Poitiers

Poitiers[1]prononcé /pwa.tje/ en français — est une commune du Centre-Ouest de la France, chef-lieu (préfecture) du département de la Vienne. Capitale de la région culturelle et historique du Poitou et jusqu'en 2016 de l'ancienne région administrative de Poitou-Charentes, elle constitue désormais un pôle d'équilibre dynamique dans le nord de la région Nouvelle-Aquitaine.

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Poitiers

Centre de Poitiers. Vue du centre historique prise depuis le quartier des Dunes : église Sainte-Radegonde, cathédrale Saint-Pierre, palais de Justice.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
(préfecture)
Arrondissement Poitiers
(chef-lieu)
Intercommunalité Grand Poitiers
(siège)
Maire
Mandat
Léonore Moncond'huy (EELV)
2020-2026
Code postal 86000
Code commune 86194
Démographie
Gentilé Poitevin
Population
municipale
89 212 hab. (2019 )
Densité 2 119 hab./km2
Population
agglomération
132 877 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 55″ nord, 0° 20′ 10″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 144 m
Superficie 42,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Poitiers
(ville-centre)
Aire d'attraction Poitiers
(commune-centre)
Élections
Départementales Bureau centralisateur de 5 cantons
Législatives 2 circonscriptions : 1e et 2e
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Poitiers
Géolocalisation sur la carte : France
Poitiers
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Poitiers
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Poitiers
Liens
Site web poitiers.fr

    Avec plus de 29 000 étudiants, Poitiers est une grande ville universitaire depuis la création de son Université en 1431, ayant notamment accueilli René Descartes, Joachim du Bellay ou François Rabelais. Il s’agit du deuxième pôle universitaire de la région après sa capitale Bordeaux, notamment en lien étroit avec les universités de Tours et Limoges.

    Arrosée par le Clain et la Boivre, avec une population de 89 212 habitants en 2019, Poitiers est la commune la plus peuplée de la Vienne. Son agglomération compte 132 154 habitants en 2018[2] et constitue le pôle d’une aire d'attraction de 278 167 habitants[3] en 2018. La communauté urbaine du Grand Poitiers comptait, quant à elle, 194 068 habitants en 2018 dans sa nouvelle délimitation de 2017.

    L’agglomération de Poitiers, localisée à mi-chemin entre Paris et Bordeaux, accueille sur son territoire le Futuroscope, premier site touristique de Nouvelle-Aquitaine et l’un des parcs de loisirs français les plus fréquentés avec 2 millions de visiteurs annuels (derrière Disneyland Paris, et au même niveau que le Puy du Fou et le Parc Astérix). Implantée autour du parc, la technopole du Futuroscope compte de grandes administrations ou entreprises publiques (CNED, Canopé …) et privées, d’envergure nationale, des établissements d’enseignement supérieur, ainsi que des laboratoires de recherche de pointe au niveau européen.

    Ville d'art et d'histoire, celle qu'on nomme encore « La ville aux cent clochers » ou « La ville aux cent églises », dotée d’un patrimoine ancien et riche, Poitiers regroupe un important ensemble monumental, comprenant notamment le baptistère Saint-Jean (IVe siècle), l'hypogée des Dunes (VIIe siècle), l'église Notre-Dame-la-Grande (XIIe siècle), l'église Saint-Porchaire (XIIe siècle) ou encore la cathédrale Saint-Pierre (fin du XIIe siècle — début du XIIIe siècle).

    Centre administratif et tertiaire, le cœur historique de la ville concentre de nombreux édifices remarquables, de splendides maisons à colombages, quelques hôtels particuliers — hôtel Fumé, hôtel Jean Beaucé — ainsi que l'ancien palais de justice (XIIe siècle), ancien palais des comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine, où la reine de France et d'Angleterre Aliénor d'Aquitaine tenait sa cour.

    Géographie

    Situation

    La ville de Poitiers est située sur le seuil du Poitou, passage peu élevé entre le Massif armoricain à l'ouest et le Massif central à l'est. Il s'agit donc d'une voie de passage facile entre le Bassin parisien et le Bassin aquitain, à 340 km au sud-ouest de Paris, 105 km de Tours, 120 km d'Angers, 130 km de Limoges, 140 km de La Rochelle, 180 km de Nantes et à 220 km de Bordeaux. Poitiers jouit donc d’une position favorable sur un axe nord-sud et est-ouest.

    Communes limitrophes

    Poitiers est limitrophe des communes suivantes :

    Géologie et relief

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    Le site de Poitiers est un vaste promontoire en spatule enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, qu'il domine d’une quarantaine de mètres de haut. Les rivières ont creusé de profondes vallées. Ce promontoire est relié au plateau par un pédoncule étroit, au lieu-dit la Tranchée, qui tire son nom du fossé creusé pour couper ce passage et isoler ainsi Poitiers du pays environnant. Le premier creusement daterait de l’oppidum gaulois, et il fut maintenu jusqu'au XVIIIe siècle. L'aspect défensif du site est donc prépondérant, mais son intérêt provient également d'une vaste superficie (2,3 km sur 1,3 km, soit 250 ha) très facilement défendable, jusqu'à l'invention de l'artillerie du moins. Ces deux caractères, étendue et facilité de la défense, ont fait que le site de la ville n'a pas été déplacé à l'époque romaine, comme cela est souvent arrivé (Alésia, Lutèce). Ce vaste espace permettait de faire pâturer les troupeaux à l'abri, puis à partir du Moyen Âge, d'aménager des jardins potagers et des vignes.

    Les rivières étaient franchies sur des gués entretenus, sur les sites des actuels pont Joubert et pont Saint-Cyprien. En cas de siège, les gués étaient démolis.

    Actuellement, la ville de Poitiers s'étend sur le plateau de part et d'autre des vallées, notamment en direction de l'est (campus, CHU, zones commerciales et d'habitation) et du Nord (technopole du Futuroscope). Situé sur la commune de Poitiers, le lieu-dit le Breuil-Mingot constitue encore une agglomération séparée, malgré la création de nouveaux quartiers à l'est de Saint-Eloi.

    La géomorphologie du plateau, enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, doit son origine à la nature carbonatée du sous-sol. Les falaises du promontoire datent des périodes géologiques de l'Aalénien au Bathonien (entre 175 et 164 millions d'années) et forment une épaisse série d'environ 100 m de calcaire. Cette assise a ensuite été érodée par les rivières dont les vallées se sont profondément enfoncées dans les calcaires, formant ainsi le promontoire pictave. Le toit de l'Aalénien s'observe au sud, dans la grotte à Calvin, sous la forme d'un calcaire gris parfois dolomitisé. Viennent ensuite les calcaires bioclastiques à entroques et nombreux trichites du Bajocien moyen (falaise de Montmidi). Ils sont surmontés par des calcaires grenus à silex du Bajocien supérieur et du Bathonien (falaises du Porteau et de la Porte de Paris). Plus au nord, apparaissent les calcaires blancs sans silex du Callovien, au-dessus d'une surface rubéfiée qui s'observe à la faveur des travaux récents.

    Hydrographie

    La ville est traversée par le Clain, qui se jette dans la Vienne, et son affluent la Boivre.

    Climat

    La commune bénéficie d'un climat océanique.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Poitiers 1 888685111952
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Statistiques 1981-2010 et records Station POITIERS-BIARD (86) Alt: 125m 46° 35′ 36″ N, 0° 18′ 48″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,3 3,1 4,9 8,6 11,5 13,4 13,1 10,4 8,2 4 2 6,9
    Température moyenne (°C) 4,7 5,3 8 10,2 14 17,3 19,6 19,4 16,3 12,8 7,8 5,1 11,7
    Température maximale moyenne (°C) 7,8 9,3 12,9 15,5 19,5 23,2 25,8 25,7 22,2 17,4 11,5 8,2 16,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,9
    16.1985
    −17,3
    14.1929
    −13,1
    01.2005
    −5,6
    04.1996
    −2,7
    01.1945
    0,8
    05.1935
    1,5
    09.1935
    0,8
    15.1935
    0,8
    25.2002
    −6,5
    30.1997
    −10
    24.1998
    −16,5
    31.1985
    −17,9
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,7
    15.1975
    23,4
    27.2019
    25,1
    25.1955
    29,3
    30.2005
    33,6
    24.1922
    39
    18.2022
    40,8
    27.1947
    39,6
    06.2003
    35,4
    14.2020
    30,9
    04.1921
    22,9
    08.2015
    19
    07.2000
    40,8
    1947
    Ensoleillement (h) 69,7 96,1 153,8 174,6 206,5 232,9 242,7 241,8 194,2 128,8 82,6 65,2 1 888,8
    Précipitations (mm) 61,8 46,2 47,4 56,1 62,6 51,5 50,5 41,2 51,1 75,6 72,8 68,8 685,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 10,5 8,9 8,9 10,1 10,7 7,6 7,1 6,2 6,9 10,5 11,2 10,7 109,3
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,3 2,9 3,1 3,9 4,4 3,3 3,1 2,9 3,4 4,8 4,9 5 45,9
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,6 1,3 1,2 1,5 1,5 1,3 1,8 1,3 1,8 2,3 2,1 2 19,7
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 86027001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, Édité le : 14/07/2021 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports

    Bus articulé Vitalis à l'arrêt Pôle Notre-Dame, à proximité de l'église Notre-Dame-la-Grande.

    La ville de Poitiers est desservie par l’autoroute A10 (sorties 28 : Futuroscope/Chasseneuil-du-Poitou, 29 : Poitiers-Nord, et 30 : Poitiers-Sud), par la nationale 10 qui contourne Poitiers par l'ouest (déclassée en RD910). À l'ouest de la ville, part également la RN 11 vers Niort et La Rochelle et la RN 149 vers Nantes. À l’est, la ville est traversée par la RN 147 (route nationale Angers - Limoges) d'où part la RN 151 (route Poitiers - Auxerre).

    La ville de Poitiers (ainsi que le Futuroscope) sont desservis par le TGV Atlantique. La tranche Tours-Bordeaux de la LGV Sud Europe Atlantique permet de rejoindre Bordeaux en 1 h 5 min et Paris en 1 h 20 min. La LGV Poitiers - Limoges est à l’étude mais reportée après 2030 à la suite de l'avis de la Commission mobilité 21[4].

    Poitiers est également desservie par les cars Lignes en Vienne, Eurolines, Flixbus et Ouibus, via la gare routière de Poitiers-Toumaï.

    Le TER Nouvelle-Aquitaine permet de relier Poitiers à Bordeaux, Angoulême, Limoges, La Rochelle (via Niort), Royan et les autres agglomérations de la région Nouvelle-Aquitaine ou du Grand Ouest (Nantes).

    Au sein de la ville, le transport se fait par :

    • Bus (Vitalis) : 24 lignes et 1 000 arrêts dans l'agglomération Vitalis[5] ;
    • Vélo (Cap sur le vélo) : des vélos et vélos électriques peuvent être loués à la gare ;
    • Voiture : 8 parkings payants en centre-ville ou à proximité.

    Urbanisme

    Typologie

    Poitiers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poitiers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[9] et 131 499 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (73,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,4 %), terres arables (13,9 %), forêts (7,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (2,4 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Les quartiers
    • Centre-ville, quartier historique
      • Quartier Episcopal
      • Quartier Montierneuf
      • Quartier Saint-Hilaire
    • Quartier Poitiers Sud
    • Quartier Poitiers Ouest
    • Quartier Le Pont-Neuf
    • Quartier des Trois-Cités
    • Quartier de La Gibauderie
    • Quartier Beaulieu
    • Quartier Saint-Eloi/Breuil-Mingot
    • Quartier Montbernage
    • Quartier Les Couronneries

    Logement

    Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 52 192 en 2007. Ces logements se composent de 47 951 résidences principales, 629 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 3 613 logements vacants[15]. La densité de population de la ville est de 2 108,64 habitants par km².

    Projets d'aménagements

    Au-delà de la rénovation du quartier de la gare entrepris depuis 2007 (construction d'immeubles de bureaux et d'un pôle multimodal), la municipalité met en œuvre le projet Cœur d'Agglo[16]. Ce vaste programme de renouvellement urbain mené par Yves Lion, s'étendant de 2010 à 2014, vise à changer le visage du centre-ville, notamment par une importante modification du plan de circulation (été 2010), un grand programme de nettoyage des façades du plateau (à commencer par l'Hôtel de ville lui-même, achevé en ), l'augmentation de la surface de voies piétonnes, le réaménagement de la place du Maréchal-Leclerc (dite « place d'Armes » selon son nom de 1830 jusqu'en 1948) en 2011, l'aménagement de nouveaux espaces verts (Jardin de Puygarreau à l'arrière de l'hôtel de ville en 2014, baptisé Jardin Simone Veil en 2018[17]), et le déploiement d'un bus à haut niveau de service de 2013 à 2018, avec certaines parties en site propre (dont la construction du viaduc Léon-Blum, remplaçant la passerelle des Rocs détruite en 2012).

    Toponymie

    Poitiers vient de Pictavis, forme ablative des Pictavii ou Pictons, et qui signifie « chez les Pictons ». Pour plus de renseignements sur les noms antérieurs de la ville, voir ci-dessous.

    Histoire

    Poitiers a laissé son nom à trois grandes batailles :

    (Voir l'article Poitou pour les autres batailles du Seuil du Poitou).

    Antiquité

    La ville existait déjà à l'arrivée de César, sous la forme d'un oppidum celte nommé Lemonum ou Limonum, terme qui serait issu du gaulois lemo- ou limo-, orme (cf. vieil irlandais lem, orme), même racine indo-européenne que le latin ulmus qui a donné orme; Lemonum signifierait « l'ormeraie »[18],[19]. La ville fut réaménagée selon le modèle romain au Ier siècle de notre ère et fut dotée d’un amphithéâtre de grande taille (détruit presque entièrement en 1857), de plusieurs thermes, d'au moins trois aqueducs (vestiges aux Arcs de Parigny), le tout donnant un statut de premier plan à la ville. Il est possible qu'au IIe siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d'Aquitaine.

    Au IVe siècle, une épaisse muraille de six mètres d'épaisseur et dix de hauteur ceint la ville sur 2,5 kilomètres. Celle-ci est réduite au sommet et flanc est du promontoire. Malgré la réduction drastique de la surface de la ville (l’amphithéâtre est laissé hors de l’enceinte, par exemple), la superficie enclose est l'une des plus grandes du Bas-Empire (50 ha), ce qui est probablement dû à la topographie du site[20].

    Saint Hilaire évangélise la ville au IVe siècle. Les fondations du baptistère Saint-Jean datent de cette époque. La cité prend ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des Pictons.

    Moyen Âge

    La place du marché et son héritage médiéval.

    À l'époque médiévale, Poitiers tire parti de son site défensif, et de sa situation géographique, loin du centre du pouvoir franc. Siège d'un évêché depuis le IVe siècle, la ville se développe également autour du monastère Sainte-Croix fondé par Radegonde, reine des Francs.

    La ville est la capitale du comté de Poitiers, dont les comtes, longtemps également titrés duc d'Aquitaine dirigent une importante principauté regroupant plusieurs comtés et anciens comtés : Poitiers, Limoges, Angoulême, Périgueux, Saintes, etc. formant le duché d'Aquitaine. De 927 à 1216, Poitiers est la capitale du duché d'Aquitaine. Les ducs d'Aquitaine y construisent leur château et Aliénor d'Aquitaine y réside régulièrement.

    Au IXe siècle, le nom de Grand-rue apparaît dans les chartes. C'est la plus ancienne trace d'un nom de rue conservée en Europe. Cette rue correspond à la ligne de plus faible pente, et donc la moins fatigante, pour monter du gué (actuel pont) Saint-Joubert au plateau, et elle est un itinéraire remontant à l'Âge du Fer. Grossièrement orienté est-ouest, il sert d'axe decuman au quadrillage orthogonal des rues à l'époque romaine. C'est au VIIe siècle que l'abbé Mellebaude fait construire l'hypogée des Dunes.

    Quartier Sainte-Radegonde.

    Une première tentative de création de commune a lieu, de façon autonome par les habitants en 1138 (peut-être par la confrérie Saint-Hilaire[21]), qui appellent les bourgs et villes voisins à former une ligue[22]. La commune est rapidement supprimée par le roi de France. Aliénor d'Aquitaine fit construire une nouvelle muraille au XIIe siècle longue de 6 000 mètres, enserrant tout le promontoire. Aliénor d'Aquitaine tenait sa cour à Poitiers. Sa demeure, le palais des ducs d'Aquitaine est devenu en partie le palais de justice de Poitiers à la Révolution Française.

    Tour de la porte de Paris, vestige de l'enceinte fortifiée de Poitiers.

    Lors de la révolte des fils d’Henri II, la ville reste fidèle au roi d’Angleterre, ce qui lui permet d’obtenir une charte communale vers 1175[23],[24], sur le modèle des Établissements de Rouen. La charte est confirmée par Aliénor d’Aquitaine en 1199, puis par les rois de France. Aliénor d’Aquitaine fait également des travaux au palais des comtes-ducs et construire un nouveau marché. Elle meurt à Poitiers en avril 1204, et la ville est prise par Philippe Auguste en août de la même année.

    La ville accueille de nombreux pèlerins qui viennent vénérer les reliques de sainte Radegonde ou de saint Hilaire, certains poursuivant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Au XIVe siècle, la ville échoit en apanage au troisième fils de Jean II le Bon, le duc de Berry (commanditaire des Très Riches Heures du duc de Berry). Il embellit le palais médiéval des comtes de Poitiers, en y aménageant notamment le donjon (dit tour Maubergeon). De même il embellit l'ancien château triangulaire, visible dans le manuscrit des Très Riches Heures, au mois de juillet. En 1385 il fait construire un des premiers beffrois, le « gros horloge », aujourd'hui disparu.

    En 1360, à la suite du traité de Brétigny, la ville, comme tout le Poitou, passe aux mains des Anglais. Du 22 au 25 septembre 1361, John Chandos, lieutenant du roi Édouard III d'Angleterre et connétable d'Aquitaine, chargé d'appliquer le traité dans les provinces cédées à l'Angleterre, prend possession de la ville et de son château. Le maire Jehan Barré lui en remet les clefs. Jean Chandos les lui rend, puis il reçoit les serments de fidélité au roi d'Angleterre des principales personnalités de la ville. Il met en place une nouvelle administration de la province, sous l'autorité de Guillaume de Felynton, chevalier anglais, comme sénéchal du Poitou[25].

    Le , grâce à quelques bourgeois infiltrés dans la ville, du Guesclin se fait ouvrir les portes de Poitiers et reprend la ville aux Anglais par surprise. Pour consolider cette conquête militaire, Charles V par son édit de accorde la noblesse au 1er degré aux maires de Poitiers. Poitiers est alors la première ville du royaume de France où une dignité devient anoblissante[26]. Les maires étaient élus pour deux ans. Dans les premiers maires ayant été élevés à cette dignité, il est à noter que Guillaume Taveau le fut à plusieurs reprises entre 1388 et 1414. En épousant Sibille de Saint-Martin, Il devint baron de Morthemer. Cette famille est l'une des plus anciennes du comté. Cette baronnie a eu un rôle important dans l'histoire du Poitou. Sa descendance a œuvré aux côtés des rois de France jusqu'à la Révolution[26]..

    Pendant la guerre de Cent Ans, la ville devient temporairement capitale du royaume de France et accueille le Parlement royal en 1418. C'est également à Poitiers que Jeanne d'Arc est examinée en 1429 avant de recevoir le commandement de l'ost royal.

    Profitant de la faveur royale et de la présence de nombreux érudits parisiens exilés, Poitiers obtient la création d'une université en 1431. Elle compte 4 000 étudiants à la fin du XVe siècle. Parmi la douzaine d'Universités ouvertes dans l'équivalent de la France actuelle, elle fut suffisamment renommée pour accueillir et former des esprits brillants tels que René Descartes, François Rabelais, Joachim du Bellay ou Pierre de Ronsard.

    Les Hospitaliers

    Le grand prieuré d’Aquitaine - établi à Poitiers - il comprenait la Bretagne, l'Anjou, la Touraine, le Poitou, l’Angoumois et le Saintonge[27]. Il a été créé quelques années après la dévolution des biens de l'ordre du Temple[28] aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[29]. En , le grand maître Foulques de Villaret ayant été déposé, le pape Jean XXII prend la direction de l'Ordre. À la suite d'une demande de plusieurs dignitaires hospitaliers, il décide le démembrement du Prieuré de France, devenu trop important, et il crée deux autres prieurés, celui d'Aquitaine, et celui de Champagne.

    Du XVIe siècle à la Révolution française

    La ville s'assoupit à la Renaissance. De fait, peu de changements ont lieu dans le tissu urbain, à part le percement de la rue de la Tranchée, et la construction de ponts qui remplacent les anciens gués. Quelques hôtels particuliers datent de cette époque : hôtels Jean-Baucé, Fumé, Berthelot, notamment.

    La ville tire sa prospérité essentiellement de ses fonctions administratives : justice royale, évêché, monastères, intendance et le Bureau des finances de la généralité de Poitiers. C'est d'ailleurs de l'intendance que viennent quelques évolutions à la fin du XVIIIe siècle : le comte de Blossac, intendant de 1750 à 1784, fait aménager un jardin à la française (voir espaces verts de Poitiers). Il fait également abattre la muraille d'Aliénor d'Aquitaine et aménager des boulevards sur leur emplacement.

    L’Ancien Régime est une période où, malgré les antagonismes de classe très marqués, des solidarités temporaires pouvaient se nouer contre l’ennemi commun, souvent la monarchie en la personne des commis chargés de lever les impôts. Ainsi, en 1676, les bouchers, profession fortement organisée, se révoltent contre les commis des aides. Ils sont soutenus par le maire[30]. La Révolution est précédée à Poitiers de quelques moments de remise en cause du pouvoir royal : arrachage des affiches publiant les édits royaux à la fin du règne de Louis XV[31] avec une émeute rassemblant 1 200 personnes en [32].

    Depuis la Révolution

    Au XIXe siècle, de nombreuses casernes sont construites, faisant de Poitiers une ville de garnison. La gare est construite dans les années 1850, en 1899, la ville est desservie par un réseau de tramway comprenant trois lignes dont la jonction se fait place d'Armes.

    En 1901, un fait divers[33] devient une affaire nationale et inspire à André Gide le roman La Séquestrée de Poitiers.

    Copie du Manneken-Pis dans le hall de l'Hôtel de Police de Poitiers.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, Poitiers a accueilli le gouvernement belge en exil du au [34]. Pour remercier la ville de son accueil, une copie du Manneken-Pis a été offert en 1950 par la Police belge. Un camp d'internement situé sur la route de Limoges, initialement établi pour accueillir des réfugiés espagnols, devient une étape sur la route des camps de la mort pour près de 2 000 Juifs et de plus d'une centaine de Tziganes. Le , l'aviation américaine bombarde l'axe vallée du Clain / quartier de la gare / vallée de la Boivre. 480 maisons ou immeubles sont rasés, plus de 2 000 sont largement endommagés. Le nombre de morts est inconnu de manière précise, entre plusieurs dizaines et une centaine[35].

    La ville de Poitiers s'étend considérablement depuis les années 1960, avec la création de la ZUP des Couronneries et du quartier des Trois-Cités, et la création de grands axes routiers en rocade (avenue John-F.-Kennedy puis avenue du 11-Novembre) et en pénétration (voie André-Malraux), au-delà desquelles se développent dans les années 1970 d'autres quartiers (la Gibauderie, Beaulieu…), puis un nouveau contournement nord-est de la ville (RN147) à la fin des années 1980. L'urbanisation de la ville se poursuit encore vers l'est avec la ZAC de Saint-Éloi pendant les années 1990 et 2000.

    L'activité de la ville bénéficie de la décentralisation industrielle depuis les années 1970, avec notamment l’implantation d’une usine Michelin (fermée en 2006), compagnie des compteurs Schlumberger (compteurs industriels et résidentiels).

    Le projet du Futuroscope (bâti sur les communes proches de Jaunay-Marigny et de Chasseneuil-du-Poitou), construit en 1986-1987 sur une idée de René Monory, a permis le développement du secteur touristique de l’agglomération et a ouvert la cité à l’ère technologique et touristique. Aujourd’hui, Poitiers se visite en complément du parc, et bénéficie d’une clientèle de plus en plus européenne, notamment anglaise avec l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre l’aéroport de Poitiers-Biard et Londres Stansted.

    En écho aux mouvements sociaux de début de 2009, Poitiers voit des manifestations rassembler 20 000 personnes le , et 30 000 le [36]. Le de la même année a lieu une manifestation anticarcérale où près de 300 militants de l'ultragauche brisèrent des vitrines et des abribus et taguèrent également sur le Baptistère Saint Jean, l'un des plus anciens monuments chrétiens de France[37].

    En le tribunal déménage, il quitte ainsi l'ancien Palais des Ducs d'Aquitaine et s'installe dans ce qui était auparavant le lycée des Feuillants situé Boulevard de Tassigny. La ville deviendra alors officiellement propriétaire du Palais des Ducs d'Aquitaine le 1er janvier 2020. Une 3e ère s'ouvre ainsi pour le Palais, il fut résidence des duc d'Aquitaine et comtes de Poitou, puis Palais de Justice et maintenant centre dédié principalement à la culture. Il se veut désormais comme la porte d'entrée sur la ville. Toutefois de nombreuses années de travaux seront nécessaires afin de définitivement le rendre au public.

    Politique et administration

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Poitiers sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
    Municipales Poitiers Maire de Poitiers Léonore Moncond'huy Europe Écologie Les Verts
    Départementales Canton de Poitiers-1 - ouest et sud de Poitiers Conseillers départementaux Sandrine Martin et Étienne Royer PS 2015 2021
    Départementales Canton de Poitiers-2 - nord de Poitiers Conseillers départementaux Magali Bargne et Ludovic Devergne PS 2015 2021
    Départementales Canton de Poitiers-3 - est de Poitiers Conseillers départementaux Jean-Daniel Blusseau et Isabelle Soulard PS 2015 2021
    Départementales Canton de Poitiers-4 - sud de Poitiers Conseillers départementaux Michel Touchard et Véronique Wuyts-Lepareux PS 2015 2021
    Départementales Canton de Poitiers-5 - sud-ouest de Poitiers Conseillers départementaux Dominique Clément et Joëlle Peltier DVD 2015 2021
    Régionales Nouvelle-Aquitaine Président du conseil régional Alain Rousset PS 2021
    Législatives Première circonscription de la Vienne - nord de Poitiers Député Jacques Savatier LREM
    Législatives Deuxième circonscription de la Vienne - sud de Poitiers Député Sacha Houlié LREM

    Cantons

    Poitiers est chef-lieu de cinq cantons :

    Communauté d'agglomération

    Poitiers fait partie du Grand Poitiers qui, à sa création, regroupait les communes de Biard, Buxerolles, Chasseneuil-du-Poitou, Fontaine-le-Comte, Mignaloux-Beauvoir, Migné-Auxances, Montamisé, Poitiers, Saint-Benoît et Vouneuil-sous-Biard. Au , les communes de Béruges et Croutelle sont entrées dans l'agglomération, ainsi que Ligugé le . La communauté d'agglomération totalise 138 759 habitants (valeur 2012). En 2016, Grand Poitiers s'élargit à 40 communes et compte 192 000 habitants.

    Tendances politiques et résultats

    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 91,49 % Jacques Chirac RPR 8,51 % Jean-Marie Le Pen FN 80,37 % [38]
    2007 40,9 % Nicolas Sarkozy UMP 59,1 % Ségolène Royal PS 83,12 % [39]
    2012 65,15 % François Hollande PS 34,85 % Nicolas Sarkozy UMP 77,42 % [40]
    2017 81,87 % Emmanuel Macron EM 18,13 % Marine Le Pen FN 72,60 % [41]
    2022  % Emmanuel Macron LREM  % Marine Le Pen RN  % [42]
    Élections législatives.
    Année Élu Battu Participation
    Poitiers est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des première et deuxième circonscriptions de la Vienne.
    Avant 2010, Poitiers est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002  %  % indisponible %
    2007  %  % indisponible %
    Après 2010, Poitiers est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012  %  % indisponible %
    2017  %  % indisponible %
    2022  %  %  % [43]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 36,55 % Bernard Poignant PS 19,27 % Roselyne Bachelot UMP 45,91 % [44]
    2009 24,57 % Christophe Béchu UMP 24,06 % Bernadette Vergnaud PS 43,00 % [45]
    2014 18,42 % Alain Cadec UMP 13,03 % Gilles Lebreton FN 41,72 % [46]
    2019  %  %  % [47]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 60,62 % Ségolène Royal PS 34,16 % Élisabeth Morin-Chartier UMP 66,62 % [48]
    2010 66,32 % Ségolène Royal PS 33,68 % Dominique Bussereau UMP 47,69 % [49]
    2015 55,74 % Alain Rousset PS 30,83 % Virginie Calmels LR 51,02 % [50]
    2021  %  %  % [51]
    Élections cantonales
    Année Élu Battu Participation
    Poitiers est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Poitiers-1, Poitiers-2, Poitiers-3, Poitiers-4, Poitiers-5, Poitiers-6 et Poitiers-7.
    2001  %  % indisponible %
    2004  %  % indisponible %
    2008  %  % indisponible %
    2011  %  % indisponible %
    Élections départementales
    Année Élus Battus Participation
    Poitiers est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Poitiers-1, Poitiers-2, Poitiers-3, Poitiers-4 et Poitiers-5.
    2015  %  % indisponible %
    2021  %  %  % [52]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992 59,45 % (51,04 %) 40,55 % (48,96 %) 70,10 % [53]
    2000 76,41 % (73,21 %) 23,59 % (26,79 %) 30,50 % [54]
    2005 51,30 % (45,33 %) 48,70 % (54,67 %) 68,24 % [55]

    Instances judiciaires et administratives

    • Hôtel de Police de Poitiers.
    • Commissariat de Quartier (ZUP)
    • Commissariat de Police Sud (Trois Cités).
    • Palais des Ducs d'Aquitaine abritant le palais de justice jusqu'en 2019, puis le Palais de Justice est transféré dans la nouvelle cité judiciaire créée dans l'ancien Lycée des Feuillants.
    • Tribunal administratif de Poitiers

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué quatre fleurs à la commune[56].

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Selon l'usage et les principaux dictionnaires, le gentilé de Poitiers est Poitevins (comme celui des habitants du Poitou)[57],[58],[59]. Les gentilés Pictaves ou Pictaviens[60], formés au XIXe siècle à partir du nom du peuple celte des Pictavii en latin (les Pictons en français) pour distinguer les habitants de Poitiers de ceux du Poitou, sont ignorés par les dictionnaires courants[58] et ne se sont jamais imposés[61].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 89 212 habitants[Note 4], en augmentation de 2,04 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    18 28418 22321 46521 31523 12822 00022 37626 76429 277
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    30 87330 56331 03430 03633 25336 21036 87837 49738 518
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    39 88639 30241 24237 66342 34741 54644 23548 54652 633
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    62 17870 68181 31379 35078 89483 44888 77687 90687 961
    2019 - - - - - - - -
    89 212--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densité de population de la commune est de 2 081,4 hab./km2. Celle du département est de 61,5 hab./km2. Elle est de 69,1 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 116,5 hab./km2 pour la France métropolitaine (INSEE- Recensement de 2012).

    Enseignement

    Hôtel Chaboureau

    La ville de Poitiers a une ancienne tradition universitaire. L'université de Poitiers a été fondée en 1431 et a formé plusieurs penseurs ou écrivains renommés : Descartes, Bacon, Du Bellay ou Rabelais.

    Poitiers est actuellement la ville la plus étudiante de France (avec plus de 27 000 étudiants), en considérant la proportion d'étudiants à la population totale (environ 22 %). Elle possède deux sites universitaires : le centre-ville et le domaine universitaire de Poitiers (nommé aussi campus).

    L'université de Poitiers[65] accueille douze composantes :

    • sept Unités de formation et de recherche (UFR), dites facultés, (Droit et Sciences sociales, Médecine et pharmacie, Sciences humaines et arts, Lettres et langues, Sciences du sport, Sciences fondamentales appliquées, Sciences économiques) ;
    • six instituts (IUT d'Angoulême, IUT de Poitiers, institut d'administration des entreprises de Poitiers, Institut de préparation à l’administration générale, Instituts des risques industriels assurantiels et financiers, Institut universitaire de formation des maîtres, avec deux Sites à Angoulême et Niort) ;
    • une grande école d'ingénieurs : l’École nationale supérieure d'ingénieurs de Poitiers (ENSI Poitiers) sur le campus.

    Elle accueille également en grand nombre de centres de formation privés, comme l'Isfac. L'École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique (ENSMA) est une école d'ingénieurs qui se situait précédemment à Poitiers. L’École supérieure de commerce et de management (ESCEM) a ses locaux en ville.

    Depuis 1991, l’ENSMA et une partie de la faculté des sciences (le SP2MI) ont été déplacés sur la technopole du Futuroscope. Le Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (CESCM) est un pôle de recherche de référence dans son domaine, il est hébergé dans l'hôtel Berthelot du XVe siècle.

    Depuis 2001, la ville de Poitiers accueille le campus délocalisé « Premier cycle Amérique latine, Espagne et Portugal » de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris). Depuis 2019, le campus est hébergé dans l'ancien Collège des Jacobins, rebaptisé Collège Aliénor, rue Jean Jaurès[66].

    Parmi les collèges de Poitiers, le collège privé de l’union chrétienne de Saint-Chaumond a deux bâtiments séparés de plusieurs kilomètres : l'un en centre-ville est réservé exclusivement aux filles, et l'autre à La Gibauderie est réservé aux garçons. Les élèves reçoivent un enseignement catholique qui a été l'objet de polémiques car jugé traditionaliste[67],[68].

    Le lycée Camille-Guérin, situé au sud-est de la ville, compte plusieurs classes préparatoires littéraires, scientifiques, et économiques et commerciales. Le lycée Aliénor d'Aquitaine accueille des classes préparatoires économiques. Le lycée polyvalent Nelson-Mandela possède une classe préparatoire scientifique, ainsi que deux BTS. Enfin, le Lycée général et technologique du Bois d'Amour compte plusieurs filières d'enseignement de BTS. De plus, le centre-ville est doté du lycée Victor-Hugo, anciennement lycée de jeunes filles.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les rencontres cinématographiques Henri-Langlois, rebaptisées Poitiers Film Festival, festival du film et du court-métrage.
    • La Gamers Assembly, plus importante manifestation française de jeux vidéo, regroupant des équipes venant de toute l'Europe. En 2019, 2 500 joueurs et 25 000 visiteurs ont participé à la 19e édition de la gamers assembly.
    • Les Expressifs : le festival annuel du spectacle de rue.
    • Trouver Sonnette à son Pied : le festival en appartements et autres lieux insolites.
    • La Semaine estudiantine, organisée au printemps par les Bitards.
    • Les Rencontres Gourmandes du Poitou, manifestation organisée par la Confrérie de la Grand'Goule.
    • Make Art : festival consacré aux mondes du logiciel libre et des arts numériques.
    • BRUISME : festival consacré aux musiques improvisées et expérimentales, organisé par l'association Jazz à Poitiers.
    • Le festival Filmer le Travail : festival cinématographique et photographique autour de l'image dans le monde du travail.
    • Le festival Raison d'agir : festival qui vise à croiser les expériences individuelles et collectives avec les savoirs issus des sciences sociales.
    • Le Poitou Bière Festival : festival des passionnés de la bière artisanale et locale en Poitou.
    • Traversées : un événement artistique et culturel qui s'articule autour du Palais des Ducs d'Aquitaine et d'une quinzaine d'autres sites patrimoniaux de Poitiers. La première édition a lieu du 12 octobre 2019 au 19 janvier 2020. Traversées serait amené à être une biennale d'art contemporain (et donc à revenir tous les deux ans). Pour cette première c'est l’artiste sud-coréenne Kimsooja qui est le fil conducteur de l’événement, entourée d'une vingtaine d'autres artistes d'art contemporain.

    Santé

    Sports

    • Le Stade poitevin est le club omnisports de la ville, fondé en 1900. Il englobe notamment une équipe de rugby évoluant en Fédérale 3, une équipe de football américain qui évolue en championnat national D3 depuis la saison 2014-2015, une fameuse équipe de volley-ball évoluant au plus haut niveau national en Ligue A (et qui l'a même remporté) et d'une équipe de football issu de la section football du Stade Poitevin (Stade PEPP) depuis 1952 et par l'absorption en 2007 de celle du Patronage Saint-Joseph-Cercle d'Éducation Physique de Poitiers (CEP). Elle évolue aujourd'hui en National 3, et est membre de la Ligue du Centre-Ouest. Son principal fait d'armes est un quart de finale de la Coupe de la Ligue joué en 1997-1998 à Bordeaux (perdu 4-3) si l'on prend en compte l'historique du Stade Poitevin PEPP.
      Le club compte à son actif 3 titres de champion du Centre-Ouest en division d'honneur et 6 Coupes du Centre-Ouest.
    • Le Poitiers Basket 86 est le club de basket de la ville, qui évolue actuellement en Pro B, après quatre années consécutives en Pro A. Champion de Pro B en 2008/2009 (en battant son grand rival Limoges CSP en finale), le club créé en 2004 (issu d'une fusion entre le Stade Poitevin et le CEP) découvre donc le haut niveau. Le club a notamment révélé le joueur français Evan Fournier qui évolue désormais en NBA.
    • Le Poitiers Étudiants Club, club omnisports poitevin lié à la population étudiante de la ville, dispose d'une section handball aujourd'hui sous le nom de Grand Poitiers Handball 86 , avec une équipe masculine et féminine évoluant respectivement en Championnat de France masculin de handball de Nationale 2 2019-2020 pour les garçons et en Championnat de France féminin de handball de Nationale 2 2019-2020 pour les filles.
    • L'athlétisme est représenté l'Entente Poitiers Athlétisme 86 et la section athlétisme du Poitiers Étudiants Club. Elles évoluent au stade Paul-Rébeilleau.
    • Le Poitiers TTACC 86 est le principal club de tennis de table de la ville. Fruit de la fusion en 2007 entre l'ASPTT Poitiers, le CEP Poitiers et le CCL Fontaine-le-Comte, le club monte pour la première fois de sa très jeune histoire en Championnat de Pro B, en 2011, grâce à son équipe féminine. Elle retrouve le Championnat de Pro A à la suite de la saison 2014/2015.
    • Au mois de mai se déroule le marathon Poitiers-Futuroscope.
    • Le golf de Poitiers-Châlons est situé au nord du campus, sur la commune. Il est entretenu par l'université de Poitiers, fait unique sur le continent européen. Des extérieurs peuvent y jouer mais il est principalement réservé aux étudiants.

    Presse locale

    • La Nouvelle République du Centre-Ouest : La Nouvelle République est un quotidien issu de la Résistance dont le premier numéro paraît le samedi avec un tirage de 33 000 exemplaires. Il est diffusé sur cinq départements du centre-ouest, dont la Vienne. Le siège du groupe La Nouvelle République est situé à Tours.
    • Centre-Presse : ce quotidien d'information local est diffusé dans le seul département de la Vienne. Il appartient aujourd'hui au groupe La Nouvelle République.
    • 7 à Poitiers : ce quotidien gratuit parait toutes les semaines et traite de l'actualité propre à la ville de Poitiers et à son agglomération.

    Télévision régionale

    France 3 Poitou-Charentes est la seule chaîne locale depuis la disparition de Villages tv en 2011. On peut la capter à Poitiers grâce au site TDF situé près de l'Hôpital des Champs. La chaîne régionale publique est situé au 9 rue du Fief des Hausses.

    Radios locales

    Poitiers dispose de plusieurs radios locales, dont quatre associatives (catégorie A), deux commerciales (catégorie B), une nationale avec décrochages locaux (Catégorie C) et une publique :

    • France Bleu Poitou (87.6 FM) est la radio locale publique émettant dans la Vienne et les Deux-Sèvres. Elle est arrivée en 2002 ;
    • rMZ (88.9 FM) est la radio associative du Lycée Nelson Mandela, situé rue de la Bugellerie ;
    • delta FM (90.2 FM) est la radio associative implantée au Lycée pilote innovant international de Jaunay-Clan, situé tout près du Futuroscope ;
    • Forum (91.7 FM) est une radio régionale émettant depuis Orléans. Elle appartient au Groupe 1981 qui détient plusieurs autres radios locales ;
    • Chérie FM Poitiers (93.3 FM) est la déclinaison locale de la radio nationale Chérie FM à destination des poitevins. C'est la seule radio dans ce cas-là sur Poitiers. Sa programmation musicale vise un public essentiellement féminin ;
    • RCF Poitou (94.7 FM) est la radio locale de la communauté chrétienne du Poitou. Elle s'appelait « RCF Accords » mais proposait un autre programme plus local que sa consœur d'Angoulême ;
    • Radio Pulsar (95.9 FM) est la radio étudiante de Poitiers. Elle est basée à l'Université de Poitiers depuis que le lycée des Feuillants est fermé (2010) ;
    • Alouette (98.3 FM) est une radio régionale basée aux Herbiers, en Vendée. Sa couverture va d'une partie de la Bretagne jusqu'au Limousin.

    Catholicisme

    Protestantisme

    Judaïsme

    • Synagogue, boulevard Jeanne d'Arc.

    Orthodoxie

    • Église orthodoxe Saint-Savin et Saint-Cyprien, rue Émile Faguet.
    • Église orthodoxe de la Trinité-Saint-Hilaire, avenue de le Libération.

    Islam

    Autres

    • Salle du royaume des témoins de jehovah, rue Chardonnerets.
    • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, avenue Iaroslav.

    Économie

    Revenus et fiscalité

    Le niveau de vie médian pour cette localité est de 17 866  par an, soit un niveau moins élevé (-10,74 %) que le revenu médian national, estimé à 19 785 .

    Le taux de pauvreté (21,1 %) est nettement supérieur au taux de pauvreté français (13,9 %).

    Près de 48,4 % des foyers fiscaux de la commune sont non imposables[74].

    Grandes entreprises

    Poitiers est le siège social de 31 entreprises[75] réalisant plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires.

    Poitiers était, jusqu'en 2011, le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne (déménagé sur la technopole du Futuroscope à Chasseneuil-du-Poitou). Elle gère l’aéroport de Poitiers-Biard.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Poitiers et Grand Poitiers ont le label Villes et Pays d'Art et d'Histoire.

    Architecture religieuse

    La ville de Poitiers, aujourd'hui encore surnommée la « ville aux cent clochers », compte de nombreuses églises. Reconnue internationalement pour son architecture de l'époque romane, la ville de Poitiers est l'écrin de nombreux édifices religieux d'envergure comme l'église Notre-Dame-la-Grande ou l'église Saint-Hilaire.

    Antiquité tardive et haut Moyen Âge
    Vitrail de la Crucifixion (XIIe s) dans la cathédrale Saint-Pierre.
    Période romane
    Église Sainte-Radegonde, console sculptée (XIe siècle).
    • Abbatiale Saint-Jean de Montierneuf, place Montierneuf (XIe siècle - XVIIe siècle).
    • Église Saint-Porchaire, rue Saint-Porchaire (XIe siècle - XVIe siècle) . Elle abrite l'ancienne cloche de l'Université qui date du XVe siècle. C'est l'une des plus anciennes de France avec celle de l'église Saint-Meriadec à Pontivy datant du VIe siècle et celle en fer forgé de Rocamadour qui remonterait au IXe siècle.
    • Église Saint-Hilaire-de-la-Celle, rue Sainte-Catherine (XIIe siècle), ancienne abbaye reconstruite au XVIIe siècle, aujourd'hui abritant le CRDP de la région Poitou-Charentes.
    • Église Saint-Germain, rue Saint-Germain (XIIe siècle - XVIe siècle), ancienne paroisse de quartier, aujourd'hui auditorium pour le Conservatoire à Rayonnement Régional.
    • Église Saint Nicolas (vers 1050), fondée par Agnès de Bourgogne au XIe siècle, démolie au XIXe siècle. Subsistent des vestiges du déambulatoire et d'une chapelle (privés).
    • Église Saint-Paul, rue Saint-Paul (XIe siècle et XVe siècle) ancienne paroisse, vestiges d'une voûte romane et d'un grand fenestrage gothique flamboyant (privé).
    • Église Saint-Michel-Saint-Georges, très ancienne paroisse fondée contre le mur d’enceinte du Bas Empire, reconstruite au Moyen Âge. Subsiste un mur pignon visible depuis Grand'rue.
    • Église Saint-Cybard, rue Sylvain Drault (XIe siècle), vestiges d'un mur dans l'actuelle chapelle des dominicaines (privé).
    • Église Saint-Christophe, rue Jean Jaurès (XIe siècle ?), ancienne paroisse incluse au XIIIe siècle dans l'enceinte du couvent des Jacobins, mur conservé dans le bâtiment de l'ESCEM.
    • Abbaye Saint-Cyprien, rue Pasteur (IXe siècle - XIe siècle et XVIIe siècle), ruinée par les guerres de religion, devenue au XIXe siècle l'hôpital Pasteur (ancien). Vestiges romans découverts en fouille au XIXe siècle.
    Période gothique
    • Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, place de la Cathédrale (XIIe siècle - XIVe siècle, de style gothique Plantagenêt).
    • Chapelle des Cordeliers, rue Henri Oudin (XIIIe siècle, XVIe et XVIIe siècles), fondée au XIIIe siècle puis reconstruite plusieurs fois, vestiges visibles dans la galerie commerciale des Cordeliers. Voûtes Renaissance à caissons.
    • Église Saint-Savin-Saint-Cyprien, rue Émile Faguet (XVe siècle - XIXe siècle), très restaurée dans les années 1880.
    • Église Saint-Étienne, (XVe siècle), vestiges (porte gothique) place Charles-de-Gaulle.
    Époque moderne
    Clocher du collège des Jésuites (XVIIe siècle).
    XIXe siècle
    • Chapelle du Sacré-Cœur des Feuillants, rue Pré Abbesse, énorme édifice de style Restauration, construit à partir de 1818.
    • Chapelle de l'abbaye des filles de Notre-Dame, rue de la Trinité (années 1840), aujourd'hui amphithéâtre Venance-Fortunat de la maison diocésaine.
    • Chapelle du Gésu, rue Édouard Grimaux (milieu XIXe), chapelle Jésuite, œuvre du père Tournesac, anciennes archives départementales puis hôtel.
    • Église Sainte-Thérèse-Sainte-Jeanne-d'Arc, rue de l'Aviation (1867) ancienne chapelle du lycée Victor-Hugo, démontée et reconstruite dans le quartier des Rocs dans les années 1930, aujourd'hui paroisse.
    • Ancienne chapelle du collège des frères de Saint-Gabriel puis du collège Saint-Stanislas, rue Ancienne Comédie (années 1880), de style romano-byzantin elle est aujourd'hui convertie en salle de conseil de Région.
    XXe siècle
    • Temple protestant de Poitiers (1951), œuvre de Lucien et Maurice Martineau.
    • Église Saint-Paul, rue du Faubourg Pont Neuf (1955) œuvre de Madeleine Ursault.
    • Église Saint-Cyprien, rue du Faubourg Saint-Cyprien (1964) œuvre de Marcel Boudoin et Jacques Lafille
    • Église de la Croix de Beaulieu, rue Savari.
    • Église de la Résurrection, avenue Kennedy.

    Autres Édifices religieux

    • Église Saint-Martin, avenue de la Libération.
    • Église Sainte-Bernadette, rue de la Tourelle.
    • Chapelle de collège de la Providence, rue René Descartes.
    • Chapelle du couvent des Dominicains, rue Pascal Lecoq.
    • Chapelle de l'école Cornet Coligny, boulevard Coligny.
    • Chapelle des Filles de la Sagesse, rue Cueille Mirebalaise.
    • Chapelle des Gaillards, rue Gaillards.
    • Chapelle de ancien hôpital de la Charité, rue Sarrail.
    • Chapelle de l'hôtel de Briey, Grand Rue
    • Chapelle ancien hôtel-Dieu, rue Hôtel-Dieu.
    • Chapelle Notre-Dame de l'Annonciation, avenue de la Libération.
    • Chapelle Notre-Dame des gens du voyage, Boulevard Anatole.
    • Chapelle Notre-Dame de la Salette, rue Feuillants.
    • Chapelle Saint-Hilaire entre les Églises, impasse de la Cathédrale.
    • Chapelle Sainte-Croix du Pas de Dieu, rue Sainte-Croix.
    • Chapelle Sainte-Marie-Reine-des-Cœurs, rue Montbernage.
    • Chapelle des Sœurs de Picpus, rue Théophraste Renaudot.
    • Chapelle de la congrégation Union Chrétienne, rue Sainte-Radegonde.
    • Vestiges église Saint-Martin entre les deux églises, impasse de la Cathédrale.
    XXIe siècle
    Église Saint-Cyprien (1964), aux Trois-Cités.

    Architecture militaire

    • Vestiges de la muraille du Bas-Empire (IIIe siècle - IVe siècle) dans le square des Cordeliers, rue des Carolus, dans la médiathèque.
    • Vestiges de la muraille d'Aliénor reconstruite par Jean de Berry : (XIIe siècle - XVe siècle).
    • Tours de cette même muraille dans la vallée de la Boivre (XIIe siècle - XVe siècle) (actuels établissements de la poste).
    • Tours du château triangulaire, construit par Philippe-Auguste[76] et rénové par Jean de Berry, au confluent du Clain et de la Boivre. (XIIIe siècle - fin XIVe siècle).

    Architecture civile

    Le Palais de Justice de Poitiers.
    Néolithique
    Antiquité
    Période romane
    • Vestiges de maisons romanes rue Jean-Bouchet, place de la Cathédrale et du Cardinal-Pie.
    Période gothique
    Maison dite « des Trois-Clous ».
    • Palais des comtes de Poitou-ducs d'Aquitaine, (XIIe - XIXe siècle) ancien palais de justice de Poitiers, avec notamment la tour Maubergeon (ancien donjon réaménagé à la fin du Moyen Âge) et la salle dite salle des Pas Perdus (ancienne Aula du palais d'Aliénor d'Aquitaine) et la « Belle Cheminée ».
    • Ancien échevinage, rue Paul Guillon (1429) à l’origine chapelle et bibliothèque de l'Université, aujourd'hui siège de la Société des antiquaires de l'Ouest.
    • Maisons à pans de bois, (XVe siècle - XVIe siècle) rue de la Chaîne, place du Marché-Notre-Dame, rue de la Regratterie, rue des Vieilles-Boucheries.
    • Hôtel Royrand, (XVe siècle), imposante bâtisse occupant un angle de rue, de style gothique flamboyant.
    • Hôtel de la Barre, (XVe siècle) rue de l'Arceau.
    • Maison des Trois-Clous, (XVe siècle), Grand'rue, ornée de gargouilles, ancienne demeure d'un riche patricien.
    • Fontaine du Pont Joubert, (XVe siècle), petite fontaine de quartier reproduite par Viollet-le-Duc dans son dictionnaire.
    Renaissance
    XVIIe siècle
    • Hôtel Isaïe de Rochefort, (1599-1629) élégant hôtel particulier, aujourd'hui DRAC Poitou-Charentes.
    • Hôtel Pinet, (vers 1662) construit pour Jean Pinet, receveur général des finances, aujourd'hui présidence de l'Université.
    • Ancien hôpital (1687-1682).
    • Hôtels particuliers rue Descartes, rue Saint-Germain et Grand'Rue.
    XVIIIe siècle
    • Hôtel de Nieul, (vers 1785) de style Louis XVI place du Maréchal-Leclerc.
    • Hôtel Vétault, (vers 1790) rue de la cathédrale. Un autre hôtel (1783) du même nom se trouve rue Carnot.
    XIXe siècle
    XXe siècle
    Architecture Art Déco
    Façade Art Déco (1928) sur la place du Maréchal-Leclerc.
    Ancien Théâtre Municipal (1954), place du Maréchal-Leclerc.
    Monuments commémoratifs et statues
    Notre-Dames des Dunes (1876).

    Ouvrages d’art

    Le pont Joubert sur le Clain.
    Tunnel du chemin de fer, orné des armoiries de la ville.
    • Ponts :
      • sur le Clain :
        • pont Joubert (pont médiéval, à sens unique depuis début 2015),
        • pont Neuf, construit par l'ingénieur Barbier en 1778 (routier, quatre voies),
        • pont Saint-Cyprien (routier, quatre voies),
        • pont de la Pénétrante (voie rapide, années 1970),
        • pont de Rochereuil (routier, deux voies),
        • pont de l’Intendant Le Nain (routier, trois voies),
        • pont de chemin de fer (XIXe siècle, deux voies) ;
      • sur la Boivre :
        • pont Achard (également au-dessus des voies de chemin de fer).
    • Autres :
      • tunnel du chemin de fer, ornée de portiques imitant des portes de ville médiévales (1849-1850).

    Patrimoine naturel

    Le plus célèbre est le parc de Blossac siège d'un petit parc animalier. La communauté d'agglomération de Poitiers mène un effort d'extension des espaces verts, notamment le long des vallées du Clain et de ses affluents. Ces terrains autrefois construits sont souvent en zone inondable. Ces nouveaux espaces verts s'ajoutent aux squares et jardins publics plus anciens.

    • Jardin des plantes, aménagé derrière l'ancien Hôtel Dieu dans les années 1870 dans le style anglais.
    Parc de Blossac.

    La forêt de Moulière et le bois de Saint-Pierre

    Musées

    Poitiers compte trois musées dont deux réunis en une seule administration. Yves Bourel, conservateur et ancien directeur du musée de l’Hôtel Sandelin[79] à Saint-Omer, a dirigé le début de la restructuration des musées de Poitiers et du lancement du projet pôle muséal de la ville de Poitiers. Il quitte la direction des musées en .

    Musée Rupert-de-Chièvres.
    Musée Sainte-Croix
    C'est le plus grand musée de la ville. Construit en 1974 sur les plans de l'architecte poitevin Jean Monge, le musée Sainte-Croix se dresse à la place de l'ancienne abbaye Sainte-Croix. C'est une vaste structure de béton et de verre, dans le plus pur style des années 1970. Il accueille en exposition permanente les époques de la préhistoire à l'art contemporain, en passant par la période médiévale et les Beaux-Arts. Il possède notamment plusieurs sculptures majeures de Camille Claudel.
    Musée Rupert-de-Chièvres
    deuxième musée de la ville de Poitiers, le musée Rupert-de-Chièvres est un ancien hôtel particulier situé en plein centre-ville, entre la préfecture et l'hôtel de ville. Le musée couvre les périodes inexplorées par le musée Sainte-Croix, du XVIe au XVIIIe siècle.

    Hypogée de Mellebaude est le troisième musée de la ville de Poitiers. Situé sur la colline des Dunes, c'est un témoignage unique du paléo-chrétien.

    Œuvres

    Les œuvres peuvent se trouver dans l’un ou l’autre des deux musées.

    Établissements culturels

    • Médiathèque François-Mitterrand.
    • Espace Mendès-France, centre de culture scientifique, technique et industrielle.
    • Le Confort moderne, salle de concert et d'exposition gérée par l'association l'Oreille est Hardie, où programme également l'association Jazz à Poitiers.
    • La Fanzinothèque, première bibliothèque de fanzines en France.
    • Le conservatoire national de région.
    • Théâtre Auditorium de Poitiers (TAP) : scène nationale proposant théâtre, danse, cinéma art et essai.
    • Le cinéma salle art et essai Le Dietrich.
    • Le Carré Bleu.
    • Maison des jeunes et de la culture (MJC) quartier des Couronneries
    • Palais des Ducs d'Aquitaine

    Ville de garnison

    Éloignée des frontières, située à un nœud de communications et à proximité d’un champ de tir, la ville de Poitiers a accueilli de nombreuses unités militaires en garnison.

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'argent au lion de gueules, à la bordure de sable besantée d'or ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or[81]
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Armoiries de Richard de Cornouailles, prétendant Plantagenêt au comté de Poitiers[82].
    Logotype de 2010 à 2021

    Les sceaux des anciens comtes héréditaires du Poitou ne nous présentent pas d'armoiries visibles. C'est Guillaume, frère d’Henri II (roi d'Angleterre), et comte de Poitiers, qui porte le premier en tant qu’armes personnelles, les armes au lion rampant. Richard Cœur-de-Lion et Othon IV, comtes de Poitiers, portent également ces armes. C’est le dernier prétendant Plantagenêt au comté de Poitiers, Richard de Cornouailles, frère du roi Henri III (roi d'Angleterre), qui nous fait connaître les couleurs de ces armes et qui vulgarise leur usage[83]. Richard portait : d'argent au lion de gueules couronné d'or à la bordure de sable besantée d'or. Ces armes entrent dans plusieurs grandes maisons, qui ont la charge honorifique de lever la bannière du Poitou, comme les Mauléon ou les Châtellerault. Ceux-ci regroupaient la milice municipale de Poitiers derrière la bannière du Poitou, portant ces armes.

    Les armes au lion rouge ont servi de base aux armes héraldiques d’officiers royaux de la province (maréchaux et sénéchaux du Poitou) et de villes : Châtellerault, Mauléon et Poitiers[84], capitale du Poitou. Cette dernière ville a même conservé la version besantée du prince de Cornouailles, avec un chef aux lys d'or des rois de France, mêlant ainsi les armes des deux ennemis capétiens et Plantagenêt sur son blason.

    Il existe encore de très nombreuses représentations de ces armes en vitraux ou sculptées à Poitiers[85].

    Le chef de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or) surcharge la partie haute de la bordure et ses trois besants depuis que la ville fut rattachée au royaume de France. Elle le conserva sous domination anglaise. Le blasonnement actuel sous-entend une bordure chargées de 8 besants (valeur défaut pour le besanté). Cependant, les représentations les plus fréquentes présentent 9 besants visibles, ce qui, avec les trois cachées par le chef brochant, conforte la thèse de 12 besants de Victor Adolphe Malte-Brun[86].

    Le logo de la ville de 2010 à 2021 reprenait les couleurs des armoiries. La communauté d'agglomération du Grand Poitiers et l'office de tourisme de Poitiers utilisaient une déclinaison de ce logo avec des couleurs différentes.

    Fin décembre 2021, la ville se dote d'un nouveau logo[87],[88].

    Poitiers dans la culture

    Le nom de la ville en moyen français, Poictiers, a inspiré l'écrivain américain James Branch Cabell pour créer le Poictesme. Cette province historique française fictive sert de cadre à sa série littéraire de fantasy satirique Biography of the Life of Manuel (en)[89].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Potchiers en poitevin
      La forme occitane du toponyme est Peitieus.
    2. Insee - Résultats du recensement de la population de 2014 - Unité urbaine de Poitiers, consulté le 22 juillet 2017
    3. Insee - Résultats du recensement de la population de 2016 - Aire urbaine de Poitiers, consulté le 22 juillet 2017
    4. « LGV Poitiers-Limoges : les élus aux anges, les opposants préparent un recours », sur http://www.lagazettedescommunes.com/ (consulté le ).
    5. « lignes et horaires - Vitalis » (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. « POITIERS - Carte plan hotel ville de Poitiers 86000 - Cartes France.fr », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
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    17. « Quel est le nouveau nom du jardin du Puygarreau à Poitiers ? », sur France Bleu (consulté le ).
    18. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, p. 35 et 92, éditions Errance (ISBN 2-87772-089-6).
    19. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, p. 198.
    20. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, éd. Errance, 2006, coll. Hespérides (ISBN 2-87772-331-3), p. 21.
    21. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2-9519441-0-1), p. 12
    22. André Chédeville, Le mouvement communal en France…, p. 20.
    23. André Chédeville, Le mouvement communal en France…, p. 21.
    24. Robert Favreau, « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe – XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2-9519441-0-1), p. 160
    25. Procès-verbal de délivrance à Jean Chandos, commissaire du roi d’Angleterre, des places françaises abandonnées par le Traité de Brétigny, d’après le manuscrit du Musée Britannique - A. Bardonnet - Niort - 1867 Histoire passion
    26. Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, tome 2, Poitiers, (lire en ligne), p. 789
    27. dissout le par le Pape Clément V.
    28. à l'exception des biens de la péninsule ibérique, les Hospitaliers reçoivent les biens de l'Ordre du Temple le .
    29. Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008, coll. Folio, (ISBN 978-2-07-035971-4), p. 130 et 161.
    30. Jean Nicolas, op. cit., p. 433.
    31. Jean Nicolas, op. cit., p. 381.
    32. Jean-Marie Augustin, L'histoire véridique de la séquestrée de Poitiers, Paris, Fayard, , 334 p. (ISBN 2-213-60951-9).
    33. Dominique Bordier, « Quand Poitiers était la capitale de la Belgique », La Nouvelle République, .
    34. http://www.poitou-magazine.com/1-234-Le-bombardement-de-Poitiers.php.
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    44. Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    45. Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    46. Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    47. Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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    50. Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
    51. Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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    53. Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
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    67. Jean-Michel Gouin, « Darwin contesté à l’union chrétienne ? », La Nouvelle République, publié le 10 mai 2010, consulté 19 juin 2010
    68. « Église Protestante Unie de France »
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    78. Hôtel Sandelin « Copie archivée » (version du 21 octobre 2007 sur l'Internet Archive).
    79. Photo tableau
    80. C'est le blasonnement qu'on trouve dans le Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes.
    81. http://ouest.heraldique.free.fr/poitou_armoiries.htm.
    82. Historia minor, par Mathieu Paris & Catalogue of english medieval Rolls of arms no 1, par Wagner
    83. Armoiries de la ville de Poitiers (1872).
    84. « Les armoiries des comtes de Poitiers », in Revue française d'héraldique et de sigillographie, 8e année, 1952, p. 3 ss.
    85. En effet ce dernier, dans la France illustrée, tome V (1884), blasonne ainsi : D'argent, au lion de gueules, à la bordure de sable, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'or. (alias : D'or, au lion grimpant de sable, à la bordure du même, chargée de 12 besants d'or, au chef d'azur, semé de fleurs de lys d'or).
    86. « Charte graphique de la Ville de Poitiers » (consulté le )
    87. « Le logo de la Ville de Poitiers passe au vert », sur www.lanouvellerepublique.fr,
    88. Carl Van Doren, The Two Heroes of Poictesme : A Study of 'Jurgen' and 'Figures of Earth'.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert Favreau (dir.), Régis Rech (dir.) et Yves-Jean Riou (dir.), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, Société des antiquaires de l'Ouest, (ISBN 2-9519441-0-1 et 978-2-9519441-0-7, OCLC 52771712)
    • Stéphane Blond, Visiter Poitiers, Bordeaux, Sud Ouest, .
    • Alain Quella-Villéger (dir.), Poitiers, une histoire culturelle, 1800-1950, Poitiers, éditions de l'actualité scientifique Poitou-Charentes.
    • Hubert Le Roux, Poitiers pas à pas : Son histoire à travers ses rues, ses places, ses monuments, ses hommes célèbres, Le Coteau, Horvath, (ISBN 2-7171-0523-9).
    • Hubert Le Roux, Poitiers de A à Z : Dictionnaire de Poitiers, ville d'art et d'histoire (rues, lieux-dits, cités, monuments, curiosités, services publics…), Poitiers, .

    Articles connexes

    Liens externes

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