Gramat

Gramat est une commune française située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Gramat

La place de la Halle dans la lumière matinale,
en 2008

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Michel Sylvestre
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46128
Démographie
Gentilé Gramatois
Population
municipale
3 469 hab. (2019 )
Densité 61 hab./km2
Population
agglomération
3 468 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 44° 46′ 47″ nord, 1° 43′ 33″ est
Altitude 310 m
Min. 220 m
Max. 404 m
Superficie 57,07 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Gramat
(ville isolée)
Aire d'attraction Gramat
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Gramat
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gramat
Géolocalisation sur la carte : France
Gramat
Géolocalisation sur la carte : Lot
Gramat
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Gramat
Liens
Site web gramat.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par , l'Ouysse, le ruisseau de Bio, le ruisseau de Bourines et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Gramat est une commune rurale qui compte 3 469 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Gramat et fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Gramatois ou Gramatoises.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située au centre de l'aire urbaine de Gramat au nord-est du département du Lot, sur le causse de Gramat dans le parc naturel régional des Causses du Quercy.

    Communes limitrophes

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf autres communes :

    Carte de la commune de Gramat et de ses proches communes.

    Hydrographie

    Gramat est parcourue par l'Alzou, l'Ouysse, le ruisseau de Rignac, le ruisseau de Bio...

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 5 707 hectares ; son altitude varie de 220 à 404 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    La gare de Gramat.

    Gramat est située au croisement des routes départementales D 840 et D 807. La D 840 relie Cressensac (km de la sortie 54 de l'A20) à Figeac. La D 807 relie l'A20 (sortie 56 Montfaucon) à Saint-Céré[3].

    La gare de Gramat est située sur la ligne de chemin de fer Paris - Brive - Rodez[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 041 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[10] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 145,3 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 28 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[19]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[20],[21]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[22],[23].

    La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[24],[25].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »[27], d'une superficie de 3 009 ha, un territoire très riche en entomofaune, comprenant notamment, outre les insectes répertoriés de l'annexe II, nombre d'espèces remarquables d'orthoptères (Omocestus raymondi, Sphingonotus caerulans), de lépidoptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Euchloe tagis) et de coléoptères (Acmaedora pilosellae, Barypeithes pyreneus, Carabus hispanus, Sphenoptera parvula)[28].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[29] :

    • les « combes de la Damette et de Gouny et combels tributaires » (1 961 ha), couvrant 5 communes du département[30] ;
    • les « prairies naturelles de prairie Grande et ses environs » (95 ha), couvrant 3 communes du département[31] ;
    • les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » (3 030 ha), couvrant 5 communes du département[32].
    • les « vieux arbres de Nougayrol » (50 ha), couvrant 2 communes du département[33].
    • les « vieux chênes de la Pannonie » (34 ha), couvrant 2 communes du département[34].
    • la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du département[35] ;

    Urbanisme

    Typologie

    Gramat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[36],[I 1],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gramat, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 528 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (29,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,9 %), prairies (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom Gramat pourrait provenir d'un nom d'homme gaulois : Gramus ou d'un cours d'eau Gramma en occitan. Un anthroponyme romain : Gramatius existe aussi. Gaston Bazalgues retient aussi cette origine car une voie romaine passait à Gramat[39],[40].

    Selon d'autres, le nom de Gramat serait un toponyme préceltique : la racine -gra ou cra (ou garr-, -car) indiquant la pierre (« gra »vier, « gra »vat, la Crau qui est une plaine caillouteuse) ou un lieu élevé en pierre (Mont « Gar »rot à saint-Suliac, Mont « Gar »go sur le Causse Méjean ou une falaise (Cravant-les-Coteaux).

    La commune est en effet située sur un causse, c'est-à-dire un plateau « kar »stique et sur le territoire de la commune se trouvent deux tumulus, l'un à côté de l'hippodrome[41] l'autre nommé Pech de « Gra »mmont[42].

    Histoire

    Préhistoire

    Le site de Gramat, est fréquenté depuis la Préhistoire ainsi qu'en témoignent les nombreuses découvertes de haches, silex taillés, pointes de flèche.

    L'abri du Cuzoul

    Grande salle et puits dans la grotte du Cuzoul.

    L'abri du Cuzoul. Cet abri est situé dans la doline à l'entrée de la grotte du Cuzoul qui s'ouvre sur une grande salle de 40 x 15 x m qui comporte en son centre un puits bâti qui protège une nappe pérenne captive[43].

    Entre 1923 et 1933, Raymond Lacam, André Niederlender et Armand Viré effectuèrent dans la grotte trois sondages, qui firent apparaître des couches perturbées par l'eau, ce qui les poussa à creuser à l'extérieur à l'abri nord y découvrirent un squelette humain complet qui fut surnommé « l'homme de Gramat ». Cet homme préhistorique est rattaché, par la présence de nombreux microlithes taillés en forme de trapèze, au Tardenoisien l'un des faciès du Mésolithique[43].

    De nouvelles fouilles, avec tamisage de 70 m3 des déblais de Raymond Lacam, ont repris depuis 2007. L'étude de plusieurs milliers de pièces lithiques a permis de dégager plusieurs centaines d'outils en pierre, en matière dures animales et en céramique. Elle a confirmé que la fréquentation la plus ancienne remonte à l'Azilien et va jusqu'au Néolithique ancien. Aucune fréquentation durant le Néolithique moyen ou le Néolithique récent ne peut être détectée dans ces déblais. Par contre, des objets découverts dans d'autres parties du site montrent des fréquentations épisodiques du site de l'âge du bronze au Haut Moyen Âge[43].

    Ce squelette est exposé au musée de Saint-Germain-en-Laye.

    Les dolmens

    Plusieurs dolmens situés sur le territoire de la commune témoignent de l'occupation humaine à cette période. Le Dolmen des Plassous (appelé aussi Las Aspes) classé depuis 1889 à l'inventaire des monuments historiques[44] ; le Dolmen de Bouyé en grande partie effondré avec un tumulus de forme allongé (20 mètres de long pour 11 de large) ; le Dolmen du Pech-de-Grammont, ici le tumulus enserre un dolmen double composé d'un petit dolmen couvert (à l'ouest) et d'un dolmen plus grand (à l'est) avec une épaisse table brisée en 3 morceaux, initialement placé au centre du tumulus, le plus petit serait le plus ancien des deux, l'édification du second ayant entraîné l'agrandissement du tumulus initial qui atteint désormais près de 20 mètres de long avec une forme ovale[45], ce dolmen est inscrit depuis 2012 à l'inventaire des monuments historiques[46] 44° 47′ 05″ N, 1° 40′ 22″ E ; le Dolmen du Terrou fouillé par Jacques-Antoine Delpon qui mentionne y avoir trouvé cinq squelettes empilés dans cinq couches différentes de terre, le mobilier funéraire retrouvé, composé d'un anneau de cuivre et d'un anneau de fer, ainsi que de tessons de poterie, laisse supposer que le tumulus a fait l'objet d'une réutilisation ultérieure[47] ; le Dolmen de Saint-Chignes qui a souffert de fouilles hâtives qui ont fragilisé sa structure[48] - 44° 44′ 57″ N, 1° 45′ 37″ E ; le Dolmen de Courtille, à moins de 140 mètres au Sud-Ouest de la maisonnette de Courtille (maison de garde-barrière de la voie ferrée Brive-la-Gaillarde - Rodez), ce dolmen a été presque entièrement détruit, il ne reste que deux orthostats arasés à 25 cm du sol, son tumulus de 15 m de diamètre est encore visible[49].

    Antiquité

    La cité de Gramat, est née au carrefour des anciennes voies gallo-romaines, Cahors-Limoges et Rodez-Périgueux[50]. Cela lui fit profiter d'une situation privilégiée, au contact des terroirs complémentaires du Causse et du Limargue, mais également sur le passage des marchands et des pèlerins.

    Moyen Âge

    Si la circulation des marchandises fut aisée, les invasions bénéficièrent également de cette facilité. Et Gramat ne fut guère épargnée par celles-ci, car tour à tour se succédèrent les Arabes, au VIIe siècle, puis les Normands aux IXe et Xe siècles, qui pillèrent la ville.

    Au Moyen Âge, Gramat devient une baronnie, ayant droit de suzeraineté sur Carennac, Loubressac, Autoire, Miers, Mayrinhac Lentour et Lavergne. À la tête de cette baronnie, quatre familles de seigneurs se succédent. Par ordre chronologique, on trouve les familles de Castelnau (950 à 1360), d'Aigrefeuille (1360 à 1500), d'Auriolle (1500 à 1600) et Foulhiac (1600 à 1789).

    La guerre de Cent Ans apporte son lot de destructions et de souffrances. Les entrées principales de la ville sont défendues par de grandes portes. Derrière celles-ci, deux autres portes fortifiées gardent la place dite du château. En 1356, après la bataille de Poitiers, un détachement de l'armée du prince de Galles parcourut le Quercy et entre dans la ville. Ils la ruinent complètement, mais ne peuvent s'emparer du château, grâce aux fortifications évoquées plus haut. Trois jours durant, Gramat est occupée par les Anglais.

    Suit alors une période de troubles à répétition entre seigneurs locaux. Les dévastations sont si nombreuses et fréquentes, que les habitants fuient en Espagne[réf. nécessaire], pour la plupart. À la fin des hostilités, il s'avère que Gramat ne compte plus que cinq habitants. Pour repeupler le pays, arrivent des colonies d'émigrants du Limousin, du Rouergue et du Gévaudan.

    Temps modernes

    Durant les Guerres de religion, occupations, pillages et destructions refont leur apparition. Catholiques et protestants se succèdent à Gramat. Les habitants doivent supporter angoisses des luttes, réquisitions et pillages. En 1562, les chefs du parti calviniste pillent la région pour procurer argent et vivres aux armées. Les églises ne sont pas épargnées, notamment à Rocamadour et à Gramat. Cette dernière est incendiée en 1568, toujours par ces mêmes troupes.

    Le , le chef de la jacquerie des Croquants de 1624, Barrau, est pendu à Gramat, après l'échec de la révolte paysanne qui a suivi l'annulation de l'exemption de gabelle dont bénéficiait le Quercy.

    Gramat, gros bourg agricole, s'affirme ensuite comme centre d'échanges paisiblement à l'abri des grandes mutations.

    Révolution française et Empire

    Lors de la Révolution française, la population est peu encline à fournir des volontaires, et la résistance des prêtres à prêter serment a comme conséquence de voir ceux-ci interdits d'exercer leur ministère. Poussées par M. Delpy, curé de Gramat, des femmes en viennent même à s'insurger contre la nationalisation des biens du clergé, et réclament que ceux-ci lui soient restitués.

    Époque contemporaine

    Par la suite, les deux grands conflits mondiaux marquent la vie de Gramat. Durant la Première Guerre mondiale, Gramat a son lot de jeunes gens mobilisés, et beaucoup ne reviennent pas du champ de bataille. D'autre part, de par son élevage de chevaux et ses haras, à cette époque là très florissants, Gramat sert à la fois de ville de garnison et de ville étape.

    Le , le hameau de Donnadieu, à l'extrême sud du territoire de la commune, et la ferme de Gabaudet, située dans la commune voisine d'Issendolus, sont le théâtre d’exactions commises par le 4e régiment SS « Der Führer », appartenant à la division Das Reich, en route vers la Normandie[51],[52].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[53],[54].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Gourdon de la communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne et du canton de Gramat.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[55]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1801 1807 Pierre Bonnassie    
    1807 1818 Louis Bouzon-lacomte    
    1818 1827 Jean Jacques Gardarens    
    1827 1830 Jean Baptiste Gignet    
    1830 1831 Jean Pierre Lacassaigne    
    1831 1832 Augustin Alayrac    
    1832 1837 Jean Pierre Garrigues    
    1837 1848 Jean Gabriel Mejecaze    
    1848 1851 Jean Bergougnoux    
    1851 1851 Alfred Blat    
    1851 1851 Jean Bergougnoux    
    1851 1870 A. Auge-alayrac    
    1870 1874 Amans Grussel    
    1874 1878 Emile Calmels D'artinsac    
    1879 1881 Amans Grussel    
    1881 1882 Marie Lazare Quercy    
    1882 1888 Emile Calmels D'artinsac    
    1888 1892 Arnaud Orliac    
    1892 1894 Arnaud Bergougnoux    
    1894 1901 Pierre Fonservines    
    1901 1904 Olivier Soulhie    
    1904 1918 Paul Souladié    
    1919 1952 Louis Mazet Rad. Négociant en vins
    Conseiller général (1945-1949)
    1952 1953 Fernand Castagné Rad. Négociant en gros
    Conseiller général (1949-1955)
    1953 1974 Paul Mazet Rad. puis MRG Négociant en vins
    Conseiller général (1955-1973)
    1974 juin 1995 Jean Dumas UDR puis RPR Chirurgien-dentiste
    Conseiller général (1973-2004)
    juin 1995 mars 2014 Franck Theil DVD Vétérinaire
    mars 2014 En cours
    (au 28 mai 2020[56])
    Michel Sylvestre PS
    puis LREM
    Médecin généraliste

    Politique environnementale

    Pour la collecte des ordures ménagères Gramat s'appuie sur le syndicat mixte Bio Alvignac Gramat - Déchets Ménagers (SM BAG DM) membre du syndicat départemental d’élimination des déchets (SYDED) du Lot. Le SM BAG DM emploie deux agents techniques à temps plein et un agent administratif à temps partiel. Le principe du tri sélectif en trois catégorie est adopté : déchets non recyclés ; emballages en métal et plastique ; verre. Les habitants déposent leur déchets aux points d'apport volontaire équipé de conteneurs en bac enterrés de m3 ou en conteneur de 750 litres[57].

    En 2014, chaque citoyen de Gramat a produit chaque mois 90 kg de déchets non recyclés pour un coût de traitement de 110 euros et 30 kg d'emballage triés pour un coût de 25 euros[57], soit 1 440 kg par an.

    Les autres déchets sont apportés par les habitants à la déchèterie située sur la zone artisanale des Vieilles Vignes au nord-ouest de la commune[58].

    Le , le maire signe une convention foncière avec la Compagnie nationale du Rhône pour un projet de construction et d'exploitation d'une centrale électrique solaire sur les terrains de l'ancienne décharge route de Reilhac. Installée sur une surface de 10 ha, elle aurait une puissance de MW et permettrait d'alimenter l'équivalent de 3 500 foyers[59].

    Depuis fin 2015, la municipalité a mis à disposition de tous une aire de covoiturage située au giratoire du début de la déviation au Nord-Ouest de la commune (côté Brive) sur la D840[60].

    La commune participe au concours organisé par le Conseil national des villes et villages fleuris et en 2015, a obtenu le niveau « une fleur »[61].

    Finances locales

    Cette sous-section est consacrée aux finances locales de Gramat de 2000 à 2018[Note 8].

    Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Gramat s'établit à 5 077 990  en dépenses et 5 929 050  en recettes :

    • les dépenses se répartissent en 3 368 400  de charges de fonctionnement et 1 709 590  d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 3 767 220  de produits de fonctionnement et de 2 161 830  de ressources d'investissement.

    Pour Gramat en 2018, la section de fonctionnement[Note 9] se répartit en 3 368 400  de charges (905  par habitant) pour 3 767 220  de produits (1 012  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 398 810  (107  par habitant) :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 10] pour un montant de 1 873 000  (56 %), soit 503  par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (442  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 445  par habitant en 2014 et un maximum de 503  par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 11] pour 21 %, des subventions versées[Note 12] pour 1 %, des charges financières[Note 13] pour des sommes inférieures à 1 % et finalement celui des contingents[Note 14] pour des sommes inférieures à 1 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 15] pour une valeur de 1 878 000  (50 %), soit 505  par habitant, ratio supérieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (443  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 464  par habitant en 2015 et un maximum de 504  par habitant en 2018. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 16] pour 16 % et des autres impôts[Note 17] pour 1 %.

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Gramat. Ils sont constants par rapport à 2017 :

    Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dépenses d'équipement[Note 18] pour une valeur de 963 000  (56 %), soit 259  par habitant, ratio inférieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (344  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 181  par habitant en 2014 et un maximum de 414  par habitant en 2017 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 19] pour un montant de 350 000  (20 %), soit 94  par habitant, ratio supérieur de 21 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (78  par habitant).

    Les ressources en investissement de Gramat se répartissent principalement en :

    • subventions reçues pour une valeur de 699 000  (32 %), soit 188  par habitant, ratio supérieur de 169 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70  par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 64  par habitant en 2014 et un maximum de 187  par habitant en 2018 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une somme de 169 000  (8 %), soit 46  par habitant, ratio supérieur de 21 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (38  par habitant).

    L'endettement de Gramat au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 20], l'annuité de la dette[Note 21] et sa capacité de désendettement[Note 22] :

    • l'encours de la dette pour une valeur totale de 1 060 000 , soit 285  par habitant, ratio inférieur de 63 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (763  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de 756  à 284  par habitant ;
    • l'annuité de la dette pour 380 000 , soit 102  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio diminue de façon continue de 168  à 102  par habitant ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 835 000 , soit 224  par habitant, ratio supérieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (183  par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 197  par habitant en 2017 et un maximum de 243  par habitant en 2016. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum en 2000 et un maximum d'environ 13 années en 2006.

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Gramat.

    ------
    Valeurs en euros
    Gramat, Par habitant : CAF Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Gramat
    Valeurs en années
    Gramat,  : Ratio = Encours de la dette / CAF

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63]. En 2019, la commune comptait 3 469 habitants[Note 23], en diminution de 3,53 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 5531 8422 3353 2953 4283 5093 5603 9263 995
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 8404 0744 0673 8514 0564 0324 0123 8672 996
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0232 7442 6522 7642 7922 7702 8712 7362 703
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 9953 1613 2883 6433 5263 5453 5363 5243 596
    2018 2019 - - - - - - -
    3 4683 469-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    NB : La baisse brutale de population à partir du recensement de 1896 est imputable au détachement de la commune de Rignac, intervenu en 1892.
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[66] 1975[66] 1982[66] 1990[66] 1999[66] 2006[67] 2009[68] 2013[69]
    Rang de la commune dans le département 6 6 5 5 5 6 6 4
    Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

    Enseignement

    Gramat est située dans l'Académie de Toulouse.

    Elle administre une école maternelle et une école élémentaire communales et dispose d'une école primaire privée[70]. Le département gère deux collèges : le collège La Garenne (enseignement public) et le collège Sainte-Hélène (enseignement privé)[71]. La commune ne dispose pas de lycée[72].

    Un centre de formation professionnelle est l'une des quatre écoles de France formant aux métiers animaliers[73].

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 1891 ont lieu chaque année à Gramat les seules courses de chevaux du département, organisées par la Société des courses de Gramat sur l'hippodrome du Tumulus[74]. Le site s'étend sur 35 hectares, avec des pistes en herbe pour le plat, le trot, l'obstacle, et des tribunes partiellement couvertes. Les courses ont lieu en parallèle des fêtes de Gramat, le premier week-end d'août et le lundi suivant et attirent 2 à 3 000 visiteurs, qui peuvent s'adonner au Pari mutuel.

    Santé

    Gramat dispose depuis le d'une Maison de santé regroupant quatre médecins généralistes, une kinésithérapeute et une infirmière[75]. Par ailleurs y sont implantés trois établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) : Louis Conte, Charles de Gaulle et Pierre Bonhomme[76] et la résidence de logements foyers Georges Pompidou, résidence non médicalisée pour les personnes âgées[76].

    Sports

    Les Gramatois disposent de clubs de football, rugby, handball, tennis, natation, badminton et karaté[réf. nécessaire].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 537 ménages fiscaux[Note 24], regroupant 3 029 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 810 [I 7] (20 740  dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 25] (44,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]4,2 %8,6 %9,8 %
    Département[I 10]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 859 personnes, parmi lesquelles on compte 74,9 % d'actifs (65,1 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 25,1 % d'inactifs[Note 26],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Gramat[Carte 2],[I 12]. Elle compte 2 458 emplois en 2018, contre 2 450 en 2013 et 2 403 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 243, soit un indicateur de concentration d'emploi de 197,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,6 %[I 13].

    Sur ces 1 243 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 821 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    336 établissements[Note 27] sont implantés à Gramat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 28],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble336100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    4714 %(14 %)
    Construction329,5 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    12637,5 %(29,9 %)
    Information et communication20,6 %(1,8 %)
    Activités financières et d'assurance164,8 %(2,8 %)
    Activités immobilières133,9 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    236,8 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    5315,8 %(12 %)
    Autres activités de services247,1 %(8,7 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,5 % du nombre total d'établissements de la commune (126 sur les 336 entreprises implantées à Gramat), contre 29,9 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[77] :

    • Calane, hypermarchés (35 350 k€)
    • LJS, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (3 913 k€)
    • Sytec, supermarchés (3 437 k€)
    • Cars Quercy Correze, transports routiers réguliers de voyageurs (2 070 k€)
    • Quercy Negoce Auto, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (1 824 k€)

    Au XXIe siècle, la vie est plus paisible à Gramat, gros bourg chef-lieu de canton, tourné vers l'artisanat et l'agriculture essentiellement composée de petites exploitations familiales, et traditionnelles. Gramat abrite néanmoins un centre de recherches et d'essais sur les munitions à l'uranium appauvri de la Direction générale de l'armement (DGA)[Note 29]. En 2010, ce centre a été transféré de la DGA au Commissariat à l'énergie atomique[79].

    Gramat est aussi le siège depuis 1945 de l'école cynophile de la gendarmerie. Ce centre de formation des maîtres de chien de la gendarmerie est l'unique établissement dont dispose la Gendarmerie nationale pour le dressage des chiens et la formation des éducateurs.

    Agriculture

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[80]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 30] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations60655130
    SAU[Note 31] (ha)2 7042 2153 0682 044

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 32] à 65 en 2000 puis à 51 en 2010[82] et enfin à 30 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[83],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2704 ha en 1988 à 2044 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 45 à 68 ha[82].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Tour de l'Horloge.

    Équipements culturels

    La ville de Gramat dispose d'une médiathèque regroupant[75] d’une part la bibliothèque municipale et d’autre part un espace cyberbase. La bibliothèque est ouverte gratuitement à tous les publics pour une consultation sur place des livres. Un abonnement annuel permet d'emprunter les ouvrages. Ses personnels sont associés aux activités périscolaires et aux manifestations intéressant les personnes de toutes tranches d'âge : atelier conte mensuel pour les enfants, ateliers et réunions ponctuels pour les adultes. Un site internet permet de consulter les ouvrages et gérer en ligne son abonnement[87]. L’espace cyberbase offre la possibilité d'utiliser des moyens informatiques connectés à Internet. Ses personnels sont associés aux activités périscolaires et à l'accueil des écoles. Ils proposent aussi des activités orientées vers les adultes : initiation, certification B2i adultes, accompagnement individuel, ateliers Pôle Emploi[88].

    Culture et musique

    Il existe à Gramat une école de musique, sous le statut d’association Loi 1901 et une maîtrise de chant ; les Petits chanteurs de Sainte-Hélène, maîtrise de Rocamadour, rattachée au collège Sainte-Hélène et au Centre de Musique Sacrée de Rocamadour. Les Petits chanteurs sont dirigés par Christophe Loiseleur des Longchamps[Quand ?] compositeur et chef de chœur de l'Ensemble Vocal de Brive, et ils sont accompagnés par Emmeran Rollin, organiste titulaire de Rocamadour[réf. nécessaire].

    Patrimoine linguistique

    Gramat a fait le choix d'afficher son attachement à la culture et la langue occitanes, en traduisant une partie des panneaux dans son centre-ville.

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Dubois (1756-1837), chirurgien, né à Gramat.
    • Charles-Pierre Bessières (1792-1854), militaire et homme politique, mort à Gramat.
    • Pierre Bonhomme (1803-1861), prêtre, fondateur de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire. Il est né et mort à Gramat.
    • Amédée Lemozi (1882-1970), archéologue, spéléologue et préhistorien, mort à Gramat.
    • Raymond Lacam (1900-1962), archéologue, mort à Gramat.
    • André Malraux (1901-1976), maquisard dans le maquis de Gramat.
    • Alexandre Kojève (1902-1968), maquisard dans le maquis de Gramat.
    • Jean Normand (1934-2016), ancien joueur de rugby à XV, né à Gramat.
    • Emmanuel Delmas (1954), évêque. Il a été curé de Gramat à partir d’.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé: aux 1er et 4e d'azur au château à trois tours crénelées d'or; aux 2e et 3e de gueules au lion d'or
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Gramat
    Écartelé : au premier et au quatrième de gueules au château de trois tours d'or maçonné de sable, au deuxième et au troisième d'argent au lion couronné d'azur.
    Alias du blason de Gramat
    D'azur, à une bande d'or[89].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Lucien Lachieze-Rey, Pierre Bonhomme, Fondateur des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire (1803-1861), Rocamadour, 1984, 23 pp. Préface de Mgr Joseph Rabine, évêque de Cahors.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma Fichier:Greek letter sigma a effectué la synthèse des pages du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Gramat. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    9. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    10. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    11. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    12. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    13. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    14. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    15. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    16. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    17. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    18. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    19. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    20. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    21. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    22. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Gramat.
    23. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    24. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    25. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    26. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    27. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    28. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    29. En 1992, les chercheurs français ont mis au point sur le centre d’études de Gramat (Lot), dépendant de la DGA, une installation spécifique dénommée ATHENA pour étudier l’impact des projectiles à l’uranium appauvri sur des cibles à une vitesse supérieure à 2 500 m/s. Ces expériences, consistent à étudier un aspect de la course aux armements qui se présente sous la forme de la compétition entre l’épée et la cuirasse. À Gramat, on a donc voulu vérifier les performances des munitions à l’uranium appauvri arrivant à très grande vitesse sur des cibles, constituées elles aussi d’uranium appauvri. Il fallait étudier le piège formé par les plaques de blindages utilisées par certains fabricants de chars qui sont conçues de façon à absorber le choc de la munition à uranium appauvri, réduisant ainsi son efficacité. Il ressort de ces expériences que la DGA a utilisé à Gramat de l’uranium appauvri, tant pour les projectiles que pour les cibles. Cette utilisation est confirmée pour la première fois par l’inventaire 1995 de l’Andra qui signale, concernant ces expérimentations : 1/ Matériaux solides contaminés et uranium appauvri : aciers et céramiques environ 25 tonnes, polyéthylène 6,5 tonnes, aciers 50 tonnes, déchets d’aciers et déchets technologiques (matières plastiques) 100 fûts de 200 litres, uranium appauvri (récupération des projectiles après tir) 40 kg. 2/ Déblais contaminés : terre et déblais de construction à forte proportion de terre argileuse environ 1 000 m3. Tous ces déchets sont présentés comme contaminés à l’uranium 238. Au cours des années suivantes, les expérimentations ont dû se poursuivre puisque les éditions de l’Inventaire de l’Andra signalent une augmentation du tonnage des matériaux contaminés à l’uranium appauvri. À partir de 1998, la fiche Andra sur le site de Gramat est plus succincte et ne permet pas de savoir si les déchets accumulés au cours des expériences des années précédentes ont été transférés ailleurs. De plus, cette même année, le centre d’études de Gramat devient une ICPE sous régime militaire. À partir de 1999, l'Andra ne consacre plus de fiche à cette installation, mais mentionne seulement Gramat dans une liste des « petits producteurs ». Comment seulement quarante kilos de flèches à l’uranium appauvri contaminent-ils une aussi importante quantité de matériaux ? Selon la description des expériences il apparaît que les munitions à l’uranium appauvri utilisées ont été « volatilisées » au moment de l’impact sur les cibles et que les aérosols ainsi produits ont contaminé des tonnes de matériaux. Les «  projectiles après tir » ne sont probablement que les fragments restants ou le résultat de tirs ratés. C’est d’ailleurs ce que laisse entendre l’Andra dans son édition 1998, précisant que les quarante kilos en uranium appauvri sont des « projectiles récupérés après tir et coups non tirés ». On ignore si les déchets ainsi produits à Gramat restent stockés sur place ou s’ils ont été transférés au site de stockage de l’Andra, à Soulaines[78].
    30. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    31. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    32. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[81].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Gramat » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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