Castelnau-de-Mandailles

Castelnau-de-Mandailles est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Castelnauois, et les habitants de Mandailles (village de la même commune) sont appelés les Mandaillois.

Pour les articles homonymes, voir Castelnau et Mandailles.

Castelnau-de-Mandailles

Église Saint-Pierre de Mandailles.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Des Causses à l'Aubrac
Maire
Mandat
Sandra Sielvy
2020-2026
Code postal 12500
Code commune 12061
Démographie
Gentilé Castelnauois, Mandaillois
Population
municipale
575 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 12″ nord, 2° 53′ 11″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 949 m
Superficie 35,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Espalion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lot et Palanges
Législatives Première circonscription
Localisation
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Castelnau-de-Mandailles
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Castelnau-de-Mandailles
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Castelnau-de-Mandailles
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Castelnau-de-Mandailles

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Julien, classée en 1924.

    Géographie

    Généralités

    Dans le quart nord-est du département de l'Aveyron, la commune de Castelnau-de-Mandailles s'étend sur 35,87 km2. Elle est bordée au sud sur douze kilomètres par le Lot, en grande partie dans la retenue du barrage de Castelnau-Lassouts, et au nord-ouest par son affluent la Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac sur huit kilomètres. La commune est arrosée par un autre affluent du Lot, le ruisseau des Mousseaux.

    L'altitude minimale, 360 mètres, se trouve à l'ouest, là où le Lot quitte la commune et entre sur celle de Saint-Côme-d'Olt, au nord-ouest du lieu-dit le Bousquet d'Olt. L'altitude maximale avec 949 mètres est localisée à l'extrême nord-est, en limite de la commune de Saint-Chély-d'Aubrac, à l'est du lieu-dit Foyt.

    Desservi par la route départementale (RD) 557, le bourg de Castelnau-de-Mandailles est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'est nord-est d'Espalion et dix-sept kilomètres au sud-sud-est de Laguiole. Trois kilomètres au sud, le bourg de Mandailles est desservi par la RD 141.

    Le sentier de grande randonnée GR 65, la via Podiensis des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, traverse le territoire communal sur environ huit kilomètres, du nord-est à l'ouest.

    Communes limitrophes

    Castelnau-de-Mandailles est limitrophe de six autres communes.

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Castelnau-de-Mandailles.

    La commune est drainée par le Lot, la Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac, le Ruisseau des Mousseaux, le Rioularet, le ruisseau de combe estrebière, le ruisseau de Roudil, le Rioubel, le ravin de Conardo, le ruisseau de Cancels, le ruisseau de la Bessière, le ruisseau de la Salle et par divers petits cours d'eau[1].

    Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Aiguillon (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[2].

    La Boralde de Saint-Chély-d'Aubrac, d'une longueur totale de 25,2 km, prend sa source dans la commune de Prades-d'Aubrac et se jette dans le Lot à Saint-Côme-d'Olt, après avoir arrosé 5 communes[3].

    Le Ruisseau des Mousseaux, d'une longueur totale de 19,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Chély-d'Aubrac et se jette dans le Lot à Lassouts, après avoir arrosé 4 communes[4].

    La retenue de Castelnau-Lassouts est un lac de retenue lié au barrage de Castelnau-Lassouts. Longue de quinze kilomètres, elle s'étend sur 2,18 km2. Outre les deux communes entre lesquelles est érigé le barrage, elle baigne également Prades-d'Aubrac, Sainte-Eulalie-d'Olt et Saint-Geniez-d'Olt. Elle est également alimentée par une quinzaine de petits ruisseaux, dont le plus important est le Merdanson[5].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[6].

    La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[7],[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 205 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 32 km à vol d'oiseau de la commune[13], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [18] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[19] ,[20].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] : La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Castelnau-de-Mandailles comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 4],[24], la « Boralde de Saint-Chély d'Aubrac » (1 600 ha), couvrant 4 communes du département[25] et la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[24], la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Castelnau-de-Mandailles est une commune rurale[Note 6],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Espalion, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Castelnau-de-Mandailles.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,5 %), forêts (42,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), eaux continentales (1,9 %)[30].

    Planification

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[31].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Castelnau-de-Mandailles est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[32],[33].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Castelnau-de-Mandailles.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[34]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont 3[35], approuvé le 23 février 2011[36].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[37].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[38]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[39].

    Risques technologiques

    Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[40].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Castelnau-de-Mandailles est classée à risque moyen à élevé[41].

    Histoire

    C’est sur le territoire de la commune qu’a été découverte l’une des plus anciennes traces de l’occupation humaine en Rouergue.

    Au XIe siècle, les châteaux de Castelnau et de Mandailles sont édifiés. Ce sont des forteresses secondaires tenues par des petits seigneurs, vassaux des barons de Calmont.

    Les sites sur lesquels sont construits les nouveaux châteaux vont rapidement attirer une population importante. Peu à peu, les deux châteaux vont structurer la région et prendre l’ascendant sur la paroisse du Cambon.

    En 1781, les deux villages sont regroupés dans une seule et même paroisse sous le nom de Castelnau. Par ordonnances de 1778 et de 1781, baptêmes et enterrements sont autorisés à Castelnau.

    En 1843, la commune de Mandailles fusionne avec celle de Castelnau[42]. En 1954, un décret valide le nom de Castelnau-de-Mandailles.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Castelnau-de-Mandailles est membre de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Palmas d'Aveyron. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Palanges pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[44].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Castelnau-de-Mandailles, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[45] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[46]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les dix-huit candidats en lice[47], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[48]. Sandra Sielvy est élue nouvelle maire de la commune le [49].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[50]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1977 1995 Simone Anglade DVD Conseillère générale du canton d'Espalion
    1995 mars 2019 Jean Boyer DVD Agriculteur
    juin 2019 mai 2020 Mathieu Anglade[52]   Agriculteur exploitant
    mai 2020 En cours Sandra Sielvy[52],[53] DVD Cadre administrative et commerciale d'entreprise

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

    En 2019, la commune comptait 575 habitants[Note 8], en augmentation de 4,36 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0699851 6671 8731 7411 7591 8391 9002 063
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8871 7391 8381 8001 8541 7901 9201 8191 645
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5601 5151 5491 3501 2761 1131 1321 046818
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    730612545527521528525548542
    2015 2019 - - - - - - -
    573575-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 234 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 537 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 960 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]6,2 %6,6 %5,6 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 325 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (70,2 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Espalion, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 96 emplois en 2018, contre 75 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 231, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 11].

    Sur ces 231 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    38 établissements[Note 11] sont implantés à Castelnau-de-Mandailles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble38
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1436,8 %(17,7 %)
    Construction821,1 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    923,7 %(27,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    513,2 %(12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    12,6 %(12,7 %)
    Autres activités de services12,6 %(7,8 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 38 entreprises implantées à Castelnau-de-Mandailles), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :

    • L'auberge Du Lac, restauration traditionnelle (175 k€)
    • Le Joannenq Energie, production d'électricité (133 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations77553732
    SAU[Note 14] (ha)1 9422 0252 0091 890

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 77 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 55 en 2000 puis à 37 en 2010[60] et enfin à 32 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[61],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 942 ha en 1988 à 1 890 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 59 ha[60].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Salvanh (vers 1476-vers 1554), architecte de la cathédrale de Rodez.
    • général Bonnet : Le 16 septembre 1796 Il reçoit a Mandailles la soumission des "brigands royaux" qui sévissaient alors dans les campagnes du nord Aveyron. En échange ceux ci sont amnistiés
    • Christian Peschel : accordéoniste célèbre, qui a passé son enfance à Castelnau de Mandailles, où sa mère était institutrice[65].
    • Christophe Martel, animateur radio sur la radio régionale Totem. Il anime depuis 2007 les émissions "Millésime Musette " (émission consacrée à l'accordéon) et "Génération Vinyles" (émission consacrée aux années 60 à 90).

    Héraldique

    Parti: au premier mi-parti d’argent au lion de sable, au second coupé, au I d’or à l’aigle de sable surchargée d’un écusson écartelé aux 1 et 4 d’azur à l’étoile d’or et aux 2 et 3 d’argent au maillet d’or, au II d’argent à trois chevrons de gueules accompagnés de deux quartefeuilles du même en chef ; sur le tout, d’azur à la forteresse de trois tours d’argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, posée en perspective.
    Blason créé par Francis Le Mercier en 1988.



    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Espaliu : Bessuèjols, Lo Cairòl, Castèlnau, Sant-Cosme, Las Sots / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton d'Espaliu, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 312 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-16-5, ISSN 1151-8375, BNF 36678785)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-de-Mandailles » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
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    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-de-Mandailles » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnau-de-Mandailles » (consulté le ).
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    Autres sources

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    4. Sandre, « le ruisseau des Mousseaux »
    5. « la retenue de Castelnau-Lassous », sur https://www.tourisme-aveyron.com/ (consulté le )
    6. « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    7. « SAGE Lot amont- Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Castelnau-de-Mandailles et Rodez », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
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    65. « L'accordéoniste est prophète en son pays », La Dépêche du Midi, 10 août 2005.
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