L'autisme est un trouble congénital qui dure toute la vie et qui affecte différentes personnes de diverses manières. Bien que cela puisse être diagnostiqué chez les jeunes enfants, il arrive que ses symptômes ne soient pas immédiatement perceptibles ou ne soient pas compris. Cela signifie que certains autistes risquent de ne pas recevoir le diagnostic de leur trouble avant l'adolescence ou l'âge adulte. Si vous vous êtes souvent senti différent(e), mais que vous n'avez jamais compris la raison, il se peut que vous ayez des troubles du spectre de l'autisme.

Partie 1
Partie 1 sur 4:
Observer les traits généraux

  1. 1
    Réfléchissez à votre façon de réagir aux signaux sociaux. Les autistes ont du mal à comprendre des signaux sociaux subtils. Cela peut rendre difficiles diverses situations sociales, qu'il s'agisse de vous faire des amis ou de vous entendre avec vos collègues. Voyez si vous avez vécu des situations comme celles-ci :
    • avoir du mal à comprendre les sentiments de l'autre (vous vous demandez par exemple s'il est trop fatigué ou non pour parler)  ;
    • entendre les gens vous dire que votre comportement était déplacé et vous êtes très surpris(e) d'apprendre cela  ;
    • ne pas vous rendre compte que quelqu'un s'ennuie de parler et a envie de faire autre chose  ;
    • vous sentir souvent dupé(e) par le comportement des autres.
  2. 2
    Voyez si vous avez du mal à comprendre les pensées des autres. Les autistes peuvent ressentir de l'empathie et de l'affection pour les autres, mais ils auront généralement une faible empathie cognitive ou affective. Il s'agit de la capacité à identifier ce que les autres pensent, en se basant sur des signaux sociaux tels que les expressions faciales, le ton de la voix ou le langage corporel [1] . Les autistes ont souvent du mal à percevoir les subtilités des pensées des autres, ce qui peut entrainer des malentendus. Habituellement, ils ont besoin que d'autres personnes soient plus explicites avec eux.
    • Les autistes peuvent avoir du mal à reconnaitre l'opinion de quelqu'un sur un sujet donné.
    • Ils peuvent avoir des difficultés à détecter les mensonges et les sarcasmes, car ils peuvent ne pas remarquer que la pensée de l'autre est différente de ce qu'il exprime verbalement.
    • Les personnes atteintes d'autisme ne comprendront pas toujours des indices non verbaux.
    • Dans des cas extrêmes, elles auront beaucoup de difficultés avec l'imagination sociale et ne pourront pas comprendre que d'autres personnes ont des idées différentes des leurs (théorie de l'esprit [2] ).
  3. 3
    Voyez vos réactions face à des évènements inattendus. Habituellement, les autistes comptent sur des routines connues pour se sentir en sécurité et stables. Les changements prévus dans la routine, les nouveaux évènements inconnus et les changements soudains dans les programmes peuvent les contrarier. Si vous avez ce trouble, vous pourriez éprouver ces choses :
    • vous sentir bouleversé(e), effrayé(e) ou furieux(se) par les changements soudains de programmes  ;
    • oublier de faire des choses importantes (comme prendre des médicaments ou manger) si vous n'avez pas un programme qui vous aide  ;
    • paniquer si les choses ne se passent pas comme elles le devraient.
  4. 4
    Voyez si vous avez des comportements d'autostimulation. Ceux-ci ressemblent à de la bougeotte et constituent un type de mouvement répétitif que la personne effectue pour se calmer [3] [4] [5] , se concentrer [6] [7] , exprimer ses émotions [8] [9] , communiquer [10] et pour faire face à des situations difficiles [11] . Nous avons tous ces comportements, mais ils sont plus fréquents chez les autistes. Si vous n'avez pas encore été diagnostiqué(e) comme souffrant de ce trouble, votre bougeotte peut être plus subtile. De plus, si cette attitude a été critiquée dans votre enfance, vous auriez pu désapprendre certains comportements à savoir [12]  :
    • agiter les gains ou applaudir  ;
    • vous balancer  ;
    • vous serrer très fort avec vos bras, presser vos mains ou vous recouvrir de lourdes couvertures  ;
    • tapoter avec les doigts, les orteils ou des crayons  ;
    • vous cogner contre quelque chose juste pour le plaisir  ;
    • jouer avec vos cheveux  ;
    • marcher d'un côté à l'autre, tourner ou sauter  ;
    • fixer des lumières vives, des couleurs intenses ou des images GIF  ;
    • chanter, bourdonner ou écouter une chanson à plusieurs reprises  ;
    • sentir les parfums ou les savons.
  5. 5
    Identifiez tous les problèmes sensoriels. Beaucoup d'autistes souffrent d'un trouble du traitement sensoriel, également appelé trouble d'intégration sensorielle, ce qui signifie que le cerveau a une sensibilité excessive ou insuffisante à certains stimulus sensoriels. Vous remarquerez peut-être que certains de vos sens sont renforcés, alors que d'autres sont faibles [13] .
    • La vue : vous êtes accablé(e) par les couleurs vives ou des objets en mouvement et vous ne remarquez pas les panneaux de signalisation sur la route et ne ressentez aucun attrait visuel pour la cohue.
    • L'ouïe : vous vous couvrez les oreilles ou vous vous cachez des bruits forts tels que ceux des aspirateurs et des endroits bondés. Vous ne remarquez pas que les gens vous parlent ou oubliez ce qu'ils disent.
    • L'odorat : les odeurs que les autres trouvent agréables vous gênent ou vous donnent des nausées. Vous ne sentez pas les odeurs perceptibles telles que l'essence. Vous aimez les odeurs fortes et vous achetez des savons et des aliments dégageant une plus forte senteur.
    • Le gout : vous préférez ne manger que des aliments fades ou pour enfants. Vous consommez des aliments très épicés et au gout fort, mais détestez toute nourriture molle. Vous n'aimez pas aussi essayer de nouveaux aliments.
    • Le toucher : vous êtes gêné(e) par les étiquettes ou la matière de certains vêtements. Vous ne sentez rien lorsque les gens vous touchent légèrement ou lorsque vous êtes blessé(e). Vous touchez constamment tout.
    • Le système vestibulaire : vous ressentez des étourdissements ou des nausées en voitures ou sur les balançoires ou courez et grimpez constamment des choses.
    • Le système proprioceptif : vous ressentez à tout moment des sensations désagréables dans les os et les organes. Vous trébuchez sur des choses ou ne ressentez pas la faim ou la fatigue.
  6. 6
    Voyez si vous souffrez de dépression nerveuse. Les crises de nerfs ou réactions combat-fuite qui peuvent être confondus à un accès de colère chez les enfants sont des explosions émotionnelles qui peuvent survenir lorsqu'un autiste ne peut plus supporter le stress qu'il ressent [14] [15] [16] . Les crises de nerfs ont une cause similaire, mais l'autiste devient passif et peut perdre des aptitudes (telles que l'élocution [17] [18] ).
    • Vous pourriez vous considérer comme une personne immature, colérique ou sensible.
  7. 7
    Pensez à votre fonction exécutive. Il s'agit de votre capacité à vous organiser, à gérer le temps et à faire des transitions avec aisance. Les autistes ont souvent du mal avec cette fonction et doivent peut-être utiliser des stratégies spéciales (telles que des horaires stricts) pour s'adapter. Le dysfonctionnement de la fonction exécutive inclut les symptômes suivants [19]  :
    • ne pas vous souvenir des choses (comme des devoirs ou des discussions)  ;
    • oublier de prendre soin de vous (comme manger, vous laver, brosser vos dents ou vous coiffer)  ;
    • perdre des choses  ;
    • reporter et avoir du mal à gérer le temps  ;
    • avoir des difficultés à démarrer une tâche et à changer de sujet  ;
    • avoir du mal à arranger votre chambre.
  8. 8
    Prenez en compte vos passions. Les autistes ont souvent des passions inhabituelles et intenses, appelées intérêts particuliers. Parmi celles-ci figurent les camions de pompiers, les chiens, la physique quantique, l'autisme, une émission de télévision préférée et la fiction. Les intérêts particuliers ont une intensité remarquable et en trouver un nouveau peut donner l'impression de tomber amoureux(se). Voici quelques signes indiquant que votre passion est plus forte que celle vécue par des personnes non autistes :
    • parler de votre passetemps particulier pendant de longues périodes et souhaiter le partager avec d'autres  ;
    • pouvoir vous concentrer sur votre passion pendant des heures jusqu'à perdre la notion du temps  ;
    • organiser des informations pour le plaisir, telles que des tableaux, des graphiques et des feuilles de calcul  ;
    • être capable d'écrire ou de donner de longues explications approfondies sur les détails de votre passetemps, sans vous préparer, même en citant des passages  ;
    • ressentir de l'émotion et de la joie lorsque vous vous adonnez à votre passetemps  ;
    • corriger les personnes qui ont des connaissances sur le sujet  ;
    • vous méfier lorsque vous parlez de votre passion, de peur d'ennuyer les gens.
  9. 9
    Pensez à la facilité avec laquelle vous parlez et assimilez les propos d'autrui. L'autisme est souvent associé à des difficultés liées à l'élocution, dont le degré varie grandement d'une personne à une autre. Si vous êtes autiste, vous pouvez rencontrer les problèmes suivants :
    • apprendre à parler tard dans la vie (ou pas du tout)  ;
    • perdre la capacité de parler lorsque vous vous sentez dépassé  ;
    • avoir du mal à trouver des mots  ;
    • faire de longues pauses au cours des discussions pour pouvoir réfléchir  ;
    • éviter les conversations difficiles parce que vous n'êtes pas sûr de pouvoir vous exprimer  ;
    • avoir du mal à comprendre les paroles lorsque les éléments acoustiques sont différents, comme dans un auditorium ou avec un film sans sous-titres  ;
    • ne pas vous souvenir des informations verbales, surtout de longues listes  ;
    • avoir besoin de plus de temps pour assimiler les paroles (par exemple, ne pas réagir à temps à un ordre du genre «  attrape  !  »).
  10. 10
    Examinez votre apparence. Une étude a révélé que les enfants autistes présentent différents traits du visage, tels qu'une large zone supérieure sur la face, de grands yeux bien espacés, un nez et une joue étroits et une grande bouche [20] , en d'autres termes, ils ont un visage similaire à celui d'un bébé. Vous pouvez paraitre plus jeune ou les gens peuvent vous dire que vous êtes joli(e).
    • Tous les enfants autistes ne présenteront pas ces traits de visage [21] . Vous n'en aurez peut-être que quelques-uns.
    • De plus, l'anatomie des voies respiratoires chez les autistes pourrait être inhabituelle (double ramification des bronches). Les poumons de ces personnes sont complètement normaux à l'exception de la double ramification qu'il y a à l'extrémité des bronches [22] .
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Partie 2
Partie 2 sur 4:
Faire des recherches sur Internet

  1. 1
    Recherchez de tests d'autisme sur Internet. Des tests tels que le quotient du spectre d'autisme (AQ) et l'Échelle Diagnostique de l'Autisme et de l'Asperger de Ritvo (RAADS) peuvent vous aider à déterminer si vous avez un trouble de ce spectre. Il ne s'agit pas des alternatives à un diagnostic professionnel, mais un outil utile.
    • Certains questionnaires professionnels sont disponibles sur Internet [23] .
  2. 2
    Rejoignez des organisations. Il doit s'agir des institutions locales gérées principalement ou entièrement par des personnes autistes. Ces organisations offrent une vision beaucoup plus claire de l'autisme que celles dirigées exclusivement par les parents ou des proches [24] . Les autistes comprennent mieux que quiconque leurs difficultés dans la vie et peuvent vous donner les conseils les plus précieux.
    • Évitez les mauvaises organisations de l'autisme. Certains groupes qui mènent des recherches sur ce trouble disent des choses horribles sur les autistes et pourraient encourager la pseudoscience [25] [26] [27] . Autism Speaks est un excellent exemple d'organisation qui utilise la rhétorique des catastrophes. Recherchez des institutions qui offrent une vision plus équilibrée et donnent le pouvoir aux autistes plutôt que de les exclure.
  3. 3
    Lisez des œuvres d'auteurs autistes. Beaucoup d'autistes aiment la blogosphère, où ils peuvent librement communiquer. De nombreux blogueurs discutent des symptômes de l'autisme et donnent des conseils à des personnes qui ne savent pas avec certitude si elles souffrent ou non d'un trouble de ce genre.
  4. 4
    Allez sur les réseaux sociaux. Vous pouvez retrouver nombreux autistes grâce aux hashtags #Autisme ou #JeSuisAutiste. En général, la communauté autiste est très ouverte aux personnes qui se demandent si elles sont autistes ou à celles qui ont diagnostiqué le trouble seules.
  5. 5
    Commencez à rechercher des thérapies. De quel type de thérapies les autistes ont-ils parfois besoin  ? Pensez-vous que l'une des thérapies pourrait vous aider ?
    • N'oubliez pas que tous les autistes sont différents. Un type de thérapie utile pour quelqu'un peut ne pas l'être pour vous et vice-versa.
    • Vous devez également tenir compte du fait qu'il existe certaines thérapies, notamment l'ABA, qui peuvent conduire à des abus. Évitez celles qui impliquent une punition, qui sont cruelles ou basées sur le respect. Votre objectif est de vous améliorer par le biais de la thérapie et non de devenir plus obéissant ou quelqu'un que les autres peuvent facilement manipuler.
  6. 6
    Recherchez des maladies similaires. L'autisme peut causer des troubles du traitement sensoriel, d'anxiété (y compris les troubles obsessionnels compulsifs, l'anxiété généralisée et la phobie sociale), l'épilepsie, les troubles gastro-intestinaux, la dépression, le TDAH (trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité), les troubles du sommeil et une kyrielle de maladies physiques et mentales. Voyez si vous souffrez de l'un de ces maux.
    • Auriez-vous pu confondre une autre maladie avec l'autisme  ?
    • Est-il possible que vous soyez atteint(e) d'autisme et d'une ou de plusieurs autres maladies ?
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Partie 3
Partie 3 sur 4:
Affronter ses fausses idées

  1. 1
    Sachez que l'autisme est congénital et dure toute la vie [28] . Il s'agit d'un trouble essentiellement ou complètement génétique qui commence dans l'utérus [29] (bien que certains symptômes comportementaux ne s'observent chez l'enfant qu'au cours de ses trois premières années d'existence ou lorsqu'il atteint un âge plus avancé). Les gens sont nés autistes et le seront toujours. Toutefois, vous ne devriez pas en avoir peur. La vie des autistes peut s'améliorer s'ils bénéficient d'un soutien adéquat et, à l'âge adulte, ils peuvent mener une vie heureuse et épanouie.
    • Le mythe le plus répandu au sujet de l'autisme est qu'il est causé par des vaccins, mais cette thèse a été réfutée par des douzaines d'études [30] [31] [32] [33] . Ce mensonge a été diffusé par un chercheur qui a falsifié les informations pour dissimuler des conflits d'intérêts financiers. Son travail a été complètement réfuté et il a perdu sa licence en raison de mauvaises pratiques [34] .
    • L'augmentation du taux d'autisme n'est pas due à l'accroissement du taux de natalité d'enfants atteints de ce trouble [35] . Au contraire, cela est dû au fait que les gens parviennent à mieux diagnostiquer la maladie, en particulier chez les filles et les personnes de peau noire [36] .
    • Les enfants autistes grandissent avec ce trouble. Les histoires des patients qui ont été guéris de l'autisme montrent en réalité des personnes qui ont appris à cacher leurs traits autistes (et qui pourraient souffrir de problèmes de santé mentale par la suite) ou qui ne l'ont jamais été.
  2. 2
    Sachez que les autistes ne manquent pas automatiquement d'empathie. Ils pourraient avoir des difficultés avec les aspects cognitifs de l'empathie et être dans le même temps très affectueux et gentil. Beaucoup d'autistes :
    • sont totalement capables de faire preuve d'empathie  ;
    • font correctement montre d'empathie, mais ne déchiffrent pas toujours les signaux sociaux et peuvent donc ne pas comprendre les sentiments d'autrui  ;
    • peuvent ne pas être en mesure de montrer une empathie adéquate, mais ils se soucient toujours beaucoup des autres et sont de bonnes personnes  ;
    • veulent que les gens cessent de parler d'empathie.
  3. 3
    Sachez que les gens qui voient l'autisme comme un désastre ont tort. Il ne s'agit pas d'une maladie ni d'un fardeau ou d'un trouble qui détruit la vie [37] . Beaucoup de ceux qui souffrent de ce mal peuvent mener une vie heureuse, productive et enrichissante. Ces personnes ont écrit des livres, financé des organisations, dirigé des évènements à l'échelle nationale ou mondiale et ont amélioré le monde de plusieurs façons. Même ceux qui ne peuvent pas vivre seuls ou travailler peuvent améliorer le monde grâce à leur amour et à leur gentillesse.
  4. 4
    Ne pensez pas que les autistes sont paresseux ou impolis à dessein. Ils doivent s'efforcer pour répondre à de nombreuses attentes sociales en matière de politesse. Ils ne réussissent pas toujours et lorsqu'ils s'en rendent compte, ils présentent des excuses. Ils ont parfois besoin de l'aide d'autrui pour remarquer leur erreur. La faute ne repose pas sur la personne autiste, mais sur ceux qui font de fausses suppositions.
  5. 5
    Comprenez que l'autisme est une explication et non une excuse. La plupart du temps, lorsque l'autisme est mentionné après un désaccord, cela devrait être une explication du comportement de la personne atteinte de ce trouble et non une tentative pour échapper aux conséquences.
    • Expliquez-vous en disant : «  je suis désolé(e) de vous avoir blessé. Je suis autiste et je ne savais pas que c'était impoli de ma part de vous traiter de gros. À mon avis, vous êtes belle et j'ai choisi ces fleurs pour vous. Je vous prie de m'excuser.  »
    • Habituellement, les gens qui se plaignent d'autistes et s'en servent comme une excuse ont rencontré une mauvaise personne ou sont mécontents parce que les autistes existent et ont le droit de s'exprimer. Il s'agit d'un préjugé très injuste et destructeur à l'égard de ce groupe de personnes. Ne laissez pas cela affecter votre point de vue sur les autistes en général.
  6. 6
    Dites-vous qu'il n'y a rien de mauvais aux comportements autostimulants. Il s'agit d'un mécanisme naturel qui vous aide à vous calmer, à vous concentrer, à prévenir les crises de nerfs et à exprimer vos sentiments. Le fait d'empêcher quelqu'un d'avoir des comportements d'autostimulation est mauvais et dangereux. Ces mouvements sont inappropriés dans quelques cas seulement.
    • Si cela provoque des blessures ou des douleurs dans le corps : cogner votre tête contre quelque chose, vous mordre ou vous donner des coups est un comportement à éviter. Vous pouvez les remplacer par un mouvement autostimulant inoffensif, comme secouer la tête et mordre des bracelets en caoutchouc.
    • Si cela vous amène à violer l'espace privé d'une autre personne : par exemple, jouer avec les cheveux d'autrui sans leur permission est une mauvaise idée. Qu'ils soient autistes ou non, les gens doivent respecter l'espace personnel des autres.
    • Si cela empêche les autres de travailler : dans les endroits où les gens travaillent, comme les bibliothèques, les bureaux ou les écoles, vous devez vous taire. Pendant que les autres essaient de se concentrer, vous devez effectuer des mouvements subtils d'autostimulation ou vous rendre dans un endroit où vous pouvez faire du bruit.
  7. 7
    Arrêtez de voir l'autisme comme un casse-tête à résoudre. Les autistes sont des gens complets. Ils ajoutent de la diversité et des perspectives significatives au monde. Rien ne cloche chez eux.
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Partie 4
Partie 4 sur 4:
Consulter des connaissances

  1. 1
    Demandez des informations à vos amis autistes. Si vous n'avez pas d'amis qui souffrent de ce trouble, essayez d'en avoir. Expliquez que vous pensez être autiste et que vous vous demandiez s'ils ont identifié un symptôme d'autisme chez vous. Ils pourraient vous poser des questions pour mieux comprendre ce que vous vivez.
  2. 2
    Posez des questions à vos parents sur vos stades de croissance. Dites-leur que vous désirez en savoir plus sur les débuts de votre enfance et demandez-leur le moment auquel vous avez atteint les différents stades de croissance. Chez les enfants autistes, il est normal que ceux-ci s'observent tardivement ou ne respectent pas l'ordre habituel.
    • Demandez-leur s'ils ont des vidéos de votre enfance que vous pouvez regarder. Identifiez les mouvements autostimulants et d'autres signes d'autisme que vous présentiez à cette époque [38] .
    • Prenez également en compte les croissances tardives dans votre enfance et votre adolescence, comme apprendre à nager, faire du vélo, cuisiner, nettoyer une salle de bain, laver les vêtements et conduire.
  3. 3
    Montrez à un proche ou un ami un article sur les symptômes de l'autisme. Vous pouvez lui montrer cet article. Dites-lui que lorsque vous avez lu cela, vous avez identifié de nombreux comportements que vous adoptez. Ensuite, demandez à l'autre s'il a également remarqué des similitudes. Les autistes peuvent avoir du mal à remarquer leur trouble, une autre personne peut donc identifier des comportements que vous n'avez pas remarqués.
    • N'oubliez pas que personne ne sait ce qui se passe dans votre tête. Les gens ne verront pas tous les changements que vous avez effectués pour paraitre plus normal et ne remarqueront donc peut-être pas que votre cerveau fonctionne d'une façon différente. Certains autistes peuvent se faire des amis et interagir avec les autres sans savoir qu'ils sont atteints de ce mal.
  4. 4
    Parlez-en à votre famille lorsque vous vous sentez prêt(e). Pensez à consulter un spécialiste pour vous faire examiner. De nombreux régimes d'assurance maladie couvrent diverses thérapies, telles que l'ergothérapie, la thérapie d'élocution et la thérapie par l'intégration sensorielle. Un bon thérapeute peut vous aider à améliorer vos compétences pour vous adapter plus efficacement au monde neurotypique.
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Conseils

  • Souvenez-vous que vous êtes une personne importante et positive, que vous soyez autiste ou non. L'autisme et votre personnalité ne sont pas antimoniques.
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Avertissements

  • Évitez les organisations antiautisme. Habituellement, les pages Internet de ces institutions publient de fausses informations et dans le pire des cas, portent atteinte à la dignité de ceux qui souffrent de ce trouble [39] . D'une manière générale, critiquez les sites qui s'efforcent de trouver des remèdes [40] [41] , qui parlent des autistes avec un respect excessif [42] [43] , qui déplorent les conditions de vie des familles ruinées ou décrivent l'autisme comme ennemi. Ces plateformes ne sont ni utiles ni exactes.
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  1. http://musingsofanaspie.com/2014/04/30/why-behavior-is-communication-is-no-longer-good-enough/
  2. http://aquietweek.com/category/self-soothing-behaviors/
  3. http://musingsofanaspie.com/2013/07/24/socially-inappropriate/
  4. http://www.sensory-processing-disorder.com/sensory-processing-disorder-checklist.html
  5. http://www.snagglebox.com/article/what-are-meltdowns
  6. http://musingsofanaspie.com/2012/12/13/anatomy-of-a-meltdown/
  7. http://www.snagglebox.com/article/what-meltdowns-feel-like
  8. http://neurowonderful.tumblr.com/post/81505524603/is-shutting-down-completely-an-autistic-trait
  9. http://autisticparker.tumblr.com/post/78711461956/signs-of-a-shutdown-in-autistic-people
  10. http://madgastronomer.tumblr.com/post/105759778858/youngaspie-artismspectrum-kuzlalala-this
  11. http://www.cbsnews.com/news/children-with-autism-have-distinct-facial-features-study/
  12. http://www.cbsnews.com/pictures/is-it-autism-facial-features-that-show-disorder/
  13. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22926922
  14. http://softautism.tumblr.com/post/99235760384/arc-open-source-diagnostic-tools-for-asds
  15. http://dsq-sds.org/article/view/1059/1244
  16. http://autisticadvocacy.org/2014/01/2013-joint-letter-to-the-sponsors-of-autism-speaks/
  17. https://www.psychologytoday.com/blog/aspergers-alive/201311/reporters-guide-the-autism-speaks-debacle
  18. http://thecaffeinatedautistic.wordpress.com/2013/03/18/13-days/
  19. http://www.autism.org.uk/about/what-is/asd.aspx
  20. https://www.npr.org/sections/health-shots/2014/03/26/294446735/brain-changes-suggest-autism-starts-in-the-womb
  21. https://www.cdc.gov/vaccinesafety/concerns/autism.html
  22. https://www.webmd.com/brain/autism/do-vaccines-cause-autism#1
  23. https://www.publichealth.org/public-awareness/understanding-vaccines/vaccine-myths-debunked/
  24. https://www.forbes.com/sites/emilywillingham/2017/02/19/an-unexpected-takeaway-from-the-early-autism-diagnosis-study/#4e5e22dc5108
  25. http://www.immunize.org/catg.d/p4026.pdf
  26. https://www.vox.com/the-big-idea/2018/4/28/17295398/cdc-autism-rates-epidemic-diagnosis-vaccines-myth
  27. https://www.forbes.com/sites/emilywillingham/2015/11/13/you-wont-guess-why-u-s-autism-prevalence-is-now-1-in-45/
  28. http://autisticadvocacy.org/2012/05/autism-being-autistic-and-acceptance/
  29. http://musingsofanaspie.com/2013/02/14/scenes-from-an-autistic-childhood/
  30. http://goldenheartedrose.tumblr.com/post/89338501188/autism-speaks-masterpost-new-updated-6-20-14
  31. http://www.theguardian.com/commentisfree/2009/jan/14/autism-health
  32. http://www.psychologytoday.com/blog/my-life-aspergers/200910/the-cure-autism-and-the-fight-over-it
  33. http://autisticadvocacy.org/identity-first-language/
  34. http://goldenheartedrose.tumblr.com/post/102112179528/hello-in-your-about-me-why-do-you-specify-that
  35. About Autism from ASAN
  36. DSM-V Autism Criteria
  37. http://autismwomensnetwork.org/
  38. 29 Ways to Recognise Asperger Syndrome

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Catégories: Autisme
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