Breteuil (Oise)

Breteuil est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France, et qui fait partie de la région naturelle du Santerre.

Pour les articles homonymes, voir Breteuil.

Breteuil-sur-Noye redirige ici.

Breteuil

L'église paroissiale et la rue principale.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de l'Oise Picarde
(siège)
Maire
Mandat
Jean Cauwel
2020-2026
Code postal 60120
Code commune 60104
Démographie
Gentilé Brituliens et Brituliennes ou Breteuillois et Breteuilloises
Population
municipale
4 221 hab. (2019 )
Densité 244 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 00″ nord, 2° 17′ 39″ est
Altitude Min. 70 m
Max. 166 m
Superficie 17,27 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Breteuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Breteuil
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Breteuil
Géolocalisation sur la carte : France
Breteuil
Géolocalisation sur la carte : Oise
Breteuil
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Breteuil
Liens
Site web http://www.ville-breteuil.fr/

    Ses habitants sont appelés les Brituliens et les Brituliennes ou les Breteuillois et les Breteuilloises.

    Breteuil-sur-Noye n'est pas une appellation officielle.

    Géographie

    Vue aérienne de Breteuil en direction du nord, en 2014.

    Localisation

    La commune est traversée par le méridien de Paris, communément appelé méridienne verte.

    Historiquement rattachée a Montdidier, Breteuil fait partie des communes du Santerre.

    Breteuil se trouve au cœur de diverses influences régionales : le plateau picard, l'Oise et l'Amiénois notamment grâce à la ligne de chemin de fer en partance de Breteuil-Embranchement (la ville se trouve tout près de la limite départementale), le Beauvaisis.

    Communes limitrophes

    Transports et déplacements

    Située au nord de l'Oise dans la vallée de la Noye, sur la route nationale 1, à mi-chemin entre Beauvais et Amiens, à une distance d'environ 105 km de Paris, la commune est desservie par une gare dans un hameau de la commune de Bacouël qui a pris le nom de Breteuil-Embranchement.

    En 2020, la localité est desservie quotidiennement par la ligne 42 (Beauvais - Amiens) du réseau régional d'autocars. Elle est également desservie par la ligne 30R du réseau interurbain de l'Oise à destination de Beauvais.

    Hydrographie

    Le bourg est drainé par la Noye, affluent de l'Avre en rive gauche, et donc un sous-affluent du fleuve côtier la Somme.

    La ligne de partage des eaux rattache Breteuil et la vallée de la Noye au bassin de la Somme et non à celui de l'Oise, alors que la ville fait partie du département de l'Oise.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 696 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 23 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Breteuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Breteuil, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 340 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Breteuil, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), forêts (12,7 %), zones urbanisées (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Habitat

    Logements[24]Nombre en 2016 % en 2016nombre en 2011 % en 2011
    Total2 167100 %2 026100 %
    Résidences principales1 88987,1 %1 80789,2 %
    → Dont HLM55729,5 %59933,1 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    301,4 %251,2 %
    Logements vacants[Note 8]24811,4 %1949,6 %
    Dont :
    → maisons1 55771,8 %1 42670,4 %
    → appartements60027,7 %59529,4 %

    Une ville de la Reconstruction

    La ville apparaît faite de bâtiments traditionnels mais modernes, pour la plupart construits dans les années cinquante. Ce n'est pas un hasard : le gros bourg eut à pâtir des deux grands conflits mondiaux du XXe siècle. . L'intégralité du centre-ville, à l'exception de quatre maisons, fut ainsi détruit, la quasi-totalité des rues Voltaire et Raoul-Levasseur furent rasées.

    La reconstruction fut envisagée dès 1941, sur le plan d'urbanisme de Georges Noël, également architecte de la reconstruction de Beauvais, qui prévit la programmation d'équipements publics parfois concrétisés plusieurs décennies après : zone industrielle, terrains de sports ainsi que la piscine municipale, ainsi qu'un marché couvert, qui ne fut pas réalisé. Dans ce cadre fut décidée la déviation de la RN1, qui passait jusqu'alors dans le centre du bourg, créant ainsi ce qui fut probablement la première rocade urbaine du Nord de la France. La reconstruction se fit dans un style mêlant classicisme et régionalisme, sauf pour l'église paroissiale Saint Jean-Baptiste, conçue par Louis Arretche en style moderne, construite en ossature en béton armé et ornée de verrières en dalles de verre, qui fut bénie en 1959, marquant la fin de cette période de reconstruction[25],[26].

    Projets

    La municipalité suscite en 2019/2020 la création d'une cinquantaine de logements, dont 10 maisons individuelles et des logements sociaux, sur une ancienne friche industrielle située rue de Paris, afin d'accompagner la croissance démographique du bourg sans artificialiser des terres agricoles[27].

    Toponymie

    Son nom à le sens de « clairière ou village, où l'on rend les jugements », voire « clairière de Mars », puisqu'il s'agit d'une des épithètes du Mars gaulois Britouius.

    Histoire

    La gare de Breteuil-Ville, avant le bombardement de 1918.
    La rue de la République, avant la Première Guerre mondiale.
    Une usine transformée en caserne, pendant la Première Guerre mondiale.

    Le site de Breteuil est habité dès la fin de l'ère gallo-romaine, et pourrait se situer à côté de Bratuspantium, oppidum cité par Jules César dans sa Guerre des Gaules[28].

    La ville se développe à l'époque médiévale autour de son château, érigé par le comte de Breteuil, et de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, créée par les bénédictins vers 1035, célèbre pour sa riche bibliothèque.

    Vers l'an Mil, une motte féodale est érigée avec de la terre provenant du Frayer, la colline formant le sommet de la rue Voltaire. Les habitants du bourg, de Rouvroy-les-Merles et Tartigny participent à son édification. Un château-fort y est ensuite édifié. En 1355, le château est pris par les Navarrais puis l'année suivante assiégé par les troupes de Jean II le Bon. En 1430,1e château est tenu pour Charles VII, par le capitaine La Hire, ancien compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et Jean de Blanchet. La garnison de Breteuil menace l'approvisionnement d'Amiens tenue par les Anglo-bourguignons. En 1434 les Anglais et les Bourguignons prennent d'assaut le château, qu'ils font démanteler[29].

    En 1753, un moulin, certainement construit sur le site de l'ancien château et propriété du prince d'Enrichemont, est réduit en cendres par un incendie[29].

    Breteuil connaît historiquement plusieurs destructions et reconstructions. Du château lui-même, démantelé pendant le XVe siècle, il ne subsiste que la motte féodale, sur laquelle une maison bourgeoise est construite au XIXe siècle. Quant à l'abbaye, elle ne survit pas à la période révolutionnaire, certains de ses bâtiments sont vendus comme biens nationaux et seules quelques ruines des XVe et XVIIIe siècles témoignent aujourd'hui de son existence[30],[29].

    En 1790, Breteuil devient une commune et sera chef-lieu de district jusqu'en 1795.

    Le 12 octobre 1870, combat de Breteuil durant la guerre franco-prussienne de 1870.

    Compte tenu de la situation excentrée de la gare de Breteuil-Embranchement sur la ligne de Paris-Nord à Lille, une petite ligne de 6,88 km est ouverte pour relier Breteuil à cette gare, avec une station intermédiaire à Tartigny. Détruite lors du bombardement du 23 août 1918, la gare est reconstruite et existe toujours, mais n'accueille plus de voyageurs.

    Une autre ligne de chemin de fer, industrielle et à voie étroite, a été installée au début des années 1880 pour permettre l'exploitation d'une carrière de phosphates sur la route de Crèvecœur.

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, Breteuil est une ville située à l'arrière du front, qui a vu se succéder six ambulances (services de transports et de premiers soins aux blessés), ainsi qu'un hôpital temporaire (le 114) qui ont fonctionné sans interruption du 20 octobre 1914 au 21 avril 1918 dans les mêmes locaux[31].

    En avril 1918, durant la bataille de la Lys, elle abrite le quartier général de la 1re armée. Le 12 avril, Georges Clemenceau, Ferdinand Foch, Henry Horne, Marie Émile Fayolle, Marie-Eugène Debeney et Maxime Weygand se retrouvent pour organiser la défense anglaise et française.

    L'entre-deux-guerres

    Après la Première Guerre mondiale, la course cycliste Paris-Roubaix passait à Breteuil[32].

    La Seconde Guerre mondiale
    Char allemand dans Breteuil en Juin 1940.

    Lors de la Bataille de France, le général Frère, commandant la 7e Armée, installe le son état-major à l' Hôtel de France, afin de diriger les combats dans le secteur d'Amiens et d'Abbeville où une tête de pont allemande s'était constituée.

    Le 19 et le 20 mai, la ville subit ses premiers bombardements, tuant trois personnes rue Raoul Levavasseur. Le PC du général Frère est alors déplacé à Auneuil, au sud de Beauvais, et des habitants fuient Breteuil, prenant la route de l'exode.

    Le 25 mai, plusieurs escadrilles allemandes bombardent Breteuil et tirent des balles incendiaires, notamment place de Verdun. Une cinquantaine de maisons sont détruites rue de la République, une centaine d'autres rue Adrien-Maître et rue Raoul-Levavasseur. L'incendie se poursuit le lendemain brûle l'église et environ 300 maisons du centre-ville.

    Placé dans le secteur de combat de la 4e division d'infanterie coloniale, Breteuil est à nouveau bombardée le après-midi, provoquant des ravages rue de Beauvais et rue des Écoles.

    Breteuil, qui compte alors une trentaine d'habitants, tombe entre les mains de l'armée allemande le , et sur 850 immeubles que comptait Breteuil en 1940, 475 étaient détruits et 95 endommagés, dont tous les bâtiments publics, à l'exception de l'hôtel de ville, l'hospice et la gendarmerie.

    Pendant l'occupation, la gare subit plusieurs bombardements anglo-américains durant l'été 1944 notamment le 20 mai, le 6 juin, le 8 juillet (un train de munitions touché) et le 13 août (mitraillage).

    Breteuil est libéré le par les forces britanniques[33].

    Décorations

    La ville reçut deux fois la Croix de guerre : celle de 1914-1918 le , après des bombardements de représailles allemands en 1918[34], pour le courage et la combativité de ses habitants, en même temps que celles de Broyes, de Rocquencourt et de Sérévillers[35], et celle de 1939-45, avec étoile de vermeil, le , à la suite notamment des bombardements du , date à laquelle la Wehrmacht (armée allemande) entra dans la ville après des bombardements qui la détruisirent à 85 %[36].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Breteuil[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[38], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[39], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[40].

    Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[41], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [42].

    Tendances politiques et résultats

    La liste menée par Jean Cauwel (UMP) est élue avec 78,3 % des suffrages exprimés, devançant largement celle menée par Patrick Tacet (SE) 21,7 % des suffrages exprimés lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise[43]

    Lors des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par le maire sortant, Jean Cauwel, est la seule en lice et est donc élue avec 837 voix dès le premier tour du scrutin, marqué par une forte abstention de 68,86 %[44].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[45]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1801   M. Levavasseur    
    1904 1915 Adéodat Compère-Morel[46] SFIO Jardinier-pépiniériste
    Directeur administratif du Populaire (1927 → 1933)
    Député socialiste d'Uzès (Gard) (1909 → 1936)
    Avant 1940   Raoul Huchez   Maire lors des bombardements de juin 1940
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 1975 Jacques Garet   Assureur[47]
    Président du SIVOM créé en 1966[48]
    1975 mars 1977 Jacques Lefebvre[49]   Géomètre du cadastre
    Les données manquantes sont à compléter.
    1981 mars 1983 Jacques Lefebvre[49]   Géomètre du cadastre
    mars 1983 juin 1995[50] Patrick Koster PS Haut fonctionnaire
    Conseiller général de Breteuil (1976 → 2001)
    juin 1995 mars 2014[51] Jacques Cotel UMP Président de la CC des Vallées de la Brèche et de la Noye (2014 → 2016)
    Président de la CC de l'Oise Picarde (2017 → 2020)
    mars 2014[52],[53] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Jean Cauwel[54] UMPLR Exploitant agricole
    Conseiller général de Breteuil (2001 → 2015)
    Vice-président (2017 → 2020) puis président (2020 → ) de la CC de l'Oise Picarde
    Conseiller régional des Hauts-de-France (2015 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[55]

    Politique de développement durable

    En 2008, Breteuil est l'une des premières communes de France à avoir mesuré les facteurs locaux de pollution lumineuse au moyen de matériel héliporté. Les photos traduisant le niveau d'éclairage, prises en 4 096 niveaux de gris ont été converties en lux et intégrées à un système d'information géographique ou à une cartographie d'aide à la décision. Le coût de l'opération a été 5 à 10 fois inférieur à celui d’une thermographie aérienne[Note 9]. Ce travail s'est fait dans le cadre d'une thermographie aérienne destinée à aider la communauté de communes des vallées de la Brèche et de la Noye à limiter le gaspillage d'énergie et certaines émissions de gaz à effet de serre[56].

    En 2019 est aménagée par la communauté de communes, dans le cadre de sa compétence GEMAPI et dans le secteur des plans d'eau de la Noye, une zone humide préservée d'un demi-hectare avec des plantations favorisant les essences locales (peupliers, cornouillers, chènes...), et comprenant à ses abords un verger de fruits rouges et de variétés anciennes de pommiers et de pruniers, des hôtels à insectes et à chauves-souris[57].

    Population et société

    Les habitants sont appelés Britulien(en)(s) ou Breteuillois(es)[58].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

    En 2019, la commune comptait 4 221 habitants[Note 10], en diminution de 6,94 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0302 1602 1122 0992 2842 4152 3992 5612 736
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7942 9072 8152 8023 0743 1463 1543 1082 991
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8302 8392 7002 3252 4262 5162 3591 7852 241
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 7483 0853 5313 8733 8794 1314 2674 3074 536
    2018 2019 - - - - - - -
    4 2444 221-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 027 hommes pour 2 217 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,5 
    8,0 
    75-89 ans
    12,2 
    14,8 
    60-74 ans
    16,6 
    19,8 
    45-59 ans
    18,0 
    15,9 
    30-44 ans
    16,1 
    19,8 
    15-29 ans
    18,1 
    20,7 
    0-14 ans
    16,6 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,3 
    75-89 ans
    7,5 
    15,1 
    60-74 ans
    15,8 
    20,9 
    45-59 ans
    20,1 
    19,5 
    30-44 ans
    19,4 
    17,9 
    15-29 ans
    16,5 
    20,8 
    0-14 ans
    19,4 

    Enseignement

    En matière d'enseignement primaire, la commune gère deux écoles maternelles (La Cerisaie et Le Chat Perché) et une école élémentaire, l'école Hippolyte-Bayard[64],[65],[66].

    L'enseignement secondaire public est assuré par le collège public Adéodat-Compère-Morel[67], créé en 1972[68].

    L'institution du Sacré-Cœur, école et collège privés, participe à l'offre local[69].

    Principaux équipements

    Vue aérienne du Centre aquatique Philippe Loisel en 2010.
    • Centre aquatique Philippe Loisel[70], ouvert le [Note 11].
    • stade Jacques Descamps[Note 12].
    • La maison de santé pluridisciplinaire (MSP), portée par la communauté de communes de l'Oise picarde (CCOP), a ouvert en 2019 dans l'ancienne abbaye, ou avait fonctionné de 1960 aux années 2000 une maison de retraite[29], dans un bâtiment de 1 500 m2. Cet équipement est destiné à accueillir une vingtaine de professionnels de santé[71],[72].

    Économie

    Breteuil dispose d'une importante zone commerciale située au nord du bourg, sur le tracé initial de la RN 1, aujourd'hui dévié.

    Le centre du bourg souffre par contre d'une relative désaffection que tente de contrer la municipalité avec l'aide de la chambre de commerce et d'industrie de l'Oise (CCIO)[73].

    Un marché hebdomadaire a lieu le mercredi

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste au début du XXe siècle.
    L'ancien bâtiment conventuel de l'abbaye Notre-Dame de Breteuil, levée par Viollet-le-Duc[Note 13]

    La commune possède trois monuments historiques sur son territoire.

    • L'ancienne abbaye Notre-Dame : il subsiste principalement l'ancien logis abbatial du XVIe siècle avec sa chapelle du XIIIe siècle classée ainsi que l'ancien bâtiment conventuel du XVIIIe siècle appelé « le château des moines ». L'ancienne chapelle est classée monument historique depuis 1883 avec ses superbes sculptures et son sol aux carreaux de terre cuite émaillée décorés de motifs géométriques, d'animaux et de personnages. Les salles voûtées, les toitures, les façades du logis abbatial et du château des moines, les sols archéologiques de l'abbatiale et les murs de clôtures antérieurs au XIXe siècle sont inscrits monument historique depuis 1996[74],[75],[29].
    • Maison natale de Hippolyte Bayard (XVIIIe et XIXe siècles) : Maison où vécut l'inventeur du procédé dit positif direct en photographie, Hyppolite Bayard (1801-1887). L'édifice date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et a subi quelques aménagements après 1878. Il s'agit de l'une des maisons les plus anciennes de la ville. La façade principale est en pans de bois hourdé de torchis sur solin en pierre de taille[76]. Cette maison est inscrite monument historique depuis 2002[77].
    • Entrepôt Cappronier : Entrepôt construit entre 1867 et 1872, en même temps que la maison d'habitation et les écuries, par le fondateur de l'établissement Cappronnier, commerce en gros de vins et spiritueux. Il est inscrit monument historique depuis 1994[78].

    On peut également signaler :

    La chapelle de la comtesse de Montmorency et la maison de retraite en arrière-plan.
    • Église Saint-Jean-Baptiste : détruite à l'occasion des bombardements de la Bataille de France en 1940, elle fut reconstruite après guerre par l'architecte Louis Arretche. De construction moderne en béton armé doublé de pierres de taille et avec des verrières en dalles de verre du peintre Nicolas Untersteller, ses fonts baptismaux se trouvent dans un bâtiment séparé. Près de l'église, gisant de Nicolas Corbel, abbé de Breteuil.
      En 2016, cet édifice édifié à l'économie dans les conditions de la reconstruction et inauguré en 1959 nécessite d'importants travaux de restauration[79],[80].
    • Chapelle Saint-Cyr et Sainte-Julitte, dans le cimetière communal[81].
    • Château, construit en 1822, et utilisé depuis 2019 par l'intercommunalité comme gite de groupe[29].
    • Chapelle de la comtesse de Montmorency.
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance.
    • Monument aux morts, surmonté de la statue Le Poilu victorieux réalisée par Eugène Bénet[82].
    • La zone humide de Breteuil réalisée par l'intercommunalité, située au cœur de la ville entre deux étangs, qui comprend circuit pédagogique présentant la faune et la flore locale, avec des panneaux pédagogiques ainsi qu'un verger conservatoire accessible au public toute l'année. Des QR codes permettent de télécharger un audioguide enregistré par les élèves de l'école Hyppolyte-Bayard[83],[84]

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Breteuil se blasonnent ainsi : D'or à la croix de gueules cantonnée de seize abeilles renversées d'azur ordonnées 2 et 2 dans chaque canton, au franc-canton aussi d'or chargé d'une étoile aussi de gueules


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Mouret, Histoire de Breteuil : faite en l'année mil huit cent vingt-un , par Pierre Mouret, pépiniériste audit Breteuil, , 108 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
    • Abbé C.-A. Baticle, Nouvelle histoire de Breteuil en Beauvaisis et de ses antiques relations avec les villages environnants, Beauvais, Impr. de D. Pere, , 428 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    9. Environ 20 000 euros pour la commune
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Le centre nautique a coûté 6,3 millions d'euros, dont 79 % de subventions. Appartenant à la Communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye, sa gestion est déléguée à l'entreprise rouennaise Vert marine (Hebdomadaire Le Bonhomme Picard du 18 juillet 2007)
    12. Le stade porte le nom de Jacques Descamps, attaquant de l'Union Sportive de Breteuil, club de foot et boucher de profession.
    13. Description de l'abbaye par Viollet-le-Duc : « Il existait, dans l'abbaye de Sainte-Marie de Breteuil, un vaste bâtiment flanqué de quatre tourelles et crénelé, qui pouvait au besoin se défendre. Son rez-de-chaussée renfermait les cuisines et leurs dépendances. Le premier étage contenait les dortoirs des hôtes du monastère ; le deuxième, une grande infirmerie; le troisième, des magasins de provisions, et le quatrième, sous le comble, un grenier pour les grains. Un escalier latéral, passant à travers les contre-forts et couvert en appentis, s'élevait jusqu'au second étage »

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    24. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
    25. Sylvie Godin, « Quand Breteuil renaissait de ses cendres », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 18.
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    27. Charlotte Follana, « Breteuil : plus de 50 logements vont pousser sur une friche industrielle : Le site de la rue de Paris, à l’abandon depuis près de dix ans, s’apprête à accueillir plusieurs appartements et des petites maisons », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    28. Roger Agache, « Découverte aérienne de retranchements nivelés aux abords du site présumé de Bratuspantium près de Breteuil-sur-Noye (Oise) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 59, nos 5-6, , p. 357-366 (DOI https://doi.org/10.3406/bspf.1962.3832, lire en ligne, consulté le ).
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    35. « Histoires de Breteuil, l'Oise et la Picardie », sur http://www.ville-breteuil.fr (consulté le ).
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    41. R. Th., « La fusion des communautés de communes est définitive », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3417, , p. 6 « Les 6 projets de fusion de communautés de communes ou d’agglomération ont tous recueilli une majorité favorable ; ils pourront ainsi tous être conduits à leur terme ».
    42. Sylvie Godin, « Naissance de l'Oise picarde : Jacques Cotel dirige un territoire de 26 500 habitants », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3430, , p. 17.
    43. Juliette Duclos, « Municipales : à Breteuil, un boulevard pour Jean Cauwel : Élu à 80 % lors des dernières élections municipales, le maire sortant n’a aucun opposant lors du prochain scrutin », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
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    49. « Breteuil : le lotissement du Bel Air sur la bonne voie : Quarante lots sont en cours de viabilisation au lotissement du Bel Air. La voie qui le dessert portera le nom de Jacques Lefebvre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Cette voirie s’appellera rue Jacques Lefebvre, en mémoire de ce dernier né à Breteuil en 1925. Géomètre au cadastre, il participa de 1951 à 1955 à la rénovation cadastrale et fut maire de Breteuil de 1975 à 1977, puis de 1981 à 1983. Membre fondateur de la société historique qui fête ses 30 ans ce week-end, il fut aussi membre fondateur et président de l’Amicale sportive des anciens élèves (AAE), et membre des Jardins familiaux et de l’UNRPA ».
    50. « Patrick Koster veut retrouver son fauteuil », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    51. Jean-Claude Crépin, « Arrivé au terme de son troisième mandat, le maire Jacques Cotel (UMP) passe la main à son premier adjoint Jean Cauwel (UMP). Sa liste sera sans étiquette », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    52. « Breteuil, élections municipales : Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel », par Sylvie Godin, Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, 1er avril 2014
    53. Sylvie Godin, « Jacques Cotel passe le témoin à Jean Cauwel : Jean Cauwel a été élu maire samedi soir. Il sera entouré de sept adjoints dont l’ancien maire Jacques Cotel. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 15 (lire en ligne).
    54. Sylvie Godin, « Jean Cauwel : « C’est notre rôle de défendre le territoire » : Le maire de Breteuil est depuis décembre 2015 conseiller régional (LR) », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3414, , p. 23 « Le grand-père de Jean Cauwel, Pierre Derogy fut conseiller général du canton de 1958 à 1976. Jean Cauwel endosse l’écharpe d’adjoint jusqu’en 2014, année où Jacques Cotel jette l’éponge pour briguer avec succès la présidence de la communauté de communes. Jean Cauwel reprend le flambeau à la mairie. En mars 2014 sa liste est élue dès le premier tour avec près de 80 % des suffrages ».
    55. Sylvie Godin, « Une réunion empreinte d'émotion - huits [sic] adjoints épauleront le maire de Montreuil : Jean Cauwel a été réélu pour un second mandat de maire ce samedi 23 mai. Un hommage a été rendu à l'un des élus, Éric Fougueuse, décédé le  », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3604, .
    56. Breteuil : une thermographie... pour son éclairage public (19/02/2008)
    57. Sylvie Godin, « Une zone humide de 5000 m² - verger et hôtels à insectes : Une zone humide de 5000 m² a été aménagée avec un verger conservatoire et des hôtels à insectes et à chauves-souris », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3578, , p. 10.
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    72. Juliette Duclos, « À Breteuil, on recherche un dentiste et un ophtalmo : Ouverte depuis le mois d’avril, la maison de santé pluridisciplinaire a séduit de nombreux patients. Elle cherche désormais à se développer », Le Parisien, ésition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    73. Patrick Caffin, « Breteuil : un dispositif pour favoriser l’ouverture de nouveaux commerces : Avec « mon commerce d’ici », la chambre de commerce veut favoriser le retour du commerce dans les centres bourgs. Breteuil est la première commune partenaire », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    74. « Ancienne abbaye Notre-Dame », notice no PA00114550, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    76. Vincent Gautronneau, « Breteuil ne laissera pas échapper la maison d’Hippolyte Bayard : La maison où est né ce pionnier de la photographie est en vente. La mairie entend racheter les lieux et a plusieurs projets en tête », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    77. « Maison natale de Hyppolyte Bayard », notice no PA60000045, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    78. « Entrepôt à vins - Entrepôt Cappronier », notice no PA00132912, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    79. « Il faut sauver St-Jean-Baptiste - l'église doit être restaurée d'urgence : L'édifice construit après guerre n'a pas résisté au temps qui passe. La municipalité va établir un diagnostic afin de cibler les travaux prioritaires », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3425, , p. 16.
    80. Dominique Vermand, « Breteuil-sur-Noye, abbaye Notre-Dame », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
    81. Dominique Vermand, « Breteuil-sur-Noye, chapelle Saint-Cyr et Sainte-Julitte », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
    82. François Lefèbvre, Claude Dupuis, Alain Choubard, « Breteuil (60120) », Les monuments aux morts (France - Belgique - Autres pays), sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
    83. Sylvie Godin, « Breteuil : un parcours pédagogique se dessine sur la zone humide », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le ).
    84. Sylvie Godin, « J'ai testé pour vous... l'audioguide sur la zone humide : L'aménagement de la zone humide est terminé depuis peu. L'occasion de découvrir la faue et la flore locale y compris en audioguide », Le Bonhomme picard, édition de Breteuil-Crèvecœur, no 3668, , p. 7.
    85. J.C. Cappronnier, « Breteuil – 60 – Maison d’Hippolyte Bayard, inventeur de la photographie sur papier », Images de Picardie - CanopÉ (consulté le ).
    86. Justinien Raymond, « Compère Constant, Alphonse, Adéodat dit Compère-Morel : Né le 4 octobre 1872 à Breteuil-sur-Noye (Oise), mort le 3 août 1941 à Sernhac (Gard) ; horticulteur-pépiniériste ; militant socialiste spécialiste des problèmes du monde paysan ; député du Gard », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
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