Généralement, les pensées suicidaires apparaissent lorsque la solitude et le désespoir deviennent trop lourds à supporter. Dans ce cas, la douleur est tellement accablante que le suicide apparait comme la seule voie pour se libérer. Cependant, souvenez-vous qu’il est toujours possible de demander à quelqu’un de vous assister afin de trouver du réconfort. Un thérapeute peut vous aider à guérir et à retrouver la joie et le bonheur, même si cela vous semble impossible sur le moment. Dites-vous que la vie et l’espoir vont ensemble et ne perdez pas confiance en vos capacités à retrouver la paix. N’hésitez pas à vous renseigner pour trouver l’aide dont vous avez besoin. Si vous avez des pensées suicidaires, vous devez savoir que les services d’urgence de votre pays sont là pour vous fournir un appui immédiat.

  • En France, appelez le 01 45 39 40 00, le numéro de Suicide Écoute. Pour le Québec, appelez le 1-866-277-3553.
  • Au Royaume-Uni, le service d’aide des « Samaritans » est joignable au 08457 90 90 90 [1] . Il est possible aussi de contacter le HOPELineUK au 0800 068 41 41.
  • L’Association internationale pour la prévention du suicide publie un annuaire des services d’urgences internationaux qui s’occupent de la question. Pour accéder à l’assistance téléphonique (en anglais), il suffit de cliquer sur ce lien ou sur celui-ci.

Partie 1
Partie 1 sur 5:
Assurer sa propre sécurité immédiatement

  1. 1
    Abandonnez tous vos plans macabres. Prenez la décision de faire une pause pendant 48 heures avant de tenter quoi que ce soit. N’oubliez pas qu’une idée ne suffit pas pour vous pousser à l'action [2] . Parfois, une douleur extrême peut déformer vos perceptions. Donc, avant d'agir, clarifiez d’abord vos idées.
  2. 2
    Consultez un spécialiste immédiatement. Les idées suicidaires sont souvent très difficiles à contrôler et il n’y a pas de raison de les combattre tout seul. N’hésitez pas à contacter un centre d’urgence ou d’un service d’écoute spécialisé en matière de suicide. Ces services disposent d’un personnel qualifié prêt à vous fournir l’aide nécessaire jour et nuit. Les idées et les pulsions suicidaires représentent une affaire très sérieuse. Par conséquent, le fait de demander de l’aide dénote une certaine force de caractère [3] .
    • Ces services sont libres et anonymes.
    • Pour être mis en relation avec un spécialiste, vous devrez contacter le service d’urgence de votre pays. Aux États-Unis, il suffit d’appeler le 911, au Royaume-Uni le 999, et le 112 en France ou dans un pays de l’Union européenne.
    • Si vous êtes étudiant, votre université a probablement une ligne téléphonique pour empêcher le suicide, souvent gérée par le service d’accueil du campus.
  3. 3
    Allez à l’hôpital. Si, malgré l’aide que vous avez réclamée, vos pensées suicidaires persistent, vous devrez aller au service des urgences médicales. Appelez ce service ou demandez à l’un de vos amis de vous y conduire [4] .
    • En France, il est interdit aux services d’urgence de refuser de vous accueillir, même si vous n’avez pas de couverture sociale ou les moyens de payer [5] .
    • Vous pouvez consulter un annuaire téléphonique pour trouver un centre de santé mentale ou une clinique de prévention du suicide. Ainsi, vous pourrez bénéficier de prestations à un prix modique.
  4. 4
    Appelez un ami proche ou une personne que vous aimez. Le danger de votre situation sera accentué si vous faites face à vos pensées suicidaires en étant seul. Par conséquent, ne broyez pas du noir et partagez vos idées avec autrui. Appelez quelqu’un que vous aimez et racontez-lui tous vos problèmes. Parfois, il suffit de parler à un bon auditeur pour trouver la force de résister et de vaincre une obsession nuisible. Pour briser votre isolement, parlez au téléphone ou invitez quelqu’un chez vous [6] [7] .
    • Vous pouvez être embarrassé ou inquiet de confier vos sentiments à autrui. Généralement, une personne qui vous aime acceptera de vous écouter. Elle sera heureuse de vous aider, et de lutter avec vous contre vos difficultés.
    • Vous ne pouvez pas prédire l’avenir et deviner ce qu’il adviendra de vous si vous attendez seulement deux jours de plus. En réfléchissant immédiatement sur votre situation, vous ne saurez jamais ce qu’elle aurait pu être si vous n’avez pas essayé de la résoudre.
  5. 5
    Prenez vos dispositions en attendant les secours. Si vous avez appelé un service d’urgence ou si vous avez invité un ami, concentrez-vous sur votre sécurité tant que vous êtes seul. Respirez profondément et répétez des paroles réconfortantes. Vous pouvez même préparer vos déclarations pour vous en souvenir.
    • Voici quelques exemples : « Ce n’est pas moi qui parle, c’est ma dépression », « Je finirai par m’en sortir », « Ce ne sont que des pensées passagères qui n’ont aucun effet », « je peux me comporter différemment [8] . »
  6. 6
    Arrêtez de consommer des drogues et de l’alcool. Certaines personnes essaient d’échapper à leurs pensées destructrices en buvant de l’alcool ou en prenant des drogues. Cependant, ces substances ne favorisent guère une réflexion claire, laquelle est pourtant nécessaire pour se comporter normalement. Si vous buvez de l’alcool ou si vous consommez des drogues, arrêtez immédiatement pour vous reposer mentalement. De nombreuses personnes prennent ces substances comme antidépresseurs, mais le soulagement qu’elles éprouvent est simplement momentané [9] .
    • Si vous n’êtes pas en mesure d’arrêter, ne restez pas isolé et soyez avec quelqu’un. Évitez la solitude. Elle ne vous aidera pas à voir la vie en rose. En fait, elle risque d’aggraver vos mauvaises idées.
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Partie 2
Partie 2 sur 5:
Mettre au point un plan de sureté

  1. 1
    Dressez une liste des choses que vous aimez. Il s’agit de préciser tous les éléments qui vous ont aidé auparavant. Écrivez le nom de vos meilleurs amis et de vos proches, les endroits que vous aimez, la musique, les films et les livres qui vous ont aidé à traverser une mauvaise passe. N’oubliez pas d’indiquer de petits détails qui vous mettent de bonne humeur dès le réveil comme vos plats favoris, ou des choses plus importantes, par exemple vos passetemps [10] .
    • Écrivez aussi ce que vous aimez à propos de vous-même, les traits de votre personnalité, vos caractéristiques physiques, vos réussites et les éléments qui renforcent votre fierté.
    • Évoquez vos plans futurs, les endroits que vous souhaitez visiter, les enfants que vous aurez, les personnes que vous aimez et les choses que vous avez toujours cherché à accomplir.
    • Pour dresser cette liste, demandez l’aide d’un ami ou d’un membre de votre famille. La dépression, l’inquiétude et d'autres raisons courantes créent des pensées suicidaires. Mais, elles peuvent aussi vous faire découvrir des aspects merveilleux et extraordinaires sur vous-même.
  2. 2
    Faites la liste de vos distractions préférées. Vous n’allez pas énumérer des habitudes saines ou des techniques de développement personnel. Il s’agit plutôt d’identifier les actions que vous pourrez faire pour ne pas succomber à vos idées noires et vous suicider. Souvenez-vous des activités qui vous ont aidé dans le passé et dressez-en la liste. Voici des exemples :
    • aller à votre restaurant préféré,
    • rencontrer un ami,
    • regarder vos programmes télévisés habituels,
    • relire un livre que vous avez aimé particulièrement,
    • faire une promenade en voiture,
    • relire des courriels pour vous remonter le moral,
    • promener votre chien,
    • faire un jogging ou une longue marche pour clarifier vos idées.
  3. 3
    Dressez la liste des personnes de votre système de soutien. Notez cinq noms et numéros de téléphone de personnes dignes de confiance qui seront heureuses de parler avec vous quand vous les appellerez. En fait, vous pouvez inscrire autant de noms que vous voulez, pour être sûr de trouver quelqu’un en cas de besoin.
    • Faites la même chose pour les thérapeutes susceptibles de vous aider.
    • Écrivez les noms et les numéros de téléphone des services d’écoute que vous pourrez appeler.
  4. 4
    Mettez au point un plan de sureté. Ce plan vous servira lorsque vous penserez au suicide. Probablement, le moment venu, vous ne vous souviendrez pas des actions à entreprendre pour améliorer votre situation. Par conséquent, un plan de ce genre vous aidera à assurer votre sécurité [11] . En voici un exemple [12] .
    • Lire la liste des choses que j’aime faire. Cette lecture m’a aidé précédemment à oublier mes idées suicidaires.
    • Essayer l’un des passetemps de ma liste. Je dois me débarrasser de mes idées macabres en me livrant à une activité qui a fait ses preuves auparavant.
    • Appeler quelqu’un qui fait partie de mon système de support. Je dois continuer mes appels jusqu’au moment où je trouve une personne disposée à m’écouter pendant le temps nécessaire.
    • Remettre à plus tard mes plans destructifs et ranger ma maison. Je vais mettre sous clé tous les objets qui peuvent me faire du mal, puis je réfléchirai à la question pendant au moins 48 heures.
    • Inviter quelqu’un chez moi. Je lui demanderai de me tenir compagnie jusqu’à l’amélioration de mon état psychique.
    • Aller à l’hôpital.
    • Appeler les services d’urgence.
    • Vous pouvez trouver un exemple de plan de sureté sur Infosuicide.org.
    • Donnez une copie du plan à un proche ou un ami de confiance.
    • Lisez votre plan de sureté quand vous éprouvez des pensées suicidaires.
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Partie 3
Partie 3 sur 5:
Assurer sa propre sécurité

  1. 1
    Améliorez la sécurité de votre logement. Si vous avez des idées suicidaires ou si vous risquez d’en avoir, prenez vos dispositions pour ne pas mettre vos jours en danger [13] . Un suicide peut se produire si vous avez de quoi vous faire mal [14] . Par conséquent, débarrassez-vous de tous les objets à risque comme les pilules, les rasoirs, les objets tranchants ou les armes à feu. Vous pouvez soit les confier à quelqu’un ou les cacher dans un endroit sûr. Tenez bon et ne changez pas d’idée.
    • Si vous vous sentez menacé chez vous, allez quelque part où l’atmosphère est plus agréable, par exemple chez un ami, un centre d’accueil ou un lieu public.
    • Si vous disposez d’une quantité anormale de médicaments, donnez-les à un ami qui veillera à ne vous fournir que les doses journalières prescrites par votre médecin [15] .
  2. 2
    Consultez un médecin. Il peut vous aider à maitriser la cause de vos pensées suicidaires [16] . Généralement, ces pensées résultent d’un trouble mental qu’il est possible de soigner, comme la dépression nerveuse, un évènement stressant ou traumatisant [17] . Dans tous les cas, un conseiller ou un thérapeute vous aidera à gérer votre situation afin de retrouver le bonheur et la santé [18] .
    • Le traitement de la dépression nerveuse aboutit à la guérison dans 80 à 90 % des cas.
    • Les traitements courants et efficaces contre le suicide sont relativement nombreux [19] .
      • La thérapie cognitivo comportementale (TCC) a pour but de vous aider à vous débarrasser des méthodes de pensée improductives et obsessionnelles.
      • La thérapie de résolution de problèmes favorise la confiance et le contrôle de soi en encourageant le patient à surmonter ses difficultés.
      • La thérapie comportementale dialectique (TCD) sert à faire face aux situations difficiles, et aide notamment les personnes qui souffrent d’un trouble de personnalité borderline.
      • La thérapie interpersonnelle (TIP) permet au malade d’améliorer ses rapports sociaux pour qu’il ne se sente plus isolé ou rejeté.
    • Votre thérapeute peut vous recommander un traitement comprenant une psychothérapie et des médicaments. Veillez à prendre tous les médicaments prescrits.
    • Cependant, ne perdez pas de vue que certains médicaments peuvent renforcer les comportements suicidaires. Par conséquent, si vos mauvaises pensées s’aggravent après la prise de médicaments, vous devrez en parler à votre médecin sans tarder.
  3. 3
    Éloignez-vous des déclencheurs. Parfois, certains endroits, certaines personnes ou certaines habitudes risquent de déclencher le désespoir et l’envie de se suicider. Au début, il peut être difficile de les identifier, mais vous devrez essayer de repérer les indices qui révèlent l’apparition de déclencheurs potentiels. Autant que possible, efforcez-vous d’éviter les personnes et les situations qui provoquent votre tristesse [20] . Voici quelques exemples de déclencheurs.
    • Boire de l’alcool et consommer des drogues. Au début, ces pratiques peuvent vous sembler agréables. Cependant, avec le temps, elles provoquent très rapidement des pensées négatives et suicidaires. En effet, 30 % des suicides sont provoqués par une consommation élevée d’alcool.
    • Fréquenter des personnes physiquement ou mentalement abusives.
    • Lire des livres, voir des films et écouter de la musique en rapport avec des thèmes noirs et violents.
    • Vivre des situations stressantes.
    • La solitude [21] .
  4. 4
    Apprenez à identifier les signaux d’alarme. Les pensées suicidaires n’apparaissent pas à l’improviste. Elles résultent de quelque chose, comme le désespoir, la dépression nerveuse, le chagrin ou le surmenage. En apprenant à reconnaitre les pensées et les comportements qui émergent lorsque vous êtes aux prises avec des pensées destructrices, vous serez à même de recevoir un signal d’alarme qui vous incitera à rechercher de l’aide. Les avertissements courants comprennent [22]  :
    • une consommation élevée d’alcool, de drogues ou d’autres substances addictives,
    • un sentiment de désespoir et de vacuité,
    • des accès de colère,
    • une imprudence accrue,
    • l’impression d’être pris dans un piège,
    • une tendance à s’isoler,
    • un sentiment d’inquiétude,
    • des sautes soudaines d’humeur,
    • l’abandon de ses activités préférées,
    • un changement de l’appétit ou des habitudes de sommeil,
    • un sentiment de culpabilité ou de honte.
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Partie 4
Partie 4 sur 5:
Renforcer le système de soutien

  1. 1
    Rencontrez les autres. Un réseau de soutien fort représente un véritable bouclier qui vous protège de vos pensées suicidaires. La solitude et le sentiment d’être abandonné et rejeté par votre entourage favorisent l’apparition des pensées destructrices. Allez à la rencontre des autres et parlez avec quelqu’un tous les jours. Lorsque vous êtes en compagnie d’un ami, vous améliorerez vos aptitudes à résister et à vous protéger contre les mauvaises idées [23] [24] [25] .
    • Parlez avec une personne spirituelle. Si vous pratiquez une religion, vous pouvez trouver du réconfort en vous confiant à un rabbin ou à un prêtre.
    • Discutez avec des amis. Prenez l’habitude de rencontrer au moins une personne par jour, même si vous n’en avez pas envie. L’isolement peut contribuer à renforcer les pensées suicidaires.
    • Appelez un service d’écoute. Sachez que vous pouvez appeler un tel service autant de fois que vous le voulez. Faites-le en appelant une ou plusieurs fois par jour. Vous y trouverez l’aide dont vous avez besoin.
    • Cherchez une communauté de personnes qui vous aiment. Les risques de suicide sont plus élevés chez les personnes qui appartiennent à des groupes opprimés, comme la communauté LGBT. Vous resterez fort et vous garderez votre identité lorsque vous faites partie d’un groupe dans lequel vous serez vous-même sans faire l’objet de haine ou de rejet.
      • Par exemple, si vous êtes lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre ou homosexuel, et si vous traversez une période dangereuse, n’hésitez pas à contacter une association comme « Suicide Écoute » au 01 45 39 40 00 [26] ou « RAVAD » qui assiste les victimes persécutées en raison de leur orientation sexuelle [27] .
  2. 2
    Trouvez un réseau de soutien. Indépendamment des raisons de vos pensées suicidaires, vous n’êtes pas obligé de résoudre votre problème tout seul. D’autres personnes ont traversé une situation semblable à la vôtre. Certaines d’entre elles ont tenté de mettre fin à leurs jours, et ont été heureuses d’être vivantes le lendemain. Un réseau de soutien est très efficace pour se débarrasser des pensées suicidaires [28] [29] . Vous pouvez en trouver un près de chez vous en appelant un service d’écoute ou en vous renseignant auprès d’un thérapeute [30] . À titre d’exemple voici quelques numéros utiles en France [31]  :
    • la ligne de crise de l’association « SOS Suicide Phénix » 01 40 44 46 45,
    • si vous avez un problème d’orientation sexuelle, appelez l’association « Contact » au 0805 69 64 64,
    • si vous avez un trouble psychique, entrez en relation avec l’organisation « UNAFAM » au 01 42 63 03 03,
    • quel que soit votre âge, vous pouvez aussi appeler le centre d’écoute le plus proche de l’association d’utilité publique « SOS Amitié [32]  » (09 72 39 40 50),
    • vous pouvez également découvrir des réseaux de soutien en faisant une recherche appropriée.
  3. 3
    Améliorer votre estime de vous-même. Efforcez-vous de remplacer votre mauvaise façon de réfléchir. Vous devrez vous convaincre que les pensées suicidaires sont fausses. Dans ce but, soyez gentil envers vous-même et pensez que vous êtes une personne forte et persévérante [33] .
    • De nombreuses sociétés entretiennent des mythes à propos du suicide, comme prétendre qu’il s’agit d’un acte égoïste. Ces mythes culpabilisent les personnes suicidaires, et aggravent leur situation [34] . Cependant, en apprenant à distinguer entre le vrai et le faux, vous serez à même de maitriser vos mauvaises pensées.
    • Trouvez quelques paroles optimistes que vous pouvez réciter quand vous êtes démoralisé. En affirmant que vous êtes une personne forte et digne d’estime, vous serez enclin à considérer que vos pensées suicidaires sont temporaires. Par exemple : « J’ai ce sentiment maintenant. Mais, un sentiment n’est pas un fait. Ils ne durent pas éternellement. Je dois demeurer fort par respect et par amour pour moi-même » ou « Je peux apprendre à maitriser ces pensées, car je suis plus fort qu’elles. »
  4. 4
    Examinez les questions qui provoquent vos idées suicidaires. En travaillant avec un thérapeute, vous aurez la possibilité de découvrir certaines des raisons qui se trouvent derrière ces idées. Les raisons peuvent être nombreuses, par exemple des problèmes de santé, un contentieux juridique ou une accoutumance à une drogue ou à l’alcool. Trouvez un moyen pour résoudre vos problèmes et vous irez probablement mieux [35] .
    • Par exemple, si vous êtes désespéré à propos de vos ressources financières, consultez un conseiller financier. Un grand nombre de collectivités et d’universités proposent des prestations médicales peu couteuses pour aider les personnes à mieux gérer leurs revenus.
    • Si vous avez des problèmes relationnels, interrogez votre thérapeute au sujet des formations qui visent à améliorer la sociabilité. Ce type de formation peut vous aider à maintenir des rapports enrichissants avec autrui, et à surmonter l’inquiétude et la maladresse qui entravent le développement de vos relations sociales.
    • Essayez de suivre un cours en matière de pleine conscience ou apprenez par vous-même. Cette pratique est basée sur l’acceptation de l’instant présent, et des études ont montré qu’elle est très efficace pour gérer les pensées destructrices [36] .
    • Chez les adolescents, le harcèlement engendre souvent des idées suicidaires. Vous ne devrez pas vous adresser de reproches, car les autres sont entièrement responsables du traitement auquel ils vous soumettent. Un conseiller peut vous aider à contrer l’intimidation et à préserver votre personnalité [37] .
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Partie 5
Partie 5 sur 5:
Prendre soin de soi-même

  1. 1
    Consultez un médecin à propos de vos douleurs chroniques. Parfois, les pensées suicidaires peuvent causer une douleur chronique et une détresse émotive. Demandez à votre médecin de vous prescrire un traitement pour soulager vos douleurs. Ainsi, vous serez heureux et en meilleure santé [38] .
  2. 2
    Faites du sport. Il a été prouvé que l’exercice physique permet de guérir les symptômes de la dépression ou l’anxiété [39] . Parfois, vous aurez des difficultés pour faire du sport lorsque vous traversez une dépression nerveuse, mais vous pourrez y arriver plus facilement en établissant un programme de travail avec un ami [40] .
    • La fréquentation d’un gymnase peut aussi vous aider à briser votre solitude et à connaitre d’autres personnes.
  3. 3
    Dormez bien. Souvent, la dépression nerveuse a pour effet de perturber vos habitudes de sommeil. Des études ont démontré l’existence d’un lien entre un sommeil perturbé et les pensées suicidaires [41] . Veillez à dormir dans de bonnes conditions pour avoir les idées claires.
  4. 4
    Évitez de consommer de l’alcool ou des drogues. Ces substances sont impliquées dans de nombreux cas de suicides, car elles obscurcissent la manière de réfléchir [42] . Elles peuvent aussi aggraver la dépression et créer de la vacuité ou de l’impulsivité. Si vous avez des pensées suicidaires, bannissez de vos habitudes la consommation de drogues ou d’alcool [43] .
    • Si vous êtes alcoolique, mettez-vous en relation avec une représentation locale de l’organisation « Alcooliques Anonymes ». Cette organisation vous aidera à contrôler votre problème et par conséquent à vous défaire de vos pensées suicidaires [44] .
  5. 5
    Ayez un passetemps. Pour vous oublier vos mauvaises pensées et vous sentir mieux, n’hésitez pas à pratiquer un passetemps comme faire du jardinage ou de la peinture, jouer d’un instrument de musique, apprendre une nouvelle langue, etc. Si vous avez négligé récemment votre passetemps préféré en raison de votre mauvaise humeur, il suffit de le reprendre. Autrement, choisissez-en un autre. Au début, vous devrez peut-être fournir un petit effort, mais tôt ou tard, vous finirez par l’aimer.
  6. 6
    Concentrez-vous sur les aspects positifs de votre passé. Chacun de nous a réussi au moins une chose pendant sa vie, qui est passée à l’arrière-plan en raison de la dépression nerveuse actuelle. Souvenez-vous de vos réussites. Pensez aux moments glorieux du passé, à vos combats, vos triomphes, vos bonheurs et vos joies.
  7. 7
    Fixez-vous des objectifs. Probablement, vous en avez quelques-uns que vous souhaitez accomplir. Peut-être que vous souhaitez visiter l’Opéra à Sydney ou faire de la spéléologie au Nouveau-Mexique. Aimeriez-vous adopter une dizaine de chats et créer une petite famille turbulente ? Dressez la liste de vos objectifs, quels qu’ils soient. Relisez votre liste quand vous serez au creux de la vague [45] .
  8. 8
    Croyez en vous-même. Lorsque vous êtes aux prises avec des pensées suicidaires, il est probablement difficile d’imaginer un avenir meilleur. Souvenez-vous que d’autres personnes ont réussi à traverser des périodes aussi difficiles et que vous y arriverez aussi. Soyez prudent, prenez votre destin en main et faites-vous soigner. Vous êtes très fort.
    • N’oubliez pas qu’un sentiment est loin d’être un fait réel. Prenez le temps de lutter contre vos pulsions destructrices en disant quelque chose comme « J’ai l’impression que mon entourage me rejette, mais en réalité j’ai eu une conversation avec une amie ce matin, qui m’a affirmé qu’elle m’adore. Mes idées ne correspondent pas à la réalité. Je finirai par m’en sortir [46] . »
    • Prenez votre temps. Vous croyez que le suicide fera disparaitre tous vos problèmes. Si vous optez pour cette solution, vous n’aurez plus la chance de vivre dans de meilleures conditions et de faire ce dont vous avez envie. Il faut du temps pour guérir d’un traumatisme, mettre fin à un deuil ou vaincre une dépression nerveuse. Soyez patient et indulgent envers vous-même et les choses iront mieux [47] .
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Ressources supplémentaires

Organisation  N° de téléphone 
 La Croix-Rouge, France  0800 858 858
filsantéjeunes, France  32 24 ou 01 44 93 30 74
Centre de prévention du suicide, Belgique  0800 32 123
Samaritans, Royaume-Uni  116 123
Centres de prévention du suicide, Canada  1 866 APPELLE (277-3553)
Vivre son deuil, France  01 42 38 08 08

Conseils

  • N’oubliez pas que vous démontrez votre force lorsque vous demandez de l’aide. Cela veut dire que vous vous estimez suffisamment pour faire l’effort de trouver une solution à vos problèmes.
  • Examinez votre situation avec humour. Regardez des comédies, lisez des bandes dessinées humoristiques, etc. Même si ces occupations ne vous divertissent que momentanément, elles valent mieux que rien.
  • Pensez à quelque chose que vous adorez. Il s’agit peut-être de votre chien, votre chat, votre oiseau, votre lapin ou même votre poisson. Cela n’a pas d’importance, même si ce n’est pas un être vivant. Vous pouvez aimer votre nom ou votre chambre. Vous adorez peut-être défaire vos tresses ou retirer votre short très court. Vous aimez vos frères ou vos sœurs. Votre amour ne doit pas nécessairement porter sur ce que vous pensez. Vous adorez certainement l’effet d’un compliment bien exprimé provenant d’un ami, ou simplement être en compagnie de vos amis. Que diriez-vous en découvrant que vous adorez cet animal qui vous a été offert par votre grand-mère ou votre frère ? Il peut aussi s’agir de votre emploi merveilleux. Puisez votre joie de vivre dans les choses que vous aimez le plus dans votre vie. Pensez aux choses positives.
  • Ne vous isolez pas ! Quelques personnes le font, mais vous ne devrez jamais succomber à la tentation, même si vous en avez fortement envie. Pensez aux souffrances que vous endurerez. De plus, vous ne souhaitez pas être réprimandé par vos parents ou vos amis.
  • Ne croyez pas que vous dérangez vos parents ou vos amis quand vous demandez leur assistance. Ils vous aiment et veulent vous aider.
  • Souvenez-vous que si vous vous suicidez pour échapper à vos problèmes, vous ferez disparaitre aussi les souvenirs, l’amour et les belles choses de votre vie. Dans l’attente de jours meilleurs, concentrez-vous sur le bon côté de l’existence et essayez de résoudre vos problèmes. N’oubliez pas que la vie est précieuse. Si vous êtes en deuil en raison de la perte d’un être cher, cette perte n’est pas de votre faute.
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Avertissements

  • Appelez quelqu’un si vous avez des pensées suicidaires ! C’est une urgence et vous devrez considérer cette situation comme telle. Appelez le 112 ou un autre service d’écoute. Vous pouvez aussi contacter les services d’urgence. Ils vous aideront à retrouver votre calme et vous donneront l’aide dont vous avez besoin. N’hésitez pas à faire cet appel qui sera peut-être le plus important de votre vie.


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Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
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  1. https://www.psychologytoday.com/blog/hide-and-seek/201204/fighting-suicidal-thoughts
  2. http://www.dbsalliance.org/pdfs/suicidefinalweb04.pdf
  3. http://www.comh.ca/publications/resources/pub_cwst/cwst.pdf
  4. http://www.helpguide.org/articles/suicide-prevention/suicide-help-dealing-with-your-suicidal-thoughts-and-feelings.htm
  5. https://www.psychologytoday.com/blog/hide-and-seek/201204/fighting-suicidal-thoughts
  6. http://www.helpguide.org/articles/suicide-prevention/suicide-help-dealing-with-your-suicidal-thoughts-and-feelings.htm
  7. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/suicide/basics/treatment/con-20033954
  8. http://www.helpguide.org/articles/suicide-prevention/suicide-help-dealing-with-your-suicidal-thoughts-and-feelings.htm
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  10. http://www.healthquality.va.gov/guidelines/MH/srb/OvercomingSuicidalThoughtsandFeelingsFINAL.pdf
  11. https://www.mentalhelp.net/articles/suicide-triggers/
  12. http://familydoctor.org/familydoctor/en/diseases-conditions/depression/symptoms/coping-with-suicidal-thoughts.html
  13. http://www.healthquality.va.gov/guidelines/MH/srb/OvercomingSuicidalThoughtsandFeelingsFINAL.pdf
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  15. http://www.dbsalliance.org/pdfs/suicidefinalweb04.pdf
  16. http://www.healthquality.va.gov/guidelines/MH/srb/OvercomingSuicidalThoughtsandFeelingsFINAL.pdf
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  18. http://www.ravad.org/
  19. http://www.medicalnewstoday.com/articles/193026.php
  20. http://www.helpguide.org/articles/suicide-prevention/suicide-help-dealing-with-your-suicidal-thoughts-and-feelings.htm
  21. http://www.helpguide.org/articles/suicide-prevention/suicide-help-dealing-with-your-suicidal-thoughts-and-feelings.htm
  22. http://www.unps.fr/les-adherents-2.html
  23. https://www.sos-amitie.com/web/internet/carte
  24. http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=126365907
  25. http://www.healthquality.va.gov/guidelines/MH/srb/OvercomingSuicidalThoughtsandFeelingsFINAL.pdf
  26. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3383812/
  27. http://www.helpguide.org/articles/abuse/dealing-with-bullying.htm
  28. http://www.chronicpainperspectives.com/articles/feature-article/article/assessing-suicide-risk-in-patients-with-chronic-pain-and-depression/fce1014bd03c1b050b5fa4932254a5c1.html
  29. http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/depression/in-depth/depression-and-exercise/art-20046495
  30. http://www.helpguide.org/articles/suicide-prevention/suicide-help-dealing-with-your-suicidal-thoughts-and-feelings.htm
  31. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2656315/
  32. http://www.mentalhealthamerica.net/suicide
  33. http://www.nber.org/digest/aug02/w8810.html
  34. http://www.aa.org/
  35. http://www.helpguide.org/articles/suicide-prevention/suicide-help-dealing-with-your-suicidal-thoughts-and-feelings.htm
  36. http://www.dcoe.mil/content/Navigation/Documents/SPC2012/2012SPC-Blauner-Operation_Decisive_Victory.pdf
  37. http://www.nytimes.com/2008/07/06/magazine/06suicide-t.html?

À propos de ce wikiHow

Trudi Griffin, LPC, MS
Coécrit par:
Conseillère professionnelle
Cet article a été coécrit par Trudi Griffin, LPC, MS. Trudi Griffin est conseillère professionnelle agréée dans le Wisconsin, spécialisée dans les dépendances et la santé mentale. Elle propose des thérapies en matière de santé mentale aux personnes qui luttent contre les dépendances et les traumatismes dans les établissements de santé communautaires et les cabinets privés. Elle a obtenu son master de consultation clinique en santé mentale à l'université de Marquette en 2011. Cet article a été consulté 90 750 fois.
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