Salagnac

Salagnac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour le Grand-Bourg de Salagnac situé dans la Creuse, voir Le Grand-Bourg.

Salagnac

Le bourg de Salagnac.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord
Maire
Mandat
Laurent Baronnet
2020-2026
Code postal 24160
Code commune 24515
Démographie
Gentilé Salagnacois
Population
municipale
729 hab. (2019 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 41″ nord, 1° 11′ 50″ est
Altitude Min. 176 m
Max. 354 m
Superficie 9,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Salagnac
Géolocalisation sur la carte : France
Salagnac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Salagnac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Salagnac
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Généralités

    Limitrophe du département de la Corrèze et située à l'extrême nord-est du département de la Dordogne, la commune de Salagnac est arrosée au sud par un ruisseau sans nom, principal affluent du Dalon et qui alimente l'étang de Born[1]. La partie occidentale du territoire communal se trouve en forêt domaniale de Born.

    Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de roches métamorphiques paléozoïques, et au sud-est de grès et d'argile permiens[2].

    Le bourg de Salagnac, à l'intersection des routes départementales (RD) 5 et 72E3, se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-est de Hautefort et dix kilomètres au sud-est de Lanouaille.

    Le territoire communal est également desservi par les RD 5E3, 5E5 et 72E2.

    Communes limitrophes

    Carte de Salagnac et des communes avoisinantes.

    Salagnac est limitrophe de quatre autres communes dont une dans le département de la Corrèze. Au sud-est, son territoire est distant d'environ 250 mètres de celui de la commune corrézienne de Segonzac.

    Communes limitrophes de Salagnac
    Saint-Mesmin
    Génis Juillac
    (Corrèze)
    Sainte-Trie

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Salagnac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[3].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée iρ1, se compose de porphyroïde roses à flammes de Génis : méta-ignimbrites dérivées de rhyolites ignimbritiques et potassiques (Cambrien-Ordovicien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 760 - Juillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et sa notice associée[6].

    Carte géologique de Salagnac.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 176 mètres à l'extrême sud-ouest, là où un affluent du Dalon quitte la commune et sert de limite entre celles de Génis et Sainte-Trie, et 354 mètres à l'extrême nord-est, en forêt de Born, en limite des communes de Saint-Mesmin et Juillac[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 9,08 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 9,34 km2[5].

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Salagnac.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par des petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[15],[Carte 1].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[16]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [17].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 057 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lubersac », sur la commune de Lubersac, mise en service en 1988[24] et qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[25],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 152,5 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 31 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[28], à 12,7 °C pour 1981-2010[29], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Salagnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[31],[32],[33]. La commune est en outre hors attraction des villes[34],[35].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,4 %), prairies (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), eaux continentales[Note 8] (2,7 %)[36].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Toponymie

    La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1219 sous la forme « Salanac »[37].

    Le nom de la commune correspond au nom d'un personnage gallo-roman Salanus auquel est ajouté le suffixe -acum indiquant le « domaine de Salanus »[37].

    En occitan, la commune porte le nom de Salanhac[38].

    Histoire

    La cité de Clairvivre vue depuis le puy de Raffaillac.
    Le bâtiment principal de la cité de Clairvivre.

    Le village de Salagnac a été donné à l'abbaye de Dalon au début du XIIIe siècle[37].

    Lors de la création des départements français en 1790, la commune de Salagnac a d'abord brièvement fait partie de la Corrèze avant d'être rattachée en 1793 à la Dordogne[37], avec neuf autres communes.

    Après la Première Guerre mondiale, vient la nécessité de lutter activement contre le grand mal de l'époque qu'est la tuberculose et aussi d'aider à la réinsertion socio-professionnelle des soldats gazés durant le conflit.

    La Fédération nationale des blessés du poumon et chirurgicaux (FNBPC), à l'instigation de son secrétaire général Albert Delsuc, souhaite la création d'une cité sanitaire unique en son genre, devant correspondre aux critères de la cité-jardin, et permettant aux pensionnaires de mener une vie familiale et professionnelle tout en étant soignés. Une subvention de 60 millions de francs est votée à l'unanimité par le Parlement pour parfaire le projet.

    La « cité Clairvivre » sort de terre entre 1931 et 1933, sur les plans de l'architecte Pierre Forestier.

    C'est une petite ville totalement autonome, organisée de part et d'autre d'une avenue principale et possédant notamment : un bâtiment de 200 chambres (réservé à l'accueil des tuberculeux célibataires et des visiteurs), 175 pavillons (soit 340 logements destinés aux malades et à leur famille), un hôpital (avec dispensaire et service social), une centrale d'épuration, un système d'adduction d'eau, une centrale électrique, des commerces, des grands magasins, des écoles, une ferme et des cultures.

    La gestion de la cité est confiée à la société « La maison des blessés du poumon » (SMBP) dont l'administrateur était Albert Delsuc lui-même.

    Avec la disparition progressive des soldats gazés lors de la guerre de 1914-1918, la cité se transforme progressivement en un sanatorium classique.

    À partir de 1937, elle accueille, tout en continuant à fonctionner, de nombreux réfugiés tels que des blessés de la Guerre d'Espagne.

    Puis en 1939 et 1940, les hospices civils de Strasbourg investissent les lieux, accompagnés de réfugiés alsaciens et lorrains. Ceux-ci quittent Clairvivre au début de l'année 1945[39].

    À partir de 1966, la SMBP crée un Centre d’aide par le travail (CAT) destiné à accueillir des personnes handicapées adultes. Celui-ci s'agrandit progressivement au détriment du sanatorium (qui ferme définitivement ses portes en ), pour accueillir des personnes handicapées physiques de toute nature.

    À la suite d'importantes difficultés financières, la SMBP doit abandonner la gestion de Clairvivre à l'Établissement public départemental constitué le .

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune de Salagnac a, dès 1790, fait partie du département de la Corrèze.

    En 1793, elle est rattachée au canton de Génis qui dépend du district d'Excideuil dans le département de la Dordogne. En 1801, le canton de Génis est supprimé, de même que les districts, et la commune est rattachée au canton d'Excideuil dépendant de l'arrondissement de Périgueux[40].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[41]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Loue-Auvézère.

    En 2017, Salagnac est rattachée à l'arrondissement de Nontron[42],[43].

    Intercommunalité

    En 2006, Salagnac rejoint la communauté de communes de Juillac-Loyre-Auvézère, intercommunalité du département de la Corrèze. Elle la quitte le pour rejoindre la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord[44]. Celle-ci est dissoute le et ses communes  hormis Savignac-les-Églises qui rejoint Le Grand Périgueux  sont rattachées à la communauté de communes du Pays de Lanouaille qui la même année prend le nom de communauté de communes Isle-Loue-Auvézère en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[45],[46].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
     ? mars 1977 Robert Cornut    
    mars 1977 mars 2001 Gilbert Dupuy    
    mars 2001[47] mai 2020 Alain Maigret SE[48] Retraité
    mai 2020 En cours Laurent Baronnet    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Salagnac relève[49] :

    Jumelages

    Démographie

    Les habitants de Salagnac se nomment les Salagnacois[51].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

    En 2019, la commune comptait 729 habitants[Note 9], en diminution de 12,17 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    210218214264284304319323283
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    322329327310300326359330317
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3213032592482276681 1821 228918
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    8261 122833812785919929873808
    2019 - - - - - - - -
    729--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[55], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 474 personnes, soit 59,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (79) a presque triplé par rapport à 2010 (27) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte vingt-six établissements[56], dont onze au niveau des commerces, transports ou services, onze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, un dans la construction, et un dans l'industrie[57].

    Entreprises

    Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « LRB montage » (travaux de montage de structures métalliques), implantée à Salagnac, se classe en 34e positionquant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 476 k€[58].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    L'étang de Born en forêt domaniale de Born.

    À l'est, la forêt domaniale de Born, une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 remarquable pour sa flore, se situe principalement sur les communes de Salagnac et de Saint-Mesmin[64],[65].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur au cerf d'or issant d'une champagne ondée d'argent chargée d'une fasce ondée d'azur [alias : rivière] ; au chef cousu de gueules chargé d'un pal de vair.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[21].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Salagnac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Sur les anciens cadastres, ce ruisseau portait le nom de Dalon pour Salagnac et de ruisseau de l'Étang pour Génis.
    2. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
    3. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    4. « Carte géologique de Salagnac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    5. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Salagnac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 760 - Juillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Salagnac », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Salagnac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    16. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    17. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    18. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    19. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    20. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    21. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    22. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    23. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    27. « Orthodromie entre Salagnac et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    28. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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