Hures-la-Parade

Hures-la-Parade est une commune française, située dans le sud-ouest du département de la Lozère, en région Occitanie.

Hures-la-Parade

La croix du Buffre.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
André Baret
2020-2026
Code postal 48150
Code commune 48074
Démographie
Population
municipale
231 hab. (2019 )
Densité 2,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 45″ nord, 3° 21′ 11″ est
Altitude Min. 501 m
Max. 1 204 m
Superficie 88,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Florac Trois Rivières
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Hures-la-Parade
Géolocalisation sur la carte : France
Hures-la-Parade
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Hures-la-Parade
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Hures-la-Parade

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Jonte, le ravin des Bastides et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le « causse Méjean », « les Cévennes » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Hures-la-Parade est une commune rurale qui compte 231 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 525 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Huriens ou Huriennes.

    Géographie

    Généralités

    Le causse Méjean à Hures-la-Parade, à l'est de l'aven Armand.

    Dans le quart sud-ouest du département de la Lozère, sur le causse Méjean, la commune de Hures-la-Parade  née de la fusion en 1971 des anciennes communes de Hures et de La Parade  s'étend sur 88,59 km2. Elle est bordée au sud sur environ sept kilomètres par la Jonte et ses gorges et est limitrophe du département de l'Aveyron. Avec moins de trois habitants par kilomètre carré, sa densité de population est l'une des plus faibles de France.

    L'altitude minimale, 501 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, là où la Jonte quitte la commune et sert de limite entre celles de Saint-Pierre-des-Tripiers et de Veyreau. L'altitude maximale avec 1 204 mètres est située à l'extrême est, en limite de la commune de Vebron[Carte 1].

    Traversé par la route départementale (RD) 986, le bourg de la Parade où se trouve la mairie est situé, en distances orthodromiques, vingt-sept kilomètres au nord-est de Millau. Le petit bourg de Hures est situé six kilomètres plus à l'est.

    La commune est également desservie par la RD 63 qui dessert l'aérodrome de Florac - Sainte-Enimie (code OACI des aéroports : LFNO), et la RD 996, qui longe la Jonte.

    Sur les hauteurs du causse Méjean, le territoire communal est parcouru par deux sentiers de grande randonnée : entre Saint-Pierre-des-Tripiers et Meyrueis, le GR 6 traverse la commune d'ouest en est sur environ sept kilomètres, passant à proximité de l'aven Armand ; entre Mas-Saint-Chély et Gatuzières, le Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert, présent sous balisage "GR 60" dans la commune, traverse celle-ci sur près de cinq kilomètres, du nord vers le sud-est.

    Communes limitrophes

    Hures-la-Parade est limitrophe de neuf autres communes, dont celle de Veyreau dans le département de l'Aveyron.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comprend, en plus des deux villages principaux de Hures et de la Parade, de nombreux hameaux et lieux-dits : Aumières, Cazeneuve, Drigas, Hyelzas, la Bégude Blanche, la Borie, la Retournade, le Bedos, le Buffre, le Villaret, les Avens, les Douzes, les Hérans, les Horts, Nivoliers et Saubert...

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 8,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 7,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 102 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1983 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records HURES-LA-PARADE (48) - alt : 1 028 m 44° 14′ 54″ N, 3° 24′ 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1983-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1983 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −2,6 −2,3 −0,2 1,9 6 9,3 11,7 11,5 8,3 5,5 1 −1,4 4,1
    Température moyenne (°C) 0,9 1,6 4,2 6,5 10,8 14,6 17,5 17,4 13,5 9,7 4,5 2 8,6
    Température maximale moyenne (°C) 4,3 5,4 8,6 11,1 15,6 19,8 23,4 23,2 18,7 13,9 8 5,5 13,2
    Record de froid (°C)
    date du record
    −21,5
    16.01.1985
    −19,5
    10.02.1986
    −17,6
    01.03.05
    −8,2
    12.04.1986
    −4,3
    01.05.04
    −0,5
    04.06.1984
    3,7
    12.07.00
    2,5
    30.08.1986
    −1
    29.09.1993
    −6,8
    26.10.03
    −11
    27.11.10
    −15
    18.12.10
    −21,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18
    13.01.07
    22
    27.02.19
    22,1
    31.03.12
    25,2
    07.04.11
    28,6
    29.05.01
    33,4
    28.06.19
    33,5
    21.07.1989
    35
    13.08.03
    31,3
    17.09.1987
    26,8
    02.10.11
    21
    23.11.1992
    20
    02.12.15
    35
    2003
    Précipitations (mm) 72,4 62,6 52 90 92,2 72 45,4 60 91,9 108,1 101,1 77,4 925,1
    Source : « Fiche 48074003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

    Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

    • le « causse Méjean », d'une superficie de 1 269 ha, un site avec des milieux représentatifs des habitats naturels caussenards à dominante dolomitique présentant un Mesobromion riche en orchidées[15]

    et deux au titre de la directive oiseaux[14] :

    • les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[16] ;
    • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[17].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] :

    • la « colline de Fretma » (38 ha), couvrant 2 communes du département[19] ;
    • les « gorges de la Jonte » (2 578 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aveyron et quatre dans la Lozère[20] ;
    • les « pelouses de la serre Gaoujac » (379 ha)[21] ;
    • la « plaine de Chanet » (1 573 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
    • les « plaines de Saubert et de la combette » (537 ha), couvrant 3 communes du département[23] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] :

    • le « causse Méjean » (33 342 ha), couvrant 13 communes du département[24] ;
    • les « gorges de la Jonte » (4 568 ha), couvrant 8 communes dont deux dans l'Aveyron et six dans la Lozère[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Hures-la-Parade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 1],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,1 %), forêts (26,4 %), terres arables (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    En , un violent combat opposa les maquisards du groupe Bir-Hakeim aux troupes nazies.

    C'est au cours des années 1950 que l'électrification a eu lieu sur le causse Méjean et que les habitants de la commune ont pu se voir équipés de l'électricité.

    Les travaux d'adduction d'eau potable ont eu lieu dans les années 1960, mettant en œuvre un vaste chantier de canalisations qui sera poursuivi dix années durant.

    C'est sur la commune que s'est installée depuis 1990 l'association TAKH qui y a introduit des chevaux de Przewalski dans le but de sauver cette espèce de chevaux sauvages.

    Une rave party réunissant 10 000 personnes s'est déroulée en sur la commune, provoquant un certain émoi compte tenu de la pandémie de Covid-19[29],[30].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Hures-la-Parade est membre de la communauté de communes Gorges Causses Cévennes[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Florac Trois Rivières. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Florac, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 4].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Florac Trois Rivières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[32].

    Liste des maires

    Liste des maires de Hures-la-Parade
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1983 2001 Denis Gal SE Exploitant
    2001 2008 Christian Pratlong    
    2008
    (réélu en mai 2020)
    En cours André Baret    

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Hures-la-Parade sont appelés les Huriens.

    La commune a atteint son plus bas niveau démographique en 1968 avec 71 habitants. Depuis lors, la population n'a fait que croître, hormis un fléchissement après 2013.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2019, la commune comptait 231 habitants[Note 7], en diminution de 13,81 % par rapport à 2013 (Lozère : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    482472525477478387345400400
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    426422359364335278288277260
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    220208193164150165141120133
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    9771157166164177214224268
    2018 2019 - - - - - - -
    234231-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école de la commune est située à La Parade. Ce regroupement pédagogique a permis le maintien de la seule école du causse Méjean en 1983.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 102 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 226 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 590 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]6,3 %5,8 %6,2 %
    Département[I 8]5 %6,4 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 130 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 104 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,7 %[I 11].

    Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 57 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 63,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 18,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités

    L'agriculture confortée par le tourisme vert est l'activité principale de la commune, qui possède aussi sur son territoire l'aven Armand.

    Le moulin de la Borie, restauré en 2017, a permis de créer un pôle économique impliquant des agriculteurs qui produisent des céréales, un meunier qui transforme ces céréales au moulin et des boulangers qui fabriquent du pain avec la farine ainsi transformée.

    La fromagerie le Fédou[37] fabrique des fromages au lait cru de brebis.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • L'enceinte protohistorique de la Rode, ou de Drigas, ou de Hures, pourrait dater du VIe siècle av. J.-C.[38].
    • Sur le territoire communal ont été répertoriés cinq dolmens : le dolmen des Avens[39], le dolmen du Cerrière[40], le dolmen de Drigas[41], la tombe du Géant[42] située à proximité de l'aven Armand et le Tombeu dau Geïon[43], ainsi que trois menhirs : menhir de Parade[44], le menhir de la Plaine de Chanet[45] et le Plo de Saubert[46], et un tumulus : celui du Plo de Saubert[47].
    • La Ferme caussenarde d'autrefois[48], au hameau de Hyelzas, créée en 1973 par Armand et Marie Pratlong, est un écomusée où le visiteur peut découvrir la vie des paysans du causse Méjean jusqu'en 1946, dans des bâtiments typiques de l'architecture caussenarde des XVIIIe et XIXe siècles. Aujourd'hui, elle est ouverte au public d'avril à octobre inclus ; ce sont leurs enfants et leurs petits-enfants qui y accueillent les visiteurs.
    • L'aérodrome de Florac - Sainte-Enimie, également appelé Florac-Chanet, comporte trois pistes non revêtues. D'usage restreint, il est principalement utilisé pour le vol à voile entre avril et octobre[49]. Il est situé à l'intersection des routes départementales D 16 et D 63, dans le nord-est de la commune.

    Patrimoine religieux

    Patrimoine environnemental

    La commune à trois sites naturels classés[51] :

    • l'aven Armand, une cavité souterraine site classé depuis le . Ouverte au public, elle est située dans le sud de la commune ;
    • la grotte Amélineau, site classé depuis le , mais qui n'est pas ouverte au public ;
    • le site des gorges du Tarn et de la Jonte, classé depuis le  ; en effet, le territoire communal est entièrement bordé au sud sur sept kilomètres par la Jonte  et par ses gorges  qui sert de limite communale et départementale avec la commune de Veyreau, dans le département de l'Aveyron.

    Par ailleurs, près du lieu-dit le Villaret, l'association TAKH a introduit des chevaux de Przewalski[52].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « 1204 » sur Géoportail (consulté le 31 mars 2020)..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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