Lumigny-Nesles-Ormeaux

Lumigny-Nesles-Ormeaux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Lumigny-Nesles-Ormeaux

L'église Saint-Pierre à Lumigny.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Val Briard
Maire
Mandat
Pascale Levaillant
2020-2026
Code postal 77540
Code commune 77264
Démographie
Gentilé Luminiciens-Neslois-Ormeliens
Population
municipale
1 526 hab. (2019 )
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 15″ nord, 2° 57′ 10″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 158 m
Superficie 36,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lumigny-Nesles-Ormeaux
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Lumigny-Nesles-Ormeaux
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Lumigny-Nesles-Ormeaux
Liens
Site web lumigny-nesles-ormeaux.fr

    Géographie

    Localisation

    Cette commune est située à l'est de Paris à une distance d'une cinquantaine de kilomètres. Elle est la plus étendue du canton de Fontenay-Trésigny. Les coordonnées géographiques sont celles de Lumigny (butte de Lumigny 158 m).

    Trois circuits pédestres de longueurs différentes permettent de visiter l'une ou l'autre des trois communes associées.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 82 mètres à 158 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 118 mètres d'altitude (mairie)[2].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Lumigny-Nesles-Ormeaux.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de treize cours d'eau référencés :

    • La rivière l’Yerres, longue de 98,23 km[3], affluent en rive droite de la Seine. L'Yerres prend sa source à quelques kilomètres au nord de l'étang de Guerlande situé à l'orée de la forêt de Crécy. Son premier cours est le ru des Tournelles qui reçoit des petits rus. Elle ne prend son nom d'Yerres qu'à partir de sa sortie de l'étang de Guerlande. Après avoir traversé les communes avoisinantes de Pézarches et Touquin elle pénètre dans la commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux et forme la limite avec la commune voisine de Voinsles ; ainsi que :
      • un bras de 0,10 km[4] ;
      • un bras de 0,17 km[5] ;
      • un bras de 0,46 km[6] ;
      • Le ruisseau de la Visandre, long de 30,93 km[7], affluent de l'Yerres en rive gauche, et ;
      • le ru de la Fontaine Saint-Jean, 3,19 km[8], et ;
      • le ru de Vulaine, 5,54 km[9], affluents de l’Yerres ;
        • le fossé 01 de Quétotrain, canal de 2,35 km[10], qui conflue avec le ru de Vulaine ;
      • le ru de Bréon, long de 22,13 km[11], affluent de l’Yerres ;
        • Le ru de Monnoury, 8,01 km[12], affluent du Bréon ;
          • le fossé 04 du Bois des Dames, 1,76 km[13], qui conflue avec le ru de Monnoury ;
        • le fossé 01 du Clos Brilland, 3,66 km[14], qui conflue avec le ru de Bréon ;
      • le fossé 01 du Bois d'Hautefeuille, 1,51 km[15], qui conflue avec l’Yerres .

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 23,52 km[16].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[17].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[18]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[19].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 731 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[21]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[20]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[22]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[23], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[24] à 11,6 °C pour 1991-2020[25].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27],[Carte 1] :

    • « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de 18 ha, un tronçon de 40 km de l'Yerres qui héberge une faune piscicole et une végétation aquatique devenues rares en Ile-de-France[28],[29].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Lumigny-Nesles-Ormeaux comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[30],[Carte 2], l'« Étang de Guerlande » (18,18 ha)[31], et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[30], la « Forêt de Crécy » (6 897,74 ha), couvrant 17 communes du département[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Lumigny-Nesles-Ormeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[33],[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 127 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[38] (source : le fichier Fantoir) dont Champlet, Rigny, la Fortelle, le Mée, la Bectarderie.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3% ), forêts (27,1% ), zones agricoles hétérogènes (2,7% ), zones urbanisées (2,4% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1% ), eaux continentales[Note 7] (0,5 %)[39].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[40],[41],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[42]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 614 dont 93,8 % de maisons et 5,5 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 90,9 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 83,2 % contre 15,1 % de locataires[43] dont, 0,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,8 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    On y accède soit par l'autoroute A4 puis la RD 231 direction Provins, soit par la route nationale 4.

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d'autocars du réseau Transdev :

    • No 01 (Melun - Rebais)[44] ;
    • No 28A (La Chapelle-Iger - Coulommiers)[45] ;
    • No 28B (Nangis - Coulommiers)[46] ;
    • No 28C (Rozay-en-Brie - Coulommiers)[47] ;
    • No 33 (Marles-en-Brie - Pézarches)[48] ;
    • No 39 (Guérard - Rozay-en-Brie)[49].

    Toponymie

    Il faut probablement rattacher le nom Lumigny à la racine lum en ancien français, issu du latin lumen, luminis « lumière » : un tel nom ferait ainsi référence ou bien à la fonction du « luminier », qui est le clerc chargé d'éclairer l'église, ou bien à des activités en lien avec la confection de chandelles (le « lumignon », par exemple, étant la pièce de fer sur laquelle on fixait la chandelle)[50].

    Formes anciennes de la localité de Nesles-la-Gilberde : en 946 Naslei[51], vers 1080 Gilberto de Nivigella[52],[53], 1088 G. de Nahella[53], v. 1132 Neiella[53], 1180 Nigella[53], 1201 Gillebertus de Nigella, Gilebert de Nigelle[54], v. 1222 de Naielle[53], 1246 Nigella[55], 1270 Nael, Neele[53], 1375 Neelle lez Rozay[53], 1415 Neele en Brie[53], 1499 Nesle la Giberde lez Rozay[53], 1561 Nesle-la-Gilberde[56], 1635 Nesles-la-Gilberde[57], 1669 Nesles[53], 1731 Nêle la Gilberde[58], 1757 Nesle-la-Gilberde[59], 1768 Neele-la-Gilberde[60].

    Nesles viendrait peut-être du bas latin *neviala/*noviala « terre nouvellement défrichée »[61]. Les formes anciennes de Nesles sont peut-être à rapprocher de nielle, neel, noielle, nelle, plante qui croît dans les blés, et dont la graine est noire et toxique[62]; du bas latin nigella, féminin substantivé du latin nigellus « noirâtre », dérivé diminutif de niger « noir »[63]. La-Gilberde, bien que féminin, viendrait du prénom des seigneurs de Nesles vers 1201, et ne semble apparaître associé avec Nesles qu'à la fin du XVe siècle[54].

    Ormeaux, enfin, est le nom d'un lieu planté d'ormes.

    Histoire

    Nesles est cité au début du IXe siècle (Naslei), comme appartenant au patrimoine d'une certaine Gisle (Gisla). Elle en fit don à l'abbaye de Gembloux que venait de fonder son petit-fils Saint Guibert, donation entérinée en 946 par une charte d'Otton Ier du Saint-Empire[64].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux résulte de l'association, le , des trois anciennes communes de Lumigny, Nesles-la-Gilberde et Ormeaux. Lumigny est le chef-lieu et Nesles et Ormeaux possèdent chacune une mairie annexe.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2017   Pascal Seingier Divers gauche  
    mars 2014 janvier 2017 Annie Jean Divers gauche  
    août 2008 mars 2014 Pascale Levaillant Divers droite  
    mars 2008 juillet 2008 Guy François Divers gauche  
    mars 2001 mars 2008 Thierry Fournier    
    1999 2001 Thierry Fournier    
    1996 1999 Philippe Levaux    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux n'est jumelée avec aucune autre commune.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [65],[66].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Lumigny-Nesles-Ormeaux gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[67].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[68]. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[67],[69].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [67],[70].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[72].

    En 2019, la commune comptait 1 526 habitants[Note 10], en diminution de 1,1 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    407397386468438454513518530
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    513547502488447423400402400
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    448395346284264253240247251
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2852807399421 1781 3191 4941 5191 530
    2019 - - - - - - - -
    1 526--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 558, représentant 1 518 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 560 euros[75].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 169, occupant 736 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,4 % contre un taux de chômage de 6,2 %.

    Les 21,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,5 % de retraités ou préretraités et 5,1 % pour les autres inactifs[76].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 12 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 2 dans la construction, 4 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 2 étaient relatifs aux autres activités de services[77].

    En 2019, 12 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 8 individuelles.

    • Cueillette du Plessis à Lumigny, grand potager et marché de produits du terroir.

    Agriculture

    Lumigny-Nesles-Ormeaux est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[78].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[79]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 26 en 1988 à 19 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 89 ha en 1988 à 126 ha en 2010[78]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lumigny-Nesles-Ormeaux, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Lumigny-Nesles-Ormeaux entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[78],[Note 12]
    Nombre d’exploitations (u) 26 19 19
    Travail (UTA) 53 47 34
    Surface agricole utilisée (ha) 2 316 2 278 2 388
    Cultures[80]
    Terres labourables (ha) 2 227 2 218 2 338
    Céréales (ha) 1 491 1 421 1 570
    dont blé tendre (ha) 1011 972 1091
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 363 172 152
    Tournesol (ha) 219
    Colza et navette (ha) 115 s 266
    Élevage[78]
    Cheptel (UGBTA[Note 13]) 267 86 3

    Culture locale et patrimoine

    Maison Commune

    Patrimoine religieux

    • Lumigny.

    À l'intérieur de l'église Saint-Pierre (1882-1884) on peut admirer une statue en pierre représentant une Vierge à l'enfant (XIVe siècle. M.H, une huile sur toile (Sainte Claire.M.H 1957) et dix grands vitraux historiés en l'honneur de la famille de Mun.

    • Nesles-la-Gilberde

    L'église Notre-Dame de l'Assomption (après le XIIe siècle et modifiée à plusieurs reprises) est située à l'extrémité du village à l'orée des champs. Sous le porche d'entrée se trouve une porte en bois peint et à l'intérieur de l'église un portail roman du XIIe siècle. La cloche date de 1624. Une pierre sculptée représentant le gril du martyre de Saint Laurent est intégrée dans le portail de la ferme située à gauche de l'église, vestige de l'ancien prieuré bénédictin auprès duquel était construite l'église.

    • Ormeaux

    L'église Saint-Pierre (après le XIIIe siècle) plusieurs fois remaniée, ne serait que le bas-côté de l'édifice d'origine. Plusieurs statues sont visibles à l'intérieur : une Vierge à l'enfant (XVe siècle. Bois et plâtre polychrome), un Saint Pierre (XVe ou XVIe siècle. Pierre polychrome) et un Saint Maclou (XVe siècle. Bois et plâtre polychrome). On accède au clocher par un escalier extérieur couvert. La cloche date de 1765.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Événements

    Le , un tribunal de Portsmouth a condamné à de la prison ferme une conseillère municipale de Lumigny-Nesles-Ormeaux et son fils pour passage illégal d'immigrants, après la découverte de 16 ressortissants vietnamiens dans leur véhicule à leur arrivée dans la ville[83]. Le , la condamnation a été réduite par la Cour d'appel de Londres à deux ans de prison ferme[84].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • de Mun, Un château en Seine et Marne 1870, éditions chapitre.com

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    13. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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