Il est important d’élaborer un plan d’affaires avant de créer une entreprise d’élevage, peu importe comment vous vous y préparez. Aujourd’hui, l’élevage intensif est plus complexe et variable qu’il y a 100 ans. Les marchés sont en évolution constante, les couts sont plus élevés, les marges bénéficiaires sont en baisse, les méthodes d’élevage de bétail sont variées et de nouveaux marchés de niche voient le jour. Le type de plan d’affaires que vous élaborez dépend de vous, mais le processus détaillé pour vous guider dans l’élaboration d’un plan d’entreprise valable vous aidera à long terme.

Étapes

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    Réunissez le matériel nécessaire. Trouvez du papier et un crayon ou un ordinateur avec le programme Microsoft Word, One-Note ou tout autre logiciel de traitement de texte. Vous pourrez ainsi noter toutes les idées qui vous viennent à l’esprit, y compris les objectifs et les aspirations que vous vous êtes fixés pour démarrer cette exploitation d’élevage.
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    Commencez par réfléchir. Vous n’avez pas besoin de rédiger un essai critique, qui plus est, la grammaire, l’orthographe ou l’écriture n’ont pas d’importance ici. La meilleure façon de commencer est de dresser une liste de ce que vous voulez faire, de la démarche à suivre et des efforts que vous êtes prêt à investir dans ce projet.
    • Vous devriez surtout réfléchir à vos buts et objectifs. Vous obtiendrez des résultats beaucoup plus efficaces si vous avez établi des objectifs plutôt que de vagues idées sur « ce que vous voulez faire avec les animaux ». Ce n’est tout simplement pas assez, et cela ne vous fera pas avancer non plus !
    • Lorsque vous réfléchissez à vos objectifs, souvenez-vous que la stratégie est différente du markéting. La stratégie que vous allez mettre en œuvre pour votre entreprise consiste à savoir comment vous comptez offrir une valeur ajoutée à vos clients (la proposition de valeur), comment vous comptez convaincre les clients potentiels de profiter de cette valeur ajoutée en leur faisant savoir ce qui vous démarque des autres éleveurs de bétail et pourquoi vous pouvez le faire mieux que d’autres producteurs. Le plan de markéting devrait plutôt expliquer quelle stratégie de communication vous voulez adopter pour atteindre les clients existants et potentiels.
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    Effectuez une analyse SWOT. L’analyse SWOT est un outil de stratégie très populaire en économie et commerce qui permet d’évaluer les Forces (Strengths), les Faiblesses (Weaknesses), les Opportunités (Opportunities) et les Menaces (Threats). Les forces et les faiblesses représentent les caractéristiques internes (ou contrôlables) d’une société. Les opportunités et les menaces représentent les caractéristiques externes qui ne dépendent pas de vous ou de votre entreprise ou de l’industrie. Pour effectuer une analyse SWOT, concevez un tableau avec quatre colonnes et les titres suivants : les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. Vous devriez les placer en haut de chaque colonne. Mais si vous pensez que l’utilisation d’un tableau sera très fastidieuse et peu pratique pour vous, vous pouvez également développer chacun de ces points sur une page distincte.
    • Cette analyse est très simple et flexible, car elle vous permet d’analyser votre personnalité, votre entreprise ou le secteur d’activité dans lequel vous envisagez de faire carrière.
    • Ces quatre éléments devraient décrire tout ce qui se rapporte à vous, notamment ce que vous êtes capable de faire, les aspects de l’entreprise dans lesquels vous pourriez avoir besoin de l’aide de personnes plus professionnelles et expérimentées, ce que vous êtes prêt à apprendre, les difficultés et les défis que vous pourriez rencontrer, ainsi que vos chances de réussite et votre niveau de rentabilité.
      • Souvenez-vous que deux forces peuvent avoir un impact sur votre activité et doivent être analysées.
        • Les forces internes, c’est-à-dire les facteurs que vous pouvez contrôler telles que les races à choisir, les techniques d’élevage, soit intensif ou extensif, le nourrissage des animaux, etc.
        • Les forces externes, c’est-à-dire les facteurs que vous ne pouvez pas contrôler, comprennent le climat, la topographie et le type de sol des terres sur lesquelles vous voulez exercer votre activité agricole, les enjeux industriels sur le plan local, national et international, les prix du marché, la demande de produits et les préférences des clients.
    • Effectuez une analyse SWOT interne sur vous et votre entreprise. Essayez de découvrir les domaines dans lesquels vous êtes doué et les domaines à améliorer, ce que vous pouvez faire pour les améliorer et ce qui pourrait vous inciter à reconsidérer votre décision de vous lancer dans l’agriculture. Vous devez également déterminer si vous avez besoin de l’aide de personnes plus expérimentées dans certains aspects de votre plan et de vos connaissances. Vous aurez peut-être besoin, par exemple, des conseils d’un vétérinaire, d’un comptable ayant de l’expérience dans les évaluations financières des exploitations d’élevage, d’un expert qui offre des services d’inspection, d’un éleveur avec plus de 20 ans d’expérience, etc.
      • Faites également une analyse de votre ferme, des terres sur lesquelles elle est située et de votre famille. Posez-vous les mêmes questions que celles mentionnées ci-dessus en tenant compte de votre famille : comment allez-vous gérer votre calendrier pour passer du temps avec votre famille ? Que se passerait-il si vous consacrez plus de temps à votre exploitation agricole qu’à votre famille ? Que pouvez-vous faire pour encourager vos enfants à s’intéresser à votre activité ?
    • Faites une analyse SWOT externe du type d’élevage que vous prévoyez de faire, qu’il s’agisse de l’élevage de bovins (viande bovine ou produits laitiers), de chevaux, de porcins, de volailles, d’espèces ovine et caprine ou même d’espèces exotiques (comme le bison, l’émeu ou le wapiti). Il est fortement recommandé d’effectuer des recherches afin de procéder à une analyse SWOT détaillée de la filière qui vous intéresse. Vous trouverez plus de renseignements concernant l’industrie nationale de l’élevage dans les journaux et magazines agricoles bien connus et sur des sites Web fiables. Par exemple, si vous vous intéressez à la filière bétail et viandes, visitez le site Web de l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. Vous y trouverez de nombreuses informations sur les règles régissant l’activité de la filière bétail et viande en France. Le site de la CIWF France est une excellente source pour en apprendre plus sur les conditions d’élevage des animaux en Europe et tout particulièrement en France.
      • Plus vous effectuerez de recherches sur le type d’industrie d’élevage qui vous intéresse, mieux vous serez prêt à toute éventualité. Une fois que vous aurez commencé à rédiger le plan d’affaires proprement dit, vous serez beaucoup plus conscient des pièges, des difficultés, des besoins et exigences liés au type d’exploitation agricole ou d’élevage qui vous intéresse.
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    Créez un autre tableau. Dans un tableau distinct, tracez quatre colonnes en commençant par les titres suivants : « où j’en suis maintenant ? », « où est-ce que je veux aller ? », « comment m’y rendre » et « comment savoir si j’y suis arrivé ? ». Encore une fois, énumérez les idées qui répondent à ces questions. Il n’y a rien de mal à écrire seulement quelques idées, mais pour pouvoir répondre à ces questions, il vaudra mieux les décomposer. Voici quelques points à considérer au moment de répondre à ces questions.
    • « Où j’en suis maintenant ? » : effectuez une analyse SWOT (voir l’étape précédente) pour les domaines suivants : la clientèle, les opérations, le personnel et les ressources financières. Même si vous n’avez pas d’entreprise, vous pouvez faire une analyse SWOT comme mentionnée dans l’étape précédente.
    • « Où est-ce que je veux aller ? » : c’est ici que vous fixerez les buts et les objectifs que vous souhaitez atteindre au cours des 3 à 5 prochaines années. Vous devez aborder ici des aspects tels que le financement, la commercialisation, la santé des troupeaux, la reproduction, la naissance, le sevrage, l’abattage, la vente, la gestion des pâturages, l’alimentation, l’analyse des couts, etc.
      • Cette question est également utile pour atteindre vos objectifs personnels, familiaux et d’affaires. Lorsque vous établissez des objectifs familiaux, demandez à chaque membre de votre famille d’écrire ses propres objectifs, sans partager quoi que ce soit et discutez-en une fois qu’ils auront terminé.
        • Les objectifs personnels incluent des éléments tels que l’idée de travailler moins d’heures, de poursuivre vos études dans des domaines comme les marchés des produits agricoles de base ou les programmes de comparabilité et de production, etc.
        • Les objectifs commerciaux mettent essentiellement l’accent sur l’unité d’élevage en tant qu’entité commerciale. Il s’agit notamment de votre seuil d’endettement maximum, la possibilité de posséder ou d’exploiter un certain nombre d’hectares.
    • « Comment m’y rendre ? » : c’est la question la plus importante de votre plan d’affaires, puisque c’est la section où vous devez décrire comment vous voulez atteindre vos objectifs personnels, familiaux et commerciaux. Le brainstorming est très utile dans cette section, car cela vous permettra d’avoir plusieurs plans de secours.
    • « Comment savoir si j’y suis arrivé ? » : si vous considérez votre plan d’affaires comme un voyage, il est aisé de comprendre que vous devrez mesurer vos progrès au cours du processus et de déterminer si vous vous rapprochez de vos objectifs ou vous en écartez. Pour ce faire, vous devez définir, recueillir et revoir régulièrement des métriques, des mesures et des indicateurs clés de rendement afin de valider votre plan et vos décisions, d’orienter vos activités futures, de justifier toute modification au plan et d’intervenir lorsque les choses tournent mal. Tous vos objectifs doivent être mesurables. Les métriques et les mesures vous donneront les réponses à cette importante question.
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    Commencez à rédiger votre plan d’affaires. Si vous utilisez un ordinateur, ouvrez un autre fichier, sinon prenez une autre feuille de papier. Faites en sorte à élaborer un plan d’affaires qui portera sur trois points principaux : le plan stratégique, le plan d’exploitation et le plan de relève.
    • Le plan stratégique. Dans cette section, vous devriez établir un lien entre vos pensées, idées, objectifs et buts (voir les étapes 2 à 4). Essentiellement, le modèle de plan d’affaires rédigé pour les autres entreprises est le suivant.
      • L’énoncé de vision : une phrase pour décrire comment vous vous projetez dans 5 à 10 ans.
      • La mission : elle permet de déterminer ou de définir l’objectif que l’entreprise essaie d’accomplir dans la société. Cette déclaration devrait expliquer brièvement ce que fait l’entreprise, pour qui et pourquoi.
      • Les valeurs : il s’agit des normes ou des lignes directrices générales importantes pour votre entreprise et votre famille.
      • L’analyse situationnelle : il s’agit du processus permettant d’identifier et de comprendre la position de votre entreprise au sein de l’environnement dans lequel vous opérez, tant à l’interne qu’à l’externe. L’étape 3 est l’objet de cette partie du plan stratégique.
      • Les buts : quelles sont les principales réalisations que vous souhaitez accomplir dans 3 à 5 ans ?
      • Les objectifs : comment comptez-vous atteindre vos buts ?
      • Les facteurs clés de succès (FCS) : il s’agit des domaines de rendement essentiels au succès à long terme d’une entreprise, à son développement, à sa croissance et à ses réalisations. Pour chaque FCS, vous devez définir un ou plusieurs indicateurs clés de performance (KPI), qui ne sont rien d’autre que des métriques que vous utiliserez pour déterminer si vous atteignez vos FCS. Ces FCS sont exprimés sous forme d’énoncés généraux sur les objectifs (maintenir la satisfaction de la clientèle), tandis que les KPI sont plus précis (diminution du nombre de plaintes relatives à l’emballage des produits).
      • Le plan d’action : il comprend les stratégies et les actions mises en œuvre pour atteindre les objectifs énoncés.
        • En un mot, vous ne devez pas vous soucier de répondre à toutes les questions susmentionnées. Utilisez plutôt les trois questions ci-dessus décrites à l’étape 4 pour pouvoir répondre aux 8 questions classiques d’un plan d’affaires.
    • Le plan d’exploitation. C’est dans cette section que vous devez décrire les activités quotidiennes de l’entreprise, notamment ce qui a été fait, comment cela a été fait, qui l’a fait et quand. Ce plan porte généralement sur une plus courte période et s’articule habituellement autour d’un cycle de production. Cette section comprend quatre sous-plans : le plan de production, le plan markéting, le plan financier et le plan des ressources humaines.
      • Le plan de production : qu’est-ce qui sera produit et transformé pour la vente ? Pour les éleveurs, cela implique deux éléments principaux : les animaux et les systèmes de culture. Pour ce qui est du premier élément, il s’agit de décrire des points tels que l’élevage, l’abattage, le sevrage, les soins aux nouveau-nés, la santé des troupeaux, etc. Le deuxième comprend le nombre d’acres et le type de produits à cultiver pour nourrir le troupeau (le foin, l’ensilage, le fourrage vert, la pâture, les grains, etc.). Identifiez toutes les activités liées à la ferme.
        • Il est également important de mentionner les ressources de production : les terrains, les équipements, les bâtiments et les structures.
      • Le plan de markéting : où et comment vendrez-vous vos produits de base ? Souvenez-vous que la vente est juste un moyen de se débarrasser de ce que l’on possède. Lors de l’élaboration d’un plan de commercialisation, vous devriez prévoir de vendre vos produits de base à un bon prix.
      • Le plan financier : il comprend l’analyse budgétaire, les revenus et les dépenses, la dette, la main-d’œuvre non salariée, le cout d’opportunité, une analyse comparative, le tableau des flux de trésorerie, les amortissements (sur le matériel, les animaux, les bâtiments, etc.), les salaires, les charges familiales, etc.
      • Le plan des ressources humaines : généralement, l’exploitation d’une ferme est gérée par un seul travailleur (c’est-à-dire le propriétaire). Toutefois, le plan de gestion des ressources humaines devrait mettre l’accent sur les problèmes d’embauche auxquels sont confrontées les entreprises et la façon d’y faire face. Il devrait décrire plus en détail les qualités que les employés devraient posséder pour mener à bien leurs activités (responsabilités générales, titre, compétences, disponibilité et programmes de formation nécessaires).
      • Le plan relatif à la qualité : le contrôle qualité est la capacité de déterminer ce que vous produirez ainsi que la qualité souhaitée de vos produits, de mettre en place les processus requis pour atteindre cet objectif, de vérifier constamment la qualité des produits selon des paramètres, de reconnaitre quand vous n’atteignez pas la qualité souhaitée et que vous avez les moyens d’améliorer les activités liées aux processus afin de corriger le problème et d’obtenir la qualité désirée. Il existe de nombreux cadres de qualité et de méthodologies, mais l’un des plus simples est le cycle PDCA (plan-do-check-act). Il comporte quatre étapes, qui sont répétées continuellement pour améliorer graduellement la qualité et la maturité du processus au fil du temps.
        • Plan : formulez les objectifs que vous avez l’intention d’accomplir, décrivez les processus nécessaires pour les atteindre, ainsi que les paramètres et mesures nécessaires pour contrôler ces processus et prouvez que ces objectifs ont été effectivement atteints.
        • Do : exécutez le plan et collectez les métriques et mesures tel que défini dans la phase précédente.
        • Check : examinez les résultats, les métriques et les mesures, déterminez si des améliorations peuvent et devraient être apportées au plan.
        • Act : mettez en œuvre les améliorations pour que les résultats s’améliorent lors de la prochaine exécution du processus.
    • Le plan de relève. C’est probablement la section la plus difficile à rédiger dans le plan d’affaires, car vous devez prévoir ce qui se passera si l’opérateur principal se blesse ou meurt. Le plan de relève consiste à élaborer un plan de continuité pour les opérations et à planifier la transition de l’entreprise. Cette transition pourrait prendre la forme d’une vente externe (vente aux enchères de terrains et d’équipements) ou d’une indivision successorale (transfert de l’entreprise aux descendants).
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    Choisissez le statut juridique de votre entreprise. Il existe 7 principaux statuts juridiques pour exercer une activité agricole : l’entreprise individuelle, la société en nom collectif, la copropriété, la société en commandite, la coentreprise, la société anonyme ou la société fiduciaire. Chacun de ces statuts juridiques est brièvement décrit ci-dessous.
    • L’entreprise individuelle : c’est la forme juridique la plus simple d’une entreprise. Il s’agit avant tout d’une seule personne qui dirige ce type d’organisation. Les dettes et les actes fautifs des employés relèvent de la responsabilité du propriétaire. Cependant, toutes les complications juridiques, les dépenses et les négociations en vue de conclure des accords ne sont pas obligatoires, pas plus que la raison sociale.
    • La société en nom collectif : elle est dirigée par deux ou trois personnes. Le fait d’avoir plus d’une personne à la tête d’une exploitation agricole signifie que l’entreprise doit avoir un nom enregistré et que chaque associé est responsable de toutes les obligations, dettes et responsabilités de la société. Cette société est automatiquement dissoute en cas de décès, de faillite ou d’insolvabilité.
    • La société en commandite : dans ce cas, une seule personne est responsable de toute l’entreprise, tandis que l’autre personne est chargée d’apporter les capitaux nécessaires, sans plus. Un commanditaire ne participe pas directement à la gestion de la société, mais il pourrait consulter les livres comptables et formuler des conseils à la direction.
    • La copropriété : on parle de copropriété lorsque deux personnes ou plus possèdent en commun des biens.
    • La coentreprise ou entreprise commune : il s’agit de la forme juridique la plus répandue pour les exploitations agricoles. Il s’agit d’un accord passé entre les parties impliquées pour mener une entreprise commerciale limitée ou spécifique sans qu’il soit nécessaire de créer un partenariat. Il s’agit habituellement d’un arrangement temporaire entre les deux parties.
    • La société anonyme : il s’agit d’une forme de société de capitaux à risque limité où les actionnaires sont propriétaires de l’entreprise par le biais d’actions. La responsabilité de chaque actionnaire est limitée à ses investissements, sauf s’il s’est porté garanti des obligations de la société. Ce type d’entreprise peut fournir un cadre très souple en cas de succession à la prochaine génération. Le propriétaire peut également permettre à ses salariés de jouir de la croissance et des bénéfices de l’entreprise, sans renoncer à ses droits de gestion.
    • La société fiduciaire : il s’agit d’une relation dans laquelle la propriété légale du bien est séparée de la propriété effective.
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    Liez toutes les sections. N’ayez pas peur d’apporter des changements à votre plan. Un plan d’affaires n’est pas une règle que l’on doit suivre à la lettre. Il s’agit plutôt d’un document susceptible de changer au fur et à mesure que l’entreprise grandit et que de nouvelles idées et difficultés surgissent. Un plan d’affaires devrait normalement être revu au moins une fois par mois ou une fois par année pour examiner le contenu et quels changements doivent être apportés.
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Conseils

  • Demandez de l’aide pour rédiger un plan d’affaires. Demandez de l’aide à un analyste commercial ou à tout autre professionnel ayant assez d’expérience dans l’analyse et la rédaction de tels documents. Ainsi, il pourra vous guider si vous ne comprenez pas une section particulière.
  • C’est une bonne idée d’avoir un plan d’affaires lorsque vous signez un contrat de prêt à la banque. La banque s’intéressera davantage à la section financière de votre plan d’affaires pour savoir dans quelle mesure elle peut engranger les profits.
  • Aucun plan d’affaires n’est immuable. N’oubliez donc pas de toujours l’avoir sous la main afin de pouvoir modifier n’importe quelle section si quelque chose d’inattendu se produit.
    • Toute bonne entreprise doit réviser son plan d’affaires plusieurs fois chaque fois que cela est nécessaire. Pour les nouveaux propriétaires d’entreprise, il est nécessaire d’examiner le plan d’affaires beaucoup plus fréquemment que les propriétaires d’entreprises bien établies.
  • Mettez tout par écrit. Il n’y a rien de pire que de ne pas écrire une idée et de l’oublier soudainement. De plus, conservez votre plan d’affaires dans un classeur pour pouvoir y accéder quand vous en aurez besoin. Si vous l’avez sur votre ordinateur, enregistrez-le sur votre disque dur ou une clé USB pour pouvoir récupérer en toute tranquillité votre travail au cas ou votre système planterait.
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Avertissements

  • N’essayez pas de rédiger un plan d’affaires en une seule séance. Cela pourrait prendre une semaine ou plus, alors prenez votre temps. En fait, beaucoup d’entreprises bien établies ont mis six mois ou plus à préparer leurs plans d’affaires : le fait de vous précipiter va nuire tout simplement à votre entreprise à long terme.
  • Ne pensez pas que vous n’aurez plus jamais à réviser votre plan d’affaires durant toute la gestion de votre entreprise. Vous devriez toujours essayer d’analyser vos propres réalisations ainsi que celles de votre entreprise au moins une fois par an pour avoir une idée de vos obstacles et progrès.
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Éléments nécessaires

  • Un logiciel de traitement de texte ou une feuille de papier ou un bloc-notes et des stylos
  • Une imprimante si vous souhaitez avoir plusieurs copies de votre document
  • Des outils de recherche comme Internet, les bibliothèques locales, les bibliothèques des organisations agricoles, etc.
  • Les numéros de téléphone de personnes-ressources afin de leur poser des questions pertinentes
  • Des livres ou des sites spécialisés dans l’élaboration de plans d’affaires (mais ne vous compliquez pas la tâche)
  • Des livres contenant des informations sur certains types de bétail que vous souhaitez élever
  • Des journaux et magazines spécialisés dans l’industrie de l’élevage et les évènements de votre localité ou de la région où vous prévoyez de gérer votre entreprise d’élevage

À propos de ce wikiHow

KL
Coécrit par:
Licence en agriculture et sciences animales
Cet article a été coécrit par Karin Lindquist. Karin Lindquist est titulaire d'une licence ès sciences en agriculture et sciences animales de l'université de l'Alberta, Canada. Elle a plus de 20 ans d'expérience dans le domaine de l'élevage et des cultures. Elle a travaillé pour un vétérinaire en pratique mixte, comme représentante des ventes dans un magasin de fournitures agricoles et assistante de recherche en matière de pâturages, de sols et de cultures. Actuellement, elle travaille comme spécialiste de la vulgarisation en agriculture fourragère et bovine, conseillant les agriculteurs sur diverses questions relatives au bétail et aux fourrages qu'ils cultivent et récoltent. Cet article a été consulté 10 346 fois.
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