Auguste Renoir
Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né le à Limoges (Haute-Vienne) et mort le au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer, est l'un des plus célèbres peintres français.
Pour les articles homonymes, voir Renoir.
Naissance | |
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Décès | |
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Essoyes (depuis le ) |
Nom de naissance |
Pierre Auguste Renoir |
Nationalité |
Français |
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Limoges (- |
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Activité | |
Conjoint |
Aline Charigot (depuis ) |
Enfants |
Pierre Renoir Lucienne Bisson Claude Renoir Jean Renoir Jeanne Tréhot (d) |
Propriétaire de |
Tilla Durieux (d), Les Baigneuses, portrait de madame Renoir (d) |
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Membre de | |
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Maître | |
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Genres artistiques |
Peinture de portrait, nu, peinture mythologique, paysage, art animalier, représentation figurée (d), scène de genre (en), marine, portrait, art sacré, nature morte |
Influencé par | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 9276, 13283-13289, 8 pièces, -)[1] |
Membre à part entière du groupe impressionniste, il évolue dans les années 1880 vers un style plus réaliste sous l'influence de Raphaël[2]. Il a été peintre de nus, de portraits, paysages, marines, natures mortes et scènes de genre. Il a aussi été pastelliste, graveur, lithographe, sculpteur et dessinateur.
Peintre figuratif plus intéressé par la peinture de portraits et de nus féminins que par celle des paysages, il a élaboré une façon de peindre originale, qui transcende ses premières influences (Fragonard, Courbet, Monet, puis la fresque italienne).
Pendant environ soixante ans, le peintre estime avoir réalisé à peu près quatre mille tableaux[3],[4].
Biographie
Enfance et premiers apprentissages
Pierre-Auguste Renoir, dit Auguste Renoir, naît à Limoges à 6 heures du matin, au no 71 de l'actuel boulevard Gambetta[5], ancien boulevard Sainte-Catherine, le . Il est le sixième de sept enfants, issu d'une famille d'artisans. Son père, Léonard Renoir (-[6]) est tailleur, sa mère, Marguerite Merlet (-) est couturière. La famille vit alors assez pauvrement. En 1844, la famille Renoir quitte Limoges pour Paris, où le père espère améliorer sa situation. Ils s'installent au 16 rue de la Bibliothèque mais doivent déménager en 1855 au 23 rue d'Argenteuil. Pierre-Auguste y suit sa scolarité[7].
À l’âge de 13 ans, il entre comme apprenti à l’atelier de porcelaine Lévy Frères & Compagnie pour y faire la décoration des pièces. Dans le même temps, il fréquente les cours du soir de l’École de dessin et d’arts décoratifs jusqu’en 1862. À cette période, il suit des cours de musique avec Charles Gounod qui remarque cet élève intelligent et doué[8].
Débuts dans la peinture
En 1858 à l’âge de 17 ans, pour gagner sa vie, il peint des éventails et colorie des armoiries pour son frère Henri, graveur en héraldique. En 1862, Renoir réussit le concours d'entrée à l’École des beaux-arts de Paris et entre dans l’atelier de Charles Gleyre, où il rencontre Claude Monet, Frédéric Bazille et Alfred Sisley. Une solide amitié se noue entre les quatre jeunes gens qui vont souvent peindre en plein air dans la forêt de Fontainebleau[9].
Ses relations avec Gleyre finissent par se détériorer peu à peu et lorsque ce dernier prend sa retraite en 1864, Renoir quitte les Beaux-Arts. Cependant, alors que la première œuvre qu’il expose au Salon (l’Esméralda 1864) connaît un véritable succès, après l’exposition, il la détruit. Les œuvres de cette période sont marquées par l'influence d'Ingres et de Dehodencq dans les portraits, de Gustave Courbet (particulièrement dans les natures mortes), mais aussi d'Eugène Delacroix, à qui il emprunte certains thèmes (les femmes orientales, par exemple). En 1865, sont acceptés par le Salon : Portrait de William Sisley et Soirée d'été, une toile considérée comme perdue [10],[11]. Un modèle important à cette époque pour lui est sa maîtresse Lise Tréhot : elle a posé pour le tableau Lise à l'ombrelle (1867), qui, exposé au salon de 1868, a suscité les commentaires élogieux d'un jeune critique, nommé Émile Zola. Mais en général, les critiques sont plutôt mauvaises, et de nombreuses caricatures paraissent dans la presse, telles celles de Bertall[12].
Deux enfants naissent de sa liaison avec Lise Tréhot (1848-1922)[13] : Pierre, né à 9 heures du soir au 35 rue Saint-Claude à Ville-d'Avray le [14] et mort vers 1930[15],[16], et Jeanne Marguerite, née à 5 heures du matin au 200 faubourg Saint-Denis à Paris 10e le [17] et morte le , inhumée à Sainte-Marguerite-de-Carrouges[18].
L'Impressionnisme
Le séjour que Renoir fait avec Monet à la Grenouillère sur l'île de Croissy-sur-Seine[19], est décisif dans sa carrière. Il peint véritablement en plein air, ce qui change sa palette, et fragmente sa touche.
Il apprend à rendre les effets de la lumière, et à ne plus utiliser le noir pour les ombres. Dès lors, commence la période impressionniste de Renoir. Monet préfère peindre les paysages, et Renoir préfère peindre les personnages. Pour les mêmes scènes de La Grenouillère, Renoir adopte un point de vue plus rapproché qui lui permet de donner une plus grande importance aux figures[12].
Pendant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, Renoir est mobilisé et affecté à la cavalerie à Bordeaux puis à Tarbes. Tombé gravement malade, il est hospitalisé à Bordeaux avant d'être démobilisé en mars 1871 et de rentrer à Paris où il apprend la mort de Frédéric Bazille[20]. En mars 1872, Renoir rencontre le marchand d'art Paul Durand-Ruel[21].
En septembre 1873, il quitte son studio de la rue Notre-Dame-des-Champs pour un atelier plus grand rue Saint-Georges. En 1876, il loue un modeste atelier au no 12 rue Cortot (devenu en 1960 le musée de Montmartre)[22].
Il expose avec les Impressionnistes dès la Première exposition des peintres impressionnistes 1874 [23] et celle de 1878[24] et réalise son chef-d'œuvre : le Bal du moulin de la Galette, à Montmartre, en 1877[25]. Le tableau est acheté par Gustave Caillebotte, membre et mécène du groupe. Cette toile ambitieuse (par son format d'abord, 1,30 m × 1,70 m) est caractéristique du style et des recherches de l'artiste durant la décennie 1870 : touche fluide et colorée, ombres colorées, non-usage du noir, effets de textures, jeu de lumière qui filtre à travers les feuillages, les nuages, goût pour les scènes de la vie populaire parisienne, pour des modèles de son entourage (des amis, des gens de la « bohème » de Montmartre). Pour les nus, il fait d'abord appel à des modèles professionnels puis à des jeunes femmes qu'il rencontre parfois dans la rue et qu'il paye en leur offrant le portrait, des fleurs ou des chapeaux à la mode[12].
Vers une peinture plus classique
Autour de 1880, Renoir est en pleine misère : il n'arrive pas à vendre ses tableaux et la critique est souvent mauvaise ; il décide de ne plus exposer avec ses amis impressionnistes mais de revenir au Salon officiel, seule voie possible vers le succès. Il n'expose d'abord qu'une seule toile au Salon de 1878 intitulée Le Café[26]. De fait, grâce à des commandes de portraits prestigieux - comme celui de Madame Charpentier et ses enfants en 1878 - il se fait connaître et obtient de plus en plus de commandes. Son art devient plus affirmé, il recherche davantage les effets de lignes, les contrastes marqués, les contours soulignés, comme dans le fameux Déjeuner des canotiers peint de 1880 à 1881[27], même si le thème reste proche de ses œuvres de la décennie 1870. On peut apercevoir dans ce tableau son nouveau modèle, Aline Charigot, sa maîtresse. Les trois danses (Danse à Bougival (en), Musée des beaux-arts de Boston ; Danse à la ville et Danse à la campagne, Musée d'Orsay, vers 1883) témoignent aussi de cette évolution.
C'est en 1880 que la peintre Frédérique Heyne met au monde une fille, Lucienne Marie, dont elle attribuera la paternité à Auguste Renoir. Cette dernière sera également peintre sous le nom de Lucienne Bisson[28].
Entre 1881 et 1883, Renoir effectue de nombreux voyages qui le mènent dans le sud de la France (à l'Estaque, où il rend visite à Paul Cézanne), en Afrique du Nord où il réalise de nombreux paysages, et en Italie. C'est là-bas que se cristallise l'évolution amorcée dès 1880. Au contact surtout des œuvres de Raphaël, (les Stanze du Vatican), Renoir sent qu'il est arrivé au bout de l'impressionnisme, qu'il est dans une impasse, désormais il veut faire un art plus intemporel, et plus « sérieux » ; il a l'impression de ne pas savoir dessiner. Il entre alors dans la période dite ingresque ou Aigre, qui culmine en 1887 lorsqu'il présente ses fameuses Grandes Baigneuses à Paris. Les contours de ses personnages deviennent plus précis.
Il dessine les formes avec plus de rigueur, les couleurs se font plus froides, plus acides, ce qui indigne le critique Joris-Karl Huysmans : « Allons, bon ! Encore un qui est pris par le bromure de Raphaël ! »[29]. Sa peinture qui marque un retour vers le classicisme est plus influencée aussi par l'art ancien (notamment par un bas-relief de François Girardon à Versailles pour les Baigneuses)[12].
Lorsqu'il devient à nouveau père d’un petit Pierre (1885), Renoir abandonne ses œuvres en cours pour se consacrer à des toiles sur la maternité.
La réception des Grandes Baigneuses est très mauvaise, l'avant-garde (Camille Pissarro notamment) trouve qu'il s'est égaré, et les milieux académiques ne s'y retrouvent pas non plus. Le marchand d'art Paul Durand-Ruel lui demande plusieurs fois de renoncer à cette nouvelle manière.
Aline Charigot, la future Madame Renoir, le convainc de découvrir, en 1888, son village natal : Essoyes. Il écrit alors à son amie Berthe Morisot : « Je suis en train de paysanner en Champagne pour fuir les modèles coûteux de Paris. Je fais des blanchisseuses ou plutôt des laveuses au bord de la rivière. ». Il épouse Aline Charigot le 14 avril 1890 à 3 heures 30 du soir dans la mairie du 9e arrondissement de Paris[30].
Période dite "nacrée" et reconnaissance
De 1890 à 1900, Renoir change de nouveau son style, plus fluide, plus coloré. La première œuvre de cette période, les Jeunes filles au piano (1892), est acquise par l'État français pour le musée du Luxembourg. En 1894, Renoir est de nouveau père d'un petit Jean[31] et reprend ses œuvres de maternité. Gabrielle Renard, la jeune cousine d'Aline qui s'occupe de Jean puis de Claude, né en 1901, devient l'un de ses modèles[32] favoris et sa muse. À cette époque Renoir a son unique élève, Jeanne Baudot, la fille de son médecin, qui devient aussi une amie de la famille.
Alors que Renoir habite depuis 1889 dans le pavillon surnommé le « Château des Brouillards » au no 13 rue Girardon (Paris 18e), il devient propriétaire pour la première fois de sa vie en achetant, en 1896, une maison à Essoyes, devenue l'atelier Renoir. Ainsi, la famille Renoir se retrouve tous les étés, jusqu'au décès du peintre en 1919. Essoyes sera le rendez-vous des jeux de plein air, des pique-niques, pêches, baignades aussi bien en famille qu'entre amis, Julie Manet notamment en parle dans son journal.
Cette décennie, celle de la maturité, est aussi celle de la consécration. Ses tableaux se vendent bien (notamment par les marchands d'art Ambroise Vollard et Paul Durand-Ruel), la critique, dont l'animateur de La Revue blanche, Thadée Natanson, commence à accepter et à apprécier son style. Les milieux officiels le reconnaissent également, on lui propose la Légion d'honneur, qu'il refuse d'abord puis accepte plus tard.
En 1897, lors d'une mauvaise chute de bicyclette près d'Essoyes, il se fracture le bras droit[33]. Cette chute est considérée comme responsable, du moins partiellement, de la dégradation ultérieure de sa santé. Il se rend à l'enterrement d'Alfred Sisley au cimetière de Moret-sur-Loing le 1er février 1899, avec Monet, Adolphe Tavernier et Arsène Alexandre[34]. Il donne La Balayeuse, une huile sur toile peinte la même année, pour la vente organisée par Monet, le 1er mai 1899 à la galerie Georges Petit au profit des enfants de Sisley[35]. En 1900, Renoir est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis est promu officier en 1911[36].
Comme le peintre Edgar Degas, les poètes José-Maria de Heredia et Pierre Louÿs, l'écrivain Jules Verne, le compositeur Vincent d'Indy, le grammairien Jules Lemaître, il adhère à la Ligue de la patrie française, ligue nationaliste antidreyfusarde plus qu'antisémite[37],[38].
Dans le midi
En 1903, il s'installe avec sa famille à Cagnes-sur-Mer, le climat de la région devant être plus favorable à son état de santé. Après avoir connu plusieurs résidences dans le vieux village, Renoir fait l'acquisition du domaine des Collettes, sur un coteau à l'est de Cagnes, afin de sauver les vénérables oliviers dont il admire l'ombrage et qui sont menacés de destruction par un acheteur potentiel[39]. Aline Charigot y fait bâtir la dernière demeure de son époux, où il va passer ses derniers jours au soleil du Midi, bien protégé toutefois par son inséparable chapeau. Il y vit avec sa femme Aline et ses enfants, ainsi qu'avec des domestiques, souvent autant des amis, qui l'aident dans sa vie de tous les jours, lui préparent ses toiles et ses pinceaux. Les œuvres de cette période cagnoise sont essentiellement des portraits, des nus, des natures mortes et des scènes mythologiques. Ses toiles sont chatoyantes, sa matière picturale plus fluide, toute en transparence. Les corps féminins ronds et sensuels resplendissent de vie. Mais des rhumatismes déformants l'obligent progressivement, vers 1905, à renoncer à marcher[32].
Renoir est désormais une personnalité majeure du monde de l'art occidental, il expose partout en Europe et aux États-Unis, participe aux Salons d'automne à Paris. L'aisance matérielle qu'il acquiert ne lui fait pas perdre le sens des réalités et le goût des choses simples, il continue à peindre dans l'univers rustique du domaine des Collettes. Il essaie de nouvelles techniques, et en particulier s'adonne à la sculpture, incité par le marchand d'art Ambroise Vollard, alors même que ses mains sont déformées par la polyarthrite rhumatoïde. Ses ongles pénétrant dans la chair de ses paumes, des bandelettes de gaze talquées protègent ses mains (de là, la légende du pinceau attaché à sa main)[40].
Le peintre Lucien Mignon est le proche ami de Renoir à Cagnes-sur-Mer et a été influencé par son style[41]. On compte aussi comme amis proches Ferdinand Deconchy[42].
Le sculpteur
De 1913 à 1918, en collaboration avec Richard Guino, un jeune sculpteur d'origine catalane que lui présentent Aristide Maillol et Ambroise Vollard, il crée un ensemble de pièces majeures : Vénus Victrix, le Jugement de Pâris, la Grande Laveuse[43], le Forgeron[44].
L'attribution de ces œuvres de collaboration fut révisée soixante ans après leur création, à l’issue d’un long procès initié en 1965 par Michel Guino, fils de Richard et sculpteur lui-même, qui a œuvré à la divulgation de l'œuvre de son père. Après une minutieuse analyse des pièces, des processus qui présidèrent à leur création et l’audition de nombreux artistes, la qualité de coauteur est reconnue à Richard Guino en 1971 par la troisième chambre civile du tribunal de Paris et définitivement établie par la Cour de cassation en 1973. L’historien d’art Paul Haesaerts précise dès 1947 dans Renoir sculpteur[45] : « Guino ne fut jamais simplement un acteur lisant un texte ou un musicien interprétant mécaniquement une partition […]. Guino était impliqué corps et âme dans l’acte créatif. On peut même affirmer avec certitude que s’il n’avait pas été là, les sculptures de Renoir n’auraient pas vu le jour. Guino était indispensable ». Le procès fait par le fils de Guino n'a pas été intenté « contre » Renoir, réduction véhiculée dans certains textes ou articles de journaux se référant à « l'affaire ». Il s'est agi de contribuer à dévoiler l'historique exceptionnel de ce processus de création pour rétablir l'apport original de Guino à l'œuvre sculpté, initialement occulté par Vollard. Un « praticien » sculpteur reproduit ou agrandit un modèle déjà existant. Guino, lui, fait une transposition de techniques : on passe de la peinture de Renoir à la sculpture de Guino, l'esprit de la peinture transparaît dans l'esprit de la sculpture. Transmutation avérée entre deux artistes. Le phénomène a pu s'accomplir grâce à leur amitié et intense communauté de vue. Le peintre à ses toiles et le sculpteur travaillant la glaise des Collettes. C'est ce point unique et rare qui caractérise cette œuvre.
Après avoir interrompu sa collaboration avec Guino, il travaille avec le sculpteur Louis Morel (1887-1975), originaire d'Essoyes. Ensemble, ils réalisent les terres cuites, deux Danseuses et un Joueur de flûteau.
Dernières années
Aline meurt en 1915, ses fils Pierre et Jean sont grièvement blessés durant la Première Guerre mondiale, mais en réchappent.
Renoir continue, malgré tout, de peindre jusqu'à sa mort en 1919. Il aurait, sur son lit de mort, demandé une toile et des pinceaux pour peindre le bouquet de fleurs qui se trouvait sur le rebord de la fenêtre. En rendant pour la dernière fois ses pinceaux à l'infirmière, il aurait déclaré : « Je crois que je commence à y comprendre quelque chose[46]. »
Le , il s’éteint à 2 h du matin au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer[47], des suites d'une congestion pulmonaire[8], après avoir pu visiter une dernière fois le musée du Louvre et revoir ses œuvres des époques difficiles.
Dans un premier temps, il est enterré avec son épouse dans le vieux cimetière du château de Nice et, deux ans et demi plus tard, le , les dépouilles du couple Renoir sont transférées dans le département de l'Aube où elles reposent désormais dans le cimetière d'Essoyes[48], comme l'avaient souhaité Renoir et son épouse. Depuis, Pierre et Jean, puis les cendres de Dido Renoir — seconde épouse de Jean — partagent sa sépulture.
Postérité
Ayant abandonné le paysage impressionniste au bénéfice de la représentation de l'être humain, il place la gaieté au cœur de ses toiles marquées par les conséquences du progrès sur la société, par la mise en scène du quotidien joyeux dans un cadre urbain ou bucolique, intime ou populaire, qui lui valut le surnom de « peintre du bonheur »[49].
La peinture d'Auguste Renoir passe aujourd'hui pour la quintessence du « bon goût petit-bourgeois », comme ces « peintres décoratifs » et ces « peintres pour dames » réalisant des tableaux complaisants et stéréotypés, Renoir n'ayant pas toujours su éviter ce piège pour assurer sa subsistance. Citée en exemple, sa peinture illustre pour certains l'idée que le commun des mortels se fait de la beauté en art, ses toiles abordant des sujets simples ayant trait à la vie quotidienne, ses nus opulents et sensuels dégagent une certaine plénitude[50]. C'est oublier que cette peinture figurative jugée mièvre et réconfortante, évoquant la nostalgie d'un bonheur perdu, illustrant calendriers des postes et cartes postales [51], a été rejetée par le public et les critiques pendant plus de vingt ans. En 1876, le critique Albert Wolf écrit dans le Figaro :
« Essayez donc d’expliquer à M. Renoir que le torse d’une femme n’est pas un amas de chairs en décomposition avec des taches vertes, violacées qui dénotent l’état de complète putréfaction dans un cadavre ! »
La même année l'artiste Bertall écrit dans Le Soir :
« Dans des cadres bizarres, des contournements grotesques, des fracas de couleur sans forme et sans harmonie, sans perspective et sans dessin[52]. »
Considérée par les collectionneurs de son temps comme inachevée, maladroite et bâclée, elle a, par la suite, été perçue comme totalement révolutionnaire car rompant avec les conventions de l'art officiel de l'époque. Cependant, le tournant opéré par Renoir vers 1890, lorsqu'il abandonne le plein air et renoue avec ses maîtres préférés, tels Jean-Honoré Fragonard, Raphaël ou François Boucher lui vaut d'être accusé de trahison par ses anciens compagnons impressionnistes qui lui reprochent de sacrifier à la peinture officielle des héritiers de Jacques-Louis David[53]. L'histoire de l'art considère pourtant que cette dernière période de Renoir marquée par un retour vers le classicisme a fortement inspiré une jeune génération d'artistes, tels que Picasso, Henri Matisse, Maurice Denis ou Pierre Bonnard[29],[54].
Collèges et lycées
Une cité scolaire, regroupant collège et lycée, porte son nom dans sa ville natale, Limoges, un autre à Cagnes-sur-Mer, où il est mort. Un collège est nommé Auguste et Jean Renoir à La Roche-sur-Yon. Un collège est nommé Pierre-Auguste-Renoir à Ferrières-en-Gâtinais. À Asnières-sur-Seine, le lycée public et le collège voisin portent son nom. Un collège est nommé Auguste Renoir à Chatou dans les Yvelines. À Angers, un collège-lycée porte le nom Auguste-et-Jean-Renoir. À Paris, un lycée d'arts appliqués porte également son nom.
Musées Renoir
- La maison et l'atelier Renoir à Essoyes en Champagne-Ardenne où il a séjourné en famille et peint les mois d'été, entre 1888 et 1919. On peut visiter la maison, l'atelier du peintre ainsi qu'un centre culturel dédié à la famille Renoir.
- Le musée Renoir de Cagnes-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes où il a vécu et peint de 1907 à 1919.
Marché de l'art
Cette liste d'enchères est seulement indicative :
- Dans les roses, 23 000 000 $, Sotheby's, mai 2003 ;
- Bouquet de tulipes,123 375 €, Christie's France, décembre 2004[55]
- Femmes dans un jardin, 12 250 000 $, Sotheby's, mai 2007 ;
- Les Rosiers à Wargemont, 7 512 000 $, Sotheby's, novembre 2004 ;
- La Loge, 7 412 000 $, Sotheby's, février 2008 ;
- Les Deux sœurs, 6 850 000 $, Sotheby's, février 2007 ;
- Portrait de nini, 5 500 000 $, Sotheby's novembre 2008 ;
- Jeunes filles au lilas, 5 500 000 $, Sotheby's mai 2004 ;
- La Lecture, 5 000 000 $, Sotheby's mai 2007 ;
- Paysages Bords de Seine, estimé 100 000 $ en 2012, il s'agissait d'un tableau volé en 1951 qui fut restitué au musée de Baltimore en 2014.
Œuvres principales
Pierre-Auguste Renoir a peint pendant près de soixante ans. Peintre prolifique, il nous a laissé une œuvre considérable, nécessairement inégale. On recense dans celle-ci plus de 4 000 peintures, soit un nombre supérieur à celui des œuvres de Manet, Cézanne et Degas réunies. Parmi celles-ci, on peut citer :
- Portrait de la mère de Renoir (1860), collection particulière.
- Portrait d'Émile-Henri Laporte (1864), collection particulière[56].
- Portrait de Marie-Zélie Laporte (1864), musée des beaux-arts de Limoges.
- Portrait de Romaine Lacaux (1864), Cleveland Museum of Art[57].
- Portrait de William Sisley, père d'Alfred Sisley (1864), 81 × 65 cm, Paris, musée d'Orsay[58].
- La Serre (1864), 130 × 98 cm, Kunsthalle de Hambourg.
- Clairière dans les bois (1865), Detroit Institute of Arts.
- Cabaret de la mère Anthony (1866), Stockholm, Nationalmuseum.
- Lise Tréhot cousant (1866), Dallas Museum of Art.
- Dans le Parc de Saint-Cloud (1866), collection particulière.
- Jules Le Cœur et ses chiens (1866), São Paulo, musée d'art de São Paulo.
- Frédéric Bazille peignant à son chevalet (1867), 105 × 73,5 cm, dépôt du musée d'Orsay à Perpignan au musée Fabre.
- Lise à l'ombrelle (1867), Essen, musée Folkwang.
- Clown au cirque (1868), Otterlo, musée Kröller-Müller.
- Les Fiancés (dit Le Ménage Sisley) (1868), Cologne, musée Wallraf Richartz.
- Les Patineurs à Longchamp (1868), États-Unis, collection particulière.
- En été (dit Lise ou La bohémienne) (1868), 85 × 59 cm, Berlin, Alte Nationalgalerie.
- Femme dans un jardin (1868), 106 × 73 cm, collection particulière, en dépôt à Bâle, Kunstmuseum.
- Léonard Renoir, père de l'artiste (1869), 61 × 46 cm, musée d'art de Saint-Louis[59].
- Fleurs dans un vase (1869), 65 × 44 cm, musée des beaux-arts de Boston.
- La Grenouillère (1869), 66 × 81 cm, huile sur toile, Stockholm, Nationalmuseum.
- Nymphe dans le ruisseau (1869-1870), 66,7 x 122,9 cm, National Gallery à Londres
- La Promenade (1870), 80 × 64 cm, Londres, British Hall Pension Fund.
- Mme Clémentine Stora (1870), 84 × 60 cm, musée des beaux-arts de San Francisco.
- La Baigneuse au griffon (1870), 184 × 115 cm, musée d'art de São Paulo.
- Nature morte au bouquet (1871), 74 × 59 cm, musée des beaux-arts de Houston.
- Femme à la perruche (1871), New York, musée Solomon R. Guggenheim.
- Portrait de femme, Rapha (1871), 130 × 83 cm, collection particulière.
- Le Pont-Neuf (1872), 74 × 93 cm, Washington, National Gallery of Art.
- Claude Monet lisant (1872), Paris, musée Marmottan Monet.
- Buste de femme (1872-1875), Merion, Fondation Barnes.
- Monet peignant son jardin à Argenteuil (1873), Hartford, Wadsworth Atheneum.
- Allée cavalière au bois de Boulogne (1873), Kunsthalle de Hambourg.
- Mare aux canards (1873), Dallas, Dallas Art Museum[60] et collection particulière[61].
- Les Moissonneurs (1873), Suisse, collection particulière.
- La Loge (1874), Londres, Institut Courtauld.
- La Femme en bleu (1874), collection particulière.
- Camille Monet lisant (1874), Williamstown, Clark Art Institute.
- Mère et Filles (1874-1876), New York, The Frick Collection.
- Jeune fille lisant (1874-1876), Paris, musée d'Orsay[62].
- Femme vue de dos (v. 1875-1879), Le Havre, Musée d'art moderne André-Malraux.
- Chemin montant dans les hautes herbes (vers 1875), Paris, musée d'Orsay[63].
- La Cueillette des fleurs (1875), Washington, National Gallery of Art.
- Les Amoureux (1875), Prague, Galerie nationale de Prague.
- Autoportrait (1875), Williamstown, Massachusetts, Clark Art Institute[64].
- Portrait de Claude Monet (1875), Paris, musée d'Orsay[65].
- Jeune femme au crochet (1875), Williamstown, Clark Art Institute.
- La Jeune Fille au chat (vers 1875), Washington, National Gallery of Art[66].
- La fillette à l'arrosoir (1876), Washington, National Gallery of Art.
- Bal du moulin de la Galette (1876), Paris, musée d'Orsay[67].
- Premiers pas (1876), collection particulière.
- La Première Sortie (1876-1877),
- La Sortie du conservatoire (1876), Merion, Fondation Barnes.
- Femme au piano (1876), Art Institute of Chicago.
- Portrait de Monsieur Chocquet (1876), Winterthour, collection Oskar Reinhart.
- La Balançoire (1876), Paris, musée d'Orsay[68].
- Autoportrait (1876), Cambridge, Fogg Art Museum
- Au jardin - Sous la tonnelle au moulin de la Galette (1876), Moscou, musée Pouchkine.
- Portrait de Nini Lopez (1876), Le Havre, musée d'art moderne André-Malraux.
- Portrait de femme en noir (1876), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
- Madame Alphonse Daudet (1876), Paris, musée d'Orsay (MNR 201)[69].
- La Rêverie, portrait de Jeanne Samary (1877), Moscou, musée Pouchkine.
- Portrait de Jeanne Samary en pied (1878), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage[70].
- Hommage à Léon Riesener, vers 1878, dessin paru dans La Vie Moderne, 17 avril 1879, page 1[71].
- Madame Charpentier et ses enfants (1878),
- Portrait de jeune fille, (1879), pastel Fondation Bemberg Toulouse
- La Couseuse (1879), Art Institute of Chicago[72].
- La Fin du déjeuner (1879), Francfort-sur-le-Main, musée Städel.
- Les Canotiers à Chatou (1879), Washington, National Gallery of Art.
- Le Déjeuner chez Fournaise (1879), Art Institute of Chicago[73].
- Paysage à Wargemont (1879), Toledo (Ohio), Musée d'Art de Toledo[74].
- Paysages Bords de Seine, (On the Shore of the Seine) (1879), musée d'art de Baltimore.
- Au concert dans une loge à l'Opéra (1880), Williamstown, Clark Art Institute.
- Près du lac (1880), The Art Institute of Chicago.
- Place Clichy (1880), Cambridge, Fitzwilliam Museum.
- Portrait d'Irène Cahen d'Anvers (1880), Zurich, Fondation et Collection Emil G. Bührle.
- Le Déjeuner des canotiers (1880-1881), Washington, The Phillips Collection.
- Mère et Enfant (1881), Merion, Fondation Barnes.
- Baie de Salernes ou Paysage du Midi (1881), Le Havre, Musée d'art moderne André-Malraux.
- Baie de Naples au matin (1881), New York, Metropolitan Museum of Art).
- Le Jardin d'essai (1881), Las Vegas, MGM Resorts International.
- Les Demoiselles Cahen d'Anvers (1881),
- Les Deux Sœurs (1881),
- La Femme à l'éventail (1881),
- Jeunes filles en noir (1881),
- Vague (1882), Memphis, Dixon Gallery and Gardens (en).
- Marie-Thérèse et Jeanne Durand-Ruel (1882), Norfolk, Chrysler Museum of Art.
- Joseph Durand-Ruel (1882), collection particulière.
- Charles et Georges Durand-Ruel (1882), collection particulière.
- Danse à la ville (1883), Paris, musée d'Orsay[75].
- Femme nue dans un paysage (1883), Paris, musée de l'Orangerie.
- Portrait de Paul Haviland (1884, Kansas City, Missouri, musée d'art Nelson-Atkins);
- Jeune Fille au chapeau de paille (1884), Paris, Galerie Malingue[76].
- L'Enfant au sein ou Maternité (vers 1885), Paris, musée d'Orsay[77].
- Les Grandes Baigneuses (1884-1887), Philadelphia Museum of Art.
- Les Parapluies (entre 1881 et 1886),
- Nu d'homme dans un paysage dit aussi Le Fleuve (1885), Collection particulière
- Femme se coiffant (1887), Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
- Jeune Fille au ruban bleu (1888)
- Jeunes filles au piano (1892), Musée d'Orsay et Musée de l'Orangerie.
- Portrait de Stéphane Mallarmé (1892),
- Jeune Baigneuse (1892), New York, Metropolitan Museum of Art.
- Jean jouant avec Gabrielle (1894)[Où ?].
- Gabrielle et Jean (1895), Paris, musée de l'Orangerie.
- Portrait de Madame Stephen Pichon (1895), musée Renoir de Cagnes-sur-Mer[78].
- La Famille de l'artiste, ou Les Enfants de Monsieur Caillebotte (1896), Merion, Fondation Barnes
- Femme jouant de la guitare (1897),
- La Baigneuse endormie (1897)[Où ?].
- Autoportrait (1899),
- La balayeuse (1899), collection particulière (Steve Wynn, Hôtel Mirage, Las Vegas, Nevada).
- Nature morte (entre 1900 et 1919), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[79].
- Portrait de Jean Renoir enfant (1900), musée des beaux-arts de Limoges.
- Femme nue en plein air (1900)[Où ?].
- Paysage de Provence (entre 1904 et 1910), Musée national des beaux-arts du Québec, Québec[80].
- Femme nue couchée (1906), Paris, musée de l'Orangerie.
- La toilette : femme se peignant (1907),
- La Dame à l'éventail (1908), New York, collection Durand-Ruel.
- Ambroise Vollard (1908),
- Nu couché vu de dos (1909), Paris, musée d'Orsay[81].
- Claude Renoir en clown (1909),
- Coco (1910), Museum of Fine Arts, Boston.
- Autoportrait au chapeau blanc (1910),
- Ambroise Vollard au foulard rouge (1911),
- Vollard en toréador (1917),
- Jeune Fille à la mandoline (1918), New York, collection Durand-Ruel.
- Portrait d'Adèle Besson (1918),
- Les Baigneuses (1918-1919),
- Pins à Cagnes (vers 1919), Le Havre, musée d'art moderne André-Malraux.
- Les Poissons ; La Seine à Argenteuil ; Nu debout ; Portrait de la poétesse Alice Vallière-Merzbach ; Gabrielle, Genève, Petit Palais.
Modèles
Renoir a choisi une part importante de ses modèles parmi son entourage et ses relations :
- Lise : Lise Tréhot, compagne
- Camille : Camille Doncieux, épouse de Monet
- Aline : Aline Charigot, épouse
- Jeanne : Jeanne Samary, comédienne
- Nini : Nini Lopez, voisine
- Maria : Marie-Clémentine Valadon alias Suzanne Valadon, artiste peintre et maîtresse de Renoir
- Anna : Alma-Henriette Lebœuf alias Marguerite Legrand
- La Boulangère : Marie Dupuis, bonne des Renoir
- Gabrielle : Gabrielle Renard, nounou de Jean Renoir et bonne
- Renée : Renée Jolivet, nounou de Claude Renoir
- Amélie Laurent alias Amélie Diéterle, actrice et cantatrice
- Dédée : Andrée Madeleine Heuschling alias Catherine Hessling, actrice et épouse de Jean Renoir
- Margot : Marguerite-Thérèse Bérard, fille du banquier et diplomate Paul Bérard
- Yvonne et Christine Lerolle, fille d'Henri Lerolle, peintre
- Angèle : Angèle Legault, vendeuse de fleurs, actrice
- Ellen Andrée, actrice...
Citations
- « Mettez-vous cela en tête : il n'existe qu'un seul indicateur de la valeur d'un tableau : c'est la salle des ventes. » [82]
- Stéphane Mallarmé, Les Loisirs de la poste, 1894 :
« Villa des Arts, près l'avenue
De Clichy, peint Monsieur Renoir
Qui devant une épaule nue
Broie autre chose que du noir. »
Exposition
- « Renoir père et fils », musée d'Orsay (Paris), 2018-2019.
Notes et références
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom RENOIR Pierre Auguste (consulté le )
- Il fait un voyage en Italie en 1881 où il s'intéresse plus spécifiquement à Raphaël. Son attention à la composition s'en trouve accrue.
- Auguste Renoir, Écrits et propos sur l'art, Hermann, , p. 46
- 4654 œuvres répertoriées, toutes catégories confondues
- (Archives des Hautes-Vienne, Limoges, acte de naissance N°228 dressé le 25 Février 1841 avec mention naissance, vue 63/174)
- Léonard Renoir meurt à Louveciennes, Seine-et-Oise, le 22 décembre 1874, et son épouse Marguerite Merlet, dans la même ville, le 11 novembre 1896; Archives des Yvelines en ligne, état civil, acte no 71 du 22/12/1874 (vue no 59), et acte no 50 du 12/11/1896 (vue no 139)
- François Daulte, Auguste Renoir, Plantyn/Delta/Kluwer, , p. 12
- Renoir Un peintre, une vie, une œuvre Ed Belfond, 1987, (ISBN 978-2714-423771)
- Auguste Renoir et Elda Fezzi, Tout l'œuvre peint de Renoir : période impressionniste 1869-1883, Flammarion, , p. 83
- Un Renoir perdu retrouvé sur Leboncoin ?
- Un faux Renoir à Villeurbanne ? Une avancée dans l’affaire pourrait “tout changer”, LyonMag, 6 février 2017
- Pascal Bonafoux, Renoir : 1841-1919, Perrin, , 314 p.
- Henri Gourdin (1948-....), Jeanne, l'enfant cachée d'Auguste Renoir, Paris : les Éditions de Paris-Max Chaleil, 2018, (14-Condé-en-Normandie : Impr. Corlet numéric), 1 vol. (142 p.). (ISBN 978-2-84621-277-9)
- (Archives des Hauts de Seine, Ville D'Avray, acte de naissance N° 66, dressé le 15 Septembre 1868, avec mention naissance, vue 43/67)
- « Biographie et œuvre d’Auguste Renoir (1841-1919) », sur www.rivagedeboheme.fr (consulté le )
- (Archives de Côte-d'Or, Champeau en Morvan, acte de décès n°45, avec mention décès, dressé le 06 0ctobre 1868, vue 51 / 568]
- (Archives de Paris 10e, acte de naissance N°3280, avec mention naissance, dressé le 21 juillet 1870, vue 22/31)
- Jean-Claude Gélineau, Jeanne Tréhot, la fille cachée de Pierre Auguste Renoir, Cadratin, 2007.
- (établissement de bains et de canotage, lieu très populaire et un peu « canaille » selon Guy de Maupassant dans « La femme de Paul », La Maison Tellier, 1881.
- Nathalia Brodskaya, Renoir, p. 38
- Paul Durand-Ruel, le pari de l'impressionnisme, p. 28
- Amélie Chazelles et Claude Charpentier, Montmartre : vu par les peintres, Vilo, , p. 82
- Monneret 1981, p. 234
- Monneret 1981, p. 240
- Paris, Musée d'Orsay
- Base Salons, fiche Auguste Renoir, livret de 1878, musée d'Orsay.
- Phillips Collection (Washington
- Cette paternité, largement reprise par les généalogistes, est mise à mal par l'État-civil qui veut que Lucienne soit la fille de Jeanne John et Ernest Lucien Bisson d'où son nom. Ernest était le frère d'Édouard Bisson le second mari de Frédérique Heyne que celle-ci épousera en 1899 soit 19 ans après la naissance de sa prétendue fille.
- Philippe Lançon, « Renoir se viande en beautés », sur liberation.fr, .
- (Archives de Paris 9e, acte de mariage N° 399,dressé le 14 Avril 1890, avec mention mariage et enregistrement du mariage, vue 6/31)
- futur cinéaste, auteur notamment de La Grande Illusion et La Règle du jeu
- Pierre-Auguste Renoir, L'Amour avec mon pinceau, Fayard/Mille et une nuits, , 160.
- Jean Renoir, Pierre-Auguste Renoir, mon père, p. 384 Folio-Gallimard, (ISBN 978-2070372928).
- Gustave Geffroy, François Blondel, Théodore Duret, Alfred Sisley, p. vi
- François Daulte, Auguste Renoir: Catalogue raisonné de l'oeuvre peint, avant propos de Jean Renoir, Volume 1, Éditions Durand-Ruel, 1971, p. 366 : « LA BALAYEUSE Huile sur toile, H. 0,65 ; L. 0,46. Signé en bas, à droite : Renoir. Peint en 1889 COLL.: Donné par Renoir à la Vente Sisley (Vente de l'Atelier Alfred Sisley, Galeries Georges Petit, Paris, 1er mai 1899, n° 70, adjugé 4200 fr. à Durand-Ruel) ; Durand-Ruel, Paris (vendu par Durand-Ruel à Mme de La Chapelle le 9 juillet 1937 pour 90.000 fr.) ; Mme de La Chapelle, Paris ; Collection particulière, Paris. »
- Nathalia Brodskaïa, L'Impressionnisme, Parkstone International, , p. 126.
- Jean-Pierre Rioux, Nationalisme et conservatisme. La Ligue de la patrie française, 1899-1904, Beauchesne, 1977.
- Ariane Chebel d'Appollonia, L'Extrême-droite en France, p. 137.
- Jean Renoir, Pierre-Auguste Renoir, mon père, p. 481.
- Renoir et les familiers des Collettes, Conservation des musées, , p. 65
- « Mignon, Lucien », in: Pierre Cabanne et Gérard Schurr, Les Petits Maîtres de la peinture (1820-1920), Les éditions de l'amateur, 2014, p. 343.
- Émeric Pinkowicz [préface], Catalogue de l'exposition "Paysages" de Ferdinand Deconchy. Peintre et ami de Renoir, du 5 juin au 8 novembre 2021, Cagnes-sur-Mer, Musée Renoir de Cagnes-sur-Mer, 2021 — lire sur Calameo
- Martigny, Fondation Gianadda, parc de sculptures.
- Paris, musée d'Orsay. Voir : Renoir sculpteur ? Emmanuelle Héran, catalogue de l'exposition Renoir au XXe siècle, Galeries nationales du Grand Palais, Paris, du 23 septembre 2009 au 4 janvier 2010.
- Éditions Hermès, Bruxelles, 1947.
- Jean Renoir, Pierre-Auguste Renoir, mon père, p. 507.
- (archives des Alpes-Maritimes, Cagnes-sur-Mer, acte de décès N° 65, dressé le 3 décembre 1919, avec mention décès vue 63/64)
- Tombe Auguste Renoir – Essoyes
- Eliane Reynold de Seresin, Auguste Renoir, le peintre du bonheur. Aux sources de l’impressionnisme, 50 Minutes, , p. 19
- Jacek Debicki, Histoire de l'art. Peinture-Sculpture-Architecture, De Boeck Supérieur, , p. 220
- telle le Bal du moulin de la Galette, l'emblème touristique du Paris en carte postaleVincent Duclert, Le Bal du Moulin de la Galette de Pierre-Auguste Renoir, Armand Colin,
- Source : Auguste Renoir
- Elisabeth Couturier, Renoir est-il un peintre bourgeois ?, émission Les Jeudis de l'expo sur France Culture, 1er octobre 2009
- Philippe Cros, Pierre-Auguste Renoir, Terrail, , p. 52-54.
- La Gazette de l'Hôtel Drouot, N° 43. Du 10 décembre 2004, p.57. Résultats de la vente du 2 décembre. photographie
- Toile vendue chez Sotheby's Londres le 7 décembre 1998 — cf. « Sotheby's Sales Auctions » sur AKG.
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- Auguste Renoir, le plus surestimé des peintres doit-il disparaître des musées? - Le Temps
Voir aussi
Bibliographie
- Catalogues d'exposition
- Collectif, Daniel Marchesseau (dir.), Revoir Renoir, Martigny, Fondation Gianadda, 20 juin - 23 novembre 2014.
- Collectif, Renoir au XXe siècle, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 23 septembre 2009 - 4 janvier 2010 ; Los Angeles, Los Angeles County Museum of art, 14 fév. - 9 mai 2010, Philadelphie, Philadelphia Museum of art, 17 juin - 6 septembre 2010, Paris, Réunion des musées nationaux, Musée d'Orsay, 2009.
- Colin B. Bailey (dir.), Les Paysages de Renoir. 1865-1883, catalogue d'exposition, Londres, The Tate National Gallery, 21 fév. - 20 mai 2007 ; Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, 8 juin - 9 septembre 2007, Philadelphie, Philadelphia Museum of Art, 4 octobre 2007 - 6 janvier 2008, Milan, 5 Continents Éditions, 2007.
- Colin B. Bailey, (dir.), Les Portraits de Renoir. Impressions d'une époque, catalogue d'exposition, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, 27 juin-14 septembre 1997; Chicago, The Art Institute of Chicago, 17 octobre 1997-4 janvier 1998 ; Fort Worth, Kimbell Art Museum , 8 février-26 avril 1998, Paris, Ottawa, Gallimard, Musée des beaux-arts du Canada, 1997.
- Collectif, Renoir, catalogue d'exposition, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 14 mai-2 septembre 1985 ; Boston, Musée des Beaux-Arts (Boston), 9 octobre 1985-5 janvier 1986, Paris, Réunion des musées nationaux, 1985. (ISBN 2-7118-2000-9)
- Essais et monographies
- Pierre-Auguste Renoir, Écrits et propos sur l'art, textes réunis, annotés et présentés par Augustin de Butler, Paris, éditions Hermann, 2009.
- Robert Cumming, La peinture expliquée, Paris, Le Soir, Bordas, 1995.
- Anne Distel, Renoir : « Il faut embellir », Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Arts » (no 177), 1993, réédition 2005.
- Anne Distel, Renoir, Paris, Citadelles & Mazenod, 2009.
- Peter H. Feist, Renoir, 1re édition, Cologne, Taschen, 1993.
- Michel Ferloni, Encyclopédie des Impressionnistes, Lausanne, Edita S.A., 1992.
- Elda Fezzi, Renoir, Les Classiques de l'Art, Paris, Flammarion, 2005.
- François Fosca, Renoir, l'homme et son œuvre, Paris, Éditions Aimery Somogy, 1961.
- Corinne Graber, Jean-François Guillou, Les Impressionnistes, Paris, France Loisir, 1990.
- Raffaele de Grada, Renoir, Paris, Librairie Larousse, 1989. (ISBN 2-03-511321-0)
- Paul Haesaerts, Renoir sculpteur, Bruxelles, Éditions Hermès, 1947.
- Paul Joannides, Renoir sa vie, son œuvre, Courbevoie, Éditions Soline, 2000.
- Virginie Journiac, Le Dernier Renoir : les années azuréennes, Nice, Les Editions de Nicéphore, 2013.
- Marc Le Cœur, Renoir au temps de la bohème. L'histoire que l'artiste voulait oublier, Paris, L’Échoppe, 2009.
- Laurence Madeline, Dominique Lobstein, l’ABCdaire de l’impressionnisme, Paris, Flammarion, 1995 — (ISBN 2080117734).
- A. Martini, Chefs-d’œuvre de l’art Grands Peintres : la diffusion de l’impressionnisme, Paris, Céliv, 1980.
- Gilles Néret, Auguste Renoir peintre du bonheur : 1841-1919, Taschen, 2001.
- Jean-Louis Vaudoyer, Les impressionnistes, Paris, Flammarion, 1953.
- Eddy Simon, Jak Lemonnier, D'un Renoir à l'autre, préface de Jacques Renoir, Paris, éditions 21g, 2018.
Filmographie
- Renoir de Gilles Bourdos (2013) avec Michel Bouquet (Auguste Renoir) et Vincent Rottiers (Jean Renoir)
Articles connexes
- Atelier Renoir
- Musée Renoir de Cagnes-sur-Mer
- Edmond Renoir, son frère cadet
- Pierre Renoir, son premier fils, acteur
- Jean Renoir, son deuxième fils, cinéaste
- Claude Renoir, son troisième fils, céramiste
- Claude Renoir, fils de Pierre Renoir, chef-opérateur
- Alain Renoir, fils de Jean Renoir, professeur de littérature
- Sophie Renoir, son arrière-petite-fille, actrice
- Jacques Renoir, son arrière-petit-fils, réalisateur et photographe
- Liste de peintres français
- Liste, non exhaustive, des tableaux d'Auguste Renoir
Liens externes
Bases de données et dictionnaires
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- (da + en) Kunstindeks Danmark
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