École nationale supérieure d'arts et métiers
L'École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM[2], de nom de marque Arts et Métiers Sciences et Technologies ou Arts et Métiers ParisTech) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[3]. Elle fait partie depuis 2013 de Hautes Écoles Sorbonne Arts et Métiers Université (HESAM).
Ne doit pas être confondu avec Conservatoire national des arts et métiers, Institut catholique d'arts et métiers ou École catholique d'arts et métiers.
Pour les articles homonymes, voir École nationale supérieure d'arts et métiers (homonymie), Arts et métiers et ENSAM.
Fondation |
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Type |
École d'ingénieurs (d) |
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Forme juridique |
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d) |
Régime linguistique | |
Fondateur | |
Directeur | |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
5 512 () |
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Enseignants |
130[1] |
Enseignants-chercheurs |
223[1] |
Budget |
85 972 080 euros () |
Pays | |
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Localisation |
Arts et Métiers est l'une des plus anciennes écoles d'ingénieurs de France, fondée en 1780 par le duc de La Rochefoucauld-Liancourt. Rattachée au ministre chargé de l'Enseignement supérieur, elle compte plus de 6 000 étudiants entre élèves-ingénieurs, mastériens et doctorants. École unique disposant d’un réseau de huit campus sur tout le territoire français, elle occupe des locaux voués à l'enseignement et la recherche. Ces locaux sont des monuments historiques (tels que l'abbaye de Cluny) ainsi que des bâtiments modernes (campus de Metz).
Ses quinze laboratoires spécialisés, l'institut Carnot ARTS et ses trois instituts nationaux la placent au sein de la recherche et de l'innovation scientifique. Son évolution et son ouverture internationale au cours des vingt dernières années ont largement diversifié ses axes d'enseignement : Bachelor de technologie, diplôme d'ingénieur par l'apprentissage, entrepreneuriat ou encore mastères spécialisés.
Bien que cela ne soit pas une obligation vis-à-vis de la scolarité et de l'obtention du diplôme d'ingénieur, la plupart des élèves deviennent des gadzarts – et ses anciens élèves, réunis dans la Société des ingénieurs Arts et Métiers, constituent l'un des plus importants réseaux européens d’ingénieurs issus d'un même établissement.
Histoire
L'école d'aujourd'hui est le résultat d'une très longue histoire, qui débute en 1780 à Liancourt[4] dans l’Oise (ferme de la Montagne) par la volonté du duc François de La Rochefoucauld-Liancourt pour éduquer les pupilles de son régiment de cavalerie, devenu plus tard le 11e dragons, avec le concours de Monge, Berthollet, Chaptal et Laplace.
Cette ferme existe toujours et appartient à la Fondation Arts et Métiers depuis 1980, année durant laquelle le bicentenaire est célébré par la communauté des anciens élèves Arts et Métiers. L'école connait de nombreux changements de dénominations (école royale, impériale puis nationale supérieure, École nationale supérieure d'arts et métiers, Arts et Métiers ParisTech puis Arts et Métiers) et de statuts (militaire puis civile) à travers les siècles principalement dus à la succession des régimes politiques. Les prérogatives de l'école évoluent vers une formation technique et scientifique. Le premier diplôme d'ingénieur Arts et Métiers est délivré en 1807. De nouveaux centres sont créés, répartis à travers la France, pour répondre aux besoins du monde industriel durant les XIXe et XXe siècles. L'école et les élèves ont été impliqués pleinement dans les conflits mondiaux et ont été décorés à plusieurs reprises par l'état. Le développement de l'école se poursuit jusqu'à atteindre 8 centres en 1996 avec la construction du site de Metz. L'aube du XXIe siècle est synonyme pour l'école d'ouverture internationale, de diversification et de promotion de la recherche avec la construction de 3 instituts. L'histoire de l'école est également très liée à celle de la Société des ingénieurs Arts et Métiers, fondée en 1846. Pour connaître l'histoire complète de l'école, des premiers gadzarts jusqu'à l'ère contemporaine, consulter l'article principal renseignant l'histoire d'Arts et Métiers ParisTech.
École d'aujourd’hui
Depuis 1990, l’école est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel de type grand établissement[réf. souhaitée], placé sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
Positionnement
L’ingénieur Arts et métiers est un ingénieur généraliste de haute compétence technique, pragmatique et polyvalent. Sa formation s’articule autour du génie mécanique, du génie énergétique et du génie industriel. Arts et Métiers est l’école des produits et des systèmes de production. L’organisation d'Arts et Métiers repose sur ses campus en territoire, organisés en réseau coordonné par la direction générale. Ceci fait d'Arts et métiers une école nationale territorialisée, ce qui accroît sa proximité géographique avec le tissu industriel français.
Les campus occupent toujours les écoles installées aux XIXe et XXe siècles à Aix-en-Provence[S 1], Angers [S 2], Châlons-en-Champagne [S 3], Cluny[S 4], Lille[S 5], et Paris[S 6] dans des bâtiments très anciens (le plus illustre étant l'abbaye de Cluny), ou plus récemment à Bordeaux-Talence[S 7] et Metz[S 8]. Trois Instituts, à Bastia[S 9], Chalon-sur-Saône[S 10] et Chambéry[S 11] complètent ce dispositif. Par ailleurs, l’école poursuit une importante politique internationale (sous la marque Arts et Métiers Institute of Technology) et a conclu pour cela plus de 190 partenariats avec des institutions étrangères. Parmi ses parcours d'études, on trouve plusieurs cursus intégrés bi-diplômants internationaux : franco-allemand, franco-américain (campus de Metz), franco-hispano-portugais (campus de Bordeaux), franco-chinois (campus d'Angers) ou encore franco-brésilien (campus de Paris). Ils s’ajoutent à d’autres formations diplômantes.
- 1806, campus de Châlons-en-Champagne.
- 1815, campus d'Angers.
- 1843, campus d'Aix-en-Provence (Grand Amphi).
- 1890, campus de Cluny.
- 1900, campus de Lille.
- 1912, campus de Paris (boulevard de l'Hôpital).
- 1997, campus de Metz (Bâtiment principal).
Collaboration avec d'autres établissements
Depuis plus de vingt ans, Arts et Métiers mène une politique active de collaboration avec d'autres établissements. Ce travail s'effectue sur deux échelles différentes, une ouverture large à l'international, en multipliant et diversifiant les offres de parcours à l'étranger, ainsi qu'une collaboration rapprochée avec des établissements français, écoles de commerce, université ou écoles d'ingénieurs. On notera également la volonté de l'école de se renforcer et se repositionner dans le domaine de l'aéronautique avec la création de programmes tels que France AEROTECH[5] et l'adhésion à des initiatives comme ASTech ou l'Aerospace Valley[6]. Les principales collaborations françaises sont ParisTech et héSam détaillées dans les sections suivantes.
HESAM Université (Hautes Écoles Sorbonne Arts et Métiers)
Début 2010, Arts et Métiers a co-fondé le PRES heSam, auquel participent en particulier l'Université Panthéon-Sorbonne et l'ESCP Europe, devenu, en , heSam Université. Cette ouverture de l'école a pour vocation principale de permettre aux ingénieurs d'acquérir des compétences en commerce et finance (type master en management ou MBA) en plus des connaissances de bases enseignées aux Arts et Métiers.
ParisTech
En 1991, l'École nationale supérieure d'arts et métiers crée avec neuf autres écoles d’ingénieurs ParisTech, qui fut jusqu'en 2015[7] un Établissement public de coopération scientifique réunissant douze grandes écoles qui se considèrent comme les meilleures dans leurs domaines respectifs. On y trouvait notamment l’École des Ponts ParisTech, Mines ParisTech, l’ESPCI ParisTech, AgroParisTech, l’École polytechnique et HEC jusqu'au départ de ces deux dernières.
ParisTech est aujourd'hui une fondation sous égide de la Fondation ParisTech, sous le nom de « ParisTech développement », qui regroupe toutes les écoles précédentes à l'exception des deux départs suscités.
L’École continue de porter le nom d’« Arts et métiers » qui est le sien depuis 1803. La Société des anciens élèves a déposé la marque « Arts et métiers », et entretient cette protection.
Conformément au Livre blanc publié début 2008, l’appellation abrégée, qui a évolué dans le temps (ENAM il y a un siècle, ENIAM il y a 50 ans, puis ENSAM) disparaît dans la communication de l’École et est remplacée par le nom de marque « Arts et Métiers ParisTech »[8], qui figure désormais sur tous ses documents[9]. À cette occasion, un nouveau logo est créé.
Depuis le 27 février 2017
- Président du conseil d’administration : Thierry Métais : Directeur général de ZF Group France;
- Directeur général : Laurent Champaney ;
- Directeurs généraux adjoints :
Anciens directeurs généraux
- 1971-1991 : Louis Feuvrais
- 1991-2001 : Guy Gautherin[10]
- 2001-2006 : Marie Reynier[11]
- 2006-2012 : Jean-Paul Hautier[12]
- 2012-2017 : Laurent Carraro[13]
Anciens présidents
- Jean-François Dehecq - Lille, 1958 : vice-président du Conseil national de l’industrie, président du comité d'orientation stratégique du Fonds stratégique d'investissement et cofondateur et président d'honneur du groupe pharmaceutique Sanofi ;
- Jean Lavigne - Cluny, 1958 : ancien vice-président de Motorola ;
- Daniel Rapenne - Châlons, 1956 : ancien directeur général de Thomson CSF (Thales) ;
- Alain Charmeau - Cluny, 1974 : ancien directeur général de Ariane Group ;
- Alain Le Floch - Angers, 1977 : directeur général de Terrena.
Distinctions
Arts et Métiers fait partie des rares établissements d'enseignement décorés, en particulier de la Légion d'honneur, à la suite de l'action de l'école et de ses anciens élèves au cours des deux guerres mondiales. Une délégation d'élèves et d'anciens élèves portant le drapeau de l'école participe chaque année, en principe au mois de novembre, à une cérémonie de ravivage de la flamme à l'Arc de triomphe de l'Étoile. Dans chaque campus d'Arts et Métiers ainsi qu'à la ferme de Liancourt, des monuments aux morts perpétuent le souvenir des gadzarts morts pour la France.
La Légion d'honneur a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par Albert Lebrun, président de la République française, et André Mallarmé, ministre de l’Éducation nationale, le .
La Croix de guerre 1914-1918 a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par le maréchal Joffre le en présence de Gaston Doumergue, président de la République française, accompagnée de la citation à l'ordre de l'armée suivante :
« Ont apporté, au front comme à l’arrière, une part glorieuse de services à la Défense nationale, en fournissant, d’une part, un important contingent d’officiers, sous-officiers et soldats pourvus d’une instruction spéciale, et en contribuant d’autre part à intensifier les fabrications de guerre par les initiatives de leurs anciens élèves. »
— Paul Painlevé, ministre de la Guerre
La Croix de guerre 1939-1945 a été remise aux écoles d'Arts et Métiers par René Coty, président de la République française, le , avec la citation suivante à l'ordre de l'armée :
« De 1939 à 1945 ont pris une large part tant aux opérations de guerre qu’aux combats de la résistance. Ont apporté une contribution technique de premier plan à la victoire de nos armes. Trois cent cinquante-trois de leurs élèves ou anciens élèves sont tombés au champ d’honneur, dont quatre-vingts morts en déportation ou fusillés par l’ennemi. »
— Paris le 24 juin 1955, Pierre Kœnig, ministre de la Guerre.
Cursus de formation
Arts et Métiers est principalement une école d'ingénieurs recrutant deux ans après le baccalauréat et délivrant un diplôme dit « bac + 5 ». Depuis maintenant plusieurs décennies, elle développe de nouveaux cursus, en apprentissage, de formation initiale et de formation continue, du niveau « bac + 3 » jusqu'aux plus hauts niveaux universitaires français (doctorats et écoles doctorales).
Admission et recrutement
Le recrutement des élèves ingénieurs demeure majoritairement basé sur les classes préparatoires scientifiques (environ 85 % des places), articulé autour du concours Banque PT dont l’école est organisatrice, et Concours Centrale-Supelec. Les autres voies d'admission s'organisent également autour de concours, l'école ayant rejeté un mode de recrutement sur dossier, pas assez équitable. Dans un communiqué du , Arts et Métiers annonce qu’à partir de la session 2019, elle intégrera le concours Centrale-Supélec pour le recrutement de ses étudiants des filières de classes préparatoires MP, PC et PSI. Les promotions comptent, nationalement, près de 1 100 élèves (1 098 en 2011[14]) qui sont répartis dans tous les CER (sauf celui de Paris réservé aux spécialités de fin de cursus). Ainsi les places proposées chaque année sont réparties de la manière suivante :
- des classes préparatoires (avec une tendance à l’augmentation des places réservées aux élèves issus de PSI au détriment des élèves PT)[alpha 1], soit par filière :
- (PT) Physique et technologie : 550 places
- (PSI) Physique et sciences de l'ingénieur : 260 places
- (MP) Mathématiques, physique : 40 places
- (PC) Physique, chimie : 20 places
- (TSI) Technologie et sciences industrielles : 35 places
- (ATS) Adaptation technicien supérieur (issues des DUT/ BTS) : 25 places
- du concours ENSEA[15] au niveau Bac+2 pour des élèves issus de DUT ou BTS : 87 places,
- du concours AST[16] au niveau Bachelor/L3/M1 ou pour les diplômes étrangers : 48 places
- Concours GEIuniv pour les Bachelor de technologie d'Arts et Métiers. Les places ne sont pas définies.
Bases de la formation de l’ingénieur Arts et métiers
Cette formation a pour objectif de permettre à l'ingénieur Arts et Métiers de pouvoir exercer tous les métiers de l'ingénieur : de la production à la R&D, en passant par l'ingénierie commerciale ou le management. Tout ingénieur Arts et métiers doit acquérir les cinq capacités définissant son profil[17] :
- établir un avant-projet ;
- élaborer une conception détaillée pour concevoir un produit ;
- maîtriser la transformation de la matière et maîtriser les procédés ;
- concevoir et piloter un système industriel ;
- évaluer les interactions hommes-structure-société pour gérer une organisation ;
Articulation et organisation
La formation s’articule autour de trois grands thèmes :
Le bagage scientifique balaye donc tout le spectre de l'ingénierie, abordant des sciences techniques comme des sciences plus fondamentales. L'enseignement comporte également des disciplines tel que la communication ou la finance[18] :
- Mécanique et structures ;
- Matériaux et procédés ;
- Énergétique et transferts de puissance ;
- Mécanique des fluides ;
- Production et génie industriel ;
- Design et conception industrielle ;
- Électronique, électrotechnique, automatique ;
- Informatique et mathématiques ;
- Gestion et finance d'entreprise ;
- Management de projet ;
- Communication et sciences de l’homme et de la société ;
- Langues vivantes obligatoires et optionnelles ;
La formation d'ingénieur Arts et Métiers possède la particularité de conserver un certain équilibre entre les cours magistraux, les séances dirigées et les expérimentations. Cependant, cet équilibre impose un emploi du temps généralement plus chargé que dans d'autres écoles d'ingénieurs.
Cursus
Les deux premières années sont consacrées à l’acquisition du bagage de l’ingénieur, c’est-à-dire de connaissances scientifiques et techniques générales. La troisième année comporte, outre un tronc commun, un enseignement d’expertise et un projet de fin d'études d’une durée de six mois. Ce projet peut être réalisé en entreprise ou en laboratoire. L'élève ingénieur peut également postuler à un des nombreux masters recherches offerts par l'école.
Les trois années s'articulent autour de six types d’activités pédagogiques :
- les Unités d'Enseignements Fondamentaux (UEF) ;
- les Unités d'Enseignements d'Ingénierie (UEI) : conception préliminaire et détaillée, optimisation produit-procédé-matériau, machines et systèmes de production ;
- les Unités d'Enseignements par Projet (UEP) ;
- les Unités d'Enseignement de Langue (UEL) : 6 semestres d'anglais et une LV2 optionnelle (allemand, espagnol, mandarin, etc.) ;
- les Unités d'Enseignement d'Expertise (UEE) ;
- les stages
La première année comporte 30 crédits d'UEF, 20 d'UEI, 4 d'UEP et 6 d'UEL et un stage exécutant d'un mois, représentant 60 crédits ECTS. La deuxième année comporte 18 crédits d'UEF, 30 d'UEI, 6 d'UEP et 6 d'UEL et un stage optionnel de 3 mois, représentant 60 crédits ECTS. La troisième année est constituée de 13 crédits d'UEE, 5 d'UEP et 2 d'UEL représentant 30 crédits ECTS et un stage de fin d'études représentant lui aussi 30 crédits ECTS. Les unités d'expertise proposées sont les suivantes :
- campus de Paris : simulation des systèmes fluides ; bio-ingénierie : biomécanique et ingénierie pour la santé ; création d’entreprise et développement d’activités ; développement de produits ; gestion industrielle et chaîne logistique globale ; ingénierie pour l'industrie nucléaire ; ingénierie des fluides et des machines tournantes ; mécatronique ; prototypage virtuel ; qualité et maintenance appliquées à la maîtrise du fonctionnement des systèmes industriels ; systèmes d’informations et de connaissances ; développement de pièces composites et plastiques ;
- campus d'Aix-en-Provence : ingénierie de produits et systèmes complexes ; ingénierie d'affaires, de projets et de programmes ; les nouvelles énergies pour un développement durable ; matériaux et procédés innovants pour l'énergie ;
- campus d'Angers : management des nouvelles technologies de la conception ;
- campus de Bordeaux : ingénierie en aéronautique et espace ; ingénierie des procédés environnementaux et matériaux pour le développement durable ;
- campus de Châlons-en-Champagne : recherche et développement à l'international ;
- campus de Cluny : bois : matériau, procédé et construction ; éco-procédés UGV (Usinage Grande Vitesse) pour moteurs et énergies ;
- campus de Lille : gestion industrielle ; ingénierie des transports terrestres ; systèmes mécatroniques pour l’innovation industrielle, robotique collaborative[19] ;
- campus de Metz : management de l'innovation technologique dans l'industrie automobile ;
- institut de Chalon-sur-Saône : maquette numérique et immersion virtuelle ;
- institut de Chambéry : écoconception de produits et services.
Stages
En première année, chaque étudiant fait un stage exécutant de quatre semaines pour découvrir le monde de l’entreprise. En fin de deuxième année, son stage assistant-ingénieur optionnel de treize semaines le met en situation réelle, à un poste d’ingénieur. Enfin, au cours du second semestre de la troisième année, le stage de fin d'études de six mois clôt le cursus.
Certifications complémentaires
La formation d'ingénieur Arts et Métiers offre aux étudiants qui le souhaitent la possibilité d'obtenir des certifications complémentaires :
- Management de projet[20] : tous les élèves suivent les cours de management de projet de la certification Arts et métiers ingénieur projet (CAMIP) mais cette certification n’est attribuée qu’à environ 150 élèves. Pour obtenir cette certification il faut justifier de bons résultats théoriques sur les concepts introduits par le Project Management Institute (PMI) mais aussi avoir une expérience pratique du management de projet, typiquement lors d'un projet d'expertise de 6 mois ou un stage de fin d'étude.
- Supply Chain Management : les élèves de l'expertise Gestion industrielle et chaîne logistique globale (GICLOG PA9) sont certifiés "Basics of Supply Chain Management" de l'APICS (The Association for Operations Management).
- Lean Manufacturing : une nouvelle certification est actuellement en cours de conception.
Validation des études et diplôme
Durant les 3 années de son cursus, l'élève ingénieur Arts et Métiers doit satisfaire certaines conditions afin de pouvoir prétendre à l'obtention du diplôme d'ingénieur généraliste. La principale condition est de posséder une moyenne générale supérieure à 12 sur l'ensemble des certificats de la scolarité[21]. Cette condition est, en général, la plus sélective. En effet, elle ne permet pas à l'élève d'avoir un "point faible", elle a donc pour but de s'assurer que le futur ingénieur possédera bien les compétences nécessaires dans tous les différents enseignements. En fin de première année, 15 à 20 % des élèves ne parviennent pas à atteindre ce seuil (source?).
En plus de ces résultats académiques, trois autres conditions doivent nécessairement être validées. La première de ces conditions prend la forme d'un test de langue international (DSH, TOEFL, DELE...) pour lequel l'étudiant doit atteindre un score minimal (exemple : TOEIC à 785 points[22]). Les deux autres conditions imposent à l'élève d'avoir passé une période de stage dans un contexte industriel et également d'avoir effectué une partie de son cursus à l'étranger.
Une fois toutes ces conditions validées, l'étudiant peut prétendre à l'obtention du diplôme d'ingénieur Arts et Métiers, qu'il se voit remettre lors des cérémonies de fin d'année organisées dans chacun des centres. Pour chaque promotion, les meilleurs élèves sont distingués en recevant les médailles d'or (au nombre de huit, selon certaines conditions) et d'argent.
Débouchés professionnels et parcours des ingénieurs Arts et Métiers
Les ingénieurs Arts et Métiers sont généralement reconnus pour leur esprit d'innovation, leurs grandes compétences techniques et leur aptitude à manager et travailler en équipe[23]. Ce profil dirige la plupart des ingénieurs Arts et Métiers vers un emploi dans un grand groupe ou une multinationale (en 2012, 49,2 % des jeunes diplômés travaillaient dans des entreprises de plus de 10 000 employés)[24]. D'une même manière, la forte proportion d'étudiants en possession d'un double diplôme étranger ou ayant une expérience internationale se reflète dans le pourcentage de jeunes diplômés travaillant à l'étranger (en 2012, 23,1 % travaillaient à l'international).
Les élèves et diplômés disposent pour leurs recherches d'emplois du réseau et des moyens de la société des ingénieurs Arts et Métiers : service emploi-carrières pour les postes de cadre en entreprises, Arts et Métiers Business Angels, et CLENAM pour la création et la reprise d'entreprises.
Les ingénieurs Arts et Métiers exercent en grande majorité leurs compétences dans des postes de cadre (99,3 % en sortie d'école) et se répartissent dans la plupart des secteurs du monde industriel. Cependant, le secteur de l'industrie des transports (aéronautique, automobile, navale, ferroviaire) s'impose comme le plus plébiscité[25]. Suivent, par ordre d'importance, l'énergie, le conseil, le BTP, les télécommunications, l'agroalimentaire, l'industrie biomédicale, la chimie, le luxe et la robotique.
En 2017, le salaire moyen des jeunes diplômés atteignait 43 k€ pour les postes d'ingénieurs en France et 59 k€ pour les diplômés commençant leur carrière à l'étranger.[26]
L'ascenseur social Arts et Métiers
La formation offerte par les Arts et Métiers a toujours eu une vocation d'ascenseur social. Elle forme, dès ses débuts, des enfants orphelins ou pupilles de la nation aux métiers techniques, dans le but de leur offrir un choix d'avenir. Cet aspect se retrouve dans la formation d'ingénieur actuelle où l'égalité des chances prend une place importante, avec un nombre d'élèves boursiers oscillant autour de 25 % (24 % en 2010[27]). À l'opposé de certaines grandes écoles qui possèdent une sociologie proche d'un modèle de caste[28], l'école des Arts et Métiers a toujours mis en place les aménagements nécessaires pour rester accessible à l'ensemble des classes sociales. Par exemple, des initiatives comme « Les cordées de la réussite[29] » ou le programme OPTIM[30] sont destinées à accompagner des élèves de collège, de lycée ou de l'enseignement supérieur vers des carrières scientifiques.
Cependant, même si la diversité perdure dans le recrutement des élèves ingénieurs, un glissement des catégories socio-professionnelles reste constaté, à tel point qu'aujourd'hui près de la moitié étudiants ont des origines sociales liées au secteur industriel[31] (techniciens, cadres ou patrons de l'industrie).
Avec d’autres grandes écoles françaises
Avec la création de ParisTech et à la suite du rattachement de l'ESTP, le catalogue de doubles diplômes avec des établissements français s'est élargi. Arts et Métiers délivre maintenant des doubles diplômes en partenariat avec :
- l'École nationale supérieure de l'infrastructure militaire : douze places par an, il s'agit d'un cursus militaire en partenariat avec le ministère des Armées ;
- AgroParisTech ;
- l’École nationale de l'aviation civile (ENAC) ;
- l'École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) ;
- l’École navale ;
- l’École polytechnique : deux places sont proposées aux ingénieurs de nationalité française qui viennent d’obtenir leur diplôme Arts et Métiers ParisTech, avec une médaille d’or ou d’argent ;
- l’École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie (ESTP), double-diplôme créé après le rapprochement des deux écoles en 1999 ;
- l’Ecole CentraleSupélec (CentraleSupélec) ;
- l’IAE d’Aix-en-Provence (Institut d'administration des entreprises) pour une double compétence en management général[32] ;
- l’IFP School (École nationale supérieure du pétrole et des moteurs) ;
- l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) ;
- l'École supérieure de fonderie et de forge (ESFF) ;
- l'École supérieure du soudage et de ses applications (ESSA) ;
Avec des établissements étrangers
Il en est de même avec une série d'établissements étrangers et des doubles diplômes créés durant les vingt dernières années. Il est à noter que chaque école partenaire est en général associée à une spécialité d'enseignement :
- franco-américain avec Georgia Tech (Georgia Institute of Technology) ;
- franco-allemand avec l’Institut de technologie de Karlsruhe (Karlsruher Institut für Technologie, KIT) ou l’université technologique de Dresde (TU) ;
- franco-brésilien avec UFRJ (Universidade Federal do Rio de Janeiro), ou Unicamp (Universidade Estadual de Campinas) ou USP (Universidade de São Paulo) ;
- franco-canadien avec Polytechnique Montréal ou l'ETS (École de technologie supérieure) à Montréal ;
- franco-chinois avec l'université Beihang (BUAA) de Pékin, ou Jiao-tong de Shanghai, ou Tongji de Shanghai, ou HIT (Harbin Institute of Technology) de Harbin ;
- franco-hispano-portugais avec l'université technique de Lisbonne ou l'université polytechnique de Madrid
- franco-hongrois avec la Budapest University of Technology and Economics (Budapesti Műszaki és Gazdaságtudományi Egyetem) ;
- franco-marocain avec l’École nationale supérieure d'arts et métiers (Meknès et Casablanca), Maroc ;
- franco-suédois avec l'Institut Royal de technologie, aussi appelé KTH (Kungliga tekniska högskolan) ou LiU (université de Linköping) ;
- franco-tchèque avec l'Université Technologique de Brno, République tchèque (Vysoké učení technické v Brně) ;
- franco-indien avec l'Institut Indien de Technologie de Kanpur ;
Universités étrangères partenaires
Indépendamment des doubles diplômes, Arts et Métiers a développé près de 190 partenariats avec des établissements étrangers. Ces écoles partenaires offre la possibilité aux étudiants de passer un ou deux semestres à l'étranger, généralement durant la deuxième année. Elles peuvent également permettre à l'étudiant d'acquérir une spécialité en dernière année. Cette liste est partielle, voir la liste complète en lien[S 12].
Formation initiale des ingénieurs militaires d’infrastructure
Depuis , Arts & Métiers forme des élèves-ingénieurs du corps des ingénieurs militaires d'infrastructure, dans le cadre d'un partenariat avec le ministère de la Défense[33].
Le cursus spécifique se décompose comme suit :
- une première année militaire, faite conjointement avec les élèves de l'École polytechnique et la promotion militaire de l'ENSTA Bretagne ;
- une année de formation commune à tous les élèves Arts et Métiers au sein du campus d'Angers ;
- deux années de formation spécialisées au sein du campus d'Angers en suivant la filière « Infrastructure ».
Ces élèves ont un statut militaire, ils ont ainsi une solde et un contrat d'engagement de dix ans (quatre ans de formation, six ans de service). Ce déroulement de formation est similaire à celui des promotions militaires de l'ENSTA Bretagne.
Formation d'ingénieur par apprentissage
Arts et Métiers forment chaque année plusieurs centaines d'ingénieurs par la voie de l'apprentissage.
Ces diplômes d'ingénieurs par l'apprentissage permettent principalement la spécialisation dans différents domaines techniques (Travaux Publics, Génie industriel, mécanique, énergétique, gestion et prévention des risques). Les formations s'effectuent en partenariat avec des associations issues des branches professionnelles.
Ces formations sont également ouvertes à la formation continue, avec un rythme d'alternance optimisé pour permettre un partage avec les apprentis et un maintien dans l'emploi avec passage progressif aux fonctions d'ingénieurs.
Le campus d'Angers est le seul à proposer la formation généraliste par apprentissage. Cela permet aux étudiants apprentis d'obtenir le même diplôme que les étudiants en cursus classique, tout en leur permettant d’acquérir trois ans d'expérience professionnelle.
Formation initiale : Bachelor de technologie
Arts et Métiers est la première grande école d'ingénieurs à lancer un cursus de type « Bachelor de Technologie ». Il a pour objectif de proposer aux bacheliers attirés par les sciences une étape intermédiaire avant un diplôme d'ingénieur plus exigeant. Ce bachelor repose sur une formation scientifique et technologique de qualité dont la principale caractéristique est de correspondre au mieux aux besoins de l'industrie d'aujourd'hui.
Il formera donc, d'ici 2017, des techniciens supérieurs de niveau Bac + 3 immédiatement opérationnels dans un métier industriel. Quarante-huit places sont ouvertes pour la rentrée 2014, sur les campus de Bordeaux et Châlons en Champagne[34]. Ce nouveau cursus recrute des bacheliers technologiques « sciences et technologie de l'industrie et du développement durable » (bac STI2D)[S 13].
Il est d'ores et déjà reconnu comme un des cursus les plus innovants par le magazine Orientation[35].
Masters recherche
Vingt-quatre spécialités de masters recherche sont disponibles, dont un réalisé en partenariat avec des établissements de ParisTech et deux avec d'autres établissements français. Certains de ces masters recherche sont enseignés exclusivement en anglais.
Département | Spécialité |
---|---|
Conception, Industrialisation, Risque, Décision (CIRD) | Innovation, Conception, Ingénierie • Conception, Industrialisation, Innovation • Ingénierie du Virtuel et Innovation • Ingénierie Numérique • Knowledge Integration in Mechanical Production • Sciences de l'Information et des Systèmes • Sciences de la Décision et Management des Risques • Énergie Nucléaire (collaboration avec ParisTech)• Sciences de la fusion (collaboration avec l'INSTN) |
Fluides et Systèmes Énergétiques (FISE) | Énergétique et Environnement • Énergie Électrique et Développement Durable • Environnement Naval • Mécanique des fluides, fondements et applications • Sciences mécaniques et ingénierie |
Mécanique, Matériaux, Procédés (M2P) | Ingénierie des Matériaux et des Surfaces • Ingénierie mécanique et matériaux • Mécanique et Énergétique • Mécanique des matériaux et des structures • Modélisation et expérimentation des matériaux pour le nucléaire • Systèmes avancés et Robotique • Dynamique Structures, Matériaux et Systèmes Couplés (Avec Centrale Paris) |
Biomécanique ostéoarticulaire et tissulaire (BIOST) | Ingénierie Tissulaire et Biomécanique des Tissus • Biomécanique et Modélisation du Système Ostéoarticulaire • Biomécanique des Chocs et Sécurité des Transports |
Écoles doctorales
Arts et Métiers a créé et anime deux écoles doctorales en collaboration avec d'autres établissements français.
Sciences des métiers de l’ingénieur
Il s'agit de l'école doctorale 432, commune avec l'École nationale supérieure des mines de Paris[36]. Elle traite de plusieurs disciplines : mécanique des solides, des matériaux et procédés, biomécanique et ingénierie pour la santé, mécanique des fluides, énergétique et génie électrique, et enfin conception et industrialisation pour le développement durable.
En 2013, 442 doctorants composaient les effectifs de cette école, dont 237 venant exclusivement d'Arts et Métiers. Cet organisme fait également partie des instituts Carnot ARTS et M.I.N.E.S.
Sciences de l’organisation et de la décision
C'est l'école doctorale 471, commune avec HEC, ESTP et l'IAE de Paris[37] : sciences de gestion, RSE et économie.
En 2007, 127 étudiants composaient les effectifs de cette école.
Formation continue
La formation continue a été largement développée à partir du niveau master. Arts et Métiers propose désormais deux MBA (un MBA spécialisé et un executive MBA) et près de vingt mastères spécialisés (Bac + 6) accrédités par la conférence des grandes écoles (CGE)[38], dont certains classés parmi les meilleurs de France[39],[40]. Deux de ces mastères spécialisés sont effectués en partenariat avec des organismes français. Ils sont orientés autour de trois grands axes principaux, représentant les axes de perfectionnement développés par l'école. Les différentes formations sont résumées dans le tableau suivant :
Domaine | Spécialité |
---|---|
Management | gestion des ressources humaines et de la mobilité internationale (Campus de Paris, avec l'ENS) • management global des risques (Campus de Paris, avec l'ESTP) • management de la maintenance (Campus de Paris) • management de la qualité (Campus de Paris) • manager l'innovation et le développement d'activité (Campus de Paris) • management de projets industriels aéronautiques - maintenance aéronautique (Campus d'Aix-en-Provence) • intégration des systèmes de management qualité, hygiène, sécurité et environnement(Campus d'Aix-en-Provence) • management des contrats globaux (Campus de Paris) • management stratégique du changement par l’innovation (Campus d'Aix en Provence) |
Énergie et développement durable | construction et habitat durables • énergies renouvelables et leurs systèmes de production (Campus d'Ais-en-Provence) • écoconception et management environnemental (institut de Chambéry) • technologie des systèmes hybrides de production d’électricité et de chaleur (Campus de Lille) |
Techniques avancées | ingénierie aéronautique et spatiale (Campus de Bordeaux) • Nuclear Safety (pôle méditerranéen de l’innovation) • ingénierie numérique et PLM (Campus de Paris et d'Aix) • lean : production et Logistique (Campus de Paris) |
Création d'entreprise
Enseignement
Depuis plusieurs années, l'école a développé un enseignement spécifique à la création d'entreprise dans le cursus ingénieur Arts et Métiers, la filière CREDA (création d'entreprise et développement d'activités), en dernière année. Cette filière amène aux élèves les connaissances nécessaires pour mener à bien leur projet, mais leur permet également de rencontrer des acteurs majeurs de la création d'entreprise (chambres de commerce, industriels, investisseurs). Chaque année, les étudiants CREDA partent également dans un pays étranger[41] pour découvrir comment se déroule la création d'entreprise dans un contexte différent (en 2016, c'est au Chili). Les élèves de cette filière ont créé leur propre association, appelée Entrepren'Arts qui vise à soutenir leurs projets globaux et individuels.
Incubateurs
Par ailleurs, elle a mis en place un incubateur de startups. De leur côté, certains campus ont créé leur propre structure d'accompagnement, comme Lille et Paris. Ces structures offrent un accompagnement complet des projets durant 18 mois, sur les plans stratégique, financier et marketing, tout en gardant à disposition des entrepreneurs l'accès aux moyens techniques (laboratoires et équipements) de l'école[42].
Parmi celles-ci :
- Holomake
- Dinettes
- My Beauty Community
- Beautigloo
- Libheros
- Wandercraft
- LifeAZ
- MIP-Robotics
- etc.
Organismes des anciens élèves
En parallèle, la société des ingénieurs Arts et Métiers peut accorder des prêts à l'occasion de la création d'entreprises et dispose d'un réseau de Business Angels (Arts et Métiers Business Angels). Ces deux organismes sont présents à Paris et dans la plupart des campus de l'école.
Recherche : quinze laboratoires
Arts et Métiers possède quinze laboratoires de recherche, et vingt et un avec ses partenaires dans le cadre de la structure ARTS. Ils s'articulent en trois axes d’enseignement et de recherche : onze en « mécanique, matériaux, procédés », cinq en « fluide et systèmes énergétiques » et six en « conception, industrialisation, risque, décision ». Ces laboratoires regroupés ont obtenu le label d'excellence « Institut Carnot ARTS ». La structure ARTS s'occupe en particulier de la conclusion des contrats de recherche entre les laboratoires et les entreprises et draine plus de 15 millions d'euros de contrats chaque année.
Les quinze laboratoires Arts et Métiers sont présentés succinctement dans le tableau suivant, ainsi que les collaborations de l'école avec d'autres établissements, comme l'école navale ou l'école centrale de Lille.
Nom | Nom Complet | Type | Centre | Domaine | Structures partenaires |
---|---|---|---|---|---|
DynFluid | Laboratoire de dynamique des fluides | EA | Paris | Ce laboratoire est spécialisé en aérodynamique, turbomachines, aéro-acoustique, instabilités (modélisation et calcul). Il met au point des méthodes numériques de haute précision. Il analyse, conçoit et optimise des turbomachines[S 14]. | |
I2M | Institut de mécanique et d'ingénierie | UMR | Bordeaux | Mécanique théorique et appliquée couplée à la physique et aux transferts, en fluides, acoustique et matériaux (en particulier le bois), en technologie mécanique et en génie civil en incluant ses dimensions géophysiques[S 14]. | Université Bordeaux I, Institut polytechnique de Bordeaux, INRA |
IRENav | Institut de recherche de l’École navale | EA | Brest | Mécanique et énergie sous l’angle des transferts et leurs applications industrielles dans le milieu maritime. Utilisation des systèmes d’information géographiques comme outils d’observation, de modélisation et de simulation de l’évolution du milieu marin. Acoustique sous-marine et observation des fonds marins[S 15]. | École navale |
L2EP | Laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille | EA | Lille | Production et transformation de l’énergie électrique : modélisation des systèmes, électronique de puissance appliquée, réseaux électriques et sources dispersées, étude des matériaux magnétiques, conception et optimisation de machines et de systèmes, mise en œuvre des actionneurs piézoélectriques[S 16]. | Centrale Lille |
LABOMAP | Laboratoire bourguignon matériaux et procédés | EA | Cluny | Usinage grande vitesse avec maîtrise globale du procédé appliqué aux matériaux difficiles et surfaces complexes. Usinage et mise en forme du bois. Traitements superficiels et optimisation des matériaux et alliages[S 17]. | ECAM |
LAMPA | Laboratoire Arts et Métiers ParisTech d’Angers | EA | Angers, Laval | Deux sites pour ce laboratoire : Angers pour les procédés, matériaux et durabilité, hydrodynamique et instrumentation et Laval pour la conception et intégration de systèmes de réalité virtuelle, l'optimisation des processus de conception et d'innovation[S 18]. | |
IBHGC | Institut de biomécanique humaine Georges Charpak | EA | Paris | Application des méthodes de la mécanique aux systèmes vivants (l’homme) : biomécanique des tissus, biomécanique ostéoarticulaire, biomécanique des chocs et du confort. Un point marquant : la reconstitution du squelette en trois dimensions pour l’assistance clinique, la planification du geste chirurgical et l’aide au diagnostic de pathologies ostéoarticulaires (ostéoporose). Les travaux du LBM ont notamment conduit, en collaboration avec ceux de Georges Charpak, à la naissance et au développement de la société EOS Imaging, premier élément d'une nouvelle génération de l'industrie de l'imagerie médicale en France[S 19]. | |
LCFC | Laboratoire de conception fabrication commande | EA | Metz | Maîtrise de l’interaction pièce-procédé-ressource en usinage et rectification. Conception et fabrication intégrée de produits à haute performance. Industrialisation des procédés et moyens de production innovants. Structuration et formalisation des connaissances pour l’intégration produit-process. Modélisation et commande de systèmes électromécaniques complexes[S 20]. | |
LCPI | Laboratoire conception de produits et innovation | EA | Paris | Optimisation du processus de conception et d’innovation autour de trois axes : le formalisme projets, la modélisation et l’intégration des métiers, les modes de représentation intermédiaire des produits. Ces domaines intègrent l’ergonomie, la qualité, la maintenance, l’éco-conception, le prototypage rapide et l’environnement[S 21]. | |
LE2I | Laboratoire d'électronique et d'informatique de l'image | UMR | Chalon-sur-Saône, Cluny | Institut image de Chalon-sur-Saône rattaché à Cluny. Immersion virtuelle visant à optimiser l’adéquation entre la perception et le rendu. Dans un objectif d’analyse, de conception, de rétroconception, l’équipe développe des travaux sur la maquette numérique, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, l’optimisation du rendu grâce à diverses stratégies de maillage et à l’utilisation de métaphores d’interaction[S 22]. | Université de Bourgogne |
LEM3 | Laboratoire d'étude des microstructures et de mécanique des matériaux | UMR | Metz | Caractérisation fine des matériaux. Etude et modélisation de leur comportement mécanique à différentes échelles, jusqu'au calcul des structures et procédés de fabrication[S 23] | Université de Lorraine, ENIM |
LML | Laboratoire de mécanique de Lille | UMR | Lille | Mécanique des Fluides appliquée aux écoulements internes dans les pompes et ventilateurs (cavitation, interactions rotor/stator), au régime transitoire des machines hydrauliques et à l’hydroacoustique[S 24]. | Centrale Lille, Université Lille I |
LSIS–INSM | Laboratoire de sciences de l'information et des systèmes : ingénierie numérique de systèmes mécaniques | UMR | Aix-en-Provence, Lille | Contribution à la maîtrise des processus de développement de systèmes, systèmes dynamiques multi-physiques et commandes associées, nouveaux modes d’utilisation de maquettes (modèles) numériques, processus de conception et de prise de décision[S 25]. | Université d'Aix-Marseille, Université de Toulon |
MSMP | Laboratoire mécanique, surface, matériaux et procédés | EA | Aix-en-Provence, Châlons-en-Champagne, Lille | Ingénierie multiphysique des procédés (procédés de fabrication à l’échelle 1, physique, paramètres technologiques, fonctionnalisation des surfaces manufacturées). Matériaux (outils de caractérisation microstructurale et développement de méthodes correspondantes, simulation de microstructures et de couplages mécaniques). Surface et interface (développement d’outils et méthodes de caractérisation dimensionnelle et mécanique, approche multiéchelle). Mécanique (Mécanique expérimentale, simulation mécanique, approche multiéchelle)[S 26]. | |
PIMM | Laboratoire de procédés et ingénierie en mécanique et matériaux | UMR | Paris | Le PIMM regroupe trois unités de recherche : le laboratoire d’ingénierie des matériaux, le laboratoire de mécanique des systèmes et des procédés et le laboratoire pour l’application des lasers de puissance. Son spectre va de la mécanique des matériaux et des structures à la chimie des polymères en passant par les procédés de mise en forme et d’assemblage ainsi que les méthodes avancées de la simulation numérique[S 27]. | CNAM |
Vie sur les campus Arts et Métiers
Vie étudiante
La vie étudiante à Arts et Métiers comprend de multiples associations, entre action humanitaire, entrepreneuriat, activités culturelles, sportives et festives ou encore coutumes folkloriques. Elle se déroule sur deux plans, d'abord à l'intérieur de chacun des centres d'enseignement, où sont présentes les associations d'élèves locales, mais également sur le plan national, avec l'Union des élèves qui coordonne les événements tels que le forum Arts et Métiers, les manifestations sportives de l'Union Athlétique Intergadzarts, Skiozarts, etc. L'union des élèves dispose d'un budget de 6,8 millions d'euros annuel et gère tous les évènements nationaux.
Coût des études
Arts et Métiers est une école publique. Les frais de scolarité y sont donc les mêmes que dans toutes les autres écoles d'ingénieurs publiques (de l'ordre de 600 euros par an[43]). Il est à noter que les élèves boursiers sont dispensés de payer ces frais d'inscription. De plus, pour les élèves en difficulté financière, des aménagements ou des bourses peuvent être accordés, par exemple par l'association des anciens élèves.
Cadre de vie
La plupart des étudiants logent dans des résidences intégrées aux campus ou situées à proximité (cas de Paris), dotées du statut de résidence universitaire, mais largement financées par l'association des anciens élèves. Du fait de la diversité historique et géographique des différents campus, le fonctionnement et les équipements des résidences peuvent-être variés. Par exemple, dans certains centres, les locaux des associations étudiantes sont situés dans les résidences (à Metz par exemple), alors que dans d'autres cas ils peuvent être incorporés dans l'école. De même la plupart des campus hébergent un restaurant universitaire et les infrastructures communautaires classiques (bibliothèque, terrains sportifs et gymnase, foyer des élèves...). L'organisation architecturale des campus peut également être variée. Sur les campus modernes (Metz et Bordeaux), résidence et école possèdent des bâtiments bien distincts, alors que dans d'autres cas, comme à Lille, ils peuvent très bien partager la même structure.
- Ancienne Maison.
- Ancienne Maison, entrée.
- Nouvelle Maison.
Résidence du campus de Metz, modèle de résidence intégrant également les locaux d'associations.
Classements
Classements nationaux (classée en tant qu'Arts et Métiers au titre de son diplôme d'ingénieur)
Nom | Année | Rang |
---|---|---|
DAUR Rankings[44] | 2022 | 34-35 |
L’Étudiant[45] | 2022 | 14-16 |
L’Usine Nouvelle[46] | 2022 | 41-42 |
Le Figaro[47] | 2022 | 16-18 |
Classements internationaux (classée en tant qu'Arts et Métiers)
Nom | Année | Rang (monde) | Rang (France) |
---|---|---|---|
CWUR[48] | 2021-2022 | 1474 | 64 |
QS Top Universities[49] | 2022 | N.C. | N.C. |
Shanghai Ranking[50] | 2021 | N.C. | N.C. |
Times Higher Education[51] | 2022 | 801-1000 | 28-32 |
Anciens élèves
Association des anciens élèves
La Société des ingénieurs Arts et Métiers[S 28] (SOCE), fondée en 1846, est une des plus anciennes associations d'anciens élèves de France et la plus nombreuse avec plus de 30 000 adhérents. Elle est impliquée dans la vie moderne de l'école et forme, avec l'union des élèves et la direction, un système considéré comme tripartite. Ainsi, même si la scolarité n'est en théorie pas liée à la participation aux activités traditionnelles de l'Union des Elèves, l'école se montre arrangeante et tolère notamment le port de signe traditionnels distinctifs sur les lieux scolaires, augmentant ainsi l'importance que l'association prend dans la vie des jeunes étudiants. L'école a le droit d'utiliser la marque déposée « Arts et Métiers », avec deux majuscules, qui appartient à l'association. Elle est présente sur tous les campus.
Entreprises fondées et développées par des anciens élèves
Au cours des XIXe et XXe siècles, les gadzarts ont créé et développé de nombreuses entreprises aujourd'hui disparues comme les constructeurs automobiles Richard-Brasier, De Dion-Bouton, Delage et Delahaye, les locotracteurs Gaston Moyse et les ascenseurs Roux-Combaluzier (intégré dans le groupe Schindler).
De même, des gadzarts ont créé ou développé de très grandes entreprises françaises Altran Technologies, Calor (groupe SEB), Angénieux (groupe Thales), LCIE Bureau Veritas, Alcatel (Compagnie générale d'électricité), Essilor, Safran (SAGEM), Saint-Gobain (Pont-à-Mousson), Sanofi et Schneider Electric (Merlin Gerin).
Aujourd'hui, il existe plusieurs entreprises fondées ou développées par des gadzarts dans différents domaines surtout techniques : les hélicoptères Guimbal, la société d'ingéniérie sous-marine Comex, le fabricant d'engins de chantiers Mécalac, le fabricant de machines d'emballage Cermex, le négociant de matériaux de construction Doras, le groupe de services à l'industrie Ortec, le constructeur informatique Archos, le précurseur des smartphones Palm (groupe Hewlett-Packard), le site Internet Deezer. On citera enfin dans le domaine de l'énergie les PMI innovantes Énergiestro et Saltel industries.
Liste d'élèves d'Arts et Métiers ParisTech
En plus de deux siècles d'existence, l'École nationale supérieure d'arts et métiers a vu passer de nombreux élèves devenus célèbres :
- Henri Gambey, Compiègne 1800 : membre de l'Académie des sciences et de l'Académie royale des sciences de Suède, 2 médailles d'or à l'Exposition universelle (1819 et 1823), médaille d'or de première classe de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, concepteur d'instruments de mesure de précision
- Alexandre Corréard, Compiègne-Châlons 1803 : géographe à bord de la Méduse et l'un des survivants représenté par Géricault sur Le Radeau de la Méduse
- Hippolyte Maindron, Angers 1816 : élève de David d'Angers, statuaire de grand talent, on lui doit notamment la statue du Général Colbert aux Invalides, celle de la Fraternité à l'Assemblée nationale
- Nicolas Cadiat, Châlons 1820 : constructeur de grands ponts métalliques, associé d'Alphonse Oudry (Châlons 1932), pont d'Arcole à Paris
- Émile Prisse d'Avesnes, Châlons 1823 : égyptologue, contribue avec Jean-François Champollion au déchiffrage de l'écriture égyptienne
- Alphonse Oudry, Châlons 1832, X 1835 et Corps des Ponts et Chaussées : constructeur de ponts métalliques
- Louis Gabriel Le Brun, Angers 1839 : médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris en 1878, fondateur de l'une des six sociétés qui donneront naissance à la société Eiffage constructions métalliques
- Auguste Albaret, Angers 1840: médailles d'or aux expositions universelles (Londres 1862, Paris 1867, Vienne 1873, Paris 1878, Anvers 1885), modernisation des machines agricoles
- Félix Moreaux, Châlons 1843 : fondateur de l'industrie des constructions métalliques en Europe et administrateur-délégué de Fives-Lille
- Alexandre Massé, Angers 1844 : industriel, inventeur du bouton à quatre trous
- Hippolyte Fontaine, Châlons 1848 : un des plus grands électriciens du XIXe siècle, président de la Société internationale des électriciens, démontre la réversibilité de la dynamo
- Jules-César Houel, Angers 1852 : cofondateur et administrateur-délégué de la compagnie Fives-Lille
- Léon Vigreux, Châlons 1854 et Centrale 1860 : médaille d'or à l'Exposition universelle de 1878, professeur de construction de machines à l'École centrale des arts et manufactures
- Camille Faure, Aix 1857 : médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889, inventeur de l'accumulateur électrique industriel
- Émile Delahaye, Angers 1859 : pionnier de l’automobile, fondateur de la marque mythique Delahaye
- Paul Bizet, Aix 1865 : cofondateur avec Pierre Azaria de la Compagnie générale d'électricité (aujourd'hui Alcatel)
- Alexis Savary, Angers 1867 : secrétaire du Sénat en 1899
- Camille Cavallier, Châlons 1871 : père des célèbres usines de Pont-à-Mousson qu'il dirigea pendant 26 ans (aujourd'hui Saint-Gobain)
- Ernest Pantz, Châlons 1873 : médaille d'or à l'Exposition internationale de Turin (1911), grand industriel de la construction métallique et maire du 12e arrondissement de Paris (1900-1905)
- Arthur Groussier, Angers 1878 : député de Paris pendant 30 ans (1898-1928) et vice-président de la Chambre des députés en 1917, fondateur du Code du Travail (1910), président du Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France, adjoint du général Gallieni pour assurer la défense de Paris en 1914
- Charles Brasier, Châlons 1880 : pionnier de l’automobile, cofondateur de Richard-Brasier
- Léon Chagnaud, Châlons 1881 : grand prix de l'Exposition universelle de Paris en 1900, entrepreneur de travaux publics (la ligne 4 du métro de Paris sous la Seine en 1905)
- Gratien Michaux, Châlons 1887 : collaborateur d'Armand Peugeot, concepteur du premier moteur français pour les automobiles Peugeot
- Simon Boussiron, Aix 1888 : pionnier du béton armé et précontraint
- Louis Delage, Angers 1890 : fondateur de la marque de voitures de prestige Delage, champion du monde des constructeurs en 1927
- Georges-Camille Imbault, Angers 1892 : spécialiste de la construction de ponts métalliques, constructeur du Pont de Sydney (Harbour Bridge)
- Louis Béchereau, Angers 1896 : pionnier de l'aviation, créateur des avions de chasse SPAD de la force aérienne française et alliée lors de la Première Guerre mondiale, montures d'un certain nombre d'as célèbres, dont les français Georges Guynemer et René Fonck
- Gaston Gourdeau, Angers 1899 et Supélec : sous secrétaire d'État aux Travaux publics et au Tourisme dans le gouvernement Steegs, sous secrétaire d'État au Tourisme dans le gouvernement Herriot
- Édouard Moncelle : membre de l'État-major du Maréchal Foch lors de la Première Guerre mondiale, vice-président de la Chambre des députés en 1932
- Lucien Gueudet, Angers 1907 : dirigeant avec son frère Gustave, jusqu'en 1960, de l''un des plus importants groupes de distribution automobile français, le Groupe Gueudet, membre de la Société des ingénieurs de l'automobile (SIA)
- Eugène Houdry, Châlons 1908 : National Inventors Hall of Fame, consacre sa vie à la technique du traitement des pétroles par des procédés inédit
- André Herbemont, Châlons 1909 : National Inventors Hall of Fame, créateur du premier train d'atterrissage (1930), directeur des Avions SPAD puis directeur technique de SPAD-Blériot
- Louis Coroller, Angers 1909 et Supaéro 1913 : figure de l'épopée aéronautique, sa carrière se confond avec l'histoire de la société Potez, dont il dessine tous les appareils notamment le bombardier Potez 63, l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry en 1939-1940, directeur technique de Nord-Aviation
- Colonel Pierre Beucler, Châlons 1913 : Compagnon de la Libération (1945), adjoint au chef de l'état major national des Forces françaises de l'intérieur (1944)
- Émile Durin, Cluny 1913 : cogérant de la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin de 1951 à 1962
- André Vautier, Aix 1916 : directeur technique de Sud-Aviation, un des pères de la Caravelle
- Léo Trouilhet : inventeur du fer à repasser et fondateur de la société Calor en 1917 (racheté par le groupe SEB en 1972)
- Nicolas Esquillan, Châlons 1919 : construction de la voûte du Palais du CNIT et du pont de Tancarville
- René Couzinet, Angers 1921 et Supaéro 1924 : constructeur du Couzinet 70 qui piloté par Jean Mermoz réalise la première traversée de l'Atlantique sud le
- Robert Bichet, Châlons 1922 : résistant puis sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil et à l'information du gouvernement Georges Bidault (1)
- Fernand Picard, Lille-Paris 1923 : directeur des études de Renault, il est à l'origine de la Renault 4CV et la Renault Dauphine
- Pierre Angénieux, Cluny 1925 et Supoptique 1929 : fondateur de Thales Angénieux, concepteur et constructeur des meilleurs optiques de photo et de cinéma
- Lieutenant-colonel Charles Clerc, Châlons 1927 : Compagnon de la Libération (1941), affecté à la 2e DB du général Leclerc (1943) chargé de la direction du matériel (débarquement à Utah Beach, libération de Paris)
- Pierre Bézier, Paris 1927 et Supélec 1931 :directeur des méthodes mécaniques de la Régie Renault, créateur des machines de production pour grandes séries (1945) et des courbes de Bézier
- Charles Martin, alias Jacques Esterel, Cluny 1935 : un grand nom de la haute-couture française
- Paul Chassagne, Angers 1940 : créateur du Falcon de Dassault Aviation
- Achod Malakian, alias Henri Verneuil, Aix 1940 : membre de l'Académie des beaux-arts, 2 Oscars, réalisateur de cinéma (La vache et le prisonnier, Le Mouton à cinq pattes)
- Louis Baillot, Paris 1942 : député de Paris et parlementaire européen,
- Jean Roret, Paris 1942 : directeur de la Compagnie française d’entreprises métalliques (construction de la tour Montparnasse)
- Bernard Maitenaz, Paris 1943 : membre de l'Académie des technologies, inventeur du verre progressif Varilux et président d'honneur d'Essilor
- Robert Dautray, Paris 1945, X 1949 et Corps des Mines : membre de l'Académie des sciences, directeur scientifique du CEA, haut commissaire à l'énergie atomique (1993-1998) et professeur à l'École Polytechnique
- Henri Germain Delauze, Aix 1946 : membre de l'équipe du commandant Cousteau de 1952 à 1955, plongée en mer à très grande profondeur, président fondateur de la Comex
- Yves-René Nanot, Angers 1955 : président de Total France, des Ciments Français et de Rhodia
- Jean-François Dehecq, Lille, 1958 : cofondateur et président d'honneur de Sanofi, vice-président de la Conférence Nationale de l'Industrie
- Jean Lavigne, Cluny 1958 et Supélec : vice-président de Motorola
- Hubert Martigny, Angers 1959 : cofondateur d'Altran Technologies
- Roland Vardanega, Cluny 1961 : membre de l'Académie des technologies et président de PSA Peugeot Citroën par intérim (2008 puis 2009)
- Nicole Laroche, Lille 1964 : première femme Gadzarts[52].
- Charles Dehelly, Châlons 1970 : directeur général d'Atos
- Henri Crohas, Bordeaux 1970 : fondateur d'Archos
- Éric Benhamou, Aix 1972 : membre de l'Académie des technologies, président-directeur général de Palm et conseiller de Bill Clinton
- Jean-Lou Chameau, Lille 1972 : membre de l'Académie des technologies, président du California Institute of Technology
- Alain Charmeau, Cluny 1974 : directeur général d'Ariane Group
- Jonathan Benassaya, Aix 2000 : cofondateur de Deezer
Notes et références
Notes
- Site du service de concours écoles d’ingénieurs, constater l’évolution sur plusieurs années pour le concours E3A/ENSAM, http://www.scei-concours.org/cadre_statistique.htm.
Références
- http://extranet.cti-commission.fr/recherche/showDonneesCertifiees/id/1384
- « Décret n° 2012-1223 du 2 novembre 2012 relatif à l'Ecole nationale supérieure d'arts et métiers »
- Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
- http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA51000396
- http://www.aerobuzz.fr/spip.php?breve566
- http://formations-metiers.aerospace-valley.com/formation/fiche/F00545/Expertise__Ingenierie_en_aeronautique_et_espace__3eme_annee_d_Ecole_d_ingenieur
- Décret n° 2015-1833 du 29 décembre 2015 portant dissolution de l'établissement public de coopération scientifique « Institut des sciences et technologies de Paris », (lire en ligne)
- Décret no 2010-1751 du 30 décembre 2010 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « HESAM », sur le site de Légifrance
- Livre blanc AM21 Programme AM 21 : Un livre blanc pour l’École nationale supérieure d’arts et métiers du XXIe siècle, École nationale supérieure d’arts et métiers, Paris, janvier 2008
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000353858
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000588535
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000242046
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000025414314
- A & M no 3, magazine interne d'Arts et métiers ParisTech, paru le 14 octobre 2009
- Lien concours ENSEA
- Lien concours AST
- http://www.studyramagrandesecoles.com/home.php?idRubrique=821&Id=5716
- http://www.ensam.fr/fr/content/download/1746/12012/file/Aix-ReglementInterieur-2008.pdf
- Présentation du mastère Colrobot par l'ENSAM (consulté le 2 sept 2016)
- http://www.ensam.fr/Formation-Initiale/Management-de-projet
- Règlement des études FITE 2013-2014, Intranet Arts et Métiers, direction de la formation initiale
- http://www.letudiant.fr/palmares/palmares-des-ecoles-d-ingenieurs/arts-et-metiers-paristech.html
- « Les Arts et Métiers ParisTech préparent les ingénieurs de demain - Monde des grandes écoles et universités », sur Monde des grandes écoles et universités, (consulté le ).
- http://www.ensam.fr/fr/Initial-training/Arts-et-Metiers-Engineer/Jobs-and-Careers-for-A-M-Engineers.
- http://www.ensam.eu/content/download/5830/39540/version/1/file/AMPT-RA-2012.pdf.
- « Enquête Arts et Métiers 2017 »
- http://extranet.cti-commission.fr/uploads/audits/6/4/8/audit/avis.pdf
- « Polytechnique : une caste en démocratie ? », sur franceculture.fr, (consulté le ).
- http://www.ensam.fr/ecole/Egalite-des-chances/Ouverture-sociale
- « Optim : révéler des potentiels « scientifiques » », sur letudiant.fr, L'etudiant, (consulté le ).
- Cuche, Denys, « Traditions populaires ou traditions élitistes ? Rites d'initiation et rites de distinction dans les Ecoles d'Arts et métiers », Actes de la Recherche en Sciences Sociales, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 60, no 1, , p. 57–67 (DOI 10.3406/arss.1985.2288, lire en ligne , consulté le ).
- http://www.mba-iae-aix.com/executive-mba/the-consortium/
- Site du ministère de la Défense
- Benoît Floc’h, « L'École nationale supérieure des arts et métiers s'ouvre aux bacheliers technologiques », Le Monde, 5 mars 2014, .
- http://www.e-orientations.com/actualites/top-10-des-cursus-les-plus-innovants-annonces-pour-la-prochaine-rentree-14697
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- http://www.ensam.fr/Formation-Initiale/Masteres-Specialises.
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- « QS World University Rankings 2022 », sur QS Top Universities
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Liens vers les sites Internet Arts et Métiers
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- [Site d'Arts et Métiers ParisTech, campus d’Angers (page consultée le 11 mars 2014)].
- [Site d'Arts et Métiers ParisTech, campus de Châlons-en-Champagne (page consultée le 11 mars 2014)].
- [Site d'Arts et Métiers ParisTech, campus de Cluny (page consultée le 11 mars 2014)].
- [Site d'Arts et Métiers ParisTech, campus de Lille (page consultée le 11 mars 2014)].
- [Site d'Arts et Métiers ParisTech, campus de Paris (page consultée le 11 mars 2014)].
- [Site d'Arts et Métiers ParisTech, campus de Bordeaux-Talence (page consultée le 11 mars 2014)].
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- [Site d'Arts et Métiers ParisTech, institut de Chambéry (page consultée le 11 mars 2014)].
- [Liste complète des universités étrangères partenaires d'Arts et Métiers ParisTech (page consultée le 20 mars 2014)].
- [Site d'Arts et Métiers ParisTech Site d'Arts et Métiers ParisTech « Bachelor de technologie » (page consultée le 20 mars 2014)].
- [Site du laboratoire « Dynfluid » (page consultée le 17 février 2014)].
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- Site du laboratoire « LAMPA », [lire en ligne (page consultée le 17 février 2014)].
- Site du laboratoire « IBHGC », [lire en ligne (page consultée le 17 février 2014)].
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- Site du laboratoire « LSIS-INSM », [lire en ligne (page consultée le 17 février 2014)].
- Site du laboratoire « MSMP », [lire en ligne (page consultée le 17 février 2014)].
- Site du laboratoire « PIMM », [lire en ligne (page consultée le 17 février 2014)].
- de la Société des Ingénieurs Arts et Métiers
29. Site de la Bibliothèque patrimoniale numérique
Voir aussi
Bibliographie
Livres
- Jacques Cliton, Jean Vuillemin et al., L’Album du Prince Impérial : Plans et Dessins des Élèves de l’École Impériale d’Arts et Métiers de Châlons, 1963-1866, Paris, Fondation Arts et Métiers, , 30 x 23,5, .
- Olivier Vercherand, Anne Téqui, Arts et Métiers, l'école de la technologie, Paris, Le Cherche midi, , 127 p. (ISBN 978-1-884964-23-7), .
- Georges Clause et René Doucet, L’École d’Arts et Métiers de Châlons : Deux siècles en Champagne, Paris, Fondation Arts et Métiers, , 192 p., 30 x 23,5, .
- Charles R. Day (trad. Jean-Pierre Bardos), Les Écoles d'arts et métiers : l'enseignement technique en France XIXe-XXe siècles [« Education for the Industrial World. The Ecoles d’Arts et Métiers and the Rise of French Industrial Engineering, Cambridge (Mass.), Londres, MIT Press »], Belin, (1re éd. 1897) (ISBN 978-2-7011-1253-4), .
- André Guettier, Histoire des Écoles Impériales d’Arts et Métiers : Liancourt, Compiègne, Beaupréau, Châlons, Angers, Aix, Paris (1re éd. 1865), 466 p. (lire en ligne), .
- Jacqueline Fontaine (préf. Nicole Mosconi), Ingénieure au féminin : L’École Arts et Métiers ParisTech, Paris, L’Harmattan, (ISBN 978-2-343-02922-1, lire en ligne).
- Jean Primault, Châlons 1930 et al., Livre d’or : Bicentenaire gadzarts, Paris, Société des ingénieurs Arts et Métiers, (1re éd. 1980), 855 p..
Périodiques
- Arts&MétiersMag, Paris, Société des ingénieurs Arts et Métiers (ISSN 0999-4084).
- Le Monde, Paris, groupe Le Monde (1re éd. 1944), berlinois (ISSN 0395-2037, OCLC 1758539, Le%20Monde lire en ligne), .
Liens externes
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES) : Rapport d'évaluation de l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM) - décembre 2014
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