Le Truel

Le Truel est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Ne doit pas être confondu avec le Truel, lieu-dit où est implantée la mairie de la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers en Lozère.

Le Truel

Le bourg du Truel et le Tarn en contrebas.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn
Maire
Mandat
Jean-Pierre Alibert
2020-2026
Code postal 12430
Code commune 12284
Démographie
Gentilé Truellois(e)
Population
municipale
345 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 00″ nord, 2° 45′ 16″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 828 m
Superficie 26,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Truel
Géolocalisation sur la carte : France
Le Truel
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Le Truel
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Le Truel
Liens
Site web www.letruel.fr

    Géographie

    Généralités

    La retenue du barrage de la Jourdanie au bourg du Truel.

    Au sud du Massif central, dans la moitié sud du département de l'Aveyron, la commune du Truel est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal, qui s'étend sur 26,48 km2, est traversé d'est au sud-ouest sur quatre kilomètres et demi par le Tarn dans des gorges appelées Raspes où a été implanté le barrage du Truel (ou du Pouget).

    L'altitude minimale, avec 260 mètres, se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, près du lieu-dit Brengues, là où le Tarn quitte la commune et sert de limite entre celles de Broquiès et de Villefranche-de-Panat. L'altitude maximale avec 828 mètres est située dans le nord, sur le Lévézou, au lieu-dit les Alasses[1], à proximité d'un champ d'éoliennes.

    En rive droite du Tarn et à l'intersection des routes départementales (RD) 31 et 200, le bourg du Truel est situé, en distances orthodromiques, vingt-six kilomètres à l'ouest-sud-ouest du centre-ville de Millau et trente-six kilomètres au sud-sud-est de Rodez.

    La commune est également desservie par la RD 510.

    Communes limitrophes

    Carte du Truel et des communes avoisinantes.

    Le Truel est limitrophe de cinq autres communes.

    Au nord-ouest, son territoire est distant de moins de 500 mètres de celui de Lestrade-et-Thouels.

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier du Le Truel.

    La commune est drainée par le Tarn, le ruisseau de Geneve, le ruisseau de Linsouse, le ruisseau de Bétouille, le ruisseau de Bétouillou, le ruisseau de Gozon, le ruisseau de Saint-Amans, le ruisseau de Saint-Cyrice, le ruisseau des Escudelles, le ruisseau des Rives, le ruisseau de Vernhet et par divers petits cours d'eau[2].

    Le Tarn, d'une longueur totale de 380,2 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère (48) et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82), après avoir arrosé 99 communes[3].

    Deux lacs complètent le réseau hydrographique :

    • Le lac de Saint-Amans est un lac de retenue lié au barrage de Pont-de-Salars, faisant partie de l'ensemble des lacs du Lévézou. Il a été formé dans la vallée d'un petit ruisseau, appelé ruisseau de Saint-Amans, un affluent du Tarn. Il fait environ 200 mètres de diamètre[4].
    • Le lac de la Jourdanie est un lac de barrage situé sur le cours du Tarn, d'une profondeur maximum de 15 m et d'une superficie de 65 ha[5].

    Gestion des cours d'eau

    La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion de l'eau (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[6],[7],[8].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 997 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5 j

    La commune bénéficie d’un « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. La température moyenne annuelle est élevée, avec des jours de froid en nombre réduit et des jours chauds compris entre 15 et 23 par an[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[17],[18],[19].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21] :

    • la « Vallée du Tarn (de Brousse-le-Château jusqu'aux gorges) », d'une superficie de 3 713 ha, s'étend sur dix communes de l'Aveyron. Il s'agit d'une vallée encaissée offrant une grande diversité de situations aquatiques et géologiques (terrains calcaires et acides) entrainant une végétation originale. Des grottes à chauves-souris sont présentes ainsi qu'une population remarquable d'Odonates rares, notamment Macromia splendens[22] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal du Truel comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[23] :

    • la « Rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[24]

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] :

    Urbanisme

    Typologie

    Le Truel est une commune rurale[Note 5],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune duLe Truel.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), zones agricoles hétérogènes (32,8 %), prairies (26,5 %), terres arables (3 %)[29].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn, dont la commune est membre[30].

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[31].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune duTruel est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[32],[33].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune duTruel.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Tarn. Un plan des surfaces submersibles (PSS), premier document cartographique réglementant l'occupation du sol en zone inondable pour les cours d'eau domaniaux, a été établi en 1964. Compte tenu du peu d’enjeux exposés à ces inondations, aucun plan de prévention du risque d’inondation n’a été prescrit[32]. Néanmoins la loi Barnier du confère aux PSS un statut de plan de prévention des risques (PPR ), les rendant par conséquent opposables au tiers et faisant entrer le territoire des la commune dans le champ d'application de l'obligation d'information des acquéreurs locataires[34].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne[35].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[36]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[37]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[38],[39].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune duTruel est classée à risque moyen à élevé[40]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[41] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].

    Toponymie

    Panneau franco-occitan à l'entrée du bourg du Truel.

    En occitan, la commune porte le nom de Lo Truèlh.

    Histoire

    La commune de Rives fusionne en 1794 avec Le Truel puis en 1844, ce sont les communes d'Ayssènes, Ayssènes-Broquiès et La Romiguière qui en font de même[43].

    En 1874, Le Truel cède les anciennes communes d'Ayssènes et d'Ayssènes-Broquiès qui forment la commune d'Ayssènes[43].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune duTruel est membre de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Rome-de-Tarn. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[45].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal du Truel, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[46] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[47]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice[48], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[49]. Jean-Pierre Alibert, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [50].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[51]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn[52].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 avril 2013 Amédée Jean[Note 6],[53]    
    avril 2013 avril 2013 Jean-Pierre Alibert   Premier faisant fonctions de maire[53]
    avril 2013[54] décembre 2016 Daniel Auriol[Note 7] SE Artisan retraité
    décembre 2016
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Pierre Alibert[55],[56]   Contremaître, agent de maîtrise

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

    En 2019, la commune comptait 345 habitants[Note 8], en augmentation de 1,17 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3173732 1642 1762 1222 1342 0401 9281 967
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2672 2002 1462 1271 2171 1101 0871 0851 035
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9509951 116832787779758623582
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    597473418445384369332338352
    2015 2019 - - - - - - -
    344345-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 156 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 317 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 640 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]2,5 %5,5 %6,7 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 195 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (64,6 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 127 emplois en 2018, contre 137 en 2013 et 103 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 130, soit un indicateur de concentration d'emploi de 98 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 11].

    Sur ces 130 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 65 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 71,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    29 établissements[Note 11] sont implantés au Truel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,9 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 29 entreprises implantées au Le Truel), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises

    Le complexe de plusieurs barrages EDF sur la région du Lévézou.

    L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de roquefort, pérail, tomme et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement. Une diversification existe, tournée vers l'apiculture, la production de bois de chauffe et le tourisme rural.

    Les loisirs influent un peu sur l'économie communale : locations saisonnières de meublés, camping municipal, randonnée, vélo tout terrain, découverte nature, pêche de parcours 1re et 2e catégories et piscine municipale. La chasse, indispensable à l'agriculture et à la flore en ce qui concerne le grand gibier, ne se pratique qu'à partir du quinze août. Une maison pour personnes âgées se trouve dans le bourg.

    La centrale électrique du Pouget contiguë au barrage du Truel alimenté par la rivière Tarn et les retenues EDF du Lévézou.

    Agriculture

    La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations39302620
    SAU[Note 14] (ha)1 2301 4071 4241 422

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 39 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 30 en 2000 puis à 26 en 2010[62] et enfin à 20 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 49 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[63],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 230 ha en 1988 à 1 422 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 71 ha[62].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Témoignage du passé préhistorique de la région, le dolmen des Reynes[64] a été répertorié sur le territoire communal.

    Quatre édifices religieux y ont été érigés :

    Le barrage du Truel (ou du Pouget) a été édifié en travers du Tarn, dans les Raspes, en amont du bourg. Il est partagé avec la commune de Saint-Victor-et-Melvieu, en rive gauche. Sur les hauteurs, à un kilomètre et demi au nord-ouest, le lac de Saint-Amans reçoit une partie de l'eau du lac de Villefranche-de-Panat et, par conduite forcée, renvoie cette eau à la centrale du Pouget.

    Personnalités liées à la commune

    Cécile Vayssette, gagnante du concours radiophonique « le Rêve de votre vie » obtient une gloire nationale éphémère pour elle et le village de la Romiguière (ancienne commune fusionnée avec Le Truel en 1844[43]) pour l’organisation d’une grande fête en 1964[65].

    Héraldique

    Blason
    D’azur à la barre ondée d’argent accompagnée en chef d’un lévrier passant, lui-même senestré d'une fleur de lys d'or et accompagnée en pointe de trois rocs d'échiquiers d'argent rangés en orle, sur le tout d'or au vieux pressoir de sable[66].
    Détails
    Armes parlantes. truel = pressoir en occitan.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Photothèque

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Marc), Sant-Roma : Aissenas, Broquièrs, Brossa, Las Còstas, L'Estrada, Sant-Victor, Lo Truèlh / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sant-Roma, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, BNF 36688572)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Démissionné de sa fonction de maire par le conseil municipal en avril 2013.
    7. Démissionnaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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