entente

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Du latin intenta, tendre vers

entente \ɑ̃.tɑ̃t\ féminin

1. Interprétation qu’on donne à un mot, à une phrase équivoque et susceptible de plusieurs sens.
   • Mots, phrases à double entente.
2. Intelligence et connaissance approfondie d’une chose.
   • Cette sagace entente de la vie pratique n’a aucun rapport avec les vésanies et les délires. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
3. Bonne intelligence entre des parties.
   • Cheikh Gaafar avait déjà deux épouses, et cinq filles. […] L'idée de convoler une troisième fois en noces lui plut: certes l'entente serait malaisée à son foyer. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
4. Pacte entre plusieurs parties.
   • Après les premiers refus, il avait souri, hautain et méprisant ; mais à présent qu’il soupçonnait l’entente secrète et flairait la conspiration, il ne décolérait plus. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
5. (En particulier) (Diplomatie) Accord qui existe entre les vues et les desseins de deux ou plusieurs États sur un certain nombre de questions de politique internationale.
   • J'aimais à relire la vie des flibustiers, […], maîtres de ces parages au XVII^e et au XVIII^e siècle, avant que l'entente franco-anglaise mît fin à cette guerre de pillage et de course. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)

• à double entente
• terrain d’entente

• \ɑ̃.tɑ̃t\
• France  : écouter « entente [ɑ̃.tɑ̃t] »

• entente sur Wikipédia
  

• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (entente), mais l’article a pu être modifié depuis.

Du français entente.

entente \Prononciation ?\ commun

1. Alliance.