du groupe Howard, Arnoux, Dignimont et Hamman. Il est d'ailleurs très probable que ces trois derniers faisaient partie de la troupe d'indiens citée dans cet article, par ailleurs légèrement romancé. On peut trouver une photographie des quatre complices, dans un bal peau-rouge donné par le grand couturier Paul Poiret, vers 1920, à la p. 225 du livre de Joë Hamman, Du Far West à Montmartre : Un demi-siècle d'aventures, vol. 1, Les Éditeurs Français Réunis, , 235 p.
  43. (en) « MANY AMERICAN WORKS AT SALON — In sculpture Cecil Howard's Astec conception, Girl with a bowl, is a subject of great interest, almost rivaling that of the French master Albert Bartholomé […] », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) « Mr. Cecil Howard, at Twenty-Six Has Produced Notable Sculptures — […] It is of unusual grace and beauty, Egyptian in effect, called the bowl […] It is well thought out, modern in tone and unusually decorative […] », New York Herald Paris, , no de page illisible.
    Également :
    Photographie en p. 10 de Olivier Levasseur, Cecil Howard, un Américain à Paimpol, déjà cité.
  44. (en) « ART AT HOME AND ABROAD — Exhibition of American Work at Galerie Levesque in Paris Gave Parisian Stay-at-Homes First Good Chance to Learn What Our Artists Can Do — […] Cecil Howard, whose sculpture was on the list of exhibitions to be held at the Galerie Lavesque [sic] during the coming season[…] The painter Harry Lachman, who will exhibit at the same time[…] », New York Times, , no de page illisible.
  45. Germaine et Céline Coupet, De Saint-Léonard-de-Noblat à Montmartre : Nouvelles paysannes et souvenirs d’enfance, p.  319, déjà cité.
  46. (en) « WASHINGTON KEEPS OFFICERS IN PARIS — A letter received from Cecil Howard, an American at one of the Normandy resorts, says he and others vainly endeavored to enlist. Afterward they offered their services to the French Minister of Agriculture to harvest the crops, which offer was accepted. They have organized in squads, and detachments have been sent to various farms in Normandy from whence men have gone to war. », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) « 1700 Americans at Havre. — […] Hundreds have volunteered to the Ministry of Agriculture to join in the work of harvesting. The Minister of Agriculture is organising the work. Cecil Howard, the originator of the plan. », New York Sun, , no de page illisible.
  47. Situé au 28 rue Lapérouse, d'après Historix : Liste des hôpitaux du Gouvernement Militaire de Paris, complémentaires, auxiliaires, bénévoles. no 160.
  48. Germaine et Céline Coupet, De Saint-Léonard-de-Noblat à Montmartre : Nouvelles paysannes et souvenirs d’enfance, p. 321 à 322, déjà cité.
    Et :
    (en) Elizabeth Nourse, « MORE PAGES FROM THE DIARY OF AN AMERICAN ARTIST IN PARIS — Another American, Cecil Howard, who is a young and very talented sculptor, after nursing night and day in the English hospital here, has gone to Servia [sic] where people are so poor and the wounded soldiers so numerous that they receive little care. », Art & Progress, vol. 6, no 8, .
  49. (en) Cecil Howard, « TELLS OF SERBIAN PLENTY — Red Cross Worker Says the Country Lacks Little Except Doctors », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) Cecil Howard, « SERBIA BATTLES WITH TYPHUS — Young American Sculptor, Working with the Red Cross, Writes of Conditions in the Fighting Zone », New York Times, , no de page illisible.
    Également :
    (en) Cecil Howard, « SERB WILL FIGHT, FED OR NOT — But Thinks Americans Work Too Hard, Says Red Cross Man », New York Evening Post, , no de page illisible.
    Et encore :
    (en) Cecil Howard, « AMERICAN TELLS OF SERB ARMY — Cecil Howard, Sculptor, with British Red Cross in Serbia, Describes Men Who Defeated Austrians », The New York Times, , no de page illisible.
  50. (en) « The Annual Sculpture Exhibition at the Gorham Galleries — Sculptures by Cecil Howard — The young sculptor, Cecil Howard, whose work has been interrupted by his services to the wounded, is now in this country after eleven [sic] years abroad. », New York Times, , no de page illisible.
    Note :
    Sa sœur Kathleen Howard vient de quitter le Century Opera Company de New York (en) où elle se produisait depuis sa création en 1913. Elle entrera au Metropolitan Opera en novembre 1916.
  51. (en) « The Annual Sculpture Exhibition at the Gorham Galleries — Sculptures by Cecil Howard — […] A little figure in marble which he rather unwisely calls The Cigarette Girl is a compact and splendid young form, rounded and homogeneous, crouching in a pose that brings out its weight and simplicity of mass. », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    Photographie de la Jeune femme à la cigarette : (en) « CURRENT NEWS OF ART AND THE EXHIBITIONS », The Sun, , p. 7.
  52. Date d'arrivée : service de l'immigration, liste des citoyens américains, sur le site payant ancestry.fr
    Et :
    (en) « AID FOR PARIS ARTISTS — […] Another American artist on board the Rochambeau is Cecil Howard, the sculptor, a brother of Kathleen Howard, formerly at the Century Opera.[…] He also intends to open a studio for art photography until the war is over. », New York Times, , no de page illisible.
  53. (en) Cecil Howard, « Noted Sculptor Thrilled by New York's Wonders », New York Times, , no de page illisible.
  54. (en) « THE CHICAGO CHASED BY GERMAN RAIDER — French Liner Ordered to Stop by Strange Craft in Bay of Biscay, but Runs Away — […] among the passengers[…] Cecil Howard[…] », New York Times, .
  55. Photoraphies en p. 4 d'Olivier Levasseur, Cecil Howard : un Américain à Paimpol, déjà cité.
  56. (en) Kathleen Howard, Confessions of an opera singer, Alfred A. Knopf, New York, , 300 p. (lire en ligne), p. 239, sur le site Internet Archives.org
    Et :
    Photoraphies en p. 6, 8, 9 et 4e de couverture d'Olivier Levasseur, Cecil Howard : un Américain à Paimpol, déjà cité.
  57. (en) « Recent American Sculpture on Exhibition — […] The superb "L'Après-Midi d'un Faune" by Cecil Howard is the most striking illustration we have had of a theme in art that has passed through at least three incarnations. The poses of the Russian dancers were studied withe amazingly happy result from the decorative art of antiquity and the modern sculptor undoubtedly found his inspiration in the Russian dance. Thus antiquity and the living present are brought together in this remarkable sculpture which emphasizes the lusty gravity of the animal not yet man[…] », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) « An up-to-date gem like Cecil Howard's Afternoon of a faun (Fig. 429) dazes one a bit; language becomes incoherent […] Undoubtedly this group represents the climax of joyous insouciance. The artist has divested his figures not only of all care, but equally of anatomy and composition... mechanical toys... galvanized spontaneity... jazz[…] » (en) Lorado Taft, Modern tendencies in sculpture, The University of Chicago Press for the Art Institute of Chicago, , 152 p. (lire en ligne), p. 145-146.
  58. Article en double pages : (en) Marjorie Howard, « New York Soon to See Famous Russian Ballet — Serge de Diaghileff's Company, That Delighted All Europe Will Visit Us in a Few Weeks[…] », New York Times, .
  59. (en) « THE NATIONAL ACADEMY — The sculpture exhibit is minor, but several pieces give enjoyment. Two such pieces, seen earlier in the season at the Gorham Gallery, are L'Après-Midi d'un Faune and Decorative figure by Cecil Howard. These as much as any of the exhibits hint at aesthetic ideas to which the academic sculptor is generally averse[…] », New York Evening Post, , no de page illisible.
    Et :
    (en) James B. Townsend, « Annual PA. Academy Display — […] Mary Cassatt et Cecil Howard, both of Paris, are the only artists represented who give foreign addresses in this year's display, an evidence that the war's continuance has well dispersed the large band of American artists who formerly showed their work in Phila., every winter[…] », American Art News, , p. 1 et 2 (lire en ligne).
  60. « Une Manifestation "Sic" : Les Mamelles de Tirésias », La Rampe, , p. 10 (lire en ligne).
  61. Guillaume Apollinaire, Les Mamelles de Tirésias : Drame surréaliste en deux actes et un prologue, vol. 1, Éditions SIC, , 108 p. (lire en ligne), p.23, sur Gallica.
  62. Laurence Campa et Peter Read, Guillaume Apollinaire : Correspondance avec les artistes 1903-1918, p. 891, note no 5, déjà cité.
    Et :
    Peter Read, Apollinaire et les Mamelles de Tirésias : La revanche d'Éros, Rennes, Presses Universitaires Rennes, , 246 p. (ISBN 2-86847-491-8, BNF 37195522), p. 79, 80, 81, 84, et chapitre : « 24 juin 1917 — La première des mamelles de Tirésias », p. 195 à 202.
  63. « Monsieur
    Je vous écris franchement pour vous embêter. Vous avez commis l'imprudence de me promettre un petit mot pour le catalogue de mon exposition au Havre et maintenant on me le réclame. L'exposition est pour le 16 juillet mais le catalogue doit être imprimé cette semaine. Alors si vous avez le temps.
    J'ai été très fier de lire vos vers dans le dernier SIC et vous remercie du charmant compliment.
    Bien cordialement
    Cecil de B. Howard »

    Et :
    Cher Ami
    « Je ne sais comment vous remercier de la charmante préface que vous m'avez écrite. Je vous assure que je désespère de jamais mériter le quart de tout le bien que vous dites de moi.
    Tous mes compliments pour le petit poème de SIC qui m'a grandement flatté.
    Bien à vous
    Howard »

    Note des auteurs de l'édition :
    On n'a, pour l'heure, retrouvé nulle trace de cette préface ni de l'exposition du Havre.
    Laurence Campa et Peter Read, Guillaume Apollinaire : Correspondance avec les artistes 1903-1918, p. 890 et 891, déjà cité.
  64. Germaine et Céline Coupet, Nouvelles paysannes et souvenirs d’enfance présentés par Martine et Bertrand Willot, p. 11 et 290-291, déjà cité.
  65. Peter Read, Apollinaire et les Mamelles de Tirésias : La revanche d'Éros, p. 121, 122 et 123, déjà cité.
  66. Lire en ligne sur Gallica : La Baïonnette no 114, 6 septembre 1917, p. 566, 567, 570 et 571.
  67. (en) Viola Irwin Williams, « AFTER WAR PARIS SHOWS SIGNS OF AN ART RENAISSANCE — […] One of the fudge enthutiasts was Cecil Howard, whose work attracted much attention in America two years ago, and who is now back in his Paris Studio, below Davidson's. I wished to see some table decorations I had heard he was doing : on a circular mirror slant figures of blackened bronze supporting a shallow platter of beaten brass. Accompanying this central decorations are kneeling figures in bronze, holding vases which serve for candles. However, the dominant object in Howard's atelier was a Mother and Child in creamy, opaque marble. It has a hint of Egyptian, a hint of cubism : anyway, it is very beautiful. », Buffalo Illustrated Express, , p. 9.
  68. (en) « […] Through Jo Davidson and Herbert Hazeltine, Howard had comme to know Whitney well[…] When Gertrude Whitney later expressed her interest in purchasing Mother and Child, Howard, who was not adept at self-promotion, called on Jo Davidson to intercede. Knowing that his friend was in great financial need, Davidson priced the carving at $2,000, and, to Howard’s amazement, Whitney agreeably paid what was for the time a very substantial price[…] », Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, p. 65-68, déjà cité.
  69. Cecil Howard est cité dans la liste désormais habituelle de ses collègues américains, pour la plupart des amis, présents dans ces grandes expositions aux États-Unis — James Earle Fraser, Jo Davidson, Malvina Hoffman, Gertrude Whitney[…] : (en) « ARTS AND ARTISTS PASS IN REVIEW », Philadelphia Inquirer, , Numéro de page et date illisible.
    Et :
    (en) « WATER COLOR SHOW HAS FINE EXAMPLES — In Meritorious List — […] Among the striking pieces […] Bather by Cecil Howard […] », New York Sun, , p. 9.
    Également :
    (en) « American Sculptures — […] the compact forms of Cecil B. Howard [sic] upon whom primitive Greece has laid a restraining hand […] », New York Times, , no de page illisible.
  70. (en) « In 1919 he [Howard] expressed his admiration for the heroism of the french nation by designing war memorials[…] » — Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculpures, p. 280 à 285, déjà cité.
    Et :
    Concernant l'amitié réciproque de Howard et Lebey : « On sait, d'après un écho d'Apollinaire dans L'Europe nouvelle du 20 avril 1918, qu'Howard devait, entre autres artistes, illustrer le recueil du poète et député Andrey Lebey intitulé Coffrets étoilés (1422). » Laurence Campa et Peter Read, Guillaume Apollinaire : Correspondance avec les artistes 1903-1918, p. 891, note no 3, déjà cité. On verra que Lebey apparait souvent au long de cette biographie d'Howard.
  71. (en) Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculpures, p. 280 à 285, déjà cité.
  72. (en) « NEWS AND REVIEWS OF THE WORLD OF ART — Exhibitions of the waning season », New York Sun, , p. 5.
  73. (en) Jo Davidson, Between sittings : An informal autobiography of Jo Davidson, vol. 1, The Dial Press — New York, , 369 p. (lire en ligne), p. 192.
  74. Pierre Mac Orlan, « La vallée du Petit-Morin », Les Annales Politiques & Littéraires, no 2316, , p. 172 (lire en ligne).
  75. D'après la correspondance Howard-Goodyear 1925-26, au sujet d'œuvres de Maillol, Bourdelle, et d'un tirage de L'Âge d'Airain d'Auguste Rodin. Sur Flickr : (en) « Scrapbook of Ephemera From the Exhibition », feuillets 11a à 16.
  76. D'après un télégramme et une lettre, concernant une exposition Gérard Cochet, en décembre 1929, au Whitney Studio, sur (en) New York Heritage Digital Collections.
    Et :
    Dans une lettre à sa famille datée du 21 juin 1933, à Paris, Walt Kuhn mentionne que « Cecil Howard a été d’une grande aide pour ses recherches dans le monde de l’art parisien » — Feuillets 59-60, sur (en) Archives of american art.
    Également :
    On trouve également à la bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou, une lettre sans date de Mary Harriman Rumsey (en), sollicitant un rendez-vous auprès de Constantin Brancusi, à son atelier, en compagnie du sculpteur Cecil Howard : Fond Constantin Brancusi — Correspondance avec Mary H. Rumsey, 1921-1927.
  77. (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, p. 67, déjà cité.
  78. (en) « Americans Favored at Paris Salon — […] Just inside the grand entrance, in the best position in the entire salon, is a beautiful marble Bathing Girl by the American sculptor Cecil Howard. It is attracting great attention. », New York Evening Post, , no de page illisible.
    Et :
    Edouard Sarradin — […] Une petite baigneuse de l'Américain Cecil Howard, taillée directement dans le marbre, est, dans sa simplicité et sa souplesse, une œuvre accomplie et charmante […], « LE SALON D'AUTOMNE », Journal des débats politiques et littéraires, no 303, , p. 3 (lire en ligne).
    Également :
    André Dezarrois, « II — LES ARTISTES ÉTRANGERS — […] Les Américains sont ici les plus nombreux, beaucoup d'inconnus, beaucoup d'étudiants. Les promesses qu'ils donnent ont déjà été réalisées chez des sculpteurs classés, comme Cecil de Blaquière-Howard [sic] et Joe Davidson […] », Revue de l'Art Ancien & Moderne, vol. XLII, no 237, , p. 366.
  79. « LA SCULPTURE AUX SALONS », Revue de l'Art Ancien & Moderne, vol. XL, no 227, , p. 24.
    Et :
    (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, p. 67, déjà cité.
  80. (en) « THE WORLD OF ART — […] a set of gold and bronze table decorations by Cecil Howard […] dignified, distinguished, original […] of extreme beauty of proportion […] Vigor and austerity […] The turning of so gifted a sculptor to this class of work is the happiest augury for our decorative arts. », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    L.-Ch. Watelin, « L'ART DÉCORATIF AU SALON DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES BEAUX-ARTS — […] déjà dans une petite exposition sur le décor de la salle à manger, à la Maison des Artistes, M. Howard avait affirmé très élégamment cette idée […] », L'Art et les Artistes, vol. IV, nos 20 à 24, , p. 314.
  81. (en) Jo Davidson, Between sittings : Informal autobiography of Jo Davidson, p. 141-142, Déjà cité. Lire en ligne.
  82. (en) « Marjorie Howard Awarded Coveted Legion of Honor — […] The home of the Howards[…] has been a delightful center for social and artistic affairs […] Having lived in France for about 25 years, both speak french like parisians do, have important social connections and have made prized frienships among all sorts of groups. Perhaps their best times have been spent with artists friends who have seemed continually to meet at the Howards' house for the most delightful parties, generally topped off by amateur theatricals. For the costuming of these there are many trunks of fascinating costumes and makeup devices […] », Buffalo Courier Express, , p. 5.
  83. (en) « CURRENT SHOWS IN NEW YORK GALLERIES — […] Cecil Howard's enigmatic cigarette girl […] », American Art News, vol. 20, no 28, , p. 6.
    Et :
    (en) « ART — THE SPRING EXHIBITIONS — […] Cecil Howard has left the compactness of his early Cigarette Girl for a much more sensitive and muscular technique in his second figure, the long flowing lines taking account of the rippling movement of the muscles sinews without overemphasizing movement […] », New York Times, , no de page illisible.
    Également :
    Voir en ligne : (en) Modern sculpture, water colors and drawings, Catalogue du Colony Club, Sculpture, p. 15.
  84. (en) Muriel Ciolkowska, « SOCIETE NATIONALE IS TAMELY ACADEMIC — […] a cire perdue bronze by Cecil de B. Howard […] », American Art News, vol. 20, no 29, , p. 1 (lire en ligne).
    Et :
    Références du catalogue de la galerie Le Goupy, aux Archives des Arts Décoratifs.
    Également :
    (en) M. C., « PARIS — […] Cecil Howard display in Le Goupy's galleries […] is, I believe, the first collection of his work he has shown since his career was interrupted by four years' [sic] war service. It proves him to be one of the most original of american sculptors known to us over here. He started out in the exercice of his craft with the study of animals. Subsequently he has devoted himself to portraiture, but especially to the feminine nude, bringing to this an expression unmistakably personal, unusually perfect, and curiously evocative, as M. André Lebey, the french critic, has perspicaciously discovered, of certain pictures of Chassériau […] », American Art News, vol. 20, no 38, , p. 7 (lire en ligne).
  85. « LES ARTS — Les Expositions — […] Ce compte rendu serait incomplet, si n'étaient mentionnées les fortes sulptures de M. Cecil Howard, qui, très habillement, unissent la grâce à la puissance. », Le Rappel, , p. 3.
    Et :
    Les Huit, « NOUVELLES DES ARTS — […] Dans la même salle le bon sculpteur Howard nous a donné une fois de plus l'occasion d'admirer de robustes, sensuelles et nobles œuvres. », Images de Paris, no 36, , p. 25 (lire en ligne).
  86. « QUELQUES UNES DES ŒUVRES LES PLUS FORTES ET LES PLUS BELLES DU SALON D'AUTOMNE — Cecil de Blaquière [sic] Howard expose une statue La Pomme de tous points remarquable. C'est une étude de nu, pleine de vie et de force qui fait penser aux œuvres de Maillol. », Vogue, vol. 5, no 1, , p. 42 (lire en ligne).
    Et :
    (en) « AMERICAN DO WELL IN PARIS FALL SALON — Works of sculpture though less numerous than formerly are especially good. The work of an american exhibitor, Cecil Howard, is interesting. », New York Times, , no de page illisible.
  87. « Balzac », La semaine de Paris — Paris guide, no 74, , p. 27 (lire en ligne).
    Et :
    Voir en ligne : (en) Baltimore Museum of Arts Digital Collections Exposant 97, en page 7 du catalogue, sans photographie.
  88. Cecil Howard : un Américain à Paimpol, déjà cité, photographie page 12.
  89. « Sans titre », Monsieur — Revue des élégances, no 8, (lire en ligne)
  90. Archives de la compagnie Saint-Pierre-Montmartre : état nominatif 1920-1940.
  91. Gaëtan et de Knyff, « LE NOBLE JEU DE L'ARC », L'Illustration, no 4468, , p. 450 à 452.
  92. (en) Alice Langelier, « AMERICAN SCULPTOR IS CHOOSEN TO BUILD FRENCH MEMORIAL — […] At present Mr. Howard is completing a splendid death statue of General Aubrey Herbert, of the famous Carnavon family. The figure, dressed in working shirt and army trousers, resting on his rolled-up tent mattress, looks more asleep than dead. It is in glistening white stone, for it is to be set in a dimly-lighted chapel constructed for it in the village church at Somerset[…] », Schenectady Gazette, , p. 4.
    Et :
    La chapelle privée familiale : (en) Brushford church.
  93. (en) Alice Langelier, « AMERICAN SCULPTOR IS CHOOSEN TO BUILD FRENCH MEMORIAL — […] Portrait form the bulk of my work,[…] for they sell the best. Unfortunatly one has to think of the practical side as well. What I like best is working in stone, just letting my imagination wander as it will, but, alas, these are the things that nobody buys […] », Schenectady Gazette, , p. 4.
  94. (en) Florence Heywood, « Paris exhibitions — […] At the Gallerie Panardi [sic] Cecil Howard has some sculpture, archaic in simplicity but expressive in line […] », American Magazine of Art, vol. 15, no 3, , p. 161-162.
    Et :
    (en) « FEWER AMERICANS IN PARIS SALON — Cecil Howard's Marble Portrait Bust Attracts Attention in the Sculpture Section — […] A young American sculptor shows a marble portrait bust of a young woman which is attracting the attention of critics and connoisseurs. The sculptor is Cecil Howard, who exhibits regularly in the autumn salon […] », New York Times, , no de page illisible.
  95. (en) « ART : EXHIBITIONS OF THE WEEK THAT WILL ATTRACT ATTENTION — Cecil Howard arrives at simplicity by the path of knowledge. There is a deal of tall talk about simplification, and too often it is not a matter of choice on the part of the artist, a discriminating search for essentials, but a stupid excluding of all matter too difficult to record. For that reason one is doubly grateful to Howard for his exposition in its honest form of one of the most important esthetic principles […] It is probably because he is so well informed that each sculptured idea carries with it a certainty of intent. The Dancer, Meditation and Fatigue become the embodiment of the mood or the movement they aim to express, done with an unsentimental grace and an aristocratic gesture. », New York Times, , p. 11.
    Et :
    (en) Helen Appleton Read, « NEWS AND VIEWS ON CURRENT ART — Sculptures by Cecil Howard Make Notable Display — It is not often that the professional gallery frequenter registers a real thrill at a current exhibition […] Cecil Howard[…]has […] a real sense of sculptural form, plus a distinctive style […] Mr. Howard has another rare gift — his sculpture has a peculiar quality of life and vibration. This is rarely found in the work of a man who is so largely concerned with the plastic qualities of his subjects […] The drawings are not more sculptor jottings, but are each finished expressions — form as expressed in line. The sweep of line, the rhythm of the designs in these are the same as we find in the sculptures. », Brooklyn Daily Eagle, , p. 2B.
    Également :
    Voir en ligne la liste des œuvres dans le catalogue de l'exposition sur (en) New York Heritage Digital Collections.
  96. (en) Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculpures, p. 280 à 285, et (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, p. 67, déjà cités.
  97. (en) « CECIL HOWARD DESIGNING NEW CITY MEMORIAL — […] Cecil Howard, Buffalo born sculptor […] has been commissionned by the trustees of the fund, Justice C. R. Sears and A. C. Goodyear, to create a design for a memorial, and the sculptor is now at work on it. Judge Sears, who plans to spend the summer abroad, will make a point of visiting Mr. Howard in his atelier and inspecting the design, and if approved, the work will be carried on to completion. The memorial will be erected in front of the new city hall, and will be of the heroic type in wich Cecil Howard excels. », Buffalo Sunday Morning Express, , p. 12.
  98. Photographie d'un groupe d'exposants de la Tri-National à la galerie Durand-Ruel, sur (en) Archives of American Art : Cecil Howard et son épouse, à gauche, Pablo Picasso et G. V. Whitney, au centre, Jo Davidson, avant-dernier à droite.
    Et :
    (en) Helen W. Henderson, « LONDON VIEWING MANY ART SHOWS — American Fairly Well Represented in Tri-National Exhibit — London, Nov. 10 […] At the present moment the exhibition which ought to be the most interesting in town is the Tri-National at the chenil Galleries […] The other sculptors are : Jo Davidson, Cecil Howard […] Gertrud Whitney and H. Haseltine. », Philadelphia Inquirer, , p. 13.
    Également :
    (en) Helen Appleton Read, « NEWS AND VIEWS ON CURRENT ART — Internationalism is Keynote of Art Season — […] The purpose of the Tri-National, now being shown at the Wildenstein Galleries […] is partly esthetic and partly in the interest of promoting International understanding. It has already been shown in Paris and London, and will probably go from here to Berlin […] Sculpture plays an important part in the exhibition. The superb torso of a young woman by Maillol greets one upon entering the gallery, a portrait bust by Despiau and one by Frank Dobson, a nude by Cecil Howard, the study for the Walt Whitman memorial, by Jo Davidson, a soldier by Mrs. Whitney […] », Brooklyn Daily Eagle, , Numéro de page illisible.
    Et encore :
    (en) « TRI-NATIONAL SCULPTURE EXHIBITION — […] Cecil Howard's crouching woman is very effective […] », New York Times, , Numéro de page illisible.
  99. (en) Cecil Howard : The american sculptors series, déjà cité, photographie intitulée Male Torso, p. 34, et Olivier Levasseur, Cecil Howard : un Américain à Paimpol, déjà cité, photographie intitulée Torse d'Homme, p. 11.
  100. Cecil Howard figure dans la liste des participants : (en) « AMERICAN ARTISTS ARE BUSY IN PARIS — Many are Represented in the Current Exhibitions of the French Capital — Paris, France, Jan. 28 […] An exposition entitled Multinational is being held at the Galleries Bernheim Jeune […] », Philadelphia Inquirer, , no de page illisible.
    Et :
    (en) Margaret Breuning, « The First of Annual Sculpture Shows at Whitney Club Feature of Week — […] Standing Figure of Cecil Howard […] Yet it is much more than literal anatomy or derivative Greek art. In this work arbitrary imposition of design has transformed realistic natural appearance to conform with a vital sculptural conception. It is essentially sculptural in that it depends on its medium for its particular interpretation of life and beauty. Compared to some of the stylised sculptures shown here it might be considered literal, yet it has everywhere the accent of style, of design, and of power that gives it an arresting character, an integrity of form, and a harmony of line. », New York Evening Post, , p. 11, comportant une photographie de Standing Figure.
  101. (en) B. H. Friedman et Flora Miller Irving, Gertrude Vanderbilt Whitney, vol. 1, Doubleday & Company, Inc., , 684 p. (ISBN 0-385-12994-7), p. 512.
    Et :
    (en) « I hear from your daughter Barbara that you had a fine trip on the Roma. The Sicilian trip is as fresh as ever in my memory and the blue and gold vision of temples against southern skies is there for keeps. I can never thank you enough. » — Lettre de Cecil Howard à G. V. Whitney sur (en) New York Heritage Digital Collections.
  102. Information (en) National Sculpture Society.
  103. D'après les souvenirs de Flora Miller, la fille de Gertrude Vanderbilt Whitney. Et aussi : (en) « […] Cecil Howard was wonderful, playing the guitar and improvising songs about the river, the bulls, the camels, whatever was happening. » — B. H. Friedman et Flora Miller Irving, Gertrude Vanderbilt Whitney, déjà cité.
  104. La sculpture entre dans la (en) collection du Whitney Museum dès sa création en 1931.
  105. D'après un télégramme de Selma Johnson à Mrs. Juliana R. Force, le 8 février 1929, sur (en) New York Heritage.
  106. D'après un télégramme de Juliana R. Force à Mr. Harshe, le 23 décembre 1929, sur (en) New York Heritage.
    Et :
    D'après une lettre de Juliana R. Force à Cecil Howard, le 11 janvier 1930, sur (en) New York Heritage.
  107. D'après la page Wikipédia sur le krach financier de 1929 : paragraphe 2.3 — Après le krach.
    Et :
    Cecil Howard est cité dans la longue liste de ses amis et collègues, participant à l'évènement : (en) Henry McBride, « Brilliant opening of Whitney Museum of American Art Has Far-reaching effects — Enthusiasm for Native Work Is Suddenly Quite a la Mode — Reputation That Benefit », New York Sun, , p. 12.
  108. (en) « Mrs. Alice Howard dies — Mother of Buffalonian passes away in Paris, France — Paris, April 16 (AP) — Mrs Alice Howard, formerly of Buffalo, died here yesterday. She was 82 years old[…] », Buffalo Courier Express, , p. 1.
  109. Arsène Alexandre, « Réflexions sur les salons de 1932 — […] et un souple et correct nu de Cecil Howard[…] », La Renaissance, nos 4 et 5, , p. 121.
    Et :
    M. F., « L'ACTUALITÉ ET LA CURIOSITÉ À TRAVERS LE SALON DES TUILERIES — […] Le nu de Cecil Howard, traité d'une façon plus extérieure et plus froide, montre cependant une plénitude de formes gracieuses et fières[…] », L'Art & les Artistes, vol. XXIV, nos 125 à 129, , p. 353.
    Également :
    « Coupure sans titre — […] Il n'y a guère dans les innombrables œuvres exposées en grandeur naturelle que : La Baigneuse, de Cecil Howard, d'une belle élégance, mais un peu froide[…] », Côté Moderne, , no de page illisible.
    Et encore :
    Carel, « Coupure sans titre — […] Parmi les œuvres les mieux venues, notons un nu en pierre de C. Howard, d'une vie magnifique, où la souplesse du modelé se joint à la délicatesse et à la grâce de la ligne[…] », Ève, , no de page illisible.
    Et enfin :
    Luc Benoist, « Coupure sans titre — […] M. Cecil Howard a repris en pierre la grande et fière figure d'Américaine qu'il avait exposé il y a deux ans. Cette fois c'est un morceau très beau bien qu'un peu voulu[…] », Le Crapouillot, , no de page illisible.
  110. (en) « Society — Engagements — Weddings — Teas — Dinners — Dances — […] Mr. and Mrs. A. Howard will entertain informally at tea this afternoon for Cecil Howard of Brittany, France, who is their guest for a few days. », Buffalo Courier Express, , p. 10.
    Et :
    Cecil Howard est cité dans la longue liste des sculpteurs participant à la biennale : (en) New York Evening Post 1933.00.00, New York Times 1933.12.05, New York Sun 1933.12.09.
  111. Cecil Howard figure dans la liste de participants : (en) Helen Appleton Read, « Coutry First Municipal Art Show Start Significant precedent — A Mile of Art — The Sculpture Court », Brooklyn Daily Eagle, , p. 14.
  112. « L'Exposition de Cecil de B. Howard — Le sculpteur Cecil de B. Howard présente un très bel ensemble de ses œuvres dans son atelier de la rue de la Santé. L'art de Cecil Howard est assez en marge de la sculpture de notre temps. On ne trouve dans ses œuvres ni souvenir de Maillol ni souvenir de Despiau. C'est un fait rare qui mérite d'être noté. La conception que l'artiste se fait de la sculpture s'opposerait bien plus qu'elle ne pourrait être comparée aux recherches de la jeune sculpture contemporaine. De Bourdelle, Cecil de B. Howard n'hérite que certains soucis décoratifs, heureusement domptés. Dans ses meilleures œuvres on sent l'artiste désireux de se rattacher directement à la sculpture grecque du IVe siècle. Un certain impressionnisme n'est pas absent de cet art. Le sculpteur est curieux des attitudes des sportifs, du mouvement, des frémissement des muscles contractés. Par-dessus tout cela on sent qu'il recherche la beauté pour elle-même. Une statue de pierre établie dans son jardin nous paraît une de ses meilleures œuvres[…] L'œuvre du sculpteur est riche et variée : elle témoigne d'une inlassable activité toute dévoué à l'art. », Beaux-Arts, , no de page illisible.
    Et :
    (en) « Cecil Howard Shows Sculpture at Studio — One of the most important and attractive sculpture showings of the season among American artists of Paris, is that of Cecil de Blaquiere Howard[…] The private view, yesterday, was attended by number of prominent artists : Boutet de Monvel, Dignimont, Céria[…] Baron and Baroness Dornes, Princess Obolensky, Mme Jacques de Morini[…] », New York Herald, Paris, , no de page illisible.
    Également :
    Le Veilleur, « Coupure de presse sans titre — […] M. Cecil de Blaquiere Howard, expose dans son atelier, dans ses salons, dans une serre et dans son jardin, une série d'œuvres robustes qui résument l'amour de la vie, de la forme et de la matière. La présentation en plein air anime un torse d'athlète qui figura l'an dernier au Salon des Tuileries, une Pomone[…] dans l'atelier, où l'œuvre en cours est le buste du sculpteur américain Jo Davidson[…] une femme archer[…] Dans la serre : un Bain de Soleil[…] Des dessins remarquables et de petits bronzes complètent cette exposition qui fut visitée, pour le vernissage, par un grand nombre de personnalités américaines et parisiennes. », La Provence, , no de page illisible.
  113. Voir en ligne le manuel des règlements sportifs de la XIe Olympiade, Berlin 1936. Et aussi : (en) Olympique Games Museum
  114. D'après (en) Remember When the Olympics Used to Have an Art Competition ?, 3e paragraphe : Glitches in the programming, sur (en) The Atlantic
  115. Voir en ligne les (en) Résultats individuels et les (en) résultats généraux de la compétition de sculpture, sur sport-reference.com
  116. Voir sur (en) invaluable les œuvres vendues en salles des ventes le 27 avril 2008 par Millea Bros. Ltd : Lots 30, 2203, 2214, 2217, 2225 et 2236. Provenance : The estate of Henry Luce III. Henry Luce III fera également don, en 1959, d'une œuvre de Cecil Howard au Newark Museum.
  117. (en) « Society — Engagements — Weddings — Teas — Dinners — Dances — Noel DeB. [sic] Howard, Cecil Howard and miss Celine Howard have come from Paris, France, and are in New York City. They will come next week to be the guests of Mr. and Mrs. Harry A. Howard. », Buffalo Courier Express, , p. 16.
    Et :
    (en) Howard Devree, « AMONG THE NEWLY OPENED EXHIBITIONS — Sports and Miniature — Small bronzes of wrestlers, boxers, hockey palayers, divers, skaters, skiiers, singly or in groups, the work of Cecil Howard, make up an unusual show at Carroll Carstairs's Gallery[…] In these tiny compositions the artist has concentrated much vivid action with dignity and effectiveness[…] A portrait of Jo Davidson (lent by the Whitney Museum) offers evidence of Mr. Howard's capacities in other directions. », New York Times, , no de page illisible.
  118. Declassified State Departement Records : 851.607 Paris International/200-811, page 1075 — (en) Fold3.com — Gratuit mais nécessite une inscription.
  119. (en) « Cecil DeB. [sic] Howard, Noted as Sculptor, Dies in New York — […] He was awarded the Grande Médaille d'Honneau [sic] for his bronze figure of a woman which stood in the entrance of the American Pavilion at the 1937 Paris International Exposition[…] », Buffalo Evening News, , no de page illisible.
    Et :
    (en) « PARIS HELD LIKELY TO CONTINUE FAIR — […] Other sculpture includes a startling carved stone Torso by Cecil Howard. », New York Times, , no de page illisible.
    Également :
    Liste des exposants et des œuvres, pour les États-Unis, classe 28, page 673, sur le PDF du catalogue sur le site (nl) Leiden University.
  120. Liste des quatre sculpteurs ayant obtenu un grand prix, parmi lesquels Cecil Howard — (en) « AWARDS ARE MADE FOR THE PARIS FAIR », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    Declassified State Departement Records : 851.607 Paris International 200-811, page 1081 et 1082 (en) Groupe VI, classe 28 et groupe VII, classe 33 47(en) Fold3.com — Gratuit mais nécessite une inscription.
  121. Liste de sculpteurs, parmi lesquels Cecil Howard : (en) « WHITNEY MUSEUM OPENS EXHIBITION », New York Times, , no de page illisible.
  122. Liste des nouveaux élus dans cette institution, parmi lesquels Cecil Howard : (en) « MEDAL TO DAMROSCH — National Institute of Arts and Letters Awards it », New York Sun, , p. 17.
  123. Olivier Levasseur, Cecil Howard : un Américain à Paimpol, déjà cité.
  124. Olivier Levasseur, Cecil Howard : un Américain à Paimpol, déjà cité.
    Et :
    « […] logent chez l'habitant ou à l'unique pension Reine Cadic[…] » — Lire en ligne le blog de Michel Pinault, l'Arcouest, H&S, 2013, p. 6.
  125. D'après Line Howard-Beneyton, fille du sculpteur. Archives familiales Howard-Beneyton, non publiées.
    Et :
    (en) « At Port Maitland — Just now a number of Buffalonians are enjoying the picturesque country and water privileges of Port Maitland[…] Dunnville is five miles away and is reached by sailing up the Grand River, a beautiful broad stream[…] At the Exchange Hotel are[…] the Misses Marjorie, Kathleen and Harriet Howard[…] Mr. Cecil Howard, Mr. Harry Howard[…] », Buffalo Evening News, , no de page illisible.
    Également :
    (en) « TALES OF RETURNING TRAVELERS — Mrs. Howard, Miss Howard and Mr. Cecil Howard of Anderson Place have returned from spending the summer at Bay Beach. », Buffalo Courier, , p. 30.
    Et encore :
    (en) « SOCIETY'S PROGRAMME OF PLEASURE IN WANING DAYS OF SUMMER — Mrs. Alice A. Howard and the Misses [sic] Harry and Cecil Howard of Anderson Place have returned from Mukoka. », Buffalo Courier, , no de page illisible.
  126. D'après Line Howard-Beneyton, fille du sculpteur. Archives familiales Howard-Beneyton, non publiées.
    Et :
    « […] Ce sont des militants de l'Université populaire, des « Upéistes », pratiquant le « théâtre populaire » et les arts les plus divers, adeptes du bain de soleil et du nudisme, selon une mode venue de Scandinavie[…] »Michel Pinault, l'Arcouest, H&S, 2013, p. 6.
    Et encore :
    « […] Frédéric Joliot-Curie se rapproche aussi d'un groupe totalement ignoré jusque-là par le groupe de la Sorbonne, et que tout un chacun appelle « la colonie », ou « les autres », ou « ceux d'en dessous », sans savoir exactement qui sont ces gens. C'est Camille Marbo dans le tableau vivant et méticuleux qu'elle a donné de l'Arcouest qui explique qu'il s'agit d'ouvriers du faubourg Saint-Antoine qui possèdent là une maison en commun depuis 1900[…] On y rencontre un autre « Arcouest » qui commence à se lier avec le petit monde de Seignobos. Line Howard, la fille du sculpteur canadien Cecil Howard, qui a 10-15 ans dans les années d'avant guerre, se souvient que, malgré les rencontres sur les îles et les invitations chez Seignobos, sa famille et les amis de son père constituent pendant longtemps — jusqu'à ce qu'ils aient une maison à l'Arcouest — un groupe à part[…] »Michel Pinault, Frédéric Joliot-Curie, vol. 1, Paris, Odile Jacob, , 736 p. (ISBN 2-7381-0812-1), p. 62 à 66.
  127. Voir en ligne : Jean Zay, de l'Arcouest au panthéon, sur en envor.
    Et :
    Voir en ligne : Sorbonne-plageLes Curie et les Joliot : des savants sur la côte bretonne (1900-1950), communiqué de presse sur la page de la BnF.
  128. « […] Dans la soirée il y a[…] veillée dansante dans le verger, tandis que quelques dates rituelles scandent la saison, comme les régates de Launay, la kermesse de l'école laïque de Ploubazlanec, vers le 15 août[…] » — Michel Pinault, Frédéric Joliot-Curie, p. 62 à 66, déjà cité.
  129. « […] Une immense propriété est un jour en vente, à l'extrême pointe de l'Arcouest. Cecil Howard s'est porté acquéreur mais sans se presser de conclure, jusqu'au moment où toute la communauté apprend avec stupeur qu'un ancien étudiant de Victor Auger, autrefois hôte de Seignobos, devenu un industriel parisien, créateur de l'Oréal, a acheté la propriété. Eugène Schueller fait aussitôt construire vers 1926. […] la villa Schueller, ou d'ailleurs l'industriel vient rarement mais dans laquelle sa femme et sa fille Liliane passent l'été, devient un nouveau lieu de réunions de l'Arcouest[…] » — Michel Pinault, Frédéric Joliot-Curie, p. 62 et 64, déjà cité.
  130. Olivier Levasseur, Cecil Howard : un Américain à Paimpol, photographie page 16, déjà cité.
  131. Liste de participants, dont Cecil Howard : « EN VRAC — Hier a eu lieu au Petit Palais l'inauguration de l'Exposition du Trente-septième Groupe des Artistes de ce Temps[…] », Le Populaire, , p. 2.
    Et :
    « COURRIER DES ARTS — Le 37e groupe des Artistes de ce temps — […] et la sculpture, autour du noble sens plastique de Cecil Howard réunit les œuvres de Sébastien, de Carton et d'Honoré[…] », Le Journal, , p. 10.
  132. « COURRIER DES ARTS — Les bas-reliefs en ardoise de Cecil Howard — […] Cecil Howard pour décorer les murs d'une grande maison, a conçu de grands bas-reliefs traités dans l'ardoise polie, où la matière s'éclaire sous le travail du ciseau sculptant la forme, qu'un jour frisant accusera plus délicatement. Le résultat est original et a été présenté hier, dans l'atelier de l'artiste, rue de la Santé. Cecil Howard a songé aux bas-reliefs des Égyptiens quant à sa façon d'utiliser les vertus de cette matière ; mais le motif qui l'inspire est de notre temps. Il est marqué d'une personnalité faite du maintien d'une élégance sans fadeur, de la grâce du modelé, d'une délicatesse sans mièvrerie, de vigueur sans brutalité et de la noblesse de rythme qui caractérise l'œuvre de ce sculpteur. », Le Journal, , p. 10.
  133. (en) « ART — PHOTOGRAPHY — STAMPS — CHESS — SCHOOLS — Joins Design School — Cecil Howard, sculptor, from whom the Whitney Museum has purchased a life-sized stone figure for exhibition, has joined the staff of the school of Applied Design for Women[…] », New York Evening Post, , no de page illisible.
    Et :
    (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, déjà cité.
  134. (en) « […] The removal of the Ullman party from Brittany to Paris included Howard, a sculptor, and his friends[…] There were twelve people in three cars[…] Suzanne and Howard and friends were in the second[…] »Constance Crawford, Babette, Elisabeth Ullman Wills : Her life as told to and written by Constance Crawford, iUniverse, Inc., , 155 p., p. 35.
  135. D'après : (en) Guide to the Eugene Paul Ullman papers, Biographical note, paragraphe 6.
    Et :
    (en) « […] alors que son père [Eugene P. Ullman], avec Kisling, Cecil Howard, Léon Dabo, etc., met sur pied « l'Aide Américaine aux Artistes Français »[…] »(en) Jacques Ullman, Paul Ullman : Painter 1906-1944, vol. 1, Blurb Inc., , 36 p., texte en 4e de couverture citant la p. 336 du Bénézit, en français, sans date.
  136. (en) « ART — PHOTOGRAPHY — STAMPS — CHESS — SCHOOLS — Joins Design School — Cecil Howard, sculptor, from whom the Whitney Museum has purchased a life-sized stone figure for exhibition, has joined the staff of the school of Applied Design for Women[…] », New York Evening Post, , no de page illisible.
  137. D'après Line Howard-Beneyton, fille du sculpteur. Archives familiales Howard-Beneyton, non publiées.
    Et :
    (en) Leo Friedlander, « In Memoriam », National Sculpture Review, vol. 5, no 3, , p. 6.
  138. (en) U.S. National Archives & Records Administration — Declassified Record Group 226 : Office of Strategic Services, OSS Personnel File 230/86/33/04, Box 352, Howard, Cecil de Blaquiere et Entry 92A, 190/38/20/04, Box 117, Folder 2538.
  139. (en) « At a recent meeting of the National Sculpture Society Cecil Howard was elected president[…] »(en) « Sculpture Society Elects », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) U.S. National Archives & Records Administration — Declassified Record Group 226 : Office of Strategic Services, OSS Personnel File 230/86/33/04, Box 352, Howard, Cecil de Blaquiere et Entry 92A, 190/38/20/04, Box 117, Folder 2538.
  140. Liste des académiciens sur le site de la (en) Académie américaine de design.
    Et :
    Liste des nouveaux élus de l'académie : (en) « AWARDS GIVEN TO 15 ARTISTS — Academy of Design Opens Annual Exhibition », New York Sun, , no de page illisible.
  141. Cecil Howard est cité dans la longue liste d'artistes participant à l'exposition : (en) Edward Alden Jewell, « NATIVE SCULPTURE PLACED ON DISPLAY — Whitney and Metropolitan Pools Resources to Exhibit Work Done by Americans », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) Edward Alden Jewell, « A SCULPTURE SURVEY — Exemples From Permanent Collections of Whitney and Metropolitan Shown », New York Times, , no de page illisible.
  142. (en) « FRANCE PURCHASES STATUE BY HOWARD — Stone Nude Hidden in a Paris Yard to Keep it From Nazis During the Occupation — A nearly completed stone nude by[…] Cecil Howard, artfully concealed from the Nazis when they entered Paris in 1940, has been purchased by the French Government for the collection of the Modern Museum of Art in Paris[…] The one-ton female reclining figure[…] was placed in a Paris stone yard among partially cut stones with the aid of a tombstone cutter before the artist and his french wife fled to the United States. The Sun Bather is said to be the first sculpture to be purchased by France from a foreigner since before the war and will be the first american work to be exhibited in the museum's main salon[…] The artist said yesterday that he will return in March to France, where he has spent half of his life, to complete the work slated for exhibition next summer[…] The Sun Bather was not the only work of art by Mr. Howard that was hidden successfully to avoid vandalism and confiscation. He concealed, in the homes of several of his friends, about a 100 bronzes that were in danger from the metal-hungry Germans. His luck was not uniformly good, however. Some of his works of art, and about 1.000 tools essential to his profession and accumulated during a lifetime of work, were destroyed by the Germans in the town of Paimpol in Brittany where the artist had another studio[…] », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) « HOWARD, LA FARGE NAMED — Elected Vice Presidents of Board of Arts, Letters Group — Cecil Howard, sculptor, and Christopher La Farge, author, were elected vice presidents of the board of the National Institute of Arts and Letters, Douglas Moore, president, announced yesterday[…] », New York Times, , no de page illisible.
  143. On peut voir en ligne Cecil Howard dans les différentes étapes de ce processus, au travers du (en) reportage photographique d'Andreas Feininger, réalisé pour la revue Life en 1948.
  144. (en) « […] The sculptor himself then chased the bronze and by a slow, careful process learned from the Parisian bronze founder, Valsuani, applied patinas to enhance the special qualities of each subject and add the beauties of depth of tone and coloring[…] »(en) Beatrice Gilman Proske, Brookgreen Garden Sculpures, p. 280 à 285, déjà cité.
    Note :
    La plupart des bronzes et patines de Cecil Howard ont été réalisés par la fonderie Valsuani, et leur timbre est apposé à proximité de la signature du sculpteur. Cecil Howard recherchait en général un aspect plutôt mat pour ses patines.
  145. Quelques exemples sur (en) Dick Johnson's Data Bank.
    Et :
    War is Death — Peace is Life édition N° 42 — 1950 sur (en) Medal Collectors of America, et sur la page Wikipedia de la (en) Society of Medalists.
  146. (en) « BUSINESS — Collector Items — Every pipe smoker is a collector at heart, according to Robert L. Marxman [sic], pipe manufacturer. He commissioned Cecil Howard (above) and other sculptors to fashion collectors pipes[…] », News Week, , no de page illisible.
    Et :
    (en) Oscar Schisgall, « Heirlooms in your Pipe Rack — Cecil Howard, ex-head of National Sculpture Society, carved this nude from life. Title : Pipe Dream, price : 3.500 $. », True — The Man's Magazine, , no de page illisible.
  147. (en) The Editor, « PIPE SMOKER OF THE YEAR — Cecil Howard, Noted American Sculptor Receives 1947 Award — […] In scouring the country to find the man who, in their opinion, had done the most for the pipe smoking fraternity, the editors of Pipe Lovers chose Howard chiefly on three counts : His sculpturing of fine briar pipes which were reproduced in newspapers and magazines from coast to coast thus forcefully focussing public attention on the subject of pipes[…] Selecting a girl to model for him (see photo above) he made what is said to be the first briar pipe, in modern times at least, to have been sculptured from a live model[…] », Pipe Lovers — The Magazine For Men Who Enjoy The Pipe, , p. 369-370.
  148. (en) « Burns Up Money With Sculptors To Make Pipe Dream Come True — […] He has commissioned some of the country's top sculptors — men like Jo Davidson and Cecil Howard — to carve special pipes for him and he's paying them up to $3.500 each for these objects of art which someone eventually will fill with tobacco and smoke like any other pipe[…] », Elmira Star-Gazette, , p. 7.
  149. (en) « UNVEILING IS SET FOR BUST OF REED — Conqueror of Yellow Fever to be Honored Thursday in the Hall of Fame — […] Sculptured by Cecil Howard, who was recently presented with the Legion of Honor by the French Academy, the bust of Dr. Reed will be unveiled by his son[…] », New York Times, , no de page illisible.
    Et :
    (en) « Falls, Ont., Native commissioned to Do Dr. Reed Bust — […] Howard, a native of Niagara Falls, Ont., was chosen by the art comittee of the Hall of Fame composed of Robert Aitken, Chester Beach, Jame Earle Fraser and LeeLaurie, all well known sculptors[…] », Niagara Falls Gazette, , no de page illisible.
  150. Brevet No 55596 du 7 avril 1950.
  151. Marie-Jeanne Viel, « De la Villa Trianon de Lady Mendl au petit meublé de Madame Caruso — […] On a vu revenir le grand sculpteur Cecil Howard dans son atelier, dans son jardin où chantent les merles, de la rue de la Santé. On a vu revenir, parmi les premiers, cet autre grand sculpteur[…] qu'est Jo Davidson[…] », L'ebdomadaire de Paris — La bataille — Politique et Littéraire, , no de page illisible.
  152. Aucune des 184 photos de ce reportage ne peut malheureusement figurer sur cette page pour des raisons de droits d'auteur. Elles sont toutefois consultables en ligne sur la page du (en) Google Cultural Institute.
  153. (en) Deborah B. Morrison, « He Speaks of the Matter — […] Surrounding him in the third-floor room of the Maryland Institute of Art, a group of students stood engrossed in watching the stone block, the flying ships, the deft movements of the artist, the slow materialisation of a face[…] For this demonstration by Cecil Howard, accomplished American sculptor and visiting critic to the institute's Rhinehart [sic] School, was a rare opportunity for the young artists to observe their teacher at work, to note his methods and procedures[…] Four hours he stood bent over the limestone block, pipe clenched tightly between his teeth[…] », The Sun, Baltimore, , no de page illisible. Légende de la photographie : (en) « As students watch, sculptor Cecil Howard critically examines a face he is hewing from a block of limestone. »
  154. (en) Cecil Howard, « A Great Lady's 2.000th Birthday — Outstanding features of architecture and landscaping which emphasize enduring beauty of Paris — Its « cultural force and vitality » — Anniversary program planned. », THINK Magazine, vol. XVII, no 7, , p. 7, 8 et 9.
    Et :
    Voir en ligne le (en) Catalogue de l'exposition American Sculpture 1951 au Metropolitan Museum : liste des artistes — onglets b1039499_012, et photo de l'œuvre — onglet b1039499_027.
  155. (en) « Terra Cotta Sculpture by Cecil Howard Set in Place in New Jersey — A life-size terra cotta female nude executed by Cecil Howard for the estate of Mrs. Lila Tyng was set in place on its limestone base on july 14th in Gladstone, New Jersey. The work, which was modelled hollow by Mr. Howard, was enlarged by the sculptor by mean of the three-compass system from a half-size sketch in plaster[…] Mrs. Tyng, who commissioned the work in 1951, is a patron member of the National Sculpture Society », National Sculpture Review, vol. 1, no 4, , p. 16. Texte accompagné d'une photographie de l'œuvre.
  156. (en) « NATIONAL SCULPTURE SOCIETY'S 20TH ANNUAL EXHIBITION — […] The Herbert Adams Memorial Award Medal[…] was presented for the first time for a work of sculpture to Cecil Howard for a bronze group entitled Boxers[…] », National Sculpture Review, vol. 2, no 3, , p. 8 à 10. Photographie de l'œuvre en p. 10.
  157. (en) « Architectural League Medal to Cecil Howard », National Sculpture Review, vol. 3, no 2, , p. 15. Texte accompagné d'une photographie de Of the Essence.
  158. (en) L. C. larson, Carolyn Guss et John Fritz, « Evaluation of new films », Educational Sreen, The Audio-Visual Magazine, vol. 34, no 6, , p. 67 (lire en ligne).
    Et :
    (en) JNS, « Cover : Chasing Bronze — The striking closeup[…] on this month's cover shows American sculptor Cecil Howard at work on a brace of bronze boxers[…] The film was one of several outstanding motion pictures on art and art appreciation shown at the first annual American Film Festival. », Educational Sreen, The Audio-Visual Magazine, vol. 33, no 5, , p. 174.
    Et encore :
    On peut voir en ligne le film Uncommon Clay, en version française, sur le site de l'INA. Pendant la première séquence de 3 minutes, dédiée à Cecil Howard, on assiste aux différents aspects de son travail.
  159. (en) « Cecil Howard, Sculptor, Dies ; Long Paris Resident — […] In 1954, Mr. Howard was retained by the La Guardia Memorial Association to complete a bronze bust of the late Mayor F. H. La Guardia begun by the late Jo Davidson[…] », New York Herald Tribune, , no de page illisible.
  160. Quelques photographies de l'exposition, sur le site du (en) Brooklyn Museum, ainsi que le catalogue sur : (en) Abebooks.
    Et :
    Liste des huit sculpteurs contemporains commissionnés : (en) « 1955 Fall-Winter Exhibition Calendar at Brooklyn Museum », Brooklyn Heights Press, , no de page illisible.
  161. (en) Janis Conner, Rediscoveries in American Sculpture : Studio Works 1893-1939, déjà cité.
    Et :
    (en) Cecil et Howard, « En Garde ! », THINK Magazine, vol. XXI, no 11, , p. 34 et 35.
  162. (en) « Deaths — Cecil Howard, Noted Sculptor — NEW YORK, Sep. 6 — Cecil DeBlaquiere [sic] Howard, 68, an American sculptor of international reputation, died yesterday at Mount Sinai Hospital. His Sun Bather — a one-ton reclining female figure of yellowish Burgundy stone — was the first work purchased from a foreigner since before the war by the Museum of Modern Art in Paris. It was the first American work to be exhibited in the museum’s main salon. », Buffalo Courier Express, , p. 3.
    Et :
    (en) « CECIL HOWARD, 68, SCULPTOR, IS DEAD — National Academy Member won Many Medals — Work is in Classical Tradition — Cecil de Blaquiere Howard, American sculptor and member of the National Academy of Design, died in Mount Sinai Hospital Wednesday after a long illness. He was 68 years old[…] », New York Times, , no page illisible. (Suivi d'une biographie sur une colonne).
    Et encore :
    « Carnet du jour — On annonce le décès, à New York, le 5 septembre, de Cecil de Blaquiere Howard, âgé de 68 ans, sculpteur de réputation internationale. Grand ami de la France, M. Howard a vécu à Paris, de 1905 à 1940, et ses œuvres sont nombreuses dans les collections privées et nationales[…] », Le Figaro, .
  163. (en) S. P., « 132d National Academy Exhibition Puts Emphasis on Traditional Values — […] The chief prize for sculpture, the Elizabeth N. Watrous Gold Medal and $300, goes to a male torso of purest Greek inspiration by the late Cecil Howard[…] », New York Times, , no de page illisible.
    Et : (en)
    Century Association : Report From the Board of Management, p. 9, From the Committee on Art May 1, July 31.
  164. Onglet Cecil Howard dans la liste des sculpteurs, sur la page de la Galerie Vallois, et catalogue de l'exposition déposé à la bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou.
  165. Benoît Tréhorel, « Exposition — La Halle laisse entrer l'art de Cecil Howard », Le Télégramme, , no de page illisible (lire en ligne).
    Et :
    « Une rétrospective du sculpteur Cecil Howard », Ouest France, , no de page illisible (lire en ligne).
    Également :
    « Paimpol : le catalogue de l'exposition Cecil Howard enfin disponible. », Ouest France, , no de page illisible (lire en ligne).
    Et encore :
    Catalogue de l'exposition déposé à la bibliothèque Kandinsky du Centre Pompidou.
  166. (en) Teresa A. Carbone, Youth and Beauty : Art of the American Twenties, vol. 1, Skira Rizzoli Publications, Inc., , 304 p. (ISBN 978-0-87273-167-7).
    Page de l'exposition : (en) Youth and Beauty : Art of the American Twenties
  167. Catalogue : Collectif, sous la direction de Laurence des Cars, directrice du musée de l’Orangerie, Apollinaire : Le regard du poète, vol. 1, Paris/Paris, Coédition Musées d’Orsay et de l’Orangerie / Gallimard, , 320 p. (ISBN 978-2-07-017915-2).

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