Mauguio

Mauguio[mɔ.ɣɥiɔ] (en occitan Mauguòu [maw.'ɣɥɔw]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Mauguio

Vue générale depuis la Motte.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Communauté d'agglomération du pays de l'Or
(siège)
Maire
Mandat
Yvon Bourrel
2020-2026
Code postal 34130 et 34280
Code commune 34154
Démographie
Gentilé Melgoriens ou Carnonais / Carnonnais
Population
municipale
16 705 hab. (2019 )
Densité 337 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 01″ nord, 4° 00′ 33″ est
Altitude 12 m
Min. 2 m
Max. 53 m
Superficie 49,56 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Mauguio
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mauguio
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mauguio
Géolocalisation sur la carte : France
Mauguio
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Mauguio
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Mauguio
Liens
Site web mauguio-carnon.com

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le canal du Rhône à Sète, le Salaison, le canal de Lansargues, la Cadoule, le Bérange, le ruisseau d'Aigues-Vives, le ruisseau de la Balaurie, le ruisseau de la Jasse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (l'« étang de Mauguio » et les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol »), quatre espaces protégés (le « marais de la Castillone », l'« étang de l'Or », « Lido de l'Or » et la Petite Camargue) et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Mauguio est une commune urbaine et littorale qui compte 16 705 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Mauguio et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Melgoriens ou Melgoriennes.

    Mauguio est membre de la communauté d'agglomération du pays de l'Or dont elle abrite le siège depuis le et elle est rattachée au canton de Mauguio dont elle assure le bureau centralisateur, autrefois, le « chef-lieu de canton depuis la création de la municipalité.

    Afin de bien mettre en avant son attachement avec sa station balnéaire, Carnon, située en bordure du Golfe du Lion, le site officiel de la mairie de Mauguio présente la commune sous l'appellation de « Mauguio-Carnon ».

    La commune fait partie de l'aire urbaine de Montpellier. Ses habitants sont les Melgoriens ou Carnonais (ou Carnonnais).

    Géographie

    Carte.
    Mauguio : plan du canal de la Radelle.

    La majeure partie de son territoire se trouve dans la plaine viticole et maraîchère de Mauguio en périphérie de Montpellier. La commune comprend également la quasi-totalité de l'étang de l'Or et une partie du cordon dunaire entre Palavas-les-Flots, la station balnéaire de Carnon et La Grande-Motte (cette dernière était une partie intégrante du territoire melgorien jusqu'en 1974).

    La ville de Mauguio est un bourg planté au milieu de la plaine agricole, dont les boulevards circulaires rappellent la présence de remparts.

    Les autres localités présentes sur le territoire communal de Mauguio sont :

    Depuis 2018, Mauguio et Carnon sont unis sous le même code postal (34130)[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mauguio
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[3]
    Vendargues (5.66 / 6,92 km)
    Saint-Aunès (4.57 / 6,01 km)
    Castelnau-le-Lez (8.21 / 12,63 km)
    Baillargues
    (5.07 / 5,86 km)
    Saint-Brès (5.58 / 7,07 km)
    Mudaison (4.54 / 5,68 km)
    Lansargues (6.41 / 7,05 km)
    Montpellier
    (10.73 / 16,00 km)
    Candillargues
    (4.76 / 5,42 km)
    Boirargues (8.00 / 9,56 km)
    Pérols (7.94 / 12,33 km)
    Carnon-Plage (8.00 / 14,71 km)
    Mer Méditerranée
    (7.06 / 16,14 km)
    Aigues-Mortes (15.54 / 32,73 km)
    La Grande-Motte (8.68 / 23,70 km)

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 647 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1946 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].

    Statistiques 1981-2010 et records MONTPELLIER-AEROPORT (34) - alt : 1 m 43° 34′ 30″ N, 3° 57′ 48″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1946 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,3 5,9 8,7 12,5 16 18,9 18,5 15 11,9 6,8 3,7 10,4
    Température moyenne (°C) 7,2 8 10,9 13,4 17,2 21,2 24,1 23,7 20 16,2 11,1 7,9 15,1
    Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,8 15,9 18,2 22 26,4 29,3 28,9 25 20,5 15,3 12,2 19,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15
    28.01.1947
    −17,8
    05.02.1963
    −9,6
    07.03.1971
    −1,7
    06.04.1970
    0,6
    04.05.1967
    5,4
    10.06.1956
    8,4
    07.07.1962
    8,2
    09.08.1955
    3,8
    29.09.1972
    −0,7
    23.10.1974
    −5
    28.11.1985
    −12,4
    27.12.1962
    −17,8
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,2
    28.01.02
    23,6
    22.02.19
    27,4
    18.03.1997
    30,4
    08.04.11
    35,1
    28.05.06
    43,5
    28.06.19
    37,5
    17.07.1990
    37,7
    04.08.17
    36,3
    25.09.1983
    31,8
    02.10.1997
    27,1
    03.11.1970
    22
    12.12.1961
    43,5
    2019
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 55,6 51,8 34,3 55,5 42,7 27,8 16,4 34,4 80,3 96,8 66,8 66,7 629,1
    Source : « Fiche 34154001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].

    Quatre espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000 : étangs de Mauguio, palavasiens et de l'Estagnol

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux[22],[23], mais aussi de la directive habitats, l'« étang de Mauguio » ou « étang de l'Or ». D'une superficie de 7 020 ha, cette lagune communique avec la mer par un grau qui relie le Sud-Ouest de l'étang au port de Carnon. L'étang est entouré par une gamme variée d'habitats naturels : un système dunaire, des milieux saumâtres à hyper salés sur les rives sud et est et des milieux saumâtres à doux influencés par l'eau douce sur les rives nord. Ce site présente une diversité des milieux et des conditions d'hygrométrie et de salinité, lui conférant un intérêt ornithologique remarquable[24].

    Un autre site relève de la directive oiseaux : les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol », d'une superficie de 6 600 ha, qui attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Elles constituent notamment des zones de repos pour le Flamant rose et des espèces rares comme la Sterne naine, le Gravelot à collier interrompu et la Talève sultane[25].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[26] :

    • l'« Aéroport de Montpellier-Fréjorgues » (161 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
    • l'« étang de l'Or » (3 378 ha), couvrant 6 communes dont une dans le Gard et cinq dans l'Hérault[28] ;
    • le « Lido du Grand et du Petit Travers » (173 ha), couvrant 2 communes du département[29] ;
    • le « marais de Cros Martin et de Fanguière » (205 ha), couvrant 2 communes du département[30] ;
    • le « marais de la Castillone » (62 ha)[31] ;
    • le « marais Despous » (176 ha)[32] ;
    • le « marais du Petit Travers » (107 ha), couvrant 2 communes du département[33] ;
    • la « Pointe du Salaison et baie de la Capoulière » (85 ha)[34] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[26] : le « complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains » (14 344 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Mauguio est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[36],[I 1],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mauguio, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 16 919 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[38]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[39],[40].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (43 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), zones humides côtières (10,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), terres arables (5,8 %), zones urbanisées (5,6 %), cultures permanentes (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,9 %), forêts (0,5 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Cadastre napoléonien : section N de l’Étang (1818).

    Les attestations anciennes de l'actuelle ville de Mauguio, y compris des adjectifs qui lui sont associés, sont les suivantes :

    • Melgorium / Melgorio en 996 (cartulaire de Gellone 27, p. 56) ;
    • Melgurium vers 1060 (cartulaire Agathensis 224) ;
    • Melgurio en 1128 (manuscrits d'Aubaïs; H. L. II, pr. c. 447) ;
    • Malgouerium en 1170 dans sa forme latine (Histoire générale de Languedoc III preuve colonne 109) ;
    • Malguoires en 1200 (domaine de Montpellier Histoire générale de Languedoc ibid. 189) ;
    • Melgoyres en 1336 (cartulaire de Maguelone. V, p. 690) ;
    • Melguer en 1554 (Notaire Guillaume PELISSIER de Mauguio A.D.H. 2E95-316)[42] ;
    • Melgueil en 1557 (archives de l'Hérault, sénéchaussée de Montpellier B13).

    Il a donné son nom à la monnaie des comtes de Melgueil : le sol (sou) melgoire (1182)[43], le sol melgorien, le Malgoires vers 1200 (cité dans la chanson de la croisade des Albigeois).

    La forme actuelle Mauguio ne date que du XVIIe siècle (1625, Dictionnaire topographique du département de l'Hérault).

    Les premières traces de la forme « Mauguio » peuvent être retrouvées dans les registres de baptêmes protestants de la ville de Montpellier vers 1560. Les notaires de Mauguio[44] passèrent du toponyme Melgueil à celui de Mauguio, de manière systématique, dès le 2e quart du XVIe siècle.

    À la fin du XXe siècle, les municipalités successives, notamment sur le site web de la mairie, utilisent habituellement l'expression « Mauguio-Carnon » pour rappeler l'importance, en nombre d'habitants fixes, de la station balnéaire de Carnon, située sur le cordon littoral.

    Histoire

    Moyen Âge

    Sol melgorien.
    La motte.

    Dans les années 2010, des fouilles archéologiques, notamment sur le site de Lallemand, à km au nord de Mauguio, ont permis de mieux connaître la vie des paysans du haut Moyen Âge sur ce site (environ du VIe au IXe siècle de notre ère) ; a notamment été mise au jour une grande zone d'ensilage, comptant environ 550 silos permettant le stockage de céréales, notamment. Les terres agricoles servaient à la culture, l'élevage ou l'ensilage ; parmi le réseau de celles-ci, des espaces accueillent des sépultures. Les habitations du haut Moyen Âge étaient groupées en hameaux. Le déclin du hameau situé près du site de Lallemand coïncide avec le développement du bourg de Mauguio, au Xe siècle[45].

    La ville de Melgueil a eu, pendant plusieurs siècles, une importance politique et économique non négligeable, possédant une monnaie qui avait cours dans tout le Languedoc : le denier melgorien.

    Mauguio, qui s'est d'abord appelé Melgueil, était au Moyen Âge le chef-lieu d'une puissante famille de comtes et était bâti sur une motte castrale (encore visible dans le centre-ville de nos jours)[45]. Les comtes de Melgueil débuteraient avec un homme germanique Malgeriu[46], ils étaient suzerains du territoire de la région de Montpellier, dont le chef-lieu était à l'origine Maguelone. Ils se fondirent dans les familles des comte de Provence par le mariage de Beatrix, comtesse de Melgueil, avec Berenguer Raymond Ier.

    L'un des plus éminents membres de cette famille est Pons de Melgueil, septième abbé de Cluny, successeur de saint Hugues de Semur. Son abbatiat (1109-1126) marque l'apogée de la puissance de Cluny. Il construit les parties hautes de l'abbatiale Cluny III, développe une intense activité diplomatique auprès des papes Pascal II, Gélase II (mort à Cluny) et Calixte II (élu à Cluny et bourguignon). Il jouera notamment un rôle important dans la conclusion du Concordat de Worms, de l'instauration du pèlerinage de Compostelle.

    De ce passé médiéval, il ne reste que la motte castrale[47], la plus grande du Sud de la France conservée en l'état, inscrite au titre des monuments historiques[48],[49] et la maison de la Galinière du XIVe siècle. Le château féodal et les remparts furent détruits après 1622, durant les guerres de religion. Les comtes évêques de Montpellier reconstruisirent un nouveau château style Renaissance sur les ruines. Le nom de Melgueil passa progressivement à Mauguio au début du XVIIe siècle.

    Révolution française

    Entre 1790 et 1794, la commune absorbe les communes voisines de Saint-Marcel et de Leyrargues[50]. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Mont-Salaison[50] et les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » en l’an II[51].

    Époque contemporaine

    En 1849, le tènement de Colombier est cédé à la commune de Baillargues, il correspond au territoire de Baillargues au sud de la nationale 113[52].

    En 1850, la commune de Palavas-les-Flots est créée à partir de portions des territoires communaux de Mauguio, de Lattes, de Pérols et de Villeneuve-lès-Maguelone[50].

    En 1873, la commune cède l'autonomie à la portion nord de son territoire communal qui devient la commune de Saint-Aunès[50], ce qui représente, selon le recensement de 1876, une perte de population de 363 habitants[53].

    En 1974, Mauguio cède l'autonomie communale à la portion sud-est de son territoire pour la création de la commune de La Grande-Motte[50], soit, selon le recensement de 1976, une perte de population de 2 165 habitants[54].

    Au début des années 2000, la commune est intégrée à la communauté d'agglomération Montpellier Agglomération. Cependant, en désaccord avec cette adhésion, l'ancien premier adjoint, Yvon Pradeille, se présente et emporte les élections municipales de 2001 face au maire socialiste Michel Bacala. Le nouveau conseil municipal se prononce pour la sortie de la communauté d'agglomération, confirmée par le préfet et appliquée au par application d'un amendement du sénateur de Lozère Jacques Blanc voté par le Parlement et permettant aux communes réfractaires de quitter une communauté d'agglomération si elles en rejoignent une autre[55], en l'occurrence la communauté de communes du Pays de l'Or.

    Héraldique

    Les armes de Mauguio se blasonnent ainsi :
    De gueules à la croix d'or cantonnée de douze besants du même.


    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Mauguio est une ville historiquement ancrée à droite et plus récemment présente un fort vote pour le Front national[56],[57].

    Parti PolitiquePrésidentielle 2007Présidentielle 2012Législative 2007Législative 2012
    Union Mouvement Populaire36,14 % - 60,55 %29,37 % - 55,87 %46,95 % - 59,43 %28,96 % - 52,79 %
    Parti Socialiste22,49 % - 39,45 %23,43 % - 44,13 %24,40 % - 40,57 %32,20 % - 47,21 %
    Front national13,11 %24,16 %7,01 %20,90 %
    Mouvement Démocrate16,01 %10,80 %6,57 %aucun
    PCF (puis Front de Gauche)1,58 %10,80 %2,36 %5,99 %
    Europe Écologie Les Verts1,61 %2,38 %3,94 %3,09 %

    Liste des maires

    Maire en cours d'exercice
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 2006[58] En cours Yvon Bourrel[59],[60] DVG Enseignant, puis retraité de l'enseignement[61],[62]

    Intercommunalité

    La commune est chef-lieu du canton de Mauguio. Elle est membre du SIVOM et de la communauté d'agglomération du Pays de l'Or. Au , cette dernière devint Communauté d'Agglomération du pays de l'Or.

    Jumelages

    Villes jumelées avec Mauguio
    VillePaysPériode
    Boves[63]Italiedepuis le
    Djebock (en)[64],[63]Malidepuis
    Lorca[63],[65]Espagnedepuis le
    Midoun[63]Tunisiedepuis le
    Păușești-Măglași[63]Roumanie

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[66],[Note 8]

    En 2019, la commune comptait 16 705 habitants[Note 9], en augmentation de 0,28 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5661 4351 5581 7191 7011 9932 1312 4302 074
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3052 5502 6632 5782 2121 9422 1592 5132 667
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9102 8312 8493 2123 3823 7913 7063 3723 504
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 7764 3505 5959 79111 48714 84715 51416 66017 073
    2019 - - - - - - - -
    16 705--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[68] 1975[68] 1982[68] 1990[68] 1999[68] 2006[69] 2009[70] 2013[71]
    Rang de la commune dans le département 14 11 7 7 7 8 7 8
    Nombre de communes du département 343 340 343 343 343 343 343 343

    Mauguio a la particularité d'abriter l'une des plus grandes communautés espagnoles de France[I 7].

    Mauguio abrite 7,58 % d'étrangers n'ayant pas encore obtenu la nationalité française sur son territoire, toutes nationalités confondues[72].

    La station balnéaire de Carnon abrite environ 3 000 habitants permanents.

    Sécurité

    La commune est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[73] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[73], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de gendarmes supplémentaires.

    Enseignement

    La commune de Mauguio-Carnon abrite différents services scolaires :

    • 5 écoles maternelles publiques ;
    • 5 écoles élémentaires publiques ;
    • 3 écoles primaires (maternelle + élémentaire) publiques ;
    • 1 école privée sous contrat ;
    • 1 collège, Le collège de l'étang de l'Or ;
    • L'ESMA, l'école des métiers de l'aéronautique.

    Transports

    La section de Mauguio est desservie par :

    La section de Carnon est desservie par :

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 8 709 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 18 161 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 400 [I 8] (20 330  dans le département[I 9]). 55 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]8,8 %9,4 %9,6 %
    Département[I 11]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 9 793 personnes, parmi lesquelles on compte 75,8 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs) et 24,2 % d'inactifs[Note 12],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 7 789 emplois en 2018, contre 8 071 en 2013 et 7 185 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 6 597, soit un indicateur de concentration d'emploi de 118,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,5 %[I 14].

    Sur ces 6 597 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 977 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 7,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    2 907 établissements[Note 13] sont implantés à Mauguio au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble2 907100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1475,1 %(6,7 %)
    Construction40113,8 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    87830,2 %(28 %)
    Information et communication873 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance1103,8 %(3,2 %)
    Activités immobilières1485,1 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    55919,2 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    37412,9 %(14,2 %)
    Autres activités de services2037 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (878 sur les 2907 entreprises implantées à Mauguio), contre 28 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[76] :

    • Medtech, fabrication de matériel médico-chirurgical et dentaire (53 670 k€)
    • Elico, hypermarchés (30 116 k€)
    • Exaprint Factory, autre imprimerie (labeur) (23 243 k€)
    • Montpellier Espace Loisirs, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (19 154 k€)
    • Aeroport De Montpellier Mediterranee, services auxiliaires des transports aériens (18 649 k€)
    Le marché de Mauguio.

    Mauguio tire ses revenus de trois activités principales :

    • L'arboriculture irriguée développée à partir des années 1960 pour diversifier l'économie du Languedoc. L'eau est amenée par le canal du Bas-Rhône-Languedoc creusé en 1953. Le grand gel de 1956 a facilité la mutation du milieu agricole très majoritairement viticole du fait de l'arrachage des pieds de vigne ayant gelé. La culture est devenue plus équilibrée avec de vastes vergers. Une coopérative fruitière se trouve dans la commune voisine de Mudaison.
    • Le tourisme balnéaire estival avec Carnon, son port de plaisance et ses plages. La station a été développée indépendamment de la Mission Racine à la même époque que l'irrigation.
    • L'aéroport international Montpellier-Méditerranée et ses zones d'activités. Les habitants du lieu-dit de Vauguières ont réussi à limiter l'extension de ces zones vers l'est mais la Chambre de commerce et d'industrie a de nouveaux projets. Cependant, la compagnie aérienne Air Littoral dont l'aéroport était la principale base d'opération fait faillite en et entraîne une diminution de la taxe professionnelle de Mauguio. La crainte de la mainmise par la ville de Montpellier de cette importante taxe professionnelle a été un argument pour ne pas adhérer à la communauté d'agglomération. À proximité de l'aéroport, l'ancien siège d'Air Littoral est devenu un vaste campus universitaire privé, regroupant des logements étudiants, l'école supérieure des métiers aéronautiques (ESMA) et l'école des métiers immobiliers et de commerce SUPEXUP, au total environ 600 étudiants, faisant de Mauguio la troisième ville universitaire du département de l'Hérault.

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[77]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations2601799978
    SAU[Note 16] (ha)2 4503 7502 5922 630

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 260 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 179 en 2000 puis à 99 en 2010[79] et enfin à 78 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[80],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 2450 ha en 1988 à 2630 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 34 ha[79].

    Environnement et développement durable

    La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[81].

    Aux portes de la Camargue, avec ses étangs, ses canaux, ses taureaux et ses flamants, Mauguio est considéré comme une des communes œuvrant le mieux pour la conservation de la flore, de la faune locale et du littoral.

    Sur le chemin du Cabanier, entre joncs, salicorne, saladelle et iris jaunes des marais, on peut emprunter le chemin qui longe la baie de la Capoulière et l'Étang de l'Or. C'est, en partant des cabanes du Salaison, le cours d'eau qui alimente l'étang, une promenade balisée de quelque 6 kilomètres entre le ciel et l'eau.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Motte.
    Monument aux morts.
    • La Motte est ce qui reste de la motte dressée au Moyen Âge (vers 960), pour servir de base au château des comtes de Melgueil. Son relief est totalement créé par l'homme avec les sédiments des étangs. Une tradition ancienne, qui a perduré jusqu'au début du XXe siècle, voulait que les nouveaux arrivants dans la ville apportent de la terre des alentours pour la déposer sur cette motte. Cette tradition avait une forte symbolique sociale. Cette coutume se perpétuait également lors des mariages ou de cérémonies religieuses. Une haute tour du début du XXe siècle qui servait de château d'eau est construite sur cette Motte. Aujourd'hui, le Jardin de la Motte, qui se situe au centre de la ville, rappelle cette époque lointaine. Depuis 2008, l'ancienne motte féodale, les aménagements hydrauliques avec le réservoir, le belvédère et l'ensemble du jardin sont inscrits au titre des Monuments historiques.
    • Le château des comtes-évêques de Melgueil a été construit à partir des XVe et XVIe siècles. Il est aujourd'hui divisé en plusieurs maisons particulières et protégé au titre des monuments historiques. Une campagne de fouilles archéologiques en avril 2012 dans le jardin attenant au Château des Comtes-Évêques de Melgueil a révélé que cette motte castrale est à ce jour la plus grande motte féodale artificielle connue en Europe.
    • Les cabanes du Salaison, où chaque année, les week-ends du mois de mai, se tient l'exposition d'arts plastiques de « La Cabane Trempée ».
    • La passerelle Mertens, surnommée pont gruyère en raison des oculus qui en éclairent l'intérieur, qui relie les deux rives du port de Mauguio-Carnon. Cette passerelle construite en 1968 par l'architecte Mertens a été restaurée en 2011[82].
    • Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[78].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Mauguio » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. Recensement de l'INSEE des personnes de nationalité espagnole (hors naturalisations)
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mauguio » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mauguio » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mauguio » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Mauguio » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Fond cartographique proposé par l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), publié sur le site Géoportail (consulté le ).
    2. Un code postal unique, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    3. Distances vers : Baillargues, Saint-Brès, Mudaison, Lansargues, Candillargues, Aigues-Mortes, La Grande-Motte, Mer Méditerranée (Plage du petit travers), Carnon-Plage, Pérols, Boirargues, Montpellier, Castelnau-le-Lez, Saint-Aunès et Vendargues, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Fiche du Poste 34154001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    14. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    15. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « l'« étang de l'Or » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
    17. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Lido de l'Or », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
    19. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Candillargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « site Natura 2000 FR9101408 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    24. « site Natura 2000 FR9112017 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « site Natura 2000 FR9110042 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « Liste des ZNIEFF de la commune de Mauguio », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « ZNIEFF l'« Aéroport de Montpellier-Fréjorgues » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « ZNIEFF l'« étang de l'Or » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF le « Lido du Grand et du Petit Travers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF le « marais de Cros Martin et de Fanguière » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « ZNIEFF le « marais de la Castillone » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF le « marais Despous » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF le « marais du Petit Travers » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « ZNIEFF la « Pointe du Salaison et baie de la Capoulière » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « ZNIEFF le « complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    37. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    38. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    39. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    40. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    42. Émile Hollier, Histoire de l'Abbaye de Gigean (Saint-Félix-de-Monceau)
    43. fonds 2 E 6 aux AD34
    44. « Actualité | À Mauguio, une fouille archéologique fait ressurgir la vie des paysans du haut Moyen Âge », Inrap, (lire en ligne, consulté le ).
    45. D'après Franck Hamlin
    46. Claude Raynaud, « Une fortification de terre languedocienne d’ampleur exceptionnelle, la motte du castrum de Mauguio (Hérault) », Patrimoines du Sud, no 10, (ISSN 2494-2782, DOI 10.4000/pds.2918, lire en ligne, consulté le ).
    47. Notice no Inscription de la motte féodale et du jardin de la Motte, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. Le jardin de la Motte sur le site officiel de la mairie
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    50. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
    51. MOTTE Claude, Paroisses et communes de France - Dictionnaire d'histoire administrative et démographique - Hérault, Paris, Editions du centre national de la recherche scientifique, , 490 p. (ISBN 2-222-04293-3), p267.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Aunès », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Grande-Motte », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    54. Extrait d'un débat au Sénat sur un amendement visant à supprimer l'amendement soumis par Jacques Blanc, sur le site du Sénat.
    55. « Résultats Municipales Mauguio (34130) - Élections 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
    56. « Résultats Municipales Mauguio (34130) - Élections 2020 », sur Franceinfo (consulté le ).
    57. « Mauguio. Yvon Bourrel maire au premier tour », publié le par Maria Dutron, dans le journal du Midi libre.
    58. Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
    59. Yvon Bourrel, la force de l’habitude pour un 3e mandat, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    60. « Le groupe majoritaire » (version du 5 juillet 2018 sur l'Internet Archive), publié le sur le site mauguio-carnon.com (consulté le ).
    61. Maire de Mauguio, publié sur le site mon-maire.fr (consulté le ).
    62. « https://www.mauguio-carnon.com/ma-ville/mauguio-carnon/relations-internationales » (consulté le )
    63. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/detailProjet.html?criteres.prjId=10937 » (consulté le )
    64. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/detailProjet.html?criteres.prjId=7684 » (consulté le )
    65. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    67. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    68. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    69. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    70. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    71. http://www.fr-stats.com/critere/34_Mauguio/Pourcentage-immigres/
    72. [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
    73. http://www.herault-transport.fr/fiche_horaire/107.pdf
    74. http://www.herault-transport.fr/fiche_horaire/106.pdf
    75. « Entreprises à Mauguio », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    76. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    77. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    78. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Mauguio - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    79. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    80. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mauguio, consultée le 5 décembre 2017
    81. Le Moniteur no 5626 du 23 septembre 2011
    82. Folqueto de Bellomonte, « le compoix de Mauguio de 1594 », sur melguel.over-blog.com (consulté le ).
    83. http://www.urofrance.org/nc/medecins/base-urofrance/article/html/etienne-frederic-bouisson-1813-1884-et-le-traitement-chirurgical-de-lhypospadias.html
    84. Étienne-Frédéric Bouisson (1813-1884) et le traitement chirurgical de l'hypospadias, G. Androutsos, Progrès en Urologie, 2005, 15, 1, 108-111
    85. http://www.jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=935&letter=S

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Joël André et Lucie Chabal, « Habitat et environnement autour de l'étang de l'Or au premier millénaire : approches pluridisciplinaires », Revue archéologique de Narbonnaise, t. 30, , p. 5-121
    • Christelle Canabate, Raconte-moi les rues de Mauguio, Mauguio, Mairie de Mauguio, , 115 p.
    • Cercle archéologique melgorien, Raconte-moi...les Cabanes du Salaison, Mauguio, Cercle archéologique melgorien, , 72 p.
    • Cercle archéologique melgorien, Les mas autour de Mauguio, Mauguio, Cercle archéologique melgorien, , 52 p.
    • Léopoldine Dufour, Raconte-moi : Carnon, Mauguio, Mairie de Mauguio, [1995], 68 p.
    • Alexandre Charles Germain, « Chronique inédite de Mauguio », Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, no 7, , p. 1-100
    • Octave Jeanjean, Mon Mauguio oublié, Mauguio, Mairie de Mauguio, , 100 p.
    • Claude Raynaud et François Favory, « Autour de l'étang de l'Or », Archéologie en Languedoc, no 17, , p. 87-125
    • Claude Raynaud, Du Vidourle à l'étang de l'Or : une histoire du Lunellois, Lunel-Viel, , 198 p.
    • Alphonse Vergnes, Histoire de la commune de Mauguio racontée à ses enfants, Montpellier, Roumégous et Déhan, , 85 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Hérault
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.