Toponymie de la Belgique
La toponymie de la Belgique ne peut être séparée de celle de la Flandre française, des Pays-Bas, de la Rhénanie, de l'Alsace et de la Suisse, c'est-à-dire de l'extrémité nord-ouest des zones de peuplement germaniques[1]. Cette zone est caractérisée par un substrat celtique, voire préceltique, des formations latines assez rares et un important apport germanique[2]. Cependant, dans la Belgique romane, la plupart des toponymes ont une base latine, même s'ils n'ont pas été formés à l'époque romaine[3]. Les noms de lieux au sud-est (domaine wallon) et sud-ouest (domaine picard) de la Belgique ne peuvent être distingués clairement de ceux de la Champagne-Ardenne et de la Picardie, qui sont basés sur un substrat celto-latin important et des formations romanes fortement influencées par la syntaxe germanique.
Substrat pré-indo-européen
Certains éléments semblent remonter à une époque antérieure à l'arrivée des porteurs des langues indo-européennes sur le territoire de la Belgique actuelle.
- Le nom de la Meuse (latin Mosa), dont l'étymologie est inconnue.
- Sam-ara (la Sambre), Sam-ia (la Samme), Som-ena (la Somme).
- Thila (la Dyle) et Viltis (le Wiltz), basés sur une alternance de la consonne initiale (*t-il/w-il).
- La racine *kal-/kar- « roche, pente rocheuse, montagne » a donné Challes (Stavelot), Chaleux (Hulsonniaux) et Cherain.
- La racine *turn- « hauteur (?) » a donné la racine de Tournai[4].
Substrat indo-européen non celtique
On identifie dans la toponymie belge des éléments apportés par des populations de langue indo-européenne, mais non celtique. Certains éléments sont associés avec l’alteuropäisch identifié par Hans Krahe. D'autres ont été associés par Hans Kuhn à une langue indo-européenne disparue (théorie du bloc du Nord-Ouest). Jean Loicq y voit par contre une forme particulièrement archaïque du celtique, qu'il nomme « paléo-rhénan »[5].
- La racine *-ap(p)- « eau » a donné Oteppe (racine hydronymique *al(t)-), Wiseppe (racine *w(e)is-), Genappe, la Gileppe, la Galoppe.
- Élargie à *ap-s, cette même racine a probablement donné l'Aisne.
- La racine *emb(h)- « eau, vapeur » a donné l'Amblève et l'Emmels.
- La racine *wer- « verser, couler vivement » a donné la Warche, la Warchenne, Waremme, l'(Eau d')Heure, l'Ourthe, l'Our, affluent de la Sûre, et l'Our, affluent de la Lesse, l'Orcq, le Viroin, Virelles, etc.
- La racine *w(e)is- a donné la Vesdre, Wiseppe.
- La racine *is- a donné l'Oise, l'Yser.
- La racine *rod- a donné le Roannay et le Rhosnes[6].
Substrat celtique
Plusieurs noms sont liés au nom celtique du castor (bebro-) : la Biesme, Bièvre, Breuvanne (Tintigny), Buvrinnes, Bévercé (Malmedy); et en néerlandais: (Strombeek-)Bever et au moins quatre Beveren rien que dans les deux Flandres, sans parler des nombreux toponymes et hydronymes Bièvre(s) situés en France entre la Belgique et la Seine.
Quelques toponymes dérivent d'un mot celtique signifiant « pur » : le Glan, le Glain, Glain. L'Ardenne porte également un nom celtique, qui signifie « l'élevée » (*ard-uo-). Ardenelle à Sombreffe a la même étymologie. Andenne viendrait d'ana « marais »[7].
Des localités importantes, et d'autres plus petites, portent des noms celtiques :
Ainsi Tournai peut être considéré comme gaulois, même si l'élément *turn ne l'est peut-être pas. En effet, cet élément est largement adopté dans des toponymes à composantes celtiques (cf. ci-dessus), notamment en France, où l'on trouve même un homonyme vrai Tournai-sur-Dive, ainsi que divers Tournay, Tornac, Tourniac, etc. Le terme est attesté en celtique insulaire, en breton, sous la forme torn, dans torn-aot, hauteur du rivage, falaise. Quant au suffixe -acum, il se vérifie ici qu'il avait également une valeur topographique.
Leuze, jadis Lotusa, remonte peut-être à un primitif *Lutosā sur luto-, marais (cf. vieil irlandais loth « marais » et latin lŭtum « boue »).
Glons (*Glan·dūnum) « fortification sur la rive »
Verviers contient un élément -viers reconnaissable dans plusieurs noms de lieux du nord de la France (Grand-Laviers, Louviers, Reviers)[8] et qui remonte possiblement à l'indo-européen *wer « eau, rivière » (cf. ci-dessus) largement acclimaté en gaulois et que l'on trouve aussi sous la forme *war (uer- et uar- chez Xavier Delamarre[9] qui compare les sanskrit var, vari « eau »; le nordique vari, le louvite war-). Sous une forme simple, il a donné les noms du Var, de la Vire ou de la Vière.
Formations celto-latines
On trouve une pléthore de noms en -acum qui selon le domaine linguistique ont pu évoluer en -eke (flamand), mais surtout en zone romane en -y / -ay.
La formation la plus caractéristique de la toponymie belge de langue romane est l'extension particulière du suffixe -iacas qui a abouti à -ies, type de formation dérivé du précédent, mais dont l'utilisation s'est prolongée longtemps dans la Gaule franque. Seuls le nord de la France et la Picardie (avec quelques exemples en Normandie) connaissent ce type de formation, dont le premier élément (comme pour les formations tardives en i-acum) est souvent un anthroponyme germanique[10].
Apports germaniques
On distingue essentiellement deux types d'apports germaniques : un apport que l'on considère comme « francique », que l'on authentifie dans les toponymes romanisés de Wallonie et dans ceux de Flandre sous une forme néerlandaise, qu'il est parfois difficile de séparer des apports proprement flamands.
Éléments non flamands
Les toponymes germaniques romanisés que l'on rencontre en Wallonie correspondent souvent à des archétypes qui se sont diffusés dans la nord de la Gaule, on en retrouve certains logiquement en Flandres sous une forme flamande.
Heusden par exemple est la forme néerlandaise commune du type *Husid-inja- « abri pour les bêtes et les gens » selon la reconstruction proposée par Maurits Gysseling. Cette explication a été contestée et certains y voient un composé celto-germanique Husidun (Gamillscheg) « maison sur la hauteur ». Le terme dune, qui n'apparaît qu'au XIIIe siècle en français, est probablement un emprunt au néerlandais, dont l'ancienne forme dūne est similaire à celle du vieil anglais dūn, colline. Ce mot n'est attesté que dans les dialectes bas-allemands et il s'agit peut-être d'un emprunt au gaulois dūnon[11].
Heusden, Limbourg, est mentionnée sous la forme in Husdinio au Xe siècle et Heusden, Gand, sous la forme Husdine au XIe siècle. Parallèlement, il existe les formes Hoosden et Huisduinen dans l'ère de diffusion du néerlandais. Mais encore, on retrouve cet archétype en zone romane dans Houdeng-Gœgnies, Houdeng-Aimeries et Hosdent. Ce composé toponymique est également répandu dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Normandie, jusqu'au nord de la région parisienne, où on note les formes Hesdin, Hodeng (exemple : Hodeng-au-Bosc, Hosdinium au VIIIe siècle, Hosdingum IXe siècle), Hodenc (ex : Hodenc-en-Bray), Hodent, Houdan, Houdain, toute issues de Husdinium. Apparemment les formes romanes ont subi l'attraction du suffixe d'origine germanique -ing.
Même chose pour le composé romano-germanique Steenput, Brabant flamand, « puits de pierre ». Le vieux bas-francique *putti (cf. vieux haut allemand putti, emprunté lui-même au latin puteus[12]) est peut-être aussi l'unique étymon de l'appellatif put et partiellement celui du français puits. On pourrait penser qu'il s'agit une formation d'origine néerlandaise et qu'Estaimpuis en constitue l'adaptation romane, mais le toponyme Étaimpuis (Estanpuiz 1137) en Normandie, loin de toute pénétration de la langue flamande, montre que sa diffusion est bien antérieure.
Plus répandu que les précédents est l'appellatif *baki, rivière, ruisseau. Au Moyen Âge, il est noté dans des textes sous les formes latinisées bacis, bacium, bacum, etc. De même, ces attestations dans la toponymie belge sont extraordinairement diverses.
La forme la plus courante prise par cet appellatif dans les régions romanes est -bais, parfois graphié -baix. Ainsi note-t-on Brombais à Incourt (Brabant wallon, Brombais 1036, Brumbays 1073); Bierbais à Hévilliers (Brabant wallon, Birbais XIIe siècle, Bierbais 1155), Corbais, Thorembais, Opprebais, etc.
On trouve aussi Rebaix (Hainaut, Rosbais 1119) qui procède de l'archétype *Rauzbaki « ruisseau aux roseaux », de rauz > ros, roseau (du diminutif rosel) en ancien français. Il s'est répandu en Belgique romane et germanique, ainsi qu'en France du nord. Il a pour homonyme Rebais (Île-de-France, Resbaci 635); Roubaix (Nord, Villa Rusbaci IXe siècle); Rebets (Normandie, Rosbacium 854), etc. On le voit bien, ce toponyme s'est diffusé au-delà de la zone des parlers germaniques proprement dite.
Dans la zone de fluctuation et de recul du parler flamand, l'élément *baki n'a pas évolué de la même manière, puisque la forme néerlandaise est Roosbeek (anciennement Rosbeke), aussi ne trouve-t-on qu'une graphie et une phonétique partiellement romanisée, comme en témoigne Rebecq (Brabant wallon, Rosbacem 877), homonyme de Rebecques (Nord-Pas-de-Calais, Resbeca 1084). On découvre en outre, de nombreux toponymes contenant l'élément -becq : Hellebecq, Gibecq ou Wisbecq, comparables aux -becque(s) du Nord de la France dans l'ancienne zone des parlers flamands.
François de Beaurepaire signale un autre type toponymique[13]: *Hambakia (forme féminine, cf. nom en -baise) qu'on retrouve en Belgique Hembeke (Zwalm, Heembeke 858), Hembise (Cambron-Saint-Vincent) et à diverses reprises en France sous les formes Hambais (Maine) et Hambye (Normandie, Hambeya 1027).
L'origine de la variante -bise (cf. Tubize, Thobacem 877 ou Jurbise), est controversée[14]. Louis Guinet[15] y voit dans certains cas une évolution à partir de la forme frisone *bitzi. Quant à l'élément ham, il peut vouloir dire dans certains cas « courbe », « méandre d'une rivière », d'où « pâturage au bord d'un ruisseau », terme germanique parallèle au celtique cambo [?], que l'on retrouve dans de nombreux toponymes. Ce sens correspondrait bien à son association au terme *baki. Un composé romano-germanique existe à partir de ce même appellatif *Baki-ivu(m) > Bacivum, dérivé analogique inspiré du latin rivu(m) et qui a donné Baisieux (Basiu 1189) et Baisy (Basciu 1018), homonymes des Baisieux, Bajus, Bézu du Nord de la France.
Les ruisseaux étaient jadis des limites entre des propriétés, des provinces ou des pagi, ainsi la Marcq (du germanique *marka, limite, marche) est-elle un cours d'eau qui a donné son nom au village, tout en conservant son hydronyme d'origine, ce qui n'est pas toujours le cas. Parfois, seul un toponyme conserve le nom ancien d'une rivière (cf. Hambye, France, cf. ci-dessus. À noter la présence du château de Marcambye sur la même commune de *Marka *hambaki).
-gem, autrefois -ghem, cognat du frison -ga et de l'allemand -gau, désigne un pagus. Par exemple Auderghem, néerl. Oudergem « vieux canton » correspond au frison Aldegea, néerl. Oudega (même sens) qui lui-même contraste avec le frison Nyegea, néerl. Nijega « nouveau canton »
Schoten (province d'Anvers, Scote 868) a pour homonyme Schoten une ancienne commune des Pays-Bas et remonterait selon Gysseling[16], au germanique skauti, hauteur, terme également représenté au Luxembourg Schoos, en Normandie : Écots (Calvados, Escotum XIe siècle) ou Écos (Eure, Scoht; Scoz 1060), etc.
Éléments flamands
- kerk « église »
- -zele « maison »
- double suffixe -ing-hem
Graphie
Belgique francophone
L’usage belge est de ne pas lier prénom et nom par un trait d’union, par exemple place Eugène Flagey et non place Eugène-Flagey[17]. L’exception concerne les saints. En ce qui concerne les noms de lieux ou de fêtes (et uniquement dans ces cas-là) on met toujours une majuscule et un trait d’union dans les noms d’églises, de monastères, de temples, de cathédrales, de basiliques, etc., comme dans le cas de la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, ou de la cathédrale Saint-Paul ainsi que lorsque Saint figure dans le nom d’une ville, d’un lieu, d’un édifice, d’une rue, par exemple les cliniques universitaires Saint-Luc.
Conséquences du trilinguisme en toponymie
Un certain nombre de noms de villes et de villages peuvent avoir deux formes (en néerlandais et en français, en français et en allemand), en particulier dans les zones de contact des différentes communautés linguistiques.
Outre le français, le néerlandais, le wallon, l'allemand, des traductions existent également pour certains noms en anglais ou en espagnol. Parfois ces traductions n'ont rien à voir entre elles sur le plan du sens.
Parfois la « traduction » n'est qu'un changement de graphie, volontaire (Hélécine pour Heylissem, Opheylissem) ou historique (Schaerbeek, ancienne graphie néerlandaise correspondant à la forme actuelle : Schaarbeek). Parfois le sens change : Silly devient Opzullik (soit « Haut-Silly ») et Bassilly devient Zullik (soit « Silly »).
Parfois le sens reste bien le même, mais n'est plus nécessairement compris. Ainsi Heure-le-Tixhe (toponyme qui s'oppose à Heure-le-Romain, « le roman »[18]) est une graphie wallonne où -xh- représente un H aspiré. Le déterminant complémentaire Tixhe représente donc ti-hè soit « thiois », que le néerlandais traduit en diets.
Les noms traduits de certains villages qui ne comportent pas de gare ou de point d'arrêt sont rarement utilisés : Perwijs pour Perwez, Deurne pour Tourinnes-la-Grosse ou inversement Overyssche pour Overijse. Ainsi, Tronchiennes (pour Drongen) se rencontrera presque exclusivement dans les bulletins de radio-guidage et dans les dépliants du chemin de fer, ainsi que dans le langage des francophones de Gand, qui disent aussi La Pinte pour De Pinte.
De même les traductions ont pu se faire dans l'incompréhension de la signification initiale du toponyme : la rue qui mène de Rhode-Saint-Genèse à Uccle s'appelle la rue Rouge (en fait « de Rhode », Rodestraat — en néerlandais rood signifie rouge), la rue de Paris à Louvain était la perâstroet, preistraat ou rue des Poireaux, située sous le marché, et Notre-Dame-au-Bois n'a plus rien à voir avec Jezus-Eik (le chêne de Jésus).
Le long de la frontière linguistique actuelle, les variantes toponymiques sont légion. Dans la région limitrophe du Pajottenland, les appellations évoquent bien les fluctuations de cette frontière même dans des régions actuellement situées en territoire francophone (wallon). Voir par exemple le cas de Marcq.
L'emploi de traductions et de graphies anciennes des noms de communes flamandes est très fréquent chez les francophones de Belgique qui vont en vacances à La Panne, Saint-Idesbald, Coxyde, Nieuport, Ostende, Le Coq (ou Coq-sur-Mer), Blankenberghe ou Knokke-Le Zoute (pour respectivement : De Panne, Sint-Idesbaldus, Koksijde, Nieuwpoort, Oostende, De Haan, Blankenberge ou Knokke-Het Zoute).
À noter la présence dans les noms français d'orthographes anciennement utilisées en Belgique, et qui n'existent plus en l'orthographe néerlandaise. Notoirement le "a long", transcrit traditionnellement par le digramme ae en néerlandais belge et en aa en néerlandais des Pays-Bas (ex. : Watermael-Boitsfort (fr) / Watermaal-Bosvoorde (nl), ou encore Maestricht au lieu de Maastricht, la première orthographe ne se retrouvant plus qu'en France, rappelant l'appartenance de la ville au Premier empire).
De même, il existe en Flandre française de très nombreuses localités dont le nom, d'origine flamande, est adapté en néerlandais (et notamment sous la plume des Belges de l'autre côté de la frontière) à la graphie moderne de la langue néerlandaise : ainsi Dunkerque / Duinkerken, Nortkerque / Noordkerke, Hondschoote / Hondschote, Zutkerque / Zuidkerke et bien d'autres.
Liste des principales traductions de localités belges
Quelle que soit la langue officielle de la localité (français, néerlandais, allemand), la forme française est donnée en entrée, et la ou les autres formes en second lieu.
- Notes:
- On a inclus dans la liste certaines formes relatives à des localités proches de la frontière belge et participant, ou ayant participé, à quelque titre que ce soit, à la vie des localités aujourd'hui belges (exemples : Fauquemont, Montjoie, Aix-la-Chapelle) et même occasionnellement quelques rares noms habituellement traduits de grandes villes.
- Certaines des formes ici fournies sont ou ont été peu usitées (exemple : Néau pour Eupen) ou sont sorties d'usage (exemples : Saventhem pour Zaventem, Maestricht pour Maastricht).
- Les références concernant la quasi-totalité des noms repris ci-dessous se trouvent à l'article correspondant de Wikipédia et peuvent être consultées en cliquant sur les liens.
À noter qu'en Belgique, à l'exception faite de quelques grandes communes comme Anvers, Namur ou Bruges[19], seul le nom dans la langue de la région est officiel[20], mais un grand nombre de villages particulièrement le long de la frontière linguistique possède une traduction[20].
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Notes et références
- Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, Paris, 1945, p. 121.
- Charles Rostaing, op. cit., p. 122-123.
- Jean Germain et Jean-Marie Pierret, « Onomastique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 212.
- Jean Loicq, « Avant le latin, la Gaule Belgique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 8.
- Jean Loicq, op. cit., passim.
- Jean Loicq, op. cit. p. 16-17.
- Jean Loicq, op. cit., p. 17-18.
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981.
- Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003.
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. Introduction p. 25.
- Albert Dauzat, Jean Dubois et Henri Mitterand, Nouveau dictionnaire étymologique et historique, éditions Larousse 1971.
- Alfred Jolivet et Fernand Mossé, Manuel de l'allemand du Moyen Âge, des origines au XIVe siècle, Aubier Montaigne 1972.
- Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986.
- Bernard Roobaert, hydronymes et toponymes dérivés de la Région d'Enghien à Tubize, in Annales du cercle d'histoire Enghien Brabant t. 1 1999 - 2000.
- Les emprunts gallo-roman au germanique du Ier à la fin du Ve siècle, Klincksieck 1982.
- Toponymisch woordenboek van Belgie, Nederlands, Luxemburg, Noord Frankrijk en West Duitsland (voor 1226), Tongres 1960.
- Joseph Hanse, Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne, Louvain-la-Neuve, Duculot, 1994
- On trouve la même différenciation linguistique entre Audun-le-Tiche et Audun-le-Roman en Lorraine française; tandis qu'en Lorraine belge, lorsque sous le régime hollandais les autorités ont rebaptisé Meix en Meix-devant-Virton pour l'opposer à Meix-le-Tige, le bourgmestre local aurait préféré Meix-le-Roman mais il n'a pas été entendu.
- « Arrêté royal déterminant l'orthographe du nom des communes », sur http://www.ejustice.just.fgov.be (consulté le )
- Thierry Grass, « La traduction comme appropriation : le cas des toponymes étrangers », Meta Journal des traducteurs, Les Presses de l'Université de Montréal, (lire en ligne)
- « À Saint-Genois, le restaurant «L’Envie» fait toujours mieux », L'Avenir, (lire en ligne, consulté le )
- « Histoires d’assises: l’affaire de Saint-Genois ou le feu de la haine entre l’Église et l’administration publique », Le Soir, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- Marie-Guy Boutier, « Le patrimoine toponymique majeur en Belgique romane » conférence à écouter, dispensée par Marie-Guy Boutier
- Marie-Guy Boutier, « Toponymie majeure de la Wallonie : bref état des lieux », Bulletin de la Commission Royale de Toponymie et de Dialectologie, vol. 79, , p. 69-98
Articles connexes
Liens externes
- Application au patrimoine celtique de l'Ardenne
- Commission royale de Toponymie et Dialectologie
- Pierre Van Nieuwenhuysen, Historische Toponymie van Laken (+ plans grand format), Bruxelles, Safran (éditions), (ISBN 978-9-08140-480-8, présentation en ligne)
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