Illiers-Combray

Illiers-Combray (/i.lje kɔ̃.bʁɛ/) est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Combray.

Illiers-Combray

Rue de Beauce et église Saint-Jacques
 Classé MH (1907)[1].

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté de communes Entre Beauce et Perche
(siège)
Maire
Mandat
Bernard Puyenchet
2020-2026
Code postal 28120
Code commune 28196
Démographie
Gentilé Islérien, Islérienne
Population
municipale
3 266 hab. (2019 )
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 18′ 04″ nord, 1° 14′ 54″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 204 m
Superficie 33,60 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Illiers-Combray
(ville isolée)
Aire d'attraction Chartres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Illiers-Combray
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Illiers-Combray
Géolocalisation sur la carte : France
Illiers-Combray
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Illiers-Combray
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Illiers-Combray
Liens
Site web www.illiers-combray.com

    Géographie

    Illiers-Combray est une petite commune, composée d'un bourg central et de nombreux hameaux à l'aspect encore très rural et n'ayant pas subi de fortes fluctuations dans sa démographie. Son territoire est située entre la plaine de la Beauce et les collines du Perche, d'où le nom choisi pour qualifier la communauté de communes dont elle est le siège, nommée « communauté de communes Entre Beauce et Perche »

    Situation

    Illiers est située sur les rives du Loir, à 13 km de Brou, à 19 km de Courville-sur-Eure, à 20 km de Bonneval, à 21 km de Thiron-Gardais, à 25 km de Chartres, à 28 km de La Loupe, à 29 km de Châteaudun, à 32 km de Voves et à 35 km de Nogent-le-Rotrou.

    Position d'Illiers-Combray (en rose) dans l'arrondissement de Chartres (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
    Carte de la commune d'Illiers-Combray et des communes limitrophes

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le territoire communal accueille le confluent du Loir, sous-affluent de la Loire par la Sarthe et la Maine, et de la rivière la Thironne, qui rejoint le Loir en rive droite.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 652 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blandainville », sur la commune de Blandainville, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 622,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et à 27 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 11 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Desserte ferroviaire

    La gare d'Illiers-Combray est situé entre Chartres et Courtalain - Saint-Pellerin sur la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean.

    Accès à l'autoroute

    L'autoroute A11, appelée L'Océane, passe au sud de la commune et propose depuis 2017 un échangeur qui permet d'entrer et de sortir de l'autoroute, ce qui met Illiers-Combray à 1 heure de Paris. Une zone industrielle de grande capacité jouxte l'autoroute.

    Toponymie

    Le nom Illiers proviendrait d'Illhari ou Islar, nom de personne d’origine germanique. Hilaire, Hilarius, le patron de la paroisse est saint Hilaire dont le nom Hilarius toutefois est d'origine grecque (anthroponyme dérivé de ἱλαρός, en latin hilarus, joyeux).

    Marcel Proust rendit la ville célèbre en la décrivant sous le nom de Combray dans son cycle romanesque À la recherche du temps perdu[15].

    Le « Illiers » est rebaptisé « Illiers-Combray » par décision du ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin pour le « centenaire de la naissance de Marcel Proust » en application d'un décret du 29 mars précédent, publié le 8 avril au JORF[16],[17]. C'est une des rares communes françaises à avoir adopté un nom emprunté à la littérature[Note 6].

    Urbanisme

    Typologie

    Illiers-Combray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Illiers-Combray, une unité urbaine monocommunale[21] de 3 324 habitants en 2017, constituant une ville isolée[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,9 %), forêts (7,2 %), prairies (7 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits et écarts

    • La Grande Barre,
    • La Petite Barre,
    • Bellevue,
    • Bois Saint-Martin,
    • La Bourdinière,
    • Le Bourg Joly,
    • Le Bout des Bruyères,
    • Brandelon,
    • Bréhainville,
    • Breviande,
    • Les Brûlons,
    • Le Gros Buisson,
    • La Caillardière,
    • La Cauchardière,
    • Le Petit Chaillou,
    • La Charmoye,
    • La Charonnerie,
    • Le Chesnay,
    • La Citadelle,
    • La Cochonnerie,
    • La Courte Miche,
    • Crannes,
    • La Croix de Beaujoin,
    • La Croix Marin,
    • Les Dauffrais,
    • La Dauvergnerie,
    • Feugerolles,
    • La Folie,
    • La Petite Folie,
    • La Forest,
    • La Fortinière,
    • La Galerne,
    • Le Petit Grand Bois,
    • La Grange,
    • Les Graviers,
    • La Grève,
    • Le Gros Buisson,
    • Guignonville,
    • La Guignotière,
    • La Guinetière,
    • Les Hayes,
    • La Leu,
    • La Maladrerie,
    • Marigny,
    • Les Mesliers,
    • Mirougrain,
    • Montjouvin,
    • Le Moulin à Foulon,
    • Le Moulin à Vent,
    • Le Moulin de la Billanche,
    • Le Moulin Legros,
    • Le Moulin de Masson,
    • La Nicoltière,
    • Les Nouettes,
    • Le Nouvet,
    • Le Petit Nouvet,
    • Le Noyer, Oliveau,
    • La Passeloyère,
    • La Pâtrière,
    • Les Perruches,
    • Plaisance,
    • La Poulinière,
    • Prétouville,
    • La Raspelière,
    • La Revetterie,
    • La Rivière,
    • Roussainville,
    • Le Rouvray,
    • La Scalberge,
    • La Sinetterie,
    • Tansonville,
    • La Vallière,
    • La Védière,
    • La Vivier Gassot.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Illiers-Combray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thironne, le Loir, la Vallée du Gros Caillou et la Vallée de Reuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999[29],[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Illiers-Combray.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[30]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 417 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1312 sont en en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

    Histoire

    Préhistoire

    Après des recherches archéologiques effectuées entre 2012 et 2015 à Illiers-Combray[34],[35], une occupation néandertalienne a pu être mise en évidence, datant du paléolithique moyen. La séquence limoneuse présente sur le site comporte trois cycles glaciaire-interglaciaire, dont les plus récents couvrent le Saalien, l'Éémien et le Weichsélien. Sur une surface de 60 m2 fouillée manuellement, des vestiges lithiques ont été trouvés et 931 pièces ont pu être dégagées. L'analyse archéologique suggère la présence de chaînes opératoires de débitages et de façonnages marquées par la présence d'éclats, de lames, de pointes et de bifaces[36].

    Moyen Âge

    Illiers est une des plus anciennes baronnies du pays chartrain, et le sire d'Illiers fut un des quatre barons qui avaient le privilège de porter le nouvel évêque de Chartres lors de son entrée solennelle dans la ville. Les seigneurs de cette famille, qui d'ailleurs a donné plusieurs évêques de son nom au diocèse de Chartres, se sont souvent distingués aux grandes époques de notre histoire.

    Florent d'Illiers, chevalier, baron du chesne doré, bailly et capitaine de Chartres et sa femme Jeanne de Coutes.

    Le plus remarquable est Florent d'Illiers qui, au temps du roi Charles VII, fut un des plus braves compagnons de Jeanne Darc, et contribua avec La Hire, Dunois et Xaintrailles, à rendre au roi de Bourges son vieil héritage que lui roboient les Anglois. Les murs qui protégeaient la petite ville ont disparu depuis longtemps, et de son antique château il reste à peine aujourd'hui quelques traces reconnaissables[37].

    La commune était un des centres de commerce les plus actifs du département et elle avait cinq foires annuelles, un marché, fabriquait des draps, de la bonneterie, comptait plusieurs tuileries et faisait un commerce assez considérable de grains et de bestiaux[37].

    Époque moderne

    Les paroisses de Saint-Jacques et Saint-Hilaire d'Illiers dépendaient du gouvernement général d'Orléanais, du diocèse et de l'élection de Chartres, du parlement de Paris, et de l'intendance d'Orléans[38].

    Guerres de religion

    Le 5 juin 1589, Henri de Navarre, futur roi de France, fait son entrée à Illiers. Un acte de baptême de ce même jour atteste de son arrivée[39]. Il y reste trois jours. Pendant la dernière phase des guerres de religion, connues sous le nom de Guerre des Trois Henri, le prétendant au trône tente de reconquérir le nord de la France qui est alors sous la domination de la Ligue. C'est à ce moment qu'il tente de pacifier la Beauce, région stratégique pour contrôler l’approvisionnement de la ville de Paris et enlever toute velléité de révoltes aux partisans de la Ligue dans ce secteur.

    Comte du Lude, marquis d'Illiers, seigneur de Pontgibaud et Briançon, Sénéchal d'Anjou (1585), Lieutenant-Général en Auvergne, conseiller d'Etat, Gouverneur de Gaston de France

    Le futur Henri IV est accompagné à ce moment de François de Daillon, marquis d'Illiers et partisan du prince. Après ce séjour, la troupe du roi de Navarre enlève la ville voisine de Brou, ville partisane des ligueurs. Henri et ses hommes réclament ensuite des réquisitions à la ville d'Illiers en vue des investissements pour le siège de Paris en 1590.

    Entre septembre et Novembre 1589, le capitaine de Bréhainville, qui défendit Brou contre les troupes royales et se réfugia à Chartres, reprend les armes, enlève Villebon, assiège Illiers qu'il emporte. Bréhainville meurt à Bonneval, ville restée fidèle à Henri III. Bréhainville inhumé le 17 décembre 1589 à Chartres, Jacques de Courcillon, marquis de Dangeau, huguenot et grand-père de Philippe de Courcillon de Dangeau reconquiert Illiers pour le parti royaliste ; ses troupes ayant déjà occupé Illiers quelques mois auparavant.

    La présence protestante à Illiers est attestée dans un cahier de doléances pour les États généraux de 1576-1577[40].

    La Révolution française

    1788, la Beauce est sujette à une crise de subsistance et à une très forte hausse du prix du blé ; en novembre, Brou, village voisin, s'est révolté, remarque de façon laconique le procureur du Roi, d'Illiers ; il affirme également que « les pauvres ne peuvent plus acheter du blé sur le marché et préfèrent acheter au boulanger  ». Drouet, l'officier de police du bourg, ne sait comment faire face à des boulangers, qui ne souhaitent pas vendre aux indigents et aux ouvriers le pain à un prix où ils ne tireraient aucun bénéfice. Il est finalement décidé que la première heure du marché sera strictement réservée aux habitants d'Illiers. Les blatiers et les négociants pourront s'approvisionner ensuite. En 1789, le cahier de doléances de la paroisse fera apparaître une demande pour que les laboureurs soient obligés d'ouvrir les magasins afin que les personnes les plus modestes puissent recevoir du blé[41].

    Le 21 janvier 1790, l'Assemblée nationale constituante décrète que le département d'Eure-et-Loir est divisé en six districts. Le canton d'Illiers est rattaché au district de Chartres.

    Le 11 juillet 1792, à Paris est déclarée la Patrie en danger par l'Assemblée législative. Le 30, Illiers se dote d'une garde nationale de soixante hommes armés.

    Six mois après l'exécution de Louis Capet, les français sont appelés à voter pour la seconde fois au suffrage universel masculin. Ce scrutin fait suite aux premières élections de 1792, qui décidèrent des représentants à la Convention nationale. Lors de ce plébiscite pour la Constitution du 6 messidor an I (24 juin 1793), dite aussi Constitution de l’an I, une forte abstention eut lieu dans l'assemblée primaire d'Illiers. Les motifs sont d'ordres pratiques ; le vote en plein mois de juillet chevauchait les travaux de moissons, que beaucoup de paysans ne souhaitaient pas interrompre, fût-ce même une journée[42].

    Cette même année, la société populaire des sans-culottes d'Illiers envoie deux pétitions à la Convention nationale. La première, le 11 fructidor an I ()[43], la société annonce sa formation à l'Assemblée.

    « [...] Pour vous, législateurs, notre seule espérance, continuez d'affermir la République, de vous occuper des lois qui doivent faire mouvoir la constitution, et ne vous séparez que lorsqu'elles seront faites. Par là vous aurez mérité le juste titre de sauveurs et de pères de la patrie que vous donnent les Français. Daignez regarder notre formation et cette adresse d'un œil favorable et recevez les bénédictions de la société républicaine et sans-culotte d'Illiers, district de Chartres, département d'Eure-et-Loir » (suivent 35 signatures).

    Mairie d'Illiers en 1794, rue Saint-Hilaire. Sur la façade se trouve un balcon en fer forgé représentant un bonnet phrygien. Sur le haut de la porte était inscrite la date de 1794, aujourd'hui illisible.

    La seconde adresse à la Convention, le 22 frimaire an II ()[44], félicite les députés pour les journées du 31 mai et du 2 juin 1793 ainsi que d'avoir « fait tomber la tête de l'infâme veuve Capet et purgé votre sein des traîtres et des fédéralistes qui le déchiraient ; pour ceux enfin par lesquels vous avez fixé le maximum du prix des grains, des marchandises et denrées de première nécessité ». La société déclare qu'ils ont bien mérité de la patrie ; elle reçoit la mention honorable de la Convention. La société populaire d'Illiers remet avec cette pétition des médailles reçues par certains de ses membres lors de la fête de la Fédération à Orléans le 9 mai 1790.

    « [...] Pour nous, qui avons en horreur les tyrans, nous vous faisons passer 7 médailles de bronze, dont une dorée, que plusieurs membres de la Société ont reçues lors de la fédération d'Orléans du 9 mai 1790, et qu'ils ont déposées sur le bureau, et parce que l'effigie du tyran guillotiné s'y trouve empreinte, nous désirons qu'elles soient remises à la fonderie pour y servir à la fonte des canons destinés à détruire les despotes coalisés. Nous saisissons avec empressement cette occasion de vous prouver que nous sommes au pas et dans les vrais principes dont nous ne dévierons jamais. Salut et fraternité. Braun, président ; Denfert, secrétaire. Ce vingt-deux frimaire an II de la République française, une et indivisible.»

    10 pluviôse an II (), la municipalité élue proclame le culte de la Raison, de la liberté et de l'égalité dans l'église Saint-Jacques qui devient par la même occasion un temple de la Raison.

    Le 25 prairial an II (), le club des jacobins d'Illiers, fait une demande qui est renvoyée au comité d'agriculture. Il réclame le recensement des récoltes et le contrôle des grains[45].

    Un représentant en mission, École française, huile sur toile, 1793, musée de la Révolution française. Cette peinture a longtemps été identifiée comme un portrait de Jean-Baptiste Milhaud attribué à David. Elle est aujourd'hui sans attribution certaine[46].

    Sous la Convention thermidorienne, le représentant en mission Fleury est envoyé dans le département d'Eure-et-Loir en ventôse an III afin de presser l'approvisionnement de Paris qui vit une crise frumentaire. Le 2 germinal, Illiers a un arriéré de 3000 quintaux de blé. Fleury menace la municipalité de sanctions financières si sous trois jours, l'arriéré n'est pas envoyé à Chartres. Les élus locaux protestent sur le risque d'une crise de subsistance dans la localité. Malgré les moyens mis en place par les envoyés en mission, Paris sera touchée par l'Insurrection du 12 germinal an III.

    Pendant le Directoire, la cloche de l'église descendue en l'an II afin de la fondre pour garantir des fournitures aux armées lorsque la patrie a été déclaré en danger est toujours sur place. Le 14 frimaire an VI (), elle est remontée. Suite à la loi du 3 ventôse an III () qui proclame la neutralité religieuse de la République[47], les cloches sont aussi réglementées. Elle ne sera sonnée qu'une seule fois par jour et non pour convoquer à l'exercice du culte.

    XIXe siècle

    Pendant la guerre franco-allemande de 1870, cette localité a subi, dès le 19 octobre, les douleurs de l'invasion et même un commencement de bombardement[37].

    18 novembre 1870, combat d'Illiers.

    Le 31 octobre elle fut le théâtre d'un combat entre les prussiens et le 6e régiment mixte de cavalerie formé d'un escadron des 1er, 7e, 9e, 11e de chasseurs à cheval et du 3e hussards.
    Le 18 novembre, la commune fut l'enjeu d'une affaire entre les 3 bataillons du 49e régiment provisoire formé de la garde nationale mobile de l'Orne et les Prussiens.

    XXe siècle

    Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[48], dont Illiers[49]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[50]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[51].

    La Seconde Guerre mondiale

    Affiche de la préfecture placardée dans le département et incluse dans la presse, le 13 juin 1940.

    Après la percée allemande lors de la bataille de France, Illiers subit de plein fouet la débâcle. Dès mai 1940, un flux de réfugiés passent par Illiers pour rejoindre la Bretagne ou le sud de la Loire ; dans ce long cortège d'exilés, Simone de Beauvoir y passera la nuit du 10 au 11 juin[52]. Au cours du mois de juin, le village est bombardé trois fois par la Luftwaffe. Le premier bombardement le 13 juin est le plus meurtrier, dix victimes civiles sont à déplorer ainsi qu'une trentaine de blessés. Le lendemain, terrifiée, une partie de la population prend les chemins de l'exode, ou se cache dans les bois et les fermes environnantes. Les quelques habitants avec l'appui de l'équipe municipale restante essaient d'organiser la fabrication et la distribution du pain, de mettre fin aux pillages ainsi que de gérer le flot passager mais continu des réfugiés. Le même jour, le préfet d'Eure-et-Loir, Jean Moulin, fait placarder dans tout le département une affiche ou le message est de ne pas écouter les « paniquards » et qui prévoit de sanctionner les élus qui quitteront leurs postes ; le préfet termine par ses mots : « J’ai confiance. Nous vaincrons  »[53]. Le lendemain, une batterie de D.C.A. se cantonne à Illiers. 15 juin, deux bombardements perforent de nouveau la ville. Le 16 juin, une partie des autorités municipales, les gendarmes, le garde champêtre sont déjà partis. Dans la nuit la D.C.A. française a tiré sur les avions allemands jusqu'à deux heures du matin. La Wehrmacht fait son entrée à Illiers le 17 dans l'après-midi, arrivant par la route de Chartres. Les soldats allemands rentrent dans les maisons et font prisonniers les soldats français restants.

    Cinq évadés du camp de Voves sont recueillis par Rémi Sédillot conseiller municipal d'Illiers et militant communiste, ainsi que par ses fils Pierre et François, dans leur ferme de la Grande-Barre, le 10 janvier 1943.

    Le 30 mars 1944, cinq résistants islériens, Ellie Gallou[54], Spada Girard[55], Pierre Sédillot[56], François Dargent[57] et Gilbert Damas[58], membres des FTP-F sont fusillés par les forces d'occupations allemandes au Mont Valérien. Gallou est arrêté par la gendarmerie française à Illiers. Il est accusé de sabotage de voies ferroviaires, de protection d’aviateurs alliés et de réception de parachutages. Girard est arrêté par la Sipo-SD en 1943. Sédillot est arrêté le 21 janvier 1944 à Péronville également par la Sipo-SD pour « activités de franc-tireur », sabotages et attentats. Dargent est arrêté par les allemands pour sabotage et comme réfractaire au S.T.O. le 17 novembre 1943 à Chartres. Damas entre dans la Résistance en janvier 1943 et est arrêté le 20 décembre 1943 par la police allemande pour « activité de franc-tireur ». Leurs noms figurent sur le monument aux morts d'Illiers-Combray ainsi que sur la cloche commémorative du mémorial de la France combattante.

    Politique et administration

    La mairie.

    Élection municipale de 2020

    Résultats de l'élection municipale du à Illiers-Combray[59]
    Tête de liste Liste Premier tour Sièges
    Voix % CM CC
    Bernard Puyenchet 533 100 23 8
    Inscrits 2 312 100,00
    Abstentions 1 616 69,90
    Votants 696 30,10
    Blancs et nuls 163 7,05
    Exprimés 533 23,05

    La totalité des sièges est pourvue lors de ce premier tour par la liste unique conduite par Bernard Puyenchet.

    Liste des maires

    Liste des maires à partir de 1885
    Période Identité Étiquette Qualité
    1885 1889 Pierre Chapron   Juge de paix
    1889 1902 Victor Loureau   Huissier
    1902 1904 Octave Chapet   Éleveur de moutons dishley-mérinos
    1904 1908 Auguste d'Aymery   Rentier
    1908 1925 Octave Chapet   Éleveur de moutons dishley-mérinos
    1925 1938 Léon Ferré   Négociant en vins
    1938 1944 Arsène Mallet   Meunier
    1944 1945 Rémi Sédillot PCF[60] Agriculteur
    1945 1947 Prudent Charron    
    1947 1956 René Fournier   Notaire
    1956 1964 Georges Billebault Radical-socialiste Conseiller départemental du canton d'Illiers-Combray (de 1955 à 1964)
    Industriel
    1964 1965 Maurice Martin   Vétérinaire
    1965 1978 René Compère   Proviseur de lycée
    1978 1989 Jean Alain PCF Professeur de lycée
    1989 1995 Jacques Guillard DVD  
    1995 2014 Jean-Claude Sédillot DVD Ingénieur
    mars 2014 En cours Bernard Puyenchet[61],[62]   Chef d'entreprise de dix salariés ou plus

    Intercommunalité

    Depuis 2016, Illiers-Combray est le siège de la communauté de communes Entre Beauce et Perche, la sixième d'Eure-et-Loir par sa population, environ 22 000 habitants (2015). En 2018, la communauté regroupe 33 communes.

    Jumelages

    Jumelages et partenariats d’Illiers-Combray.
    VillePays
    Anversa degli Abruzzi[63]Italie
    Coniston[63]Royaume-Uni
    Gemünden[63]Allemagne

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[65].

    En 2019, la commune comptait 3 266 habitants[Note 9], en diminution de 3,83 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1702 6172 8292 4732 9373 0692 9163 1593 136
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 1003 0033 0052 9932 9972 7952 8312 8602 795
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8123 0352 9852 7902 9632 7342 8753 0172 937
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 0892 9713 4073 3333 3293 2263 1833 1783 352
    2015 2019 - - - - - - -
    3 3333 266-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Illiers-Combray comporte un collège portant le nom de Marcel Proust.
    • L'école primaire publique porte le nom imaginaire que Proust a donné au Loir : La Vivonne.
    • L'école maternelle publique s'appelle Les nymphéas.
    • S'ajoute une école primaire privée Saint-Joseph.

    Économie

    Le Grand Larousse encyclopédique relève des activités de traitement du lin et des constructions mécaniques[68].

    Culture locale et patrimoine

    Le clocher-tour.
    Hommage à Marcel Proust, place du gué Bellerin.
    Manoir de Mirougrain.
    Lavoir sur le Loir.

    Église Saint-Jacques

     Classé MH (1907)[1].

    Marcel Proust et Illiers-Combray

    • « Maison de Tante Léonie », aujourd'hui musée Marcel-Proust :
    Marcel Proust y passe ses vacances d'enfance entre 1877 et 1880. Ce lieu est une source d'inspiration majeure de son œuvre À la recherche du temps perdu. La maison et le jardin sont classés au titre des monuments historiques depuis 1961[69]. Le jardin a été restauré et réinterprété par les paysagistes de l'Atelier de Paysages Bruel-Delmar et F. Dollfus en 1998.
    • Jardin du Pré-Catelan :
    Dessiné en 1850[70], ce jardin romantique à l'anglaise a été créé par Jules Amiot, oncle paternel par alliance de Marcel Proust, en référence au jardin du Pré-Catelan du bois de Boulogne à Paris. Le site est classé depuis 1946, protégé au titre de monument historique en 1999[71] et classé à l'inventaire général du patrimoine culturel en 2002[72].
    Dans son œuvre romanesque, ce jardin est évoqué par l'écrivain sous le nom de « parc de Tansonville », Tansonville étant le nom d'un hameau d'Illiers-Combray, distant d'environ deux km. Il est la propriété du conseil départemental d'Eure-et-Loir.
    • Façades et toitures du manoir de Mirougrain, construit en 1886  Inscrit MH (1977)[73].
    • Maison du docteur Adrien Proust, père de Marcel, située non loin du syndicat d’initiative.
    • Château de Roussainville : Roussainville-le-Pin dans l’œuvre de Marcel Proust[Note 10].

    Autres monuments

    Pavillon d'entrée de l'ancien château d'Illiers, datant du XVIe siècle  Inscrit MH (1930)[74].

    Personnalités liées à la commune

    Marcel Proust (à droite) et son frère cadet Robert en 1877.
    • Florent d'Illiers, né vers 1400 et mort au début du mois août 1475, est un chevalier, seigneur d'Illiers. Tout d'abord capitaine de la ville de Châteaudun, il est nommé, en 1457, gouverneur et bailli de Chartres par Charles VII. Pendant la dernière phase de la guerre de Cent Ans, il est l'un des capitaines de l'armée du royaume de France. Il s'illustre lors du siège d'Orléans au côté de Jeanne d'Arc, mais c'est principalement auprès de Jean de Dunois dont il est un proche conseiller qu'il combattra.
    • Miles d'Illiers mort le 27 septembre 1493 est un prélat français du XVe siècle. Il est fils le de Pierre d'Illiers, chevalier et seigneur d'Illiers, et de Marguerite de Taillecourt, sa seconde femme. Florent d'Illiers est son frère aîné.
    • Constantin-René de Mac Mahon (né vers 1664, inhumé le en l'église de Saint-Jacques d'Illiers), engagé dans les ordres, prêtre, vicaire de Saint-Jacques d'Illiers ;
    • Adrien Proust (1834-1903), célèbre médecin hygiéniste de la seconde moitié du XIXe siècle, né à Illiers en 1834 et père de Marcel ;
    • Marcel Proust (1871-1922), écrivain, y passa sa jeunesse, dans la « maison de Tante Léonie », chez sa tante paternelle Élisabeth Proust (1828-1886), épouse du marchand Jules Amiot (1816-1912) et utilisa le nom de Combray dans sa suite romanesque À la recherche du temps perdu pour décrire la ville ;
    • Gaston d'Illiers (1876-1932), sculpteur animalier ;
    • Muguette Dini (1940-), sénatrice du Rhône, (UC), y est née et y a vécu une partie de son enfance[75] ;
    • Christophe Ferré (1968-), écrivain, Grand prix de l'Académie française, a passé une partie de son enfance à Illiers-Combray. La rue principale porte le nom de son arrière-grand-père, Léon Ferré, maire de la commune pendant plusieurs décennies.

    Héraldique

    Les armes de la commune d'Illiers-Combray se blasonnent ainsi :
    D'or, à six annelets de gueules, 3, 2 et 1[37].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lucien Goron, Le Combray de Marcel Proust et son horizon (Conférence prononcée à la Faculté des lettres de Toulouse, le ). Toulouse : Impr. de Julia, (s. d.). 40 p.
    • Claude Thisse, Illiers-Combray au temps de Marcel Proust, Éditions Alan Sutton, 2009. Album de dessins à la plume des vues d'Illiers ayant inspiré Proust, légendées par des citations correspondantes de La Recherche du Temps perdu.
    • Jacques Lelong, Illiers-Combray [Eure-et-Loir] au temps de la Révolution, bulletin de la société archéologique d'Eure-et-Loir, n° 73 (2002), pp. 50–60.
    • Rémi Sédillot, La Guerre chez nous à Illiers, Éditions Bernard Gadeau, 2007, Eaubonne, 35 p.

    Archives

    • Registres paroissiaux et d'état-civil depuis :
      • 1582-1792 pour la paroisse Saint-Hilaire (lacunes) ;
      • 1598-1792 pour la paroisse Saint-Jacques (lacunes) ;
      • depuis 1792 pour l'état civil rédigé par la commune.
      • le lieu de conservation des registres d'Ancien Régime reste à préciser.

    Articles connexes

    Liens externes

    Bases de données et dictionnaires

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. En 1909, Le Plessis-Picquet est rebaptisée Le Plessis-Robinson en référence indirecte à Robinson Crusoë. Une autre commune avait adopté en 1972 un nom relatif à une œuvre littéraire, Terre-Natale en Haute-Marne, mais elle a aujourd'hui disparu.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. 48° 17′ 27″ N, 1° 15′ 15″ E

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Église Saint-Jacques », notice no PA00097124, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Blandainville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Illiers-Combray et Blandainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Blandainville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Illiers-Combray et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. site musées région centre, page sur le musée Marcel Proust à Illiers-Combray
    16. Michael Uras, Chercher Proust, Christophe Lucquin Éditeur, Paris, 2015.
    17. AFP, « Illiers-Combray à la recherche d’un tourisme proustien », sur La Croix, .
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Unité urbaine 2020 d'Illiers-Combray », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. « Les risques près de chez moi - commune d'Illiers-Combray », sur Géorisques (consulté le )
    28. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    30. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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    49. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
    50. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
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    72. « Jardin d'agrément du Pré-Catelan », notice no IA28001001, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    73. « Manoir de Mirougrain », notice no PA00097126, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. « Ancien château », notice no PA00097123, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    75. L'Écho républicain, édition du 21 janvier 2011 (p. 10) « Illiers-Combray / La sénatrice du Rhône sur la réserve »
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