Saint-Savin (Vienne)

Saint-Savin[1], aussi appelée communément Saint-Savin-sur-Gartempe est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Savin.

Saint-Savin

L'église abbatiale, vue aérienne oblique.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Hugues Maillet
2020-2026
Code postal 86310
Code commune 86246
Démographie
Gentilé Saint-Savinois
Population
municipale
826 hab. (2019 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 01″ nord, 0° 51′ 52″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 142 m
Superficie 18,80 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montmorillon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Savin
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Savin
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Saint-Savin
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Savin

    Gentilé

    Les habitants de Saint-Savin s'appellent les Saint-Savinois.

    Géographie

    Localisation

    Saint-Savin est une commune rurale dans l'est du département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine), à km à l'ouest du département de l'Indre et à 25 km au sud du département d'Indre-et-Loire (région Centre-Val de Loire)[2],[3].

    Poitiers est à 45 km à l'ouest, Châtellerault à 45 km au nord-ouest, Tours à 120 km au nord, Châteauroux à 75 km au nord-est et Limoges à 100 km au sud[3].

    La commune est à km à l'ouest du parc naturel régional de la Brenne[2].

    Saint-Savin fait partie du pays traditionnel du Chauvinois.

    Communes limitrophes

    Au nord se situe la commune de Nalliers et au sud la commune d'Antigny. À l'ouest, on trouve la commune de Paizay-le-Sec (canton de Chauvigny) ; à l'est du bourg de Saint-Savin, de l'autre côté de la Gartempe, se trouve la commune de Saint-Germain[2].

    Communes limitrophes de Saint-Savin
    La Bussière Nalliers
    Paizay-le-Sec Saint-Germain
    Antigny

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par la rivière Gartempe, affluent de la Creuse (confluence à La Roche-Posay, donc sous-affluent de la Vienne à Port-de-Piles, puis de la Loire (fleuve) à Candes-Saint-Martin[2]. Un pont du XIIIe siècle permet de franchir la rivière, reliant Saint-Savin à Saint-Germain[4]. Le nouveau pont datant du début du XXe siècle absorbe la majorité du trafic routier par la route nationale N 151.

    Géologie

    Voir Mourier 1989, p. 6, 16-17, 28-30, 33-34 et 37.

    Transports et voies de communications

    Pont sur la Gartempe et du chevet de l'église abbatiale de Saint-Savin, dessin.
    Logis abbatial de Saint-Savin-sur-Gartempe, dessin.

    Réseau routier

    Saint-Savin est située sur l'axe "Suisse Océan", la N 151 (D 951) qui traverse le bourg et la commune voisine et toute proche de Saint-Germain est en effet un élément du réseau routier reliant directement Genève à Bordeaux et La Rochelle[3].

    Desserte ferroviaire

    La ligne de Poitiers au Blanc passait par le territoire communal, la gare de Saint-Savin desservait la commune. Les gares SNCF les plus proches sont celles de Montmorillon, Châtellerault et Poitiers.

    Bus

    La commune est desservie par la ligne TER Centre-Val de Loire : Châteauroux ←→ Argenton-sur-Creuse ←→ Le Blanc ←→ Saint-Savin ←→ Chauvigny ←→ Saint-Julien-l'Ars ←→ Poitiers.

    Aéroport

    Les aéroports les plus proches sont ceux de Poitiers (50 km), Limoges et Tours (100 km) qui assurent en particulier de très nombreuses liaisons avec plusieurs villes de Grande-Bretagne

    Sentier de randonnées

    Le principal sentier de randonnées est le GR 48, balisé localement sous l'indicatif de "la Vigne aux Moines". L'ancienne voie de chemin de fer est également transformée en sentier et relie Saint-Savin au Blanc. Voir aussi le vélo-rail de Chauvigny[2].

    Une voie antique passe à km au sud de la commune[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 742 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Journet », sur la commune de Journet, mise en service en 1993[11] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 759,7 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 43 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Savin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (18 %), forêts (13,6 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (3,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune porte le nom de saint Savin, frère de saint Cyprien, qui, bien que d'origine macédonienne, se serait installé dans le Poitou où il aurait été martyrisé.

    Avant la Révolution française, la commune était appelée Saint-Savin-sur-Gartempe. Pendant la Révolution, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Pont-sur-Gartempe[24]. Elle prend ensuite le nom de Saint-Savin.

    Histoire

    Lavandières et pont de pierre sur la Gartempe à Saint-Savin (Vienne).

    Saint-Savin accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution[25]. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le serment des officiers de la garde nationale[26], la fête de l'Être suprême[27] ou la célébration de l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI[28]. Autre signe de l’opinion favorable à la défense de la Révolution et de ses conquêtes : lors de la levée en masse, pour les quinze hommes que la commune devait fournir, soixante-dix se présentent[29].

    L’arche centrale du pont sur la Gartempe est sabotée par les FFI à l’été 1944[30].

    En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté : il s’agit d’un tilleul[31].

    Politique et administration

    Saint-Savin dépend de la Sous-Préfecture de la Vienne de Montmorillon.

    Liste des maires

    [32]
    Liste des maires depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1959 Victor Montaufier   Marchand de vin
    1959 1971 André Métivier   Quincaillier en gros
    1971 1976 Jean Borderon   Vétérinaire, décédé lors d'un accident de voiture en 1976, soit un an avant la fin de son mandat 1977,

    il ne fit que 5 ans de mandat c'est son 1er adjoint qui fut élu maire le docteur Jean-Marie Gabette

    1976 mars 1989 Jean-Marie Gabette RPR Docteur en médecine générale et conseiller général du canton de Saint-Savin (Vienne) (1982-1988), il fit 13 ans de mandat à la suite du décès accidentel de son prédécesseur Jean Borderon
    mars 1989 mars 2008 Michel Brouard PCF Professeur de mathématiques, conseiller général du canton de Saint-Savin (Vienne) (1988-2015)
    mars 2008 2020 Jean-Marie Rousse[33] PS Entrepreneur de travaux en bâtiments. Décédé en cours de mandat en 2020[34]
    octobre 2020   Hugues Maillet   Retraité France Telecom/Orange[35]

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Jumelage

    Saint-Savin est jumelé ou associé avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2019, la commune comptait 826 habitants[Note 7], en diminution de 4,51 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0188488961 2801 4031 4421 4471 5871 617
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5661 4951 5131 5311 4321 6401 7351 6051 623
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6051 6101 6061 4301 4261 4251 4431 4091 260
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 2831 3491 3231 0581 0891 009925913873
    2017 2019 - - - - - - -
    846826-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 48 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    La diminution de 9 % de la population de la commune de 1999 à 2006 s’intègre dans une évolution générale à l’ensemble des communes rurales du département de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste région circonscrite autour des deux grandes métropoles du département : Poitiers et Châtellerault, et plus particulièrement au profit des cantons limitrophes de la préfecture.

    En outre, parmi les 8 pays et les deux agglomérations structurant le département de la Vienne, sur la période 1999-2006, le pays montmorillonais est le seul à avoir une moyenne négative de l’évolution de sa population : - 0,23 % par an. De plus, contrairement à d’autres villes moyennes comme Loudun, Montmorillon, au sein de cette zone n’exerce aucune attractivité puisque sa propre population a diminué en moyenne sur cette période de 0,66 % par an, alors que dans le même temps, le département a gagné 8 000 habitants.

    Cette chute démographique s’inscrit dans un vieillissement des populations du sud-est du département. C’est aussi une problématique qui s’inscrit dans une région plus vaste qui impacte les départements voisins : ainsi, si la part des + 60 ans dans le département de la Vienne atteint 23,2 %, il est de 32,7 % dans le département de la Creuse, 29 % dans le département de l'Indre et 26,3 % pour le département de la Charente[40].

    Enseignement

    La commune de Saint-Savin dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Vienne. Le bourg possède une école maternelle et primaire publique : Félix Léon-Edoux ; et le collège Prosper-Mérimée.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[41], le nombre d'exploitations agricoles n'a pas évolué au cours de la décennie 2000-2010. Il est de quinze fermes.

    Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 61 % et sont passées de 1 294 hectares en 2000 à 2 086 hectares en 2010 dont 261 sont irrigables[41]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[42].

    48 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement et orge), 38 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 1 % pour le fourrage et 3 % restent en herbe. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne[41].

    Les élevages de bovins, d'ovins et de volailles ont disparu au cours de cette décennie[41]. La disparition des élevages de moutons est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[43].

    Industrie

    La principale entreprise de la ville est l'usine Aubade, qui employait 132 personnes en 2008, après une première vague de 140 licenciements en 2007, à la suite de la délocalisation d'une partie de la production en Tunisie. Une seconde série de licenciements, concernant 104 employées, a été annoncée en [44], mais suspendue fin juillet par le tribunal de grande instance de Poitiers[45]. En 2011 il ne reste plus que 28 employés, essentiellement chargés de logistique.[46]

    Commerce

    Selon l'INSEE, en 2009 Saint-Savin possédait dix commerces :
    • un supermarché.
    • une supérette.
    • deux boulangeries.
    • une librairie tabac
    • un magasin d'équipements du foyer.
    • un fleuriste fruits et légumes
    • un coiffeur. Feeling Coiffure "Cédric"
    • deux coiffeuses Chantal et coiftiff
    • Un camping "le moulin de la Gassotte"
    • une boucherie charcuterie
    [réf. nécessaire]

    Culture locale et patrimoine

    Abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe

    L'église a été classé au titre des monuments historique en 1840[47].

    • Un pont du XIIIe siècle franchit la Gartempe presque en face de l'abbaye. Il est classé comme Monument Historique depuis 1896. Il est prolongé par la Grand Rue traversant la partie la plus ancienne du Bourg. Plus loin, cette rue croise la rue des Bans bordée par un relais de poste du XVIIe siècle. La vieille cité était entourée de remparts dont quelques tours subsistent rue des Murailles et rue des Tanneries.

    Personnalités liées à la commune

    Associations sportives

    • Le Cercle Athlétique (CASSSG), club de football de Saint-Savin en entente avec Saint-Germain (Vienne) évoluant au niveau régional.
    • Le tennis club Saint-Savinois.
    • Le club de tennis de table.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur, à une palme d'or et un coutelas d'argent emmanché d'or passé en sautoir, accompagné en chef d'un "E" couronné d'or et de trois fleurs de lis du même aux autres cantons.
    Commentaires : La ville ne semble pas avoir possédé d'armes en propre, mais on rapporte les armes de l'ancienne abbaye :

    De France, à une palme d'or et un coutelas d'argent, la poignée d'or posée en sautoir, cantonnée de trois fleurs de lis d'or, avec un E couronné d'or en chef, le tout timbré d'une crosse et d'une mitre et entouré de deux palmes de sinople[49].

    Orn.ext. (non représentés) : l'écu surmonté d'une crosse et d'une mitre, et entouré de deux palmes de sinople.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Dénomination dans le Code officiel géographique, [lire en ligne]
    2. « Saint-Savin, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
    3. « Saint-Savin », sur google.fr/maps.
      Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
    4. « Vieux pont (Saint-Savin/Saint-Germain, 13e siècle) », sur structurae.info, (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Journet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Saint-Savin et Journet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Journet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Saint-Savin et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 Charles Bouussy "Communes et paroisses d'Auvergne", consulté le 18 novembre 2008.
    25. [Petit 1989] Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, , Poitiers, éd. CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, , p. 206.
    26. Petit 1989, p. 71-72.
    27. Petit 1989, p. 131-132.
    28. Petit 1989, p. 177.
    29. Petit 1989, p. 92.
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    40. Étude de KPMG pour le Conseil Général de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009
    41. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    42. Agreste – Enquête Structure 2007
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    49. Malte-Brun, la France illustrée, t. V, 1884.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • René Crozet (photogr. Jean-Louis Clavel), De Saint-Savin à Chauvigny, 1986, impr. Scop-sadag, 01201 Bellegarde (ISBN 2-7233-0342-X), (ISSN 0151-0819), sur papier couché brillant des papeteries de Condat pour les nouvelles éditions Latines 1, rue Palatine Paris 6e.
    • Pierre-André Lebrum (chanoine honoraire et curé doyen de Saint-Savin), L'abbaye et l'église de Saint-Savin, impr. P. Oudin, 4, rue de l'Ḗperon 86000 Poitiers, 1888, au profit de la Fabrique de l'église de Saint-Savin
    • Registres des comptes-rendus des réunions du conseil municipal à la mairie de Saint-Savin-sur-Gartempe de 1860 à 2011.
    • Mes livres Voyages, éd. Atlas, Région Poitou-Charente et la Vendée, « Abbaye de Saint-Savin » p. 214-215, 1er semestre 2007 (ISBN 978-2-7312-3903-4).
    • Géologie : [Mourier 1989] J.-P. Mourier, « Notice explicative de la feuille « La Trimouille » à 1/50000e », carte géologique de la France [PDF], sur sigesaqi.brgm.fr, (consulté le ).

    Articles connexes

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