L'Isle-en-Dodon

L'Isle-en-Dodon (en occitan : L'Isla de Haut) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Pour les articles homonymes, voir L'Isle.

L'Isle-en-Dodon

L'église Saint-Adrien.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Saint-Gaudens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur et Coteaux du Comminges
Maire
Mandat
Lionel Welter
2020-2026
Code postal 31230
Code commune 31239
Démographie
Gentilé l'Islois
Population
municipale
1 634 hab. (2019 )
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 56″ nord, 0° 50′ 10″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 326 m
Superficie 22,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cazères
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
L'Isle-en-Dodon
Géolocalisation sur la carte : France
L'Isle-en-Dodon
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
L'Isle-en-Dodon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
L'Isle-en-Dodon
Liens
Site web http://www.lisleendodon.com/

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, la Gesse, l'Espienne, le ruisseau de Larjo et par divers autres petits cours d'eau.

    L'Isle-en-Dodon est une commune rurale qui compte 1 634 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les L'Islois ou L'Isloises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de l'Isle-en-Dodon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 55 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 32 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 28 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Boissède (3,0 km), Anan (3,4 km), Mirambeau (3,5 km), Martisserre (3,7 km), Agassac (4,4 km), Cadeillan (4,5 km), Espaon (4,9 km), Molas (4,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, L'Isle-en-Dodon fait partie des collines gasconnes du Savès, délimitées au sud et à l'est par les reliefs plus marqués des collines du Comminges, annonciatrices de la chaîne des Pyrénées, qui se dévoile pleinement depuis les coteaux ou les vallées. Ce territoire s'organise autour de la large vallée de la Save, dont la confluence avec les autres vallées majeures que sont la Gesse et l’Aussoue, s'opère au nord[5],[6].

    Communes voisines.
    Communes limitrophes de L'Isle-en-Dodon[7]
    Tournan
    (Gers, sur 50 m),
    Molas
    Boissède Mirambeau
    Puymaurin Martisserre
    Anan Saint-Frajou Agassac,
    Coueilles

    Transports

    Accès au moyen de transports en commun par cars avec le réseau Arc-en-ciel de Haute-Garonne, ligne 365 Toulouse-Boulogne-sur-Gesse.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Save, la Gesse, l'Espienne, le ruisseau de Larjo, un bras de la Save, un bras de la Save, un bras de la Save, la Naude, le ruisseau de Courrons, le ruisseau des Treuilles, le ruisseau du Sot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 33 km de longueur totale[9],[Carte 1].

    La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[10].

    La Gesse, d'une longueur totale de 52,1 km, prend sa source dans la commune d'Arné (65) et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Save à Espaon (32), après avoir traversé 21 communes[11].

    L'Espienne, d'une longueur totale de 17,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Frajou et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aussoue à Samatan (32), après avoir traversé 9 communes[12].

    Le ruisseau de Larjo, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Mondilhan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Gesse à Molas, après avoir traversé 9 communes[13].

    Réseaux hydrographique et routier de l'Isle-en-Dodon.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 765 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[19] et qui se trouve à 28 km à vol d'oiseau[20],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, dans le département du Gers, mise en service en 1985 et à 36 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[23] à 13,5 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[25],[26],[27].

    Urbanisme

    Typologie

    L'Isle-en-Dodon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[I 2],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), forêts (8,1 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    En occitan gascon, L'Isle-en-Dodon est nommée L'Isla de Haut (l'île d'en haut, du sud) par opposition à L'Isla de Baish (l'île d'en bas, du nord) pour L'Isle-Jourdain, commune gersoise située aussi sur la Save plus en aval. C'est le seigneur de l'Isle, dont le prénom était Dodon, qui l'a donné à la ville. C'était le nom d’un saint chrétien, Dodon de Wallers, qui vécut au VIIIe siècle[31].

    Concernant Isla, c'est un nom commun occitan qui désigne une configuration géomorphologique d’un lieu. Il témoigne ici de la création d’un enclos fossoyé à vocation défensive qui a été qualifié d’isla (île) au XIIe siècle[32],[33]. Cette graphie vernaculaire s'est vue changée par la suite avec un e à la française. Quant au en, c'est une préposition très répandue en Gascogne, notamment pour nommer certains lieux-dits et hameaux. Il signifie de voire chez[34],[Note 6], c'est-à-dire qui appartient à Dodon[35],[Note 7]. Ailleurs en France, la préposition en ne précède pas un nom de personne mais permet de situer géographiquement un lieu, à l'instar d'Aix-en-Provence ou de Bourg-en-Bresse.

    Histoire

    Entre Toulouse et Pyrénées, la ville, bourg fortifié du XIIe siècle, rappelle les bastides de la région toulousaine. Les comtes du Comminges l’ont édifiée ; l’un des premiers d’entre eux, Bernard Dodon, lui a donné son nom.

    Au centre de la ville, la place est entourée de maisons typiques du pays gascon, avec leurs auvents et leurs enduits de diverses couleurs, qui cachent les colombages et protégeaient les murs en torchis. Depuis une vingtaine d’années, la restauration du centre, déjà bien entreprise, constitue une priorité communale. Les ruelles et les placettes moyenâgeuses caractérisent encore le cœur de la ville, qui entourait autrefois le château fort. L'église est un monument classé. Son chevet fortifié avec ses deux tourelles, vestige de l’église du château fort, bâti dans le courant du XIIe siècle, date du début du XIVe siècle. Le clocher, tour à 4 étages de 33 mètres de haut, a été construit un siècle après le chevet. On pénètre à l'intérieur par un portail gothique. La sacristie romane du XIIe siècle, était l’ancienne chapelle du château. Les vitraux sont d'Arnaud de Moles, qui a conçu ceux de la cathédrale d'Auch. Les orgues de la fin du XIXe siècle sont protégés par les monuments historiques.

    La mairie, édifiée entre 1852 et 1854, est constituée d’un bâtiment central de 12 mètres de hauteur et de 2 halles symétriques de 7 mètres de hauteur. Son architecture abritait des marchés importants qui se tenaient aussi sur toute la place et au-delà dans la ville. La salle du conseil municipal est décorée par une fresque de Gaston-Lagorre. Peinte en 1945/46, elle reprend les thèmes de la vie rurale au fil des saisons. Face à elle, le même artiste a réalisé en 1946 le triptyque des martyrs du maquis de Meilhan. 76 combattants furent assassinés le par les Allemands, 24 d'entre eux étaient de L'Isle-en-Dodon. La rue Droite abrite toujours des commerces très actifs. Elle donne sur la porte du Moulin. À son extrémité, une grande maison du XIXe siècle rappelle l’opulence passée des familles bourgeoises. La rue du Bourguet était une rue très commerçante. Son évolution est liée à la transformation du monde agricole au cours des 30 dernières années, aux nouvelles habitudes de société dans un canton exclusivement rural. La rue longeait au Moyen Âge le couvent des Jacobins, qui abrita à plusieurs reprises les États Généraux du Comminges. Boulevard des Martyrs de Meilhan : l'ancien fossé du bourg fortifié moyenâgeux a été comblé en 1960 pour construire le boulevard. Le canal, ancien bras mineur de la Save, alimentait les moulins, puis entre 1888 et 1946, une petite usine électrique. En 1950, la ville installe à la place de l’usine, et pendant une dizaine d'années, des filtres pour son approvisionnement en eau potable. Depuis 1980, le bâtiment abrite une salle de réunion. La passerelle a été jetée sur la Save en 1901, à l'emplacement de l’ancien pont à 3 arches emporté par la crue de 1897. Le pont sur la Save, construit en 1901, après les inondations de 1897. La Save, affluent de la rive gauche de la Garonne, prend naissance sur le plateau de Lannemezan. Son déficit d’eau en période d'étiage est en partie comblé par le système Neste créé au milieu du XIXe siècle. L'eau provient alors des Pyrénées. Le foirail, sur la rive droite de la rivière, accueillait d’importantes foires aux bestiaux, bovins jusqu’en 1950 et aux porcs jusqu’en 1970. Maintenant les promeneurs et les joueurs de pétanque profitent de cet espace.

    Héraldique

    Son blasonnement est : De gueules au château d'or, une grosse tour-portail couverte au centre, ouverte de sable, une tour couverte à sénestre et une échauguette couverte à dextre, le tout ajouré de sable, posé sur une terrasse ondée d'argent chargée de deux trangles ondées de sinople. Le château surmonté de quatre otelles d'argent adossées et posées en sautoir.


    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[36],[37].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Portes du Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, L'Isle-en-Dodon était le chef-lieu de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le de la communauté de communes des Portes du Comminges.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 juin 1995 André Baron PS  
    juin 1995 avril 2014 Jean-Louis Brousse PS  
    avril 2014 François Caraoué DVD[38] Retraité Fonction publique
    En cours Lionel Welter DVG Sapeur-pompier professionnel

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40]. En 2019, la commune comptait 1 634 habitants[Note 8], en diminution de 12,2 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0541 0131 1541 4131 6221 7361 8181 9961 996
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0302 1562 4052 4032 4612 4782 4652 4242 340
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3392 2452 2561 8931 8541 7751 8651 8301 828
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 7792 0462 0222 0392 0371 9052 0002 0351 984
    2015 2019 - - - - - - -
    1 6771 634-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[43] 1975[43] 1982[43] 1990[43] 1999[43] 2006[44] 2009[45] 2013[46]
    Rang de la commune dans le département 29 42 60 69 84 90 97 109
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    L'Isle-en-Dodon fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune de L'Isle-en-Dodon depuis la crèche jusqu'au collège Léon Cazeneuve[47], en passant par les écoles maternelles et élémentaires.

    Santé

    EHPAD[48].

    Manifestations culturelles et festivités

    Sur le site de la chapelle Sainte-Germaine, l'association « CAMEL'ARTS » génère, sur ce lieu bucolique, d'importantes activités culturelles et artistiques (renseignements à la mairie). Les mois de juillet et août, tous les week-ends, les amateurs d'arts (peinture, sculpture, décoration et autres) tout comme ceux qui aiment la musique et le chant, viennent proposer leurs talents et savoir-faire. C'est là le cadre d'activités culturelles estivales canton en juillet et août, tous les week-ends.

    Activités sportives

    Rugby à XV

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 810 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 583 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 170 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]10,1 %13,4 %12,2 %
    Département[I 8]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 825 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (62,3 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 720 emplois en 2018, contre 757 en 2013 et 867 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 533, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,1 %[I 11].

    Sur ces 533 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 270 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 10,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    198 établissements[Note 11] sont implantés à l'Isle-en-Dodon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble198100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    2713,6 %(5,7 %)
    Construction2010,1 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5527,8 %(25,9 %)
    Information et communication42 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance94,5 %(3,8 %)
    Activités immobilières84 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2613,1 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    3115,7 %(16,6 %)
    Autres activités de services189,1 %(7,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,8 % du nombre total d'établissements de la commune (55 sur les 198 entreprises implantées à l'L'Isle-en-Dodon), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[50] :

    • Memaric, supermarchés (8 731 k€)
    • Boucherie Delon, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (532 k€)
    • Holding Carsalade, activités des sociétés holding (186 k€)
    • Prost Design, activités spécialisées de design (110 k€)
    • Erness, restauration de type rapide (91 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations56303024
    SAU[Note 14] (ha)1 147897829977

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 30 en 2000 puis à 30 en 2010[53] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[54],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 147 ha en 1988 à 977 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 41 ha[53].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Selon une proposition de la Revue Internationale d’Onomastique qui avance l’hypothèse chez pour les noms de lieux ne comportant qu’un patronyme.
    7. La traduction en français de en ne peut se faire que par substitution. Dans le cas présent, le choix de la préposition de est celle qui correspond le mieux à la notion de propriété délivrée par le toponyme. Ainsi, il conviendrait de dire : « L’Isle-de-Dodon ».
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de l'Isle-en-Dodon » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de l'Isle-en-Dodon » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à l'Isle-en-Dodon » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à l'Isle-en-Dodon » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à l'Isle-en-Dodon » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à l'Isle-en-Dodon » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre L'Isle-en-Dodon et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre L'Isle-en-Dodon et Saint-Gaudens », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre L'Isle-en-Dodon et Cazères », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de l'L'Isle-en-Dodon », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. « Les Collines gasconnes du Savès », sur paysages.haute-garonne.fr (consulté le )
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 369-370.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale de l'Isle-en-Dodon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    10. Sandre, « la Save »
    11. Sandre, « la Gesse »
    12. Sandre, « l'Espienne »
    13. Sandre, « le ruisseau de Larjo »
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    18. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    19. « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    20. « Orthodromie entre L'Isle-en-Dodon et Castelnau-Magnoac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    22. « Orthodromie entre L'Isle-en-Dodon et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
    23. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    24. « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de l'Isle-en-Dodon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « Liste des ZNIEFF de la commune de l'Isle-en-Dodon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « Liste des espaces protégés sur la commune de l'Isle-en-Dodon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8765/Saint-Dodon-de-Wallers.html
    32. Charles Higounet, Thèse, Le comté de Comminges de ses origines à son annexion à la couronne Toulouse 1949.
    33. Yvette Sourd, étude, L’Isle-en-Dodon : une fondation de Dodon de Samatan. Un nouveau regard sur son passé, 2020.
    34. HOUTH Emile, Revue Internationale d’onomastique, année 1955/7-1, p.p. 27/28
    35. Dictionnaire étymologique et historique Larousse, Paris 1980.
    36. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    37. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    38. « Résultats municipales 2020 à L'Isle-en-Dodon », sur lemonde.fr (consulté le ).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    43. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    44. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    45. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    46. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    47. http://leon-cazeneuve.ecollege.haute-garonne.fr/
    48. http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/fiche-annuaire/hebergement/310780846/0
    49. Union Sportive l'Isloise
    50. « Entreprises à l'Isle-en-Dodon », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    51. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de l'L'Isle-en-Dodon - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    54. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Garonne » (consulté le ).
    55. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/31-Haute-Garonne/31239-Isle-en-Dodon/160706-ChapelleSaint-Pierre(Saint-Pierre)
    56. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/31-Haute-Garonne/31239-Isle-en-Dodon/160705-ChapelleSaint-Roch
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Haute-Garonne
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.