Citiz
Citiz est un réseau coopératif d'opérateurs d'autopartage en France[1]. Il a été créé dans le but de mutualiser leurs expériences, leur fonctionnement et leurs investissements ainsi que promouvoir le développement de ce service dans de nouvelles villes en France. L'idée principale derrière la création de Citiz est de proposer une solution à l'accaparement de l'espace urbain par les voitures, partant des constats que la plupart des citadins n'en ont pas besoin quotidiennement et que leur mise en commun permettrait d'en réduire le nombre.
Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Forme juridique |
Société coopérative de consommation à responsabilité limitée et à capital variable |
Domaines d'activité |
Système d'autopartage, autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. |
Siège | |
Pays |
Site web |
---|
SIREN | |
---|---|
SIRET | |
TVA européenne |
Citiz dispose d'une flotte de 1 700 véhicules dans 170 villes françaises[2], dont notamment 17 des 21 métropoles. Chaque utilisateur d'un service local d'autopartage du réseau Citiz peut louer une voiture auprès d'un autre service local, sans payer d'inscription ou d'abonnement supplémentaire[3].
Le réseau Citiz regroupe des entreprises publiques et des sociétés coopératives à but non lucratif[4], son siège social est situé à Strasbourg. Fondé en 2002 sous le nom de « France Autopartage », le réseau adopte la marque commerciale « Citiz », devenant le « réseau Citiz » en [5].
Liste des opérateurs
En , le réseau Citiz regroupe 16 opérateurs locaux :
Région | Lieu(x) | Nom du service | Nombre de stations en mars 2022 | Nombre de voitures en mars 2022 | Date d'ouverture | Structure juridique |
---|---|---|---|---|---|---|
Auvergne-Rhône-Alpes | Grand Lyon, Villefranche-sur-Saône | Citiz LPA | 44 | 102 | 2003 (anciennement nommé Autolib') | Pôle autopartage de la SEM « Lyon Parc Auto » |
Auvergne-Rhône-Alpes | Départements de l'Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Savoie, Haute-Savoie[alpha 1] | Citiz Alpes-Loire | 237 | 340 | 2005 (anciennement Alpes Autopartage et Car liberté, ayant fusionné sous le nom de Cité Lib) | SCIC Alpes-Autopartage |
Bourgogne-Franche-Comté | Dijon Métropole, Besançon, Auxerre, Louhans, Baumes-les-Dames, Ornans | Citiz Bourgogne-Franche-Comté | 32 | 32 | 2010 (anciennement nommé Autocité, Puis Citiz Besançon, puis fusion avec Citiz Dijon) | SCIC Autopartage Bourgogne Franche-Comté |
Bretagne | Rennes | Citiz Rennes Métropole | 37 | 75 | 2002 (anciennement nommé City Roul') | SPL Citédia Métropole |
Centre-Val de Loire | Dreux | Citiz Dreux | 2 | 2 | 2021 | France Autopartage / Citiz Dreux |
Centre-Val de Loire | Tours | Citiz Tours | 8 | 8 | 2012 (anciennement nommé Autopartage Centre Tours) | SCIC France Autopartage |
Grand-Est | départements de Marne, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vosges[alpha 2] | Citiz Grand Est | 190 | 300 | 2000 (anciennement nommé Auto’trement, puis Citiz Alsace, puis fusion avec Citiz Lorraine)[6]. | SCIC Auto’trement |
Hauts-de-France | Métropole Européenne de Lille, CU Arras | Citiz Lille-Arras | 44 | 93 | 2007[7] (anciennement nommé Lilas Autopartage) | SCIC Lilas Autopartage |
Île-de-France | Montreuil | Citiz Ile de France | 3 | 6 | 2020 | |
Nouvelle-Aquitaine | Bordeaux Métropole | Citiz Bordeaux | 39 | 66 | 2001 (anciennement nommé AutoCool) | SCIC Autocool |
Nouvelle-Aquitaine | La Rochelle agglomération | YeloMobile | 20 | 45 | Années 1990 | |
Nouvelle-Aquitaine | Poitiers, Buxerolles, Chasseneuil-du-Poitou | Otolis | 9 | 9 | 2008 | EPIC Régie des Transports Poitevins |
Occitanie | Tarbes, Lourdes, Toulouse, Ramonville-Saint-Agne, Millau, St Affrique, La Cavalerie, Campagnac | Citiz Occitanie | 41 | 60 | 2009 (anciennement nommé Mobilib puis Citiz Toulouse) | SCIC Mobilib |
Pays-de-la-Loire | Angers | Citiz Angers | 13 | 18 | 2011 (anciennement Autocité+) | Service de la SPL Anjou Loire Territoire (Alter) |
Pays-de-la-Loire | Nantes | Citiz Nantes | 11 | 11 | 2019 | SCIC Nantes Autopartage |
Provence-Alpes-Côte d'Azur | Marseille, Avignon | Citiz Provence | 77 | 126[8] | 2002 (anciennement Avignon Autopartage et AutoPartage Provence) | SCIC Autopartage Provence |
Les opérateurs de Bordeaux, Grenoble, Lyon, Rennes, Strasbourg et Toulouse ont chacun un service de voitures accessibles en libre-service 24h/24, sans réservation, qu'il est possible d'emprunter et ramener dans un périmètre défini sans qu'elles aient de place dédiée[9].
Citiz Alpes-Loire
Citiz Alpes-Loire | ||
Situation | Région Auvergne-Rhône-Alpes | |
---|---|---|
Type | Autopartage | |
Entrée en service | 2005 | |
Stations | 302 | |
Véhicules | 340 | |
Exploitant | Alpes Autopartage SCIC | |
Site internet | https://alpes-loire.citiz.coop | |
À Grenoble, l'association Alpes Autopartage, créée en 1999, participe à la fondation de France Autopartage, futur réseau Citiz, en 2002 et mettent en circulation leurs six premiers véhicules en 2005 en ciblant essentiellement les particuliers[10]. En 2010, Alpes Autopartage reprend un service similaire, lancé à Chambéry sous le nom Car Liberté et ciblant les entreprises, prend la forme d'une SCIC et le nom commercial Citélib. L'association Loire Autopartage, créée en 2007, choisit de rejoindre Citélib pour développer ses services à Saint-Étienne à partir de 2012[11]. Le développement se poursuit dans la décennie qui suit, sous le nom de Citiz Alpes-Loire à partir de 2017, et en privilégiant l'ouverture de services sur de nouvelles communes jusqu'à devenir le premier opérateur du réseau national avec plus de 70 communes équipées de plus de 340 véhicules[12].
Entre 2014 et 2017, Citélib a déployé des modèles de véhicules électriques biplaces, dont des Toyota i-Road, dans le cadre d'une expérimentation menée par le constucteur Toyota[13].
Citiz LPA
Citiz LPA, anciennement Autolib, est le service de voiture en libre service proposé à Lyon et Villefranche-sur-Saône. Le service change de nom le , à la suite d'un contentieux avec Europcar Mobility Group et sa marque Autoliberté, le nouveau nom fait référence à la SEM Lyon Parc Auto[14],[15].
Des critiques envers l'absence de soutien du Grand Lyon apporté à Autolib', devenu Citiz LPA depuis, ont été émises au moment du lancement de Bluely par l'association « La voiture autrement », dont le but est de promouvoir l'autopartage[16] : Elle estime que le Grand Lyon a soutenu Bluely au détriment d'Autolib', et souhaite qu'il renforce son soutien à ce dernier service, arguant en particulier que les prestations offertes sont très différentes de celles de Bluely (véhicules proposés, longueur des trajets, etc.). En outre, l'association s'interroge sur le fait que Bluely, comme son homologue Autolib' à Paris, concurrence en partie les transports en commun et les vélos en libre service[17].
Citiz Besançon
Citiz Besançon, anciennement Auto'cité jusqu'en 2014, est le nom donné au service de voiture en libre service à Besançon, disponible depuis le [18],[19]. Il s'agit de l'ancien service Auto-Cité qui a intégré le réseau de coopératives Citiz en 2014[20]. En 2012 le service s'équipe de deux voitures électriques en complément de ses 13 véhicules thermiques[21], les stations sont produites par Parkeon[22],[23]. En fusionnant avec Citiz Dijon, le service devient régional et s'appelle Citiz Bourgogne-France-Comté.
Citiz Grand Est
Citiz Grand Est, anciennement Auto'trement, propos des voitures en libre-service dans plus de 20 villes et gare de la région Grand Est. Le service est lancé fin de l'an 2000 avec 3 voitures, mais compte en 2019 près de 300 voitures en libre-service[24].
Historique
L'association Auto'trement est créé en pour mettre en place le service d'autopartage. Après avoir installé une première station dans le centre-ville de Strasbourg (Les Halles), le service est proposé au cours des mois suivants dans de nouveaux quartiers de Strasbourg. L'association devient une Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC)[Quand ?]. Auto'trement est la première SCIC créé en Alsace.
Après une expérimentation de quelques années et la réalisation d'une étude sur le potentiel de développement de l'autopartage en Alsace, la coopérative initie des projets d'extension dans plusieurs villes alsaciennes (Mulhouse, Colmar, Haguenau, Saverne, Molsheim, Obernai, Saint-Louis, Erstein, etc.)[25].
En 2012 Auto'trement développe une offre de voiture libre-service équipé pour le transport de personne à mobilité réduite[26].
En 2013 Auto'trement choisi la marque du réseau France autopartage (Citiz) et devient Citiz Alsace[27].
En 2014 Citiz participe à la création du pass mobilité qui regroupe sur un même abonnement tramway, bus, vélo en libre-service et parking relais.
En 2015 Citiz créé « Yea! » premier service d'autopartage français sans station[28]. Une flotte de 30 voitures sont disponibles sans réservation et sans station à Strasbourg.
En 2018, Citiz Alsace et Citiz Lorraine fusionnent et deviennent Citiz Grand Est[29]. La nouvelle coopérative régionale vise à développer ses services dans de nouvelles communes et gare tout en renforçant ses offres dans les villes où elle est déjà présente.
À Mulhouse, Citiz est partenaire du compte mobilité[30]. Parmi les premières expériences de Mobility Service (MaaS) en France, le compte mobilité regroupe sur la même application tous les services de mobilité de Mulhouse Alsace Agglomération (M2A).
Citiz Rennes Métropole
Citiz Rennes Métropole | ||
Logo du service Citiz. | ||
Situation | Rennes (Bretagne) | |
---|---|---|
Type | Autopartage | |
Entrée en service | 2002 (2006 sous le nom City roul' ; 2019 sous son nom actuel) | |
Stations | 37 | |
Véhicules | 75 | |
Fréquentation | 3000 abonnés (2020) | |
Exploitant | Citédia | |
Site internet | rennesmetropole.citiz.coop | |
Slogan | L'auto en libre-service | |
Réseaux connexes | TC à Rennes : Métro Autobus STAR, le vélo STAR, le covoiturage Citiz Rennes Métropole |
|
Citiz Rennes Métropole, anciennement City Roul, est disponible à Rennes et intégré depuis 2019 au réseau national Citiz. L'exploitation du service est confiée à Citédia, une société d'économie mixte dépendant de Rennes Métropole.
Lancé en 2002, le service d'autopartage est assuré, en 2020, au moyen de 55 véhicules répartis dans 37 stations couvrant la grande majorité des quartiers de Rennes.
Histoire
Le service voit le jour en 2002 à l'initiative de Pascal Roux, employé du ministère de l'Économie et des Finances qui fondera en 2009 Mobility Tech Green, une société spécialisée dans l'autopartage[31], avec le soutien de la ville de Rennes, qui décide d'y créer un service d'autopartage après avoir lu un article concernant le système Auto'trement implanté à Strasbourg[32],[33][source insuffisante]. Le service, composé d'un seul véhicule en 2002, est géré par une association à titre expérimental jusqu'en 2005 où un sondage est organisé concernant la pérennité du système où il en ressort que les avis sont positifs mais dont la plupart des utilisateurs se sont avérés être militants, ce qui convainc le fondateur de continuer l'initiative et de l'ouvrir vers une clientèle plus large[32]. L'association devient une coopérative de consommation en 2006, une identité visuelle et un nom commercial (City roul') font alors leur apparition[33][source insuffisante].
En 2010, tandis que l'association est transformée en entreprise[33], le parc de véhicules alors composé de 15 véhicules double grâce à l'arrivée de 16 nouveaux véhicules, avec un objectif de 70 véhicules à moyen terme[34]. Disposant de 470 abonnées cette année-là, une levée de fonds de 600 000 € a été effectuée avant l'été afin d'augmenter les fonds propres de l'entreprise exploitante[34].
En 2011, deux voitures électriques, des Citroën C-ZERO, rejoignent le parc accompagnées par sept bornes de recharge pour voitures électriques, dans le cadre d'un plan de Rennes Métropole, estimé à 2,5 millions d'euros, destiné à développer l'usage de ce type de véhicule[35],[36],[37]. Le 28 avril, le service est rendu compatible avec la carte de transport régionale KorriGo, déjà utilisée par le STAR[38]. Le service a connu un développement très important de sa couverture avec la création de 9 nouvelles stations rejoignant les neuf stations préexistantes, ainsi que le déplacement des locaux de la société en centre-ville afin d'augmenter sa visibilité[39]. Le service a été étendu à la ville de Saint-Malo à titre expérimental durant l'année, avec la mise à disposition de deux véhicules[40].
En 2012, RATP Dev rejoint Keolis Rennes comme partenaire de City roul', afin de développer l'autopartage à Rennes, en lien avec la reprise de la gestion de la gare routière par la filiale du groupe RATP à compter d'août 2013[41],[42].
Le marque un tournant majeur dans l'histoire du service : son exploitation est alors confiée à Citédia, une société d'économie mixte dépendant de Rennes Métropole qui souhaite développer l'autopartage sur son territoire, après rachat de la société existante à la suite de discussions entamées en début d'année[43],[44].
L'année 2015 est marquée par l'ouverture de sept nouvelles stations, portant le nombre à 21, et le renouvellement complet de la flotte en octobre par 34 nouveaux véhicules[45], dont des véhicules de catégories absentes jusqu'à présent, telles que les monospaces ou les utilitaires[46],[47].
L'année 2016 est elle aussi marquée par un développement du service, avec la création de 14 nouvelles stations, portant ce nombre à 35, et une augmentation de la flotte de 34 à 50 véhicules[45],[48],[49]. Des offres sans abonnement ont été mises en place en mars[45].
Le , les données concernant le nom et la géolocalisation des stations City roul' sont publiées par Rennes Métropole sur son propre service de données en ligne Rennes Métropole en accès libre, sous licence Open Database License (ODbL)[50][source insuffisante].
Le , City Roul' intègre le réseau Citiz (France Autopartage) et adopte la marque Citiz Rennes Métropole ; la flotte de véhicules est entièrement renouvelée[51].
En 2020, Citiz Rennes Métropole complète son offre avec la mise à disposition de 20 véhicules en free-floating (sans réservation) sous la marque Yea!.
Véhicules
Les premiers véhicules du service sont essentiellement de marque Renault (Modèles Twingo, Clio et Mégane), qui a soutenu le projet dès le début et qui composait, en 2009, 80 % de la flotte, le restant étant en grande majorité des Opel par un partenariat avec un concessionnaire local assurant l'entretien de la flotte[32]. Elles sont rejointes en 2011 par les deux premières voitures électriques du service, des Citroën C-ZERO[35],[36].
Après le renouvellement de la flotte opéré en juillet 2019, le parc est le suivant[52][source insuffisante] :
- Catégorie S, Citadines : Citroën C1 ;
- Catégorie M, Polyvalentes : Citroën C3, Peugeot 208 ;
- Catégorie L, breaks et petits utilitaires : Citroën C4 Cactus, Peugeot 308 SW (break), Peugeot Partner (utilitaire) ;
- Catégorie XL, Familiales et utilitaires : Peugeot Rifter, Peugeot Boxer ;
- Catégorie E, Voitures électriques : Renault ZOE (Polyvalente).
En 2020, Citiz Rennes Métropole complète son offre d'autopartage et met à disposition 20 Yea! en free-floating :
- Catégorie S, Citadines : Toyota Aygo.
Les véhicules sont accessibles grâce à un badge Citiz, l'appli Citiz ou la carte Korrigo Services.
Stations
Les stations Citiz disposent d'au moins une place de stationnement.
Elles sont au nombre de 37 en 2020, réparties dans les différents quartiers de Rennes[50],[49],[alpha 3]. L'objectif affiché par l'exploitant est d'avoir un maillage mettant chaque habitant à une distance de 500 mètres à un kilomètre maximum d'une station[39].
Des stations sont notamment implantées aux abords ou à proximité des stations de métro Villejean - Université, Anatole France, Sainte-Anne, République, Gares, Jacques Cartier, Clemenceau, Henri Fréville, La Poterie et dans le campus de Beaulieu[50].
Tarifs
Pour utiliser Citiz, l'inscription est obligatoire ; l'offre est centrée autour de plusieurs formules.
Chiffres
En 2016, le service revendique 500 abonnés[48], contre 70 en 2007 et 350 en 2009[32]. Un tiers des abonnés sont des professionnels, certaines entreprises utilisant le service afin de ne pas avoir de véhicules de service[49],[53]. En 2009, la clientèle était à 70 % féminine[32].
La même année, la coopérative revendique 50 voitures contre 34 l'année précédente, lors du renouvellement de la flotte[49]. Le parc a triplé en 2010, passant de 15 à 31 véhicules[34], le service n'en comptait que deux en 2006[32]. Pascal Roux espérait atteindre 60 véhicules en 2012[32].
Le service compte 37 stations en 2020, contre 21 en 2015 et seulement 8 en 2009[49],[32].
En 2011, le fondateur du service Pascal Roux explique que « quand on aura développé le système à Rennes, on pourra s'étendre à l'agglomération ». Il estime aussi qu'il estime pouvoir atteindre, par rapport à la morphologie de la ville, un parc de 100 voitures et compter jusqu'à 5000 abonnés[39].
Selon l'ADEME, utiliser le service permettrait d'économiser jusqu'à 4 000 € par an, soit 350 € par mois environ[49].
2006[32] | 2007[32] | 2008[32] | 2009[32] | 2010 | 2014[49] | 2015[49] | 2016 | 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Abonnés | 70 | 200 | 350 | 500[48] | 3000 | ||||
Voitures | 2 | 7 | 13 | 15 puis 31[34] | 34 | 50[49] | 75 | ||
Stations | 8 | 14 | 21 | 35[49] | 37[54] |
Citédia
Citiz est exploité depuis le par Citédia[43], anciennement Société anonyme d'économie mixte d'autoparcs de l'agglomération rennaise (SAPAR)[55], société d'économie mixte comptant 140 employés en 2015, chargée de l'exploitation de nombreux équipements de Rennes Métropole (parkings, Le Liberté et Le Blizz notamment)[56].
Intermodalité
Citiz entend limiter l'emprise de la voiture individuelle, que ce soit au travers de l'énergie grise que réclament les voitures, ou de la place qu'elles accaparent au sein de l'espace public[57]. Elle souhaite également développer l'usage du train comme alternative à la voiture. Aussi Citiz a-t-elle noué une coopération avec la SNCF[58].
Partenaires
Le réseau Citiz fonde l’association des acteurs de l’autopartage début 2020, avec dix autres acteurs agissant sur le territoire français : Clem’, Communauto, Getaround, Mobility Tech Green, Modulauto, Mov’InBlue, ShareNow, Totem Mobi, Ubeeqo et Vulog[59].
Citiz participe également au collectif des « Licoornes », composé de 9 coopératives développant des services solidaires et des produits du quotidien dans le sens de la transition citoyenne et écologique : le fournisseur d’électricité renouvelable Enercoop, le service de covoiturage Mobicoop, la société de transport ferroviaire Railcoop, la banque de finances solidaires La Nef, l’opérateur de télécommunications TeleCoop, ainsi que le Mouvement Emmaüs, Commown, et Coopcircuits[60],[61],[62],[63]. Ce collectif se voulant une alternative au développement par le modèle des licornes, des start-ups à valorisation élevée[64].
Galerie
- Citiz à Lyon.
- Citiz à Strasbourg.
- L'équipe Citiz.
Notes et références
Notes
- Au 22 novembre 2019 : Aix-les-Bains, Albertville, Allègre, Ambilly, Annecy, Annemasse, Archamps, Argonay, Arsac, Bonneville, Bourgoin-Jallieu, Chambéry, Craponne-sur-Arzon, Crolles, Échirolles, Epagny Metz-Tessy, Eybens, Fillière, Firminy, Fontaine, Gex, Gières, Goncelin, Grenoble, Gruffy, La Chaise-Dieu, La Motte Servolex, La Tronche, Lavoûte, Le Bourget du Lac, Le Fontanil Cornillon, Le Pont de Claix, Mens, Meylan, Montbonnot, Montmélian, Pelussin, Pontcharra, Romans-sur-Isère, Rumilly, Saint Egrève, Saint Jorioz, Saint Martin d'Hères, Saint Étienne, Saint-Julien-en-Genevois, Saint-Paulien, Sevrier, Seyssinet, Seyssins, Thonon, Valence, Veyrier-du-Lac, Vienne, Villard-Bonnot, Villefontaine, Voiron.
- Au 19 octobre 2019 : Bar-le-Duc, Benfeld, Bischheim, Colmar, Erstein, Haguenau, Hoenheim, Illkirch-Graffenstaden, Lingolsheim, Metz, Molsheim, Mulhouse, Nancy, Obernai, Ostwald, Saint-Louis, Saverne, Schiltigheim, Strasbourg, Sélestat, Vandoeuvre-les-Nancy.
- Le service revendique officiellement 35 stations, mais seulement 33 stations sont répertoriées en octobre 2016 dans les données disponibles en Open Data.
Références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Citiz Rennes Métropole » (voir la liste des auteurs).
- « Citiz France : la coopération pour développer l’autopartage - Le Labo de l'économie sociale et solidaire », sur www.lelabo-ess.org (consulté le )
- « Le réseau d'auto partage Citiz », sur citiz.coop (consulté le )
- « Prix par ville », sur citiz.coop (consulté le )
- « Réseau Citiz : qui sommes nous ? », sur citiz.coop (consulté le )
- France Autopartage passe sous une marque unique Citiz sur leparisien.fr
- Citiz Alsace fusionne avec la Lorraine et devient Grand Est sur rue89strasbourg.com
- « "Je n’ai plus d’autre voiture" : le succès de l’autopartage à Lille », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Citiz Provence se veut en alternative de la voiture personnelle », sur La Tribune (consulté le )
- « Le réseau de voitures en autopartage Yea! s'agrandit à Grenoble », sur Place Gre'net, (consulté le )
- « Citiz : qui sommes nous ? », sur alpes-loire.citiz.coop (consulté le )
- Mathieu Ozaman, « L'autopartage démarre à Saint-Etienne », sur L'ESSOR Loire, Essor Affiches, (consulté le )
- « Stations d'autopartage Citiz Alpes Loire », sur alpes-loire.citiz.coop (consulté le )
- « Autopartage électrique : bientôt la fin pour Citélib by Ha :Mo », sur Automobile Propre, (consulté le )
- « ECONOMIE. Autolib' devient Citiz LPA », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- « En février, Autolib deviendra Citiz LPA - My Presqu'île », sur tendancepresquile.blogspirit.com (consulté le )
- « À propos de Bluely et de la nécessaire diversité des modèles d'autopartage », sur http://lavoitureautrement.blogspot.fr, (consulté le ).
- Olivier Razemon, « On a raté l’objectif. Autolib’ ne supprime pas de voitures », sur http://transports.blog.lemonde.fr, (consulté le ).
- « Autocité : l'autopartage passe la première à Besançon », sur ma commune.info,
- Séverine Alibeu, « La Ville de Besançon va lancer un service d'autopartage en mars 2010 », sur Caradisiaque,
- « Autocité devient Citiz ! », sur ma commune.info,
- Michaël Torregrossa, « Autopartage – Les véhicules électriques intègrent le service AutoCité à Besançon », sur Avem.fr,
- Carole, « AutoCité se met à l’électrique à Besançon », sur Voiture electrique.com,
- Michaël Torregrossa, « Parkeon déploie de nouvelles stations de recharge pour véhicules électriques à Besançon », sur Avem.fr,
- « Strasbourg : Citiz, le réseau d'autopartage, connaît sa plus forte extension avec 21 nouvelles stations », sur France 3 Grand Est (consulté le )
- « En Alsace, le « dernier kilomètre » passe par l’autopartage », sur TC Alsace, (consulté le )
- Handicap.fr, « En ville, l'autopartage de véhicules pensé pour le handicap », sur Handicap.fr (consulté le )
- BFMTV, « Citiz: un coup d'accélérateur pour l'autopartage », sur BFMTV (consulté le )
- « Strasbourg dit Yea ! à la voiture mutualisée de Citiz », sur La Vie.fr (consulté le )
- « Citiz Alsace fusionne avec la Lorraine et devient Grand Est », sur Rue89 Strasbourg, (consulté le )
- « Mulhouse va lancer un compte mobilité unique pour ses usagers », sur Les Echos, (consulté le )
- Arnaud Dumas, « Mobility Tech Green lève 300 000 euros auprès de ses actionnaires historiques », sur http://www.usine-digitale.fr, (consulté le ).
- Interview : Joseph Gicquel, « Pascal Roux, fondateur de City Roul', service d'autopartage de Rennes », sur http://www.largus.fr, (consulté le ).
- « City Roul' - Dossier de presse 2011 », sur http://www.communiques.fr (consulté le ).
- « City Roul vient de commander 16 voitures supplémentaires », sur http://www.observatoire-transports-bretagne.fr, (consulté le ).
- Philippe Créhange, « Tests de l'électromobilité. PSA s'engage à Rennes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur http://www.lejournaldesentreprises.com, (consulté le ).
- Michaël Torregrossa, « City Roul' expérimente l'auto-partage électrique à Rennes », sur avem.fr, (consulté le ).
- Joseph Gicquel, « Rennes vote 2,5 M€ en faveur de la mobilité électrique », sur largus.fr, (consulté le ).
- Camille Allain, « Korrigo prend une caisse avec City Roul' », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Katia Malaret, « City Roul': 38 nouveaux parcs de stationnement »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ouest-france.fr (consulté le ).
- Philippe Briend, « L'auto en libre-service arrive à Saint-Malo », sur saint-malo.maville.com, (consulté le ).
- Robert Viennet, « Ratp Dev va gérer la gare routière de Rennes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur mobilicites.com, (consulté le ).
- Pierrick Baudais, « La gare routière de Rennes confiée à la RATP », sur ouest-france.fr (consulté le ).
- « Citédia reprend l'activité d'autopartage de City Roul' »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur metropole.rennes.fr, (consulté le ).
- « La Ville, via Citédia, rachète la société d'autopartage Cityroul »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur rennes.lemensuel.com, (consulté le ).
- Laurent Le Goff, « City Roul', l'alternative à la voiture perso », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Jérôme Gicquel, « Rennes: Le service d’autopartage City Roul’ accélère la cadence », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- « City Roul'. Le loueur de voitures accélère à Rennes », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Jérôme Gicquel, « Rennes: Le service d’autopartage City Roul’ ouvre 14 nouvelles stations », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- Morgan Kervella, « L'auto-partage continue de tisser sa toile », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- Keolis Rennes, « Topologie des stations City Roul' », sur data.rennesmetropole.fr, (consulté le ).
- « Rennes: Tarifs en baisse, inscription en ligne, réseau élargi… Avec Citiz, la Métropole veut développer l’autopartage », sur 20minutes.fr, (consulté le )
- « Les voitures Citiz », sur https://rennesmetropole.citiz.coop (consulté le )
- Brigitte Saverat-Guillard, « City roul', une autre façon de penser la voiture », sur rennes.maville.com, (consulté le ).
- Citiz Rennes Métropole, « Site web Citiz Rennes Métropole »
- « Citédia - Nos activités », sur http://www.citedia.fr (consulté le ).
- « Rennes. La salle du Liberté ? Une vraie petite entreprise qui monte », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Communiqués de presse », sur FNAUT (consulté le )
- [PDF] ATOUTS DE L'AUTOPARTAGE &1000 BONNES RAISONS D’EN PARLER sur econovia.fr
- « Chronique transports - Autopartagée, l'association est née », sur RFI, (consulté le )
- « Licoornes, les coopératives du monde d’après – Collectif pour une Transition Citoyenne » (consulté le ).
- « Les Licoornes, ces nouvelles coopératives qui défient le capitalisme », sur WE DEMAIN, (consulté le )
- Michel Waintrop, « Les coopératives revendiquent leur place dans le monde de la « tech » », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Reporterre, « Des coopératives se regroupent pour une alternative aux géants du web », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )
- « ESS. Les Licoornes, ces 8 coopératives qui rêvent de bousculer les multinationales », sur L'Humanité, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Portail des coopératives
- Portail de l’automobile
- Portail des entreprises
- Portail de la France