Guerre civile yéménite

La guerre civile yéménite est un conflit armé qui oppose depuis l'été 2014 principalement les rebelles chiites houthis et, jusqu'en 2017, les forces fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh au gouvernement d'Abdrabbo Mansour Hadi[63],[64],[65],[66], au pouvoir depuis 2012 à la suite de la révolution yéménite et du renversement de Saleh. Le conflit s'est internationalisé en avec l'intervention d'une coalition menée par l'Arabie saoudite[67],[68],[69] afin d'éliminer les houthis ainsi que la participation de l'Iran[70] et de la Corée du Nord[71] pour soutenir les houthis.

Pour les articles homonymes, voir guerre du Yémen.

Ne doit pas être confondu avec Guerre civile yéménite de 1994.

Guerre civile yéménite
Situation de la guerre en
cliquez pour agrandir
Informations générales
Date Depuis le
(8 ans, 1 mois et 26 jours)
Lieu Yémen
Casus belli Prise de la 310e brigade blindée par les Houthis. Guerre du Saada. Projet de constitution prévoyant une fédéralisation, contesté par les Houthis et les séparatistes du sud.
Issue En cours
Belligérants
République du Yémen

Arabie saoudite
Soudan
Émirats arabes unis
Sénégal
Mauritanie[7]
Maroc (jusqu'en 2019)[8]
Qatar (jusqu'en 2017)[9]
Bahreïn
Koweït
Jordanie
Égypte
Academi


Soutiens :
États-Unis
Royaume-Uni
France[10]
Espagne[11],[12]
Italie[12]
Allemagne[12]
Somalie
Malaisie[13]
Turquie[14],[15]
Érythrée[16]


Mouvement du Sud[17]

Soutien :
Émirats arabes unis[21],[22],[23]
Comité révolutionnaire (jusqu'en 2016)
Conseil politique suprême (depuis 2016)

Soutiens :
Hezbollah
(selon le gouvernement yéménite)[26]
Iran
(selon l'ONU, soutien diplomatique et armement)
Corée du Nord[27],[28],[29],[30],[31]
Al-Qaïda dans la péninsule arabique
État islamique (branche yéménite)
Commandants
Rachad al-Alimi (depuis 2022)
Abdrabbo Mansour Hadi (jusqu'en 2022)
Ali Mohsen al-Ahmar (jusqu'en 2022)
Maïn Abdelmalek Saïd
Ahmed ben Dagher
Khaled Bahah
Mohamed Basindawa
Mohammed Ali al-Makdachi
Mahmoud al-Soubeihi (POW)
Fayçal Rajab (POW)
Nasr Hadi (POW)[32]
Hussein Arab
Abd Mohammed Hussein al-Houdheifi
Abdel Aziz ben Habtour
Nayef al-Bakri
Mouthanna Jawas[33]
Saïf al-Bakri[34]
Saleh Tamah †
Saïd al-Houri †
Jaafar Mohammed Saad
Aïdarous al-Zoubaïdi (2015-2017)
Abdel Aziz al-Meflehi
Ali al-Maamari (en exil)
Ali Nasser Hadi †
Adnan al-Hammadi
Jarallah Salhi †[35]
Ahmed Seïf al-Yafie[36]
Hamoud al-Mekhlafi[37]
Jalal al-Aoubali †
Ahmed al-Idrissi †[38]
Abdallah al-Sahian †[39]
Soltane al-Ketbi †[39]
Aïdarous al-Zoubaïdi (depuis 2017)
Hani ben Brik (depuis 2017)
Ali Salem al-Beidh (en exil)
Salah al-Chanfara
Tarek Saleh (depuis 2018)
Mouammar al-Saïdi
Abdul-Malik al-Houthi

Saleh Ali al-Sammad
Mehdi Hussein al-Machat
Kassem Labozah
Abdel Aziz ben Habtour (depuis 2016)
Mohammed Ali al-Houthi (WIA)
Naef Ahmed al-Qanis
Fares Manaa
Talal Aklan
Mohammad Abd al-Salam
Mahmoud al-Jouneïd[40]
Abdallah Yahya al-Hakim
Ibrahim Badr al-Houthi †[41]
Abou Azzam †


Saleh Ahmed Karkach †[42]
Abdallah Ahmed al-Madani †[42]
Hussain Abdullah Aidha †[42]
Ali al-Chami[43]
Hassan al-Malsi †
Khouri Obaid Agha †[42]
Charaf Loqman[44]
Jalal al-Roweichan
Hussein Nagui Khairan
Abdel Hafedh al-Sakkaf
Abdallah Yahia al-Hakem[45]
Ali Abdallah Saleh
Arif al-Zouka
Tarek Saleh (jusqu'en 2017)
Nassir al-Wouhaychi †
Jalal Balaïdi †
Tawfik Balaïdi
Abou Hamza al-Zinjibari[46]
Abou Bilal al-Harbi[47]
Saleh Nasser Fadhl al-Bakchi †
Forces en présence
25 000 soldats[48]
20 000 combattants tribaux[49],[50]*
Soudan 15 000 soldats[51]
150 000–200 000 Houthis
100 000–150 000 Gardes républicaines
100 000 paramilitaires dont 50 000 forces spéciales[52]
50 hommes[53]
(AQPA)
4 000 hommes
[54],[55]
(EI)
500 hommes[56]
Pertes
inconnuesinconnuesinconnues
Civils :
6 660 à 12 000 morts au moins[57],[58]
10 768 blessés[59]
4 millions de déplacés internes[60]
Total :
377 000 morts (dont 223 000 de « causes indirectes » comme la malnutrition ou les maladies)[61]
49 900 blessés[62]

Insurrection houthiste au Yémen

Batailles

Il est une des conséquences de la guerre du Saada commencée au nord-ouest du pays en 2004 en raison du sentiment de marginalisation des tribus du nord qui se sentent délaissées par le pouvoir central, après l'unification du pays en 1990.

Débordé en par le mouvement venu de l'extrême nord ouest du pays, et par certains éléments de l'armée, le président Abdrabbo Mansour Hadi, est contraint à la démission en , lorsque les houthistes s'emparent du palais présidentiel. Il se réfugie en février à Aden, port stratégique du sud du pays, puis en Arabie saoudite, après le début de l'intervention saoudienne en mars de la même année[72].

En , le gouvernement revendique le contrôle d'entre 70[73] et 85 % du territoire[74].

En , Ali Abdallah Saleh est assassiné par ses anciens alliés Houthis, après avoir rompu avec eux pour rejoindre le camp loyaliste. Son neveu Tarek, ayant survécu aux combats, dirige désormais les pro-Saleh aux côtés de la coalition.

Bien que les conséquences humanitaires de cette guerre soient désastreuses (engendrant une famine en passe de devenir la plus grave que l'humanité ait connue depuis un siècle selon les Nations unies[75]), la couverture médiatique internationale a été très faible jusqu'en 2018, puis le conflit a gagné en visibilité[76],[77].

En 2019, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires du Secrétariat des Nations unies estime le nombre de morts du conflit à 233 000, 102 000 étant décédés dans les combats et autres actes de violence et 131 000 de malnutrition et/ou de maladies qui leur sont liées[78]. Fin 2021, l'ONU fait désormais état de 377 000 morts. Ces chiffres font toujours l'objet de débats et sont parfois considérés comme sous-estimés.

Contexte

Cette confrontation est un développement de la guerre du Saada qui a débuté le lorsque des rebelles zaïdistes ont lancé une insurrection contre le gouvernement yéménite. Aussi appelés Houthistes, du nom du chef de leur clan Hussein Badreddine al-Houthi, ils se plaignent d’avoir été marginalisés par le gouvernement sur le plan politique, économique et religieux, et demandent plus de considérations[79].

En , des heurts éclatent entre les forces gouvernementales et des sympathisants de l'ancien président Ali Abdallah Saleh près de la mosquée al-Saleh[80].

Les racines du conflit sont loin d'être essentiellement confessionnelles. Selon le journal Le Monde, le facteur religieux est assez récent et est seulement monté en puissance quand l'ex-président Saleh a « attisé le sectarisme en soutenant un mouvement sunnite d'inspiration salafiste dans le Nord, hostile aux zaïdistes ». Auparavant, zaïdistes et sunnites coexistaient pacifiquement et les différences religieuses n'étaient pas un phénomène déterminant. La rébellion houthiste serait avant tout, à l'origine, un mouvement tribal et régional opposée au pouvoir central[81].

Chronologie

Avancée des Houthis au nord (2014-2015)

Après des manifestations Houthis, contre la fin des subventions sur le pétrole[82] et la prise d'Amran, l'insurrection houthiste se dirige vers Sanaa.

Entre le 16 et , au moins 200 personnes meurent à Sanaa dans le cadre du conflit[83]. Le , le gouvernement yéménite et les rebelles Houthis signent un accord visant à mettre fin à la crise politique alors que les rebelles avancent vers la capitale ; le Premier ministre Mohamed Basindawa démissionne, et conformément à l'accord, les rebelles nommeraient un nouveau Premier ministre dans les trois jours[84]. Les combats ont fait 123 morts[85].

Le , au moins 340 personnes sont tuées dans des combats dans la capitale[86].

Le , des sources sécuritaires annoncent que les rebelles Houthis attaquent la maison du chef des services de renseignement à Sanaa. Ceci prouve la fragilité de l'accord de partage du pouvoir, qui ne suffit pas à faire cesser les combats dans la capitale[87].

Le , Ahmed Awad ben Moubarak est nommé Premier ministre[88]. Le , sous la pression des rebelles, il présente sa démission[89].

Le , Khaled Bahah, ambassadeur du Yémen à l'ONU, est nommé Premier ministre[90].

Le , des affrontements entre tribus sunnites et rebelles chiites près d'Ibb font de nombreuses victimes. Au moins quarante personnes sont tuées durant les deux jours de combats. Les combattants sunnites visent à empêcher les rebelles chiites d'acheminer des renforts à Ibb, ville majoritairement sunnite, dont ils prennent le contrôle[91].

En , les Houthis prennent al-Baïda, Hodeïda, Ibb et Dhamar[92].

Le , le Conseil de sécurité de l'ONU sanctionne l'ex-président Ali Abdallah Saleh ainsi que des chefs des Houthis[93].

Les 19 et , les rebelles Houthis prennent le palais présidentiel[94],[95]. Le lendemain, un accord est signé avec les Houthis sur l'amendement du projet de Constitution et sur la représentation des Houthis et des autres factions dans le gouvernement. Le conseiller du président, Ahmed Awad ben Moubarak, doit également être libéré[96].

Le , Abdrabbo Mansour Hadi présente sa démission[97] après que les Houthis eurent réclamé qu'un de leurs membres soit nommé comme vice-président[98]. La démission du président est rejetée par le Parlement[99]. En signe de protestation contre cette démission, le port et l'aéroport d'Aden, sont fermés[100]. Les Houthis proposent alors de mettre en place un Conseil présidentiel composé de l'armée, des forces de sécurité, des comités populaires et des « composantes révolutionnaires et politiques »[101].

Les 23 et , les Houthis dispersent des milliers de manifestants[102].

Le , les Houthis donnent un ultimatum de trois jours aux forces politiques pour trouver un accord, faute de quoi ils se chargeraient de la transition[103]. Le , l'ultimatum expire[104],[105].

Cependant, le , par une déclaration constitutionnelle, les Houthis, lors d'une réunion au cours de laquelle participent des personnalités comme les ministres de la Défense et de l'Intérieur du gouvernement démissionnaire, annoncent l'instauration de ce Conseil présidentiel, chargé de diriger la transition pour une durée de deux ans, contre un an comme initialement prévu[106]. Mohammed Ali al-Houthi, cousin de Abdul-Malik al-Houthi, prend le pouvoir en tant que président du Comité révolutionnaire. Aussi, les Houthis annoncent la dissolution de Chambre des députés et le remplacement par un Conseil national de 551 membres, chargé de nommer les membres du Conseil présidentiel, qui à son tour nomme un nouveau gouvernement[107]. Enfin, ils prévoient d'élargir le Conseil consultatif et de le rebaptiser Conseil populaire de transition[108].

Le coup d'État est dénoncé par le Conseil de coopération du Golfe[109] et le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon demande le retour du président Hadi.

Le , de nombreux pays évacuent leurs ambassades à Sanaa[110]. De leur côté, les Houthis se disent « prêts » à rendre les véhicules appartenant aux Américains[111].

Le , le Conseil de sécurité des Nations unies demande aux Houthis de quitter le pouvoir[112], appel rejeté par les miliciens le lendemain [113].

Le , la Résistance populaire prit le contrôle des sièges de la télévision et des renseignements aux Houthis[114].

Le , un accord est trouvé pour conserver la Chambre des députés et de lui adjoindre une nouvelle chambre[115]. Les Houthis déclarent qu'il s'agit d'une « révolution »[116].

Le , après la signature d'un accord aéronautique le [117], un premier avion iranien atterrit à Sanaa, une première depuis 1990[118]. Hadi déclare que l'accord est « illégal »[119] et que les responsables vont « rendre des comptes »[119]. De son côté le président iranien, Hassan Rohani salue la prise de pouvoir des Houthis, en déclarant soutenir « la stabilité et la paix »[120]. De son côté, Ali Akbar Nategh-Nuri, ancien président du Parlement de l'Iran, déclare que le coup d'État serait « une suite de la révolution islamique »[121]. Une délégation Houthie doit également se rendre en Iran pour signer des accords économiques et politiques[122].

Le , les Houthis prennent le siège du Dialogue national[123].

Le , les Houthis dispersent une manifestation à Sanaa exigeant leur départ du pouvoir[124].

Le , les partis politiques opposés aux Houthis forment le Bloc du salut national[125].

Le , l'assignation à résidence du Premier ministre Khaled Bahah est levée par les Houthis[126]. Celui-ci refuse de revenir sur sa démission et part pour le Hadramaout[126]. Cette décision concerne tous les membres du gouvernement démissionnaires qui étaient encore détenus et Bahah parle d'« une initiative de bonne volonté »[127].

Le , un site médiatique proche des Houthis a confirmé que des dizaines de soldats saoudiens avaient été tués dans des affrontements entre deux camps dans la ville de Najran, dans le sud-ouest du Yémen[128].

Avancée des Houthis au sud et début de l'intervention de la coalition sunnite ()

Situation à Aden après l'offensive rebelle.
  • Zone contrôlée par le gouvernement yéménite
  • Zone contrôlée par les Houthis

Le , Hadi, dont la démission a été refusée par le Parlement et qui était en résidence surveillée à Sanaa, prend la fuite vers Aden, ville du sud du pays[129] et devenue par la suite capitale de facto[130]. Le jour-même, il déclare, après avoir renoncé à démissionner, qu'il demeure le président en exercice, et que les actions des Houthis étaient « nulles et non avenues »[131],[132].

Le , dans une lettre adressée au Parlement, Hadi renonce officiellement à démissionner[133]. Le jour-même, il demande aux membres du gouvernement démissionnaire de le rejoindre à Aden[133]. En réaction, les Houthis le qualifient de « fugitif » et promettent de le juger[134].

Le , l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Koweït déplacent leurs ambassades à Aden[135].

Le , Hadi limoge le chef des forces spéciales et en nomme un autre[136]. Hadi est également convié au sommet de la Ligue arabe qui se tiendra les 28 et en Égypte, l'organisation lui exprime ainsi un soutien à sa légitimité[136].

Le , la proclamation d'Aden comme capitale est confirmée par Hadi et annonce avoir fui Sanaa en passant par un tunnel situé dans sa résidence[137]. Abdel Hafedh al-Sakkaf, ancien commandant des Forces spéciales, rejette son limogeage[137].

Le , le ministre de la Défense, Mahmoud al-Soubeihi, pourtant nommé président de la commission de sécurité par les Houthis[138],[139], fuit Sanaa et se dirige vers Aden[140].

Le , lors de la bataille de l'aéroport d'Aden, l'aéroport d'Aden est fermé après des affrontements entre les unités du général al-Sakkaf et les comités de résistance populaire, loyaux au président Hadi[141]. Les forces spéciales du général al-Sakkaf tentent sans succès de prendre la ville et attaquent le palais présidentiel[142].

Le , un double attentat suicide visant des mosquées chiites à Sanaa, en représailles à l'avancée des Houthis, fait 142 morts[143]

Le , lors d'une allocution télévisée, Hadi déclare que « le drapeau de la République du Yémen flottera sur les montagnes de Maran à Saada, et non pas le drapeau iranien » et que « L'école du [chiisme] duodécimain suivie en Iran ne sera pas acceptée par les Yéménites, qu'ils soient Zaïdites ou Chafiites »[144]. Il condamne également les attentats contre des mosquées chiites survenues la veille et revendiqués par l'État islamique[145].

Le , les Houthis prennent le contrôle de l'aéroport de Taëz[146]. Le lendemain, ils entrent dans la ville[147],[148],[149].

Le , l'aéroport d'Aden est conquis par la 39e brigade blindée, alliée aux rebelles Houthis. Le jour-même, après la prise du gouvernorat de Lahij par les rebelles, le ministre de la Défense loyaliste, Mahmoud al-Soubeihi est capturé par les Houthis qui, au même moment promettent 93 000 $ pour la capture du président Hadi[150]. Le lendemain au matin, après le déclenchement de l'intervention saoudienne, cette brigade quitte le site qui est de nouveau sous le contrôle des forces pro-Hadi[151].

À partir du , la force aérienne royale saoudienne, avec l'appui de plusieurs pays sunnites dont l'Égypte, le Soudan, le Maroc et les membres du Conseil de coopération du Golfe excepté Oman, effectuent des frappes aériennes sur de nombreuses positions Houthis dans l'ouest du pays, dont l'aéroport international El Rahaba et le palais présidentiel de Sanaa[152]. L'ambassadeur saoudien à Washington précise que « l'opération vise à défendre le gouvernement légitime du Yémen et à empêcher le mouvement radical Houthi (soutenu par l'Iran) de prendre le contrôle du pays »[153]. Les États-Unis déclarent également fournir un soutien en logistique et en renseignement aux opérations[154]. Selon la chaîne de télévision Al Arabiya basée à Dubaï, le royaume saoudien engage dans cette opération une centaine d'avions de guerre et plusieurs dizaines de milliers de soldats[152].

Le , Bahah est confirmé dans ses fonctions de Premier ministre tout en étant nommé vice-président[155].

Le , la coalition arabe dirigée par Riyad annonce mardi la fin de l'opération Tempête décisive[156], mais les frappes aériennes reprennent dès le lendemain dans le cadre de l'opération Restaurer l'espoir[157].

Le , les miliciens chiites et les loyalistes multiplient les tirs de mortier et de chars dans le quartier de Khor Maksar, proche de l'aéroport, tandis que les avions de la coalition pilonnent les positions des assaillants. Six rebelles Houthis et deux miliciens locaux ont trouvé la mort, selon des habitants[158].

Le , entre 40 et 50 soldats des Forces spéciales de la coalition internationale conduite par l’Arabie saoudite sont déployés à Aden dans le sud du pays[159]. Par ailleurs, l’organisation Human Rights Watch publie des photos de bombes à sous-munitions utilisées selon elle par l’Arabie saoudite et fournies par les États-Unis. Ces engins sont interdits par un traité international depuis 2008, approuvé par 116 pays, mais dont Riyad et Washington ne sont pas signataires[159].

Le , des rebelles Houthis pénètrent pour la première fois en territoire saoudien et attaquent la ville de Najran[160]. Au moins deux civils sont tués et cinq soldats saoudiens sont faits prisonniers[160].

Le , un cessez-le-feu humanitaire est décrété[161]. Il dure jusqu'au malgré de nombreuses violations[162],[163].

Le , les rebelles Houthis bombardent à l'aide d'artillerie le port d'Aden afin de repousser un navire humanitaire qatari, contraint de faire demi-tour[164].

Avancée loyaliste (2015-2016)

Situation au Yémen en .
Situation à Aden après l'offensive loyaliste.
  • Zone contrôlée par le gouvernement yéménite
  • Zone contrôlée par les Houthis
Situation à Taëz en  :
  • Zone contrôlée par le gouvernement yéménite
  • Zone contrôlée par les Houthis

Le , Aden et son gouvernorat sont repris par les loyalistes[165], à la faveur d'un accroissement de l'aide saoudienne et de ses alliés dans le grand port du Sud[166].

En , les loyalistes reprennent les gouvernorats d'Aden, Dhale, Abyan et Lahij[167]. Le , les loyalistes reprennent la province de Chabwa[168].

En , commence l'offensive loyaliste dans le gouvernorat de Ma'rib[169].

Le , soixante soldats de la coalition, dont quarante-cinq soldats des Émirats arabes unis, sont tués dans l'attaque au missile balistique d'une base militaire dans la province de Marib, à l'est de Sanaa[170]. En représailles, les avions émiratis et saoudiens intensifient dans les jours qui suivent leurs raids contre les positions des rebelles Houthis et de leurs alliés, des unités de l’armée restées fidèles à l’ex-président Ali Abdallah Saleh[170].

Le , Hadi retourne à Aden[171].

Le un hôpital de Médecins sans frontières est détruit dans le district de Haydan par la coalition[172].

En , il est rapporté que des mercenaires colombiens combattraient aux côtés des loyalistes[173]. Le même mois, les rebelles Houthis prennent le contrôle de Damt, dans le gouvernorat de Dhale, ainsi que de la base de Dhoubab, de Taëz et de Madaribah, à Lahij[174]. Ils se rapprochèrent ainsi de la base aérienne Al-Anad, dans le gouvernorat de Lahij[174].

Le , dans le contexte de début de négociations à Genève, un cessez-le-feu de sept jours renouvelable est annoncé pour le par le camp loyaliste[175]. Pour leur part, les Houthis annoncent le début du cessez-le-feu pour le [176]. Le , le cessez-le-feu entre en vigueur, et au même moment trois délégations, celle du gouvernement, celle des Houthis et du Congrès général du peuple, composées de dix-huit membres chacune, arrivent à Genève, en Suisse[177]. Le même jour, des violations du cessez-le-feu sont signalées par les deux belligérants[178],[179].

Le , l'île de Grande-Hanich est conquise par les forces loyalistes[180]. Le , les deux camps échangent des prisonniers[181]. Cependant, les deux belligérants n'ont pu se mettre d'accord sur la libération des commandants respectifs[182].

Le , les loyalistes reprennent les villes d'Al Hazm, d'Harad[183],[184],[185],[186],[187] et de Djebel al-Salb, située à Nihm, dans le gouvernorat de Sanaa, à quarante kilomètres de la capitale Sanaa alors que le cessez-le-feu est encore en vigueur[188].

Le , le cessez-le-feu est prolongé d'une semaine alors que de nouvelles négociations sont prévues le [189]. Les deux belligérants acceptent de mettre en place un organisme de surveillance du cessez-le-feu[190]. Cependant, des combats sont signalés de nouveau le [191]. Le , en plein cessez-le-feu, des affrontements font trente-et-un morts[192]. Le , le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à un cessez-le-feu durable[193]. Les Houthis empêchent l'approvisionnement de l'aide humanitaire de la ville de Ta'izz et engendre la fermeture d'un de ses hôpitaux[194],[195]. Le , le cessez-le-feu prend fin[196]. Trois jours plus tard, le Conseil de sécurité appelle à son rétablissement[197].

Le , l'ancien président Ali Abdallah Saleh déclare refuser tout dialogue avec les loyalistes, privilégiant des négociations directes avec l'Arabie saoudite[198]. Le , le Koweït annonce qu'il déploie des troupes au sol[199].

Le , les Houthis et les pro-Saleh lancent une attaque conjointe sur la Jabal al-Qacha' (arz), une colline stratégique qui surplombe la base aérienne Al-Anad, et parviennent à s'en emparer quatre jours plus tard[200].

Le , les loyalistes prennent la ville de Midi ainsi que son complexe portuaire, contrôlés par les Houthis depuis 2010[201].

En , le gouvernement décide d'expulser[202] le représentant des Nations unies pour les droits de l'homme puis y renonce[203], après des pressions internationales[204].

Le , un bombardement cible un hôpital soutenu par MSF, dans le nord du Yémen, et fait six morts. La coalition est fortement suspectée d'en être à l'origine[205].

Le , les Houthis libèrent le ministre de l'Enseignement technique mais les négociations de paix sont reportées[206]. Le même jour, la coalition largue des vivres et des armes aux habitants de Ta'izz, qui sont alors assiégés par les rebelles[207]. Le , de l'aide parvient à Taëz[208] mais seulement certains quartiers en bénéficient[209].

Le , le gouvernement retourne définitivement à Aden[210].

Le , les Houthis bombardent la base aérienne Al-Anad à coup de missiles Tochka[211]. Des médias acquis à leur cause affirme ensuite que 190 mercenaires étrangers ont été tués lors de l'opération dont le PDG et le conseiller en chef de la société militaire privée Academi[212].

Le , de l'aide est acheminée à Taëz[213]. Le , la Croix-Rouge a pu pénétrer à l'intérieur de la ville de Taëz pour la première fois depuis le mois d'août et a livré trois tonnes de fournitures médicales[214]. Au même moment, l'Arabie saoudite tente de dissuader les ONG d'accéder aux zones rebelles[215], mais n'y parvient pas[216],[217]. Le , Nihm et le siège de la 312e brigade, situés dans le gouvernorat de Sanaa, sont repris par les loyalistes[218].

Le , Ali Mohsen al-Ahmar est nommé vice-commandant des Forces armées yéménites par le président de la République, Abdrabbo Mansour Hadi[219]. Le , le gouvernement yéménite déclare que le Hezbollah aurait déployé, au nord du Yémen, près de la frontière saoudienne, des troupes pour aider les rebelles[26]. Le , le Parlement européen, dans une résolution non-contraignante, appelle à un embargo sur les armes pour l'Arabie saoudite[220].

Le , une délégation des Houthis se rend en Arabie saoudite pour négocier, alors que les escarmouches ont baissé en intensité à la frontière et les bombardements saoudiens ont cessé depuis une semaine[221],[222]. C'est alors que l'Arabie saoudite entreprend un échange de prisonniers avec les rebelles chiites, un soldat saoudien contre sept Yéménites[223]. Peu avant, l'Iran annonce qu'il pourrait appuyer les rebelles[221]. Cependant, les Houthis refusent toute ingérence iranienne[224].

Le , la coalition annonce la fin prochaine de ses bombardements[225]. Le , les loyalistes avancent vers Baihan, dans le gouvernorat de Chabwa et vers Harib, dans le gouvernorat de Marib[226].

Le , un cessez-le-feu est annoncé pour le , avant le début des négociations, prévues le au Koweït[227].

Le , un an après le début des frappes de la coalition, les Houthis organisent une manifestation géante à Sanaa[228]. L'ancien président Ali Abdallah Saleh propose une « paix des braves » et des négociations avec les Saoudiens[229]. Le , un second échange de prisonniers a lieu entre Saoudiens et Houthis, neuf Saoudiens contre cent-neuf Yéménites[230].

Le , les loyalistes, qui contrôlent déjà le port de Midi, lancent une offensive en direction du sud et de l'est, vers la ville du même nom, puis tombent dans une embuscade tendue par les Houthis[231]. Le , les loyalistes reprennent les localités d'al-Zalaq et d'al-Hadhba, dans la province d'al-Jawf, dont ils revendiquent le contrôle à 80 %[232]. Le même jour, trois civils sont tués par des bombardements rebelles sur un hôpital de Marib[233]. Par ailleurs, le Premier ministre et vice-président Khaled Bahah est limogé par le président Abdrabbo Mansour Hadi[234]. Ahmed ben Dagher lui succède au poste de Premier ministre tandis qu'Ali Mohsen al-Ahmar devient vice-président.

Le , la marine américaine intercepte un bateau iranien chargé d'armes pour les Houthis[235].

Pourparlers de paix ()

Le , le cessez-le-feu entre en vigueur[236]. La coalition promet de respecter la trêve[237], de même que l'armée loyaliste, selon son chef d'état-major, Mohammed Ali al-Makdachi[238] et les Houthis[239]. Le médiateur de l'ONU appelle au respect de la trêve[240]. Le , les loyalistes accusent les rebelles d'avoir violé le cessez-le-feu[241]. Le cessez-le-feu est pourtant proclamé dans un contexte d'accalmie, à la frontière saoudienne, à Sanaa et à Saada où la coalition a cessé ses bombardements depuis un mois[242]. Le cessez-le-feu devrait par ailleurs permettre l'acheminement d'aides humanitaires[243].

Le , les combats se poursuivent, après une tentative des Houthis de reprendre les territoires perdus au nord. De plus, un général loyaliste, Saïd al-Houri, est tué par un sniper Houthi à Nihm[244]. Le , treize combattants loyalistes sont tués par les rebelles[245].

Le , le Mouvement du Sud organise une nouvelle manifestation à Aden[246]. Le , une nouvelle manifestation est organisée en présence du gouverneur Aïdarous al-Zoubaïdi[247]. Le même jour, cinq loyalistes et huit rebelles sont tués, dans des combats dans la région de Marib[248].

Le , les négociations de Koweït débutent avec un retard de quatre jours, à cause d'une arrivée tardive de la délégation rebelle[249]. Le , les deux belligérants forment des commissions pour aborder les points à discuter[250]. Le , les deux camps acceptent de libérer la moitié de leurs prisonniers respectifs[251]. Le gouvernement refuse une proposition des rebelles de former un gouvernement sous leur égide[252]. Les et , les deux camps échangent des prisonniers à Ta'izz[253] et à al-Baïda[254].

Le , les Houthis prennent une base militaire dans la province d'Amran, alors que celle-ci n'était contrôlée par aucun des deux camps[255]. Le , la coalition vise la base prise par les rebelles à Amran[256] et intercepte un missile Houthi en Arabie saoudite[257].

Le , des heurts éclatent entre les deux camps, à Chabwa et font des dizaines de morts de chaque côté[258].

Le , les Émirats arabes unis annoncent leur retrait du conflit[259].

Le , les Houthis prennent une montagne proche de la base aérienne Al-Anad, dans le gouvernorat de Lahij, qui est le quartier général des troupes de la coalition[260].

Le , les discussions sont ajournées jusqu'au , tandis que les combats reprennent[261]. Le , le président yéménite, Abdrabbo Mansour Hadi, annonce son intention de ne plus participer aux pourparlers[262]. Au même moment a lieu une escalade dans les affrontements[263]. Le , les négociations reprennent finalement[264]. Le , le Koweït somme les deux belligérants à parvenir à un accord dans les quinze jours, ou à quitter le pays le cas échéant[265].

Le , les combats reprennent[266].

Le , un attentat fait sept morts à Marib[267].

Le , les Houthis et la faction pro-Saleh du Congrès général du peuple proclament un « Conseil suprême » de dix membres[268], sous la forme d'une présidence collégiale, composée d'un président et d'un vice-président, pour diriger le pays[269],[270]. La délégation gouvernementale quitte les négociations[271]. Le , le médiateur de l'ONU propose de prolonger d'une semaine les négociations[272], qui est acceptée par les deux parties[273]. Le , le gouvernement yéménite approuve un projet d'accord appelant les rebelles à se retirer des villes qu'ils contrôlent et à rendre les armes aux autorités et les appelle à le signer d'ici le [274]. Ceux-ci le rejettent[275]. Le , la délégation loyaliste quitte les négociations et le Koweït également[276]. Le , les négociations sont officiellement clôturées[277].

Le , au moins six soldats sont tués et douze sont blessés, dans un double attentat suicide contre une base militaire loyaliste, dans la localité de Habilayn, dans la province de Lahej. Selon le responsable de l'armée, le bilan pourrait s'alourdir[278].

Reprise des combats (2016-2017)

Situation à Taëz en  :
  • Zone contrôlée par le gouvernement yéménite
  • Zone contrôlée par les Houthis

Le , les raids aériens sur le gouvernorat de Sanaa reprennent, provoquant la fermeture de l'aéroport de Sanaa[279]. Le même jour, seize ouvriers sont tués par des bombardements de la coalition sur une usine de produits alimentaires[280].

Le , sous la menace de Houthis armés, 91 à 141[281] des 301 membres de la Chambre des députés, dont Yahya Ali al-Raie, président de la chambre parlementaire, se réunissent à Sanaa et votent à l'unanimité la confiance au Conseil suprême, mais ce score est inférieur au quorum de 151, ce qui provoque sa condamnation par le gouvernement installé à Aden[282].

Le , dix enfants sont tués et une trentaine d'autres sont blessés, dans une frappe aérienne contre une école au nord du Yémen, selon Médecins sans frontières[283].

Le , la coalition autorise l'ONU et ses agences à atterrir à l'aéroport de Sanaa[284]. Des frappes aériennes sont menées contre un hôpital de Médecins sans frontières et provoquent la mort de dix-neuf personnes. Bombardée par la coalition pour la quatrième fois, l'organisation annonce dans les jours qui suivent son retrait des hôpitaux du nord du pays, estimant les risques trop importants[285]. Pour sa part, la coalition annonce l'ouverture d'une enquête et appelle l'ONG à reconsidérer sa décision[286].

L'ONG Amnesty International appelle les Houthis et leurs alliés à cesser de persécuter les membres de la minorité bahaïe, dont 65 membres au moins ont été arrêtés arbitrairement, lors de différentes rafles dont la dernière date du [287].

Le , une manifestation chiite[288], pro-Houthis et pro-Saleh, organisée en soutien au Conseil politique suprême, rassemble des dizaines[289] à une centaine de milliers de personnes à Sanaa[290].

En , le gouvernement yéménite décide de demander aux organismes internationaux de geler les avoirs de la banque centrale, et de nommer une nouvelle direction dont le siège serait au sud[291].

Le , un attentat suicide, revendiqué par l'EI[292], fait 71 morts et 98 blessés à Aden contre de jeunes recrues de l'armée[293].

Entre le et le , les raids aériens de la coalition sur la province de Saada font au moins 25 morts, la majorité étant des femmes et des enfants, du côté des rebelles[294].

Entre le et le , 23 membres d'Al-Qaïda sont tués par des tirs de drones américains[295],[296],[297],[298],[299].

Le , la raffinerie d'Aden est rouverte, un an après la fin de la bataille, permettant ainsi de mettre fin à la pénurie d'électricité[300].

En , le gouverneur de Marib déclare que des armes destinées aux Houthis seraient envoyées par l'Iran en transitant par Oman et la province du Hadramaout, en direction de Sanaa[301].

Le , les Houthis arrêtent le journaliste Yahya al-Joubaïhi et le condamnent à mort le pour « espionnage »[302]. Ceci est condamné par l'Union des journalistes yéménites[302], Reporters sans frontières[302] et Amnesty International[303].

Le , le siège de la Banque centrale est déplacé à Aden[304].

Le , Hassan al-Malsi, général des Forces spéciale des Houthis, est tué après une tentative d'intrusion à la frontière saoudienne[305].

Fin septembre, les loyalistes reprennent la ville d'al-Ghayl, à Al Jawf[306], ainsi qu'à Nihm, dans le gouvernorat de Sanaa. Le Premier ministre, Ahmed ben Dagher, estime, le , que la priorité de la Résistance populaire devrait être de reprendre le contrôle de Taëz et d'Al Houdayda, avant d'avancer à Sanaa[307].

Le , les Houthis chargent Abdel Aziz ben Habtour de former un gouvernement[308]. Il est le deuxième pro-Hadi à faire défection après le président du Parlement, Yahya Ali al-Raie[309]. Le , il forme son gouvernement composé de vingt-sept ministres[310]. Il n'est cependant pas reconnu par l'ONU[311], la France et le Royaume-Uni[312].

En , des manifestations hostiles au gouvernement yéménite ont lieu dans le sud, notamment à Aden, tandis que les séparatistes annoncent la création d'un conseil politique sudiste pour le , date anniversaire du début de l'insurrection contre le l'occupation britannique en 1964[313]. Ils appellent pour l'occasion à une manifestation d'ampleur[314]. Le à Zinjibar, des manifestants demandent le limogeage du gouverneur d'Abyan[315].

Le , la coalition menée par l'Arabie saoudite effectue des raids aériens particulièrement meurtriers à Sanaa lors d'une cérémonie funéraire. Selon Jamie McGoldrick, coordinateur humanitaire pour l'ONU au Yémen, le bilan est de plus de 140 morts et 525 blessés dont 19 généraux et une douzaine d'autres d'officiers[316],[317]. Officiellement, la coalition nie tout d’abord être impliquée avant de déclarer qu'il s'agissait d'une erreur de sa part, mais après cette attaque les États-Unis annoncent un « examen immédiat » de leur soutien à la coalition[318]. En représailles, les rebelles effectuent des tirs de missiles vers l'Arabie saoudite[319]. Le maire de Sanaa, Abdel Kader Hilal, y trouve également la mort[320].

Le , les forces loyales, dont des miliciens de la Résistance populaire, reprennent le poste-frontière d'Al-Buqah au terme d'un assaut lancé depuis le territoire saoudien[321].

Le , les forces armées des États-Unis effectuent trois frappes de missiles de croisière Tomahawk tirés par le destroyer USS Nitze sur des sites de radars contrôlés par les rebelles Houthis, à la suite de missiles lancés contre l'USS Mason et d’autres bateaux, opérant dans la zone le 9 et le [322],[323].

Le , le président Abdrabbo Mansour Hadi accepte un cessez-le-feu de 72 heures susceptible d'être prolongé entre les forces gouvernementales et les chiites Houthis[324]. Le , un drone américain attaque un convoi de quatre véhicules et tue 8 membres d'Al-Qaïda, à Al-Rawda, dans une région de la province de Chabwa[325]. Le , de violents combats ont lieu avant la trêve autour de Sanaa, dans la province d'Omrane, dans la province de Hajja ainsi que dans la province de Marib. Le bilan est d'au moins 35 morts[326],[327].

Le , des avions de la coalition visent des bâtiments des services de sécurité appartenant aux rebelles Houthis, près d’Hodeidah, au bord de la mer Rouge, tuant au moins 60 détenus de droit commun qui y étaient incarcérés[328].

Le , l'ONU annonce que plus de sept millions de Yéménites sont proches de la famine, soit un quart de la population[329].

Le , le chef d'état-major adjoint de l'armée yéménite est tué dans des combats entre forces loyalistes et rebelles Houthis, près de la ville de Mokha, sur la mer Rouge, par un tir de missile[330]. Dans le même temps, 18 militaires loyalistes sont tués et une trentaine sont blessés. Par ailleurs, 21 rebelles périssent et 23 sont blessés[331]. Le , les forces progouvernementales progressent au nord et à l'est de Mokha, au prix de combats meurtriers faisant vingt-trois morts (seize rebelles et sept soldats). Les forces loyalistes avancent jusqu'à Yakhtul, localité située à 14 km au nord. À l'est, ils progressent de 10 km, grâce à l'aviation saoudienne et reprennent des positions à Jebel Al-Nar, ainsi qu'un avant-poste du camp militaire Khaled. Par ailleurs, l'aviation de la coalition tue sept rebelles et en blesse quinze autres dans des frappes aériennes sur Hodeida, grande ville portuaire de l'ouest du Yémen[332].

Carte de l'offensive au printemps 2017.
  • Zone contrôlée par le gouvernement yéménite
  • Zone contrôlée par les Houthis

Le , un kamikaze fait exploser sa voiture piégée contre l'entrée d'un camp militaire à Abyane dans le sud du Yémen, faisant au moins huit morts et trois blessés[333],[334]. De plus, quarante personnes sont tuées dans des combats et bombardements. Dans la province centrale de Baïda, de violents combats opposent les forces loyalistes aux rebelles Houthis, faisant vingt-six morts, parmi les deux camps. Par ailleurs, des combattants tribaux tendent une embuscade contre un convoi de rebelles, dans la région de Sawmaa, faisant ainsi neuf morts, du côté des rebelles. En outre, un tir d'obus attribué aux rebelles Houthis à Marib, à l'est de Sanaa, cause la mort de cinq personnes et blesse quatre autres[335].

Le , l'armée américaine procède à une série de frappes contre Al-Qaïda, dans les provinces méridionales d'Abyane et de Chabwa, ainsi qu'à Baïda, au centre. Plus de vingt frappes tuent au moins douze membres d'Al-Qaïda[336]. Le , de nouvelles frappes ont lieu dans la région d'Al-Saïd, dans la province de Chaboua, ayant pour objectif la maison de Saad Atef, un dirigeant local d'Aqpa[337]. Le , dans la province d'Abyane, cinq soldats yéménites sont tués dans une attaque à l'arme automatique, par des combattants d'Al-Qaïda, contre un barrage de l'armée, au nord de la ville côtière de Chaqra. En représailles, l'armée américaine lance au moins cinq frappes aériennes sur les provinces de Chabwa et de Baïda[338]. De plus, le , de nouvelles frappes ont lieu dans la localité d'al-Nasl, dans la province d'Abyane[339]. Le bilan de ces séries de raids aériens est de 22 morts du côté d'Al-Qaïda et de 2 civils tués[340]. Entre le 2 et le , les États-Unis mènent une série de frappes aériennes, plus d'une quarantaine contre les djihadistes d'AQPA, il s'agit alors de la plus intense série de bombardements depuis le début de l’intervention américaine dans ce pays, en 2002[341].

Le , 22 rebelles Houthis sont tués dans des raids aériens de la coalition arabe, près de Hodeïda et dans des combats, dans les environs de la ville de Mokha[342]. Le , 6 rebelles et 22 civils sont tués dans un raid aérien de la coalition arabe touchant un marché dans la ville de Khoukha[343],[344]. De plus, une contre-offensive des rebelles pour reprendre Yakhtul, une localité située 14 km de Mokha, fait 15 morts dont 7 soldats yéménites[345]. Le , 26 soldats des forces pro-gouvernement sont tués et 40 autres blessés par des tirs de missiles rebelles contre la mosquée d'un camp militaire à l'est de Sanaa[346]. Le , au moins 20 rebelles houthis et sept soldats yéménites sont morts dans la province de Chabwa dans des combats[347].

Le , des hauts responsables loyalistes dont le président Abdrabbo Mansour Hadi, Riad Yassine et Ahmed Awad ben Moubarak sont « condamnés à mort » par un tribunal contrôlé par les Houthis pour « haute trahison » pour avoir « usurpé le titre de président à l'issue de son mandat, participé à l'agression du Yémen et avoir porté atteinte à l'intégrité territoriale de la République yéménite »[348].

Le , date du deuxième anniversaire du début des opérations de la coalition, les Houthis organisent une manifestation à Sanaa[349]. Le , les Houthis installent, grâce à l'aide de l'Iran, des missiles de défense côtière, des radars, des mines et des bateaux piégés dans le détroit de Bab Al-Mandeb, menaçant « le commerce, les navires, et les opérations militaires dans la région » selon le général Joe Votel, chef des forces américaines au Moyen-Orient[350].

Entre le 9 et le , 28 rebelles Houthis sont tués dans des raids de la coalition détruisant neuf de leurs véhicules et trois bases de roquettes Katioucha entre les provinces de Taëz et de Lahej, d'une part, et de Taëz et Hodeida, d'autre part. S'ensuit alors des accrochages au cours desquels 10 soldats gouvernementaux sont tués et 15 autres blessés à Aden[351]. Le , 5 soldats soudanais sont morts et 22 autres blessés lors d'opérations militaires destinant à prendre des zones aux Houthis[352]. Le , au moins 15 rebelles et 3 soldats yéménites sont tués dans de violents combats et des raids aériens de la coalition au sud-est de Mokha dans l'ouest du Yémen[353].

Le , douze soldats saoudiens dont quatre officiers sont tués par la chute de leur hélicoptère dans la province de Marib, à l'est de Sanaa lors d'une opération[354].

Dissensions au sud

Situation à Aden après la bataille d'Aden.

Le , le président Abdrabbo Mansour Hadi limoge le gouverneur d'Aden Aïdarous al-Zoubaïdi et le ministre d'État Hani ben Brik[355]. Le , des milliers de séparatistes sudistes manifestent à Aden[356]. Le , les deux dirigeants déchus proclament une autorité parallèle pour diriger le Yémen du Sud, le Conseil de transition du Sud[357],[358],[359]. Al-Zoubaïdi devient président du Conseil présidentiel, tandis que Hani ben Brik devient vice-président[359]. De fait, le Yémen comprend alors quatre gouvernements différents[359].

Le , une bombe explose sur un marché d'Al-Hazm au Nord-Est de Sanaa, faisant au moins six morts et une quinzaine de blessés[360].

Le , le Qatar est exclu de la coalition militaire arabe, sous commandement saoudien, en raison de « son soutien au terrorisme »[361]. De plus, le Yémen rompt ses relations diplomatiques avec le Qatar[362].

Le , l'ONU adopte par consensus une résolution concernant la constitution d'une commission d'enquête indépendante sur les atteintes présumées aux droits de l'homme commises au Yémen[363]. Peu après, le , l'ONU publie le rapport annuel du secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés[364], qui cite en annexe les pays et entités ayant commis en 2016 des meurtres ou des mutilations d’enfants : y figurent pour le conflit au Yémen la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, les houthistes, les forces gouvernementales yéménites et Al-Qaida[365].

En , la création d'un parlement sudiste de 303 membres est annoncée[366].

Le , dix membres d'Al-Islah, dont des explosifs ont été retrouvés chez eux, sont arrêtés à Aden après un attentat ayant coûté la vie à un prédicateur pro-Émirats arabes unis[367].

Le , l'ONU appelle la coalition internationale dirigée par l'Arabie saoudite à mettre un terme au blocus qui empêche l'acheminement de l'aide humanitaire au Yémen afin d'éviter une catastrophe humanitaire[368]. Le , la coalition dirigée par l’Arabie saoudite annonce la réouverture du port de Hodeida et de l'aéroport de Sanaa pour l'aide humanitaire. L'ONG Save the Children salue cette mesure mais la juge insuffisante, et réclame l'ouverture du port d'Hodeida aux importations commerciales, essentielles pour nourrir la population[369].

Le a lieu la séance inaugurale de l'Assemblée nationale sudiste, au cours de laquelle Ahmed Saïd ben Brik est élu président et Anis Yossouf Ali Louqman vice-président de cette chambre parlementaire[370].

Le , le Conseil de transition du Sud adresse un ultimatum de sept jours au président Abdrabbo Mansour Hadi pour limoger le gouvernement d'Ahmed ben Dagher, qu'ils accusent de « corruption »[371], et le remplacer par un gouvernement de technocrates, sans quoi il nommerait son propre gouvernement[372].

Le , peu après l'expiration de l'ultimatum, les séparatistes prennent le contrôle du siège du gouvernement[373]. Le , les forces fidèles au STC contrôlent la quasi-totalité de la ville[374]. En fin de journée, les combats cessent, après une médiation de la coalition[375]. À l'issue de ces négociations, les séparatistes rendent trois bases militaires à l'armée, et lèvent le siège du palais présidentiel al-Maachiq[376].

À partir de 2015, les Émirats arabes unis commencent à administrer de fait l'île de Socotra, construisant de nouvelles infrastructures, des réseaux de télécommunication, demandant aux habitants de signer des contrats de travail avec eux, font leurs propres recensement des populations locales, puis, en 2018, se déploient militairement sur l'île, ce que condamne le gouvernement yéménite, au nom de sa souveraineté sur l'île[377]. Le , des troupes saoudiennes débarquent à leur tour, à la demande du gouvernement yéménite pour former ses troupes[378], puis les deux forces se retirent au profit de l'armée gouvernementale dès le lendemain [379].

Le , le Conseil de transition du sud lance un appel au « soulèvement pacifique »[380].

Offensive contre AQPA (2017)

Le , des forces yéménites soutenues par les Émirats arabes unis lancent une offensive contre AQPA dans le gouvernorat de Chabwa[381]. À l'exception d'un attentat-suicide qui fait sept morts et neuf blessés parmi les soldats, les djihadistes se replient sans opposer de résistance dans le gouvernorat d'Abyane[381]. L'offensive se poursuit cependant dans le gouvernorat d'Abyan : les djihadistes d'AQPA se retirent également du district d'al-Wadea le et se replient sur celui d'al-Mahfad[382].*

Rupture de l'alliance entre les pro-Saleh et les houtistes et mort de l'ex-président Saleh

Partisans d'Ali Abdallah Saleh retirant la bannière des Houthis, le .

Le , Abdel Aziz ben Habtour démissionne après des tensions avec les Houthis[383]. En effet, Saleh al-Sammad avait refusé que le ministre des Affaires étrangères Hicham Charaf Abdallah soit, comme voulu par le Congrès général du peuple, aussi ministre du Plan[384]. D'une manière générale, les Houthis nomment leurs membres à la tête des renseignements et de l'armée et infiltrent également le Congrès général du peuple[385].

À l'été 2017, la fragile alliance conclue entre les Houthis et les partisans de l'ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, commence à vaciller[386]. Des négociations permettent un retour au calme après des heurts en août[387].

Situation à Sanaa avant la fin de la bataille de Sanaa.

L'ancien président Ali Abdallah Saleh est tué le , lors de la bataille de Sanaa, quatre jours après avoir rompu son alliance avec les Houthis[388], en voulant nouer une alliance avec la coalition dirigée par l'Arabie saoudite[389]. Dans un premier temps, la confusion règne autour de la véracité de sa mort. « Le ministère de l'Intérieur (contrôlé par les Houthis) annonce la fin de la milice de la trahison et la mort de son chef (Ali Abdallah Saleh) et d'un certain nombre de ses éléments criminels », a affirmé la chaîne de télévision des Houthis, Al-Massirah, en citant un communiqué. Sa mort est ensuite confirmée par une dirigeante de son parti. Des rebelles houthis remettent une vidéo à des journalistes de l'Agence France-Presse où l'on voit un cadavre qui semble être le sien[390].

Le , à la suite d'une médiation omanaise, les Houthis libèrent deux des fils de Saleh, Salah et Madyan, qui embarquent alors pour Amman[391].

Offensive vers al-Hodeïda (2018-2019)

Carte de l'offensive d'al-Hodeïda.
Carte de l'offensive en 2018.

Le , les loyalistes, aidés de l'armée émiratie, reprennent le contrôle d'al-Khokha, située au sud du gouvernorat d'al-Hodeïda[392]. Le , les combats se poursuivent à Haïs et Tahtia[393].

Le , les loyalistes repartent à l'offensive dans la ville de Taëz, qu'ils contrôlent majoritairement[394].

Le , les loyalistes reprennent Haïs, située dans le gouvernorat d'al-Hodeïda[395].

Le , sept missiles balistiques tirés par les Houthis sont interceptés dans la nuit de dimanche à lundi au-dessus de l'Arabie saoudite. Les débris font un mort[396]. En , des combats entre les Houthis et l'armée saoudienne éclatent à la frontière au niveau de la province de Saada. Le est annoncée la mort du major général Hussein al-Koubari, commandant du bataillon houthiste numéro 83 obus d'artillerie sur la frontière saoudienne, l'un des derniers haut-commandants pro-Saleh et membre de la Garde républicaine[397].

Le , les Houthis annoncent la mort le , dans une attaque aérienne, de Saleh Ali al-Sammad[398]. Mehdi Hussein al-Machat lui succède[399]. Le , la veille des obsèques d'al-Sammad, un raid aérien de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite tue 38 autres rebelles houthis, dont plusieurs chefs[400] réunis au sein du ministère de l'Intérieur à Sanaa[401] ; il s'agit jusque-là, pour la coalition saoudienne, du plus grand succès obtenu par raid aérien[400]. Selon les médias saoudiens, le fait de frapper durant la période de préparation des funéraille d'al-Sammad a été choisi volontairement afin de diminuer encore plus le moral des rebelles[401]. Le , les funérailles rassemblent des milliers de partisans houthistes[402], et les rebelles tirent 8 missiles de représailles sur l'Arabie saoudite, tuant 1 civil[402]. Le , l'« émir » de Daech dans la région d'Aden, Saleh Nasser Fadhl al-Bakchi (surnommés le « Prince » par ses hommes), responsable des morts de centaines de personnes est tué au cours d'une fusillade par les forces de sécurité yéménite[402].

Selon The New York Times de , des forces spéciales américaines seraient déployées à la frontière entre l'Arabie saoudite et le Yémen, pour protéger la frontière des Houthis et pour aider les forces saoudiennes à trouver leurs caches de missiles[403].

Le , la coalition affirme que les loyalistes ne sont qu'à 20 km d'al-Hodeïda[404].

Le , les Émirats arabes unis donnent 48 h aux Houthis pour quitter la ville[405]. Le , l'assaut est donné à 13 h[406], et les combats ont lieu au sud de la ville, où est situé l'aéroport[407].

Le , la coalition annonce la mort de huit membres du Hezbollah à Sa'dah[408].

Le , les Émirats arabes unis annoncent une suspension de l'offensive[409] alors que des sources militaires dans l’ouest du Yémen ont confirmé une désescalade dans les opérations militaires depuis une semaine, hormis quelques échanges de tirs sporadiques autour d’Hodeïda[410]. Le , des frappes de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite tuent 26 écoliers, après que deux semaines auparavant 40 écoliers ont été tués dans un bus qui les emmenait en excursion[411].

Les loyalistes progressent de nouveau le [412].

Le , les Houthis arrêtent des étudiants qui ont organisé une manifestation à Sanaa[413]. Les rebelles ont ainsi organisé un rassemblement armé et frappé les manifestants, majoritairement des femmes, avec des bâtons électriques[414].

Le , Maïn Abdelmalek Saïd est nommé Premier ministre, en remplacement d'Ahmed ben Dagher[415].

En , un accord de cessez-le-feu est signé à Stockholm entre les belligérants avec l'aide de l'ONU. Par cet accord l'ONU obtient le droit d'envoyer des observateurs pendant un mois pour mesurer le respect de cet accord. Le traité inclut un accord de retrait des rebelles des ports d'Hodeïda, de Salif et de Ras Issa[416].

Le , une attaque au drone revendiquée par les Houthis dans la base aérienne Al-Anad fait sept morts, dont le général Saleh Tamah, chargé des renseignements, et 11 blessés parmi les loyalistes[417].

En , a lieu à Kouchar, dans le gouvernorat de Hajjah, un soulèvement des Hachid contre les Houthis, avec qui ils étaient alliés depuis 2014 en échange de la non-ingérence des rebelles dans leurs affaires. La coalition soutient militairement les Hachid par des bombardements aériens et en larguant des armes, mais le soulèvement est écrasé[418].

En , les rebelles se retirent du port d’Hodeïda, avec retard mais conformément à l'accord de . Il s'agit du premier retrait consenti par les houthistes. Ils profitent de ce cessez-le-feu pour redéployer leurs forces dans la province d’Al-Dhale où ils avancent[419]. Le , tout en confirmant le retrait des houthis, l'ONU les appelle à se retirer de deux ports restants[420]. Le , le programme alimentaire mondial suspend partiellement l'aide humanitaire à Sanaa, après son détournement par les Houthis[421].

Le , les Houthis libèrent 290 prisonniers[422].

Conflit entre loyalistes et séparatistes à Aden (2019-2020)

En , la coalition contre les Houthis se fissure[423]. Des combats éclatent à Aden le entre les forces loyalistes du président Hadi, soutenues indéfectiblement par l'Arabie saoudite, et le Cordon de sécurité, une force formée par les Émirats arabes unis, mais affiliée aux séparatistes du Conseil de transition du Sud[424]. Les combats s'achèvent à l'avantage des séparatistes sudistes qui prennent le contrôle de la ville le [425].

L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis tentent alors d'apaiser la situation et appellent au dialogue[426]. Les 16 et , les séparatistes se retirent du palais présidentiel et de quelques positions à Aden, mais ils maintiennent leur présence à l'intérieur des camps militaires capturés[427],[428].

Les combats se déplacent ensuite à l'est d'Aden, dans les gouvernorats d'Abyane et Chaboua. Zinjibar, chef-lieu d'Abyane, est prise par les séparatistes le [429], mais Ataq, chef-lieu du gouvernorat de Chaboua, passe sous le contrôle des loyalistes le [430],[431].

Le , après avoir rassemblés des renforts, les loyalistes lancent une offensive et reprennent Zinjibar, puis Aden[432],[433]. Mais dès le lendemain, les séparatistes contre-attaquent, repoussent les loyalistes et se rendent à nouveau maîtres d'Aden[434]. Pendant les combats, des troupes gouvernementales yéménites sont bombardées par l'aviation des Émirats arabes unis qui les accusent d'être infiltrées par al-Islah[435].

Le gouvernement d'Abdrabbo Mansour Hadi annonce son intention de prendre des mesures légales contre les Émirats arabes unis. Selon lui, les frappes aériennes émiraties dirigées contre les bases de l’armée yéménite ont fait 300 morts et un nombre non précisé de blessés. Des combattants soutenus par les Émirats auraient par ailleurs envahi des maisons et des hôpitaux à Aden et exécuté des patients blessés dans des hôpitaux[436].

Le , une attaque au missile des Houthis contre un défilé militaire fait 10 morts au gouvernorat d'Ad Dali'[437]. Le , onze soldats séparatistes sont tués par une attaque de missile dans un camp militaire situé dans la même zone[438]. Après des mois de calme, une attaque, attribuée aux rebelles houthis, contre une mosquée d’un camp dans la province de Marib à l’est de Sanaa fait plus de 100 morts et au moins 148 blessés parmi les soldats. La mosquée est visée par un missile puis par un drone, précise une source militaire gouvernementale[439],[440].

Le , les séparatistes proclament l'autonomie du Yémen du Sud et rompent ainsi l'accord de paix avec le gouvernement d'Hadi[441]. Les forces gouvernementales déclenchent en représailles une offensive contre les séparatistes dans la province d'Abyane. Les combats font au moins 10 morts le , puis au moins 14 morts le , majoritairement des combattants pro-gouvernementaux[442].

Le , le CTS annonce prendre le contrôle de Socotra[443].

Prise d'Al Hazm par les houthis ()

Carte de l'offensive

Au début de l'année, critiquée pour ses frappes visant les civils, la coalition saoudienne baisse en intensité ses frappes[444]. Le , les houthis reprennent la ville d'Al Hazm, capitale de la province d'Al Jawf. Cette victoire leur ouvre la route de la province de Marib, l'une des plus riches du pays[445].

Le , la coalition décrète une trêve[446].

En , un échange de prisonniers a lieu entre les forces houthis et le gouvernement, comprenant la libération de 400 membres des forces gouvernementales et près de 700 houthis[447].

Départ de Hadi du pouvoir

Le 7 avril 2022, Abdrabbo Mansour Hadi quitte le pouvoir et nomme peu avant son départ un Conseil de direction présidentiel. Pour François Frison-Roche, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste du Yémen, « Abd Rabbo Mansour Hadi était un président fictif. Il vit isolé, en exil, dans un palais mis à sa disposition en Arabie Saoudite. Et il ne jouit d'aucune légitimité. En 2012, il a été élu alors qu'il était le seul candidat. À l'origine, son mandat devait durer deux ans. Depuis, aucune élection n'a été organisée à cause des combats »[448].

Le 30 mars 2022, un cessez-le-feu est décrété par l’Arabie saoudite pour la durée du ramadan[449]. Le 2 juin, ce cessez-le-feu est étendu de deux mois supplémentaires[450], puis à nouveau en août, jusqu'en octobre[451].

Forces en présence

Acteurs internationaux

La guerre civile yéménite s'inscrit dans l'affrontement géopolitique régional entre l'Arabie saoudite, monarchie sunnite et l'Iran, république islamique chiite[81]. Depuis le début de l'unification du pays, les ingérences étrangères n'ont pas cessé[81].

Rôle de l'Arabie saoudite

Selon le journal Le Monde, l'Arabie saoudite mène depuis longtemps une politique d'affaiblissement de l'État yéménite[81]. Si elle donne notamment pour explication à son intervention, la volonté d'empêcher que ne s'établisse un régime pro-iranien à ses frontières, elle le fait légalement, conformément à l'appel du président Abd Rabbo Mansour Hadi en exil reconnu par la communauté internationale[81]. L'Arabie saoudite s'est ainsi mise à la tête de la coalition militaire qui soutient le président réfugié à Riyad.

L'intervention saoudienne est également présentée comme le résultat de la politique personnelle[452] du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane[453], cette guerre lui permettant d'asseoir sa récente stature de ministre de la Défense et d'homme d'État[454],[455]. Depuis, les échecs de la coalition ont fragilisé sa position notamment vis-à-vis des États-Unis[456].

Les autorités saoudiennes ont procedé à partir de 2017 à l'expulsion de son territoire de dizaines de milliers de travailleurs yéménites, pour certains installés de longue date dans le pays[457]

Les critiques vis-à-vis de la coalition sous la direction du prince héritier Mohammed Ben Salman se sont accrues à mesure que la presse internationale dévoilait l'ampleur des souffrances des populations civiles. La coalition est ainsi accusée, du fait des nombreuses mesures économiques punitives visant à saper les rebelles houthis, d'avoir aggravé la situation des civils et d'être en partie responsable de la crise alimentaire qui touche le pays[458]. En 2018, une association yéménite de défense des droits de l'homme porte plainte contre Mohammed Ben Salman, l'accusant d'avoir « sciemment » attaqué des populations civiles au Yémen[459],[460].

Le , le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, annonce que le gel des ventes d’armes de son pays à l’Arabie saoudite est prolongé de 6 mois, jusqu’au [461]. Le gel des ventes d’armes par l’Allemagne a débuté en à la suite de l’assassinat de Jamal Khashoggi[462] dans le consulat saoudien à Istanbul. Les ventes d’armes au royaume saoudien font régulièrement l’objet de débats à la suite des suspicions de crimes de guerre dans le conflit yéménite[463].

Les Houthis ont revendiqué le tir d'un missile sur l'aéroport civil d'Abha en Arabie Saoudite le . 26 blessés ont été déplorés[464].

Le , le Conseil d'État belge a ordonné la suspension des licences d'exportation d'armes wallonnes vers l'Arabie saoudite. Selon plusieurs associations, l'Arabie saoudite a été impliquée dans le conflit au Yémen, où les violations du droit international humanitaire et le risque de transfert d'armes aux groupes terroristes ont augmenté[465].

Des centaines de millions ont été investis dans Lockheed Martin, dont les jets avaient permis à l'Arabie saoudite de bombarder des positions en Syrie et au Yémen, qui[pas clair] était impliqué dans la production d'armes atomiques[466]. Depuis , 19 000 frappes ont eu lieu, dont un tiers sur des cibles non militaires, la guerre aurait fait 50 000 morts civiles[467].

Le , le Conseil d'État a suspendu quatre licences d'exportation d'armes et d'équipements liés à la défense délivrés par la région wallonne à l'Arabie saoudite parce que les armes couvertes par les différentes licences d'exportation sont utilisées dans le contexte du conflit au Yémen ou qu'ils contribuent à la répression interne. Le , le Conseil d'État avait ordonné la suspension de l'exécution des décisions prises par le ministre wallon, Elio di Rupo d'émettre les 4 licences pour l'exportation d'armes au royaume[468].

Rôle des Émirats arabes unis

Les Émirats arabes unis sont directement intervenus dans la guerre civile yéménite notamment en envoyant des troupes de mercenaires colombiens dès 2015[469]. Par l'intermédiaire de sociétés de sécurité émiraties, ont été également enrôlés pour combattre au Yémen des centaines de jeunes venant de tribus parlant l'arabe, originaires des zones frontalières entre le Tchad, le Niger et la Libye[470]. Ainsi, selon le site d'information Middle East Eye (en), si des troupes émiraties ont été déployées au Yémen et ont joué un rôle clé, une grande partie des combats aurait été sous-traitée à des alliés locaux, ce qui a permis de limiter leurs propres pertes[471].

En 2018, BuzzFeed affirme que les Émirats emploient des mercenaires français et américains pour mener des assassinats ciblés à Aden contre des membres des Frères musulmans[472].

Le manque de résultats de l'intervention de l'Arabie saoudite et les événements d'août- (notamment les condamnations des victimes civiles causées par les bombardements des forces loyalistes) ont été analysées comme des signes de fissures dans la coalition. Alors que les Émiratis et Riyad suivaient jusque là la même ligne politique, Mohamed ben Zayed (MBZ), homme fort des Émirats arabes unis et membre clé de la coalition, apporterait un soutien aux « sudistes » du Conseil de transition du Sud qui se déclarent ouvertement favorables à une partition du pays. Ceci, alors que l'Arabie saoudite et ses alliés soutiennent toujours le président Abdrabbo Mansour Hadi[473].

Cette évolution confirmerait que les Émiratis se sont imposés en acteurs de premier plan dans un pays considéré comme la « chasse gardée » de l'Arabie saoudite et conjointement un échec stratégique pour le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane[473].

Les forces des EAU sont accusées d'avoir été complices de crimes de guerre au Yémen. En , l'avocat parisien Joseph Barem, lors de la visite de Mohammed ben Zayed en France, a déposé une plainte au nom de l'Alliance pour la défense et les libertés (AIDL) et six citoyens yéménites pour complicité de torture, de traitements inhumains et de crimes de guerre[474] Le , l'AFP révèle qu'un juge d'instruction français est chargé de l'enquête liant Mohammed Ben Zayed aux crimes de guerre au Yémen[474].[source insuffisante]

En , l'accord sur le rapport d'Amnesty International, les détenus de Yéménie sont destinés à la disparition et torturés dans des lieux secrets contrôlés par les ÉAU. Les États-Unis ont également admis en interrogeant les détenus, mais refusé «toute participation ou connaissance des violations des droits de l'homme[475]

Des centaines de mercenaires colombiens, notamment recrutés par les EAU, ont été engagés dans les combats[476].

Le , un groupe d'avocats du droits de l'homme dépose une plainte auprès du Crown Prosecution Service britannique, qui allègue de nombreux cas de crimes de guerre au Yémen perpétués par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes arabes unis[477].

Les ÉAU ont annoncé qu'il avait interdit sa participation militaire au Yémen, mais quatre mois plus tard, les EAU sont accusés d'être largement impliqués dans la guerre de proxy de transformation civile, des îles critiques aux ports aériens et marins, les bases militaires et les milices. En outre, les Émirats et l'Arabie saoudite ont initialement soutenu le gouvernement internationalement reconnu de Yémen; Cependant, en 2017, les ÉAU ont adopté une approche légèrement différente, se concentrant sur le soutien du Conseil de transition du Sud tout en continuant de combattre le groupe Rebel Houthi, le gouvernement yéménite et le principal rival de l'Arabie saoudite dans le pays[478]. En novembre 2021, la remorque du film soutenu par les ÉAU sur la guerre de Yémen, nommée Al-Kameen (The Ambush) a été publié. Les activistes et les analystes ont soulevé des préoccupations concernant les crimes de guerre présumés et les maltraits commis par les ÉAU, qui ne sont pas mentionnés dans la vidéo. Human Rights Watch et Amnesty International ont documenté des détentions arbitraires et des disparitions forcées dans des prisons secrètes, contrôlées par les forces yéménites adossées aux ÉAU[479].

Rôle des États-Unis

Alliés de l'Arabie saoudite, les États-Unis fournissent un soutien logistique et du renseignement à la coalition qui soutient le gouvernement légal[81].

Trois ans après le début de l'intervention internationale, l'opposition au rôle de l'Arabie saoudite dans la guerre civile au Yémen s'est néanmoins accrue à Washington. Cette opposition est la conséquence de l'indignation suscitée par de graves incidents au cours desquels des civils ont trouvé la mort du fait de la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, en particulier des frappes de missiles qui ont tué des dizaines d’écoliers en [411],[480].

La fin de ce soutien assidu à l'Arabie saoudite et le changement de politique américain se concrétisent le à la suite de l'assassinat de Jamal Khashoggi quand Washington demande l’ouverture de négociations de paix et, en particulier, que cessent les frappes aériennes de la coalition menée par Riyad[481].

Donald Trump oppose en son veto afin de bloquer la résolution du Congrès, adoptée au début du mois, exhortant le président américain à mettre fin au soutien militaire à l'Arabie saoudite et à ses alliés[482].

Le , Joe Biden appelle à la fin de la guerre au Yémen, en annonçant cesser le soutien et les ventes d'armes des États-Unis à la coalition militaire menée par l'Arabie saoudite dans ce pays[483].

À la suite d'une attaque par drones sur le sol émirati en janvier 2022 les États-Unis renforcent leur soutien militaire à Abou Dabi. Le destroyer lance-missiles USS Cole est déployé dans les eaux des Émirats et des avions de combats F-22 leur sont envoyés[484].

Rôle du Royaume-Uni

En , un documentaire explique que le gouvernement britannique a mis en place des procédures simplifiés qui ont permis l'envoi aux Saoudiens de plusieurs millions de bombes et missiles sans contrôle parlementaire[467] et montre que la coalition utilise de nombreux missiles et bombes à sous-munitions livrées par le Royaume-Uni, pourtant armes interdites depuis par la convention d'Oslo[485]. Human Rights Watch affirme aussi dans ce documentaire que ces armes ont été fabriquées après , après le début de la campagne militaire menée par l'Arabie saoudite et les révélations sur la façon dont se déroule cette offensive. Le parlement a réagi en demandant des comptes au gouvernement. Toutefois, 3 mois après, la mise en place d'une procédure de vente permettant de contourner les contrôle des ventes d'armement, sous forme d'une licence ouverte, a été mise à jour par l'ONG Campaign against arms trade, cette procédure empêche de chiffrer les ventes effectuées ainsi. Le royaume-Uni avait pourtant affirmé avoir détruit ses armes à sous-munition en [486]. En , cette ONG a lancé une procédure judiciaire contestant la légalité des ventes d'armes à l'Arabie saoudite, révélant des doutes sur la vente d'armes qui auraient été transmis au ministre des affaires étrangères[485]. Après avoir perdu son procès en première instance, celle-ci a gagné son procès en appel en , condamnant le Royaume-Uni à cesser ses livraisons d'armes à l'Arabie saoudite et à ne plus réutiliser de licence ouverte[487]. Toutefois, en , le gouvernement a annoncé décidé reprendre ses ventes après l'avis du ministère du Commerce international qui affirme que toute violation du droit international humanitaire (DIH) commise par la coalition saoudienne serait des « incidents isolés »[488].

Rôle de la France

En , Bastien Lachaud demande au gouvernement de s'expliquer sur les ventes d'armes à la coalition intervenant au Yémen et accusée de crimes de guerre. La ministre des armées Florence Parly affirme alors que les ventes d'armes ont fait l'objetd'un examen « extrêmement rigoureux [...] qui évalue très précisément tous les risques », elle affirme aussi dans un compte-rendu d'une réunion à huis-clos de la commission défense du que « à sa connaissance, les équipements terrestres vendus à l'Arabie saoudite sont utilisées non pas à des fins offensives mais à des fins défensives »[489].

Le , Disclose révèle que selon une note de la DRM, des armes françaises sont utilisées au Yémen[490]. La ministre de l'armée, Florence Parly dans une interview réaffirme que les armes en cause ne sont pas « en position offensive » et ne dispose pas de preuves, que celles-ci aient fait des victimes civiles[489].

En 2019, l'Observatoire des armements souligne que la France est toujours engagée dans la guerre au Yémen, en fournissant un soutien de premier plan en matière de guerre tactique à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis : entraînement des forces spéciales saoudiennes, fourniture de leur équipement de pointe et prévente du futur drone tactique Patroller aux Émirats arabes unis[491]. La même année, un documentaire montre que plusieurs armes françaises (canons CAESAR tirant à la frontière saoudienne et char Leclerc opérant dans la province d'Hodeïda) seraient utilisées au Yemen par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis[485]. Celui-ci révèle aussi qu'un contrat de 2,4 milliards d'euros, Donas (pour « Don Arabie saoudite »), a été signé en 2014 avec l'Arabie saoudite pour un transfert d'armement au Liban pour lutter contre le terrorisme, finalement annulé avec l'accord des deux parties, et qui aurait en fait toujours été prévu pour être utilisé au Yémen[485]. Il révèle un autre contrat signé par Nexter, nommé ARTIS, qui s'élève à 350 millions d'euros, concernant des canons de 105 mm légers, transportables par hélicoptère, et des véhicules blindés Titus, a été signé au moment où l'ONU dénonçait les crimes de guerre de la coalition au Yémen[485]. Enfin, il révèle que l'ancienne base militaire de Commercy sert de centre de formation aux militaires saoudiens, Gérard Longuet, sénateur et ancien ministre de la défense entre 2011 et 2012 qui a développé le commerce d'armement avec l'Arabie saoudite, y réfute toute responsabilité dans les crimes de guerre[485].

En , Amnesty International révèle qu'une entreprise belge, le campus d'entraînement John Cockerill établi en France dans l'ex base militaire de Commercy formait des soldats saoudiens combattant au Yémen. Le camp d'entraînement, qui a été construit avec l'argent des contribuables français, aidait ces militaires à fabriquer des tourelles et d'autres armes[492].

Le , cinquante et un parlementaires français interpellent le ministre des Affaires étrangères. Ils lui demandent, dans une lettre ouverte, des explications sur la situation d'une ancienne usine Total située au Yémen. Cette usine, partie d'un projet gazier financé par la France à hauteur de 216 millions d’euros serait devenue une prison utilisée par les Émirats arabes unis. Des actes de torture y seraient perpétrés[493].

Le 2 juin 2022, trois organisations de droits de l'homme - ECCHR, Mwatana et Sherpa International, avec le soutien d'Amnesty International[494], ont déposé une plainte à Paris contre trois sociétés d'armes françaises - Dassault Aviation, Thales et MBDA, pour avoir vendue des armes à deux principaux acteurs du conflit au Yémen, Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis[495]. Cette plainte est le résultat d'une procédure lancée à la Cour pénale internationale fin 2019 pour établir une coopération judiciaire avec les autorités d'autres pays exportateurs d'armes, comme l'Allemagne, l'Espagne, le Royaume-Uni ou l'Italie. De plus, les trois groupes ont documenté 26 frappes aériennes qui ciblent les civils et sont susceptibles d'être classées comme crimes de guerre, comme le 8 octobre 2016, ces trois bombes ont chuté dans le village de Deir al-Hajari dans le nord-ouest du Yémen, tuant une famille entière, inclus une femme enceinte et ses quatre enfants, dans une zone rurale sans intérêt stratégique[496].

Le , l'ancien ministre des Affaires étrangères yéménite Abou Bakr al-Kirbi annonce que la France est sur le point de déployer sa légion étrangère à Bal'haf (localité disputée entre le gouvernement de Rachad al-Alimi et les séparatistes du Sud) pour y sécuriser une exploitation gazière détenue par TotalEnergies[497].

Rôle de l'Allemagne

Un documentaire de grâce à un ancien député italien, Mauro Pili, révèle que l'entreprise allemande Rheinmetall livre des bombes à l'Arabie saoudite via une filiale italienne. Depuis , celui-ci aurait filmé plus de 20 convois d'armes, dont des bombes MK utilisées dans un crime de guerre en octobre 2016 ayant causé la mort d'un couple et ses 4 enfants[485]. D'après ce documentaire, cette enquête de Mauro Pili confirme les recherches d'Otfried Nassauer, chercheur spécialiste en armement et en défense, qui indique que la stratégie de Rheinmetall lui permet de contourner la législation d'exportation d'armes allemande[485],[467].

Rôle de l'Espagne

Un nouveau rapport[498] d'Amnesty International, Center Delàs for Peace Studies et ECCHR ont révélé les nouvelles preuves concernant les exportations d'armes par la société espagnole Airbus Defence and Space vers l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui ont été utilisé dans des crimes de guerre présumés au Yémen commis entre le début du conflit en 2015 et juin 2021. En outre, les organisations non gouvernementale sont demandée au gouvernement espagnol pour une enquête indépendante impliquant des experts en droit international des droits de l'homme et en droit international humanitaire pour enquêter indépendamment de l'implication des armes dans la guerre du Yémen et suspendre toute licence d'exportation d'armes[499],[500].

Rôle de la Suisse

Le , l'administration a finalement décidé en faveur d'un compromis, après des mois de conflits internes. En conséquence, le Conseil fédéral approuve le transfert de matériel de combat à l'Arabie saoudite, au Bahreïn, en Égypte et aux Émirats arabes unis pour un total de 185 millions de francs suisses. Il existe une quantité minimale de munitions ainsi que de pièces de rechange et de composants pour les systèmes de défense aérienne[501].

Le , Berne a occasionnellement accordé de nouvelles autorisations pour l'exportation de matériel de guerre à l'Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et à ses alliés. La Confédération sera en mesure de continuer à exporter des armements et du matériel militaire dans ces pays à la suite d'une décision au Parlement. Pour le député Priska Seiler Graf, ce vote est un «signal inacceptable». Toutefois, en vertu de la loi sur les matériaux de guerre, le Conseil fédéral a le pouvoir de suspendre ou d'annuler un permis d'exportation si des conditions extraordinaires existent: «De telles circonstances sont largement réunies. Par exemple, l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi et le nombre croissant de violations des droits humains et la catastrophe humanitaire au Yémen[502]

Rôle du Soudan

En , le Premier ministre du Soudan Abdallah Hamdok annonce que 15 000 soldats soudanais ont été déployés au Yémen dans le camp pro-saoudien[503]. Cette déclaration de M. Hamdok est alors une première, les autorités soudanaises n'ayant jamais auparavant évoqué publiquement de chiffres concernant le nombre de soldats soudanais présents au Yémen en guerre.

Rôle de l'Iran et de la Corée du Nord

Selon l'Organisation des Nations unies (ONU) et la coalition qui soutient le gouvernement yéménite, les Houthis sont soutenus par l'Iran[26] et la Corée du Nord[504].

Selon un rapport d'experts de l'ONU, la Corée du Nord et les rebelles houtis ont négocié en 2016 un « protocole de coopération » par l’entremise d'Hussein Al-Ali, un marchand d'armes syrien. Cela a conduit à la livraison d'une « grande variété d'équipements militaires ». Hussein Al-Ali a notamment fourni aux houtis des armes légères et des missiles balistiques de fabrication nord-coréenne[505].

Si l'Iran a fermement condamné l'intervention saoudienne et proposé des négociations de paix, son soutien concret aux houthistes est, selon Le Monde, difficile à évaluer[81]. L'intervention saoudienne a eu pour effet d'accroître l'influence iranienne dans le pays[456]. Extrêmement limitée au départ, l'aide iranienne s'effectuerait essentiellement par des fournitures d'armements et par l'envoi de conseillers militaires[456]. L'Arabie saoudite accuse les Houthis d'être les mandataires de l'Iran, recevant des ordres directs, mais le New York Times affirme que, selon les analystes, cela n'est pas prouvé[506]. D'après Le Monde diplomatique, l'aide de l'Iran aux Houthis était insignifiante au début du conflit mais a progressivement augmenté. En , un ambassadeur iranien parvient à gagner Sanaa, déjouant le blocus instauré par la coalition. La République islamique aiderait par ailleurs les Houthis à fabriquer des missiles sol-sol. En revanche, en dépit d'allégations répetées, aucun formateur militaire iranien ou membres des Pasdaran n'a jamais été identifié au Yémen.

Selon l'ancien négociateur de l'ONU sur le Yémen, Younès Abouyoub : « Historiquement, les dirigeants houthistes ont peu de relations avec Téhéran (...). Leur confession, le zaïdisme, ne s'apparente que de très loin au chiisme qui se pratique à Téhéran. Pourtant l'Iran a été le seul [pays] à les soutenir pendant quatre ans de guerre [depuis l'intervention saoudienne du 26 mars 2015] et ils se sont rapprochés. C'est la deuxième ironie historique de cette guerre : elle a ouvert le Yémen aux Iraniens »[507].

Conséquences humanitaires

Le , l'OMS annonce que la guerre civile aurait permis le développement du choléra qui aurait fait 34 morts et 2 022 cas de diarrhée sévère dans 9 provinces du Yémen entre le et le [508]. Au , l'épidémie de choléra a fait cinq cents morts ainsi que près de 55 206 cas suspects[509]. Selon l'UNICEF, l'épidémie a fait 209 morts et plus de 17 000 cas suspects depuis fin avril[510]. En , 300 000 personnes sont touchées par l'épidémie de choléra au Yémen avec plus de 1 600 morts[511]. À la date du , 908 702 cas suspects ont été observés et plus de 2 194 décès ont été constatés[368].

La très grave crise humanitaire que subit actuellement le Yémen est due principalement au blocus maritime, aérien et terrestre imposé par l’Arabie saoudite[512]. De nombreuses organisations humanitaires, ainsi que l’ONU, s’en sont émues[512],[513].

Selon Human Rights Watch, depuis le début du conflit en , en violation du droit international humanitaire, la coalition a imposé un blocus naval et aérien au Yémen, lequel a sévèrement restreint la livraison de vivres, de carburant et de médicaments aux civils[514].

Selon l'ONU, qui réclame la levée du blocus, 21 millions de personnes ont un besoin d'aide humanitaire urgente, sept millions sont au bord de la famine et un enfant meurt toutes les dix minutes de maladie, presque un million de malades du choléra[515],[516].

Pour Jean-Francois Corty, directeur des opérations internationales de Médecins du monde, « les démocraties occidentales, dont la France et les États-Unis, ne sont pas neutres, puisque le conflit les implique et les concerne. Or contester une alliance avec des pays qui ne respectent pas le droit humanitaire international reste très difficile chez nous, en France ». Selon lui, « ce blocus relève plutôt d’une forme de punition collective qu’autre chose. Il faut dénoncer cela et être proactif car, potentiellement, avec ce blocus quasi-total, on peut parler de famine planifiée et si rien n’est fait il s’agira d’un crime de guerre »[517].

Selon un rapport remis aux élus du Congrès des États-Unis le , par les services de renseignement militaire, 22 millions de yéménites sur 30 au total se trouvent en situation de risque humanitaire[518]. Selon les chiffres avancés par l'ONU en , 22,2 millions de yéménites ont besoin d'aide humanitaire[519].

L'ONG Save the Children déclare craindre une épidémie de dengue en 2020. Pour l'année 2019, 78 enfants de moins de 16 ans sont morts en raison de cette maladie et plus de 52 000 cas suspects ont été enregistrés dans le pays[520].

En , commentant les conséquences humanitaires de la guerre civile au Yémen, L'inspecteur général du département d'État Stephen J. Akard a publié un rapport critiquant l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour avoir utilisé des armes de fabrication américaine au Yémen. Il a également déclaré que les armes avaient tué des centaines de civils et dénoncé la frénésie des États-Unis de fournir des armes à la suite de la menace iranienne contre le régime du Golfe en 2019.

En , Auke Lootsma, représentant résident du PNUD dans le pays, souligne que le Yémen a « perdu plus de deux décennies de développement » et pourrait devenir un « État non viable » et « très difficile à reconstruire »[521].

Bilan humain

En , l'ONU dresse un bilan des pertes civiles, il dépasse les 10 000 morts depuis un an et demi. Le blocus du pays par les puissances arabes a provoqué la « pire crise humanitaire de la planète » selon les Nations unies : 7 millions de personnes, soit un quart de la population, sont au bord de la famine ; 1 million ont été touchées par le choléra[522].

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme recense pour sa part au moins 6 660 morts et 10 563 blessés du côté des civils, de 2015 à [58].

En , Armed Conflict Location and Event Data project (Acled), un projet de l'Université du Sussex, affirme avoir recensé au moins 100 000 morts dans les combats et les bombardements du conflit au Yémen depuis 2015, sans compter les victimes de la crise humanitaire[57]. Parmi les victimes figurent 12 000 civils, dont 8 000 ont péri dans les frappes aériennes de la coalition menée par l'Arabie saoudite[57]. En , la CIA estime entre 100 000 et 120 000 le nombre de morts militaires et civils entre 2015 et 2020. Fin 2021, l'ONU indique que 150 000 personnes ont été tuées dans les combats et 227 000 autres sont mortes de conséquences indirectes du conflit, telles que le manque d’eau potable, la faim et les maladies. La majorité des victimes indirectes sont des enfants de moins de 5 ans, leurs organismes étant « particulièrement vulnérables à la malnutrition et la sous-nutrition »[523].

Notes et références

  1. (en) « My enemy’s enemy is my ally: How al-Qaeda fighters are backed by Yemen’s government », Middle East Eye, (consulté le )
  2. (en) Sami Aboudi et Noah Browning, « Exiled son of Yemen's Saleh takes up anti-Houthi cause », Reuters, (consulté le )
  3. (en) Wael al-Atwani, « Republican Guard Chooses to Liberate Yemen from Houthis », Asharq al-Awsat, (consulté le )
  4. (en) Murad al-Arifi, « Believed dead, ex-president's nephew shows up in Yemen », Agence Anadolu, (consulté le )
  5. (en) « Military reshuffle in Yemen aimed at tackling Saleh family », The Arab Weekly, (consulté le )
  6. (en) Saeed Al Batati, « Hadi counts on Saleh kin to revive elite forces », Gulf News, (consulté le )
  7. Souleymane Baba Toundé, « Mauritanie: 2.000 soldats au Yémen! », sur fr.le360.ma, (consulté le )
  8. (en) Ahmed Eljechtimi et William Maclean, « Morocco recalls envoy to Saudi Arabia for consultations: Morocco media », sur Reuters, (consulté le )
  9. (en) « UAE, Egypt and Saudi Arabia cut ties with Qatar »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur SBS.com,
  10. (en) « French troops fighting Houthis in Yemen alongside UAE forces, Le Figaro claims », Daily Sabah, (consulté le )
  11. « España facturó 2.000 millones en armas para la guerra de Yemen, mil veces más de lo que le donó en ayuda humanitaria », sur www.publico.es (consulté le )
  12. (en) « European involvement in the Humanitarian Crisis in Yemen », Americans for Democracy & Human Rights in Bahrain, (consulté le )
  13. (en) Hemananthani Sivanandam, Martin Carvalho et Tarrence Tan, « Our military helped Saudi in Yemen war without Cabinet approval, says Liew », The Star, (consulté le )
  14. (tr) « Dışişleri Bakanlığı, Husi terörüne karşı Yemen'e destek verdi » Le ministère des Affaires étrangères soutient le Yémen contre le terrorisme houthi »], Türkiye (en), (consulté le )
  15. (en) Fehim Taştekin (tr), « Could Turkish involvement in Yemen free Saudi Arabia? », sur Al-Monitor.org, (consulté le )
  16. (en) Magnus Taylor, « Horn of Africa States Follow Gulf into the Yemen War », The Africa Report (en), (consulté le )
  17. (en) « Brothers no more: Yemen's Islah party faces collapse of Aden alliances », Middle East Eye, (consulté le )
  18. (en) « What is going on in southern Yemen? », Al Jazeera, (consulté le )
  19. (en) « Is Tareq Saleh making a comeback to battle Yemen's Houthis with UAE-funded militias? », The New Arab (en), (consulté le )
  20. (en) « A killer or a hero? Nephew of former Yemeni president divides Taiz », (consulté le )
  21. (en) Osama Bin Javaid, « Yemen: Separatists take over government headquarters in Aden », Al Jazeera, (consulté le )
  22. (tr) « Yemen'in güneyinde çatışmalar: 'Darbe yapılıyor' », Evrensel, (consulté le )
  23. (de) « Jetzt bekriegen sich auch einstige Verbündete » [archive du ], sur Tagesschau.de,
  24. (en) Eleonora Ardemagni, « Yemen's Military: From the Tribal Army to the Warlords », Institut pour les études de politique internationale, (consulté le )
  25. (en) « Death of a leader: Where next for Yemen’s GPC after murder of Saleh? », Middle East Eye (en), (consulté le )
  26. « Le Yémen a « des preuves que le Hezbollah soutient les houthis » », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  27. (en) Samuel Ramani, « North Korea’s Balancing Act in the Persian Gulf », sur huffingtonpost.com, (consulté le )
  28. (en) « North Korea Likely Supplied Scud Missiles Fired at Saudi Arabia by Yemen’s Houthi Rebels », sur vice.com, (consulté le )
  29. (en) Elizabeth Shim, « Report: North Korea supplying missiles to Yemen rebels », sur upi.com, (consulté le )
  30. (en) « Secret UN report reveals North Korea attempts to supply Houthis with weapons », Al Arabiya English, (consulté le )
  31. (en) Min Chao Choy, « Panel investigates North Korean weapon used in Mogadishu attack on UN compound », sur NKnews.org, (consulté le )
  32. « Négociations de paix pour le Yémen : les décideurs sont-ils en Suisse ? », Middle East Eye (consulté le )
  33. « Standoff continues over position of SSF commander in Aden »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Yemen Times (consulté le )
  34. « At least 80 Yemenis killed in Aden violence -rescue workers », sur Mail Online (consulté le )
  35. Lefigaro.fr avec AFP, « Yémen: un officier du renseignement tué », sur Le Figaro (consulté le )
  36. « Yémen: un haut responsable militaire survit à un attentat », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  37. « Emirati, Egyptian reluctance to work with locals complicates Taiz battle », Middle East Eye (consulté le )
  38. « Yémen-Un dirigeant d'une milice pro-gouvernenentale tué à Aden » (consulté le )
  39. BFMTV, « Yémen: un commandant saoudien tué dans les combats », sur BFMTV (consulté le )
  40. « UN calls for Yemeni president to be restored after Houthi takeover », Middle East Eye (consulté le )
  41. « Houthi militia chief’s brother killed in Yemen » (consulté le )
  42. « Senior Al Houthi, Iranian officials killed in Yemen » (consulté le )
  43. Hakim Almasmari in San’a, Yemen, and Asa Fitch in Dubai, « Yemen’s Houthi Militants Extend Push Southward », sur WSJ (consulté le )
  44. « L’armée saoudienne a intercepté un missile Scud tiré vers le royaume depuis la capitale yéménite, Sanaa, », sur Libération.fr (consulté le )
  45. « Saba Net - Yemen news agency » (consulté le )
  46. « Gulf of Aden Security Review - February 4, 2016 », Critical Threats (consulté le )
  47. Gregory D. Johnsen, « This Man Is The Leader In ISIS's Recruiting War Against Al-Qaeda In Yemen », sur BuzzFeed (consulté le )
  48. « 2015 Yemen Military Strength » (consulté le )
  49. « Backgrounder: Yemen's Civil War, the Houthis, and the Saudi Intervention - Council on Foreign Relations »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Council on Foreign Relations (consulté le )
  50. « Regime and Periphery in Northern Yemen », sur Google Books (consulté le )
  51. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1848363/yemen-attaque-houthis-tue-militaires-soudanais
  52. « Library of Congress – Federal Research Division » (consulté le )
  53. Le JDD, « Démission de Saad Hariri : deux mois après, on en apprend plus sur cet épisode rocambolesque », sur lejdd.fr (consulté le )
  54. Georges Malbrunot, « Au Yémen, al-Qaida a quadruplé ses effectifs », Le Figaro,
  55. « The Failure of Counterinsurgency: Why Hearts and Minds Are Seldom Won », sur Google Books (consulté le )
  56. By Sami Aboudi, « In Yemen chaos, Islamic State grows to rival al Qaeda », sur Reuters (consulté le )
  57. Frédéric Autran, « La guerre au Yémen a fait plus de 100 000 morts », Libération,
  58. AFP, « "Ils sont montés au ciel": des enfants victimes collatérales du conflit au Yémen », L'Express,
  59. (en) Meryem Goktas, « UN calls for ‘immediate steps’ to end crisis in Yemen », Agence Anadolu, (consulté le )
  60. (en) « Yemen Humanitarian Crisis », Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (consulté le )
  61. (en) « UN warns of catastrophic Yemen death toll », Tehran Times, (consulté le )
  62. (en) « Yemen war: Saudi-led air strike 'kills 26 at Saada market' », sur BBC.com, (consulté le )
  63. AFP, « Yémen : les rebelles houthis nomment une délégation en vue des pourparlers de paix », L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  64. « Cinq questions pour comprendre le conflit au Yémen », sur Radio-Canada, (consulté le ).
  65. « Yémen: retour sur une année de conflit », sur Radio France internationale, (consulté le ).
  66. « Conflit au Yémen: qui combat qui ? », (consulté le )
  67. « Yémen », sur larousse.fr (consulté le ).
  68. Mohammed Mukhashaf et Mohammed Ghobari, « Premier revers important des Houthis dans le sud du Yémen », Challenges, (consulté le ).
  69. Eugénie Bastié, « Au Yémen, enlisement du conflit et crise humanitaire », Le Figaro (consulté le ).
  70. « Une guèrre saoudienne au Yémen contre l'Iran »
  71. (en) « North Korea's Balancing Act in the Persian Gulf », sur HuffPost, (consulté le )
  72. « Attentats de Sanaa : quelles sont les forces qui s'affrontent au Yémen ? », Le Monde, .
  73. (en) « Yemen's exiled government controls 70 percent of country: Minister », Middle East Eye (consulté le )
  74. Michelle Nichols, « U.N. says aid ship docks in Yemen after diversion to Saudi Arabia », sur Reuters, (consulté le )
  75. (en) « Yemen could be 'worst famine in 100 years' », sur BBC.com, (consulté le )
  76. (en) Philip Whiteside, « Yemen: Faces of the world's forgotten war », sur News.Sky.com, (consulté le )
  77. (en) « Yemen: The forgotten war », sur Amnesty.org, (consulté le )
  78. (en) James Reinl, « Yemen death toll to surpass 230,000 by end of 2019: UN report », Middle East Eye, (consulté le )
  79. « Rébellion houthiste au Yémen : quel jeu politique entre les forces en place ? », sur IRIS, (consulté le )
  80. (en) Khaled Abdullah, « Yemeni forces seek to wrest Sanaa mosque from ousted president », sur U.S., (consulté le )
  81. « Comprendre les origines de la guerre au Yémen », Le Monde,
  82. (en) « Yemen protests erupt after fuel price doubled », sur www.aljazeera.com, (consulté le )
  83. « Au Yémen, des centaines de morts avant la signature de l'accord de paix », Le Monde,
  84. (en) « « Yemen: Deal to end political crisis signed » », BBC News,
  85. (en) « Yemen's Houthi rebels advance into Sanaa », Al Jazeera,
  86. (en) « At least 340 killed in Yemen's week-long fighting », The Daily Star (en),
  87. (en) « Houthi rebels attack Yemen security chief's home », The Daily Star (Liban),
  88. « Yémen : le nouveau premier ministre rejeté par les rebelles », sur Le Monde.fr,
  89. « Le Yémen frappé par des attentats après la démission du premier ministre », sur Le Monde,
  90. Le Figaro avec AFP, « Yémen: Khaled Bahak nommé premier ministre », sur Le Figaro, (consulté le )
  91. Le Monde avec AFP, « Le Monde: Affrontements meurtriers entre chiites et sunnites au Yémen »,
  92. « Moyen-orient - Yémen : l’irrémédiable ascension des Houthis, nouveaux maîtres de Sanaa », sur France 24, (consulté le )
  93. Le Figaro.fr avec AFP, « Yémen: sanctions financières contre Saleh », sur Le Figaro, (consulté le )
  94. « Yémen: Le palais présidentiel tombe aux mains des rebelles chiites, un coup d'Etat se profile », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  95. « Moyen-orient - Des rebelles houthis se sont emparés du palais présidentiel à Sanaa », sur France 24, (consulté le )
  96. « Moyen-orient - Acculé, le président yéménite signe un accord avec les rebelles houthis », sur France 24, (consulté le )
  97. « Yémen: le président Abd Rabbo Mansour Hadi a démissionné »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur www.romandie.com (consulté le )
  98. « Le Yémen est dans une impasse totale, selon son président démissionnaire », sur www.romandie.com (consulté le )
  99. « Yémen: le parlement rejete la démission du président », sur euronewsfr, (consulté le )
  100. LeFigaro.fr avec AFP, « Yémen: l'aéroport et le port d'Aden fermés », sur Le Figaro, (consulté le )
  101. Yara Bayoumy et Mohammed Ghobari, « Le Yémen s'enfonce un peu plus dans le chaos », sur Boursier.com, (consulté le )
  102. « Yémen: grande manifestation à Sanaa contre les miliciens chiites », sur 20 minutes (consulté le )
  103. « Yémen: la milice chiite fixe un ultimatum de 3 jours pour une sortie de crise »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur leparisien.fr (consulté le )
  104. « Yémen: l'ultimatum des houthistes expire sans sortie de crise - Moyen-Orient - RFI », RFI, (consulté le )
  105. François d’Alançon avec AFP, « Yémen : l’ultimatum des miliciens chiites expire sans sortie de crise », sur La Croix, (consulté le )
  106. Le Monde.fr avec AFP et AP, « Yémen : le Parlement dissous, les miliciens chiites s'organisent », sur lemonde.fr, (consulté le )
  107. AFP, « Yémen : la milice chiite dissout le Parlement », sur lepoint.fr, (consulté le )
  108. RFI, « Au Yémen, accord sur un conseil de transition », (consulté le )
  109. La Croix avec AFP, « Les monarchies pétrolières s’inquiètent d’un « coup d’État » au Yémen », (consulté le )
  110. « Moyen-orient - L’Arabie saoudite et plusieurs pays occidentaux ferment leur ambassade à Sanaa », sur France 24, (consulté le )
  111. « Yémen: les Houthis prêts à restituer des véhicules américains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur leparisien.fr (consulté le )
  112. « Yémen: les Houthis défiants avant un vote à l'ONU », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  113. « Yémen : les rebelles houthistes rejettent l'appel de l'ONU à céder le pouvoir », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  114. (en) « Hadi allies clash with Yemen police », sur BBC News, (consulté le )
  115. Le Monde avec Reuters, « Accord entre groupes rivaux pour un conseil transitoire au Yémen », Le Monde, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  116. (en) « Cryptocurrency Live Price Charts, Crypto News and Market Cap »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur Cryptocurrency Live Price Charts, Crypto News and Market Cap (consulté le ).
  117. ABC News, « International News: Latest Headlines, Video and Photographs from Around the World -- People, Places, Crisis, Conflict, Culture, Change, Analysis and Trends »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur ABC News (consulté le )
  118. AFP, « Premier vol entre l’Iran et le Yémen en près de 25 ans », sur euronewsfr, (consulté le )
  119. « Yémen: un premier avion iranien atterrit à Sanaa, contrôlée par des miliciens chiites », sur www.romandie.com (consulté le )
  120. (en) « Iran supporting 'stability' in Yemen: Rouhani », Middle East Eye, (consulté le )
  121. (en-US) Shahir ShahidSaless, « Does Iran really control Yemen? - Al-Monitor: the Pulse of the Middle East », sur Al-Monitor, (consulté le )
  122. « Yémen: un premier avion iranien atterrit à Sanaa, contrôlée par des miliciens chiites », sur www.romandie.com (consulté le )
  123. « Yémen : Des Houthis investissent les lieux de la médiation », sur VOA, (consulté le )
  124. Le Figaro.fr avec AFP, « Yémen: une manifestation dispersée », sur Le Figaro, (consulté le )
  125. AFP, « Yémen: formation d'une alliance politique anti-Houthis », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  126. AFP, « Yémen: Le Premier ministre annonce la levée de son assignation à résidence par les Houthis », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  127. « Yémen: le Premier ministre affirme ne plus être assigné à résidence », sur Le Point, (consulté le )
  128. « Arabie Saoudite : Des dizaines de soldats saoudiens tués lors d'affrontements avec les Houthis », sur TRT, (consulté le )
  129. « Yemen : l'ex-président parvient à quitter sa résidence assiégée à Sanaa », sur leparisien.fr (consulté le )
  130. Fawaz AL-HAIDARI (AFP), « Le Yémen écartelé entre deux capitales, Aden et Sanaa », sur Le Point, (consulté le )
  131. (en) « Yemen's Hadi declares Houthi power grab illegal », sur www.aljazeera.com, (consulté le )
  132. « Yémen: le président Hadi défie les Houthis après avoir fui Sanaa », sur Le Point, (consulté le )
  133. L'EXPRESS avec AFP, « Yémen: le président revient sur sa démission », (consulté le )
  134. Reuters, « Yémen-Les Houthis qualifient le président Hadi de "fugitif" », sur Challenges, (consulté le )
  135. AFP, « Le Koweït rouvre une ambassade au Yémen, mais à Aden », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  136. « Yémen  : Dix miliciens chiites tués dans un attentat d’Al-Qaïda »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  137. AFP, « Yemen: le président contesté proclame Aden "capitale" du pays », sur Le Point, (consulté le )
  138. AFP, « Yémen: vers une conférence de sortie de crise à Ryad », sur Le Point, (consulté le )
  139. http://www.liberation.fr/monde/2015/03/09/yemen-vers-une-conference-de-sortie-de-crise-a-ryad_1217087
  140. « Le ministre de la Défense fuit Sanaa pour Aden. », sur liberation.fr
  141. « Yémen : le palais présidentiel d'Aden visé par un raid, le chef de l'Etat évacué », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  142. L'Obs avec AFP, « Yémen: violents combats pour le contrôle d'Aden », sur L'Obs, (consulté le )
  143. Luc Mathieu, « Yémen : au moins 142 morts dans les attaques de mosquées chiites », sur Libération.fr, (consulté le )
  144. « Le président Hadi promet de combattre l'influence de l'Iran au Yémen », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  145. « Abd Rabbo Mansour Hadi condamne les attentats au Yémen », sur www.romandie.com (consulté le )
  146. « Yémen: les milices houthis prennent le contrôle de l’aéroport de Taëz - Moyen-Orient - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  147. « Entrée des Houthis à Taez : "Des militaires de la ville nous ont trahis" », sur Les Observateurs de France 24 (consulté le )
  148. « Yémen: le détroit stratégique de Bab al-Mandeb à la portée des Houthis » (consulté le )
  149. Georges Malbrunot, « Yémen : la bataille d'Aden se prépare », sur Le Figaro (consulté le )
  150. « Al-Subaihi captured and Lahj falls as Houthis move on Aden », sur Yemen Times (consulté le )
  151. « Yémen: les forces pro-président reprennent l'aéroport d'Aden (sécurité) », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  152. « L'Arabie saoudite lance des frappes aériennes au Yémen », sur Radio-Canada, (consulté le ).
  153. « Riyad et ses alliés frappent les Houthis au Yémen », sur L'Orient, (consulté le ).
  154. 26 mars 2015, « Opération au Yémen: Washington annonce fournir logistique et renseignement », sur L'Orient-Le Jour,
  155. « Yemen’s Hadi Names Popular Politician as Vice President - Bloomberg Business », sur Bloomberg.com (consulté le )
  156. « La coalition arabe annonce la fin des frappes au Yémen », sur Le Figaro, (consulté le )
  157. « Yémen: les frappes saoudiennes continuent », sur Le Figaro, (consulté le )
  158. lefigaro.fr, « Yémen: combats d'une violence sans précédent », sur Le Figaro (consulté le )
  159. « Yemen : des membres des forces spéciales entrent dans Aden », sur Euronews, (consulté le )
  160. (en) « Report: Saudi Arabia's border with Yemen attacked », sur Al Jazeera, (consulté le )
  161. « Moyen-orient - Yémen : la trêve humanitaire est entrée en vigueur », sur France 24 (consulté le )
  162. « Les bombardements reprennent au Yémen après la fin de la trêve », sur Le Monde.fr (consulté le )
  163. « Yemen truce broadly holds, but reports of violations », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
  164. « Yémen: le port d'Aden bombardé par les rebelles, incendie dans une raffinerie » (consulté le )
  165. « Yémen: Aden déclarée "libérée" mais les combats continuent » (consulté le )
  166. lefigaro.fr, « Au Yémen, les loyalistes réinvestissent Aden » (consulté le )
  167. « Yémen: les loyalistes ont repris quatre provinces en un mois - Moyen-Orient - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  168. « Au Yémen, les forces loyalistes contrôlent la province de Shabwa » (consulté le )
  169. « Al-Qaida profite du vide laissé par les combats au Yémen », sur Le Monde.fr (consulté le )
  170. « Yémen: la coalition arabe intensifie ses raids après la perte de 60 soldats » (consulté le )
  171. « Moyen-orient - Le président yéménite Hadi rentre à Aden après six mois d'exil », sur France 24 (consulté le )
  172. « Yémen : un hôpital Médecins sans frontières détruit par des frappes aériennes de la coalition - Communiqués | Médecins Sans Frontières », sur www.msf.fr (consulté le )
  173. www.20minutes.ch, 20 Minutes, 20 Min, www.20min.ch, « 20 minutes - Soldats colombiens recyclés au Yémen - Monde », sur 20 Minutes (consulté le )
  174. « Yémen: les rebelles relancent une offensive au Sud, contre toute attente » (consulté le )
  175. « Yémen : un cessez-le-feu de 7 jours à partir du 15 décembre (présidence) », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  176. « Moyen-orient - Yémen : la rébellion Houthie annonce un cessez-le-feu à partir du 14 décembre », sur France 24 (consulté le )
  177. Lefigaro.fr avec AFP, « Yémen: entrée en vigueur du cessez-le-feu », sur Le Figaro (consulté le )
  178. « Au Yémen, premières violations du cessez-le-feu », sur Le Monde.fr (consulté le )
  179. Le Point, magazine, « Fragile cessez-le-feu au Yémen et pourparlers de paix en Suisse », sur Le Point (consulté le )
  180. « Yémen: une île stratégique reprise aux rebelles en mer Rouge (coalition) », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  181. « Yémen: fin d'un échange de prisonniers, la trêve vacille » (consulté le )
  182. Lefigaro.fr avec Reuters, « Les pourparlers de paix sur le Yémen piétinent », sur Le Figaro (consulté le )
  183. « Yémen : au moins 68 morts dans des combats », sur Libération.fr (consulté le )
  184. « Yémen: reprise de 2 villes aux rebelles, tirs de missiles sur l'Arabie saoudite » (consulté le )
  185. « Yémen: les forces progouvernementales reprennent aux rebelles le chef-lieu de la province de Jawf (AFP). - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  186. BFMTV, « Yémen: les loyalistes reprennent aux rebelles une ville du nord malgré le cessez-le-feu », sur BFMTV (consulté le )
  187. « Yémen: les forces progouvernementales reprennent aux rebelles une localité du nord », sur leparisien.fr (consulté le )
  188. Le Parisien, « Au Yémen, les combats s'intensifient près de la capitale Sanaa » (consulté le )
  189. « Yémen : le cessez-le-feu sera reconduit pour 7 jours », sur Europe 1 (consulté le )
  190. « Yémen: accord pour un comité de surveillance du cessez-le-feu » (consulté le )
  191. « Yémen : poursuite des combats malgré le cessez-le-feu », sur Europe 1 (consulté le )
  192. « 31 morts au Yémen, malgré le cessez-le-feu » (consulté le )
  193. « Yémen : le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé un « cessez-le-feu large et permanent » - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  194. Le Point, magazine, « Au Yémen, les combats s'intensifient près de la capitale Sanaa », sur Le Point (consulté le )
  195. « Taëz, troisième ville du Yémen, toujours privée d'aide humanitaire (ONG) », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  196. « Violé quotidiennement, le cessez-le-feu au Yémen prend officiellement fin », sur Le Monde, (consulté le )
  197. « Yémen: l'ONU veut la poursuite des pourparlers malgré la crise irano-saoudienne », sur La Libre Belgique (consulté le )
  198. « Yémen: l'ex-président Saleh veut parler à l'Arabie, pas au gouvernement », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  199. « Yémen: le Koweït décide de dépêcher des troupes au sol en Arabie », sur leparisien.fr (consulté le )
  200. (ar) « الحوثيون يسيطرون على جبل استراتيجي يطل على قاعدة العند الجوية بلحج » Les Houthis contrôlent une montagne stratégique surplombant la base aérienne d'Al-Anad à Lahij »], sur AlMashhad-AlYemeni.com, (consulté le )
  201. « Yémen: les forces gouvernementales prennent une ville portuaire aux rebelles », sur leparisien.fr (consulté le )
  202. « Le représentant de l'ONU pour les droits de l'homme persona non grata au Yémen », sur leparisien.fr (consulté le )
  203. « Le Yémen revient sur sa décision d’expulser un responsable de l’ONU », sur Le Monde.fr (consulté le )
  204. « L’ONU exhorte Sanaa de ne pas expulser son représentant pour les droits de l’homme », sur Le Monde, (consulté le )
  205. « Un autre hôpital MSF bombardé au Yémen - Communiqués | Médecins Sans Frontières », sur www.msf.fr (consulté le )
  206. « L’émissaire de l’Onu quitte Sanaa sans fixer de date pour les négociations », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  207. Lefigaro.fr avec AFP, « Yémen: de l'aide sur des zones assiégée », sur Le Figaro (consulté le )
  208. « Yémen: entrée d'une aide médicale à Taëz, une première en 5 mois » (consulté le )
  209. Ahmed Al-Haj, « Yémen: l'aide humanitaire a du mal à atteindre Taïz », sur La Presse (consulté le )
  210. « Bahah, officials return from GCC to Yemen temporary capital Aden » (consulté le )
  211. (ar) « اليمن:هجوم بالستي على مقرات التحالف في لحج وتقدم حكومي في مأرب والجوف » Yémen : Attaque balistique contre le siège de la coalition à Lahij et avancée du gouvernement à Marib et Al-Jawf »], Donia Al-Watan (ar), (consulté le )
  212. (ar) « مقتل كبير مستشاري شركة بلاك ووتر الأمنية الأمريكية بقاعدة العند في لحج ” التفاصيل “ » Décès du conseiller principal de la Blackwater Security Company à la base Al-Anad de Lahij "Détails" »], sur Yamanyoon.com, (consulté le )
  213. « Centre d'actualités de l'ONU - Yémen : l'OMS parvient à livrer 20 tonnes de fournitures médicales vitales à Taëz », sur Centre d'actualités de l'ONU (consulté le )
  214. « La Croix-Rouge livre de l'aide humanitaire au Yémen », sur http://ici.radio-canada.ca/, (consulté le )
  215. itele.fr, « Yémen : l’Arabie saoudite veut éloigner le personnel humanitaire, l’ONU refuse », sur www.itele.fr (consulté le )
  216. impact24, « Yémen : Le CICR refuse de quitter les zones de combat - impact24.info », sur impact24.info (consulté le )
  217. « Yémen-MSF refuse de quitter les zones contrôlées par les rebelles » (consulté le )
  218. « Yémen: les loyalistes reprennent aux rebelles un district de la province de Sanaa (sources militaires) », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  219. « Yémen : le président Hadi nomme un influent général commandant en chef adjoint », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  220. « Le Parlement européen réclame un embargo sur les livraisons d'armes à Riyad », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  221. « Des Houthis en Arabie saoudite pour parler paix au Yémen », sur Boursorama (consulté le )
  222. « Yémen: visite inédite d’une délégation de rebelles houthis en Arabie saoudite - Moyen-Orient - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  223. « Moyen-orient - Yémen : échange de prisonniers et pourparlers inédits entre Houthis et Saoudiens », sur France 24 (consulté le )
  224. « Un dirigeant houthi demande à l'Iran de ne pas se mêler du Yémen », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  225. Lefigaro.fr avec Reuters, « Yémen, fin de la guerre (coalition saoudienne) », sur Le Figaro (consulté le )
  226. « Yémen: 55 morts dans les derniers combats entre loyalistes et rebelles », sur RTBF Info (consulté le )
  227. Le Point, magazine, « Yémen: l'ONU annonce un cessez-le-feu pour le 10 avril, nouvelles négociations le 18 », sur Le Point (consulté le )
  228. « Yémen : des milliers de personnes protestent contre un an de campagne militaire », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  229. « Au Yémen, l'ancien président Saleh prône la paix des braves », sur Boursorama (consulté le )
  230. « Guerre au Yémen. 9 Saoudiens échangés contre 109 Yéménites », sur Ouest-France.fr (consulté le )
  231. Lefigaro.fr avec AFP, « Yémen: au moins 60 morts dans des combats », sur Le Figaro (consulté le )
  232. « Yémen: L’armée s'empare d’un site houthi à al-Jawf », sur Agence Anadolu (consulté le )
  233. « Yémen: attaque rebelle sur un hôpital gouvernemental, trois civils tués », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  234. « Yémen : Le Premier ministre Khaled Bahah limogé », sur Agence Anadolu (consulté le )
  235. « La marine américaine intercepte des armes iraniennes pour les rebelles du Yémen », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  236. « Yémen: entrée en vigueur d'un nouveau cessez-le-feu - Moyen-Orient - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  237. RTL Belgium, « Opération militaire au Yémen - La coalition arabe annonce qu'elle va respecter le cessez-le-feu au Yémen » (consulté le )
  238. « Yémen : le cessez-le-feu est entré en vigueur », sur LExpress.fr (consulté le )
  239. « L'Expression - Le Quotidien - Yémen: trêve entre les rebelles houthis et la coalition arabe » (consulté le )
  240. « Yémen: le médiateur de l'ONU exhorte les belligérants à respecter la trêve », sur LExpress.fr (consulté le )
  241. Le Parisien, « Yemen : combats sporadiques après l'accord sur un cessez-le-feu » (consulté le )
  242. « Au Yémen, un impossible cessez-le-feu », sur Le Monde.fr (consulté le )
  243. « Yémen: l’espoir d’une trêve durable pour acheminer l’aide humanitaire - Moyen-Orient - RFI », sur rfi.fr (consulté le )
  244. Lefigaro.fr avec AFP, « Yémen: nouveaux combats malgré la trêve », sur Le Figaro (consulté le )
  245. Lefigaro.fr avec AFP, « Yémen: 13 loyalistes tués malgré la trêve », sur Le Figaro (consulté le )
  246. « Yémen: les sudistes relancent la contestation à Aden », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  247. « Yémen: les sudistes relancent la contestation à Aden », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  248. Le Point, magazine, « Yémen: 13 morts dans des combats, le chef de l'ONU exhorte les parties à négocier », sur Le Point (consulté le )
  249. RTL Newmedia, « Yémen: les négociations de paix commenceront jeudi à Koweït, confirme l'ONU », sur RTL Info (consulté le )
  250. « Yémen: formation de deux comités conjoints pour un règlement de la crise », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  251. Lefigaro.fr avec AFP, « Yémen: accord pour un échange de prisonniers », sur Le Figaro (consulté le )
  252. « Yémen : le premier ministre en exil rejette une proposition de gouvernement d’union », sur Le Monde, (consulté le )
  253. « Près de 200 prisonniers de guerre échangés au Yémen », sur Le Soir, (consulté le )
  254. LeFigaro.fr avec AFP, « Yémen: 270 partisans pro-gouvernement libérés », sur Le Figaro (consulté le )
  255. « Yémen: dialogue suspendu après la prise d'une base par les rebelles », sur TV5MONDE (consulté le )
  256. RTL Newmedia, « Yemen: raid aérien de la coalition sur une base militaire au nord de Sanaa, 11 morts », sur RTL Info (consulté le )
  257. Lefigaro.fr avec AFP, « Arabie: un missile tiré du Yémen intercepté », sur Le Figaro (consulté le )
  258. LeFigaro.fr avec AFP, « Yémen: des combats font 39 morts dans le sud », sur Le Figaro (consulté le )
  259. « Yémen: "la guerre est finie pour nos troupes", affirment les Emirats », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  260. « Yémen: les rebelles se rapprochent d'une base aérienne stratégique », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  261. « Yémen. La paix attendra », sur parismatch.com (consulté le )
  262. « Le président du Yémen menace de boycotter les pouparlers de paix à Koweït » (consulté le )
  263. www.20minutes.ch, 20 Minutes, 20 Min, www.20min.ch, « Les combats meurtriers s'intensifient », sur 20 Minutes (consulté le )
  264. « Centre d'actualités de l'ONU - Yémen : l'Envoyé spécial de l'ONU annonce la reprise des pourparlers de paix au Koweït », sur Centre d'actualités de l'ONU (consulté le )
  265. « Yémen : le Koweït donne un ultimatum aux négociateurs », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  266. BFMTV, « Yémen: des dizaines de morts en cinq jours jours de combats », sur BFMTV (consulté le )
  267. Afp, « Yémen: 7 morts dans un attentat à l’explosif à l’est de Sanaa », sur Le Soir, (consulté le )
  268. « Yemen's Houthis, ousted leader formalize alliance », (consulté le )
  269. « Les Houthis vont mettre en place un gouvernement au Yemen », sur L'Obs (consulté le )
  270. ome, « Les rebelles créent un 'Conseil supérieur' pour diriger le Yémen », sur Le Figaro (consulté le )
  271. « Yémen: le pouvoir décrète la fin des pourparlers avec les rebelles », sur LExpress.fr (consulté le )
  272. « Yémen : l'envoyé de l'Onu propose une extension des pourparlers de paix », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  273. « Yémen: les pourparlers de paix prolongés d'une semaine » (consulté le )
  274. « Le pouvoir au Yémen accepte une ultime proposition de paix de l’ONU », sur Libération.fr (consulté le )
  275. « Yemen rebels reject UN peace plan », sur InterAksyon.com (consulté le )
  276. « Le gouvernement quitte les négociations de paix sur le Yémen », sur L'Obs (consulté le )
  277. « Yémen: l'ONU annonce la suspension des négociations de paix - Moyen-Orient - RFI », sur RFI (consulté le )
  278. lefigaro.fr, « Yémen: six soldats tués dans une double attaque suicide » (consulté le )
  279. ome, « Yémen: frappes sur Sanaa, l'aéroport fermé », sur Le Figaro (consulté le )
  280. « Yémen: les bombardements de la coalition arabe ont repris à Sanaa - Moyen-Orient - RFI », (consulté le )
  281. « President Hadi condemns Houthis over ‘parliament sitting’ », sur The National (consulté le )
  282. « Yémen: la rébellion convoque le Parlement pour défier le gouvernement », sur LExpress.fr (consulté le )
  283. La Voix du Nord, « Yémen: dix écoliers tués dans un raid » (consulté le )
  284. « Yémen: la coalition arabe autorise la reprise des vols humanitaires sur Sanaa », sur 7s7 (consulté le )
  285. « Au Yémen, Médecins sans frontières évacue son personnel de six hôpitaux », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  286. Le Point, magazine, « Yémen : la coalition arabe veut discuter avec MSF pour éviter son retrait », sur Le Point (consulté le )
  287. « Yémen. Les Houthis doivent libérer les Bahaïs détenus et mettre un terme à la répression visant les minorités » (consulté le )
  288. « Shia Yemenis rally in support of Houthi governing council », sur the Guardian (consulté le )
  289. « Au Yémen, manifestation d'envergure en soutien aux rebelles houthis à Sanaa - France 24 », sur France 24 (consulté le )
  290. « Yémen : immense manifestation de soutien aux rebelles - BBC Afrique », sur BBC Afrique (consulté le )
  291. « Au Yémen, la stratégie mortifère des belligérants », sur Orient XXI.info (consulté le )
  292. lefigaro.fr, « Yémen: l'Etat islamique revendique l'attentat » (consulté le )
  293. lefigaro.fr, « Yémen: 60 morts dans un attentat suicide » (consulté le )
  294. lefigaro.fr, « Yémen: 9 morts dans un raid aérien (rebelles) » (consulté le )
  295. « Yémen: sept membres présumés d'Al-Qaïda tués dans des attaques de drone » (consulté le )
  296. lefigaro.fr, « Yémen: 7 membres présumés d'Al-Qaïda tués » (consulté le )
  297. lefigaro.fr, « Yémen: 3 membres présumés d'al-Qaida tués » (consulté le )
  298. lefigaro.fr, « 13 membres d'al-Qaida tués au Yémen » (consulté le )
  299. « Yémen: troisième attaque de drone meurtrière contre el-Qaëda en une semaine », (consulté le )
  300. « Yémen: la raffinerie d'Aden remise en service un an après des combats », sur RTBF Info (consulté le )
  301. Reuters Editorial, « Arms for Houthis found in Yemen trucks with Oman plates: newspaper », sur Reuters (consulté le )
  302. « Yémen: RSF dénonce la condamnation à mort d'un journaliste », sur LExpansion.com (consulté le )
  303. « Yémen. Le journaliste Yahia al Jubaihi condamné à mort par les forces houthies » (consulté le )
  304. Saudi Research & Marketing (uk) Ltd, « Yemen’s Central Bank Relocated to Aden, Leaving Insurgents in Financial Impasse - ASHARQ AL-AWSAT », sur ASHARQ AL-AWSAT (consulté le )
  305. « Yémen. Un général houthi tué à la frontière saoudienne », sur Ouest-France.fr (consulté le )
  306. « Les rebelles yéménites disent avoir attaqué un bateau militaire émirati - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  307. « Yemeni PM criticises resistance advances against Houthis », sur Middle East Monitor (consulté le )
  308. ome, « Yémen: les Houthis veulent former un gouvernement », sur Le Figaro (consulté le )
  309. Angus McDowall, « Yemen's foreign minister: Aden troops were Gulf-trained locals », sur Reuters UK (consulté le )
  310. « Yemen rebels form rival government » (consulté le )
  311. Gulf News Report, « UN rejects Yemen rebels’ bid to form government », sur GulfNews (consulté le )
  312. Saudi Research & Marketing (uk) Ltd, « Britain, France Reject Cabinet Formed by Rebels in Sana’a - ASHARQ AL-AWSAT », sur ASHARQ AL-AWSAT (consulté le )
  313. « Gulf of Aden Security Review - October 4, 2016 », sur Critical Threats (consulté le )
  314. « Gulf of Aden Security Review - October 6, 2016 », sur Critical Threats (consulté le )
  315. « Gulf of Aden Security Review - October 7, 2016 », sur Critical Threats (consulté le )
  316. (en) « Sanaa funeral hall attack », sur http://www.acloserlookonsyria.shoutwiki.com/ (consulté le ).
  317. Mohammed Huwais, « "Mon cœur saigne" », Making-of AFP,
  318. AFP, « Carnage au Yémen: 140 morts dans des raids, Ryad nie toute implication », Le Point,
  319. « Yémen : nouveau tir de missile des rebelles vers l'Arabie », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  320. « Yemen: Blasts kill 140 people at Sanaa funeral » (consulté le )
  321. « Yémen : les forces loyalistes reprennent un poste-frontière avec l'Arabie », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  322. « Yémen : les États-Unis ont bombardé trois sites sous contrôle des houthis », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  323. (en) « Yemen conflict: US strikes radar sites after missile attack on ship », BBC News, (lire en ligne, consulté le ).
  324. « Le président yéménite accepte une trêve de 72 heures (Affaires étrangères) », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  325. « Yémen: huit membres présumés d'el-Qaëda tués par une attaque de drone », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  326. « Yémen: violents combats avant une trêve, au moins 5 morts », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  327. « Au moins 35 morts avant un cessez-le-feu au Yémen », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  328. « Au Yémen, une prison pulvérisée par les bombardements saoudiens », sur lemonde.fr, (consulté le )
  329. « Sept millions de Yéménites proches de la famine, s'alarme l'Onu », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  330. « Le chef d'état-major adjoint de l'armée yéménite tué par un tir de missile », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  331. « Yémen: 40 morts dans des combats, dont un haut responsable de l'armée », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  332. « Yémen : les forces loyalistes progressent sur la côte ouest, 23 morts », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  333. « Yémen: cinq morts dans un attentat suicide », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  334. « Yémen: huit soldats tués dans un attentat suicide (nouveau bilan) », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  335. « Yémen : 48 morts dans un attentat et des combats », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  336. « Le Pentagone confirme une série de frappes contre el-Qaëda au Yémen », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  337. « Nouveaux raids américains contre el-Qaëda au Yémen », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  338. « Yémen: nouveaux raids américains contre el-Qaëda », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  339. « Cinquième nuit de frappes américaines contre el-Qaëda au Yémen », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  340. « Yémen : deux enfants tués dans un raid américain », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  341. « Au Yémen, les Etats-Unis intensifient leur campagne contre Al-Qaida », Le Monde, (lire en ligne)
  342. « Yémen: 22 rebelles tués dans des raids et des combats », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  343. « Yémen : 20 civils et 6 rebelles tués dans un raid aérien de la coalition arabe », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  344. « Raid aérien sur un marché de qat au Yémen, 22 morts », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  345. « Yémen: 15 morts dans des combats sur la côte ouest », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  346. « Yémen: 26 soldats tués par des missiles rebelles à l'est de Sanaa », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  347. « Yémen: 27 combattants tués dans des affrontements », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  348. « Yémen: le président condamné à mort pour "trahison" par un tribunal rebelle », sur RTBF Info (consulté le )
  349. « Yémen: démonstration de force rebelle deux ans après l'intervention arabe », sur Le Parisien, (consulté le )
  350. « Yémen : les rebelles "menaçants" sur un axe maritime clef, selon un militaire US », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  351. « Yémen: plus de 40 morts dont 3 civils dans les combats en 24 heures », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  352. « Yémen: cinq soldats soudanais tués dans des opérations militaires », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  353. « Yémen : 18 morts dans des combats et des raids aériens sur la côte ouest », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  354. « Chute d'un hélicoptère saoudien au Yémen, 12 soldats tués (coalition arabe) », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  355. Saudi Research & Marketing (uk) Ltd, « Four Ministers Appointed, One Dismissed by Presidential Order in Yemen - ASHARQ AL-AWSAT English », sur ASHARQ AL-AWSAT English (consulté le )
  356. « Les séparatistes du Sud font planer le spectre d'une partition du Yémen - France 24 », sur France 24 (consulté le )
  357. ome, « Yémen: des opposants créent une autorité parallèle », sur Le Figaro (consulté le )
  358. AFP, « Yémen: les deux camps rivaux rongés par les divisions », sur Libération, (consulté le )
  359. Jean-Philippe Rémy, « Dans le sud du Yémen, la tentation de la sécession », Le Monde,
  360. « Bombe sur un marché au Yémen, six morts », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  361. « Le Qatar exclu de la coalition militaire arabe au Yémen », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  362. « Le Yémen rompt ses relations diplomatiques avec le Qatar », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le )
  363. « Commission d'enquête indépendante sur le Yémen », sur FIGARO, (consulté le )
  364. « United Nations Official Document », sur www.un.org (consulté le )
  365. « Yémen : la coalition arabe se retrouve pour la première fois sur une liste noire de l’ONU », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  366. « UAE-backed Yemen body inaugurates National Assembly », sur Middle East Monitor (consulté le )
  367. « Yémen : 10 membres d'un parti islamiste arrêtés à Aden après un attentat », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  368. Nations Unies-DPI/NMD, « ONU Info - Yémen : l'ONU exhorte la coalition à mettre fin au blocus humanitaire », sur Centre d'actualités de l'ONU, (consulté le )
  369. « Réouverture d’un port et d’un aéroport pour l’aide humanitaire au Yémen », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  370. « Southern National Assembly holds first session in Aden », sur Middle East Monitor (consulté le )
  371. « Yémen: des combats à l'arme lourde entre les anciens alliés d'Aden - Moyen-Orient - RFI », sur RFI (consulté le )
  372. Reuters Editorial, « Southern Yemen separatists want Saudi-backed government overthrown », sur U.S. (consulté le )
  373. « Yémen : des séparatistes s'emparent du siège du gouvernement à Aden », sur Europe 1 (consulté le )
  374. « Yémen : les forces séparatistes prennent le contrôle d'Aden », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  375. Acil TABBARA avec AFP, « Les Sudistes prennent le dessus à Aden, mais ne veulent pas la sécession - Acil TABBARA avec AFP », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  376. « Yémen: le Premier ministre promet d'oeuvrer à une "réconciliation nationale" », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  377. « L’armée émiratie se déploie sur l’île de Socotra: l’alliance Yémen-Emirats pourrait voler en éclats », sur Al HuffPost Maghreb (consulté le )
  378. « Yémen: des forces saoudiennes sur l'île de Socotra après des tensions », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  379. « Fin de la crise sur l'île yéménite de Socotra, annonce le Premier ministre », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  380. « Yémen : des séparatistes appellent à un soulèvement dans le sud », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  381. AFP, « Au Yémen, Al-Qaïda bat en retraite dans une province pétrolière », Le Point,
  382. Le Figaro avec AFP, « Yémen: al-Qaïda se retire de la région de Hadi »,
  383. « Yemen’s Houthi-appointed PM tenders resignation », sur Anadolu Agency (consulté le )
  384. « Yemen: Tensions between Houthis and Saleh become public » (consulté le )
  385. « Yémen: les deux camps rivaux rongés par les divisions », sur Le Parisien, (consulté le )
  386. Louis Imbert, « Yémen : pourquoi l’alliance entre rebelles se désintègre », Le Monde,
  387. Georges Malbrunot, « Yémen : Sanaa s'enflamme depuis que les forces de Saleh attaquent leurs ex-alliés », Le Figaro,
  388. Hakim Almasmari, Ruth Hetherington, Tamara Qiblawi and Hillary McGann, CNN, « Yemen's former President Saleh killed in Sanaa », sur CNN, (consulté le )
  389. « Au Yémen, le retournement d’Ali Abdallah Saleh », sur lemonde.fr, (consulté en )
  390. « Ali Abdallah Saleh, ex-président du Yémen, est mort », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  391. « Yémen : les rebelles libèrent deux fils de l'ex-président Saleh », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  392. « Les forces armées annoncent la libération de la ville d'Al-Khokha au Yémen », sur wam (consulté le )
  393. « Au Yémen, la coalition accentue les raids contre les rebelles houthistes », sur Le Monde, (consulté le )
  394. « Yémen : offensive des forces gouvernementales dans la région de Taëz », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  395. « Yémen: les rebelles chassés d'une ville de la province stratégique de Hodeida », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  396. « Yemen: salve de missiles des rebelles sur l'Arabie pour les trois ans de conflit », Capital.fr, (lire en ligne, consulté le )
  397. « Yémen: Un haut dirigeant houthi tué dans des combats avec l'armée saoudienne », sur aa.com.tr, (consulté le )
  398. « Yémen : les rebelles annoncent la mort de leur chef politique dans une frappe aérienne », sur Le Monde.fr (consulté le )
  399. « Yémen. Le chef politique des rebelles Houthis tué dans une frappe de la coalition », sur Courrier international (consulté le )
  400. « Yémen : des dizaines de rebelles dont des chefs tués dans un raid », sur lemonde.fr, (consulté le )
  401. « Yémen: un nouveau raid frappe de plein fouet la hiérarchie houthie à Sanaa », sur rfi.fr, (consulté le )
  402. « Yémen : la rébellion durement frappée après un raid de la coalition arabe », sur la-croix.com, (consulté le )
  403. « Au Yémen, les Etats-Unis s'engageraient davantage aux côtés de Riyad », sur lesechos.fr (consulté le )
  404. « Les forces yéménites à 20 km d'Hodeida aux mains des rebelles (coalition anti-insurgés) », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  405. « Yémen : les Émirats menacent de lancer leur offensive contre Hodeida », sur Le Figaro (consulté le )
  406. « Yémen : l'offensive pour reprendre le port de Hodeida aux houthis est lancée », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  407. Le Point, magazine, « Yémen: assaut des forces anti-rebelles sur un port clé, craintes pour les civils », sur Le Point (consulté le )
  408. « Yémen: la coalition tue 8 membres du Hezbollah libanais », sur Le Figaro (consulté le )
  409. « Yémen : parenthèse diplomatique à Hodeïda », sur euronews (consulté le )
  410. « Yémen : pause dans l’offensive du port d’Hodeïda », sur Le Monde, (consulté le ).
  411. « Au Yémen, 26 enfants tués dans de nouvelles frappes de la coalition », sur lemonde.fr,
  412. « Yémen : affrontements près de la ville stratégique de Hodeïda », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  413. « Yémen: les rebelles houthis arrêtent des étudiants lors d'une manifestation », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  414. « Houthis suppress poverty protest in Yemen's Sanaa, arresting several women », Middle East Eye (consulté le )
  415. « Le président du Yémen Abd Rabbo Mansour limoge son Premier ministre », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  416. Louis Imbert et Marie Bourreau, « L’ONU entérine l’accord de Stockholm pour une trêve au Yémen », sur Le Monde,
  417. « Attaque de drone au Yémen: un haut gradé succombe à ses blessures - Moyen-Orient - RFI », sur RFI (consulté le )
  418. « Yémen: inhumation de civils tués par des frappes lors d’un soulèvement tribal », sur Libération.fr (consulté le )
  419. « Au Yémen, les rebelles houthistes ont commencé à évacuer le port d’Hodeïda », sur Le Monde.fr (consulté le )
  420. « Yémen: l'ONU demande aux Houthis de retirer des installations militaires », sur Le Figaro (consulté le )
  421. AFP, « Yémen : colère et peur à Sanaa après la suspension partielle d'aides du PAM », sur Sciences et Avenir, (consulté le ).
  422. « Au Yémen, les rebelles houthis libèrent 290 prisonniers - Moyen-Orient - RFI », sur RFI (consulté le )
  423. Hélène Sallon, « Yémen : des fissures dans le front antihouthistes », Le Monde,
  424. AFP, « Le Yémen face au risque d'une "guerre civile dans la guerre civile" », Le Point,
  425. Franceinfo avec AFP, « Yémen : le palais présidentiel pris par les séparatistes après plusieurs jours d'affrontements qui ont fait 40 morts et 260 blessés »,
  426. Reuters, « Yémen: Les Emirats tentent d'apaiser leur différend avec Ryad », sur challenges.fr,
  427. Reuters, « Yémen: Les séparatistes à Aden disent être prêts à dialoguer », sur challenges.fr,
  428. Le Monde avec AFP, « Yémen : la tension décroît à Aden avec le retrait des séparatistes »,
  429. AFP, « Les séparatistes sudistes prennent de nouvelles positions au gouvernement », L’Orient-Le Jour,
  430. « Nouveaux combats au Yémen entre séparatistes et pouvoir », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  431. AFP, « Nouveaux combats au Yémen entre séparatistes et pouvoir », L’Orient-Le Jour,
  432. AFP, « Yémen: les séparatistes du sud cèdent du terrain face aux loyalistes à Abyane », L’Orient-Le Jour,
  433. France 24 avec AFP, « Yémen : le pouvoir annonce avoir repris le contrôle d'Aden, la capitale du sud »,
  434. AFP, « Yémen: les séparatistes ont repris l'ensemble de la ville d'Aden (sécurité) », L Point,
  435. AFP, « Au Yémen, le torchon brûle entre le pouvoir et les Emirats », La Croix,
  436. https://thewaronyemen.org/fr/2019/09/03/le-yemen-va-prendre-des-mesures-juridiques-contre-les-emirats-arabes-unis/
  437. « 10 morts dans l'attaque présumée de missiles houthis sur un défilé militaire », sur french.xinhuanet.com (consulté le ).
  438. « Yémen: onze soldats tués dans un tir de missile des rebelles », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  439. « Des dizaines de militaires tués par un tir de missile au Yémen », Journal, (lire en ligne, consulté le )
  440. « Yémen: plus de 100 morts dans une attaque contre les troupes propouvoir ».
  441. Le Monde avec AFP, « Yémen : les séparatistes rompent l’accord de paix et déclarent l’autonomie du Sud »,
  442. « Yémen: 14 morts au 6e jour de combats dans le sud du pays », sur VOA,
  443. « Conflit. Au Yémen, les sécessionnistes du Sud avancent leurs pions », sur Courrier international, (consulté le ).
  444. « Yémen: après cinq ans de guerre, les rebelles Houthis plus forts que jamais », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  445. « Yémen : les rebelles infligent un revers important au pouvoir », sur LExpress.fr, lexpress, (consulté le ).
  446. « Yémen: le cessez-le-feu unilatéral de la coalition a débuté », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  447. « Yemen warring parties agree to exchange 1,081 prisoners: U.N. envoy », sur Reuters,
  448. « Au Yémen, entre trêve et bouleversement politique, l'espoir de la paix ? », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  449. « Yémen : la coalition dirigée par Riyad annonce un cessez-le-feu pendant le ramadan » , sur Le Monde,
  450. « La trêve au Yémen renouvelée de justesse en dépit de désaccords » , sur Le Monde,
  451. « Yémen : la trêve entre le gouvernement et les rebelles houthistes prolongée pour deux mois » , sur Le Monde,
  452. Anthony Bellanger, « Yémen ou l'aveuglement stratégique saoudien », sur France Inter, (consulté le )
  453. (en) Bruce Riedel, « Yemen’s war shakes up the Saudi palace », sur brookings.edu,
  454. « L'affaire Khashoggi ou les mauvais calculs du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane », sur France 24, (consulté le )
  455. « Mohammed ben Salmane : des coups de force et une ascension éclair », sur Libération.fr, (consulté le )
  456. Yves Acezat, « Les doutes de la CIA sur le prince héritier saoudien », sur orientxxi.info,
  457. Pierre Bernin, « Fiasco saoudien au Yémen », sur Le Monde diplomatique,
  458. (en) Declan Walsh, « THE TRAGEDY OF SAUDI ARABIA’S WAR », sur nytimes.com,
  459. « Réformateur, autoritaire, flambeur... Mohammed Ben Salmane, le prince saoudien aux multiples visages », sur Franceinfo, (consulté le )
  460. « Tortures au Yémen: MBS visé par une enquête en France », sur LExpress.fr, (consulté le )
  461. « L’Allemagne prolonge de six mois le gel de ventes d’armes à l’Arabie saoudite », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  462. « L'Allemagne suspend la vente d'armes à destination de l'Arabie Saoudite », sur RTL.fr (consulté le )
  463. « L'ONU dénonce des crimes de guerre au Yémen, Riyad critique un "parti pris" », sur France 24, (consulté le )
  464. « Attaque sur un aéroport : Ryad met en garde Téhéran contre les "conséquences" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  465. « BELGIQUE, PLUSIEURS LICENCES D’EXPORTATION D’ARMES WALLONNES SUSPENDUES PAR LE CONSEIL D’ÉTAT », sur Amnesty International (consulté le )
  466. « Initiative contre le commerce de guerre: sort bientôt fixé », sur TDG (consulté le )
  467. « Crimes de guerre au Yémen, les complicités européennes », sur RTBF, (consulté le )
  468. « Le Conseil d'Etat suspend 4 licences d'exportations d'armes wallonnes à l'Arabie saoudite », sur Disclose (consulté le )
  469. (en) « Emirates Secretly Sends Colombian Mercenaries to Yemen Fight », nytimes.com,
  470. « Les jeunes Tchadiens partis combattre au Yémen victimes d'une escroquerie? », RFI,
  471. Josh Wood, « La guerre en sous-traitance : comment l’armée émiratie est renforcée par les mercenaires », Middle East Eye,
  472. « Yémen : plaintes contre des anciens de la Légion étrangère devenus mercenaires », sur Europe 1 (consulté le )
  473. Jihâd Gillon, « DIPLOMATIE Yémen : la sale guerre de Mohamed Ibn Salman », Jeune Afrique,
  474. « Le prince héritier d’Abou Dhabi Mohamed bin Zayed al-Nahyan visé par une plainte en France »,
  475. (en) « Disappearances and torture in southern Yemen detention facilities must be investigated as war crimes », sur Amnesty International (consulté le )
  476. « Les mercenaires, un produit d'exportation colombien », sur rts.ch,
  477. (en) « Lawyers to submit Yemen war crimes dossier to UK police », sur The Guardian (consulté le ).
  478. (en) « UAE deeply involved in Yemen despite claims of withdrawal, experts say », Middle East Eye (consulté le )
  479. (en) « ‘Taken’ director makes UAE-backed film about Yemen war », Middle East Eye (consulté le )
  480. (en) Ishaan Tharoor, « Trump chooses more of the same in Yemen’s war », sur washingtonpost.com,
  481. « Les États-Unis appellent à la fin de la guerre au Yémen », sur lemonde.fr,
  482. Cathal McNaughton, « Donald Trump met son veto à l’arrêt de l’engagement militaire au Yémen », sur RFI, (consulté le )
  483. « Guerre au Yémen : les Etats-Unis "mettent fin" à leur soutien à la coalition menée par l'Arabie saoudite », sur Franceinfo, (consulté le )
  484. « Combats entre loyalistes et rebelles à la frontière saoudienne », sur L'Orient-Le Jour,
  485. « Crimes de guerre au Yémen, les complicités européennes », sur www.senscritique.com (consulté le )
  486. (en) « United Kingdom - Cluster Munition Ban Policy », sur the-monitor.org, (consulté le ) : « The UK engages in the work of the Convention on Cluster Munitions. It has participated in every Meeting of States Parties of the convention, including the Fifth Meeting of States Parties in San José, Costa Rica in September 2014, where it confirmed the completion of the destruction of its stockpiled cluster munitions in December 2013. The UK has also attended all of the convention’s intersessional meetings in Geneva, most recently in June 2015. »
  487. Dan Sabbagh, Bethan McKernan (photogr. Stefan Rousseau/PA), « UK arms sales to Saudi Arabia unlawful, court of appeal declares », (consulté le )
  488. (en) « UK Government to face legal challenge over arms sales to Yemen », sur The Catholic Universe (consulté le )
  489. « Florence Parly: « pas de preuves » que les armes françaises tuent des civils au Yémen », sur francesoir.fr, (consulté le ).
  490. « Les révélations de Disclose sur l'utilisation d'armes françaises au Yémen - Moyen-Orient - RFI », sur RFI (consulté le )
  491. Tony Fortin, « La France partie prenante de la guerre contre le Yémen », sur Orient XXI, (consulté le ).
  492. L'Écho, « Le campus militaire de John Cockerill sous le feu des critiques »,
  493. France Info, « Un ex-site Total au Yémen utilisé comme prison : des députés dénoncent "des actes de torture" et exigent des explications au gouvernement français », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  494. « Yémen : trois entreprises d’armement françaises soupçonnées de complicité de crimes de guerre », sur Amnesty international (consulté le )
  495. « Yémen : trois entreprises françaises visées par une plainte pour « complicité de crimes de guerre » », sur Le Monde (consulté le )
  496. « Yémen : trois entreprises françaises d’armement visées par une plainte pour complicité de crimes de guerre », sur Le Croix (consulté le )
  497. (en) « France 'preparing to secure Yemeni gas facility' for exports: report », The New Arab (en), (consulté le )
  498. (en) « SPANISH ARMS EXPORTS AND ALLEGED WAR CRIMES IN YEMEN », sur PDF (consulté le )
  499. (en) « A new report launched by Centre Delàs, Amnesty International and ECCHR, concludes that arms transfers by Spanish company Airbus to Saudi Arabia and UAE may have contributed to war crimes in Yemen », sur Centre Delàs for Peace Studies (consulté le )
  500. (en) « Spain: Report claims arms exports by Spanish company Airbus to Saudi Arabia & UAE may have contributed to war crimes in Yemen », sur Business & Human Rights Resource Centre (consulté le )
  501. « La Suisse exportera des armes vers l’Arabie saoudite, en conflit au Yémen », sur Le Temps (consulté le )
  502. « Oui, la Suisse continuera d'exporter des armes vers l'Arabie saoudite », sur Watson (consulté le )
  503. « Yémen : le nombre de soldats soudanais en baisse, dit le Premier ministre soudanais », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).
  504. (en) Asharq Al-awsat, « Middle-east Arab News Opinion », sur aawsat.com, .
  505. « La Corée du Nord poursuit son programme nucléaire et contourne les sanctions de l'ONU », Le Point, (consulté le ).
  506. (en-US) David D. Kirkpatrick, « Saudi Arabia Charges Iran With ‘Act of War,’ Raising Threat of Military Clash », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  507. Louis Imbert, « Younès Abouyoub : « Riyad a transformé la crise yéménite en conflit régional » », sur lemonde.fr, (consulté le )
  508. « Yémen: 34 décès liés au choléra, 2.000 cas suspects en 11 jours, selon l'OMS », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le ).
  509. « Le Yémen plonge dans le chaos, selon un responsable de l'ONU », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le ).
  510. AFP, « Choléra au Yémen: 209 morts, plus de 17.000 cas suspects, selon l'Unicef », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne, consulté le ).
  511. AFP/Reuters, « Plus de 300 000 personnes touchées par l’épidémie de choléra au Yémen », sur Le Monde, .
  512. « Guerre au Yémen: «L'Arabie saoudite profite du blanc-seing des États-Unis» », 20 Minutes,
  513. Maud Margenat, « Les organisations humanitaires interpellent Macron sur le sort du Yémen », Libération, .
  514. « Yémen : Les civils sous la menace du blocus imposé par la coalition », Human Rights Watch, .
  515. « Blocus saoudien : le Yémen menacé d'une famine sans précédent », France 24,
  516. Alicia Paulet, « L'ONU réclame à l'Arabie saoudite la levée du blocus au Yémen, menacé de famine », Le Figaro, .
  517. « Blocus au Yémen : « Si rien n’est fait, il s’agira d’un crime de guerre » », France 24,
  518. « La future guerre interminable », Le Canard Enchaîné, , p. 3.
  519. « Yémen : Le Conseil de sécurité demande à toutes les parties de faciliter un accès sûr, rapide et sans entrave de l’aide humanitaire | Couverture des réunions & communiqués de presse », sur Organisation des Nations unies (consulté le ).
  520. AFP, « Yémen : 78 enfants morts de la dengue, Save the Children craint une épidémie », sur Sciences et Avenir, .
  521. « Guerre au Yémen. « Le pays a perdu plus de deux décennies de développement », alerte l’ONU », Ouest-France, (lire en ligne).
  522. « Guerre au Yémen : le fiasco de l’intervention saoudienne », Le Monde, (lire en ligne)
  523. « En sept ans, la guerre du Yémen aura causé la mort de 377 000 personnes, d’ici à la fin de 2021 », Le Monde.fr, (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail du Yémen
  • Portail des forces armées des États-Unis
  • Portail du terrorisme
  • Portail de l’islam
  • Portail des années 2010
  • Portail des années 2020
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.