Les troubles alimentaires incluent des attitudes, des croyances et des comportements à propos de la nourriture et de l'image de son corps qui proviennent de sentiments négatifs associés à la nourriture [1] . Ces comportements peuvent se caractériser par une restriction des apports en aliments, des vomissements après les repas, une consommation importante d'aliments et une surconsommation compulsive. Si vous êtes prêt(e) à traiter un trouble alimentaire, vous êtes déjà probablement au courant que vous avez du mal à avoir une relation saine avec les aliments. Il peut être difficile d'admettre qu'on a un problème, mais il peut être encore plus difficile de faire le premier pas et de trouver un traitement. Sachez que de nombreuses autres personnes se sont sorties de problèmes émotionnels liés aux troubles alimentaires et que vous pouvez aussi le faire.

Partie 1
Partie 1 sur 4:
Demander de l'aide

  1. 1
    Contactez un professionnel de la santé mentale. Au cœur du trouble alimentaire se trouvent souvent une douleur extrême, des problèmes d'estime de soi, de la honte et des difficultés à exprimer ses émotions [2] . La meilleure personne à qui le raconter est un conseiller qui doit avoir la formation et les ressources pour vous aider à démarrer votre guérison. Les troubles alimentaires peuvent mettre votre vie en danger et même si vos professeurs, vos amis et vos proches prennent soin de vous et ont de bonnes intentions, il est essentiel de discuter avec un professionnel qui peut vous aider et en qui vous pouvez avoir confiance.
    • Si vous êtes au collège ou au lycée, discutez avec un conseiller. Si votre école n'en a pas, discutez avec l'infirmière scolaire de ce que vous traversez.
    • Si vous êtes à l'université, il pourrait y avoir des conseillers disponibles sur le campus avec lesquels vous pouvez discuter. Vous pourriez aussi avoir accès à un centre de soins avec un médecin disponible. De nombreuses grandes universités en ont, surtout si elles proposent des domaines d'études vastes qui incluent les soins infirmiers et une école médicale.
    • Si vous êtes adulte, faites des recherches pour trouver un professionnel de la santé mentale spécialisé dans les troubles alimentaires. Vous trouverez sur Internet des annuaires de spécialistes pour en trouver un près de chez vous. La thérapie en patient externe est un bon point de départ lorsque vous prenez la route de la guérison et cela peut vous aider à vous occuper des besoins émotionnels qui accompagnent les troubles alimentaires [3] .
    • La thérapie comportementale dialectique (TCD) et la thérapie cognitivo comportementale (TCC) sont des thérapies bénéfiques qui permettent de traiter les troubles alimentaires [4] [5] . Ces approches vous aident à remettre en question vos pensées et vos sentiments, ce qui est crucial pour examiner les troubles de l'alimentation.
    • La thérapie familiale est souvent une composante forte du traitement des troubles de l'alimentation [6] . Les familles pourraient avoir besoin d'une meilleure compréhension des troubles alimentaires et de la façon dont elles doivent s'occuper d'un membre atteint de ce trouble d'une manière compréhensive. Parfois, les dynamiques dans la famille pourraient faire empirer l'état de l'individu.
    • De nombreuses personnes ont déjà été traitées avec succès et ne souffrent plus émotionnellement. Elles arrivent à vivre des vies heureuses, en paix et satisfaisantes.
  2. 2
    Contactez un professionnel médical. Les troubles alimentaires, en particulier l'anorexie, peuvent provoquer des dégâts significatifs sur le corps et peuvent même mener à la mort. Prenez votre santé au sérieux. Recevez un examen médical complet de votre médecin et déterminez l'état de votre santé. L'examen permet de révéler des problèmes de santé sous-jacents dont vous pourriez souffrir provoqués par votre maladie, par exemple de l'ostéoporose, un rythme cardiaque anormalement bas, une déshydratation grave, une insuffisance rénale, une rupture de l'estomac ou des ulcères gastriques.
    • En prenant soin de votre corps, vous pouvez commencer à vous nourrir et à mettre en place une meilleure relation entre votre esprit, votre corps et vos émotions.
    • Assurez-vous de faire un suivi avec votre médecin régulièrement pendant votre guérison.
    • Si vous êtes atteint de boulimie ou si vous consommez des quantités excessives de nourriture, votre médecin pourrait vous prescrire de la fluoxétine (du Prozac) pour vous aider à réduire les épisodes de consommation excessive [7] .
    • Le taux de mortalité chez les patients qui ne traitent pas leurs troubles alimentaires est élevé [8] . Pour vous donner le plus de chances d'une vie longue et saine, vous devez demander un traitement médical et psychologique.
  3. 3
    Suivez votre santé mentale. Si vous souffrez de dépression, d'anxiété ou de tout autre type de trouble mental, assurez-vous de vous occuper de ces problèmes en suivant une thérapie ou en prenant des médicaments [9] . La thérapie va vous enseigner des compétences pour gérer la maladie dont vous avez besoin pour être en bonne santé et pour gérer les éléments stressants de votre vie. Si vous vous sentez anxieux ou déprimé, vous prenez le risque de retourner à vos anciennes habitudes, c'est pourquoi il est essentiel de travailler sur ces compétences.
    • De nombreuses personnes qui souffrent de troubles alimentaires ont subi des traumatismes dans leur passé, y compris des négligences pendant l'enfance, du harcèlement, des abus physiques ou sexuels qui ont mené à une estime de soi basse [10] . Il est important de discuter de ces sentiments et de résoudre ces traumatismes avec un thérapeute.
  4. 4
    Trouvez du soutien auprès de votre famille et de vos amis. Entourez-vous de personnes qui vous aiment et qui vous soutiennent. Gardez les gens qui veulent vous voir heureux et en bonne santé. Éloignez-vous de ceux qui encouragent votre maladie et qui vous amènent à vous sentir mal dans votre peau [11] .
    • Vous allez peut-être devoir trouver des amis ou un groupe d'amis différents pour éviter ces éléments déclencheurs. Entourez-vous de personnes qui veulent vous aider et vous soutenir, pas de personnes qui veulent vous rabaisser. Ignorez les jugements des autres.
  5. 5
    Envisagez une hospitalisation ou un traitement en centre d'accueil. L'hospitalisation sur le long terme est une bonne solution pour les individus qui ne peuvent pas gérer tout seuls les symptômes psychologiques ou physiques et qui ont besoin de soins intensifs [12] . L'hospitalisation signifie que vous devez vous rendre dans une clinique spécialisée pour recevoir des soins médicaux et psychologiques plus ciblés. Le traitement en centre d'accueil est destiné aux personnes plus stables médicalement et se concentre souvent plus sur un traitement psychologique avec un soutien médical. Nombre de ces cliniques travaillent aussi avec des diététiciens pour vous aider à mettre en place de nouvelles options alimentaires [13] .
    • Si vous sentez que vous avez besoin de plus de soutien qu'une thérapie hebdomadaire ou si vous souffrez beaucoup des symptômes médicaux et psychologiques, demandez une hospitalisation ou un séjour en centre d'accueil.
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Partie 2
Partie 2 sur 4:
Comprendre les symptômes

  1. 1
    Sachez reconnaitre les symptômes émotionnels des troubles alimentaires. Même si ceux-ci peuvent varier d'une personne à l'autre, certains symptômes sont similaires chez tous les patients. La plupart des personnes qui en souffrent sont extrêmement inquiètes de leur corps, de leur poids et de leur apparence. Voici quelques-uns des symptômes émotionnels [14]  :
    • une préoccupation au sujet de la nourriture et du comptage des calories
    • la peur de certains aliments, par exemple ceux qui contiennent de la graisse
    • une peur immense de prendre du poids ou d'être « gros »
    • une perception et une estime de soi basées sur la perception de son corps
    • la fuite de situations qui impliquent la nourriture
    • une surveillance fréquente de son poids
    • un déni du trouble alimentaire ou de la perte de poids
    • une mise à l'écart loin de ses amis
  2. 2
    Observez les symptômes de l'anorexie. Il peut être difficile de déterminer ce qu'est une perte de poids saine ou non pour chaque personne. Si la perte de poids et les sentiments négatifs à propos de votre corps occupent vos pensées, si vous n'êtes pas ou n'allez pas être heureux(se) avec votre apparence et si vous pensez que vous êtes gros quelle que soit la quantité de poids que vous perdez, vous pourriez souffrir d'anorexie [15] . C'est un trouble médical grave dont les gens meurent. Voici quelques-uns des symptômes de cette maladie [16]  :
    • des restrictions alimentaires extrêmes
    • une maigreur et un amincissement extrêmes
    • une incapacité à maintenir un poids sain et une envie continuelle d'être toujours plus mince
    • une perte des règles chez les femmes
    • une peau sèche et jaunâtre et des cheveux cassants
    • une pression sanguine basse
  3. 3
    Sachez reconnaitre les symptômes de la boulimie. La boulimie se caractérise par la consommation de grandes quantités de nourriture et de vomissements, de l'utilisation de laxatifs ou d'autres médicaments ou d'exercices physiques excessifs pour éviter de prendre du poids [17] . La plupart des individus qui souffrent de boulimie ont tendance à avoir un poids normal ou légèrement au-dessus de la moyenne. Voici quelques-uns des symptômes de cette maladie [18] [19]  :
    • la consommation excessive de nourriture en une seule fois
    • un sentiment de perte de contrôle pendant les repas
    • la consommation d'aliments jusqu'à un sentiment de satiété exagéré
    • la consommation d'aliments jusqu'à se sentir mal
    • un réconfort trouvé dans l'alimentation pendant des périodes de tristesse ou de solitude
    • des vomissements immédiats, la prise de laxatifs ou des exercices physiques tout de suite après les repas
    • un secret autour de la consommation excessive d'aliments ou des vomissements
    • une usure excessive de l'émail des dents
    • une gorge douloureuse ou enflée
  4. 4
    Surveillez les symptômes de la consommation excessive d'aliments. La consommation excessive d'aliments qu'on appelle aussi hyperphagie se produit lorsque l'individu consomme des quantités excessives d'aliments, mais ne fait rien ensuite pour perdre du poids [20] . Pendant ses repas, il pourrait ressentir une perte de contrôle ou une dépersonnalisation. Les patients atteints de cette maladie ont tendance à être en surpoids ou obèse. Ce comportement a tendance à créer un sentiment de honte et de gêne, ce qui peut mener à une consommation compulsive de nourriture [21] .
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Partie 3
Partie 3 sur 4:
Changer des habitudes nocives

  1. 1
    Identifiez les éléments déclencheurs. Le trouble pourrait être déclenché par la vue d'images de femmes minces, la consultation de sites qui encouragent l'anorexie, les préparations avant l'été pour aller à la plage ou la gestion du stress à cause des examens ou d'anniversaires d'évènements douloureux. Prenez conscience des moments où vous êtes plus vulnérable et où vous revenez à votre consommation anormale de nourriture [22] .
    • Une fois que vous avez identifié les éléments déclencheurs, mettez en place un plan pour les gérer. Vous pourriez appeler votre sœur ou votre meilleur ami, dire une prière ou appeler un thérapeute.
    • Votre thérapeute peut vous aider à apprendre des manières saines de gérer les éléments déclencheurs.
  2. 2
    Évitez les régimes. Les régimes peuvent revenir à dire à un enfant de ne pas jouer avec un jouet amusant. Une fois qu'il est inaccessible, il devient encore plus tentant. C'est aussi le cas pour les troubles alimentaires. Une fois que certains aliments sont hors de portée, ils peuvent devenir plus tentants et si vous en mangez, vous perpétuez vos sentiments de culpabilité et de honte. Les régimes peuvent provoquer des envies alimentaires et une hyperphagie [23] .
    • Travaillez avec un diététicien pour vous aider à retrouver une relation saine avec la nourriture.
    • Vous pourriez choisir de devenir végétarien ou végétalien, mais évaluez vos motivations. Si vous choisissiez d'être végétalien pour restreindre votre alimentation au lieu de le faire dans une optique de santé ou de choix moral, vous devriez réévaluer votre style de vie [24] .
    • Permettez-vous une friandise de temps en temps. Si vous aimez les brownies ou les pizzas, permettez-vous d'en avoir de temps en temps [25] . Les aliments sont faits pour vous nourrir, mais aussi pour les apprécier. Il est important de manger des aliments que vous aimez et que vous appréciez.
  3. 3
    Réduisez vos exercices. Si vous faites beaucoup d'exercices, envisagez de réduire vos habitudes sportives [26] . Les exercices sont bons pour vous, comme l'est la nourriture, mais tous les deux ne sont bons qu'en quantités saines. Si vous en faisiez trop ou trop peu, cela pourrait abimer votre corps.
    • Réduire les exercices physiques ne signifie pas arrêter de faire de l'exercice, mais vous pourriez faire une petite pause pour aider votre corps si vous l'avez beaucoup sollicité. Consultez un médecin si vous êtes prêt à faire des changements dans vos habitudes d'exercices physiques.
    • Faites des exercices une activité que vous pratiquez pour honorer et aimer votre corps, pas pour le casser ou le rendre plus maigre.
  4. 4
    Améliorez l'image que vous avez de votre corps. Arrêtez de parler de votre corps ou de celui des autres en mal [27] . Cela inclut aussi les commentaires à propos du corps des célébrités. Entrainez-vous à sortir de cet état d'esprit qui vous amène à rabaisser votre corps et celui des autres. Ne laissez pas non plus les gens autour de vous parler en mal de leur corps.
    • Faites une liste des qualités de votre corps. Elles ne doivent pas être nécessairement liées à votre poids, vous aimez peut-être vos cheveux bouclés, la couleur de vos yeux ou votre nombril qui ressort. Certaines parties de votre corps sont belles, mais négligées lorsque vous vous concentrez seulement sur les parties que vous trouvez laides.
    • Il peut être difficile de recevoir un compliment sans trouver de façon de vous rabaisser, mais essayez de sourire et de dire merci.
    • Si vous entendez d'autres personnes parler négativement de leur corps, rappelez-leur qu'il est important de se traiter et de traiter les autres avec gentillesse.
    • Évitez les situations qui encouragent à montrer du doigt les personnes grosses, que ce soit dans les médias, avec des amis ou dans les magazines.
  5. 5
    Pratiquez une alimentation consciente. Au lieu de vous concentrer sur les associations négatives avec la nourriture, prenez conscience de vos repas. Passez du temps à prendre conscience de ce que vous mangez. Prenez le temps de vous assoir et de manger. Soyez reconnaissant de la nourriture qui se trouve devant vous. Prenez un moment avant de manger pour apprécier visuellement votre nourriture. Regardez les couleurs, les textures et l'agencement. Sentez les aliments et remarquez la montée de salive dans votre bouche. Lorsque vous êtes prêt à manger, mâchez lentement et appréciez les saveurs, les textures et les odeurs [28] .
    • Lorsque vous mangez, soyez présent dans cette expérience. Éteignez la télévision et éliminez les distractions. Posez la fourchette entre chaque bouchée et essayez de vous concentrer sur l'odeur, la texture, le gout, la température et même les bruits de la nourriture que vous consommez [29] . Vous pouvez laisser divaguer votre esprit, mais essayez de le ramener sur le moment présent.
    • Les repas conscients impliquent un choix conscient de manger et de déterminer ce que vous mangez [30] . Lorsque vous avez des difficultés à manger de manière consciente, dites-vous : « Je prends mon petit-déjeuner pour nourrir mon corps parce que je m'aime. »
    • Lorsque vous avez des difficultés avec des aliments que vous évitiez auparavant, dites-vous : « Je fais le choix de manger ce brownie au dessert parce que j'aime cela. »
  6. 6
    Remettez en question vos autosuggestions négatives. Vous pourriez ne même pas vous rendre compte de toutes les pensées négatives qui traversent votre esprit. Lorsque vous devenez conscient de vos pensées négatives, arrêtez-vous et observez-les. Ensuite, prenez part à cette pensée.
    • Demandez-vous si cette pensée est basée sur la réalité (est-ce un fait ou seulement une interprétation ?)
    • Trouvez des explications alternatives (y a-t-il une manière plus positive de l'aborder ? Pourrait-il y avoir d'autres significations ?)
    • Prenez du recul par rapport à cette pensée (est-il possible que vous exagériez la situation ou que vous vous attendiez au pire ? Cela sera-t-il toujours important dans deux ans ?)
    • Utilisez des pensées orientées vers des objectifs (y a-t-il une façon d'aborder la situation qui me permettra d'atteindre mes objectifs ? Y a-t-il des leçons que je peux en retirer ?) [31]
    • Si vous pensez : « Je suis gros(se) et personne ne m'aime », observez cette pensée et remettez-la en question. Vous pourriez vous demander : « Est-il vrai que personne ne m'aime ? Non, j'ai mon meilleur ami et mon chien et je sais qu'ils m'aiment. » Ou alors « Suis-je vraiment gros ? Je pense 60 kg pour 1 m 65, en fait je suis en dessous de la moyenne. En plus, mes amis me disent que je suis mince. Même si j'étais gros, on peut quand même m'aimer. »
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Partie 4
Partie 4 sur 4:
Ajuster sa mentalité

  1. 1
    Écoutez votre corps. Si vous souffrez d'un trouble alimentaire, vous avez pris l'habitude d'ignorer les signaux de votre corps. Vous devez apprendre à vous concentrer en écoutant de près votre corps. Laissez-le vous dire qu'il a faim et tendez l'oreille. Lorsqu'il aura suffisamment mangé, il se sentira satisfait [32] . Il en va de même pour les exercices. Votre organisme vous enverra des signaux pour vous dire que vous en avez fait assez, par exemple lorsque vous vous sentirez fatigué ou épuisé. Vous devez apprendre à faire ces activités avec modération.
    • Votre corps va vous dire quand manger et quand vous arrêter, quand faire de l'exercice et quand vous en avez fait assez. Apprenez à faire confiance aux messages de votre corps et écoutez-les attentivement. Faites confiance à la capacité innée de votre corps à vous communiquer ces messages [33] .
    • Si vous avez pris l'habitude de trop manger dans le passé, écoutez de près votre estomac pour entendre les signaux qui indiquent que vous avez faim et que vous avez assez mangé.
  2. 2
    Faites attention à vos émotions. Vous jetez-vous sur les aliments lorsque vous êtes heureux, stressé ou triste ? Punissez-vous vos émotions en restreignant votre alimentation ? Certaines personnes fuient leurs émotions désagréables en les reportant sur la nourriture. Mettez-vous au défi de faire face à ces émotions et donnez-vous le droit de les ressentir. Sachez reconnaitre que les troubles alimentaires sont plus liés à des émotions désagréables qu'aux aliments [34] . Le refus de manger est une des façons d'apprendre à vous contrôler, tandis que l'hyperphagie pourrait être une façon de vous réconforter dans les moments de détresse ou de tristesse et les vomissements pourraient être une façon de vous punir.
    • Réfléchissez aux sentiments qui dirigent vos habitudes alimentaires et souvenez-vous que « gros » n'est pas un sentiment. Vous pourriez souffrir de problème d'amour-propre ou d'estime de vous. Lorsque votre attention se tourne vers la nourriture, que s'est-il passé juste avant ? Étiez-vous concentré sur un de vos défauts, sur votre solitude ou sur votre tristesse ? Demandez-vous quelles sont les émotions qui dirigent votre maladie [35] .
  3. 3
    Trouvez des façons saines de le gérer. Une fois que vous avez trouvé les émotions que vous avez du mal à reconnaitre, trouvez des façons de gérer ces émotions et de gérer les éléments déclencheurs lorsqu'ils apparaissent. Tout le monde ne les gère pas de la même façon, c'est pourquoi il faut un peu de temps pour trouver ce qui vous aide à régler vos problèmes. Essayez différentes techniques et découvrez celle qui fonctionne le mieux pour vous. Voici quelques exemples à essayer [36]  :
    • appelez un ami ou un membre de votre famille
    • écoutez de la musique
    • jouez avec votre animal domestique
    • lisez un livre
    • allez vous promener
    • écrivez
    • sortez de chez vous
  4. 4
    Gérez votre stress. Apprenez à gérer les difficultés du quotidien de façons qui n'ont pas de lien avec la nourriture. En participant à des activités tous les jours, vous arriverez à gérer votre stress et à éviter de vous sentir accablé [37] . En faisant de la gestion de ce stress une partie de votre vie quotidienne, vous pouvez vous en occuper au fur et à mesure qu'il se présente au lieu de le laisser s'accumuler.
    • Faites du yoga léger, de la méditation et des exercices de relaxation.
    • Essayez la relaxation musculaire progressive. Allongez-vous et détendez votre corps en respirant de plus en plus profondément pendant que vous vous détendez. En commençant par le poing droit, contractez les muscles avant de les relâcher. Passez ensuite à votre bras droit, puis au haut de votre bras, en contractant et en relâchant les muscles. Passez ensuite au bras droit, puis au bras gauche, au visage, au cou, au dos, au torse, aux hanches, à chaque jambe et à chaque pied. Vous devriez vous sentir détendu dans tout votre corps, sans aucune tension dans vos muscles [38] .
  5. 5
    Acceptez que les troubles alimentaires soient des protestations actives dans le déni de vos émotions et de votre corps. Il peut être difficile et douloureux d'apprendre à vous accepter comme vous êtes. Acceptez qui vous êtes à tous les niveaux : corporel, spirituel et émotionnel.
    • Faites une liste de vos qualités. Vous pourriez être intelligent(e), créatif, artistique, fort en mathématiques, gentil, soucieux et compatissant [39] . Vous avez de belles choses à apporter au monde, reconnaissez-les !
    • Combattez les pensées négatives à propos de votre apparence avec des affirmations à propos de qui vous êtes en tant que tout. Lorsque vous vous rendez compte que vous critiquez votre apparence, passez votre attention sur des choses qui vous permettent de sentir votre valeur en dehors de votre apparence physique. Incluez-y aussi votre gentillesse, votre générosité, votre intelligence et vos compétences. Souvenez-vous que votre valeur n'est pas basée sur votre apparence, mais sur la personne que vous êtes.
  6. 6
    Faites-vous confiance. Une grande partie du trouble alimentaire consiste à prendre le contrôle des processus corporels naturels pour leur imposer vos règles. Permettez-vous de libérer le contrôle de votre esprit et de commencer à vous faire confiance [40] . Vous pourriez avoir créé vos propres règles en ce qui concerne la nourriture (par exemple « Je ne mange pas de viande rouge » ou « Je ne peux pas manger d'aliments riches en glucides comme les croissants »), mais vous devez vous permettre de changer ces règles. Commencez doucement et restez présent.
    • Réfléchissez à ce que vous pourriez ressentir en enfreignant une de vos règles. Vous êtes-vous senti anxieux auparavant ? Qu'avez-vous ressenti pendant ? Que ressentez-vous après ? Comment votre corps a-t-il répondu ? Apprenez à améliorer votre relation avec les aliments et commencez à apprécier le processus au lieu de le redouter.
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Conseils

  • Soyez gentil avec vous-même et faites preuve de compassion. Il peut être fatigant et douloureux de traiter un trouble alimentaire. Prenez conscience du travail difficile que vous faites et sachez que cela en vaut la peine.
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  1. http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1107207
  2. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/mental-illness/basics/treatment/con-20033813
  3. https://www.nationaleatingdisorders.org/sites/default/files/ResourceHandouts/TraumaandEatingDisorders.pdf
  4. https://www.nationaleatingdisorders.org/sites/default/files/ResourceHandouts/TraumaandEatingDisorders.pdf
  5. http://www.helpguide.org/articles/eating-disorders/eating-disorder-treatment-and-recovery.htm
  6. http://www.nationaleatingdisorders.org/treating-eating-disorder
  7. http://www.nationaleatingdisorders.org/treating-eating-disorder
  8. http://www.nationaleatingdisorders.org/treatment-settings-and-levels-care
  9. http://www.nationaleatingdisorders.org/treatment-settings-and-levels-care
  10. http://www.nationaleatingdisorders.org/treatment-settings-and-levels-care
  11. http://www.mckinley.illinois.edu/handouts/eating_disorders_disturbances.htm
  12. http://www.mckinley.illinois.edu/handouts/eating_disorders_disturbances.htm
  13. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/eating-disorders/index.shtml
  14. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/eating-disorders/index.shtml
  15. https://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/000341.htm
  16. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/eating-disorders/index.shtml
  17. http://www.helpguide.org/articles/eating-disorders/binge-eating-disorder.htm
  18. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/eating-disorders/index.shtml
  19. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/eating-disorders/index.shtml
  20. http://www.helpguide.org/articles/eating-disorders/eating-disorder-treatment-and-recovery.htm
  21. http://eating-disorders.org.uk/information/compulsive-overeating-binge-eating-disorder/
  22. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195666398901854
  23. http://www.helpguide.org/articles/diet-weight-loss/emotional-eating.htm
  24. http://www.nimh.nih.gov/health/topics/eating-disorders/index.shtml
  25. https://www.psychologytoday.com/blog/diet-is-4-letter-word/201402/how-do-i-improve-my-body-image
  26. https://www.nationaleatingdisorders.org/listen-your-body
  27. https://www.psychologytoday.com/blog/mindful-eating/200902/mindful-eating
  28. http://www.tandfonline.com/doi/abs/10,1080/10640266,2011,533605
  29. http://psychcentral.com/lib/challenging-negative-self-talk/
  30. https://www.nationaleatingdisorders.org/listen-your-body
  31. http://www.eatingdisorderhope.com/blog/intuitive-eating-as-part-of-recovery

À propos de ce wikiHow

Trudi Griffin, LPC, MS
Coécrit par:
Conseillère professionnelle
Cet article a été coécrit par Trudi Griffin, LPC, MS. Trudi Griffin est conseillère professionnelle agréée dans le Wisconsin, spécialisée dans les dépendances et la santé mentale. Elle propose des thérapies en matière de santé mentale aux personnes qui luttent contre les dépendances et les traumatismes dans les établissements de santé communautaires et les cabinets privés. Elle a obtenu son master de consultation clinique en santé mentale à l'université de Marquette en 2011. Cet article a été consulté 4 004 fois.
Catégories: Alimentation
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