Saint-Maime
Saint-Maime est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Cet article concerne la commune française des Alpes-de-Haute-Provence. Pour celle du département de la Dordogne, voir Saint-Mayme-de-Péreyrol.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Saint-Mayme.
Saint-Maime | |||||
Village de Saint-Maime. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Forcalquier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon | ||||
Maire Mandat |
Stephen Parraud 2020-2026 |
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Code postal | 04300 | ||||
Code commune | 04188 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Maimois | ||||
Population municipale |
867 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 54′ 17″ nord, 5° 47′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 351 m Max. 772 m |
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Superficie | 7,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Manosque (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Reillanne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | saint-maime.com | ||||
Le nom de ses habitants est Saint-Maimois[1],[2].
Géographie
Le village est situé sur une colline à 381 m d’altitude[3], son site est inscrit.
Les communes limitrophes de Saint-Maime sont Forcalquier, Villeneuve, Volx, Dauphin et Mane.
La commune est située dans le parc naturel régional du Luberon. La commune est l'un des soixante-dix-sept membres du parc naturel régional du Luberon, parc qui s'étend, de Cavaillon à l'ouest jusqu'à la Durance à l'est, sur deux départements et quatre-vingt-cinq communes et 185 145 hectares. Vers le sud, le Luberon domine le bassin de la Durance et le pays d'Aigues.
Géologie
Lignes régionales, réseau Zou !
Saint-Maime est desservie par :
- 1 ligne Zou ! Lignes Express Régionales :
Ligne | Tracé |
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25 | Marseille ↔ Manosque ↔ Saint-Maime ↔ Forcalquier[4] |
- 2 lignes Zou ! Alpes-de-Haute-Provence :
Ligne | Tracé |
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B01 | Banon ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Saint-Maime ↔ Manosque |
F01 | Forcalquier ↔ Saint-Maime ↔ Manosque |
Environnement
Climat
Saint-Maime est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.
Les stations météos proches de Saint-Maime sont, par ordre de proximité, celles de Dauphin, Forcalquier et celle de l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire[5].
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Forcalquier auquel appartient Saint-Maime est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune de Saint-Maime est également exposée à trois autres risques naturels[7] :
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort[8].
La commune de Saint-Maime est de plus exposée à plusieurs risques d’origine technologique[9] :
- celui de transport de matières dangereuses par route. La départementale RD 13 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10] ;
- risque de rupture de barrage : une partie de la commune se trouverait inondée par l’onde de submersion en cas de rupture du barrage de la Laye ;
- la commune est incluse, selon le ministère de l’Environnement, dans la zone de risque des installations souterraines de Géosel-Géométhane, mais pas selon la préfecture[7].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2007 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[9] et le Dicrim date de 2013[11].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des inondations et des coulées de boue en 1986, 1987 et 1994, pour des mouvements de terrain dus à la sécheresses en 1997[7]. Le 1° mai 2010, la rupture d’une conduite de naphta sur le site de Géosel a conduit à l’évacuation de quelques centaines de personnes au hameau du Foulon et au lotissement des Adrets (voir article Géosel).
Urbanisme
Typologie
Saint-Maime est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (17,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), zones urbanisées (7,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 849 €, ce qui plaçait Saint-Maime au 3e rang parmi les 22 919 communes de plus de 50 ménages en métropole[21].
Agriculture et élevage
Les agriculteurs de la commune de Saint-Maime ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile d'olive de Provence AOC, huile d'olive de Haute-Provence AOC et banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (pommes des Alpes de Haute-Durance, miel de Provence, agneau de Sisteron)[22]. Cependant, la vigne, qui était cultivée pour l’autoconsommation et le marché de Forcalquier jusqu’au milieu du XXe siècle, n’est présente dans la commune que sur des surfaces résiduelles[23].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. Actuellement, l’oliveraie compte moins de 1 000 pieds[24].
- Huile de Provence AOC.
- Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
- Ruches à la Combe du Pommier.
- Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
- Golden et gala.
Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, le territoire de Saint-Maime fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[25]. Une nécropole antique a été découverte au quartier Saint-Claire, contenant 1500 squelettes[26].
Moyen Âge et Ancien Régime
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[27].
Saint-Maime est signalé pour la première fois dans les chartes dans le premier tiers du XIe siècle[26]. Selon la légende, les quatre reines de Forcalquier, filles de Raimond Bérenger V, y auraient été élevées. Le comte de Forcalquier y résidait régulièrement[26]. Il en fait don aux Hospitaliers de Saint-Jean en 1168[26].
Le fief de Saint-Maime relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Saint-Maime, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250. Les seigneurs de Saint-Maime et les « prud'hommes » de la communauté avaient été parmi les premiers à se rallier à son rival[28].
La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier[26]. Enfin, la paroisse ne relevait d’aucune autorité jusqu’au XIIIe siècle au moins, ce qui cesse au XIVe siècle : le chapitre de Forcalquier nomme un prieur à Saint-Maime et perçoit les redevances attachées à l’église[26].
Le fief est rattaché à la vicomté de Reillanne (1373), puis au marquisat d’Oraison (1588). Il appartient aux familles d’Agoult (XIVe et XVe siècles), puis aux d’Albertas (XVIe-XVIIIe siècles)[29].
Révolution française
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[30]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montroc[31] ou Mont-Libre, selon les sources[32],[33].
De la chute du Premier Empire à nos jours
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants de Saint-Maime sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[34].
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Maime se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[35]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[36], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Maime[37]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.
Les mines de lignite, au Bois-d’Asson, mises en exploitation au XVIIe siècle, ont employé jusqu’à 300 personnes. Elles ont fermé le .
Le , les installations de la mine de lignite sont sabotées par les Francs-tireurs et partisans (FTP)[38].
Politique et administration
Administration municipale
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[39]). Lors du scrutin de 2008 il n’y eut qu’un seul tour, Georges Roux a été élu conseiller municipal avec le total de 310 voix soit 81,15 % des suffrages exprimés. La participation a été de 65,52 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[40].
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Saint-Maime est une des dix communes du canton de Forcalquier qui totalise 12 746 habitants en 2006 Le canton a fait partie de l’arrondissement de Forcalquier depuis le et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Saint-Maime fait partie du canton de Forcalquier depuis 1801 après avoir fait partie du canton de Volx de 1793 à 1801[33]. Saint-Maime fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, de la prud'homale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains[48].
Intercommunalité
Saint-Maime fait partie :
- de 2000 à 2013, de ILO communauté de communes Intercommunalité du Luberon Oriental ;
- de 2013 à 2017, de DLVA communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon ;
- depuis le , de la CCHPPB communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
À la suite de ce changement de communauté de communes, la dette de Saint-Maime vis-à-vis de la DLVA s'élève à 590 412,82 euros (arrêté préfectoral no 2018-159-005 du ) entraînant une hausse de la taxe sur le foncier bâti et du prix de l'eau et de l'assainissement.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 6,50 % | 0,00 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 25,23 % | 0,00 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 86,46 % | 0,00 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 0,00 % | 22,75 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[50]).
Environnement et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Jumelages
- Fontanigorda (Italie) depuis 1997[51], d’où sont venus de nombreux mineurs au cours des XIXe et XXe siècles.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
En 2019, la commune comptait 867 habitants[Note 3], en augmentation de 4,71 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Santé
La commune dépend de l'hôpital local de Forcalquier nommé Saint-Michel[56] et aussi un laboratoire d'analyses médicales[57]. Selon le magazine l'Express, l'hôpital Saint-Michel fait partie des hôpitaux les plus sûrs de France avec une note de 82,2 sur 100 (classe A) et se classe 63e au plan national et 2e au niveau départemental[58]. Forcalquier dispose aussi de trois maisons de retraite (Lou Ben Estre, Lou Seren et Saint-Michel)[59].
Cultes
La paroisse est rattachée à un secteur pastoral comptant 14 autres paroisses, le secteur pastoral du Largue. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes[60].
Personnalités liées à la commune
- Rolland (Louis, Jules), personne morte en déportation.
Lieux et monuments
Il subsiste quelques restes du château de Saint-Maime au sommet du village (XIIe siècle). Il appartenait aux comtes de Forcalquier, et les principaux restes sont le donjon octogonal, et la chapelle Sainte-Agathe. Celle-ci, signalée parmi les chapelles les plus intéressantes de Provence[61], date du XIIIe siècle, a un chevet aveugle[62], une nef voûtée en berceau, et son chœur est orné de rinceaux et de palmettes. Sa couverture de lauzes date de 1966[63]. La cuve est ornée d’une croix bifide et de mascarons[64]. Les fresques de l’abside, du XIVe siècle, sont en grande partie effacées[65],[66]. L’ensemble des restes du château et la chapelle sont inscrits monument historique[67], le site étant classé depuis 1943[66].
Au Roucas, un ancien logis seigneurial de la Renaissance conserve deux fenêtres à meneaux[68].
L’ancienne mine de lignite fermée en 1949 a laissé quelques vestiges et a profondément marqué l'architecture du quartier de la Cité ouvrière ainsi que la sociologie de la commune. La structure la plus visible de la mine, le chevalement, avait cependant été démontée lors de la fermeture de la mine. Dans le cadre de son travail de conservation de la mémoire du passé minier de la commune, en 2003 la municipalité a reconstruit un chevalement factice équipé de molettes récupérées à la mine d’Alès pour le faire remonter sur le site du Puits neuf[69].
L’église paroissiale Saint-Maxime est d’abord construite au XIVe siècle. De cette époque sont conservées la chapelle latérale (dont les consoles sont sculptées de têtes humaines, d’un loup et d’un agneau[70]) et une partie des murs, dont la fenêtre trilobée de la façade occidentale[71]. Elle possède un campanile en ferronnerie remplaçant le clocher originel détruit par la foudre.
Le Musée de la mémoire ouvrière, Mines et Mineurs de Provence à Saint-Maime présente l’exploitation du bassin lignitifère des Alpes de Haute Provence. Sa collection contient des récits d’anciens mineurs, des photographies, et des objets pour illustrer et expliquer l'histoire de la mine. Le musée évoque également les questions de géologie.
- Cimetière gallo-romain de Saint-Clair
- Église Saint-Maxime de Saint-Maime.
- Chapelle Sainte-Agathe et le donjon.
- Clocher de l’église paroissiale.
Héraldique
Blasonnement : |
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Sources
Bibliographie utilisée
- Josette Chambonnet, Journée archéologique 2000 in Chroniques de Haute-Provence, no 341-342, 2000, p. 151-152
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Roger Brunet, « Canton de Forcalquier », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013.
- « Habitants de Saint-Maime », sur habitants.fr.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
- « Horaires et tarifs LER Ligne 25 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 15 août 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 15 août 2012.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 28463, p. 1626.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 61.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ) .
- « Liste des appellations AOC et IGP à Saint-Maime », sur INAO.
- André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59.
- Réparaz, op. cit., p. 58.
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
- Daniel Thiery, « Saint-Maime », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 15 août 2012.
- Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 485-486.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 196.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
- Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 114.
- Charles Bouyssi, « Communes et paroisses d’Auvergne » (sur l'Internet Archive) , mis en ligne en 2002, consulté le 3 mars 2012.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 18.
- Jean Garcin, « La résistance armée », Basses-Alpes 39-45, no 7, juillet 2004, p. 3.
- « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
- « Résultats élections municipales 2008 à Saint-Maime », sur linternaute.com.
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
- Yves Aiguier est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Georges Marchais (PCF) à l’élection présidentielle de 1981, cf Conseil constitutionnel, liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1064, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
- Yves Aiguier est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Robert Hue (PCF) à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010.
- Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
- Parti communiste français, liste des maires communistes, publiée le 6 mars 2008 (sic), consultée le 25 septembre 2010.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Saint-Jurs à Soleihas (sic) (liste 7), consulté le 10 mars 2013.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- « Les Juridictions judiciaires des Alpes-de-Haute-Provence », Ministère de la justice et des libertés.
- « Impôts locaux à Saint-Maime », taxes.com.
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance).
- Comité de Jumelage Saint-Maime/Fontanigorda
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, Liste des écoles de la circonscription de Manosque, publiée le 27 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.
- « Site de l'hopital », sur etablissements.hopital.fr
- « Liste des laboratoires d'analyses », sur annuairesante.com
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