Bellerive-sur-Allier

Bellerive-sur-Allier (Vaissa en occitan) est une commune française urbaine, située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Bellerive.

Bellerive-sur-Allier

L'esplanade François-Mitterrand
et la mairie au second plan en 2012.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Vichy Communauté
Maire
Mandat
François Sennepin
2020-2026
Code postal 03700
Code commune 03023
Démographie
Gentilé Bellerivois
Population
municipale
8 741 hab. (2019 )
Densité 461 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 03″ nord, 3° 24′ 16″ est
Altitude Min. 247 m
Max. 337 m
Superficie 18,97 km2
Unité urbaine Vichy
(banlieue)
Aire d'attraction Vichy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bellerive-sur-Allier
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bellerive-sur-Allier
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Bellerive-sur-Allier
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Bellerive-sur-Allier
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Bellerive-sur-Allier
Liens
Site web ville-bellerive-sur-allier.fr

    La commune, qui jouxte celle de Vichy, s'appelait à l'origine Vesse et a changé officiellement de nom le . Bordée par la rivière Allier, elle compte 8 741 habitants (au recensement de 2019), appelés les Bellerivois et les Bellerivoises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Bellerive-sur-Allier est située au sud-est du département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes[INS2 1], à 57,3 km par la route[Note 1] de Moulins[1], préfecture du département, et à 1,8 km de Vichy[2], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vichy[INS2 1].

    Le territoire communal est limitrophe de six autres communes[3] :

    Communes limitrophes de Bellerive-sur-Allier
    Charmeil Vichy
    Espinasse-Vozelle
    Serbannes, Brugheas Abrest

    Géologie

    La commune est située au nord du Massif central, au contact de plusieurs entités géographiques, entre le Val d'Allier, la plaine de la Limagne (Limagne bourbonnaise) à l'ouest et la montagne bourbonnaise à l'est[Diag 1].

    Relief

    La commune s'étend sur 1 897 hectares[Diag 2]. Son altitude varie de 247 mètres, sur la partie est de la commune (rivière Allier), à 337 mètres sur les coteaux à l'ouest[Diag 3].

    La commune est située sur la plaine du val d'Allier[Diag 3].

    Hydrographie

    Confluence entre l'Allier et le Sarmon en 2020.

    La commune est bordée à l'est par la rivière Allier. Celle-ci fait office de limite administrative avec les communes d'Abrest (vers le lieu-dit Creux Very) puis de Vichy de l'amont vers l'aval[3],[Diag 4]. Sa largeur, au niveau de l'ancien stade nautique, atteint les 200 mètres[Diag 4]. Quatre autres cours d'eau coulent dans la commune :

    • le ruisseau de la Rama, cours d'eau de km de long prenant sa source à Brugheas[4] et « formant la limite communale Sud » avec Abrest ;
    • le Sarmon, cours d'eau de 14 km prenant sa source dans le département limitrophe du Puy-de-Dôme, à Bas-et-Lezat, et se jetant près du pont de Bellerive[5] ;
    • le Briandet, cours d'eau de 7,5 km de long, prenant sa source à Serbannes et se jetant près de l'hippodrome[6]. Il se compose de quatre affluents dont trois couvrent le territoire communal :
      • le ruisseau du Bois des Prêtres, long de 3,35 km, prenant sa source à Serbannes et se jetant près du lieu-dit Le Pouzatais à Espinasse-Vozelle, passant à la frontière communale à Serbannes peu avant son point de confluence[7],
      • le ruisseau de Conton, long de 1,85 km, coulant exclusivement dans la commune[8],
      • un cours d'eau anonyme, long de 1,66 km, traversant le parc omnisports[9] ;
    • la Goutte de la Fontaine, long de 6,66 km, prenant sa source à Espinasse-Vozelle et se jetant dans le ruisseau du Béron à l'est de Charmeil, traverse le bois de Charmeil au nord de la commune[10].

    L'ensemble du territoire communal est couvert par le périmètre de protection des eaux minérales des sources de Vichy Saint-Yorre[Diag 4].

    Le territoire communal est compris dans le périmètre du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Loire-Bretagne 2016-2021, approuvé le , et dans le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Allier Aval, approuvé le [Diag 4].

    Climat

    Le climat est de type océanique dégradé, à la limite du climat semi-continental avec quelques caractéristiques du climat de montagne. Les températures varient (de 6 à 16,7 °C en moyenne annuelle sur la période 1981-2010)[Diag 5], mais l'année, surtout entre octobre et fin avril, est plutôt pluvieuse et venteuse.

    Les relevés météorologiques sont mesurés à la station de Charmeil, à proximité de l'aéroport.

    Relevés météorologiques de la station de Vichy-Charmeil (1981-2010, sauf ensoleillement 1991-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 1,9 3,9 8,1 11,2 13,3 12,9 9,8 7,3 2,8 0,4 6
    Température maximale moyenne (°C) 7,4 9 13 15,8 20 23,5 26,4 26,1 22,2 17,6 11,2 7,8 16,7
    Ensoleillement (h) 78,1 94,8 153,7 175,4 203,4 225 248,9 238,3 183,5 128,1 76,7 55,9 1 861,7
    Précipitations (mm) 46,8 39,8 44,2 69,3 98,2 78,2 71,6 74,2 75,4 68 63,3 50,5 779,5
    Source : Météo-France[11]

    Milieux naturels et biodiversité

    Le territoire communal de Bellerive-sur-Allier est couvert par quatre zones naturelles (ZNIEFF) :

    • Val d'Allier Vichy – Pont de Chazeuil (ZNIEFF de type 1) : cette zone couvre la rivière en aval du pont de Bellerive[12] ;
    • Val d'Allier entre Vichy et Mariol (ZNIEFF de type 1) : cette zone couvre la rivière en amont du pont de Bellerive[13] ;
    • Forêt de Montpensier et Bois Saint-Geat[14] ;
    • Lit majeur de l'Allier moyen (ZNIEFF de type 2)[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Bellerive-sur-Allier est une commune urbaine[Note 2],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[INS2 2],[17].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Vichy, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[INS2 3] et 64 124 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[INS2 4],[INS2 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[INS2 6],[INS2 7].

    Bellerive-sur-Allier appartient également à la zone d'emploi et au bassin de vie de Vichy[INS2 1].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,2 %), prairies (29,9 %), forêts (16,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,2 %), eaux continentales[Note 4] (2 %), terres arables (1,6 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Quelques lieux-dits habités[3] :

    • au nord de la commune : Montpertuis, les Calabres, les Barges, les Bernards, les Guinames, Beauregard, Champ Roubeau, Super Bellerive ;
    • au sud de la commune : la Grange au Grain, Creux Véry, Chantemerle, les Vignes des Chaputs, les Séchauds, le Moulin Mazan, le Léry.

    Morphologie urbaine

    Bellerive-sur-Allier a la particularité de ne pas posséder de centre-bourg ancien[Diag 6]. Le développement de la ville, d'abord « effectué à partir de la ville centre de Vichy », où son accès s'effectuait par bac (puis par un pont en fonte depuis 1870, le pont de Bellerive actuel), s'est accentué autour des axes principaux (au bourg, jusqu'à la route no 9, puis à Champ Roubeau (sur la route de Gannat), le long du Sarmon et sur la route de Randan[19]).

    Dans la deuxième moitié du XXe siècle, l'urbanisation a progressé vers le sud du centre-ville, avec l'apparition de lotissements dans le quartier de Chantemerle dans les années 1960-1970, puis vers l'ouest et le nord autour de la route de Gannat (Super Bellerive et Les Guinames) dans les années 1970-1980, puis à proximité du centre-ville dans les années 1990 (hameau de Bellevue, rue Emmanuel-Chabrier autour du collège Jean-Rostand). La tache urbaine représentait, en 2010, 387 hectares, contre 101 hectares avant 1950[Diag 6].

    Le centre-ville « présente un tissu urbain hétérogène » avec des bâtiments de différentes époques et « une mixité fonctionnelle ». Les implantations ont commencé à la fin du XIXe siècle, avec une forte hétérogénéité de formes bâties et de fonctions, comprenant des logements collectifs à un étage avec activité commerçante au rez-de-chaussée et des constructions pavillonnaires récentes sur les terrains libres[Diag 7].

    Entre le pont de Bellerive et les berges, la résidence du Pont d'Allier, construite entre 1974 et 1978, comprend deux hôtels classés deux et trois étoiles, ainsi que les résidences Longchamp et Auteuil[BEL 1].

    Logement

    La commune fait partie du périmètre du programme local de l'habitat (PLH) de Vichy Communauté pour la période 2020-2025[20], approuvé le , remplaçant les anciens PLH de Vichy Val d'Allier 2010-2015 et 2016-2021[Diag 8].

    En 2018, la commune comptait 4 825 logements, contre 4 777 en 2013 et 4 654 en 2008.

    Parmi ces logements, 85 % étaient des résidences principales, 5,5 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,3 % des appartements[INS 1]. Le tissu bâti est très variable puisque l'on retrouve des lotissements pavillonnaires, en retrait de la voirie[Diag 7]. L'habitat collectif est largement représenté autour de la mairie (îlot de la cité Clair Matin, avec des bâtiments de 3 à 10 étages érigés dans les années 1960-1970, ou sur l'esplanade François-Mitterrand, avec trois logements issus d'une opération des années 2000), ou encore rue de la Grange-aux-Grains (avec des bâtiments allant jusqu'à 12 étages)[Diag 7].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était en 2018 de 66,1 %, en hausse par rapport à 2013 (65,6 %) mais stable par rapport à 2008. La part de logements HLM loués vides était de 14,8 % en 2018 (contre 14,3 % en 2013)[INS 2].

    Planification de l'aménagement

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT de Vichy Communauté, approuvé le sur le territoire de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier regroupant 23 communes[21].

    Le plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé par le conseil communautaire de Vichy Communauté le , et modifié le [BEL 2]. Il remplace l'ancien PLU approuvé en 2003, révisé en 2014 mais annulé par le tribunal administratif à la suite d'une requête d'un particulier[BEL 3].

    Projets d'aménagement

    La ville projette de créer la ZAC des Coteaux du Briandet, d'une superficie de vingt-cinq hectares, avec la construction de 350 logements sur quinze ans. Après enquête publique tenue en septembre et , ce projet a été déclaré d'utilité publique le [22]. La livraison est prévue à la fin des années 2020[23].

    Elle prévoit également de créer un parc d'activités sur le site de l'ancienne friche de Montpertuis-Palazol.

    Près du centre-ville, autour de la salle culturelle Le Geyser, une maison des artistes et un parc urbain sont en cours de création[BEL 4].

    Voies routières

    Entrée Ouest de la commune par la RD 2209 à Champ-Roubeau en 2019.
    La traversée du centre-ville, par la RD 984, est limitée à 30 km/h.

    L'agglomération de Vichy, tout comme l'ancienne région Auvergne, se caractérisait par une mauvaise accessibilité routière. D'importants projets routiers ont été menés dans les années 2010 afin de désenclaver la cité thermale, notamment l'autoroute A719 mise en service le et un contournement sud-ouest (route départementale (RD) 906), mis en service début 2016, et permettant d'accéder aux différents quartiers de Bellerive-sur-Allier[Diag 9].

    Le réseau routier départemental est constitué des routes suivantes :

    • la RD 2209, ancienne route nationale 209 reliant Gannat à Varennes-sur-Allier. Classée partiellement à grande circulation, cette route, qui emprunte successivement la route de Gannat, l'avenue de Vichy puis l'avenue de la République jusqu'au pont Aristide-Briand (ou pont de Bellerive), était empruntée en moyenne par 8 425 véhicules par jour en 2014 sur la portion de route desservant le quartier de Champ-Roubeau[Diag 10] ;
    • la RD 1093, ancienne route nationale 493, en direction du sud-ouest de la commune (Les Séchauds), de l'agglomération (Le Bois Randenais, commune de Brugheas) et le nord-est du département du Puy-de-Dôme (Randan, Maringues et Pont-du-Château). Cette route, nommée avenue Fernand-Auberger, était empruntée en moyenne par 6 294 véhicules par jour en 2014[Diag 10] ;
    • la RD 984, ancienne route nationale 684, en direction de l'ouest de la commune (mairie, quartier de Monzière), et au-delà vers Serbannes, Effiat et Aigueperse. Cette route, qui s'appelle rue Jean-Jaurès puis rue Adrien-Cavy, était empruntée en moyenne par 3 956 véhicules par jour en 2012[Diag 10] ;
    • la RD 6 (route de Charmeil), classée à grande circulation, dessert le nord de la ville. C'est l'axe routier classé le plus fréquenté de la commune, avec 18 152 véhicules par jour en 2012 sur la portion terminale[Diag 10] ;
    • son antenne, la RD 6e (route du Pont-de-l'Europe ou avenue de l'Europe), relie le rond-point de l'Europe au pont de l'Europe et à Boutiron (commune de Creuzier-le-Vieux) en desservant le parc omnisports Pierre-Coulon[3].

    Trois autres routes départementales assurent une desserte locale :

    • la RD 131, de Bellerive-sur-Allier à Hauterive, desservant la zone d'activité de Navarre et la rive gauche d'Abrest ;
    • la RD 276 de Bellerive-sur-Allier à Brugheas par le chemin du Moulin-Mazan ;
    • la RD 443, par les rues Maurice-Chalus, l'église, la rue Gabriel-Ramin et le quartier de Penaix.

    Les véhicules dont le poids total dépasse 7,5 tonnes ne peuvent pas circuler sur les RD 2209 (avenues de Vichy et de la République), 1093, 984 et 131, depuis l'ouverture du contournement sud-ouest en , à l'exception de la desserte locale. Des contrôles sont organisés régulièrement par les services municipaux pour vérifier que les poids lourds respectent la réglementation[BEL 5].

    Transports ferroviaires

    La gare ferroviaire la plus proche est située à Vichy. Elle assure les liaisons vers Paris-Bercy (en train Intercités), Moulins, Lyon et Clermont-Ferrand en TER[Diag 11] Auvergne-Rhône-Alpes.

    Lignes urbaines
    Un bus du réseau MobiVie au terminus Stade Aquatique.

    Bellerive-sur-Allier est desservie par quatre lignes du réseau de transport en commun MobiVie[24] :

    • la ligne B, reliant le terminus de Côte Saint-Amand au collège Jean-Rostand ou Du Bellay en passant par la gare SNCF, le pont de Bellerive, la zone d'activités de Navarre (arrêt Grange au Grain) et la mairie, à raison d'un bus toutes les vingt minutes du lundi au vendredi (trente minutes le samedi) ; les dimanches et jours fériés ainsi qu'en période estivale, elle dessert le stade aquatique via le collège Jean-Rostand ;
    • la ligne C, reliant le cours Arloing (à Cusset) au stade aquatique via le pont de Bellerive et la source intermittente, et fonctionnant du lundi au samedi à raison d'un bus toutes les vingt minutes du lundi au vendredi (trente minutes le samedi) ;
    • la ligne G, reliant la gare SNCF de Vichy à la zone d'activités du Bioparc à Hauterive via le pont de Bellerive et l'arrêt Charles-de-Gaulle (desservant le centre commercial Carré d'As), et fonctionnant du lundi au vendredi avec cinq passages par jour et par sens ;
    • la ligne I, reliant le quartier des Ailes (au nord de Vichy) à la zone d'activités de Navarre (arrêt Grange au Grain) via le stade aquatique, le collège Jean-Rostand, la mairie de Bellerive et le quartier de Chantemerle, et fonctionnant du lundi au samedi avec douze passages et une fréquence d'un bus par heure.

    Un service de transport à la demande (MobiVie sur mesure) vient compléter l'offre de transport urbain pour les quartiers non desservis par une ligne régulière de bus, fonctionnant du lundi au samedi[25].

    Lignes interurbaines

    La commune est également desservie par deux lignes du réseau Cars Région Allier, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes[26] :

    • la ligne B02, reliant Vichy à Montluçon avec un arrêt au centre des métiers du bâtiment, au nord de la commune ;
    • la ligne B05, reliant Vichy à Gannat, Bellenaves et Chantelle, avec un arrêt à la source intermittente.

    Aménagements cyclables

    Piste cyclable longeant la route de Charmeil en 2014.

    Un schéma directeur d'aménagements cyclables a été élaboré en par l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier et a notamment abouti à la création d'un itinéraire cyclable reliant le pont de Bellerive et le stade aquatique[27], long de trois kilomètres[Diag 12].

    Des pistes ou bandes cyclables ont été aménagées sur une partie de la RD 2209, sur l'avenue de Vichy (dans le sens nord-sud entre le carrefour de Boussange et l'allée Georges-Baugnies, puis dans les deux sens au-delà) et l'avenue de la République dans les deux sens, ainsi que le rond-point de la République depuis 2010, et sur une portion de la rue Maurice-Chalus, à sens unique entre la rue Jean-Ferlot et l'église (entre deux ralentisseurs), autour du carrefour entre les départementales 6 et 6e, ainsi que le long de la RD 6e entre l'accès au parc omnisports de Vichy et le pont de l'Europe inclus.

    Le tour du plan d'eau à vélo est bouclé en [28]. Pour sécuriser l'itinéraire, un chemin parallèle à la départementale 6 a été créé entre le carrefour de Boussange et l'accès à l'hippodrome et des voies ont été classées en zone de rencontre sur les voies d'accès au parc omnisports et au Palais du Lac. Il ne s'agit pas à proprement parler du tour du plan d'eau longeant la rivière.

    Après l'aménagement des berges (inauguré en ), la communauté d'agglomération Vichy Communauté a réalisé une voie verte reliant le nord et le sud de l'agglomération[29]. La Via Allier, longue de 27 km, relie Billy à Saint-Yorre. Une partie de la boucle des Isles (12,7 km, vers Vichy et Hauterive, puis Abrest via la passerelle SNCF) ainsi que la boucle du Lac (6,3 km) empruntent les berges d'Allier réaménagées[30].

    Liaisons pédestres

    La commune est traversée par le sentier de grande randonnée 463, reliant Évaux-les-Bains à La Chabanne[31],[Diag 12].

    Risques naturels et technologiques

    La commune est exposée à six risques majeurs : trois naturels (inondation, mouvement de terrain et sismique) et trois technologiques (industriel, rupture de barrage et transport de matières dangereuses)[32],[BEL 6]. Elle a élaboré un DICRIM.

    Risque inondation

    Le risque inondation touche la commune. Les crues sont caractérisées par des montées lentes ou rapides du niveau d'eau :

    • pour la rivière Allier, ces montées sont lentes ;
    • pour les ruisseaux du Sarmon et du Briandet, ces montées sont rapides. Le Sarmon a connu des crues en 1934, 1958 et 1976[33] ; les crues du Briandet, dues à un phénomène pluviométrique d'intensité exceptionnelle, se sont produites les [33] et les 25 et [34].

    Les bords de ces cours d'eau et autour des berges peuvent ainsi être inondés. Bellerive-sur-Allier a connu des crues en 1790, [Note 5], , [Note 6], 1875, 1907, 1913, (crue mixte avec un débit de 2 300 m3/s), (1 200 m3/s) et (1 660 m3/s à Saint-Yorre)[35],[BEL 6].

    Pour le seul risque d'inondation, quatre plans de prévention des risques naturels ont été établis[32] :

    • un pour les bassins de l'Allier (inondation, prescrit le et approuvé le )[35] ;
    • un pour les bassins du Sarmon et du Briandet (inondation, prescrit en 2000 et approuvé en 2001)[33] ;
    • un concernant l'agglomération de Vichy, pour l'aléa « crue à débordement lent de cours d'eau », prescrit le et approuvé le [32] ;
    • un concernant les affluents de l'Allier, pour l'aléa « crue torrentielle ou à débordement lent de cours d'eau », prescrit le [32].

    Les zones les plus impactées concernent la zone d'activité du Carré d'As et les équipements sportifs situés au nord de la commune, dont le parc omnisports Pierre-Coulon[Diag 13].

    Autres risques naturels

    La commune est exposée au risque mouvement de terrain par retrait-gonflement des argiles[BEL 6]. Les trois-quarts du territoire communal sont en aléa faible ; la partie ouest est quant à elle concernée par un aléa fort[Diag 13]. Unplan de prévention de ce risque a été approuvé le [32].

    La commune est en zone de sismicité faible (niveau 2)[32],[Diag 13].

    Risques technologiques

    Bellerive-sur-Allier n'est impactée par aucune installation industrielle[32], malgré la présence d'un ancien site industriel classé SEVESO[BEL 6] : le site Manurhin Défense, en activité de 1938 à 2007 au nord de la commune[34], exploitait une « activité pyrotechnique soumise à autorisation avec servitudes[36] ».

    La rupture du barrage de Naussac engendre une inondation, mais « la probabilité de rupture est très faible[BEL 6] ».

    Enfin, la ville est concernée par le risque « transport de matières dangereuses », expliquant en partie l'interdiction de circulation des poids lourds sur le territoire communautaire de Vichy Val d'Allier[BEL 6] (les routes départementales 2209  classée partiellement à grande circulation  et 1093 pouvant être empruntées par cette catégorie de véhicules[Diag 14]).

    Il existe une canalisation de gaz naturel (de 150 mm de diamètre) à l'extrême nord du territoire communal[32],[Diag 14].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini où apparaît le nom de Vesse (écrit Vaiße avec un s long (ß).

    Les habitants de la commune sont appelés les Bellerivois et les Bellerivoises.

    En 1793 (An II), la commune, à sa création, prit le nom de Vesse, nom que portait déjà le village situé sur les hauteurs. Il vient de l'occitan vaissa qui signifie noisetier, et qui dérive lui même du gotique washjan[37].

    Sous le Bulletin des lois en 1801, il a été légèrement modifié : Vaisse (la prononciation reste identique) puis de nouveau Vesse. Le , Joseph Bégonin, maire de 1894 à 1910, faisait valider par son conseil municipal, son souhait de renommer la commune en « Bellerive-sur-Allier »[38].

    Ce nom s'appuie sur l'hydronyme Allier (venant du latin Elaver, plus tard Elaris[39]), qui marque la limite orientale de la commune et que l'on retrouve dans de nombreux noms de communes où passe cette rivière. Bellerive-sur-Allier est le nom de commune le plus récent du département[40].

    Bellerive-sur-Allier fait partie comme Vichy et son agglomération de la moitié sud de l'Allier où est traditionnellement parlé l'occitan du Croissant[41]. Le Croissant est un zone où l'occitan et la langue d'oïl se rejoignent et se mélangent[42],[43]. La ville se nomme dans cette langue, conformément à son étymologie, Vaissa.

    Histoire

    Antiquité

    Un pont de bois antique recouvert par le lit de la rivière a été découvert. Il a subi plusieurs réparations. Quelques alignements de palées avec un système de contrefiches atteignaient six mètres, autorisant une circulation à double sens[44].

    Atelier de poterie gallo-romaine de Terre-Franche

    Le site archéologique de Terre-Franche est décrit en 1846 et confirmé par quatre auteurs de 1864 à 1905, mais en le localisant à Laramas, lieu-dit de la commune voisine de Brugheas. En réalité, il est situé à 400 m du chemin de grande communication no 10, sur la route de Randan, entre La Rama et le quartier de Chantemerle. La voie romaine Clermont-Vichy par Aubiat et Randan passait par le site. Le « Champ des Potiers » est en forme de trapèze de 91 m de hauteur. Des fouilles ont été menées à partir de 1957 montrant l'existence d'ateliers de céramique gallo-romaine du IIe siècle tenus par des maîtres-potiers et artisans[45].

    De la céramique sigillée (parmi des moules, vases, vaisselle tournée à glaçure rouge dont des mortiers[46]) provient des fouilles de ce champ. Les ateliers de Terre-Franche ont connu une activité maximale au IIe siècle jusqu'à décroître au IVe siècle[47].

    Époque contemporaine

    En 1814, un forage artésien d'une profondeur de 160 m a été réalisé par M. Brosson, sur une source située au lieu-dit du Pré Salé, à proximité du pont de Vichy. L'eau en a été analysée le  : « eau limpide, sans couleur, d'une odeur un peu bitumineuse, de goût saumâtre, dégageant des bulles de gaz lorsqu'elle est versée dans un vase ». Sa température est de 27 °C. Cette eau est connue sous le nom de source intermittente, appelant « une foule de curieux venant attendre autour de la source ». L'intermittence dure 1 h 27 ; le jaillissement dure douze minutes. Sieur Martinet est le gardien de la source[48]. Plus au nord, la source Boussange est captée en 1902 pour alimenter les sources de Vichy par canalisation souterraine[19].

    En 1836, Vesse n'était qu'une modeste commune rurale de 870 habitants ; les trois quarts vivaient dans des écarts ou hameaux. Les communications n'étaient pas aisées du fait de l'absence de connexion fiable avec Vichy par un pont qui a connu plusieurs crues[49]. Dès 1861, la population commence à augmenter avec l'expansion de Vichy et de Vesse (puis Bellerive) elle-même[19]. Le pont de Vesse, connu actuellement sous le nom de pont de Bellerive, est mis en service en 1870, mais ne sera inauguré qu'en 1932.

    Le nom de « Vesse » donnait une vision négative au détriment de Vichy qui bénéficiait d'une vision bien plus large avec l'influence de Napoléon III. Sous l'impulsion de Joseph Bégonin, la commune de Vesse a changé de nom par délibération du conseil municipal le . On lui accorde le nom de « Bellerive-sur-Allier », « dénomination plus conforme à la topographie [du] territoire »[50]. Le décret présidentiel est paru au Journal officiel et ce nom est officiellement modifié le [51].

    Depuis les années 1960, la ville a connu une urbanisation conséquente. La municipalité a décoré deux carrefours giratoires :

    • au carrefour entre la route nationale 209 (à l'époque) et la route départementale 6, le rond-point de Boussange a été mis en service en 2002. La communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, en présence de René Bardet, son président, inaugure ce carrefour le , comprenant un aménagement paysager de 23 roseaux symbolisant les 23 communes de l'agglomération[BEL 7] ;
    • au carrefour entre l'avenue de la République, l'avenue de Russie et la rue de la Perche, est aménagé le rond-point de la République, inauguré le [52]. La municipalité installe en trois totems du texte intégral de la Déclaration universelle des droits de l'homme à l'occasion de son 60e anniversaire.

    Le centre-ville s'est reconstruit avec, comme dernier aménagement notable, l'esplanade François-Mitterrand, située au sud de la rue Adrien-Cavy, de l'autre côté de la mairie. Inaugurée le , elle comprend trois bâtiments. Ce dernier plan d'aménagement a permis de « reconquérir la friche urbaine » et a coûté 3 400 000 [53].

    Les abords de l'église Saint-Laurian ont été réaménagés fin 2012 pour un montant d'environ 330 000  offrant une vue dégagée depuis le parvis[54]. Le quartier République est aussi réaménagé, autour de la Source Intermittente, pour un montant de 140 000 [55].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Bellerive-sur-Allier est membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté[INS2 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vichy. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[56].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vichy depuis 1941. Elle était d'abord membre du district de Gannat en 1793, devenu l'arrondissement de Gannat en 1801 ; la commune est passée en 1926 dans l'arrondissement de Lapalisse ; le chef-lieu est transféré à Vichy en 1941. Elle faisait également partie de l'ancien canton de Brugheas en 1793, puis du canton d'Escurolles de 1801[38] à 2015.

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Bellerive-sur-Allier dont elle est le bureau centralisateur pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[INS2 1], et de la troisième circonscription de l'Allier pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[57].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Bellerive-sur-Allier, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste), pour un mandat de six ans renouvelable. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 29. Les vingt-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 42,82 %, se répartissant en vingt-quatre issus de la liste du maire sortant François Sennepin, deux issus de la liste de Guillaume Desmoules, deux issus de la liste de Bruno Bonjean et un issu de la liste de Grégory Chambon[58]. Réélu le [BEL 8],[59], François Sennepin est élu à la mairie depuis le [BEL 9],[60]. Il succède à Jérôme Joannet, maire de 2014 à 2018, contraint de démissionner en raison d'une incompatibilité de cumul de mandats, conséquence d'un transfert de compétence[61].

    Les six sièges attribués au conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté sont tous issus de la liste de François Sennepin[58].

    Le conseil municipal est également composé de sept adjoints[BEL 10].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs depuis 1945[62]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1962 Fernand Auberger SFIO Instituteur
    Conseiller général du canton d'Escurolles (1945-1962)
    1962 Pierre Corniou SFIO puis PS puis MRG Ingénieur chimiste
    Jean Dubessay RPR Enseignant
    Conseiller général du canton d'Escurolles (1985-1993)
    Pierre Corniou (2d mandat) MRG Ingénieur chimiste
    Conseiller général du canton d'Escurolles (1967-1985)
    Jean Dubessay (2d mandat) RPR Enseignant
    Jean-Michel Guerre PS Organiste
    Vice-président du conseil régional d'Auvergne chargé de l'attractivité des territoires et des politiques contractuelles régionales[63]
    Président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier (2008-2014)

    (démission)[Note 7]
    Jérôme Joannet[64] DVD Directeur de l'office de tourisme de Vichy
    Conseiller communautaire[65]
    [BEL 9],[60]
    (réélu le [59])
    En cours
    (au )
    François Sennepin[BEL 10],[60] DVD 6e vice-président de la communauté d'agglomération Vichy Communauté
    chargé de l'enseignement supérieur et du pôle métropolitain (depuis 2020)[66]

    Autres élections

    Aux élections présidentielles de 2002, 2007 et 2012, les Bellerivois ont largement voté pour le candidat UMP (Jacques Chirac avec 83,09 % des voix en 2002[67] ; Nicolas Sarkozy avec 59,28 % des voix en 2007[68] et avec 53,08 % des voix en 2012[69] malgré sa défaite au profit de François Hollande, élu président).

    Aux élections législatives de ces trois années, ils ont en majorité voté pour le député PRG Gérard Charasse, qui a été élu dans la quatrième circonscription en 2007 (50,69 % des voix)[70] puis dans la troisième circonscription en 2012 (51,58 % des voix)[71].

    Les élections municipales de 2008 ont vu la réélection de Jean-Michel Guerre (liste de gauche « Ensemble pour Bellerive »[72], avec 49,39 % des voix au second tour et vingt-deux sièges[73]. Il était opposé à Jean-Pierre Deschamps (liste DVD « Bellerive Alternative »[72], six sièges[73]), Bruno Bonjean (liste DVG « Bellerive se ressource »[72], un siège[73]).

    À l'issue des élections municipales de 2014, le maire sortant (Jean-Michel Guerre, tenant la liste divers gauche « Bellerive au cœur »[74] s'est représenté mais a été battu par un candidat de droite (Jérôme Joannet, liste « Bellerive avenir »[74]), au premier tour. En toute logique, seules deux listes étaient présentes. Vingt-neuf sièges ont été pourvus dont six au conseil communautaire de Vichy Val d'Allier[75].

    Aux élections départementales de 2015, le binôme Isabelle Goninet - Jean-Jacques Rozier, obtenant 43,44 % des suffrages exprimés[76], est élu dans le canton au second tour (42,96 % des voix)[77]. 53,65 % des électeurs ont voté[76] (soit un point de moins que dans le canton)[77].

    Finances communales

    Le budget 2020 s'élevait à 12,67 millions d'euros en fonctionnement et à 1,9 million d'euros en investissement[BEL 11].

    La dette par habitant s'élèvait à 714  par habitant en 2020[BEL 11], contre 803  en 2015 et 832  en 2014[BEL 12].

    Jumelages

    Au , Bellerive-sur-Allier est jumelée avec deux communes[78] :

    Équipements et services publics

    Eau, assainissement et déchets

    La gestion de l'eau potable est assurée, depuis le , par la communauté d'agglomération Vichy Communauté[79]. Auparavant, Bellerive-sur-Allier adhérait au syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) de la Vallée du Sichon, créé en 1949 et gérant, pour la commune, 87 km de conduite d'eau potable[Diag 15],[80].

    La gestion de l'assainissement est également assurée par la communauté d'agglomération, propriétaire de la station d'épuration de Vichy-Rhue, à Creuzier-le-Vieux, qui traite les effluents. Au , le réseau était composé de 71,6 km d'eaux usées, 84,5 km d'eaux pluviales, 0,6 km d'eaux unitaires et huit postes de refoulement[81].

    Bellerive-sur-Allier est l'une des trois communes de Vichy Communauté à participer à la collecte sélective des déchets[82]. La déchèterie la plus proche est située à Charmeil[Diag 15]. La gestion des espaces publics et le nettoyage de la voirie restent à la charge de la commune[BEL 14].

    Espaces publics

    Berges de l'Allier rénovées depuis le pont de Bellerive, vers l'aval, en .

    Il existe plusieurs parcs sur le territoire communal.

    En bordure de la rivière Allier, les berges de l'Allier ont été rénovées dans le cadre du projet « Les Belles Rives d'Allier », porté par la communauté d'agglomération et inscrit à l'échelle du pôle métropolitain Clermont Vichy Auvergne[BEL 15] ; elles ont été inaugurées le [29].

    Le parc omnisports Pierre-Coulon  bien que situé sur le territoire communal de Bellerive-sur-Allier, il appartient à la commune voisine de Vichy  comprend notamment, sur 120 hectares, des terrains de tennis et un parcours de santé[BEL 16].

    Le verger et le parc du château du Bost, situé à l'ouest de la commune, comprend une aire de jeux.

    Le parc de la Source Intermittente comprend un boulodrome[BEL 17].

    En 2013, la commune avait inauguré le jardin des Jeunes Européens[BEL 18], le square des 80-Parlementaires (en présence du maire et de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale)[BEL 18], ainsi que le parc de jeux Joseph-Bégonin[BEL 18].

    Depuis 2014, la commune utilise des procédés alternatifs aux produits phytosanitaires (démarche « zéro phyto ») pour le traitement des espaces verts : désherbage thermique, tonte différenciée, hydromulching, etc. Ses actions ont permis l'obtention du label « Terre saine, communes sans pesticides » du ministère de la Transition écologique et solidaire[BEL 19] en 2019[83].

    Elle est également labellisée au concours des villes et villages fleuris, avec trois fleurs depuis 2019[84].

    Enfance

    Les enfants de 0 à 3 ans peuvent être accueillis à la crèche familiale Robert-Debré, au sein du pôle enfance Pierre-Corniou[BEL 20],[Note 8], situé près de la mairie et géré par la communauté d'agglomération Vichy Communauté[86].

    Enseignement

    Bellerive-sur-Allier dépend de l'académie de Clermont-Ferrand et gère quatre écoles primaires[BEL 21].

    Établissements éducatifs

    Les écoles de la commune sont concentrées « dans un périmètre proche de l'église et de la mairie[Diag 16] ».

    Les élèves commencent leur scolarité dans l'une des deux écoles maternelles (Alexandre-Varenne[Note 9] et Jean-Zay), puis dans l'une des deux écoles élémentaires (Jean-Baptiste-Burlot et Marx-Dormoy)[BEL 21]. Ces quatre écoles accueillaient 567 élèves pour l'année scolaire 2015-2016[Diag 16].

    Ils poursuivent leur scolarité au collège public Jean-Rostand, situé rue Jean-Ferlot[89] (448 élèves pour l'année scolaire 2015-2016[Diag 16]) puis au lycée Albert-Londres de Cusset[90].

    Le premier collège de la ville, créé en 1964 dans le pôle Burlot, prit le nom de Jean-Macé. Un nouveau collège est construit en 1987 et prend le nom de Jean-Rostand en 1993[BEL 22].

    Établissements spécialisés

    L'institut médico-éducatif L'Aquarelle forme les jeunes handicapés de 14 à 20 ans[BEL 23].

    Le centre des métiers du bâtiment forme les apprentis aux métiers du bâtiment. Il est installé au nord de la commune.

    Santé

    Les hôpitaux les proches sont situés à Vichy, en rive droite. Le centre hospitalier Jacques-Lacarin et la polyclinique La Pergola assurent les urgences.

    Justice, sécurité, secours et défense

    Bellerive-sur-Allier dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset[91].

    La commune dépend du commissariat de police de Vichy[92] ; une gendarmerie est implantée sur le territoire communal.

    Des caméras de surveillance ont été installées dès 2019 aux carrefours importants de la ville (place de la Source-Intermittente, carrefours giratoires de Boussange et du Carré d'As). En 2020, le COSEC et la halle multi-activités seront également couverts par ce dispositif de vidéoprotection, qui a coûté 149 000  hors taxes à la municipalité[93].

    La commune dispose également d'un centre d'incendie et de secours situé rue Jean-Macé, créé en 1888[BEL 22]. Il est géré par le SDIS 03. Il compte une trentaine de sapeurs-pompiers volontaires. Le centre de secours dispose de quatre véhicules : un véhicule de secours et d'assistance aux victimes, un fourgon pompe-tonne léger, un véhicule tout usage et un véhicule léger. Composé de 33 sapeurs-pompiers, il a effectué 831 interventions en 2021. Une nouvelle caserne, de 560 m2[BEL 24], a été livrée en [réf. souhaitée].

    Population et société

    Démographie

    En raison de sa proximité avec Vichy et de la mise en service du pont de Bellerive, la commune a vu sa population croître rapidement (8 741 Bellerivois et Bellerivoises[94] en 2019) au point que Bellerive représente moins de la moitié de la population de son canton (19 157 habitants en 2019), dont elle est le bureau centralisateur depuis sa création en 2015.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[95]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[96].

    En 2019, la commune comptait 8 741 habitants[Note 10], en augmentation de 2,05 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5805807526918138708979511 016
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0341 0581 3061 2961 2781 4081 5051 6061 762
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9312 1042 3332 3612 8903 2873 3633 7524 008
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    5 3675 9537 3178 1888 5438 4488 4088 4188 546
    2015 2019 - - - - - - -
    8 5018 741-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[97].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Entre 2013 et 2018, la commune a enregistré un taux de variation très faible (0,2 %), dû à un solde naturel négatif (-0,8 %) que compense le solde migratoire positif de 1,0 %. Néanmoins, le taux de mortalité (16,1 ) reste plus élevé que le taux de natalité, de 8,1 , sur ce même intervalle[INS 3].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge supérieur à soixante ans (41,6 %)[INS 4] est en effet supérieur aux taux national (26,1 %) et départemental (34,6 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,83 %) est supérieur aux taux national (51,60 %) et départemental (52,05 %).

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[INS 5]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,7 
    90 ou +
    4,2 
    12,9 
    75-89 ans
    16,9 
    23,8 
    60-74 ans
    23,3 
    18,7 
    45-59 ans
    18,5 
    13,2 
    30-44 ans
    13 
    13,8 
    15-29 ans
    10,2 
    16 
    0-14 ans
    13,9 
    Pyramide des âges du département de l'Allier en 2018 en pourcentage[INS2 8]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,7 
    9,8 
    75-89 ans
    13,4 
    20,6 
    60-74 ans
    21,4 
    21,2 
    45-59 ans
    20,1 
    15,9 
    30-44 ans
    15,2 
    15,5 
    15-29 ans
    12,9 
    16 
    0-14 ans
    14,3 

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune est le lieu de passage d'un événement international, nommé à l'origine le Challenge Vichy, épreuve de triathlon composée d'une épreuve à la nage de 3,8 km sur la rivière Allier, d'une course cycliste de 180 km ainsi que quatre boucles de dix kilomètres de long entre Vichy et Bellerive-sur-Allier[98]. Il est renommé Ironman Vichy en 2015[99].

    Infrastructures sportives

    L'agglomération de Vichy abrite un important complexe sportif ainsi que plusieurs installations sportives telles qu'un golf, un stade aquatique, un hippodrome ou un COSEC.

    Parc omnisports Pierre-Coulon
    Entrée principale du parc omnisports de Vichy.

    Le parc omnisports Pierre-Coulon, installé depuis 1962[100], est un complexe sportif de 150 hectares[101] comprenant notamment dix terrains de football, deux terrains de rugby, un stade d'athlétisme, trente-cinq courts de tennis, ainsi qu'un parcours de canoë-kayak dans la rivière artificielle et un parcours de santé[102]. Il est géré par la ville de Vichy[Diag 16].

    Au nord, le palais omnisports Pierre-Coulon comprend quatre gymnases, une salle de danse, de gymnastique et de boxe[102], et accueille les compétitions de basket-ball, dont certains matchs de la Jeanne d'Arc Vichy-Clermont Métropole Basket (JAVCM), club issu de la fusion en 2015 de la Jeanne d'Arc de Vichy Val d'Allier Auvergne Basket et du Stade clermontois Basket Auvergne, et évoluant en deuxième division.

    La Tour des Juges, installée en bordure de l'Allier, a été construite en 1962-1963. Elle a été rénovée en 2010 afin d'accueillir une manche des championnats du monde de course en ligne de canoë-kayak, tenue entre le 7 et le , afin « de rendre la ville [de Vichy] plus compétitive pour accueillir des manifestations nationales et internationales ». S'étendant sur 625 m2, ce bâtiment, entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite (avec un parking et une rampe d'accès), répond aux normes environnementales, d'incendie et de secours. Ce projet a coûté 1 500 000 [103].

    On trouve également un complexe bouliste, propriété de la communauté d'agglomération.

    Sports nautiques : du stade nautique au stade aquatique
    L'ancien stade nautique en .

    De 1947 à 2007, la natation se pratiquait au stade nautique, inauguré le par Marcel-Edmond Naegelen alors ministre de l'Éducation nationale avec deux bassins. Les installations ont été endommagées à la suite de la crue du . Le bassin couvert de Bellerive ferme définitivement le  ; la piscine ferme à son tour le [104].

    Un autre équipement plus sûr est alors construit, le stade aquatique, géré par la communauté d'agglomération. Situé à proximité de Super Bellerive et du lotissement des Guinames (ou des Guynames), il est ouvert au public le . Il a accueilli des compétitions nationales telles que l'Open de France de natation entre 2013 et 2016. Sa fréquentation a atteint en 2010 plus de 240 000 entrées[105].

    Sporting Club (golf et tennis)

    Le golf du Sporting Club de Vichy devait initialement être implanté dans le quartier de la Croix-Saint-Martin, à Vichy, en rive droite. Pour « répondre aux besoins de la clientèle du Vichy de l'époque », Joseph Aletti, directeur de la société des Grands Hôtels de Vichy, fut l'instigateur d'un projet de création d'un golf en 1907. Il est officiellement inauguré le . Un parcours d'entraînement est aménagé dès 1924. Deux grandes semaines sont créées, en juillet et en août[106]. En , la Grande Semaine internationale de golf rassemblait 1 600 golfeurs[107].

    Le Sporting Club Tennis est quant à lui implanté à proximité du pont Aristide-Briand dit aussi pont de Bellerive. Le président de Vichy Communauté, Frédéric Aguilera, a annoncé le lors de l'inauguration des berges d'Allier le rachat de ce complexe[108].

    Autres équipements sportifs

    Outre le parc omnisports, le stade aquatique et les complexes de golf et de tennis, il existe aussi :

    • le Centre de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS) Vichy-Auvergne, d'une superficie de 9,2 hectares, mis en service le , est un établissement public dépendant du ministère des Sports. Il forme aux métiers du sport et de l'animation et prépare les athlètes au sport de haut niveau[109] ;
    • un hippodrome : mis en service en 1875, il accueille des courses hippiques (trot et galop) entre mai et septembre[110] ;
    • un stade universitaire, géré par la communauté d'agglomération, avec un terrain de football et de rugby et un espace dédié aux sports de glisse urbaine[Diag 16] ;
    • une halle multi-activités, aménagée et inaugurée le , où peuvent être pratiqués le football, le basket-ball et le volleyball[BEL 25] ;
    • dans le quartier des Belles Rives d'Allier, des terrains de football et de rugby accueillant des équipes de tous niveaux[Diag 16].

    Associations et clubs sportifs

    Bellerive-sur-Allier compte plusieurs associations ou clubs sportifs, dont : un club de basket-ball (Bellerive Basket Club), un club de cyclisme (Bellerive Sports Cyclistes), deux clubs de football (Bellerive Brugheas Football et Mayotte Bellerive), un club de pétanque (Pétanque Bellerivoise), un club de tennis (Sporting Vichy - Bellerive Tennis) et un club de triathlon (Vichy triathlon)[BEL 26].

    Le club des Dauphins Bourbonnais, créé en 1944 et renommé Dauphins Vichy-Bellerive en 1954, siégeait au stade nautique. Celui-ci fusionne en 2007 avec le club de natation de Cusset pour former Vichy Val d'Allier Natation[104].

    Vie associative

    Une maison des associations est implantée depuis 1988 ; elle remplace l'ancien collège Jean-Macé[BEL 22].

    Médias

    En plus des vingt-sept chaînes de la TNT, les foyers peuvent recevoir les décrochages régionaux de France 3 Auvergne sur la troisième chaîne de télévision.

    Outre les radios nationales (RTL, RMC, Europe 1, France Info…), France Bleu Pays d'Auvergne, ainsi que quelques radios locales, sont captées à Bellerive-sur-Allier.

    Les kiosques vendent les éditions vichyssoises de La Montagne et La Semaine de l'Allier. La ville édite le journal municipal Bellerive magazine.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 27 485 , ce qui plaçait Bellerive-sur-Allier au 20 508e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[111].

    Emploi

    En 2017, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 4 550 personnes, parmi lesquelles on comptait 71 % d'actifs dont 60,1 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs[INS 6].

    On comptait 2 769 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 2 801, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 98,9 %, ce qui signifie que la commune offre environ un emploi par habitant actif[INS 7].

    La répartition des 2 702 emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :

    Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2017
    Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Commune[INS 8] 0,6 %5,4 %10,1 %24,7 %37,9 %21,3 %
    Département[INS2 9] 4,3 %7,4 %9,5 %23,3 %31,5 %24,0 %
    France métropolitaine[INS2 10] 1,6 %6,7 %18,2 %26,0 %27,6 %19,9 %
    Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2017
    Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Commune[INS 9] 0,7 %7,1 %4,5 %51,6 %36,0 %
    Département[INS2 9] 5,3 %15,2 %6,4 %36,9 %36,2 %
    France métropolitaine[INS2 10] 2,6 %12,2 %6,4 %46,8 %32,0 %

    En 2018, 2 310 des 2 773 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 83,3 %) sont des salariés[INS 10]. 25,4 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 11].

    Entreprises et commerces

    Au , Bellerive-sur-Allier comptait 509 unités légales, dont 161 dans le commerce de gros et de détail, l'hébergement ou la restauration, 85 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques ou les activités de services administratifs et de soutien, et 79 dans l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine ou l'action sociale[INS 12].

    En outre, elle comptait 587 établissements[INS 13].

    Agriculture

    Le recensement agricole faisait état de six exploitations en 2010, contre 11 en 2000 et 19 en 1988[Diag 17].

    La surface agricole utilisée était de 74 hectares en 2010, contre 110 ha en 2000 et 227 ha en 1988[Diag 17].

    Industrie et artisanat

    Le groupe Fleurus, implanté en Auvergne depuis 1942, est installé depuis 1949 rue du Léry. L'entreprise fabrique des bracelets-montres en cuir. Le site de Bellerive-sur-Allier est spécialisé dans la fabrication d'accessoires en sous-traitance pour plusieurs noms de la maroquinerie de luxe[112].

    Une zone artisanale est également implantée à la sortie ouest de la commune, près de l'espace Monzière, en 2004[Diag 17].

    Commerces

    L'hypermarché E.Leclerc.

    Bellerive-sur-Allier a la particularité de ne pas disposer d'un centre-ville commerçant important. Quelques commerces sont néanmoins implantés au rez-de-chaussée des immeubles, notamment dans le centre-ville. Néanmoins, l'offre commerciale présente dans la commune est importante ; il s'agit du deuxième pôle commercial de l'agglomération[Diag 17].

    Il existe deux grands pôles commerciaux et cinq pôles de proximité dans la commune :

    • le centre commercial Carré d'As, situé entre le pont franchissant l'Allier et les berges, livré en 1974 avec les enseignes Radar et Conforama[BEL 1] et comprenant, en 2022, plusieurs enseignes dont Aldi (remplaçant un Leader Price en 2021) ;
    • la zone d'activités de Navarre, comprenant un hypermarché E.Leclerc.

    En 2012, la Société Européenne des Mousquetaires a demandé la création d'un centre commercial à l'enseigne Intermarché en bordure de la D 2209, pour une surface de vente de 2 858 m2. Malgré l'accord de la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) le , ce projet est refusé par la commission nationale (CNAC) le [113]. Un nouveau projet a été présenté le , comprenant aussi des restaurants, des logements et un pôle médical[114]. Cette proposition a été à nouveau rejetée le par cette commission départementale, et le par la commission nationale, invoquant « [le détournement de] la clientèle des commerces traditionnels de Bellerive-sur-Allier[115] », nuisant « à l'animation de la vie urbaine[115] », et portant « atteinte à la qualité paysagère de l'entrée de l'agglomération vichyssoise[115] », ou encore, par la ville de Vichy et des représentants d'associations, les conditions de circulation sur l'avenue de Vichy[116].

    Près du carrefour de Boussange, a été ouvert en 2002 un magasin de sports à l'enseigne Décathlon. En 2006, un agrandissement a été envisagé mais refusé, invoquant l'évolution démographique défavorable, la concurrence des hypermarchés et des problèmes environnementaux[Note 11] ; cette demande est reconduite en 2011 pour être finalement acceptée par la CDAC le 16 mars. Sa surface commerciale est portée de 1 700 à 2 760 m2[118] avec agrandissement du parking à près de deux cents places. Le magasin agrandi a ouvert le  ; les travaux ont coûté 1,6 million d'euros[119].

    Un bâtiment construit au nord de la commune, dans la zone des Calabres, près du rond-point de l'Europe, abrite une enseigne concurrente, Intersport, sur une surface de 1 700 m2. Après approbation de la CDAC[120] le [121], puis de la CNAC le malgré un recours rejeté[122], l'enseigne ouvre le  : c'est la troisième enseigne implantée dans l'agglomération[123]. Ce bâtiment abrite également l'enseigne Saint-Maclou (1 500 m2, accord CDAC le [124]), ouverte fin 2015. Le quartier étant en zone inondable, l'ensemble est construit sur pilotis. S'y ajoute un restaurant La Boucherie et une quatrième enseigne sur le site de l'ancien Saint-Maclou[125].

    La commune compte deux enseignes de restauration rapide : un McDonald's, avenue de Vichy, ainsi qu'un Burger King, dans la zone d'activités de Navarre (zone commerciale de E.Leclerc), en lieu et place de l'ancien magasin d'usine Manoukian[126] ; ce dernier est ouvert depuis le [127].

    Tourisme

    La commune a obtenu le label « commune touristique » le [128].

    Au , la commune comptait quatre hôtels (deux classés trois étoiles et deux classés deux étoiles) totalisant 196 chambres[INS 14].

    Deux campings, classés quatre étoiles, sont recensés, totalisant 234 emplacements[INS 15].

    En outre, il existe une résidence de tourisme de 245 places lit[INS 16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    En dehors de la présentation communale, Bellerive-sur-Allier compte vingt-trois édifices recensés à l'inventaire général du patrimoine culturel[129] ainsi que 38 objets mobiliers (hors inventaire supplémentaire)[130].

    Aucun édifice n'est protégé aux Monuments historiques, mais certains édifices protégés de la commune voisine de Vichy « génèrent des périmètres sur Bellerive-sur-Allier »[Diag 18].

    Façade du château du Bost donnant sur le parc.
    • Château de La Rama(s), 1817[131]. Ce château a appartenu à Antoine Fournier de Tony (1759-1827), qui y est mort.
    • Château du Bost, rue de Beauséjour. Construit en 1411, le bahut (dit buffet) datant de 1604 qui s'y trouve est classé aux Monuments historiques au titre objet en 1962[132]. Le château fut brièvement en 1941, résidence d'été de Philippe Pétain. Racheté par la ville en 1956, il est devenu une maison de retraite jusqu'en 1995[133]. Après réhabilitation, il a ensuite ouvert ses portes au public en 2013 ; un restaurant occupe une partie de la demeure, tandis que le premier étage, resté sous gestion municipale est affecté à l'organisation d'événements.
    • Château des Brosses, 1863[134].
    • Croix monumentale, les Guinames, 1860[135].
    • Ferme dite Domaine de l'Hôpital, rue Maurice-Chalus, 1880[136].
    • Ferme modèle, rue Jean-Zay. Construite dans les années 1760[137], Charles Gravier en devient propriétaire en 1872. Il y crée alors une « une industrie laitière » avec des techniques avancées pour l'époque : gaz et électricité, alimentation en eau avec contrôle de sa qualité, sélection des élevages[138]... Il produit jusqu'à 3 000 litres de lait par jour, revendus aux grands hôtels de Vichy. Il continue d'innover en produisant du lait stérilisé, du lait naturel phosphaté/ pour les enfants rachitiques, puis du lait en poudre avec lequel il fabrique du cacao lacté[138]. Il fabriquera même de la glace stérilisée[138]. Mais la ferme fait faillite et est « vendue par expropriation » en 1894 (Charles Gravier sera obligé pour couvrir les pertes de vendre un terrain non bâti qu'il possédait à Vichy, qui sera alors loti en villas par Hubert Colombier, devenu aujourd'hui la rue homonyme). Une activité fermière se poursuivre jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale[138]. Un projet de valorisation patrimoniale a été présenté en 2011[139]. L'inauguration a eu lieu le [BEL 27]. Elle abrite la médiathèque municipale depuis 2017.
    • Maison dite Castel Lorrain, 35 rue Charloing, 1920[140].
    • Maison dite Villa Boussange, avenue de Vichy, 1928[141].
    • Monument aux morts des guerres de 1914-1918, 1939-1945 et Afrique du Nord, 1968. Le premier avait été érigé en 1921 puis détruit en raison de son mauvais état[142].
    • Moulin Mazan, XVIIIe et XIXe siècles[143].
    • Puits, au lieu-dit Beauregard, XIXe siècle[144].
    • Source intermittente de Vesse, phénomène naturel le plus curieux de la région thermale, se classe parmi les geysers : sources à jaillissements intermittents. Son eau chaude (30 °C environ) est alcaline et sulfureuse ; elle jaillit à une hauteur de 0,50 à 1 m.

    Architecture religieuse

    Église Saint-Laurian et son parvis rénové en septembre 2013.
    • Église Saint-Laurian, romane datant du XIIe siècle. Le clocher est abattu en 1796 puis reconstruit en 1843. Une nouvelle église a été construite de 1887 à 1889 tandis que l’ancienne est démolie[145] :
      • 1er presbytère, XVIIe et XVIIIe siècles, racheté par la commune en 1819, détruit en 1888[146] ;
      • 2e presbytère, construit en 1889-1890 avec la nouvelle église[147].

    Équipements culturels

    • Le Geyser est une salle de spectacle, inaugurée en , disposant de près de 200 places[BEL 28].
    • L'espace Monzière, situé à l'ouest de la ville, accueille des séminaires et des congrès[BEL 29].
    • La Ferme modèle : le site, localisé rue Jean-Zay, comprend une médiathèque ouverte au public depuis le [BEL 30],[BEL 31],[BEL 32] et un marché bio est organisé le mercredi[BEL 30].
    • Le théâtre de verdure est un théâtre plein air pouvant accueillir des concerts. Construit en 1964 par les architectes Louis et Jean Marol, il est voisin du parc omnisports Pierre-Coulon et de la maison des jeunes et de la culture. Il peut accueillir 3 400 spectateurs. Longtemps laissé à l'abandon, il a été rénové en 2021[148].

    Personnalités liées à la commune

    • Amédée Thalamas (1867-1953), professeur agrégé d'histoire au lycée Condorcet, à Paris, fut l'objet d'une violente campagne, orchestrée par la droite catholique en 1904. Il est inhumé dans la commune.
    • Paul Devaux (° Vesse, – † Vichy, ), graveur sur bois. Expose aux Indépendants de 1926 à 1937.
    • Raymond Badiou (° Bellerive-sur-Allier, 1905 – † Paris, 1996), maire de Toulouse de 1944 à 1958 et député de la Haute-Garonne de 1946 à 1951. Un square porte son nom près de la mairie.
    • Alain Claessens (° 1947 – † 2004), comédien. Une allée porte son nom depuis le dans la salle du Geyser[149].

    Héraldique

    Blason
    Coupé : au 1er de sinople à deux fleurs de lys d'or ; au 2e de gueules à un étui de crosse d'or ; sur le tout : une fasce ondée d'argent brochant sur la partition et un cheval coupé d'or brochant sur le tout.
    Détails
    Le blason a été créé en 1986[50].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Jacques Corrocher, Bellerive-sur-Allier : album du temps passé, Centre de recherches archéologiques de Vichy et sa région, , 95 p.
    • Jacques Corrocher, De Vesse à Bellerive-sur-Allier : histoire de la commune à travers les âges, Bellerive-sur-Allier, Les Amis de la Bibliothèque Municipale, , 222 p., illustré
    • C. Laroche, « Authorization requested to sell mineral water from source Boussange and source Antoine in Bellerive-sur-Allier (Allier) and water from source Nouvelle Chomel in Vichy (Allier) », Bulletin de l'Académie nationale de médecine, vol. 179, no 7, , p. 1539-1542
    • E. Mauve, « L'agglomération vichyssoise. Essai de géographie urbaine », Revue de géographie alpine, t. 24, no 4, , p. 916 (lire en ligne)
    • Patrice Queneau et Bernard Graber-Duvernay, « Sur la demande d'autorisation d'exploiter, en tant qu'eau minérale naturelle, après transport à distance, après traitement et après mélange sous le nom d'« Antoine et Boussange » l'eau des captages « Antoine » et « Boussange » situés sur la commune de Bellerive-sur-Allier (Allier) », Bulletin de l'Académie nationale de médecine, Paris, vol. 188, no 3, , p. 565-571

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. La crue d' est due à un épisode cévenol, impactant les communes situées en amont entre Langeac et Coudes, et emportant une partie du pont de Vesse en rive droite, côté Vichy[35].
    6. La crue de est due à un phénomène météorologique exceptionnel avec un débit de pointe mesuré à 3 720 m3/s en 1989 et une hauteur d'eau mesurée de 4,06 m à Vichy, et emportant à nouveau le pont de Vesse, où le tablier est retrouvé six kilomètres en aval, à Rhue (un lieu-dit de Creuzier-le-Vieux)[35].
    7. Compte tenu du transfert de la compétence tourisme à la communauté d'agglomération Vichy Communauté, Jérôme Joannet ne peut plus exercer à la fois la fonction de maire et de directeur de l'office de tourisme de Vichy[61].
    8. Le Pôle Enfance Rive Gauche, existant depuis 2011, est un bâtiment certifié haute qualité environnementale. Sa réalisation, financée par la ville, le conseil général de l'Allier, le conseil régional d'Auvergne et la caisse d'allocations familiales, a coûté 3 millions d'euros hors taxes[85].
    9. L'école maternelle du Bourg a été baptisée Alexandre-Varenne depuis le en hommage au fondateur du journal La Montagne[87],[88].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. La commission nationale avait refusé la création d'un magasin de cette même enseigne en . Sa surface prévue était de 3 000 m2[117], un peu plus grande que la superficie actuelle en 2013.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. POP T2M – Indicateurs démographiques en historique depuis 1968.
    4. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
    5. POP T3 – Population par sexe et âge en 2018.
    6. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    7. EMP T5 – Emploi et activité.
    8. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2017.
    9. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
    10. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2018.
    11. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    12. DEN T3 – Nombre d'unités légales par secteur d'activité au .
    13. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
    14. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
    15. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
    16. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .
    • Autres sources :
    1. « Commune de Bellerive-sur-Allier (03023) » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Vichy » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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    8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Allier (03) », (consulté le ).
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    Site de la mairie

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    Autres sources

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    5. « 1.2. Le milieu physique » / « 1.2.6. Le climat », p. 19-20.
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    7. « 1.5. Structure urbaine et analyse du tissu bâti » / « 1.5.2. La typologie du réseau bâti », p. 93-105.
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    12. « 1.6. Accessibilité et déplacements » / « 1.6.4. Les circulations douces », p. 123-125.
    13. « 1.2. Le milieu physique » / « 1.2.7. Les risques naturels », p. 21-29.
    14. « 1.2. Le milieu physique » / « 1.2.8. Les risques technologiques », p. 30-31.
    15. « 1.7. Réseaux et déchets », p. 128.
    16. « 2.4. Les équipements et services », p. 154-159.
    17. « 2.3. Les activités économiques » / « 2.3.2. Caractéristiques de l'emploi et des activités », p. 146-151.
    18. « 1.5. Structure urbaine et analyse du tissu bâti » / « 1.5.3. Le patrimoine intéressant », p. 106-115.
    • Autres sources :
    1. « Distance Bellerive-sur-Allier, Allier, Auvergne-Rhône-Alpes, FRA → Moulins, Allier, Auvergne-Rhône-Alpes, FRA », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. « Distance Bellerive-sur-Allier, Allier, Auvergne-Rhône-Alpes, FRA → Vichy, Allier, Auvergne-Rhône-Alpes, FRA », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Bellerive-sur-Allier, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
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