Vic-en-Bigorre

Vic-en-Bigorre est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Vic-en-Bigorre

Hôtel de ville de Vic-en-Bigorre.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes Adour Madiran
(siège)
Maire
Mandat
Clément Menet
2020-2026
Code postal 65500
Code commune 65460
Démographie
Gentilé Vicquois
Population
municipale
4 843 hab. (2019 )
Densité 152 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 11″ nord, 0° 03′ 14″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 323 m
Superficie 31,86 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vic-en-Bigorre
(ville-centre)
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-en-Bigorre
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vic-en-Bigorre
Géolocalisation sur la carte : France
Vic-en-Bigorre
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Vic-en-Bigorre
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Vic-en-Bigorre
Liens
Site web http://www.mairie-vic-bigorre.fr/

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal de Luzerte, le canal du Moulin, le ruisseau de Dibès, le ruisseau de la Poutge et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Vic-en-Bigorre est une commune rurale qui compte 4 843 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine de Vic-en-Bigorre et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Vicquois ou Vicquoises.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

    La commune de Vic-en-Bigorre se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de Vic-en-Bigorre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Lézer (2,5 km), Artagnan (2,7 km), Camalès (3,3 km), Caixon (3,4 km), Sanous (4,2 km), Pujo (4,3 km), Nouilhan (4,4 km), Liac (4,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Vic-en-Bigorre fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

    Vic-en-Bigorre est limitrophe de 14 autres communes dont Maubourguet au nord par un simple quadripoint, aux Aléas, ainsi que Bazillac au sud-est.

    Géologie et relief

    Le canal du Moulin.

    Vic-en-Bigorre se situe en plaine entre deux séries de coteaux ; cette situation a été façonnée par le fleuve l'Adour et ses affluents.

    Il en résulte que les sols contiennent beaucoup de galets roulés par les cours d'eau en provenance des montagnes ; ces galets ont d'ailleurs été utilisés de manière prépondérante comme matériau de construction dans la région, ils font partie de l'identité du Pays du Val d'Adour. L'altitude de la mairie de Vic-en-Bigorre est de 216 mètres environ.

    Hydrographie

    Le pont au-dessus de l'Echez.

    Elle est drainée par l'Adour, l'Échez, le Lys, le canal de Luzerte, le canal du Moulin, le ruisseau de la Poutge, un bras de l'Echez, un bras de l'Echez, un bras de l'Echez, Canal de Camalès, Canal de la Herray et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[6],[Carte 1].

    L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé 118 communes[7].

    L'Échez, d'une longueur totale de 64,1 km, prend sa source dans la commune de Germs-sur-l'Oussouet et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Maubourguet, après avoir traversé 26 communes[8].

    Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé 10 communes[9].

    Le canal de Luzerte, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Siarrouy et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Lys à Caixon, après avoir traversé 5 communes[10].

    Le canal du Moulin, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans la commune d'Oursbelille et s'écoule vers le nord. Il se jette dans l'Échez sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[11].

    Climat

    Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records VIC EN BIGORRE (65) - alt : 219 m 43° 22′ 30″ N, 0° 02′ 42″ E
    Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-08-1987 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,2 1 3,5 6 10,2 13,2 14,7 14,7 11,2 7,8 3,6 0,9 7,3
    Température moyenne (°C) 5,5 6,7 9,5 11,5 15,8 18,9 20,7 20,8 17,5 13,8 8,8 5,9 13
    Température maximale moyenne (°C) 10,7 12,3 15,4 17 21,5 24,6 26,6 26,9 23,9 19,8 13,9 10,8 18,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10
    27.01.07
    −12
    08.02.12
    −9,3
    01.03.05
    −3,4
    04.04.1996
    0,5
    06.05.19
    3,4
    01.06.06
    6
    08.07.1990
    4,7
    29.08.1998
    1,1
    25.09.02
    −4
    25.10.03
    −10,7
    23.11.1988
    −12
    25.12.01
    −12
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,5
    01.01.22
    26,8
    24.02.1990
    29,2
    21.03.1990
    30,3
    09.04.11
    33,5
    30.05.01
    39,7
    22.06.03
    39,7
    20.07.1989
    40,4
    04.08.03
    36,1
    12.09.16
    34,1
    04.10.04
    26,6
    01.11.20
    22,6
    15.12.1989
    40,4
    2003
    Précipitations (mm) 81,9 68 71,7 111,5 99,8 71,5 56,4 57,4 66,6 74,8 91 75 925,6
    Source : « Fiche 65460002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallée de l'Adour »[14], d'une superficie de 2 694 ha, un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe.[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[16] : « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (2 786 ha), couvrant 59 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées[17] et le « réseau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 23 dans les Hautes-Pyrénées[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] :

    • l'« Adour et milieux annexes » (3 634 ha), couvrant 60 communes dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées[19] ;
    • le « plateau de Ger et coteaux de l'ouest tarbais » (6 409 ha), couvrant 26 communes dont six dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[20].

    Urbanisme

    Rue du village.
    Rue du village.

    Typologie

    Vic-en-Bigorre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 2],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vic-en-Bigorre, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 3] et 5 256 habitants en 2018, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 6],[I 7].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,4 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), forêts (16,3 %), zones urbanisées (12,3 %), eaux continentales[Note 7] (1,7 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 2 619[I 8].
    Parmi ces logements, 85,3 % sont des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 12,5 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    L'ancien bâtiment voyageurs de la gare de Vic-en-Bigorre sur la ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre en 2016.

    Cette commune est desservie par les routes départementales D935 et D934 et les routes départementales D4, D6 et D7.

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Vic-en-Bigorre.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[24] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    Étymologie : latin vicus (= bourg, village).

    Nom occitan : Vic de Bigòrra.

    Histoire

    Antiquité

    Avant l'époque romaine, Vic-en-Bigorre était un bourg de l'oppidum de Bigorra, ancienne capitale des Bigerriones. Après la conquête de l'Aquitaine par les Romains (en 56 av. J.-C. par Publius Crassus), le bourg celtibérique se développait en vicus gallo-romain. Sur le territoire de l'oppidum, les Gallo-Romains érigeaient au IVe siècle une fortification, le Castrum Bigorra, aujourd'hui dénommée Saint-Lézer.

    Moyen Âge

    Les comtes de Bigorre séjournèrent à Vic qui est alors l'une des principales villes de Bigorre. Ils la délaissent cependant au IXe siècle et en 1151, Vic fut érigée en commune. La ville est alors libre de s'administrer elle-même.

    Époque contemporaine

    Cadastre napoléonien de Vic-en-Bigorre

    Le plan cadastral napoléonien de Vic-en-Bigorre est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[25].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    La mairie en 2017.
    La Poste en 2017.
    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Bertrand Léopold Sourdaa DVD  
    Pierre Guillard MRG Représentant commercial
    mars 1971
    (décès)
    Louis Fourcade MRG Administrateur public
    Camille Sarthou DVG Dentiste
    mars 1977 Claude Miqueu PRG Maître de conférences
    Député de la 3e circonscription des Hautes-Pyrénées (1988 → 1993)
    Conseiller général du canton de Vic-en-Bigorre (1979 → 2015)
    mars 2008 Jean Bordères DVG Agriculteur
    mars 2014 En cours Clément Menet UMP-LR
    puis Horizons[29]
    Chef d'entreprise
    2e vice-président de la CC Adour Madiran (2017 → )

    Historique administratif

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Vic, chef-lieu du canton de Vic-en-Bigorre. Baloc est commune en 1790 avant de lui être rattachée entre 1791 et 1801[30].

    Intercommunalité

    Vic-en-Bigorre appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en janvier 2017 et qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.

    Services publics

    La commune de Vic-en-Bigorre dispose d'une agence postale.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2019, la commune comptait 4 843 habitants[Note 8], en diminution de 2,95 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 0263 2553 3973 3083 6793 8573 6443 6373 663
    1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    3 5493 7253 6503 6303 5573 7033 6433 7193 796
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    3 3853 4803 1213 1903 2413 2413 3813 5023 701
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    4 3934 5634 5724 8934 7885 0925 1164 9904 864
    2019 - - - - - - - -
    4 843--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’écoles, collège et lycées en 2016[36].

    Santé

    • Maison des Jeunes et de la Culture : association d'éducation populaire proposant de nombreux services et loisirs aux habitants du territoire : ALSH pendant les vacances 3/11 ans, CLAS du CP à la 3e, Accueil des 12 15 ans, Clubs d'activités pour adulte ou enfants et Animations Locales et Familiales. Site : mjcvic.fr

    Sports

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 2 108 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 4 206 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 640 [I 9] (20 420  dans le département[I 10]). 39 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (44,4 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 11]8 %11,7 %11,4 %
    Département[I 12]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entière[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 713 personnes, parmi lesquelles on compte 68,3 % d'actifs (56,9 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 31,7 % d'inactifs[Note 11],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 14]. Elle compte 2 157 emplois en 2018, contre 2 240 en 2013 et 2 114 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 565, soit un indicateur de concentration d'emploi de 137,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44 %[I 15].

    Sur ces 1 565 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 613 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 82,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 10,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre.
    Église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre : retable en bois de noyer exécuté par Simon Boysson. Saint Martin ressuscite un enfant à ses pieds.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    Coupé : au premier parti : au I d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au II écartelé au 1 et au 4 d'or aux deux vaches de gueules passant l'une sur l'autre, accornées, onglées, colletées et clarinées d'azur, au 2 de gueules aux chaînes d'or posées en croix, sautoir et orle, chargées en cœur d'une émeraude au naturel, au 3 d'or aux trois pals de gueules, au second d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur, tenant de ses pattes antérieures un miroir d'argent bordé de sinople, au manche du même[37].
    Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Claude Larronde, Histoire de Vic-en-Bigorre, Orthez, Gascogne, 2019, 312 p. (ISBN 978-2-36666-132-3)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Vic-en-Bigorre » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Vic-en-Bigorre » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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