Deuil-la-Barre
Deuil-la-Barre [1] (souvent orthographiée localement Deuil-La Barre) est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Deuil-La Barre redirige ici.
Pour les articles homonymes, voir Deuil (homonymie).
Deuil-la-Barre | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Sarcelles | ||||
Intercommunalité | CA Plaine Vallée | ||||
Maire Mandat |
Muriel Scolan 2020-2026 |
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Code postal | 95170 | ||||
Code commune | 95197 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Deuillois | ||||
Population municipale |
22 149 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 5 891 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 58′ 59″ nord, 2° 20′ 00″ est | ||||
Altitude | 50 m Min. 40 m Max. 110 m |
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Superficie | 3,76 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Deuil-la-Barre (bureau centralisateur) |
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Législatives | 6e circonscription du Val-d'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-deuillabarre.fr | ||||
Deuil-la-Barre constitue une ville résidentielle qui a su conserver son charme de village en Île-de-France avec ses vergers et son coteau boisé à proximité immédiate de Paris.
La ville est labellisée « Ville fleurie », « Ville internet » et « Bien vieillir, vivre ensemble ».
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Deuil-la-Barre[2] se situe à environ neuf kilomètres au nord des portes de Paris, à flanc de coteau de la butte-témoin portant la forêt de Montmorency.
Deuil-la-Barre est bordée par la route départementale 311 au nord, par la 928 au sud. La commune est limitrophe d’Epinay-sur-Seine (Seine Saint-Denis), Montmorency, Groslay, Montmagny et Enghien-les-Bains dans le Val-d'Oise.
Carte de la commune. Occupation des sols
Voies de communication et transports
Deuil-la-Barre dispose de deux gares sur son territoire : la gare de Deuil - Montmagny de la ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers, située au nord-est de la commune à la limite de Montmagny, et la gare de La Barre - Ormesson de la ligne de Saint-Denis à Dieppe, située au sud-ouest de la commune en limite d'Enghien-les-Bains.
Les deux gares sont desservies par les trains de la ligne H du réseau Transilien Paris-Nord (branches Paris-Nord — Pontoise/Persan-Beaumont et Paris-Nord — Luzarches/Persan-Beaumont via Montsoult - Maffliers). La gare de Deuil - Montmagny est desservie à raison d'un train omnibus au quart d'heure toute la journée. Le trajet entre Deuil - Montmagny et la gare du Nord dure 14 minutes. La gare de La Barre - Ormesson, quant à elle, est desservie à raison de quatre trains omnibus à l'heure pendant tout le service (sauf pendant la dernière heure où il n'y a que deux trains). Le temps de parcours est de 13 min.
Le passage a niveau de la gare de Deuil-Montmagny est tristement connu pour être le passage a niveau ayant connu le plus d'accidents en France[5],[6]. Il sera supprimé en 2025[7].
Deuil-la-Barre est également desservie par plusieurs lignes de bus permettant de rejoindre les Portes de Paris, Enghien-Les Bains ou encore les gares du RER D :
Urbanisme
Typologie
Deuil-la-Barre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
Morphologie urbaine
Deuil-la-Barre se compose de six quartiers :
- le quartier de la Côte et du centre-ville ;
- le quartier Blancport - Lac Marchais ;
- le quartier des Mortefontaines ;
- le quartier du Moutier et du stade ;
- le quartier des Presles - Hirondelles ;
- le quartier de la Galathée - trois Communes.
Toponymie
Le lieu où se situe Deuil-la-Barre est mentionné en 862 sous l’appellation Diogilum[16], ainsi que Doguillum dans le cartulaire de Notre-Dame de Paris, et Diogilo dans un diplôme de Charles le Chauve et Dyoilum dans un autre ouvrage du IXe siècle[17]. Puis Villam Dueil dans un texte de 1070[17].
Le toponyme a une origine celtique : il est formé des racines divo- (= dieu) et ialo- (= clairière[18]), qui signifierait « clairière sacrée ou divine »[17].
Le [19], la commune prend le nom de « Deuil-la-Barre » par ajout du terme « la Barre » issu du toponyme barre qui ici a le sens de « barrière » ou « clôture » en ancien français[17], ou le nom d'un site naturel fortifié.[réf. nécessaire]
En 2002, la commune a organisé une consultation sur un éventuel changement de nom[20], jugé négatif : rétablir le nom « Deuil » ou « Dueil », ou adopter un nouveau nom « Deuil-Ormesson » ou « Dueil-Ormesson » ; 71 % des votants ont répondu ne pas vouloir changer le nom[21].
Histoire
L'archéologie démontre que le site était peuplé dès l'époque gallo-romaine. Le nom de la ville dérive d'un mot celte, sa forme ancienne, Diogilo, signifie clairière sacrée.
Son nom latin Dyoiluin serait mentionné dès le Ve siècle dans l'histoire de saint Eugène qui fut martyrisé à Deuil. La création du village et de son église relèvent du mystique, c'est du moins la manière dont les moines de Saint-Denis l'ont raconté, vers le IXe siècle. Le seigneur Ercolde, propriétaire de la villa Diogilo, à l'époque mérovingienne, aurait été mystérieusement averti dans son sommeil que saint Eugène, archevêque de Tolède et compagnon de saint Denis avait été martyrisé à Deuil par les Romains, et que son corps avait été jeté dans le lac. On découvrit, intact, le corps du saint, qui fut ensuite placé dans un lourd sarcophage attelé à des bœufs qu'on laissa libres de porter le corps : là où ils s'arrêtèrent fut décidé la construction de l'église. De là peut-être le nom Divoialum — clairière sacrée — à l'origine du nom de Deuil.
Cette seigneurie appartenait à l'abbaye de Saint Denis. Les deux hameaux de la Barre et d'Ormesson en dépendent. Diogilum, c’est-à-dire Deuil, a ensuite appartenu à la famille des Montmorency, fondée par Bouchard le Barbu.
Le premier seigneur de Deuil a été Hervé de Montmorency, dans la seconde moitié du XIe siècle. Pendant des siècles, Deuil-la-Barre a été un petit bourg agricole — vignoble, principalement. Avec la Révolution, la paroisse de Deuil devient une municipalité.
Durant le mois de janvier 1871, lors du siège de Paris, les prussiens installent une batterie à Deuil pour bombarder le fort de la Briche[22].
Le , un missile balistique V2 s'écrase sur l'actuelle « place des Victimes-du-V2 », détruisant un quartier et une partie de l'église, et faisant des dizaines de victimes.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du [23], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
La commune faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Montmorency, date à laquelle elle est rattachée au canton d'Enghien-les-Bains[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur du canton de Deuil-la-Barre, constitué des communes Saint-Brice-sous-Forêt, Groslay, Montmagny, et Deuil-la-Barre.
Deuil-la-Barre fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[25],[26].
Intercommunalité
Deuil-la-Barre était membre de la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPTAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Plaine Vallée, dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
Au second tour des élections municipales et communautaires de mars 2014[27], la liste UDI menée par Muriel Scolan. remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 057 voix (55, 49 %, 28 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), battant largement les listes menées respectivement par[28],[29] :
- Fabrice Rizzoki (DVG, 1 636 voix, 22,31 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Claude Noyer, maire sortant (UMP, 1 622 voix, 22,18 %, 3 conseillers municipaux élus, dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 49,17 % des électeurs se sont abstenus.
A deuxième tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste centriste de la maire sortante Muriel Scolan remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 1 872 voix (45,49 %, 26 conseillers municipaux élus, dont 6 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[30],[31] :
- Vincent Gayrard (écologiste, 1 539 voix, 37,39 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Marie Roy (DVD, 704 voix, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 71,10 % des électeurs se sont abstenus.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 20 000 et 29 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 35[32].
Liste des maires
Depuis la Libération, sept maires se sont succédé :
Démocratie participative
La commune s'est dotée d'un conseil municipal des jeunes (CMJ) depuis 1996 qui étudie et propose des projets ou aménagements destinés à améliorer la vie quotidienne et se réunit une fois par mois, sous la responsabilité du maire ainsi que sous l'encadrement de conseillers municipaux. Cette instance permet également aux enfants de la ville de mettre un pied dans la vie citoyenne active.
La municipalité a mis en place en 2014 des comités de quartier[40] renforcés, qui se réunissent environ quatre fois par an pour chaque quartier. Chaque quartier possède un élu référent. Cette instance a pour but de créer un lien entre citoyens et élus et de renforcer le dialogue et l'implication des Deuillois dans la vie de leur quartier. Les comités de quartier organisent également régulièrement des diagnostics pédestres à travers les rues de chaque quartier, rassemblant élus, services de la mairie et citoyens, afin de recenser les problèmes et pouvoir y remédier rapidement.
Un conseil communal consultatif [41] a également été organisé en 2015 par la municipalité, rassemblant des citoyens possédant une expertise ou expérience dans tous les domaines de la vie communale, afin de travailler en lien avec le conseil municipal.
Enfin, la municipalité a également mis en place, dans un souci de démocratie locale renforcée, des cafés citoyens[42] qui se tiennent environ deux fois par an, et permettent des ateliers débat autour de thématiques précises.
Politique de développement durable
La commune a engagé[Quand ?] une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[43].
Distinctions et labels
Deuil-la-Barre bénéficie du label Ville fleurie (**)[Quand ?], du label Ville internet depuis 2010; elle est également l'une des rares villes de France à recevoir en 2010 le label "Bien Vieillir - Vivre ensemble" qui note la qualité du cadre de vie[44].
En 2003], la commune a reçu le label « Ville Internet @@ »[45] et @@@ en 2010[46].
Ce label est obtenu grâce à l'évolution du site internet municipal, qui propose aux Deuillois de nouveaux services tels que la mise en place d'une lettre d'information ou l'intégration de vidéos.
Jumelages
Au , Deuil-la-Barre est jumelée avec[47] :
- Francfort - Nieder-Eschbach (Allemagne) depuis le : rattachée à Francfort depuis 1972, cette commune a su conserver son charme et son caractère villageois[48]
- Vác (Hongrie) depuis le : située à 30 km au nord de Budapest sur la rive gauche du Danube, c'est une commune à l’architecture originale composée de monuments baroques de grande envergure et de petites bâtisses de province[49]
- Winsford (Cheshire) (Angleterre) depuis le : cette petite commune verdoyante, célèbre pour ses mines de sel, est située au sud de Manchester, dans la vallée royale[50]
- Lourinhã (Portugal) depuis le : située à 60 km au nord de la capitale portugaise, la ville a été fondée par un chevalier français du nom de Jordan[51].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 22 149 habitants[Note 4], en augmentation de 0,54 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +4,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Le territoire de la commune dépend de l'académie de Versailles. La ville compte seize établissements scolaires :
- sept écoles maternelles (Antoine-de-Saint-Exupéry, Gallieni, Henri-Hatrel, Jules-Ferry, Lac Marchais, Mortefontaines, Pasteur) ;
- cinq écoles primaires (Henri-Hatrel, Mortefontaines, Pasteur 1, Pasteur 2, Poincaré) ;
- deux collèges (Denis-Diderot et Émilie-du-Châtelet) ;
- un lycée (Camille-Saint-Saëns) ;
- un établissement privé catholique (Sainte-Marie).
Équipements culturels
- L'école municipale de musique :
Fondée par Maurice Cornet, elle porte aujourd'hui son nom. Avec une équipe d'enseignement d'une trentaine de personnes, elle propose une formation complète dans de nombreuses disciplines: Flûte à bec, flûte traversière, hautbois, clarinette, basson, saxophone, trompette, guitare classique, guitare électrique/guitare basse, harpe, accordéon, piano, violon, alto, violoncelle, batterie, chant lyrique, formation musicale, formation musicale « musiques actuelles ». Mais également des pratiques collectives : atelier Handchimes, musiques actuelles, Atelier Théâtre, Chorales enfant et adulte, des orchestres, Hecto Jazz Band, ensemble de guitares, musique de chambre, interventions en milieu scolaire, éveil musical petite enfance, classes à horaires aménagés de la 6e à la 3e en partenariat avec le collège Denis-Diderot situé dans la commune.
- La bibliothèque municipale est un lieu de rencontre, de travail et d'échanges ouvert à tous. Elle propose plus de 30 000 références sur tous supports, de nombreuses animations, un service d'emprunts, accès internet, photocopies et impressions... L'inscription est gratuite pour les enfants et les étudiants.
- Musée municipal :
Conçu par Michel Bourlet, historien local, le musée existe depuis 1984, et se situe au sein même de l'école de musique homonyme, dont il occupe l’ancienne conciergerie du château de La Chevrette. Réaménagé en 2012, le musée présente aujourd’hui une nouvelle exposition permanente s’organisant autour de trois grands thèmes : vie religieuse, les propriétaires et hôtes illustres des grands domaines et l’évolution économique et sociologique.
- Le C2I :
Cet espace est dédié aux nouvelles technologies. Lieu de formation et d'échanges ouvert à tous, il offre de nombreuses animations, des formations à destination des particuliers, expositions et séances de cinéma. Le C2i accueille tous les publics : enfants des écoles élémentaires, collégiens, lycéens, seniors (Ateliers), handicapés, particuliers, demandeurs d’emplois, associations. Il comporte 2 espaces multimédias, un espace audiovisuel ainsi qu'un espace convivial.
- Salle des Fêtes : Deuil-la-Barre dispose d'une grande salle des fêtes, rue Schaeffer, qui attire chaque année des milliers de spectateurs, et propose une programmation particulièrement large : concerts, représentations de théâtre, expositions, événements de la vie communale…
Sports
Deuil-la-Barre possède de nombreuses infrastructures sportives. Des équipements communaux : une salle omnisports, un gymnase, un Dojo. Mais également intercommunaux avec un stade (deux pistes d'athlétisme dont une homologuée, deux terrains de football dont un schiste et un synthétique homologué avec tribunes), plusieurs terrains de tennis (cinq terrains en terre-battue, deux en quick, deux en résine), un centre nautique situé sur le territoire de la ville voisine de Montmorency possédant un espace forme, ainsi qu'un deuxième situé sur le territoire de la ville de Soisy-sous-Montmorency (un bassin sportif de huit lignes d'eau, bassin d'initiation et d'activité, bassin loisirs) possédant également un espace forme, une piste de roller/skate et un terrain de basket[54].
La ville possède également une patinoire, fermée de puis septembre 2017 en raison de problèmes de sécurité[55].
Du loisir à la compétition de haut niveau, la ville dispose de nombreux clubs sportifs, grâce à une vie sportive et associative très active : clubs d'athlétisme (l'ESME-US Deuil où notamment était licenciée la sprinteuse Chantal Réga), de tennis, de handball, de basket, de pétanque, de boules lyonnaises, de golf, de budokan, de football, de patinage artistique[56].
Petite enfance
Plusieurs infrastructures sont mises au service des parents et de leurs très jeunes enfants : la maison de la petite enfance (multi-accueil, relais assistantes maternelles, crèche collective, lieu d'accueil des parents...), un centre de PMI (protection maternelle et infantile), ainsi qu'une micro-crèche mise en place par la municipalité depuis 2015. La ville accompagne par de nombreux dispositifs les parents de jeunes enfants dans leurs démarches, notamment pour trouver des assistantes maternelles, place en crèche ou baby-sitter.
Santé
La commune compte une cinquantaine de professionnels de la santé, généralistes ou spécialisés (ophtalmologie, chirurgie dentaire, kinésithérapie, ostéopathie, podologie, laboratoires, pharmacie, orthophonistes...), et dispose d’un centre d'imagerie médicale[57].
Sécurité
La ville dispose d'un poste de police municipale[58].
Une caserne de CRS est également installée sur le territoire de la commune.
Lieux de cultes
La ville compte plusieurs lieux de cultes :
- culte catholique : église Notre-Dame et église Saint-Louis dans le secteur paroissial d'Enghien du diocèse de Pontoise[59] ;
- culte protestant : église évangélique de Deuil-la-Barre[60] ;
- culte orthodoxe : église copte orthodoxe Saint-Moïse-le-Noir-et-Saint-Samuel-le-Confesseur[61].
Économie
Deuil-la-Barre possède une zone d'activité commerciale (ZAC) : la ZAC du Moutier, comptant une vingtaine d'entreprises et un pôle de radiologie de pointe.
Il existe par ailleurs sur le territoire de la ville un marché couvert aux Mortefontaines, ouvert les mardi, jeudi et samedi matin. Par ailleurs, de nombreux commerces offrent de nombreux services aux Deuillois, dont 2 supermarchés, des commerces de restauration, coiffeur, boulangerie traditionnelle, caviste, retoucherie, opticiens, plusieurs boucheries, des entreprises d'aide à la personne, de domiciliation d'entreprise...
Enfin, un marché de Noël, ainsi qu'un marché de la Nature (à l'occasion de la Fête de la nature) sont organisés chaque année, de même que plusieurs brocantes et vide-greniers.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte un monument classé monument historique[62] :
- L'église Notre-Dame-et-Saint-Eugène de Deuil-la-Barre (église Notre-Dame anciennement Saint-Eugène) a été classée monument historique par arrêté du [63]. Elle fut érigée aux XIe et XIIe siècles, à l'emplacement d'un édifice antérieur, probablement d'époque mérovingienne, détruit par les Normands. D'importants travaux furent effectués au XIIIe siècle : l'église romane fut remaniée, et un chœur gothique en hémicycle avec déambulatoire bâti vers 1220 à l'emplacement du chœur roman. La voûte d'ogives de la première travée fut détruite et remplacée au XVIIe siècle par une voûte en berceau. Une nouvelle campagne de travaux eut lieu au XIXe siècle, avec des fausses voûtes gothiques en brique et des peintures sur certains bas-reliefs dénaturant partiellement l'édifice. L'église fut gravement endommagée le par la chute d'un V2, puis restaurée entre 1949 et 1955. Les baies du chœur ont des arcs en anse de panier depuis, et les murs sont dépourvues de contreforts autour de l'hémicycle. Les autres baies de l'église sont plein cintre.
- L'édifice présente un plan quelque peu irrégulier : la quatrième et cinquième travée du bas-côté sud sont plus larges et présentent des façades avec pignon, à l'instar du transept. La première et en partie la deuxième travée du bas-côté nord manquent, leur emplacement étant occupé par une maison. Le croisillon nord du transept est plus court que le bras sud et non saillant. Finalement, le clocher roman de deux étages s'élève sur la première travée du collatéral sud du chœur gothique. À l'intérieur, la nef romane et ses bas-côtés sont couverts par des plafonds de bois. L'église possède une importante série de chapiteaux historiés romans datant du XIIe siècle[64],[65] ; l'autel moderne, en pierre de Bourgogne, contient une relique de saint Eugène, un crucifix et des candélabres de Jean Lambert-Rucki ; les vitraux modernes furent réalisés par Gaudin. Des fouilles archéologiques ont mis au jour des sarcophages mérovingiens en plâtre à proximité de l'église.
- La cloche en bronze, datée de 1758, est « classée » à l'inventaire des monuments historiques au titre des objets par arrêté du [66].
On peut également signaler :
- La Grille du château de La Chevrette, rue du Château : la demeure de Madame d'Épinay a été détruite en 1786. Il n'en subsiste dans un petit parc public que la conciergerie du XVIIe siècle ainsi que la grille d'entrée encadrée de piliers ornés de consoles renversées[65].
- Conciergerie du château de La Chevrette, rue Jean-Bouin : édifiée entre 1757 et 1759, elle abrite depuis le le musée d'histoire locale qui expose des objets trouvés lors de fouilles archéologiques dans la ville, le reliquaire de saint Eugène (1761), réalisé par l'abbé Martin, curé de Deuil au XVIIIe siècle, la châsse de saint Eugène (1868), portée lors des processions jusqu'en 1895, ou encore le buste du docteur Martin, surnommé par les villageois « le médecin des pauvres » car il ne faisait pas payer les consultations aux plus modestes. Le premier étage du bâtiment accueille l'école municipale de [65].
- Le Château Thibault-de-Soisy, 13-17 rue Haute : ce petit château du XVIIe siècle avec son toit mansardé s'élève à l'emplacement d'un château seigneurial attesté dès le XIVe siècle. Le nom de Thibault de Soisy, guerrier réputé et seigneur le plus important du village en 1442, reste attaché à la propriété. En 1773, cette dernière est rachetée par Marie-Élisabeth de Talleyrand-Périgord (1713-1788), grand-mère de Talleyrand. Le , le château est le lieu de l'élection du premier maire de la commune, Jean-François Rivière. À partir de 1848, le domaine est morcelé, puis au XXe siècle le château divisé en appartements. C'est le dernier château à subsister sur le territoire de la commune. L'ancien parc conserve encore une galerie gothique flamboyante de trois arcades, flanquée d'une minuscule salle ronde servant de reposoir. La datation et les origines de ce petit édifice sont incertaines[65].
- La Tourelle, boulevard de Montmorency : pastiche de tour médiévale crénelée accompagnée d'une tourelle d'escalier, c'est une fantaisie architecturale du XIXe siècle affichant le style troubadour[65].
- Le Monument aux victimes du V2, ayant fait des ravages à Deuil-la-Barre durant la Seconde Guerre mondiale, avec notamment la destruction partielle de l'église.
- Le Lac Marchais, ruelle du Lac-Marchais, est un petit étang situé à proximité de Groslay permettant notamment la pêche. Il fut sans doute au cœur d'un culte païen à l'époque gauloise.
- L'église Notre-Dame
- Élévation sud de l'église.
- Le chœur.
- Monument aux victimes du V2.
- Deuil conserve des zones non urbanisées.
Personnalités liées à la commune
- Richard Bohringer (1942), acteur, réalisateur, chanteur et écrivain et sa fille Romane (1973), actrice, y ont vécu.
- Pascal Brunner (1963-2015), imitateur, animateur de télévision et de radio, comédien. (lien avec la commune ?)
- Eudes de Deuil (1110-1162), moine bénédictin, né à Deuil.
- Denis Diderot (1713-1784) a fréquenté le salon de Madame d'Epinay à « La Chevrette »[67]
- Pierre Duteurtre dit « Dut » (1911-1989), dessinateur de bandes dessinées et un peintre, né à Deuil-la-Barre.
- Louise d'Epinay (1726-1783), femme de lettres. Elle tenait salon au château de La Chevrette.
- Saturnin Fabre (1884-1961), acteur, a vécu à Deuil.
- Natacha Polony (1975), journaliste et essayiste, y a passé son enfance et son adolescence.
- Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) a fréquenté le salon de Madame d'Epinay à « La Chevrette »[67]
- Robert Roynette (1922-2016), résistant, peintre et décorateur, auteur d'une fresque dans l'église.
- André Rabier, étudiant, résistant FFI, torturé puis fusillé par l'occupant nazi[68].
- Chantal Réga (1955), athlète spécialiste du sprint, licenciée au ESME-US Deuil.
- Auteurs interprètes du groupe de rap Sniper Blacko (1979), Tunisiano (1979) et Aketo (1980).
- Christophe Willem (1983), chanteur, auteur et compositeur. A grandi à Deuil-la-Barre.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Dénomination dans le Code officiel géographique, [lire en ligne]
- « Commune de Deuil-la-Barre (95197) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- « Communes limitrophes de Deuil-la-Barre » sur Géoportail..
- « Communes limitrophes de Deuil-la-Barre » sur Géoportail..
- « Nouvel accident au passage à niveau le plus dangereux de France », sur leparisien.fr, .
- « A la gare de Deuil-Montmagny, le passage à niveau le plus dangereux de France supprimé en 2020 », sur actu.fr, .
- « Val-d'Oise. Le passage à niveau « le plus dangereux de France » à Deuil-Montmagny sera supprimé en 2025 », sur actu.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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Voir aussi
Bibliographie
- Michel Bourlet, Les origines du village de Deuil : Les grandes heures de l'église Notre-Dame et du prieuré Saint-Eugène, Deuil-la-Barre, Cercle d'études historiques, , 167 p.
- Jean-Paul K, Les experts Deuil-la-Barre, 2015.
Articles connexes
Liens externes
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