Le Grau-du-Roi

Le Grau-du-Roi (en provençal lo Grau dou Rei [norme classique] ou Lou Grau dóu Rèi [norme mistralienne]), est une commune camarguaise, plus précisément de Petite Camargue, située dans le sud-est de la France, dans le sud du département du Gard en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Grau (homonymie).

Le Grau-du-Roi

Le vieux phare du Grau-du-Roi.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Terre de Camargue
Maire
Mandat
Robert Crauste
2020-2026
Code postal 30240
Code commune 30133
Démographie
Gentilé Graulens
Population
municipale
8 419 hab. (2019 )
Densité 154 hab./km2
Population
agglomération
17 358 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 43° 32′ 17″ nord, 4° 08′ 14″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 11 m
Superficie 54,73 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Le Grau-du-Roi
(banlieue)
Aire d'attraction Le Grau-du-Roi
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Aigues-Mortes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Le Grau-du-Roi
Géolocalisation sur la carte : France
Le Grau-du-Roi
Géolocalisation sur la carte : Gard
Le Grau-du-Roi
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Le Grau-du-Roi
Liens
Site web ville-legrauduroi.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle et par un autre cours d'eau. Incluse dans la Camargue (delta du Rhône), la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « Petite Camargue » et la « petite Camargue laguno-marine »), cinq espaces protégés (le « bois du Boucanet », la « Camargue Gardoise », l'« Espiguette », la Camargue et la Petite Camargue) et treize zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Le Grau-du-Roi est une commune urbaine et littorale qui compte 8 419 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération du Grau-du-Roi et fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi. Ses habitants sont appelés les Graulens ou Graulennes.

    Le Grau-du-Roi fut bénéficiaire de la mission Racine à partir de 1963. Bien qu'elle se soit ainsi largement développée grâce au tourisme de masse, auquel elle doit notamment Port Camargue ou son Seaquarium, la ville a su garder son identité camarguaise. Le Grau-du-Roi est ainsi renommé pour ses abrivado et bandido qui ont lieu lors de sa fête votive, pour ses arènes entièrement dédiées à la course camarguaise ainsi que pour son vieux phare. L'est de la commune est occupé par la pointe de l'Espiguette, une vaste zone naturelle protégée qui abrite le phare de l'Espiguette, classé au titre des monuments historiques.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'ancien phare du Grau d'Aigues-Mortes, inscrit en 2012, et le phare de l'Espiguette, classé en 2012.

    Géographie

    Localisation

    Le Grau-du-Roi est situé dans le sud du département du Gard à la limite de l'Hérault et de La Grande-Motte, sa voisine à l'ouest. C'est l'unique commune maritime du département. La commune d'Aigues-Mortes est limitrophe de la commune du Grau-du-Roi.

    Communes limitrophes

    Hydrographie et relief

    Voilier sur le plan d'eau du Vidourle.

    Construite de part et d'autre d'un grau, brèche dans le cordon littoral ouverte naturellement vers 1570 au lieu-dit Gagne-Petit, entre l'embouchure du Vidourle et celle du Rhône, cette station offre 18 km de sable fin.

    La commune est entourée d'étendues d'eau :

    Climat

    Le climat du Grau-du-Roi est de type méditerranéen, avec des hivers doux et humides, et des étés chauds et très secs. Même si les températures peuvent parfois être froides en hiver et très chaudes en été, celles-ci n'atteignent jamais les extrêmes, grâce à la proximité de la mer qui tempère le climat. Le record de froid est de −12 °C (le ), tandis que le record de chaleur est de 41,5 °C (en ). Les précipitations sont peu fréquentes : on relève annuellement 55 jours de pluie, et seulement un jour de neige. On enregistre 249 jours de vent par an (surtout du mistral).

    Grau-du-Roi, 1981 - 2010, record depuis 1951
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,1 4,6 7,4 9,9 13,7 17,2 19,8 19,5 16,1 13 8,1 5 11,6
    Température minimale moyenne la plus basse (°C)
    année du record
    −0,7
    1987
    −4,3
    1956
    3,3
    1971
    7,4
    1973
    11
    1951
    14,4
    1969
    16,6
    1980
    16,7
    1954
    13,4
    1972
    7,4
    1974
    4,7
    1985
    1,1
    1969
    9,4
    1956
    Température minimale moyenne la plus haute (°C)
    année du record
    7,9
    1996
    9,3
    1990
    10,2
    2001
    12,3
    2011
    15,5
    2009
    20,8
    2003
    22,9
    2006
    22,5
    2003
    18,4
    1987
    15,2
    2001
    11,4
    1994
    9,1
    2015
    12,8
    2014
    Température moyenne (°C) 7,5 8,3 11,2 13,6 17,4 21,3 24 23,7 20,1 16,4 11,4 8,3 15,3
    Température maximale moyenne (°C) 11 12 15 17,4 21,2 25,3 28,2 27,8 24,1 19,9 14,7 11,5 19
    Température maximale moyenne la plus basse (°C)
    année du record
    6,3
    1963
    3,8
    1956
    11,4
    1971
    14,4
    1986
    17,7
    1951
    22,1
    1969
    24,5
    1980
    24,4
    1954
    21,2
    1965
    15,1
    1974
    11,7
    1958
    8,4
    1969
    17,1
    1956
    Température maximale moyenne la plus haute (°C)
    année du record
    13,8
    2007
    15,3
    1990
    18,5
    1997
    20,8
    2011
    24,1
    2011
    28,7
    2003
    31,2
    2006
    31,4
    2003
    26,5
    2011
    22,7
    2014
    17,5
    2015
    14,8
    2015
    20,2
    2014
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9
    12/1/1987
    −12
    10/2/1956
    −5,5
    7/3/1971
    2
    12/4/1958
    5
    7/5/1957
    7
    4/6/1984
    13
    8/7/1954
    12
    30/8/1986
    7
    21/9/1977
    2,3
    30/10/2012
    −2
    23/11/1998
    −8
    27/12/1962
    −12
    10/2/1956
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −5
    12/1/1987
    −7
    10/2/1956
    2
    7/3/1955
    7
    5/4/1975
    11
    6/5/1985
    15
    11/6/1956
    19
    29/7/1977
    19
    12/8/1955
    13
    24/9/1977
    7,3
    26/10/2003
    4
    20/11/1985
    −4
    24/12/1962
    −7
    10/2/1956
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    13,8
    19/1/2007
    14
    14/1/1990
    15,6
    30/3/2012
    17,4
    10/4/2011
    21
    27/5/1953
    24,2
    21/6/2003
    25,4
    24/7/2006
    25,2
    24/8/2012
    22,4
    3/9/2009
    21,2
    8/10/2014
    19
    1/11/1968
    15
    4/12/1953
    25,4
    24/7/2006
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,2
    19/1/2007
    21,3
    23/2/2012
    25,2
    30/3/2012
    28,7
    8/4/2011
    32,3
    24/5/2011
    36,5
    21/6/2003
    36
    7/7/1982
    36
    16/8/1987
    34
    25/9/1983
    31,2
    11/10/2011
    24
    3/11/1970
    20
    12/12/1961
    36,5
    21/6/2003
    Nombre de jours avec température minimale ≤ −10 °C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
    Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C 0,5 0,1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1 0,7
    Nombre de jours avec gel 4,5 3,7 0,3 0 0 0 0 0 0 0 0,7 2,8 12,1
    Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 0,4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,4
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0 0,3 3,7 16,1 27,9 27,6 12,4 0,9 0 0 89
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,1 2,9 8,2 6,2 0,3 0,1 0 0 17,8
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 35 °C 0 0 0 0 0 0,1 0,1 0,1 0 0 0 0 0,3
    Nombre de jours avec rafales ≥ 57,6 km/h 8,1 8 9,9 9,3 5,2 4,2 4,3 4,2 5,1 6,4 7,5 7,9 80,1
    Nombre de jours avec rafales ≥ 100,8 km/h 0,2 0,3 0,2 0,1 0 0 0 0,1 0,1 0,1 0,2 0,3 1,5
    Précipitations (mm) 51,4 43,4 30,5 52,7 35,3 22,7 12,4 30,2 71,9 86,9 62,7 52,4 552,3
    Précipitations les plus basses (mm)
    année du record
    0
    1993
    0
    1999
    0
    1997
    0
    1965
    1
    1973
    0
    1995
    0
    2006
    0
    1958
    0
    1987
    3,6
    2014
    0
    1981
    0
    1974
    279
    1958
    Précipitations les plus hautes (mm)
    année du record
    228
    1979
    167
    1974
    189
    1960
    177
    2009
    128
    1977
    108
    1957
    84
    1982
    120
    1991
    259
    1994
    450
    1976
    191
    1984
    169
    1975
    965
    1976
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    78
    16/1/1978
    67,8
    2/2/2009
    54
    14/3/1971
    58
    9/4/2003
    64
    3/5/1999
    63
    5/6/1973
    51
    30/7/1982
    100
    31/8/1991
    144
    22/9/2003
    129
    25/10/1976
    87
    5/11/1963
    71
    28/12/1972
    144
    22/9/2003
    Nombre de jours avec précipitations 5,5 4,4 4,1 5,6 4,7 3,1 1,9 3,4 4,3 6,1 6 5,6 54,6
    Le moins de jours avec précipitations
    année du record
    0
    1993
    0
    1999
    0
    1997
    0
    1965
    1
    1973
    0
    1995
    0
    2006
    0
    1958
    0
    1987
    1
    2014
    0
    1981
    0
    1974
    31
    2006
    Le plus de jours avec précipitations
    année du record
    19
    1996
    13
    1974
    12
    1960
    11
    1993
    10
    1971
    8
    1997
    6
    2011
    9
    1996
    12
    1994
    16
    1951
    13
    2014
    15
    1996
    92
    1996
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,6 2,7 2 3,1 2,3 1,4 0,7 1,6 2,7 3,7 3,2 2,9 28,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,6 1,3 0,9 1,8 1,1 0,7 0,4 1 2,2 2,6 1,8 1,7 17
    Nombre de jours avec neige 0,8 0 0,3 0 0 0 0 0 0 0 0 0,1 1,2
    Nombre de jours avec grêle 0 0,2 0 0,1 0,1 0,1 0 0 0 0 0,3 0 0,8
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,2 0,1 0,4 0,8 0,8 1 1,2 1,8 1,5 1 0,4 9,3
    Nombre de jours avec brouillard 0,9 0,8 1,3 1,2 0,5 0,6 0,6 0,8 1,2 1,3 1 0,9 11,1
    Relevé pluviométrique en 2011 (mm) 20,8 7,2 108,6 15,4 2 53 56,8 5,4 34,2 57,2 180,2 3,6 544,4
    Relevé pluviométrique en 2012 (mm) 3 0,2 4,4 57,8 52,2 8,4 38,4 50,4 53,2 65 53 20,8 406,8
    Relevé pluviométrique en 2013 (mm) 28,8 9,8 130,2 83,2 42,4 15,2 8,6 25,6 10,8 35 53 21,8 464,4
    Relevé pluviométrique en 2014 (mm) 57 21,2 16,2 13,6 13,8 15,4 21,8 34 52,4 3,6 160,2 86,2 495,4
    Source : Météo Camargue[1]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    11
    4,1
    51,4
     
     
     
    12
    4,6
    43,4
     
     
     
    15
    7,4
    30,5
     
     
     
    17,4
    9,9
    52,7
     
     
     
    21,2
    13,7
    35,3
     
     
     
    25,3
    17,2
    22,7
     
     
     
    28,2
    19,8
    12,4
     
     
     
    27,8
    19,5
    30,2
     
     
     
    24,1
    16,1
    71,9
     
     
     
    19,9
    13
    86,9
     
     
     
    14,7
    8,1
    62,7
     
     
     
    11,5
    5
    52,4
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Axes ferroviaires

    Le Grau-du-Roi possède une gare située sur la ligne Nîmes - Le Grau-du-Roi. Elle est desservie par des trains TER Occitanie qui effectuent des missions entre Nîmes et Le Grau-du-Roi.

    Axes routiers

    L'accès au Grau-du-Roi se fait par l'autoroute A9, sortie n°26 « Gallargues ».

    Transports en commun

    Le Grau du Roi est desservie par le réseau régional de transports Lio.

    Les lignes du réseau Lio relient Nîmes au Grau-du-Roi et Le Grau-du-Roi à Montpellier via La Grande-Motte située dans le département voisin, l'Hérault.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[2],[3].

    La commune fait également partie des la Camargue (delta du Rhône), un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1977 pour ses nombreux bombements sources de diversité : bourrelets alluviaux des bras anciens et actuels du Rhône et cordons dunaires élaborés par les courants marins et les rivages historiques de la Méditerranée. Entre ces replis encore en partie boisés, dans les dépressions, se répartissent des terres basses occupées par les lagunes bordées de steppes salées, les marais à roselières en partie exploités pour la coupe du roseau et les étangs - dont le plus grand, le Vaccarès, occupe 6 500 hectares[4],[5].

    Cinq autres espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[15] :

    • la « petite Camargue », d'une superficie de 34 412 ha, une grande zone humide littorale indissociable de la Camargue provençale. Il comprend deux ensembles très intéressants : d'une part une zone laguno-marine avec un important massif dunaire actif avec de nombreuses dunes vives et fixées dont certaines boisées (Genévriers et Pins pignons) et d'autre part une zone fluvio-lacustre constituée de marais et d'étangs doux à saumâtres[16]

    et un au titre de la directive oiseaux[15] :

    • la « petite Camargue laguno-marine », d'une superficie de 15 681 ha, qui accueille plus de 240 espèces d'oiseaux et constitue un site de nidification régulier pour plus de 50 espèces, un important site d'accueil en hiver, particulièrement favorable aux oiseaux d'eau, aux laro-limicoles, à l'Outarde canepetière et à de nombreux passereaux, ainsi qu'une étape de migration (automne, printemps) pour plus de 160 espèces[17].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Neuf ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :

    • les « arrière-dunes de l'Espiguette » (58 ha)[19] ;
    • l'« étang de Port-Camargue » (21 ha)[20] ;
    • l'« étang du Repaus et bras du Rhône de Saint-Roman » (1 724 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;
    • le « lagune de la Sicarex » (27 ha)[22] ;
    • « le Boucanet » (206 ha)[23] ;
    • le « marais de Salonique » (501 ha)[24] ;
    • la « plaine de Montago » (83 ha)[25] ;
    • les « salins d'Aigues-Mortes » (3 340 ha), couvrant 3 communes du département[26] ;
    • le « salins de Petite Camargue » (3 499 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans les Bouches-du-Rhône et 2 dans le Gard[27] ;

    et quatre ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] :

    • la « Camargue fluvio-lacustre et laguno-marine » (82 788 ha), couvrant 8 communes dont 2 dans les Bouches-du-Rhône et 6 dans le Gard[28] ;
    • le « Camargue gardoise » (42 422 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[29] ;
    • le « dunes de l'Espiguette » (489 ha)[30];
    • l'« étang de Figuérasse » (435 ha)[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Grau-du-Roi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[32],[I 1],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine du Grau-du-Roi, une agglomération inter-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 17 337 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[34]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[35],[36].

    Le-Grau-du-Roi est l'une des 79 communes membres du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue. Elle est l'une des 4 communes du SCOT soumise à la Loi littoral.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des zones humides (44,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones humides côtières (44,3 %), eaux maritimes (15,6 %), cultures permanentes (12,2 %), zones urbanisées (8,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), forêts (0,9 %), eaux continentales[Note 6] (0,6 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom occitan est lo Grau dau Rei (norme classique) ou Lou Grau dóu Rèi (norme mistralienne)[38].
    Racine occitane gras, grau (en languedocien), du roman gras, grads, grad, gra, du catalan grau, du bas latin grassius, du latin gradus : embouchure d'un fleuve, bouche, chenal, coupure par laquelle la mer communique avec un étang du littoral[38].

    Ses habitants sont appelés les Graulens et les Graulennes.

    Histoire

    Moyen Âge

    À l’époque des croisades, la commune d’Aigues-Mortes était un port royal bien que la mer ne soit jamais venue jusqu'au pied de ses remparts. Les navires partaient par un chenal creusé à travers les étangs jusqu'à la mer.

    C’est à la fin du XVIe siècle que le Rhône, en pénétrant en torrent dans les eaux du Repausset, ouvre le grau dont il est question, au lieu-dit de Consac de Gagne Petit. À partir de ce moment sont entreprises de longues séries de travaux pour maintenir cette ouverture sur la mer afin de préserver la navigation dans le port d’Aigues-Mortes.

    Époque moderne

    Le port du Grau est relié depuis 1725[39] par un chenal de six kilomètres à Aigues-Mortes. En 1727 sont construits dans la mer deux môles empierrés prolongés dans l’étang du Repausset.

    Révolution française et Empire

    Bien que n'étant pas une commune à part entière, le lieu est renommé, au cours de la Révolution française, Grau-le-Peletier[40].

    Époque contemporaine

    Rive droite.
    Carte du Grau-du-Roi et d'Aigues-Mortes en 1891

    Le chenal, rectifié en 1845, est l’actuel canal entre Le Grau-du-Roi et Aigues-Mortes. Le phare de l'Espiguette est, quant à lui, édifié en 1869. Au fil des années, bâtiments administratifs, cabanes et maisons, posent les bases d’un village de pêcheurs. D’abord section de la commune d’Aigues-Mortes en 1867, la commune du Grau-du-Roi est créée par un décret du [41].

    En 1854, Le Grau-du-Roi est encore simplement un hameau de pêcheurs. La pêche et l’agriculture assurent à la population quelques ressources : le tourisme reste embryonnaire, même si, depuis la seconde moitié du XIXe siècle, la mode des bains de mer tend à se généraliser. Ces immersions sont encore essentiellement considérées comme traitements médicaux, et les instituts qui se sont montés sur les plages accueillent surtout des populations indigentes. Mais pouvoirs publics et habitants ont compris que leur richesse se trouvait là, sur ces plages de sable fin, entre mer et soleil. En 1855 une œuvre d'hygiène infantile est fondée « dans le but de faciliter aux personnes pauvres ou peu aisés, l'usage des bains de mer. Elle fut reconnue d'utilité publique en 1869 »[42].

    En 1909, le prolongement de la ligne de chemin de fer de Nîmes Aigues-Mortes est une véritable bouffée d’oxygène : les baigneurs arrivent nombreux et les productions locales, comme le poisson et le raisin blanc, sont enfin expédiées vers les marchés nationaux. Après des années d’efforts, de travaux et de règlements sanitaires, le , un décret du Président de la République classe enfin Le Grau-du-Roi station climatique et balnéaire. La première guerre mondiale a relativement épargné le village.

    Monument aux morts.

    En , la Seconde Guerre mondiale marque beaucoup plus profondément la population. Après la défaite de 1940, le Grau est situé en zone non occupée. Cependant, à partir de , les troupes ennemies sont physiquement présentes et les conflits touchent directement les civils. Le Grau-du-Roi doit subir l’occupation, avec ce que cela implique de restrictions, de sacrifices et de compromissions. Le conseil municipal est rapidement révoqué pour être remplacé par une délégation spéciale. Cette même année, la vie du village passe par une nouvelle phase : les troupes allemandes s’installent sur tout le littoral. Une partie de la population est contrainte à l’exode. La côte gardoise représente juste une vingtaine de kilomètres, mais du fait des risques de débarquement, les ouvrages et les installations militaires sont particulièrement nombreux sur ces lieux. Ainsi, les plages de la commune sont hérissées de toutes sortes de systèmes antichars et de pyramides en béton, de blockhaus… 800 hectares de vignes et 200 hectares d’herbages sont transformés en champ de mines. Dans le village, les Allemands font également construire des casemates abritant des canons et des mitrailleuses. L’entrée du canal est fermée par un filet anti sous-marin et une rampe lance-flammes. Les portes et les volets des maisons servent à fabriquer des plates-formes et des encuvements en bois. En 1944, les derniers mois d’occupation se révèlent les plus pénibles, car les troupes d’occupation, gagnées par la défaite, renforcent les brimades et les réquisitions. Le Grau-du-Roi est libéré au mois d’août.

    Capitainerie de Port Camargue.

    Ce n'est qu'à partir des années 1960 que Le Grau-du-Roi surmonte véritablement les dégâts causés par la guerre. La station amorce alors un réel développement touristique et économique. Afin de rationaliser l’aménagement du littoral, l’État met alors en place le plan Racine. L’architecte Jean Balladur est chargé du dossier. Il doit imaginer des structures capables de satisfaire l’afflux touristique tout en respectant la qualité de vie des autochtones et en préservant l’environnement. C’est dans le cadre de ce programme que le grand chantier de Port Camargue est lancé en 1968.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Hôtel de ville du Grau-du-Roi.

    De 1789 à 1799, les agents municipaux, les maires, sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail. De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans. Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants. De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855. Depuis 1871, les maires sont élus par le Conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1879 1884 Amédée Rédarès    
    1884 1892 Jacques Mézy    
    1892 1896 Ange Delorenzi    
    1896 1896 Léon Pommier    
    1896 1897 Joseph Dumas    
    1897 1897 Jacques Mézy   Président de la délégation spéciale
    1897 1905 Jean Gourdon    
    1905 1919 Louis Ponsole    
    1919 1925 Auguste Vincent    
    1925 1940 Antonin Revest Rad. Conseiller général du canton d'Aigues-Mortes
    Révoqué par le Gouvernement de Vichy[43]
    1941 1944 Jean Tourette   Président de la délégation spéciale
    1944 1945 Antonin Revest   Président du comité de Libération
    1945 1965 Belsamond Ramain PSU Médecin
    1965 1983 Jean Bastide PSU puis PS Médecin
    Conseiller général du canton d'Aigues-Mortes (1945-1961 et 1967-1973)
    Député de la deuxième circonscription du Gard (1973-1978)
    1983 2014 Étienne Mourrut RPR puis UMP Conseiller général du canton d'Aigues-Mortes (1985-2002)
    Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (1986-1992)
    Député de la deuxième circonscription du Gard (2002-2012)
    2014 En cours Robert Crauste SE Médecin
    Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (2004-2015)
    Conseiller départemental du canton d'Aigues-Mortes depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Conseil municipal

    Le conseil municipal graulen comprend 29 membres.

    Depuis les dernières élections municipales, sa composition est la suivante :

    Composition du conseil municipal
    GroupePrésidentEffectifStatut
    « TENONS LE CAP »
    LREM
    Robert Crauste23majorité
    « UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LE GRAU »
    SE
    Charly CRESPE6opposition

    Jumelages

     Dossenheim (Allemagne)

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

    En 2019, la commune comptait 8 419 habitants[Note 7], en diminution de 0,02 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
    1 0441 0601 1871 2601 2791 2911 2751 3041 348
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    1 4621 7331 6811 9772 3633 3543 9634 1525 253
    1999 2006 2007 2012 2017 2019 - - -
    5 8757 8928 1738 4988 5178 419---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Bandido lors de la fête votive.

    Les arènes du Grau-du-Roi, inaugurées en 1960, sont les arènes de la commune. Elles peuvent contenir 3 000 personnes[47]. Elles sont entièrement dédiées à la course camarguaise, mais lors de la fête votive du Grau-du-Roi on assiste aussi à des abrivados et des bandidos. Depuis 2006 une sculpture signée Ben K de trois cocardiers est érigée à leur entrée.

    Sports

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 5 511 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 9 690 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 410 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]12,7 %13,7 %15,7 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 431 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (51,7 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction du Grau-du-Roi[Carte 2],[I 12]. Elle compte 3 223 emplois en 2018, contre 3 293 en 2013 et 3 201 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 355, soit un indicateur de concentration d'emploi de 136,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,9 %[I 13].

    Sur ces 2 355 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 450 travaillent dans la commune, soit 62 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 18,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    1 636 établissements[Note 11] sont implantés au Grau-du-Roi au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble1 636100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    875,3 %(7,9 %)
    Construction1136,9 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    79048,3 %(30 %)
    Information et communication191,2 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance372,3 %(3 %)
    Activités immobilières1257,6 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    16710,2 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1519,2 %(13,5 %)
    Autres activités de services1479 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 48,3 % du nombre total d'établissements de la commune (790 sur les 1636 entreprises implantées au Le Grau-du-Roi), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations151387
    SAU[Note 13] (ha)462495334437

    La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 3]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 437 ha[51],[Carte 4],[Carte 5].

    Viticulture

    Le Sable-de-Camargue, appelé auparavant vin de pays des sables du Golfe du Lion, depuis le décret du , est un vin français d'indication géographique protégée. Le décret de l'INAO créant ce nouveau label a été publié en date du .

    Secteur primaire

    C'est le second port de pêche français en Méditerranée après Sète[52].

    Secteur secondaire

    La marque Little Marcel a été créée en 2005 au Grau-du-Roi[53].

    Secteur tertiaire

    Dotée du plus grand port de plaisance d'Europe avec Port Camargue[54], la ville est devenue un pôle touristique majeur du littoral languedocien.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Le centre-ville, construit autour du canal reliant les étangs (et Aigues-Mortes) à la mer (Grau) conserve encore aujourd'hui son cachet traditionnel. Au-delà du cœur historique, les maisons et immeubles de vacances, s'étalent au rythme des décennies : à l'ouest, se trouve le quartier du Boucanet qui s'étend du centre-ville jusqu'au bois du Ponant (dit aussi pinède du Boucanet) et à l'est, au-delà du centre-ville, se trouve le quartier du palais de la mer puis Port Camargue.

    Maison du Dauphin.
    • L'ancien phare couvert d'un lanternon en cuivre (1828).
    • La maison dite du dauphin, face à l'église, typique de l'architecture 1900.
    • La villa Parry, Belle Époque, à côté du phare, abrite un centre culturel. Le balcon-terrasse est supporté par des colonnes en fonte ouvragées.
    • La villa Rédarès, bel exemple d'architecture balnéaire Art déco des années 1920, dernier vestige de ce style sur la commune, a été démolie en . Le nouvel hôtel de ville a été édifié à sa place en 2013.
    • Le Château Leenhardt, un monument devenu emblématique du Grau (Plage Rive droite), construit vers 1875 par le négociant Henri Leenhardt (1822-1904)[55], a été démoli dans les années 1970, après un siècle d'existence. Sa construction avait été l'occasion d'un test original d'utilisation de briques de sable qui lui donnaient une couleur grise particulière. De nombreuses cartes postales le montre lorsqu'il est devenu pension de famille protestante. Nombre de baigneurs se faisaient prendre en photo sur la plage qui bordait l'édifice.
    • Les quais et les façades préservés en grande partie le long du chenal du port de pêche au sein desquels la redoute du XVIIIe siècle pourrait avoir été englobée au XIXe siècle (découverte récente rive gauche).

    Édifices religieux

    Église Saint-Pierre.

    Patrimoine culturel

    Patrimoine environnemental

    L'Espiguette.
    • Le site naturel de l'Espiguette et son phare édifié en 1869.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti : au premier d'or aux deux thons de gueules posés en pal et rangés en fasce en pointe, surmontés d'une grappe de raisin du même feuillée de sinople, au second d'azur au lion d'or lampassé de gueules ; aux deux bisses d'argent entrelacées brochant en pal sur le tout.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Jean-Baptiste Maudet, Terres de taureaux : les jeux taurins de l'Europe à l'Amérique, Madrid, Casa de Velasquez, , 512 p. (ISBN 978-84-96820-37-1 et 84-96820-37-8, lire en ligne)
    • Frédéric Saumade, Des sauvages en occident, les cultures tauromachiques en Camargue et en Andalousie, Paris, Mission du patrimoine ethnologique, 1994 et 1995, 275 p. (ISBN 978-2-7351-0587-8 et 2-7351-0587-3)
    • Frédéric Simien, Le Grau-du-Roi, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, , 128 p. (ISBN 978-2-84910-672-3)
    • Frédéric Simien, La Camargue fille du Rhône et de la mer, Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), A. Sutton, coll. « Passé Simple », , 192 p. (ISBN 978-2-84910-767-6).
    • Albaric Alain, Le Grau-du-roi, éditions du Vent Large, 1995.

    Articles connexes

    Liens externes

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