Film d'action

Le film d'action est un genre cinématographique qui met en scène une succession de scènes spectaculaires souvent stéréotypées (courses-poursuites, fusillades, explosions…) construites autour d'un conflit résolu de manière violente, généralement par la mort des ennemis du héros.

Film d'action
Genre(s) rattaché(s) et sous-genre(s) policier, espionnage, super-héros,...

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Le cinéma d'action comporte plusieurs sous-genres :

Définition

De nombreux films qualifiés de « films d'action » peuvent être rattachés à d'autres genres cinématographiques. Par exemple, Terminator a été qualifié de « film d'action », mais il s'agit avant tout d'un film de science-fiction, en raison des thèmes qu'il aborde : voyage dans le temps, cyborg, ou encore futur post-apocalyptique. De même, L'Arme fatale est un film policier avant d'être un film d'action, car il comporte une intrigue policière.

Ce sont les nombreuses scènes spectaculaires qui jalonnent tous ces longs-métrages (explosions multiples, bagarres, chutes dans le vide) qui leur valent d'être qualifiés de « films d'action ». Dire qu'un film appartient ou non au cinéma d'action relève cependant d'un jugement subjectif. Ainsi, certains critiques qualifieront de « films d'action » des westerns, des péplums ou des films de gangsters[1], ce que ne font pas les spectateurs pour qui « film d'action » est synonyme de grandes explosions et de destructions en série, et pour qui cette expression n'évoque pas John Wayne ou Charlton Heston mais plutôt Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger.

Caractéristiques

Le cinéma d'action se rattache essentiellement au cinéma populaire. Nombre de ses œuvres s'achèvent par une happy end et reposent sur des éléments familiers au grand public (héros fort et courageux, personnage féminin séduisant avec lequel ce dernier aura une liaison, méchants infâmes, second rôle humoristique…). Par ailleurs, on reproche souvent aux films d'action de n'accorder qu'une faible importance à la profondeur psychologique de leurs personnages[2] et de reposer sur des intrigues stéréotypées qui ne sont, dans certaines œuvres, qu'un prétexte pour ménager des scènes spectaculaires[3].

Le cinéma d'action est également caractérisé par son manque délibéré de réalisme. Il n'est pas rare d'y voir un héros tuer à lui seul une centaine de méchants armés jusqu'aux dents et éviter toutes les balles qu'ils lui tirent dessus (True Lies), survivre à une explosion avec seulement quelques égratignures (Les Ailes de l'enfer), ou sortir indemne d'une chute de quinze mètres qui s'achève dans une piscine de moins de deux mètres de profondeur (L'Arme fatale 2). Il semble alors logique que le film d'action contemporain tende de plus en plus à l'auto-parodie (Last Action Hero).

D'après un essai cinématographique effectué par un réalisateur allemand, la codification du film d'action du type blockbuster a évolué au cours de la fin du XXe siècle pour devenir un style de film chaotique. Les shaky cam, coupes plus fréquentes et plans serrés ont amené une destructuration du film, le rendant plus confus, hyperréaliste et visant à submerger le spectateur. Ces changements ont peut-être plusieurs origines : technologiques (multiplication des caméras), culturelles (public jeune habitué aux jeux vidéo, aux changements d'images très rapides) et sociétale (public plus habitué à l'instantanéité, l'information parcellaire)[4]. Cependant, certains longs-métrages contemporains se placent à contre-courant de cette tendance, proposant des cadrages moins erratiques, un nombre de caméras réduit, des plans plus longs et des chorégraphies plus élaborées, dans le cas de scènes de combat. On peut notamment citer comme exemples Snowpiercer, le Transperceneige, A Bittersweet Life, Mad Max: Fury Road ou encore la série de films John Wick.

Contributeurs célèbres

Acteurs

Réalisateurs

Producteurs

Filmographie sélective

1968 :

1971 :

1972 :

1973 :

1976 :

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1979 :

1981 :

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1983 :

1984 :

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1990 :

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1995 :

1996 :

1997 :

1998 :

1999 :

2000 :

2001 :

2002 :

2003 :

2004 :

2005 :

2006 :

2007 :

2008 :

2009 :

2010 :

2011 :

2012

2013

2014

Notes et références

  1. Voir la définition du péplum dans le dictionnaire Larousse du cinéma (édition de 1996), page 1662 : "film d'action vaguement historique et se référant de préférence à l'Antiquité".
  2. Dominique Parent-Altier, scénariste et professeur à l'université de Paris X-Nanterre, écrira ainsi : « Le film d'action (ceci n'est pas nouveau) se prête remarquablement à l'élaboration d'une intrigue bien agencée et à laquelle le personnage n'apporte qu'une présence fonctionnelle. Terminator (1984), Alien (1979), la série des Rocky (1976-1990), […] ou encore Independence Day (1996) n'ont pas besoin d'un personnage complexe pour faire avancer leur récit. Leurs intrigues aux rebondissements standardisés ont tendance à se servir du personnage comme d'un pion. C'est le personnage qui est ici au service des multiples revirements de l'intrigue et non l'intrigue qui nous amène à entrevoir la complexité du personnage. », in Approche du scénario, éditions Nathan, 1997, page 59.
  3. Robert Towne, coscénariste de Mission impossible 2, dira ainsi à propos de l'écriture de ce film réalisé par John Woo et interprété par Tom Cruise : « Tout le monde a participé au scénario, Tom et John inclus. Chacun avait des idées précises : John avait l'idée des motos, Tom celle du crash d'avion, et ainsi de suite. En fait, j'ai dû écrire l'histoire autour de l'action, et non le contraire, comme on le fait d'habitude. C'est comme écrire à l'envers », in Studio Magazine numéro 158, juillet-août 2000, page 105.
  4. Comment les blockbusters ont troqué les codes de l’action pour le chaos, Rue89, 14 juillet 2013.
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