Pont-Saint-Esprit

Pont-Saint-Esprit est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Pont (toponyme).

Pont-Saint-Esprit

Pont-Saint-Esprit, l'église Saint Saturnin et le pont médiéval sur le Rhône.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Gard Rhodanien
Maire
Mandat
Claire Lapeyronie
2020-2026
Code postal 30130
Code commune 30202
Démographie
Gentilé Spiripontains
Population
municipale
10 369 hab. (2019 )
Densité 561 hab./km2
Population
agglomération
15 452 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 27″ nord, 4° 38′ 57″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 187 m
Superficie 18,49 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pont-Saint-Esprit
(ville-centre)
Aire d'attraction Pont-Saint-Esprit
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Pont-Saint-Esprit
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-Saint-Esprit
Géolocalisation sur la carte : France
Pont-Saint-Esprit
Géolocalisation sur la carte : Gard
Pont-Saint-Esprit
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Pont-Saint-Esprit
Liens
Site web mairiepse.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Ardèche, le Rhône, l'Arnave et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (la « basse Ardèche urgonienne », « le Rhône aval » et le « marais de l'Ile Vieille et alentour ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Pont-Saint-Esprit est une commune urbaine qui compte 10 369 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Pont-Saint-Esprit et fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit. Ses habitants sont appelés les Spiripontains ou Spiripontaines.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : la citadelle de Pont-Saint-Esprit (collégiale du Saint-Esprit - chapelle de l'hôpital), classée en 1910 puis inscrite en 1951, l'hôtel de Roubin, inscrit en 1938, la porte de Pont-Saint-Esprit, inscrite en 1945, la Maison du Roi, inscrite en 1946, la chapelle des Minimes de Pont-Saint-Esprit, inscrite en 1950, quatre maisons, inscrites en 1954, l'hôtel de Lisleroy, classé en 1968, l'église Saint-Pierre, classée en 1988, la Maison des Chevaliers, classée en 1992, l'hôtel, inscrit en 1999, l'hôtel-Dieu, inscrit en 2005, la chapelle des Pénitents de Pont-Saint-Esprit, inscrite en 2005, le lavoir, inscrit en 2005, l'église Saint-Saturnin, classée en 2012, et l'escalier, inscrit en 2014.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Pont-Saint-Esprit se situe dans le canton de Pont-Saint-Esprit et dans l'arrondissement de Nîmes, au nord de Bagnols-sur-Cèze.

    Pont-Saint-Esprit est ainsi au carrefour stratégique de trois régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d'Azur.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La ville de Pont-Saint-Esprit est située sur la rive droite du Rhône à la confluence de l'Ardèche et du Rhône à la frontière immédiate de trois départements : outre le Gard, l'Ardèche à l'ouest et le Vaucluse à l'est. Ceci, sans même compter la Drôme qui passe à proximité.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 18,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 810 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1972 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records PONT ST ESPRIT (30) - alt : 79 m 44° 14′ 54″ N, 4° 37′ 36″ E
    Records établis sur la période du 01-02-1972 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,9 4,5 7 10,8 14,3 17,1 16,7 13,2 10 5,1 2,2 8,7
    Température moyenne (°C) 5 6,3 9,7 12,6 16,8 20,7 23,8 23,3 18,9 14,4 8,9 5,7 13,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,7 15 18,2 22,8 27 30,5 29,8 24,5 18,9 12,6 9,1 19
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,7
    07.01.1985
    −10,2
    10.02.1986
    −7,7
    02.03.05
    −1,4
    14.04.1998
    1,6
    03.05.1979
    5
    04.06.1984
    8
    11.07.1993
    7,1
    30.08.1986
    4
    29.09.1974
    −0,2
    30.10.12
    −5
    27.11.10
    −7,2
    14.12.01
    −12,7
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,9
    31.01.20
    23,2
    24.02.20
    27
    18.03.1997
    30
    24.04.07
    34,4
    30.05.01
    39,3
    14.06.03
    39,5
    26.07.1983
    42,2
    06.08.03
    36
    03.09.05
    29,5
    03.10.11
    23,5
    07.11.13
    20
    05.12.1988
    42,2
    2003
    Précipitations (mm) 61,6 45,6 44,7 70,5 70,8 47,7 39,8 45,4 103,4 126,3 89,7 68,8 814,3
    Source : « Fiche 30202002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[8] :

    • « le Rhône aval », d'une superficie de 12 579 ha[9] ;
    • la « basse Ardèche urgonienne », d'une superficie de 6 851,3 ha[10] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[8] :

    • le « marais de l'Ile Vieille et alentour », d'une superficie de 1 460 ha[11].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[12] : le « basse Ardèche » (221 ha), couvrant 4 communes du département[13], et les « ripisylves du Rhône en aval de Pont-St-Esprit » (138 ha), couvrant 3 communes du département[14] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 5],[12] :

    • le « basse Ardèche » (1 655 ha), couvrant 5 communes du département[15] ;
    • « le Rhône » (3 202 ha), couvrant 27 communes dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse[16] ;
    • « le Rhône et ses canaux » (3 879 ha), couvrant 15 communes du département[17];
    • le « massif du Bagnolais » (7 716 ha), couvrant 18 communes du département[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Pont-Saint-Esprit est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[I 1],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Saint-Esprit, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 14 063 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). L'objectif législatif de Zéro artificialisation nette est désormais un des principes du code de l'urbanisme (article L. 101-2 6°bis) depuis la loi sur le Dérèglement du climat (22 août 2021)[21].

    La répartition détaillée de l'occupation des sols sur ce territoire communal était la suivante en 2018 : cultures permanentes (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), zones urbanisées (25,3 %), forêts (8,6 %), eaux continentales[Note 8] (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Moyen Âge

    Vue du Pont-Saint-Esprit par Tassin (1634).
    Pont-Saint-Esprit, l'église Saint-Saturnin vue depuis le pont Saint-Esprit.
    Vue d'ensemble du pont médiéval enjambant le Rhône à Pont-Saint-Esprit.

    La ville s'appelait au milieu du Moyen Âge Saint-Saturnin-du-Port (en latin Portum Sancti Saturnini[23]). Le nom actuel de la ville lui vient de la construction du pont sur le Rhône par le frère de saint Louis, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers[24] ; elle commença en 1265 pour s’achever en 1309[25]. D’après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à la branche pontife des Hospitaliers (la branche des constructeurs de ponts, formée par ces moines-soldats pour faciliter les pèlerinages) et consacrée au Saint Esprit[26]. Elle était dirigée par Jean de Tensanges[27] ou de Thianges. Ce pont, le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône, sept cents ans, reliant la Provence au Languedoc, en aval du Rhône, a longtemps constitué un point de passage privilégié sur le Rhône. Il est constitué de vingt arches, mesure un kilomètre de long, et a fait la fortune de cette petite ville par le paiement de l'octroi y afférent. Il a été construit en respectant le cours impétueux du fleuve, et fut protégé à ce titre fort longtemps, par exemple, les chariots de marchandises voulant l'emprunter étaient déchargés, on transférait ces marchandises sur des barges traversant le fleuve et les chariots traversaient en roulant sur de la paille disposée sur la chaussée du pont pour ne pas ébranler celui-ci. On raconte, de même que le roi Louis XI, se présentant là avec ses troupes, dut mettre pied à terre, avant de l'emprunter.

    Arrivés près de la vallée du Rhône, au début de 1382, les Tuchins campèrent dans les gorges de la Cèze où ils furent rejoints par des nobles dont Régis de Saint-Michel-d'Euzet, Étienne Augier, dit Ferragut du Pin, Vachon de Pont-Saint-Esprit et Verchère de Vénéjan qui prirent leur tête. Ils s’emparèrent alors de Cavillargues, Chusclan et Tresques, avant de piller les châteaux de Sabran, La Roque-sur-Cèze, Saint-Laurent-des-Arbres et Cornillon. Dans ce dernier château se trouvait le trésor de Clément VI. Son neveu, Guillaume III Roger de Beaufort, alors Lieutenant des armes du Sénéchal de Beaucaire, organisa la répression. En , il recruta des mercenaires et fit venir une compagnie d’arbalétriers d’Avignon. Ses troupes cantonnées à Bagnols-sur-Cèze attaquèrent alors Cornillon. Dirigées par Gantonnet d'Abzac, Commandant du Saint-Père pour le Païs de Saint-Esprit, elles semèrent la terreur. Guillaume III fit ensuite intervenir son capitaine des gardes de Bagnols, Jean Coq. Ce dernier réussit à pacifier le pays en expulsant les chefs du Tuchinat. Ce qui permit de signer la paix en février 1383[28].

    Portrait de femme, Maison des Chevaliers, 1337-1343.

    Au XVe siècle, Isabeau de Bavière, reine de France, prétendant avoir seule, à l'exclusion du dauphin Charles son fils, le gouvernement et l'administration du royaume, au nom du roi Charles VI tombé en démence, se lie pour accomplir son pernicieux dessein, avec le duc de Bourgogne, ennemi du roi et du dauphin. Isabeau, pour amener le peuple à son parti, fait passer des émissaires dans toutes les provinces, particulièrement en Languedoc où on avait tant à se plaindre du gouvernement du duc de Berri ; et pour y mieux réussir, elle fit publier partout, qu'on ne paierait plus de subsides. La ville de Pont-Saint-Esprit, influencée par Gui de Brosse ou de Broce, moine bénédictin du prieuré de Saint-Pierre et cousin de Jean 1er de Brosse, maréchal de France vivant à la même époque, fut la première de la province qui ouvrit ses portes au parti bourguignon, et reçut dans ses murs, en 1418, les délégués de la reine et du duc de Bourgogne pour gouverner, au nom du roi dans tout le Languedoc[29],[30].

    Gui de Brosse, appelé par Charles VI à Troyes en Champagne, où il résidait avec la cour, fut admis auprès de son souverain qui, à l'instigation de la reine, l'avait choisi pour remplir une mission importante dans le Midi, et après qu'il lui eut donné audience, le roi le chargea d'aller trouver de sa part le comte de Foix, son lieutenant en Languedoc, et de lui déclarer ainsi qu'aux gens d'Église, aux nobles et aux communes de sa province, sa résolution de défendre qu'on rendît aucune sorte d'obéissance à celui qui se dit le régent du royaume. Cinq jours après, (), le roi donna les instructions par écrit à Gui de Brosse qui prit congé, et se rendit diligemment à Béziers où le comte de Foix, gouverneur du Languedoc tenait l'assemblée générale des trois ordres de la province[29],[30]. On dit à ce sujet que le gouverneur avait secrètement l'intention de faire déclarer tout le pays en faveur du dauphin en sa qualité de régent du Royaume ; mais Gui de Brosse présentant au comte de Foix, l'ordre formel du roi le fit changer de résolution et l'amena au parti de la reine et du duc de Bourgogne. Gui eut le même succès auprès des Grands et du peuple, si bien que l'archevêque de Toulouse, le clergé en général et le plus grand nombre des communes, enfin tout le Languedoc, à l'exception de la ville de Beaucaire et de son sénéchal, des villes de Roquemaure, Fourques, Saint-André-lès-Avignon ; tout le pays, à cette exception près, embrassa le parti d'Isabeau de Bavière, gouvernant au nom de Charles VI, malade et en démence. Cependant, l'année suivante, le dauphin reconquit le Languedoc et Gui de Brosse fut emprisonné à Avignon puis remis à son supérieur hiérarchique, le cardinal de Cambray grâce à qui il se retrouva sain et sauf dans son cloître[29],[30].

    En , le roi Louis XI (1423-1461-1483) expédia ses lettres patentes à l'Hôpital du Pont-Saint-Esprit pour sa protection royale[31]. Puis, il confirma les privilèges du prieuré de Saint-Saturnin-du-Port, en [32].

    Renaissance

    En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets[33] alors qu'Antoine de Broche alias de Brosse (docteur en droit, 1er Consul et député pour la ville du Saint Esprit et appartenant à la famille de Gui de Brosse précédemment cité) levait une compagnie d'hommes d'armes qu'il commandait dans la ville du Saint Esprit. Ceci se reproduisit une seconde fois en 1567, mais l'année suivante (1568), Antoine de Broche contribua puissamment à le faire rentrer sous l'obéissance du Roi. En 1576, Antoine de Broche seconda, avec le même succès, l'entreprise du capitaine de Luynes qui, sur la révélation à lui faite des menées secrètes du Maréchal de Damville-Montmorency, Gouverneur commandant de la province du Languedoc, tendant à remettre les protestants en possession du Pont-Saint-Esprit, fit arrêter le frère du Maréchal furtivement introduit dans la place pendant la nuit pour y fomenter la révolte. En récompense, Henri III nomma Luynes, Gouverneur du Pont-Saint-Esprit et adressa une lettre autographe à Antoine de Broche, datée de Blois, le .

    Période révolutionnaire

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Le général Jean-François Carteaux, envoyé par la Convention, y défait les insurgés du Midi le . Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pont-sur-Rhône[34].

    Époque contemporaine

    La section de la ligne ferroviaire de la rive droite du Rhône passant par Pont-Saint-Esprit est inaugurée le par le Paris-Lyon-Méditerranée. La gare de Pont-Saint-Esprit perd ses trains de voyageurs en 1973 mais, depuis 2018, la SNCF et la région prévoient d'en faire le terminus d'une nouvelle desserte vers Nîmes et Avignon[35].

    Au mois d', le 55e régiment d'infanterie est mobilisé dans la ville.

    C'est de cette commune qu'est originaire la famille du père de Jacqueline Bouvier, la femme du président John F. Kennedy. L'arrière-arrière-grand-père Bouvier, ancien officier de la Grande Armée de Napoléon, avait émigré aux États-Unis après la défaite de l'Empire.

    Affaire du pain maudit

    Le , une épidémie d'empoisonnement, marquée par des épisodes psychotiques aigus et divers symptômes, survient à Pont-Saint-Esprit. Quelques personnes se plaignent de douleurs à l'estomac, mais plus tard au moins 100 personnes ont les mêmes symptômes, dont des insomnies. Une personne révéla qu'elle avait fait une insomnie de plus de 21 jours. Les victimes vont commencer à avoir des hallucinations comme la sensation de brûler de l'intérieur ou encore elles penseront être capables de voler. Certaines vont se défenestrer. Au total plus de 300 personnes ont fait des hallucinations dont sept morts et cinquante hospitalisés. La première piste fut la résurgence d'une ancienne maladie du Moyen-Âge, l'ergotisme. La police interrogea le minotier mais aucune trace d'ergot de seigle ou de poison connu n'a été retrouvée dans les analyses.

    Mais éclate l'hypothèse d'un empoisonnement au trichlorure d'azote et un essai d'armes biologiques, comme le LSD, mené par la CIA dans le cadre du Projet MK-Ultra de la CIA[36]. Un journaliste Américain nommé Hank Albarelli lie cette affaire à l'enquête sur la mort d'un biochimiste de Fort Detrick Frank Olson. L'hypothèse suggère l'implication de la CIA qui ont opéré par pulvérisation aérienne d’une mixture à base de LSD ainsi que par la contamination de « produits alimentaires locaux » pour en étudier les effets à grande échelle[37],[38] .

    Politique et administration

    La mairie de Pont-Saint-Esprit.

    Budget et fiscalité

    En avril 2008, un rapport (ROD du 20 mars 2008) de la Chambre régionale des comptes fait apparaître l'état des finances de la ville de Pont-Saint-Esprit dans une situation catastrophique : vingt-trois millions d'euros d'emprunts à payer, un trou de trésorerie de 14 millions et 6 millions de factures impayées. L'endettement est de 2 600 euros par habitant, la commune est à deux doigts d'être mise sous tutelle préfectorale. Début 2009, le Conseil municipal adopte, sur préconisation, une hausse spectaculaire des impôts locaux allant de 56 à 80 % d'augmentation. Depuis lors, de nombreux Spiripontains demandent la démission du maire Gilbert Baumet. Des manifestations ont eu lieu au cours du mois de mars 2009[39], notamment le où la manifestation a dégénéré, les forces de l'ordre, CRS d'Orange, ont dû intervenir pour permettre aux voitures de sortir, une première pour cette cité gardoise et on a pu compter trois personnes âgées blessées[40].

    Les difficultés rencontrées pour améliorer la situation financière ont été évoquées par la Cour des comptes dans son rapport public annuel 2009, dans un chapitre particulier : Les limites des procédures de contrôle budgétaire.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 9]

    En 2019, la commune comptait 10 369 habitants[Note 10], en diminution de 0,23 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 7664 0554 3314 5454 8534 9375 2395 3755 538
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 8875 1234 6944 3504 8264 7264 9625 2624 289
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 7984 9064 6855 8014 4094 6524 4114 1494 925
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 7786 9516 7098 0679 2779 2659 66110 64010 405
    2019 - - - - - - - -
    10 369--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Relations Internationales

    Pont-Saint-Esprit est jumelée avec Haverhill, une ville de 27 041 habitants (2011) située dans le comté du Suffolk, à 23km de Cambridge et 76 km au Nord Est de Londres. En 1991, Pont-Saint-Esprit fut jumelée à Egelsbach, ville de 11 583 hab dans le Land de Hesse en Allemagne. Penacova (15 250 hab) au Portugal et Ovada (11 965 hab) dans le Piémont italien s'ajoutent à la liste.

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 4 643 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 10 155 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 970 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 42 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,9 %13,1 %13,3 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 927 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5 % d'actifs (56,2 % ayant un emploi et 13,3 % de chômeurs) et 30,5 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit[Carte 2],[I 12]. Elle compte 2 881 emplois en 2018, contre 3 037 en 2013 et 3 209 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 390, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,5 %[I 13].

    Sur ces 3 390 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 105 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    871 établissements[Note 14] sont implantés à Pont-Saint-Esprit au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble871100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    687,8 %(7,9 %)
    Construction13115 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    27531,6 %(30 %)
    Information et communication131,5 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance323,7 %(3 %)
    Activités immobilières384,4 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    10011,5 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    12714,6 %(13,5 %)
    Autres activités de services8710 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (275 sur les 871 entreprises implantées à Pont-Saint-Esprit), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :

    • Bricolage Loisirs Maisons, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (3 830 k€)
    • Societe Noel Armel, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (2 490 k€)
    • Bazar Pse, commerce de détail d'autres équipements du foyer (1 045 k€)
    • Dezma, commerce de détail d'autres équipements du foyer (905 k€)
    • Vigouroux, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (888 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations79603833
    SAU[Note 17] (ha)1 077904770722

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 79 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 60 en 2000 puis à 38 en 2010[46] et enfin à 33 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[47],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 077 ha en 1988 à 722 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 22 ha[46].

    Culture locale et patrimoine

    Le Pont du Saint-Esprit

    Pont-St-Esprit, le vieux Pont

    Pont médiéval à 25 arches sur le Rhône[48]: le pont mesure 919 mètres de long construit de 1265 à 1309. Le pont du Saint-Esprit a la majeure partie de sa structure sur la commune de Lamotte-du-Rhône. Sa construction fut voulue par le frère de saint Louis, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers[24] ; elle commença en 1265 pour s’achever en 1309[25]. D’après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à la branche pontife des Hospitaliers (la branche des constructeurs de ponts, formée par ces moines-soldats pour faciliter les pèlerinages) et dirigée par Jean de Tensanges[27] ou de Thianges[49]. La tradition veut que celui-ci, prieur des bénédictins de Saint-Saturnin-du-Port se soit d'abord refusé à cette construction puis qu'il céda, inspiré par l'Esprit Saint et posa lui-même la première pierre[50].

    C'est le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône reliant la Provence au Languedoc. Il a longtemps constitué un point de passage obligé sur le fleuve. Il est composé de 26 arches, dont 19 grandes et 7 petites. Sur arche, une arcade de dégagement identique à celle du Pont Julien a été ouverte pour mieux faire évacuer les hautes eaux au moment des crues[50].

    Le pont du Saint-Esprit était protégé par un fort du côté de Lamotte, il était dénommé Fort de Montrevel au XIXe siècle. Il fut vendu par les Domaines en 1867 et il n'en subsiste aucune trace[51]. En 1966, il devient Monument historique. Notons que la Poste a commémoré le septième centenaire du début de sa construction par l’émission d’un timbre spécial.

    Édifices religieux

    • Le prieuré et l'église Saint-Pierre (XIIe, remanié fortement au XVIIIe) avec sa coupole et son clocher coiffé d'un campanile de fer forgé, façade classique à pilastres et niches. Le tout, hélas[Interprétation personnelle ?], en état fort dégradé. L'édifice n'est plus utilisé et n'est pas accessible. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1988[52].
    • L'église Saint-Saturnin (XVe siècle) qui présente un portail gothique intéressant[Interprétation personnelle ?] mais assez dégradé. Beau et élancé clocher terrasse gothique qui contient trois cloches dont un puissant bourdon de 2 tonnes. Il s'agit de l'actuelle église paroissiale. L'intérieur a été entièrement rénové en 2008-2009. L'orgue du chœur a été fabriqué en 1864 par Cavaillé-Coll. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2012[53].
    • L'ancienne chapelle des Pénitents (XVIIe-XIXe) récemment[évasif] restaurée et transformée en théâtre. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2005[54].
    • L'ancienne chapelle de l'hôpital de Place du Port (XVIIIe). La fondation d'un hôpital fut autorisée par le roi en 1308. Les bâtiments furent construits sur la grève aux XIVe et XVe siècles, avant d'être incorporés dans des fortifications au XVIe siècle. Seule en resta la chapelle, élevée au rang de collégiale en 1714. Elle est un bel exemple de l'introduction du style gothique et son appropriation par les bâtisseurs locaux[55].
    • L'ancienne chapelle des Minimes. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1950[56].
    • Chapelle du sanctuaire Notre-Dame-de-la-Blache de Pont-Saint-Esprit.
    • La citadelle et la collégiale (XIVe-XVIIIe siècles) ; cette ancienne collégiale possède un admirable[Interprétation personnelle ?] portail en gothique flamboyant hélas encore une fois fort dégradé.
    • Temple de l'Église protestante unie de France de Pont-Saint-Esprit.

    Édifices civils

    • La maison des Chevaliers (XIIe siècle) qui abrite le musée d'Art sacré du Gard ancienne demeure des Piolenc. Outre les belles et hétéroclites collections, remarquables plafonds peints que ce soit dans la salle d'apparat (plafond à la française du XVe) ou encore sur la magnifique charpente de la cour royale de justice (plafond en berceau du XIVe) qui s'élève à 8 mètres de hauteur au premier étage de la demeure.
    • Le musée Paul-Raymond qui présente l'œuvre du peintre Benn (1905-1989) dont les tableaux illustrent divers thèmes religieux et objets archéologiques.
    • La rampe en fer forgé de l'escalier place du Plan.
    • Le grand lavoir.
    • La fontaine de la navigation (1838) et la fontaine du coq sur les cours.
    • Les anciennes casernes.
    • Quelques demeures bourgeoises du XVe au XIXe siècle.
    • Platane de la bastide de La Bruyère : Avec plus de 10 mètres de circonférence et près de 55 mètres de hauteur, il est à ce jour le platane le plus haut d'Europe[57].
    • le monastère de Notre Dame de la Blache et son étonnante chapelle néogothique sur le chemin de la chartreuse de Valbonne.
    • Et non loin de là, 10 km au sud-ouest, au sein d'un massif forestier protégé aux essences rares sous le climat méditerranéen, mais sur la commune de Saint Paulet de Caisson, la magnifique chartreuse de Valbonne.

    Personnalités liées à la commune

    Natifs de la commune

    Héraldique

    Les armes de Pont-Saint-Esprit se blasonnent ainsi :

    D'azur au pont de cinq arches d'or sur des ondes d'argent mouvant de la pointe, sommé d'une croisette haussée au milieu du pont et de deux petits bâtiments, celui de dextre avec une girouette, le tout d'or, la croisette accostée de deux fleurs de lys du même et surmontée d'une colombe aussi d'argent en pal volant vers la pointe.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, « Pont-Saint-Esprit », dans Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996, 606 p., (ISBN 978-2-01-242333-6), p. 460-461
    • Françoise Robin, « Pont-Saint-Esprit : Château », dans Midi gothique : de Béziers à Avignon, Paris, Picard éditeur, coll. « Les monuments de la France gothique », , 389 p. (ISBN 2-7084-0549-7), p. 197-209
    • Sylvia Evrard, L'herboriste et l'agronome : Georges Ville (1824 - 1897), Brignon, Editions de la Fenestrelle, 2022 (ISBN 978-2-37871-110-8), p. 4-152 [présentation en ligne][pertinence contestée]

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pont-Saint-Esprit » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pont-Saint-Esprit » (consulté le ).
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    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pont-Saint-Esprit » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Notes

      Site de l'Insee

        Autres sources

        1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
        2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
        3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
        4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
        5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
        6. « Fiche du Poste 30202002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
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        8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pont-Saint-Esprit », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
        9. « site Natura 2000 FR9301590 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
        10. « site Natura 2000 FR8201654 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
        11. « site Natura 2000 FR9312006 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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        13. « ZNIEFF le « basse Ardèche » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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        15. « ZNIEFF le « basse Ardèche » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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        18. « ZNIEFF le « massif du Bagnolais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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        22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
        23. cf l'hommage de Raimond II Pelet, seigneur d'Alès, rendu à Simon IV de Montfort le , Archives nationales J 890 no 20.
        24. Robert Ducluzeau. Alphonse de Poitiers, frère préféré de Saint Louis. La Crèche : Geste éditions, 2006. 239 p. (ISBN 2-84561-281-8), op. cit. p. 150.
        25. Structurae. Pont du Saint-Esprit. Article en ligne , consulté le 4 mai 2007
        26. Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 322.
        27. Eugène Viollet-le-Duc. Dictionnaire raisonné de l’architecture française, article Pont. Disponible en ligne
        28. Jean-Pierre Saltarelli, Les seigneurs de Cornillon au XIVe siècle, 1997, sur le site de la commune de Cornillon en ligne
        29. Mémoire historique et généalogique de la Maison de Brosse alias de Broche et livre de raison de Joseph de Broche des Combes 1846
        30. Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc.
        31. Lettres patentes de Louis XI, juillet 1462 (lire en ligne).
        32. Lettres patentes de Louis XI, Tours, mai 1469 (lire en ligne).
        33. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p 233
        34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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