collet
: čollet
Français
Attestations historiques
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
collet | collets |
\kɔ.lɛ\ |
collet \kɔ.lɛ\ masculin
- Partie de l’habillement qui est autour du cou.
- Telcide se penche alors sur l’épaule de son amie, Mlle Félicité, et lui minaude tout en caressant son collet minuscule :
— Oh ! la coquette, qui a mis sa tenue d’été pour notre petite fête
— Mais non, riposte Mlle Lerouge, nous avons seulement craint d’avoir trop chaud dans cette salle
— D’ailleurs, ajoute Caroline en tapotant, d’un geste mignard la dentelle de sa sœur, ces collets sont ceux que nous portions il y a trois ans… Vous voyez, Félicité, je vous l’avais dit. Ils sont aussi bien que neufs… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 174.) - Elle remit d’un geste docile son collet marron, soutaché. Le col médicis encadrait bizarrement sa figure flasque où le nez en l’air, un nez « fripon », pouvait seul éveiller le souvenir de son passé. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, p. 77)
- C'est comme pour appeauter un tétras, rien de plus simple. Tu tends une feuille de chiendent entre tes deux pouces et tu souffles dans l'intervalle. Tu vois arriver le coq, la crête droite, écarlate et le collet ébouriffé. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Collet d’habit.
- Collet montant.
- Collet rabattu.
- Collet brodé.
- Collet piqué, montant. On dit plutôt Col.
- Sauter au collet de quelqu’un, le prendre, le saisir au collet, Le saisir au collet pour l’empêcher de bouger ou lui faire violence.
- Prendre, saisir quelqu’un au collet, lui mettre la main sur le collet, l’arrêter et le faire prisonnier.
- Prendre quelqu’un au collet, le forcer de vous écouter.
- On ne peut l’éviter, il vous prend au collet.
- Prêter le collet à quelqu’un, se présenter pour lutter ou combattre corps à corps contre lui.
- Telcide se penche alors sur l’épaule de son amie, Mlle Félicité, et lui minaude tout en caressant son collet minuscule :
- (Désuet) Petit cou. Ne se dit plus que dans les termes :
- Collet de mouton, collet de veau, partie du cou de ces animaux qui reste après qu’on en a ôté le bout le plus proche de la tête.
- Nœud coulant qui sert à prendre par le cou. Lacs à prendre du gibier.
- Tendre un collet.
- (Botanique) Zone de transition entre la racine d'une plante et sa tige.
- Dans les champs occupés par les céréales d’hiver, le durcissement de la surface du sol par suite du hâle de mars comprime le collet des racines et s’oppose au développement des pousses latérales; […]. — (A. Ysabeau, Des instruments aratoires et des travaux des champs, Paris : chez Victor Poullet, 1858, p.95)
- (Anatomie) Zone étroite qui rappelle figurément un cou.
- Le collet d’une dent, partie d’une dent qui est entre la couronne et la racine.
- Le collet d’une bouteille, d’une raquette, d’une pioche, etc.
- (Mécanique) Partie non filetée d’une vis, juste sous la tête.
- (Boucherie) Viande du cou du veau ou du mouton.
- Recette de collet d’agneau à la tomate.
- (Religion) Un petit collet désigne un homme d'église car les ecclésiastiques avaient pour habitude de porter un collet plus petit que les bourgeois.
Vocabulaire apparenté par le sens
Traductions
Prononciation
- (Région à préciser) : écouter « collet [kɔ.lɛ] »
- France (Toulouse) : écouter « collet »
Références
- « collet », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
- Du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis cullicolum
- Du Cange, ib.
- Du Cange, ib.
- Du Cange, ib.
Voir aussi
- collet sur l’encyclopédie Wikipédia
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