Issy-les-Moulineaux
Issy-les-Moulineaux (prononcé ) est une commune française dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, au sud-ouest et limitrophe de Paris, en bordure et sur la rive gauche de la Seine.
Pour les articles homonymes, voir Issy (homonymie).
Issy-les-Moulineaux | |||||
L'île Saint-Germain, le petit bras de la Seine et ses péniches, au fond le quartier Val de Seine. | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Hauts-de-Seine | ||||
Arrondissement | Boulogne-Billancourt | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand Paris Seine Ouest |
||||
Maire Mandat |
André Santini (UDI) 2020-2026 |
||||
Code postal | 92130 | ||||
Code commune | 92040 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Isséens | ||||
Population municipale |
67 981 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 15 996 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 49′ 26″ nord, 2° 16′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 96 m |
||||
Superficie | 4,25 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Issy-les-Moulineaux (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
| |||||
Liens | |||||
Site web | issy.com | ||||
Géographie
Localisation
Le territoire d'Issy-les-Moulineaux est contigu en son nord par celui de la ville de Paris. Leur limite commune est matérialisée principalement, d'est en ouest, par les rues d'Oradour-sur-Glane et Louis-Armand bordant au sud le boulevard périphérique, la rue du Colonel-Pierre-Avia, le boulevard des Frères-Voisin et le boulevard Gallieni contournant le parc omnisports Suzanne-Lenglen près duquel est situé l'héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux (ces derniers sites, tous deux côté Paris).
Seine, Boulogne-Billancourt | 15e arrondissement de Paris | 15e arrondissement de Paris | ||
Meudon, Seine, Boulogne-Billancourt | N | Vanves | ||
O Issy-les-Moulineaux E | ||||
S | ||||
Meudon | Clamart | Clamart |
Les autres communes limitrophes d'Issy-les-Moulineaux sont, à l'est Vanves, au sud Clamart, et à l'ouest Meudon. Au nord-ouest, de l'autre côté de la Seine, se trouve la ville de Boulogne-Billancourt.
Issy-les-Moulineaux a sur son territoire une île sur la Seine : l'île Saint-Germain.
Carte de la commune. Vue de la commune d'Issy-les-Moulineaux en rouge sur la carte de Paris et de la « Petite Couronne ».
Géologie et relief
Le relief d'Issy-les-Moulineaux est caractérisé par un fort dénivelé entre le Sud-Ouest de la ville et les bords de Seine.
La superficie de la commune est de 425 hectares ; son altitude varie de 28 à 96 mètres[1].
Climat
Sa température se rapproche sensiblement de celle de Paris.
- Le , 42,9 degrés à l'ombre ont été relevés à Issy-les-Moulineaux[2].
Le climat d'Issy est de type océanique dégradé. La station de référence pour Issy-les-Moulineaux est celle de Boulogne-Billancourt[3]. Le climat est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. La moyenne des précipitations tourne autour de 650 mm par an étalés sur 111 jours de pluie en moyenne, dont 16 jours de fortes précipitations (plus de 10 mm). Les températures y sont douces, le mois le plus froid étant janvier avec une moyenne de températures de 4,7 °C et les mois les plus chauds juillet et août qui présentent une température moyenne de 20 °C.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 21 | 24 | 24 | 21 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Boulogne-Billancourt, France[4] |
Voies routières
La ville d'Issy-les-Moulineaux n'est plus traversée par aucune route nationale depuis la déclassement de la RN 189 en RD 989, mais plusieurs routes départementales des Hauts-de-Seine desservent la ville[M 1] :
- RD 2 : Boulevard Rodin - Avenue Pasteur - Rue Aristide-Briand - Boulevard des Îles
- RD 7 : Quai de la Bataille-de-Stalingrad - Quai du Président-Roosevelt
- RD 50 : Pont d'Issy - Rue Rouget-de-Lisle - Boulevard des Frères-Voisin - Boulevard Gambetta - Boulevard Voltaire
- RD 69 : Boulevard Gallieni - Avenue Bourgain
- RD 71 : Avenue du Général-de-Gaulle - Avenue du Professeur-Calmette
- RD 72 : Rue de l'Égalité - Avenue de la Paix
- RD 76 : Boulevard Garibaldi - Rue du Gouverneur-général-Éboué - Rue Guynemer - Rue Jeanne-d'Arc
- RD 101 : Rue Jean-Pierre-Timbaud
- RD 989 : Rue Ernest-Renan - Rue du Général-Leclerc - Avenue Victor-Cresson - Avenue de Verdun (ancienne route de Versailles).
Réseau cyclable
Le site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Île-de-France présente une carte interactive de toutes les pistes cyclables, Issy-les-Moulineaux compris[5].
Vélib'
Au mois de , la ville compte quatorze stations Vélib, dont deux sur les hauteurs, au Fort (69 rue du Fort) & aux Épinettes (61 rue d'Érevan). Dans le top 10 des plus fréquentées en proche couronne, on retrouve Corentin Celton et Place Lafayette à Val-de-Seine.
Transports en commun
Métropolitain
La commune est desservie depuis 1934 par la ligne . Deux stations se trouvent sur son territoire, le terminus Mairie d'Issy et Corentin-Celton. La station Porte de Versailles est également située à proximité de la ville. La ligne se rend vers le nord de Paris, en desservant notamment les gares Montparnasse et Saint-Lazare, ainsi que le quartier Montmartre. Son terminus nord est situé à Aubervilliers (Front populaire).
- Station Mairie d'Issy.
- Station Corentin Celton.
Tramway d'Île-de-France
Depuis 1997, la commune est desservie par la ligne . Cette ligne a été prolongée depuis l'ancien terminus d'Issy-Val de Seine jusqu'à Porte de Versailles en 2009[6], ce qui permet de la relier à la ligne T3a du tramway.
La commune est desservie par quatre stations de cette ligne de tramway : Porte d'Issy, Issy-Val de Seine, Jacques-Henri Lartigue et Les Moulineaux.
Elle permet de se rendre vers le sud à la Porte de Versailles, et vers le nord, à La Défense et, depuis 2012, jusqu'au pont de Bezons.
- Le T2 à Issy-Val-de-Seine
- En gare d'Issy-Val-de-Seine.
Depuis 2006, la ligne passe à proximité de la ville et la dessert aux stations Porte de Versailles, Desnouettes, Balard et Pont du Garigliano.
Réseau express régional d'Île-de-France (RER)
Depuis 1901, la ligne des Invalides à Versailles-Rive-Gauche traverse la commune. Depuis 1979, cette ligne est empruntée par la ligne . Deux gares sont situées sur la commune : Issy-Val-de-Seine et Issy.
Les deux gares sont desservies par les trains en provenance et à destination de Versailles-Château et Saint-Quentin-en-Yvelines. Vers Paris, le trajet des rames longe la rive gauche de la Seine et sont à destination et en provenance de Versailles-Chantiers, Étampes ou Dourdan. La gare du Pont du Garigliano est également située à proximité de la ville.
- Rame du RER C à la gare d'Issy-Val de Seine.
Bus
La ville est desservie par de nombreux lignes du réseau de bus RATP. Ce réseau dessert Issy avec les lignes 39 vers Saint-Germain-des-Prés et Paris-Nord, 123 vers Boulogne-Billancourt et la Porte d'Auteuil, 126 vers le Parc de Saint-Cloud et la Porte d'Orléans, 169 vers le Pont de Sèvres et l'hôpital européen Georges-Pompidou, 189 vers Clamart, 190 vers Meudon, 289 vers la Porte de Saint-Cloud et Clamart, 290 vers Le Plessis-Robinson, 323 vers Ivry-sur-Seine, 389 entre Boulogne-Billancourt et Clamart et 394 vers la gare de Bourg-la-Reine.
La nuit, le Noctilien dessert Issy avec les lignes N13 vers Châtelet et Bobigny et N62 de la gare de Paris-Montparnasse vers le Marché d'intérêt national de Rungis.
Enfin, le TUVIM, Transport Urbain de la Ville d'Issy-les-Moulineaux dessert gratuitement la commune avec trois lignes urbaines, Centre-ville/Corentin Celton (circulaire), Épinettes et Ile-Saint-Germain.
Projet de transport
Projet Sud du Grand Paris Express, en construction, pour une mise en service en 2025 :
- : Noisy - Champs à Pont de Sèvres
- Station Issy RER, en correspondance avec la ligne C du RER
- Station Fort d'Issy - Vanves - Clamart, en correspondance avec la ligne N du Transilien.
Transport aérien
Exploité par Paris Aéroport et ayant pour fonction des vols de rapatriements sanitaires, destinée à l'appareil d'État et aux touristes, l'héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux est un héliport dans une zone constituant une extension du 15e arrondissement, en partie sur la commune d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Ce lieu est célèbre pour avoir contribué à l'histoire de l'aéronautique au début du XXe siècle.
Le stationnement
La ville d’Issy-les-Moulineaux propose différents moyens pour le paiement du stationnement en voirie. En plus des moyens dits classique tels que la monnaie, la carte bancaire ou l'ex-Moneo, l'automobiliste peut payer son stationnement par mobile depuis [M 2], en se connectant à une application mobile ou en appelant un numéro local. Il n'est pas nécessaire de se déplacer à l'horodateur, le stationnement est déclenché à distance depuis son mobile. Cette alternative de paiement proposée par « PayByPhone » permet de prolonger ou interrompre à distance son stationnement et être prévenu par SMS avant la fin du stationnement. Pour le contrôle, les agents sont équipés de PDA connectés pour vérifier la validité des stationnements dématérialisés. Ce système a été étendu dans la ville voisine de Boulogne-Billancourt en [7] et dans d'autres villes de la région Parisienne comme Antony, Rueil-Malmaison et Bourg-la-Reine.
Urbanisme
Typologie
Issy-les-Moulineaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
Morphologie urbaine
L’Insee découpe la commune en sept « grands quartiers » soit Les Varennes, Centre ville, Les Hauts d’Issy, Les Épinettes, La Ferme, Val-de-Seine, Les Îles, eux-mêmes découpés en 18 îlots regroupés pour l'information statistique[16].
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 82,3 % | 348,37 |
Espace urbain ouvert | 12,3 % | 52 |
Espace rural | 5,4 % | 22,77 |
Source : Iaurif[17] |
Les quartiers :
- Centre ville - Corentin Celton - Les Varennes
- Val de Seine - Les Arches
- Les Hauts d'Issy - Les Épinettes - Le Fort
- La Ferme - Les Iles
Habitat
Logements[18] | Nombre en 2016 | % en 2016 | nombre en 2011 | % en 2011 |
---|---|---|---|---|
Total | 35.592 | 100 % | 32.808 | 100 % |
Résidences principales | 31.828 | 89,4 % | 29.670 | 90,4 % |
→ Dont HLM | 7.592 | 23,9 % | 7.446 | 25,1 % |
Résidences secondaires et logements occasionnels | 1 814 | 5,1 % | 1 247 | 3,8 % |
Logements vacants[Note 3] | 1.950 | 5,5 % | 1.890 | 5,8 % |
Dont : | ||||
→ maisons | 2.161 | 6,1 % | 2.147* | 6,5 % |
→ appartements | 32.701 | 91,9 % | 29.868 | 91.0 % |
Projets d'aménagements
- Les tours du Pont d'Issy, projet achevé en 2018.
- L'aménagement du fort d'Issy en écoquartier a été fini en 2013.
Lieu chargé d'histoire sur les hauteurs d'Issy, le Fort a toujours été interdit à la population. Les travaux de réhabilitation ont commencé pour créer un écoquartier innovant de douze hectares, alliant technologies, architecture inédite et respect de l’environnement, combinant 1 538 logements (dont 329 logements sociaux et locatifs libres), 1 600 m2 de commerces, des équipements publics et de loisirs (un verger de quatre hectares, une crèche de soixante berceaux, une piscine…)[M 3].
- La mise en valeur des bords de Seine dans le cadre du projet Vallée Rive Gauche.
Vallée rive gauche est un projet d’aménagement d’ensemble pour le Val de Seine. Il intègre les berges, les espaces publics et la voirie dans une perspective de développement durable. Il s’étend sur une longueur de plus de quatre kilomètres : vingt hectares qui sont concernés dont six hectares sont consacrés à la route et quatorze hectares sont réservés à la création d’espaces verts et paysagers et aux circulations douces.
- Le projet écoquartier des Bords de Seine
C’est en 2007 que la ZAC des Bords de Seine a entamé sa mue en un écoquartier avec le lancement des travaux de réaménagement des anciennes friches industrielles d’Issy. Pour ce projet, Issy-les-Moulineaux a notamment reçu le premier prix dans la catégorie Aménagement pour l’écoquartier des Bords de Seine, le lors du grand prix de l'Environnement Villes et Territoires d'Île-de-France. Ce projet officiellement achevé en compte 781 logements, dont 169 logements sociaux et une résidence hôtelière de 175 chambres, une crèche, un groupe scolaire bi-langue[M 4] et plusieurs commerces de proximité. Cet écoquartier est économe en énergie avec des bâtiments combinant conception bioclimatique, isolation renforcée et énergies renouvelables : les déchets sont par exemple directement aspirés jusqu’au centre de tri et de valorisation énergétique des déchets ménagers Isséane grâce à la collecte pneumatique. Il s’attache aussi à réintroduire la biodiversité, sur le plan de la faune comme de la flore, avec 50 % des espaces aménagés en voies piétonnes et pistes cyclables[M 5].
- Le projet « Cœur de Ville »
Ce futur quartier[19] en plein centre-ville de plus de six-cents logements articulés autour d’un espace intègrera des commerces, un cinéma de sept salles, plus de 40 000 m2 de bureaux ainsi que des équipements publics (groupe scolaire de dix classes et crèche de soixante berceaux).
Après une phase de démolition de l'ancien site du CNET durant plusieurs mois, les travaux ont commencé sur le chantier pour une livraison prévue vers 2023.
Liste des plus hauts bâtiments
Par ordre de hauteur, cette liste présente les bâtiments qui sont actuellement construit ou en projet à Issy-les-Moulineaux :
Nom | Année | Quartier | Fonction Occupant | Architecte | Hauteur (en mètres) | Étages | État |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Tour Sequana | 2010 | Val de Seine | Bureaux | Arquitectonica | 100 | 24 | construit |
Tour Les Terrasses Rodin | 1979 | Les Épinettes | Logements | Atelier Gambert | 100 | 30 | construit |
Tour Keiko, ex Fusion | 2021 | Val de Seine | Bureaux | Loci Anima | 69 | 14 | Permis délivré, début des travaux rentrée 2019 |
Tour Atypik | 2014 | Les Iles | Logements | 2A Christophe Cheney | 57 | 18 | construit |
Haute Définition 1 et 2 | 2017 | Val de Seine | Logements | Loci Anima | 53 | 16 | construit |
Campus Microsoft | 2009 | Val de Seine | Bureaux | Arquitectonica | 43 | 9 | construit |
Aquarel | 2017 | Val de Seine | Bureaux | Loci Anima | 42 | 8 | construit |
Bridge | 2018 | Val de Seine | Bureaux Siège mondial d'Orange | Jean-Paul Viguier | 9 | construit |
Ville intelligente
Depuis la fin des années 1990, la ville d’Issy-les-Moulineaux a mis en place plusieurs initiatives pour une transformation numérique de son fonctionnement[20]. Sur le site de la ville d’Issy-les-Moulineaux un volet est dédié à la « ville numérique »[21].
Les initiatives expérimentales portées par la ville d’Issy-les-Moulineaux s’orientent sur trois grands axes : la mobilité, l'optimisation des consommations énergétiques et hydrauliques et l’amélioration des moyens de communication entre les citoyens et les services de la ville. Plusieurs expérimentations ont été mises en place en collaboration avec la Ville d’Issy-les-Moulineaux et des consortium d’acteurs privés.
Projets et initiatives mis en place
- IssyGrid : Il s’agit d’un projet expérimental mené entre 2012 et 2018 destiné à tester l'optimisation des consommations et des productions d'énergies renouvelables à l’échelle de quartiers au travers d'un réseau intelligent de distribution d'électricité (appelé également « smart grid »)[22]. Le projet associe un consortium de dix partenaires économiques et la Ville d’Issy-les-Moulineaux. Le projet expérimental a été étendu à 2 000 logements, 5 000 habitants, 160 000 m2 de bureaux et 10 000 employés et 46 installations électriques publiques dans les quartiers « Seine Ouest », « Fort d'Issy » ainsi que la gare RER Issy-Val-de-Seine, et l’École de Formation du Barreau de Paris (EFB) avec l’installation de 250 m2 de panneaux photovoltaïques sur le toit de l'établissement[23].
- So Mobility : Il s’agit d’une initiative de développement du numérique dans le domaine de la mobilité visant à la mise en place d’usages innovants afin de fluidifier les déplacements dans en ville[24]. Le projet a été lancé en 2015 par un consortium réunissant des infrastructures de mobilité (Transdev), de l’énergie (Cofely Ineo/Engie), de la technologie (Cisco) et de l’immobilier (Bouygues), soutenu par la Ville d’Issy et le Groupe Caisse des Dépôts. Le projet prévoit également des partenariats avec les pôles de compétitivité et des startups, et d'autres grands acteurs tels Ericsson et Vinci Park[25]. L'initiative So Mobility s’axe sur quatre actions : agir sur le trafic, faciliter le stationnement, développer des nouveaux modes de transports et développer l’ouverture des données pour définir une offre multimodale pour chaque personne.
- Portail citoyen : En 2021, la ville d’Issy-les-Moulineaux a lancé son nouveau portail citoyen sur le site de la mairie[26]. Le portail citoyen a pour ambition de simplifier et accélérer les démarches administratives pour les habitants et les agents municipaux, en proposant un seul portail permettant l’accès aux différents services municipaux[27]. La Ville d’Issy-les-Moulineaux a débuté un processus de dématérialisation des services administratifs.
- Open-data : Depuis 2012, la Ville d’Issy-les-Moulineaux s’inscrit dans une démarche open data via son portail de données ouvertes de la ville[28]. Le site propose des data visualisations accessibles aux habitants dans une volonté de transparence de l’action municipale[29],[30]. En 2020, la Ville d’Issy-les-Moulineaux a publié sur le portail la version actualisée de son rapport financier pour 2020[31].
- Le Li-Fi : Depuis 2017, la Ville d’Issy-les-Moulineaux a été sélectionnée par la Commission européenne pour expérimenter pendant trois ans la mise en place d’un nouveau système de communication Li-Fi dans le cadre du projet « Internet of Radio Light » (IoRL). Cette technologie est déjà expérimentée depuis 2015 dans le « Musée Français de la Carte à Jouer » de la Ville d’Issy-les-Moulineaux.
En parallèle de ces initiatives, la Ville d’Issy-les-Moulineaux poursuit sa réflexion sur la protection des données à caractère personnel dans la logique de l’amélioration de la politique de ville numérique[32]. Dès 2009, la Ville désigne un Correspondant Informatique et Libertés (CIL), devenu le Délégué à la Protection des données en 2018 après l’entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données.
Sélection au programme européen Intelligent Cities Challenge
En 2020, la candidature de la Ville d’Issy-les-Moulineaux a été retenue pour le programme européen « Intelligent Cities Challenge » (ICC)[33].
Reconnaissance nationale et internationale
- Intelligent Community Forum : La Ville d’Issy-les-Moulineaux a fait partie en 2005, 2007, 2009 et 2011 des sept collectivités territoriales primées par le think thank américain (Intelligent Community Forum) pour les stratégies numériques mises en place favorisant le développement économique et social de leur territoire[34] .
- Trophée de la mobilité : En 2018, la Ville d’Issy-les-Moulineaux remporte le « Trophée 2018 de la mobilité en Île-de-France » dans la catégorie « Solutions innovantes pour le transport de voyageurs ». Elle a été primée pour son initiative numérique de parking en open data dans le cadre de So Mobility. Ce prix est décerné par Île-de-France Mobilités[35].
Toponymie
À l'origine, Issy-les-Moulineaux s'appelait simplement Issy, ce nom venant peut-être du latin médiéval Issiacum, Isiacum ou Isciacum, « domaine d'Isicius », un propriétaire foncier gallo-romain, mais cette version de l'abbé Lebeuf est contestée[36] par une autre version[36] du même abbé, dans laquelle il le nomme Isciacus ou bien Fiscus Isciacensis.
Renommée L'Union sous la Révolution, c'est en 1893 qu'Issy prend officiellement le nom d'Issy-les-Moulineaux. Les Moulineaux était le nom d'un petit hameau sur le territoire de la commune, appelé ainsi à cause des moulins qui s'y trouvaient.
Histoire
Issy
Certains étymologistes, des XVIIIe et XIXe siècles ont voulu trouver dans le nom Issy, un rapport avec celui de la déesse Isis, et montrer que le village lui était dédié. Cela reste à prouver, et il s'agit probablement d'une affirmation fantaisiste : certes la présence de son culte dans les provinces gauloises de l'Empire romain, dont le bassin de Lutèce, est attestée par de nombreuses sources épigraphiques, mais il ne semble guère exister de bases historiques sérieuses concernant le site d'Issy.
Childebert Ier en donna une partie à l'église de Saint-Vincent de Paris ; Hugues Capet l'imita, et Robert distribua le reste du domaine à d'autres églises. En 907, Charles le Simple y résida.
Au XVIe siècle, le prieur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés est seigneur d'Issy. La vie spirituelle est réglée par le séminaire et autour de l'église Saint-Étienne.
La reine Marguerite de Valois avait à Issy une propriété où, en 1605, elle se retira pour fuir la peste qui sévissait à Paris et qui appartint ensuite au séminaire Saint-Sulpice.
En 1815, les Prussiens occupèrent Issy, tandis que les Français avaient à l'entrée du village un poste d'observation. Les deux partis s'attendaient à combattre, lorsque la capitulation fut signée à Saint-Cloud. Les Français se retirèrent dans les provinces de l'autre côté de la Loire, et les Prussiens et les Anglais entrèrent en vainqueurs à Paris.
En 1863, l'hospice des Petits-ménages et l'hospice Devillas sont transférés à l'est du bourg d'Issy dans de vastes locaux[37].
Les Hospitaliers
En 1418, le prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran, seigneur en grande partie de Fontenay possède des vignes à Bagneux, et à Issy les vignes qui rapportent 10 livres 8 sols par queue de vin. Mais la commanderie ne vendait que le surplus de la récolte, le reste étant consommé par les frères de la commanderie[38].
Les Moulineaux
Au XIXe siècle, Les Moulineaux faisaient partie de la commune de Meudon.
Ce hameau était une ferme que Jean de Meudon, chanoine de Noyon, de la Chartreuse de Paris, possédait en 1343, et qu'il légua aux Chartreux. Il y existait des carrières de craie, d'où l'on extrayait ce qu'on appelle du blanc de Meudon.
Le hameau des Moulineaux est rattaché à la ville d'Issy, le quartier des Moulineaux n'aura pas sa propre paroisse avant le début du XXe siècle, l'église Sainte-Lucie étant érigée en 1905.
Les princes de Conti
La maison de Conti, branche cadette de la maison de Bourbon et issue de la maison de Condé, possédait de nombreuses propriétés, dont le château d'Issy, aujourd'hui détruit et remplacé par le musée français de la carte à jouer, où il subsiste encore une tour.
Le château avait été acheté le par François-Louis de Bourbon-Conti pour 140 000 livres. Issy était alors une terre marécageuse. C'était un château de style Renaissance avec de grands jardins aménagés par Le Nôtre.
Les princes de Conti y vécurent jusqu'en 1777. C'est pendant cette période qu'Issy se développa.
Sur les princes de Conti à Issy, voir le catalogue de l'exposition tenue en 2002 au musée français de la carte à jouer : Les Conti à Issy.
La dernière bataille de la Grande Armée
Après la défaite de Waterloo, il y eut encore quelques batailles dont celle de Rocquencourt, dernier engagement victorieux de la Grande Armée. Ses tout derniers combats furent livrés à Issy le , sous le commandement du général Vandamme pour les troupes françaises.
Les combats de 1870
Au cours des années 1870-1871, Paris doit supporter deux sièges successifs : le premier par les Prussiens pendant la guerre contre la Prusse ( – ), le second par l’Armée régulière de Versailles, alors que Paris est tenue par la Commune insurrectionnelle de Paris (mars – ).
Dans les deux cas, la clé pour entrer dans la capitale est le fort d'Issy, qui couvre la partie la plus faible de l’enceinte, au Point du Jour. Aussi dans les deux cas, les défenseurs parisiens viennent à Issy et éventuellement (notamment pendant la Commune) l’occupent en partie.
Par ailleurs, pour les assiégeants, une des voies d’accès au fort les plus faciles passe par Les Moulineaux, puis par le coteau à travers le parc du château (dont l’actuel parc municipal Henri-Barbusse est un des vestiges). Ces lieux deviennent donc le théâtre de différents combats.
Enfin, si en le fort résiste aux Prussiens, lors du second siège en revanche, il est pris par les troupes versaillaises (le ), qui ensuite doivent reconquérir tout le bourg jusqu’à Paris, au cours de batailles de rue particulièrement dévastatrices (près de la moitié des maisons isséennes et tous les édifices publics sont alors touchés).
Aujourd’hui, la ville d’Issy-les-Moulineaux a mis à la disposition de tous dans l’écoquartier du Fort un espace entièrement consacré à l’histoire du Fort d’Issy et des combats de 1870-1871. Une période qu’elle propose de redécouvrir grâce notamment aux outils numériques[M 6].
Crue de la Seine
Durant la crue de la Seine de 1910, Issy-les-Moulineaux est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien L'Intransigeant écrit : « L'usine d’Issy-les-Moulineaux qui, à elle seule, alimente une grande partie de la rive gauche, est inondée. La lumière électrique n'est plus distribuée ainsi que la force motrice (pour les industries) »[39].
Aviation
Le XXe siècle y voit naître l'aviation européenne sur ce qui était dans les années 1900 un champ de manœuvres militaires. La ville acquiert progressivement des terrains supplémentaires, notamment pour les industries aéronautiques. Ce terrain est délimité approximativement par la rue Guynemer, le boulevard des Frères-Voisin et le boulevard Gallieni côté Issy-les-Moulineaux, et le boulevard des Maréchaux côté Paris (les anciennes fortifications). Il est rattaché depuis 1930 à la commune de Paris. L'actuel Héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux - Valérie André en est le dernier vestige.
Entre autres événements mémorables, le premier kilomètre en circuit fermé y est réalisé le par Henri Farman sur avion Voisin. Henri Farman y découvre comment prendre un virage avec un aéroplane en l'inclinant et du même coup démontre que ces machines volantes sont manœuvrables. Une illustration de cette performance orna longtemps la flamme postale de la ville.
Les premiers grands concours aériens, le Circuit de l'Est en 1910 et la course Paris-Madrid en 1911, ont pour terrain de départ le « champ d'aviation d'Issy-les-Moulineaux ». Le départ de la course Paris-Madrid est endeuillé, le , par la « catastrophe d'Issy-les-Moulineaux », lorsqu'un concurrent victime d'ennuis de moteur et cherchant à se reposer s'abat sur les officiels, tuant le ministre de la Guerre et blessant gravement le président du Conseil.
Le marquis Raul Pateras Pescara de Castelluccio, un Argentin qui vient de s'installer à Paris, y essaie ses hélicoptères à partir de 1922. Le , il y fait un parcours en ligne droite de 1 160 m en 8 min 13 s[40]. Le , il obtient le record du monde de distance enregistré par la FAI avec 736 mètres[41].
Ce prestigieux passé aéronautique, qui eut une importance capitale dans le développement de l'aviation, est la suite de ce qui se passa aux États-Unis en 1903 où les frères Wright, inventeurs du Flyer, le premier aéroplane digne de ce nom, firent le premier vol contrôlé d'un plus lourd que l'air de l'Histoire sur la plage de Kitty Hawk en Caroline du Nord, devenu lieu de visite mondialement connu.
À Issy-les-Moulineaux, un modeste et discret monument est érigé derrière l'hôtel de ville à la mémoire de ce glorieux passé. On peut y lire « Issy-les-Moulineaux, berceau de l'aviation ». D'autres traces restent : un stade de football est baptisé Stade Voisin en hommage à ces frères avionneurs, un boulevard y porte également leur nom. On y note aussi un square Louis Blériot, une rue Georges Guynemer (il n'était pas pionnier mais le grand as de la guerre 14-18). Un avion (Blériot XI ?) est aussi présent dans les armes de la ville, entouré de trois moulins.
Pilote | Avion | Date | Record |
---|---|---|---|
Henri Farman | Voisin | distance 770 m | |
Henri Farman | Voisin | distance 1 000 m | |
Henri Farman | Voisin | distance 2 400 m | |
L. Delagrange | Voisin | distance 3 925 m | |
L. Delagrange | Voisin | distance 24,125 km | |
Henri Farman | Voisin | vitesse 52,7 km/h | |
Chavez | Blériot | altitude 2 587 m | |
Georges Legagneux | Morane-Saulnier | altitude 5 450 m |
Dans les années 1920, Citroën bâtit une usine à Issy-les-Moulineaux, pour faire face à la forte demande d'automobiles, son usine du quai de Javel à Paris ne suffisant pas à y répondre.
La première partie du XXe siècle
Issy-les-Moulineaux fait partie de la petite ceinture parisienne, au-delà de la barrière des fermiers généraux. Jusqu'au début du XXe siècle, c'est un bourg semi-rural qui accueille beaucoup d'artisans et d'ouvriers.
Lors de la mise en service de la ligne des Moulineaux en 1889, la desserte d'Issy est assurée par la gare des Moulineaux - Billancourt. Le conseil municipal d'Issy réclame dès le 21 mai 1887 l'établissement d'une halte supplémentaire à hauteur de la rue de l'Abreuvoir (actuelle rue Rouget-de-Lisle), dans un quartier à vocation industrielle. Mais la compagnie de l'Ouest refuse. En 1901-1902, la ligne des Invalides à Versailles-Rive-Gauche est mise en service et la gare d'Issy-Ville (actuellement gare d'Issy) est ouverte. En 1902, la gare d'Issy-Plaine (actuellement gare d'Issy-Val de Seine) est ouverte à la jonction des lignes de Versailles et des Moulineaux, mais seuls les trains de cette dernière ligne y marque l'arrêt dans un premier temps.
La commune est desservie par deux stations de métro (ligne 12) à partir de 1934 : Petits-Ménages (Corentin Celton depuis 1945) et mairie d'Issy qui est toujours le terminus de la ligne.
Depuis la Seconde guerre mondiale
Les ensembles HLM actuels ont été construits autour des années 1960/70 et ont été rénovés sans qu'il ait été envisagé de les reconstruire.
La ville comporte des logements vides au tournant des années 1960/70 et ils commencent à être squattés, dans le sillage de l'activisme gauchiste autour de la cause palestinienne en novembre 1971 dans le 18e arrondissement de Paris[42]. En , une famille de huit enfants qui vivaient depuis deux ans en caravane, sous un pont de chemin de fer, s’installe illégalement dans la villa inoccupée du pianiste de la chanteuse Rika Zaraï, dénigrée pour son soutien militant à l’État d’Israël, sur les hauteurs dominant la Seine, au 13 rue Henri-Tariel[43].
Puis des ouvriers yougoslaves vivant dans des baraquements à Clamart occupent en particulier depuis janvier 1971 deux maisons vides et cette occupation est contestée, mais se poursuit. Pour fêter cette occupation victorieuse est organisé un bal[44] par des militants du Secours rouge (France) qui les avaient aidé à opérer ce transfert et cette occupation. C'est alors qu'éclate l'affaire du bal d'Issy-les-Moulineaux de 1972.
La ville d'Issy-les-Moulineaux a longtemps conservé un côté champêtre qui n'existe plus. Le changement de physionomie de la ville s'est inscrit dans l'évolution des quartiers. Ainsi, le « quartier Jean-Pierre Timbaud » a retrouvé son ancien nom du quartier de la ferme. Il appartient en réalité au quartier des Moulineaux, dont dépend la paroisse Sainte-Lucie. Le « quartier de la ferme » doit son nom à une ancienne ferme dont on pouvait trouver quelques vestiges sur le siège de l'ancienne imprimerie Saint-Paul, dont il ne reste rien depuis la reconstruction du quartier le long de la rue Jean-Pierre-Timbaud.
Depuis plus de trente ans, Issy-les-Moulineaux offre un visage en mutation, en réhabilitant des quartiers entiers. Ainsi, plus de 40 % de la superficie de la ville, à l’état de friches industrielles ou simplement inaccessible, a donné lieu à l’aménagement de nouveaux quartiers, comportant respect de l’environnement et accès aux nouvelles technologies. Après l'ouverture de deux nouveaux écoquartiers (Fort Numérique et Bords de Seine) et la constitution d'un programme immobilier Cœur de ville, la ville poursuit son développement.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du [45], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Boulogne-Billancourt après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, la ville fait partie de la dixième circonscription des Hauts-de-Seine
Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Sceaux, année où elle intègre le canton de Vanves du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, la ville devient en 1967 le chef-lieu des cantons :
- Issy-les-Moulineaux-Est formé d'une partie d'Issy-les-Moulineaux (27 374 habitants au ),
- Issy-les-Moulineaux-Ouest formé d'une partie d'Issy-les-Moulineaux et d'une partie de Meudon (44 824 habitants au , dont 35 923 habitants dans la commune d'Issy-les-Moulineaux)[46].
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, un canton d'Issy-les-Moulineaux est créé, constitué de la seule commune d'Issy-les-Moulineaux et dont elle est désormais le bureau centralisateur.
L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables d'Issy-les-Moulineaux au Tribunal judiciaire de Nanterre et au tribunal administratif de Nanterre, tous rattachés à la Cour d'appel de Versailles[47]. Le tribunal de commerce rattaché est celui de Nanterre et il existe un tribunal de proximité à Vanves.
Intercommunalité
La commune était membre depuis le de la Communauté d'agglomération Arc de Seine. Celle-ci a décidé de s'unir avec l'intercommunalité voisine communauté d'agglomération Val de Seine pour former, le , à la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[48].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[49].
Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2012[50] : 51,67 % pour François Hollande (PS), 48,33 % pour Nicolas Sarkozy (UMP). Le taux de participation était de 80,59 %.
- Élection présidentielle de 2017[51] : 87,38 % pour Emmanuel Macron (REM), 12,62 % pour Marine Le Pen (FN). Le taux de participation était de 75,28 %.
- Élection présidentielle de 2022[52] : 81,48 % pour Emmanuel Macron (LREM), 18,52 % pour Marine Le Pen (RN). Le taux de participation était de 75,90 %.
Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2012[53] : 58,03 % pour André Santini (NC), 41,97 % pour Lucile Schmid (EÉLV). Le taux de participation était de 58,51 %.
- Élections législatives de 2017[54] : 57,54 % pour Gabriel Attal (LREM), 42,46 % pour Jérémy Coste (UDI). Le taux de participation était de 49,41 %.
- Élections législatives de 2022[55] : 62,78 % pour Gabriel Attal (Ensemble), 37,22 % pour Cécile Soubelet (NUPES). Le taux de participation était de 53,22 %.
Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2014[56] : 21,49 % pour Alain Lamassoure (UMP), 17,77 % pour Marielle de Sarnez (MoDem), . Le taux de participation était de 48,67 %.
- Élections européennes de 2019[57] : 33,57 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 15,68 % pour Yannick Jadot (EÉLV), . Le taux de participation était de 55,18 %.
Élections régionales
Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2015[58] : 50,75 % pour Valérie Pécresse (UMP), 41,94 % pour Claude Bartolone (PS). Le taux de participation était de 58,25 %.
Élections départementales
Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections départementales de 2015[59] : 67,15 % pour Nathalie Pitrou et Paul Subrini (UDI), 32,85 % pour Thomas Puijalon et Kathy Similowski (PS). Le taux de participation était de 41,82 %.
Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :
- Élections municipales de 2014[60] : 67,04 % pour André Santini (UDI) et 20,34 % pour Thomas Puijalon (PS). Le taux de participation était de 56,43 %.
- Élections municipales de 2020[61] : 60,26 % pour André Santini (UDI) et 14,07 % pour Laurent Pieuchot (EÉLV). Le taux de participation était de 38,74 %.
Administration municipale
Depuis l'élection présidentielle de 2007, Issy-les-Moulineaux fait partie des 82 communes de plus de 3 500 habitants utilisant des machines à voter électroniques[62],[63].
Les maires d'Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt ont annoncé en leur volonté de fusionner leurs villes sous le régime des communes nouvelles, provoquant une polémique avec les oppositions locales, qui dénoncent « un arrangement politique insupportable ! » et demandent un référendum local. Cette fusion aurait dû avoir lieu le afin de « dégager des marges pour baisser les impôts » selon Pierre-Christophe Baguet[64],[65],[66],[67].
Liste des maires
Issy-les-Moulineaux a la particularité de n'avoir eu que six maires depuis la Libération :
Politique de développement durable
La ville d’Issy-les-Moulineaux a adopté dès 1991 un plan municipal d'environnement, puis a lancé une démarche d'Agenda 21 en 2008[74]. De nombreuses actions ont, depuis, été mises en place pour atteindre les objectifs définis : Bilan Carbone « Patrimoine et Services », permanence d’un conseiller info’ énergie ou encore engagement dans l’opération 10:10 aux côtés de Yann Arthus-Bertrand.
- Économies d’énergie
Toitures végétalisées, verrières photovoltaïques, horodateurs solaires, systèmes LED pour les éclairages de Noël, guide de l’agent écoresponsable, véhicules fonctionnant au GPL ou à l’énergie électrique, récupération des eaux de source… - Préservation de la Biodiversité
Moutons-tondeuses pour entretenir un terrain, jardin botanique de 15 300 m2 et un grand parc de 19 ha regroupant de nombreuses espèces végétales et animales, ruches pour les abeilles, hôtels pour favoriser la reproduction des insectes auxiliaires.
Espaces verts : 60 ha d’espaces verts ouverts au public - Isséane : une usine verte pour les déchets
Les technologies les plus modernes permettent chaque année au centre de traitement de valoriser 460 000 tonnes de déchets ménagers et de trier 22 000 tonnes d’emballages ménagers. - Haute qualité environnementale
Issy-les-Moulineaux s’est engagée dans une démarche de construction « durable » des bâtiments publics comme privés avec la charte Isséo. Signée par les constructeurs et aménageurs intervenant à Issy, cette charte a pour but de pérenniser et de cadrer la qualité environnementale des bâtiments à usage d’habitat collectif, tertiaire et commercial en construction neuve.
La ville d’Issy-les-Moulineaux est très attachée au maintien, et même au développement, des espaces verts sur son territoire, et ce malgré la nécessité de construire toujours plus de logements pour répondre aux obligations fixées par l’État et la Région. Ainsi, lors de la révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU) fin 2015, la commune a pris des mesures fortes pour assurer le renforcement de la trame verte et bleue : le développement des espaces verts y est inscrit comme une priorité, les plantations d’arbres en alignement sont protégées, tout comme les mares, et les jardins familiaux, etc.
Les récentes opérations d’aménagement avaient déjà permis d’augmenter la superficie des parcs et jardins (création d’un verger de 4 ha au Fort d’Issy, réalisation d’un parking au sein des Bords de Seine permettant de créer 1,2 ha de parc supplémentaire sur l’Ile Saint Germain, etc.).
La ville compte ainsi aujourd’hui 60 ha d’espaces verts ouverts au public mais la dynamique de croissance va se poursuivre. En effet, pour chaque projet à venir, les orientations d’aménagement du PLU intègrent la préservation de la trame verte et de la biodiversité. À titre d’exemple, plus de 10 000 m2 d’espaces végétalisés, dont 4 000 m2 de pleine terre, seront réalisés dans le cadre de l’opération Issy Cœur de Ville.
Enfin, le règlement du PLU préserve les cœurs d’îlots privatifs. Dans les zones résidentielles, l’emprise au sol est notamment limitée à 50% dans une bande de 20 mètres à compter de l’alignement. Au-delà de cette bande, une emprise au sol plus faible a été fixée afin de maintenir les cœurs d’îlots verts, caractéristiques de ces zones pavillonnaires. Par ces mesures, la commune œuvre pour développer la diversité des espaces verts, contribuant ainsi à limiter les îlots de chaleurs urbains et préserver la qualité du cadre de vie.
Distinctions et labels
Dès 1999, Issy-les-Moulineaux a reçu le label « Ville Internet @@@@ »[75].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Borough londonien de Hounslow[76],[77] | Royaume-Uni | depuis le | ||
Dapaong[78],[77] | Togo | depuis le | ||
district de Futian[77] | Chine | depuis | ||
Dongcheng[77] | Chine | depuis | ||
Etchmiadzin[79],[77],[80] | Arménie | depuis le | ||
Frameries[81],[77] | Belgique | depuis | ||
Guro-gu[82],[77] | Corée du Sud | depuis | ||
Ichikawa[83],[77] | Japon | depuis | ||
La Nouvelle-Djoulfa[84],[77] | Iran | depuis le | ||
Leshan[85],[77] | Chine | depuis | ||
Macerata[86],[77] | Italie | depuis le | ||
Nahariya[87],[77] | Israël | depuis | ||
Pozuelo de Alarcón[88],[77] | Espagne | depuis | ||
Weiden in der Oberpfalz[89],[77],[90] | Allemagne | depuis |
Par ailleurs, la commune d'Issy-les-Moulineaux a signé des contrats de coopération :
Parrainages
Issy-les-Moulineaux est membre de l'association des villes marraines des forces armées (AVMfa) qui y a son siège[92]. Elle parraine depuis 1990 deux unités militaires : l'Escadron d'hélicoptères 3/67 Parisis (EH 3/67) et la base aérienne 107 Villacoublay sur laquelle l'escadron d'hélicoptères est implanté[93]. Ce parrainage est du au fait que le maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini, est le neveu du pionnier des hélicoptères de l'armée de l'air, le colonel Alexis Santini (1914-1997), qui fut affecté à Villacoublay à la fin de sa carrière.
Intégrité publique
- Affaire Thinet (1990)
- Affaire de la Fondation Hamon (2000-2002)
Population et société
Démographie
Depuis les années 1990, le nombre d'emplois a augmenté en même temps que la population, qui est passée d'environ 46 000 dans les années 1980 à 66 662 en 2013 (recensement INSEE de 2013[94]), alors que ce chiffre avait toujours oscillé entre 45 000 et 50 000 pendant les cinquante années précédentes.
Avec 70 000 emplois, Issy propose des services innovants tels que le conseil municipal interactif, le panel citoyen, les cyber crèches, le paiement du stationnement par téléphone mobile, le forum mondial de la démocratie électronique et compte 70 % de sa population connectée au web, dont les deux tiers en hauts débits ().
Il existe un grand centre commercial : « Issy 3 Moulins » ainsi qu'une ZAC.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[95],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 67 981 habitants[Note 5], en augmentation de 3,53 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,3 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 32 513 hommes pour 35 747 femmes, soit un taux de 52,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Communauté corse
Issy-les-Moulineaux est le fief d'André Santini grâce en partie au rôle politique de la communauté corse qui réside sur la commune. Selon André Santini, les Corses seraient environ 1 500. La vie associative de la commune témoigne du rôle des Corses : Issy compte trois associations corses : « L'Amicale des Corses et Amis de la Corse », « Les Amis du Sartenais » et enfin « A Casa di u Populu Corsu ». La Corse a fourni trois de ses maires à la ville – de 1939 à 1940, le docteur Jean Alessandri, de 1953 à 1973, Bonaventure Leca et enfin de 1980 à nos jours, André Santini – qui comptait, il y a quelques années, cinq adjoints au maire originaires de Corse[99].
Communauté arménienne
Comptant la troisième plus importante communauté arménienne d’Ile-de-France, juste après celle d’Alfortville et de Clamart, présente depuis cinq générations, parfaitement intégrée et dynamique, Issy-les-Moulineaux apparaît en effet comme le point d’ancrage naturel de cette association qui trouve son origine en 1918. Dans les années 1920, à la suite du génocide arménien, la communauté arménienne s’établit sur l'île Saint-Germain puis dans les Hauts d’Issy, investissant la rue de la Défense (surnommée rue de la « Dé »), l’avenue Bourgain et le boulevard Rodin. Se forme alors autour du fort d’Issy, un véritable village avec ses cafés, ses commerces, ses épiceries, tous ces petits lieux qui ont permis l’enracinement de déracinés. Depuis, quelques rues du quartier des Épinettes ont été rebaptisées en hommage à l’Arménie. En 1975, la rue du Plateau devient la rue d’Erevan, capitale et foyer culturel de l’Arménie, puis en 2004, sur l’ancien emplacement du marché du fort, la place Etchmiadzin est inaugurée en hommage à la ville jumelle d’Issy (depuis 1989), considérée comme la capitale spirituelle des Arméniens. La même année, l’angle des rues Rabelais et Émile Duployé, est nommée place Manouchian, chef d’un groupe de résistants fusillés au fort du Mont-Valérien en 1943, dont un Isséen, Celestino Alfonso, qui a vécu au 25 rue de la Défense[M 9].
Autour de l’avenue Bourgain, cohabitent les deux édifices religieux de la communauté arménienne isséenne : l’église apostolique qui officialise en 1975 la présence arménienne sur la ville et le temple de l’église évangélique arménienne représentant le groupe confessionnel de protestants à Issy[100].
Au long de la saison 2006/2007, à l'occasion de l'année de l'Arménie en France et du projet Arménie mon amie, de nombreux événements autour du pays se déroulèrent à Issy-les-Moulineaux. De nombreuses animations ont également été organisées en 2015 à l'occasion du centenaire du génocide arménien. En 2019, la Ville a conclu un partenariat durable avec l’association HOMENETMEN, en vue d’accueillir le centre européen de cette organisation pan-arménienne consacrée au sport et au scoutisme dans le cadre de la rénovation du complexe Alain Mimoun. HOMENETMEN, qui signifie Union générale arménienne de culture physique, dispose de 28 000 membres répartis dans une centaine de sections à travers le monde.
Enseignement
Issy-les-Moulineaux est située dans l'académie de Versailles.
- Établissements scolaires
La ville administre dix-sept[Quand ?] écoles maternelles et seize écoles élémentaires communales.
Sur son territoire se trouvent quatre collèges publics[Quand ?] : le collège Victor-Hugo, le collège Henri-Matisse, le collège de la Paix et le collège Georges-Mandel, ouvert en , ainsi qu'un lycée public polyvalent : le lycée Eugène-Ionesco
En matière d'enseignement privé, la ville compte le groupe scolaire La Salle Saint-Nicolas[Quand ?], regroupant un collège, un lycée d'enseignement générale et technologique, un lycée professionnel et un centre de formation par l'apprentissage géré par les frères des écoles chrétiennes. Devant l'entrée se trouve une statue de Saint-Jean-Baptiste de la Salle, fondue par les établissements Peaucelle-Coquet[101].
- Vie universitaire
- STUDEC TV et Studio école de France, école des métiers de la radio et de la télévision
- EFB, école de formation des barreaux de la Cour d'appel de Paris
- INA Expert, école de l'INA dédiée aux formations sur la stratégie, la conception et le marketing des contenus audiovisuels et des nouveaux médias
- ISEP, école d'ingénieurs numériques
- ISIFA, centre d'apprentissage en alternance (commerce, comptabilité, etc.)
Santé
- L'Espace Santé Simone Veil
- L'ancien "Dispensaire Victor Cresson" propose aujourd'hui un centre de soins (consultations de médecine générale, vaccinations gratuites, soins dentaires…), un parcours santé jeunes et un centre de planification familiale[réf. nécessaire]. Depuis le , le Centre Municipal de Santé a pris le nom d'Espace Santé Simone Veil, en hommage à l'ancienne ministre de la santé et à ses multiples combats pour les droits des femmes.
- L'Espace Santé Jeunes
- Cette structure accueille les jeunes de 13 à 25 ans dans un cadre confidentiel, anonyme et gratuit. Une équipe de professionnels (psychologues, diététicienne, socio-esthéticienne…) les informe et les accompagne pour toutes les préoccupations relatives à la santé[réf. nécessaire].
- Hôpital Corentin-Celton (anciennement hôpital des Petits-Ménages)
- Hôpital Suisse de Paris
- À noter : l’Hôpital Suisse de Paris est un centre de vaccinations internationales habilité à effectuer la vaccination anti-amarile (fièvre jaune) et à délivrer les certificats internationaux de vaccination contre la fièvre jaune.
- Clinique du parc de Vanves
- Défibrillateur
- La ville est équipée de défibrillateurs afin de réduire la mortalité en cas d'arrêt cardiaque. En libre accès sur la voie publique et dans certains bâtiments, les appareils sont reliés aux secours grâce à un numéro de téléphone préenregistré[M 10].
Sports
- Installations sportives
Issy s'est largement dotée d'équipements sportifs : courts de tennis, gymnases, piscines (dont une piscine conçue selon les principes du feng-shui dans l'écoquartier du Fort), stades, pas de tir à l'arc, arches d'escalade, poney-club… L'installation phare de la ville est le Palais des sports Robert-Charpentier, troisième plus grande surface sportive d’Europe avec 8 317 m2[réf. nécessaire].
- Principaux événements sportifs
Plus de deux mille manifestations sportives sont planifiées et organisées tous les ans : matchs de football, rencontres de boxes, compétitions de gymnastique[réf. nécessaire].
- Corrida de Noël
La Corrida de Noël est une course à pied qui parcourt les rues de la ville depuis 1977. Rassemblant chaque année plus de 15 000 participants de tous âges (de 3 à 80 ans) et de tous niveaux, elle propose différentes courses, dont celle déguisée où 6 000 Pères Noël rivalisent d’ingéniosité et de fantaisie[réf. nécessaire].
Au-delà de l’épreuve sportive, cette rencontre est un moment unique de convivialité qui mobilise de nombreux bénévoles.
- Été sportif
Tous les ans en juillet et en août, le midi ou le soir, l’Office Municipal des Sports propose une carte « Pass’Sport » aux plus de seize ans. Cette carte donne accès à de nombreuses activités encadrées par des éducateurs sportifs diplômés d’État : tennis, step, LIA, aquagym, tir à l’arc, abdo-fessiers, capoeira, stretching, taekwondo, initiation canoë-kayak[réf. nécessaire]…
- Quelques associations sportives
Une quarantaine de clubs offrent l’opportunité aux habitants de pratiquer près de 80 disciplines. Les activités proposées sont accessibles à tous : hommes et femmes, BB Gym dès 2 ans, Centre de Découverte Sportive dès 4 ans, École d’Initiation Sportive de 6 à 11 ans, Handisport… sans oublier les séniors, à qui de multiples activités sont proposées dans une optique de bien-être et de santé[réf. nécessaire].
Dans le secteur du haut niveau, le badminton (l’IMBC 92 est le club français le plus titré), le football féminin, le tennis de table, le handball féminin et les sports de « combat » permettent à la ville de rayonner à l’échelle nationale et même internationale.
- Aviation
La ville d'Issy-les-Moulineaux est associée à l'aéroclub « Les Alcyons[102] » basé sur l'aérodrome de Saint-Cyr-l'École, proche du château de Versailles.
- Badminton
Issy-les-Moulineaux est une ville où l'on pratique le badminton, avec le club « IMBC 92 » : 600 licenciés, 118 titres de champion de France en individuel, douze titres de champion de France par équipe (1990, 1991, 1994 à 1997, 2003, 2004, 2006, 2007, 2009 et 2010), coupe d'Europe des clubs champions (1/2 finale en 1997, victoire en 2006, 1/4 de finale en 2007, finale en 2009, 1/2 finale en 2010, victoire en 2016)[103].
- Escalade
L'escalade à Issy-les-Moulineaux se déroule sous les arches du RER C aménagés spécialement pour ce sport et pour des ateliers artistiques.
- Football
- Association portugaise omnisports
- Football féminin Issy-les-Moulineaux
- Association sportive Ararat Issy
- FC Issy-les-Moulineaux
- Handball
Le club d'Issy-les-Moulineaux handball féminin (désormais Paris 92) évolue en 1re division. Le club masculin évoluait en Nationale 3 jusqu'en 2014/2015, puis est monté en Nationale 2.
- Triathlon
Le club Issy Triathlon a été fondé en 1988 et possède au début de la saison 2014/2015 4 équipes en division. Une équipe féminine de duathlètes en division 1 et tenante du titre en 2011. Une autre équipe féminine cette fois de triathlètes en division 1, une équipe masculine de triathlètes en division 2 et une équipe masculine de duathlètes en division 2. Le club a à son actif plus de 450 adhérents et une option triathlon a été ouverte à la rentrée 2006 au collège Victor-Hugo de la ville. La première promotion de cette option a d'ailleurs obtenu en 2009 le double titre de champion de France en Triathlon et en Run and bike. Le club a aussi organisé pendant 11 ans un Duathlon dans les rues d'Issy qui est aujourd'hui un sélectif pour les championnats de France.
Médias
Issy-les-Moulineaux possède son propre journal mensuel, nommé Point d'appui[M 11]. Son titre fait référence à la citation d'Archimède "donnez moi un point d'appui et je soulèverai le monde".
Outre son site web, créé dès 1996, la ville possède aussi sa propre web Tv Issy.tv qui met en images l’actualité d’Issy. Elle dispose également de comptes officiels Facebook, Twitter et Instagram et LinkedIn.
Cultes
Les Isséens disposent de lieux de culte catholique, apostolique arménien, israélite, musulman et protestant[104], et d'un lieu de sépulture, le cimetière d'Issy-les-Moulineaux.
Culte catholique
Depuis , la commune d'Issy-les-Moulineaux fait partie du doyenné des Portes, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[105].
Au sein de ce doyenné, les cinq lieux de culte relèvent des cinq paroisses[106],[107] :
- paroisse Notre-Dame des Pauvres : l'église Notre-Dame-des-Pauvres
- paroisse Saint-Étienne : l'église Saint-Étienne
- paroisse saint-Benoît : l'église Saint-Benoît
- paroisse Saint-Bruno : l'église Saint-Bruno
- paroisse Sainte-Lucie : l'église Sainte-Lucie des Moulineaux.
S'ajoute à celles-ci :
- l'église Maronite Saints-Sauveur-et-Maroun, dédiée à la liturgie maronite.
- l'église apostolique arménienne Sainte-Marie-Mère-de-Dieu située 6, avenue Bourgain
Culte israélite
L'Association du consistoire israélite de Paris administre une synagogue[108].
Culte musulman
Le Centre Musulman d'Issy abrite une salle de prières.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 017 €, ce qui plaçait Issy-les-Moulineaux au 345e rang parmi les 36 615 communes de plus de cinquante ménages en métropole[111].
L’encours de la dette s’élevait à 808 000 € en , soit seulement 12 € par habitant. Le budget de la commune s’élevait à 134,1 millions d’euros en 2015.
Emploi
En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 45 456 personnes, parmi lesquelles on comptait 80,9 % d'actifs dont 74,1 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs[112].
On comptait 53 048 emplois dans la commune, contre 47 111 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 34 016, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 155,9 % (143,8 % en 2007), ce qui signifie que la commune offre un emploi et demi par habitant actif[112]. Le taux de chômage est de 7,07% (chiffres - demandeurs d'emploi de catégorie A - sources : Direccte UD92 et SOEE).
Le quartier d'affaires d‘Issy-les-Moulineaux s'est développé très rapidement pendant les deux dernières décennies : tout le quartier du Val-de-Seine a été reconstruit, passant d'une dominance industrielle à tertiaire.
Au , Issy-les-Moulineaux comptait 7 377 établissements : 8 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 245 dans l'industrie, 528 dans la construction, 5 778 dans le commerce-transports-services divers et 818 étaient relatifs au secteur administratif[112].
La ville, comme sa voisine Boulogne-Billancourt, concentre de nombreuses entreprises du secteur de l'audiovisuel (France Médias Monde, Canal +, Eurosport, Arte France…).
En 2013, 690 entreprises ont été créées à Issy-les-Moulineaux[112] dont 452 entreprises individuelles[112].
La ville est un moteur de l'emploi en Île-de-France, notamment dans le secteur tertiaire où son quartier d'affaires, le Val-de-Seine, possède plus de 350 000 m2 de bureaux[réf. nécessaire], avec de nombreux sièges sociaux internationaux (Sodexo, Microsoft, Coca-Cola, La Poste, , AccorHotels, Capgemini et bientôt Orange - siège mondial - et Nestlé en 2020). La transformation de la ville en fleuron français des nouvelles technologies lui a valu une renommée internationale[113].
Culture locale et patrimoine
La ville d'Issy-les-Moulineaux possède aussi un conservatoire de musique accessible à tous les habitants du territoire de Grand Paris Seine Ouest.
Musées et monuments
- Église Saint-Étienne, XVIIe siècle, classée[114]
- Église Notre-Dame-des-Pauvres, 1950-1954, classée monument historique en 2007.
- Église Saint-Sauveur: De style néo-roman, cette chapelle fut désaffectée du culte en 2004 avant de revenir, en tant qu'église, aux catholiques maronites qui la firent reconsacrer par Mgr Nasser Gemayel en .
- L'Hôtel de ville a été construit d'après les plans de Louis Bonnier, architecte qui réalisa aussi le magasin du marchand Siegfried Bing, à Paris.
- Manufacture des Tabacs, inscrite au titre des monuments historique en 1984.
- Musée français de la carte à jouer, un des lieux où se tient la Biennale d'art contemporain.
- Séminaire Saint-Sulpice
- Halle et parc de l'Île Saint-Germain et la Tour aux figures de Jean Dubuffet, commande de l'État de 1983 et inaugurée en 1988, soit quelques années après la mort de l'artiste. Son projet date de 1967 et fait partie du cycle de « L'Hourloupe »[115]
- le PACI, Palais des Arts et des Congrès d'Issy-les-Moulineaux, accueillant de nombreuses manifestations culturelles
- Mémorial du génocide arménien d'Issy-les-Moulineaux
- Château d'Issy (Château des Princes de Conti)
- Villa Jassédé (Hector Guimard - 1893)[116]
- Le séminaire Saint-Sulpice.
- Parc de l'île Saint-Germain et Tour aux Figures.
- Villa Jassédé (1893)
- Musée de la carte à jouer
Immeubles de grande hauteur
- Les Terrasses de Rodin ensemble résidentiel de grande hauteur (87 m) surplombant la ville ;
- Tour Sequana : gratte-ciel de 100 m dans le quartier d'affaires Val de Seine (2010) ;
- Tours du Pont d'Issy : ambitieux programme d'urbanisme tertiaire
Bâtiments d'utilité publique
- Isséane centre de traitement des ordures ménagères, semi enterré, ouvert mi-2008.
L'île Saint-Germain
Sur l'île Saint-Germain, Issy possède un club d'équitation et un restaurant. Le jardin de l'île Saint-Germain, réorganisé en 2000 pour sa moitié sud-ouest, comme un jardin sauvage, évolue au rythme des saisons.
Patrimoine culturel
- Vitraux de la Trinité de Carlo Roccella, église Saint-Bruno (de 1936 par Paul Rouvière architecte).
Personnalités liées à la commune
- Thierry Adam, journaliste sportif ;
- Ali, rappeur ayant formé le duo Lunatic avec Booba ;
- Leïla Bekhti, actrice ;
- Clara Benoits, syndicaliste, militante pour l'indépendance de l'Algérie ;
- Eva Berberian, chanteuse ;
- André Bouchet, Passe-Partout dans Fort Boyard ;
- Charles-François Bourgeois (1759-1821), général d'Empire ;
- Marc Citti, né en 1966 à Issy-les-Moulineaux, acteur ;
- Jean-Christophe De Clercq, plasticien ;
- Thierry Godard, acteur ;
- Lionel Guibout, peintre ;
- Sacha Judaszko, humoriste ;
- Paul Landormy, musicologue ;
- Manu Larcenet, auteur de bande dessinée ;
- Pierre Lottin, acteur français ;
- Napoléon Mortier de Trévise, duc de Trévise ;
- Olivier Megaton, réalisateur ;
- Alexis Santini, aviateur.
- Peter Župník, photographe.
Chansons liées à la commune
- Dans Les loups sont entrés dans Paris, chanson française sortie en 1967, écrite par Albert Vidalie, sur une musique de Louis Bessières, interprétée par Serge Reggiani, les paroles citent quatre fois le nom d'Issy, en précisant les lieux d'entrée des premiers loups dans la capitale, « l´un par Issy, l´autre par Ivry », suivis plus tard par cent autres congénères, « soit par Issy, soit par Ivry », ces points de passage étant également empruntés par les bêtes en quittant la ville. C'est aussi un jeu de mots, basé sur l'homophonie de « par Issy » et « par ici », et de plus, entendues avec cette dernière orthographe, les phrases conservent un sens. Ceux qui interprètent cette chanson comme une allégorie de l'entrée dans la capitale de l'armée versaillaise venue réprimer durant la Semaine sanglante l'insurrection de la Commune de Paris peuvent voir, en cette mention d'Issy dans le texte, un argument en faveur de leur thèse : c'est par le sud-ouest de la capitale, en effet, que s'est historiquement opéré cette offensive.
- Issy-les-Moulineaux est aussi mentionné dans les paroles de la chanson Les Hommes à tout faire, de l'album Agata, sorti en 1969, de l'auteur-compositeur-interprète Nino Ferrer : « […] Tandis que Jojo, d'Issy-les-Moulineaux, / C'est un conducteur de métro, / Quand il arrive au terminus, / Il va se promener en autobus. […] »[117]. Cette chanson accompagne le générique du feuilleton télévisé Agence Intérim, réalisé par Marcel Moussy et Pierre Neurrisse et diffusé la même année[118].
Films liés à la commune
- 1951 : Gibier de potence d’André Baud et Roger Richebé.
- 1961 : La Belle Américaine de Robert Dhéry et Pierre Tchernia.
- 1963 : Un drôle de paroissien de Jean-Pierre Mocky.
- 1965 : Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard.
- 1992 : Le Bal des casse-pieds d’Yves Robert.
- 1993 : Métisse de Mathieu Kassovitz.
- 1996 : Le Jaguar de Francis Veber.
- 2008 : Cliente de Josiane Balasko.
- 2011 : L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder.
- 2012 : Il était une fois, une fois de Christian Merret-Palmair.
- 2013 : Vive la France de Michaël Youn.
Œuvres d'art liées à la commune
- Les usines des Moulineaux à Issy, tableau de Frank-Will (1900-1950) conservé au Musée d'Art et d'Histoire de Meudon[119].
Héraldique et devise
|
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'azur au filet en sautoir d'or cantonné en chef d'un aéroplane d'argent, en pointe et aux flancs de trois moulins à vent du même ouverts de sable.
|
---|
La devise de la ville d'Issy-les-Moulineaux est Habeo Semper Alas, ce qui signifie en latin « De tous temps, j'ai des ailes », en référence aux moulins à vent ainsi qu'à l'aviation.
Pour approfondir
Bibliographie
- Issy-les-Moulineaux, 2000 ans d'Histoire, éditions Issy-Média, brochure 176 pages, 4e trim. 1994, (ISBN 2-9508436-0-3),
- Le Séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux, éditions CRHIM Issy-les-Moulineaux, brochure 38 pages, 1990, (ISBN 2-905060-15-8),
- Alain Becchia, Issy-les-Moulineaux, Histoire d'une commune suburbaine de Paris, édité chez l'auteur, 239 pages, 4e trim. 1977,
- René Le Bacon, Les Princes de Conty en leur Château d'Issy, éditions CRHIM Issy-les-Moulineaux, 196 pages, 3e trim. 2000, (ISBN 2-905060-40-9),
- Daniel Rabattel, Issy-les-Moulineaux, éditions Alan Sutton, 2009, 128 p. (ISBN 978-2-8138-0031-2)
- Agnès Barbier et Florian Contagneux, Édifices cultuels isséens postérieurs à 1900, CRHIM, 1981.
- Collectif, Issy-les-Moulineaux : la mémoire en images, CRHIM, 1988.
- Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune d’Issy-les-Moulineaux (92040) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Site de la mairie
- Liste des routes départementales isséennes [PDF].
- http://www.issy.com/fr/ma-ville/numerique/issy-ville-innovante/pay-by-phone
- « Fort d'Issy » (consulté le ).
- « L’école bi-langue des Bords de Seine » (consulté le ).
- « Ecoquartier des Bords de Seine » (consulté le ).
- « Les parcours numériques du Fort d'Issy » (consulté le ).
- « Les rues d'Issy », sur Issy-les-Moulineaux (consulté le ).
- « Les rues d'Issy », sur Issy-les-Moulineaux (consulté le ).
- « Les rues d'Issy (accès alphabétique) », sur site de la ville d'Issy-les-Moulineaux (consulté le ).
- « Défibrillateurs » (consulté le ).
- « | Issy.com » (consulté le ).
Autres sources
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- 42,6°C à Paris, 43,1°C à Saint-Maur, 42,9°C à Issy… records de chaleur battus dans toute l’Île-de-France
- Fiche sur Issy sur le site cartesFrance
- L'Boulogne-Billancourt constitue la station de référence pour l'ouest des Hauts-de-Seine.
- carte interactive de l'IAU
- « Sur le site : extension-reseau.ratp.fr » (consulté le ).
- http://www.boulognebillancourt.fr/cms/index.php?option=com_content&task=view&id=2963&Itemid=1
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Issy-les-Moulineaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
- Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en, liens externes.
- Présentation du projet « Cœur de ville » sur le site d'Issy-les-Moulineaux.
- « Itinéraire d'une ville innovante », sur issy.com (consulté le )
- « Ville numérique », sur issy.com (consulté le )
- « Un "smart grid" de quartier expérimenté à Issy-les-Moulineaux », sur Banque des Territoires, (consulté le )
- « A Issy-les-Moulineaux, l'expérimentation IssyGrid s'achève et inspire de nombreux autres projets », sur usine-digitale.fr (consulté le )
- « So Mobility transport numérique Issy », sur somobility (consulté le )
- Jacques Marouani, « « Smart cities » : lancement du projet So Mobility à Issy-les-Moulineaux », sur electroniques.biz (consulté le )
- « Portail Citoyen », sur portail.ville-issy.fr (consulté le )
- Adélaïde Tenaglia, « Issy-les-Moulineaux : un portail numérique unique pour simplifier les démarches en ligne », Les Échos, (lire en ligne)
- « Page d'accueil de data.issy.com », sur data.issy.com (consulté le )
- « Issy-les-Moulineaux accentue sa démarche open data », sur So Digital, (consulté le )
- « Issy-les-Moulineaux : la "data visualisation" aide les habitants à comprendre les actions de la ville », sur Actualité fonction publique territoriale (consulté le )
- « Rapport financier de la Ville d’Issy-les-Moulineaux », sur rapportfinancier.issy.com (consulté le )
- « Protéger les données personnelles », sur issy.com (consulté le )
- Dominique Malecot, « Issy-les-Moulineaux embarque dans le programme européen de la ville intelligente », Les Echos, (lire en ligne)
- (en) « Issy-les-Moulineaux », sur Intelligent Community Forum (consulté le )
- « Issy-les-Moulineaux remporte le « Trophée 2018 de la mobilité en Île-de-France » pour le smart parking en open data », sur So Digital, (consulté le )
- Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris par l'abbé Lebœuf, tome 3, 1883
- France Archives (portail national des archives), « Hôpital Corentin-Celton et fondation Devillas »
- Antoine Guillois, opcit, chap.III, p.39.
- « Exposition : la grande crue de 1910 », sur hauts-de-seine.fr, (consulté le ).
- (en) AERONAUTICS: Pateras Pescara - Time, 28 janvier 1924
- Dossier d'enregistrement à la Fédération aéronautique internationale (FAI) no 13 094.
- Robert Gildea, Empires of the Mind: The Colonial Past and the Politics of the Present, Cambridge University Press, 28 février 2019
- Documents d'archives de la Gauche prolétarienne Gauche Prolétarienne . Luttes Urbaines
- Marcel Caille, L'assassin était chez Citroën, 1978, p. 53.
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 16/10/2020.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret no 2015-1656 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Meudon sur Légifrance.
- « Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Issy », sur Ville d'Issy.
- « Résultat de l'élection législative de 2012 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection législative de 2017 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection législative de 2022 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection européenne de 2014 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection européenne de 2019 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection régionale de 2015 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection départementale de 2015 à Issy », sur le site du ministère de l’intérieur.
- « Résultat de l'élection municipale de 2014 à Issy », sur le Monde.
- « Résultat de l'élection municipale de 2020 à Issy », sur le Monde.
- La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
- Liste des communes équipée de machines de vote électronique dans le 92
- « Alors, Boulogne-les-Moulineaux ou Issy-Billancourt ? », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- Matthieu Quiret, « Les communes de Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux prêtes à fusionner », Les Échos, (lire en ligne).
- Matthieu Quiret, « La fusion de Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux critiquée au moins sur la forme : Des élus des deux communes ne condamnent pas nécessairement le projet de rapprochement mais peinent à le comprendre. Comment vont réagir les habitants ? », Les Échos, (lire en ligne).
- Jérôme Bernatas, « Issy - Boulogne : promesse de mariage le 9 juillet », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne).
- « Maires d'Issy-les-Moulineaux depuis 1790 », sur data.issy.com (consulté le ).
- « Trois disparitions - L'essayiste Jacques Madaule Une curiosité toujours en éveil », Le Monde, (lire en ligne).
- Thierry Bréhier., « À l'assaut d'Issy-les-Moulineaux, la "social-démocrate" », Le Monde, (lire en ligne).
- « Le premier des Pasqua's boys », L'Express, (lire en ligne).
- Corinne Bouchouchi, « André Santini Un Corse d'Issy », Le Nouvel observateur, (lire en ligne).
- Estelle Dautry et Anissa Hammadi, « André Santini, candidat à Issy : « l’énergie que je consacre à ma ville depuis 40 ans ne s’essouffle pas » : Le maire sortant d’Issy-les-Moulineaux repart en campagne. À 79 ans dont 40 passés à la tête de la commune, il mène une liste de rassemblement avec La République en marche, l’UDI et les Républicains », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Issy-les-Moulineaux, consultée le 26 octobre 2017
- « Cités en réseaux, 10 ans de label Ville Internet » [PDF].
- « Hounslow (Angleterre) » (consulté le )
- « Jumelages et partenariats internationaux de la Ville d'Issy-les-Moulineaux » (consulté le )
- « Dapaong (Togo) » (consulté le )
- « Etchmiadzine (Arménie) » (consulté le )
- « http://ejmiatsin.am/foreign-relations/sister-cities/982-issy-les-moulineaux.html »
- « Frameries (Belgique) » (consulté le )
- « Séoul/District de Guro (Corée du Sud) » (consulté le )
- « Ichikawa (Japon) » (consulté le )
- « Ispahan/Quartier de la Nouvelle-Jolfâ (Iran) » (consulté le )
- « Leshan (Chine) » (consulté le )
- « Macerata (Italie) » (consulté le )
- « Nahariya (Israël) » (consulté le )
- « Pozuelo de Alarcón (Espagne) » (consulté le )
- « Weiden in der Oberpfalz (Allemagne) » (consulté le )
- « https://www.weiden.de/kultur/kultur/partnerstaedte »
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- « Association des Villes Marraines » (consulté le ).
- « 20e anniversaire du parrainage du « Parisis » », 23/11/2010 à 18:20 (consulté le ).
- « Insee - Populations légales 2013 - 92040-Issy-les-Moulineaux », sur insee.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Issy-les-Moulineaux (92040) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Hauts-de-Seine (92) », (consulté le ).
- Emmanuel Bernabéu-Casanova, De l’île de Corse à l’Île-de-France, les élus d’origine corse à Paris et dans les Hauts-de-Seine, revue Hérodote, 4e trimestre 1999
- « La communauté arménienne d’Issy », sur armenews.com, (consulté le ).
- La signature au dos, en bas, peut se lire Peaucelle-Goquet, mais la maison Peaucelle-Coquet est connue.
- « Aéroclub les Alcyons d'Issy-les-Moulineaux », sur alcyons.com (consulté le ).
- « Issy-les-Moulineaux Badminton Club 92 », sur L'Express, (consulté le ).
- Édifices cultuels isséens, postérieurs à 1900, plaquette éditée par le musée, (ISBN 2-905-060-11-5) , Y sont présentés les églises catholiques, le temple de l'Église réformée de France, les temples de l'Église réformée arménienne, la synagogue et L'église apostolique arménienne Sainte-Marie Mère de Dieu
- « Carte des doyennés janvier 2010 », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
- « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », sur le site du diocèse de Nanterre (consulté le ).
- « Page d'accueil », sur le site des cinq paroisses d'Issy-les-Moulineaux (consulté le ).
- « Liste des synagogues », sur ctrouve.fr (consulté le ).
- Église protestante unie de France : Temple et presbytère d'Issy les Moulineaux
- Église évangélique arménienne d'Issy-les-Moulineaux
- « Revenus fiscaux des ménages en 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Insee - Commune d'Issy-les-Moulineaux (92040) - Dossier complet », sur insee.fr (consulté le ).
- Issy : prix du visionnaire pour son maire
- Un portail d'église familier aux villageois de Vaugirard aux XIIe et XIIIe siècles". Résumé d'un article de Jacques Couvreur in Bull. Soc. hist. & arch. du XVe arrondt de Paris – no 30"
- E. Beauseigneur, La Tour aux figures de Dubuffet, Dossier de l'art, décembre 2009, p. 102.
- « Maison de Charles Jassede », notice no IA00108524, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Paroles Les Hommes A Tout Faire par Nino Ferrer - Paroles.net (lyrics) », sur paroles.net (consulté le ).
- [vidéo] AGENCE INTÉRIM - 1969 sur YouTube.
- Wikimedia Commons, Les usines des Moulineaux à Issy, œuvre de Frank-Will conservé au Musée d'Art et d'Histoire de Meudon
- Portail des Hauts-de-Seine
- Portail des communes de France
- Portail de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem