Épernay

Épernay est une commune française située dans le département de la Marne, dans la nouvelle région du Grand Est. La commune est divisée en deux cantons. Épernay en est le chef-lieu et comptait 23 084 habitants en 2016. C'est la 3e ville la plus peuplée de la Marne derrière Reims et Châlons-en-Champagne. Elle est le centre de la communauté d'agglomération d'Épernay coteaux et plaine de champagne.

Cet article possède un paronyme, voir Pernay.

Pour les articles homonymes, voir Épernay (homonymie).

Épernay
De gauche à droite, de haut en bas : vue du vignoble ; panorama d'Épernay ; L'Hôtel-de-Ville ; vue depuis le Mont Bernon ; l'église St-Pierre et St-Paul; l'église Notre-Dame ; le jardin d'horticulture ; panorama.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
(sous-préfecture)
Arrondissement Épernay
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne
(siège)
Maire
Mandat
Franck Leroy
2020-2026
Code postal 51200
Code commune 51230
Démographie
Gentilé Sparnaciens
Population
municipale
22 433 hab. (2019 )
Densité 989 hab./km2
Population
agglomération
29 935 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 25″ nord, 3° 57′ 36″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 251 m
Superficie 22,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Épernay
(ville-centre)
Aire d'attraction Épernay
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Canton d'Épernay-1 et Canton d'Épernay-2
(bureau centralisateur)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Épernay
Géolocalisation sur la carte : France
Épernay
Géolocalisation sur la carte : Marne
Épernay
Géolocalisation sur la carte : Marne
Épernay
Liens
Site web epernay.fr

    Ville implantée au cœur d'une région viticole, l’essentiel de son histoire moderne et de son économie est lié au champagne, dont la production se développe à partir du XVIIIe siècle, et qui constitue son principal atout touristique. La commune possède également de nombreux édifices protégés au titre des monuments historiques. Ses habitants sont appelés les Sparnaciens.

    Géographie

    Situation

    Épernay est située dans la partie ouest du département de la Marne, en Champagne-Ardenne. Elle se trouve à 27 km au sud de Reims, à 31 km à l'ouest de Châlons-en-Champagne, à 48 km à l'est de Château-Thierry et à environ 140 km au nord-est de Paris[1].

    La ville d’Épernay jouxte Magenta au nord, Pierry au sud et Mardeuil à l’ouest. Cependant, le territoire sparnacien est également limitrophe d’Ay et Chouilly à l’est et d’Hautvillers au nord. La forêt d’Épernay, à l'ouest de la commune, est entourée du nord au sud de Vauciennes, Boursault, Saint-Martin-d'Ablois, Vinay et Moussy[2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Épernay se situe au pied d'un plateau crayeux[3]. Elle appartient à la région dite « Champagne crayeuse » qui se caractérise par un sous-sol crayeux. Celui-ci s'est formé pendant l'ère du Crétacé à partir du Turonien, souvent affleurant[4]. C'est la craie qui, grâce à la réverbération qu'elle donne au sol[5], permet la culture de vignes sur les coteaux constituant le vignoble champenois, dont Épernay est le centre principal[3].

    La ville s'est installée dans une vallée perpendiculaire à la Marne, celle du Cubry.

    La vallée du Cubry a perdu son flanc est sous l'effet de l'érosion. Il n'en subsiste que le Mont Bernon[6], qui culmine à 206 mètres d'altitude[2]. La ville marque l'entrée de la Marne dans le plateau tertiaire parisien[6], séparé par la rivière entre la Montagne de Reims au nord et la Brie champenoise au sud. La partie occidentale de la commune est formée par un plateau s'élevant au-delà de 220 mètres. Alors que l'altitude en centre-ville est de 75 mètres, le plateau atteint 253 mètres[2].

    Épernay a par ailleurs donné son nom à l'étage géologique dit du Sparnacien. Cependant celui n'est pas reconnu en dehors de l'Europe occidentale. Il correspond aux sédiments compris entre les dépôts marins du Thanétien et l'Yprésien[7].

    Hydrographie

    La Marne à Épernay.

    Épernay est historiquement implantée sur la rive gauche de la Marne[3]. Elle a cependant absorbé en 1965 le quartier de La Villa, situé sur la rive droite de la rivière[8]. Depuis, la ville est donc traversée par la Marne. Le pont principal permettant de la franchir (entre le centre-ville et La Villa-Magenta) a été maintes fois détruit et reconstruit au cours des différentes guerres et invasions subies par la ville[9]. La Marne est navigable en aval d’Épernay, et un port de plaisance est installé dans la commune[10]. Le canal latéral à la Marne sert de frontière avec Ay au nord de la commune[2].

    La ville s'étend vers le sud le long du Cubry, qui conflue avec la Marne sur sa rive gauche. Autrefois lieu d'implantation des tanneurs, le ruisseau a été détourné au XVIe siècle puis couvert par la place Carnot vers 1880[11]. Aujourd'hui, une grande partie du Cubry est recouvert en centre-ville d'Épernay[12]. La rivière Les Tarnauds se jette également en rive gauche de la Marne à Épernay, au finage avec la commune de Chouilly[12]. À l'ouest de la commune, dans la forêt d’Épernay, on trouve l'étang d'Orléans et l'étang Neuf[2].

    À la suite de la Loi Barnier du , la commune appartient à un plan de prévention des risques (PPR) concernant les inondations et les glissements de terrain[13].

    Climat

    Le climat d'Épernay est de type océanique dégradé : la région se caractérise par des conditions climatiques sans extrêmes, même si on y constate parfois des tornades estivales ou des orages brutaux, accompagnés ou non de grêle. Il gèle fréquemment en rase campagne, la blancheur du sol due à la craie favorise des amplitudes thermiques journaliers important (refroidissement nocturne important). Cependant, les chutes de neige sont rares et faibles, rarement plus de 10 cm[4].

    Relevé météorologique à Épernay
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0,2 2,3 4,6 8,4 11,4 13,1 12,7 9,9 6,4 3 1,1 6,1
    Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,2 11,1 14,7 19 22,1 24,5 23,9 20,6 15,6 9,5 6,4 15,9
    Précipitations (mm) 60,4 51,2 53,1 45,5 56,6 59,1 51,7 54,6 57,6 61,8 62,9 66,5 681
    Source : SOPHY[14]

    La station climatique la plus proche est située à Reims et sert de référence pour les données climatiques annuelles du tableau ci-dessous :

    Données climatiques et comparaison avec plusieurs grandes villes
    VilleEnsoleillementPluieNeigeOrageBrouillard
    Paris1 797 h/an642 mm/an15 j/an19 j/an13 j/an
    Nice2 694 h/an767 mm/an1 j/an31 j/an1 j/an
    Strasbourg1 637 h/an610 mm/an30 j/an29 j/an65 j/an
    Reims1 705 h/an604 mm/an21 j/an22 j/an66 j/an
    Moyenne nationale1 973 h/an770 mm/an14 j/an22 j/an40 j/an

    Source : L'internaute[15]

    Voies de communication et transports

    Transports routiers

    Épernay est accessible par de nombreuses voies routières : l'autoroute de l'Est (A4, aux sorties  21 Dormans et  23 Champfleury), l'autoroute des Anglais (A26, à la sortie  17 Fagnières), la RN 51 (devenue RD 951) et la RN 3 (déclassée en RD 3). La ville est sur le trajet de la Voie de la Liberté et de la route touristique du Champagne.

    Pour les déplacements urbains, la communauté de communes Épernay-Pays de Champagne gère un service de bus, le réseau Mouvéo, qui dessert treize lignes sur l'ensemble de la communauté de communes dont six dans Épernay. La commune a aménagé en 2009 de nombreuses pistes cyclables, notamment avenue de Champagne, ainsi que plusieurs itinéraires touristiques à vélo[16].

    Transports ferroviaires et aériens

    Par chemin de fer, la commune est traversée par la ligne Paris-Strasbourg.

    Depuis la mise en place du TGV Est, la gare d'Épernay est desservie par les liaisons ferroviaires Paris-Est - Bar-le-Duc, Paris-Est - Saint-Dizier.

    Elle est également reliée aux gares de Reims, Châlons en Champagne, Vitry-le-François, Nancy, Metz, Charleville-Mézières, Sedan et à la Gare de Champagne-Ardenne TGV.

    L'aérodrome d'Épernay - Plivot, à piste enherbée, est situé à proximité d'Épernay.

    Toponymie

    Attestations anciennes

    L'historien et archiviste Auguste Longnon[17] a recensé les différentes attestations du nom de la ville au cours de l'histoire, sur des registres locaux et nationaux. Ainsi, Sparnacus apparaît pour la première fois au VIe siècle dans le testament de saint Remi. Ensuite, aux XIe et XIIe siècles : Sparneacum, Sparniacum, Sparnai, Esparnaium et Esparnacum. Au XIIIe siècle, on retrouve des formes plus proches du nom actuel, comme Esparnai, Espernai, Esparnoi ou Espargnei. Le Es- initial a parfois disparu vers 1250 pour donner Pernascum puis Pernacum. Esparnay ou Espernay semblent s'imposer par la suite à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe siècle. On trouve plus tard les graphies Esparnaiz au XVIIe siècle et Epernai vers 1800[18].

    Étymologie

    L’origine du toponyme Épernay a donné lieu à de nombreuses conjectures basées sur des légendes ou des faits historiques pas forcément avérés. Ces explications sont rejetées aujourd’hui par l'ensemble des linguistes et des toponymistes.

    La légende veut que la ville ait été fondée au Ve siècle par deux frères tanneurs venus de Châlons et dont le nom était Nacus. Ceux-ci se seraient installés sur les rives du Cubry pleins d’espérances dans leur tannerie, car l’eau du ruisseau était propre à assouplir les peaux. On aurait donc donné à ce lieu le nom de « Spes Nacorum »[Note 1], qui serait devenu par la suite Sparnacum[19],[20].

    D'autres explications de l'étymologie du nom de la ville, qui confondent des faits historiques avec le fait avant tout linguistique que représente le toponyme, sans toujours tenir compte des formes anciennes citées ci-dessus, ont été proposées par la suite par des érudits.

    Ainsi, pour Garnesson, le nom de la ville serait issu du nom d'un officier romain, appelé Sparcus ou Sparnacus, venu s'y implanter après la guerre des Goths[21]. Selon Portelet[20], Sparnacum dériverait de sperno, spernĕre, « dédaigner », en raison de la calomnie et la médisance portée par les habitants de la ville[22]. Une autre interprétation fait référence à Aquæ-Perennes[Note 2] qui serait devenu Aixperne[Note 3],[23] puis Épernay. Au XIXe siècle éclot l’idée qu’Épernay proviendrait d’Ay, tout comme Avenay, selon la formule « Avant Aÿ ! Aÿ ! Après Aÿ »[24].

    Les linguistes et les toponymistes modernes analysent Épernay sur la base des formes anciennes et en fonction des règles de la phonétique historique. Ils considèrent les formes primitives Sparnacus, Sparnacum, comme un composé de deux éléments gaulois bien attestés sparno « épine » et le suffixe de localisation -aco(n), issu du celtique *-ako(n), généralement latinisé en -acum, d'où la signification globale de « lieu planté d’épines »[25],[26],[24]. En outre, l'homonymie avec d'autres Épernay, comme Épernay-sous-Gevrey (Côte-d'Or, Spernaco 830) renforce cette hypothèse. On rapproche également le vieux breton, le cornique spern « épine », les toponymes bretons du type Spernec « lieu planté d'épines »[27], par exemple : Spernec qui remontent également à *Sparnāko(n)[Note 4].

    L'équivalent gallo-roman est du type *SPINETU, basé sur le latin spina « épine » qui a évolué vers le français Épinay, toponyme encore plus commun.

    Histoire

    Armorial de la ville sur un monument du cimetière.

    Origine

    Il n’a pas été retrouvé de documents concernant la fondation de la ville, mais on sait qu’à l’époque gallo-romaine, la Marne sert de délimitation entre la Gaule Celtique et la Gaule belgique. Épernay, étant sur la rive gauche, appartient à la Gaule Celtique[28]. Elle apparaît dans certains écrits à partir du Ve siècle[28], date généralement considérée comme celle de la fondation de la ville. Il est généralement admis que la fondation d'Épernay date de 418[29] l'endroit étant déjà considérable en 445. Il semble pourtant que la fondation d’Épernay soit antérieure à l’installation des tanneurs comme le veut la légende. Des tombes datant du Ve siècle av. J.-C. y ont été retrouvées, notamment rue de Bernon[28].

    Après les invasions germaniques, la ville passe sous la domination des Francs et c'est Euloge, un officier de Clovis, qui se la voit attribuer[28]. Il est, selon la tradition, le premier seigneur d’Épernay[30]. Euloge se rend coupable d’un crime pour lequel Clovis le condamne à mort. C’est alors qu’il demande l'aide de saint Remi, qui réussit à convaincre le roi de Francs de le gracier. La légende raconte que pour remercier l’évêque de Reims, Euloge lui cède la ville. Remi, qui refuse ce don, achète la cité pour 5 000 livres d'argent[23],[31]. Il semblerait néanmoins qu’en réalité Remi désirait posséder le château d’Épernay et qu’Euloge ne put lui refuser[23]. Saint Remi confirmera dans son testament l’appropriation d’Épernay à l’Église de Reims[20].[réf. obsolète]

    La position de la ville sur les bords de Marne fait qu’elle s’est souvent trouvée prise dans des batailles :

    En 533, Childebert Ier, roi de Paris, prend la ville et fait passer tous les habitants au fil de l’épée.
    En 562, Chilpéric Ier l’assiège, et à partir de 565, exige des impôts si importants sur les vignes pour financer ses guerres incessantes que les habitants préfèrent fuir en abandonnant leurs terres[32].
    En 593[33], c'est Frédégonde qui la fait piller.
    En 720 puis en 765, la région souffre des guerres de Charles Martel[34] qui investit la ville en 765[35].

    Épernay fut restituée à l’Église de Reims en 846, à la sollicitation de l’archevêque Hincmar[20].

    Bas Moyen Âge

    En 1024, la ville entre dans le domaine des comtes de Champagne à la suite d'un traité entre l’archevêque de Reims Eble de Roucy et Eudes II, comte de Champagne[36]. Elle reste sous leur influence jusqu’en 1284 où Jeanne Ire de Navarre, dernière comtesse de Champagne, épouse le roi Philippe IV le Bel, lui apportant la seigneurie d’Épernay[37]. Durant cette période, le comte Eudes II fait reconstruire le château, à proximité du Cubry[36].

    Vers 1145, Hermentorix, un riche habitant de la ville, finance la construction d’un premier hôpital alors appelé « léproserie » ou « maladrerie », bien que l’on n’y soignât pas seulement la lèpre[38]. En 1166, Henri le Large, comte de Champagne, établit en franchise la « foire de la Madeleine »[39]. En 1205, le pape Innocent III rappelle par une bulle que les comtes de Champagne sont les vassaux de l'archevêque de Reims, pour Épernay, Fismes, Châtillon-sur-Marne, Vertus, et Vitry-en-Perthois Quant au comte Thibault IV, il accorde à la ville une charte communale en 1231[40] ainsi que le droit d’organiser une compagnie d’archers[37] qui a par la suite donné son nom à la rue des Archers[41]. En 1229, la ville est incendiée lors du conflit qui oppose le comte Thibault IV et Hugues de Lusignan au sujet des droits revendiquées par Alix, reine de Chypre au comté de Champagne[42]. Lors de la guerre de Cent Ans, Épernay est plusieurs fois pillée : par Édouard III d'Angleterre en 1359, puis par le fils de celui-ci en 1366[40].

    Bien que revenue à la Couronne, la ville change encore de mains en 1388 quand le roi Charles VI donne la seigneurie d’Épernay à son frère, Louis d’Orléans[37]. Son souvenir subsiste dans les noms de certains lieux-dits et bois environnants, comme l’étang d'Orléans ou la forêt d'Enghien, du nom de sa maîtresse Mariette d'Enghien[40]. En 1398, Louis Ier d’Orléans, comte de Château-Thierry, de Vertus et seigneur de nombreux lieux dont Épernay, y reçoit le roi des Romains Venceslas[43].

    Du XVe siècle à la Révolution française

    Au XVIIe siècle, ville fortifiée, gravure Johan Peeters, bibliothèque Carnegie (Reims).

    Charles VI en fera cadeau à son frère Louis Ier d'Orléans. Son fils Charles en hérite mais étant prisonniers en Angleterre pendant vingt-cinq ans la donne à son frère Jean et en 1467 elle revient à Charles de Valois-Angoûlème puis en 1496 à François. En 1508, François y institue la Compagnie des chevaliers de l'arquebuse, alors que règne Louis XII, elle est constituée de notables sparnaciens afin de leur permettre de s'exercer à utiliser cette arme, alors nouvelle, pour défendre la commune. Cette compagnie laisse son nom à la rue de l'Arquebuse[44]. Sacré roi, la seigneurie d'Épernay est donnée à Louise de Savoie en 1515 ; elle fait bâtir de nouvelles fortifications car son fils est en guerre contre Charles Quint et la ville est une porte d'entrée en France, ces constructions obligent à détourner le cours du ruisseau Le Cubry de son lit originel vers celui qu'il a encore aujourd'hui, mais il sert ainsi à baigner les remparts. Elle fait aussi paver la rue centrale, de Châlons à Paris, en 1522 fit confirmer par édit royal trois foires franches à la mi-carême, la Sainte-Croix et la Toussaint[45].

    Louise de Savoie meurt en 1532 et la ville se trouve réunie à la couronne jusqu'en 1536, qui la donne en usufruit à Claude de Lorraine, duc de Guise. Celui-ci meurt en 1550 et la ville revient en usufruit à Pierre Strozzi qui meurt en 1558 ; elle passe alors à Philippe Strozi, puis Diane de Castro, François de Montmorency[46].

    Malgré la protection de ces remparts et arquebusiers, la ville subit les ravages des guerres[20]. Ainsi en , François Ier, alors en guerre contre Charles Quint, fera incendier la ville pour retarder la marche de ce dernier qui, après avoir brûlé Vitry-en-Perthois, essaye de prendre Épernay pour menacer Paris. Pierre de Ronsard fait allusion à ces faits militaires dans L'Hymne de Henri II[Note 5] :

    Car tu es bien adroit, et de vaillant courage :
    Tesmoing est de ton cœur cette jeune fureur
    Dont tu voulus pres Marne assaillir l’Empereur,
    Lequel ayant passé les bornes de la Meuse
    Menassoit ton Paris, ta grand’ Cité fameuse

    Pourtant, la technique de la « terre brûlée » de François Ier force Charles Quint à signer la paix et le roi aide à la reconstruction de la ville, notamment en exemptant les habitants d'impôts et en leur permettant de vendre les marais autour de la ville.

    Des querelles religieuses tournent en véritables guerres de religion vers 1560 alors que la ville est sous la protection de Marie Ire d'Écosse. Le 14 septembre 1567, le prince de Condé s'empare d'Épernay et les huguenots renversent les fonts baptismaux, qui sont relevés en 1583 par les habitants, et brisent orgues, cloches et statues. Ils ne se retirent de la ville qu'après l'avoir désarmée et contre une rançon de 10 500 livres.

    [réf. nécessaire]
    Épernay sur la carte de France de Cassini, vers 1780.

    En 1591, la ville tombe aux mains du baron de Rosne ; Henri IV décide alors de la reprendre et le maréchal de Biron, fidèle du roi, meurt lors du siège de la ville, le [47]. La ville est finalement reprise par Henri IV, le .

    Le , le prince de Condé s'empare de la ville. Il l'obtient finalement par traité en 1616. Il cède la ville à Henri II d'Orléans-Longueville, comte de Saint-Pol, qui la conserve jusqu'à sa mort en 1631.

    Étant sur le trajet de nombreuses invasions, la ville a longtemps et régulièrement servi de garnison. C'est ainsi qu'en 1629, fatigués de loger des troupes en raison des incessantes guerres prenant Épernay à partie, les habitants de la ville jettent de nombreux cavaliers du régiment Saint-Simon[Note 6] dans les puits publics ; la commune dut verser une amende sur 80 ans en réparation.

    En 1634, c'est la révolte nobiliaire contre Richelieu, menée par le comte de Soissons, qui s'empare d'Épernay[20]. En 1635, Louis XIII se présente devant la ville et la somme de se rendre, ce qu'elle fait le . À la fin de l'année, c'est la peste qui frappe la ville et la laisse ruinée.

    Sous la minorité de Louis XIV, en 1646, Épernay et d'autres domaines tels Château-Thierry ou Évreux sont échangés au duc de Bouillon avec Sedan, Rocroi et Raucourt, afin de conforter les marches du Nord-Est. La ville demeure aux mains des ducs de Bouillon jusqu'en 1789. Cette période de calme relatif, pendant laquelle Hercule-Meriadec, prince de Rohan-Soubise est gouverneur de Champagne, permet des aménagements et des évolutions techniques[20]. Ainsi en 1725, des travaux sont entrepris pour ouvrir la montagne de Mardeuil et y faire passer la route de Châlons-sur-Marne à Paris. En 1750, les rues de la ville sont pavées pour la première fois et en 1790, Thomas-Isidore Paroissien établit la première imprimerie de la ville.

    De la Révolution française à nos jours

    L'institut de recherche viticole et œnologique Moët et Chandon dit « Fort Chabrol ».
    La ville est desservie par la gare d'Épernay depuis 1849.
    Le Pont d'Épernay avant la Première Guerre mondiale. Un convoi des Chemins de fer de la Banlieue de Reims passe sur l'ouvrage.

    Lors de la Révolution, l'histoire de France se confond avec celle d'Épernay quand le , Louis XVI, arrêté lors de sa tentative d'évasion à Varennes-en-Argonne, fait une halte dans la ville sur le trajet du retour à Paris. La famille royale descend à l'hôtel de Rohan où elle prend un dîner et reste environ une heure avant de poursuivre sa route vers Dormans. Trois Sparnaciens sont victimes de dénonciations révolutionnaires pendant la Terreur. La fin du siècle est cependant calme et permet de nouveaux aménagements à la ville[20].

    Le , la municipalité arrête les dispositions concernant la bibliothèque de la ville dont notamment, pour la première fois, son caractère public. En 1806, une compagnie de sapeurs-pompiers est créée.

    Lors de la Campagne de France la ville subit les ravages des armées coalisées[48]. Après la chute de l'Empire, Épernay s'installe dans une période d'accalmie qui lui permet de se consacrer à son organisation (en 1837, les rues de la ville sont nommées et ses habitations numérotées) et ses équipements[20]. Le , c'est l'éclairage public au gaz qui est installé. La section Meaux - Épernay de la ligne ferroviaire Paris-Strasbourg est inaugurée le par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur empereur. La totalité de la ligne est ouverte le . En 1849, une épidémie de choléra pousse à agrandir le cimetière. Cinq ans plus tard, la ligne ferroviaire Épernay - Reims est mise en service.

    Avec la guerre de 1870, le territoire est occupé par les Prussiens le et de multiples contraintes sont mises en place comme la suppression de la chasse. Entre-temps, la ligne de chemin de fer entre Épernay et Romilly-sur-Seine est inaugurée. Le marque la fin de l'occupation[49].

    Malgré ces tourments, la ville s'agrandit et, en 1900, est construite la première usine électrique, modernisée en 1912 pour fournir le courant alternatif ; elle n'est plus suffisante pour la demande dès 1934[50].

    En 1878, le 26e bataillon de chasseurs quitte la ville. Pourtant, la ville réclame rapidement une nouvelle présence militaire pour la protéger mais malgré son insistance, le 31e régiment de dragons ne s'installe que le sur des terrains au lieu-dit les Terres Rouges. En 1907, c'est le 9e régiment de dragons qui s'installe jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Se sont ensuite succédé le 8e bataillon de chasseurs portés, une unité d'artillerie spéciale (7e régiment d'artillerie), deux régiments de génie (34e régiment du génie puis après la dissolution de celui-ci, le 13e régiment du génie) avant que les terrains ne soient attribués à la communauté de communes du fait de la compression des effectifs militaires[51].

    Le la ville est reliée à Montmirail par le train des C.B.R, puis à Ambonnay le pour pouvoir aller à Reims ou Châlons.

    Au XXe siècle, Épernay est durement touchée par les deux guerres mondiales.
    Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est détruite aux deux-tiers. Elle est occupée, pendant la retraite de la Marne, du 4 au par l'armée allemande qui fait sauter le pont de la Marne lors de sa retraite[52]. Le au matin, le maire, Maurice Pol Roger, est pris en otage et emmené en voiture jusqu'à Cuis pour être interrogé sur la disparition de parlementaires allemands. Il est finalement libéré dans la soirée et regagne sa mairie à pied[53].
    Elle devient par la suite une ville d'arrière-front, le front s'étant stabilisé de fin 1914 à mai 1918 vers Reims, à 35 km au nord. À ce titre, elle est un point de passage des troupes qui y stationnent en grand nombre ; ainsi Épernay devient un important centre hospitalier. Sa proximité avec le front lui fait subir de nombreux bombardements, surtout à partir de 1917, et lui fait craindre de tomber aux mains ennemies lors de l'offensive allemande de mai 1918.

    L'armée française commémore la bataille d'Epernay de 1918.

    Le , l'armée allemande du général von Boehn passe l'Aisne puis la Vesle et pénètre dans le Tardenois. Du 2 au Épernay est bombardée par l'artillerie et l'aviation[54]puis à nouveau du 14 au [54]. Les bombardements de juillet détruisent une grande partie de la rue du Commerce (actuelle avenue de Champagne) : les bâtiments des maisons de champagne Chanoine Frères, Mercier, Moët & Chandon et Raoul Chandon sont ravagés[55]. La rue du Paulmier et l'église Notre-Dame sont également gravement endommagées.
    Entre 1916 et 1918, ce sont 1 422 obus ou bombes qui tombent sur la ville, tuant 63 Sparnaciens et en blessant 84 autres[56].
    Le une nouvelle offensive allemande débute de Bligny à Château-Thierry et de Massiges au fort de la Pompelle avec comme objectif principal Épernay et Montmirail qui doivent être pris dès le début. Les troupes de von Boehn parviennent à franchir la Marne et un engagement meurtrier a lieu vers Montvoisin, sur la commune d'Œuilly. Attaquées sur le flanc par les troupes du général Mitry, les troupes de von Boehn repassent la Marne et reculent, dégageant ainsi Épernay définitivement.

    Médaille de la Croix de Guerre 1914-1918 italienne dont la ville est décorée[57].

    La ville est décorée de la Croix de guerre le , par le président de la République Raymond Poincaré, pour sa résistance aux souffrances de la guerre. Il en profite pour inaugurer le nouvel hôtel de ville, ancien hôtel Auban-Moët[58].

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, Épernay est évacuée le à l'aide de convois ferroviaires. Elle subit l'arrivée des nazis à partir du dans une ville morte où seuls quelques rares habitants ont demeuré malgré les mises en garde. La prise fût sans bombardement massif, à l'exception du pont routier sur la Marne rapidement remplacé par un pont de bois[59].
    Épernay est libérée le [60] par la 7th Armored Division, conduite par le général Silvester, de la 3e armée du général Patton[55]. Lors de cette guerre, la ville déplore la perte de 34 fusillés, 88 déportés morts dans les camps et 137 victimes diverses[59] et décorée de la Croix de guerre 1939-1945[61].

    Histoire vinicole

    « Épernay, c’est la ville du vin de Champagne. Rien de plus, rien de moins. »

     Victor Hugo, Le Rhin, 21 juillet 1842.

    L'histoire d'Épernay est étroitement liée à celle du vin de Champagne. Son vin est connu dès l'époque gallo-romaine sous l'appellation « vin de rivière ». Cependant cette économie fondée sur la vigne est régulièrement et durement frappée lorsque les récoltes ne permettent pas de vendre le vin pour acheter des denrées alimentaires. En 1698, la ville est frappée par la famine[20], puis en 1709 et 1740, à la suite de gelées en mai. En 1725, la pluie qui débute en avril et ne cesse presque pas pendant dix mois cause d'importants dégâts outre la disette ; en 1816, le mauvais temps et les inondations empêchent les récoltes.

    En 1730, les frères Chanoine fondent la première maison de champagne de la ville, un an après Ruinart à Reims[62]. En 1778, dans son Almanach général des marchands, négociants, armateurs et fabricants de la France et de l'Europe, l'éditeur parisien Grangé recense parmi les principaux négociants en vin de la ville « Marc, Germon (veuve), De Parté (l'aîné), Gillet, Dautez, Lochet du Chênet, Lochet de Vaudidon, Moette l'aîné, Villème », ce qui fait sept maisons de champagne importantes[63]. Cette production donne un fort essor économique à Épernay. De nombreux hôtels particuliers abritant les grandes maisons de champagne sont construits entre la seconde moitié du XVIIIe siècle et la fin du XIXe siècle, dotant la ville d'un patrimoine riche[64].

    L'armée à Épernay, lors de la révolte des vignerons de 1911.

    En 1911 se déclenche la révolte des « Cossiers »[Note 7]. Les vignerons durement touchés par les ravages du phylloxéra et les fluctuations du marché assistent impuissants à l'importation frauduleuse par les négociants de vins venus d'autres régions. Des mesures complémentaires pour lutter contre cette fraude tardent à se mettre en place. Dans une région où la vigne est une activité essentielle, la crise mobilise les populations. Le , les vignerons se révoltent contre les négociants, le vignoble de la vallée de la Marne est en état de siège. La crise ne s'arrête qu'après l'occupation militaire de la région et une forte répression[65]. Le 31e régiment de dragons, en garnison à Épernay, et des éléments de renfort de quatre autres régiments, dont un bataillon des 132e et 106e régiments d'infanterie de ligne, interdisent l'accès d'Épernay et, montant la garde à la gare et chez des négociants, se répartissent entre Ay, Cumières, Damery, Hautvillers et Venteuil[66].

    Urbanisme

    Typologie

    Épernay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[67],[68],[69]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épernay, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[70] et 29 935 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[71],[72].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est la commune-centre[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[73],[74].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), zones urbanisées (21,5 %), cultures permanentes (16,3 %), terres arables (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7 %), eaux continentales[Note 10] (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[75].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[76].

    Logement

    Immeuble, rue des Archers.

    En 1999, Épernay comptait 12 310 logements dont 1 132 vacants ; près d'un tiers des habitations possédaient trois pièces (27,2 %), ou quatre pièces (24,7 %), puis deux pièces (18,3 %). Les petits et grands logements restaient minoritaires (studios : 5,4 % ; logements de six pièces ou plus : 8,2 %)[77] La majorité de ces logements, soit 9 623 habitations, ont été édifiés antérieurement à 1974[78]. Ces logements étaient à 89,3 % des résidences principales, réparties à 37,7 % de logements individuels et à 62,1 % de logements collectifs[79]. Ces résidences principales étaient d'un bon niveau d'équipements puisque 47,8 % d'entre elles possédaient un garage, un box ou un emplacement de parking et seules 1,2 % d'entre elles ne possédaient ni baignoire, ni douche[79]. 37,4 % des habitants étaient propriétaires de leur logement, contre 59,9 % qui étaient locataires. Le taux de logement social était de 34,2 %[80].

    La ville possède trois offices HLM (Plurihabitat-Le Toit champenois ; Les Logements de Champagne ; Office public d’aménagement et de construction de la Marne).

    Du fait de son potentiel touristique, la ville propose une dizaine d'hôtels, plusieurs chambres d'hôtes, une borne pour camping-car et un camping municipal[81] (allée de Cumières).

    La ville est aussi dotée de structures pour les cas d'urgence. Ainsi, la délégation locale de la Croix-Rouge est dotée d'un centre d'hébergement d'urgence (CHU) pouvant accueillir cinquante personnes en cas de plan d'urgence. L'accueil Saint-Vincent-de-Paul (ASVP) possède un hébergement d'urgence pour les hommes de passage ou sans domicile fixe (seulement la nuit, quatorze places) et un hébergement d'urgence pour les femmes seules ou avec enfants, en attente d'une solution de relogement (quatorze places).

    Quartiers

    Quartier Vignes Blanches.
    Quartier du Mont Bernon. Ancienne ZUP aménagée par les architectes Andrault et Parat.

    Épernay se répartit en vingt-deux quartiers. Selon les nouvelles normes du comité interministériel des villes de [82], la ville compte trois quartiers en catégorie 1 ou qualifiés de « très prioritaires » (Bernon, Bernon Village et Beausoleil), deux en catégorie 2 ou qualifiés de « prioritaires » (Vignes Blanches, Terres Rouges), deux en catégorie 3 ou qualifiés de « moyennement prioritaires » (Fort Chabrol, Résidence Les Forges)[pas clair]. Tous ces quartiers se situent au sud-est de la ville, sauf Fort Chabrol au nord-ouest.

    Le quartier Bernon, construit entre 1968 et 1972, et classé Zone de redynamisation urbaine (ZRU), est certifié comme le plus important des quartiers sparnaciens, mais aussi le plus défavorisé. En effet, ses logements sont inadaptés à sa population largement issue de l'immigration et relativement jeune[Note 11],[82]. Le quartier présenté également un manque d'espaces public, plus de 400 logements inoccupés en 2004 et un taux de chômage important. Pour y remédier, la municipalité procède a une réhabilitation via une opération de rénovation urbaine (Horizon Bernon jusqu'en 2013)[83],[84].

    Beausoleil, caractérisé comme un lieu précaire, de niveau scolaire faible et de sédentarisation des gens du voyage, figure dans le classement des zones urbaines sensibles. Deux autres quartiers sont situés hors ZUS mais présentent des signes nécessitant une approche préventive : le quartier de Fort Chabrol qui se distingue par une forte présence de familles monoparentales et la résidence Les Forges, marquée par d’importants conflits de voisinage[82].

    Division de la ville

    Dès la fin du XVIe siècle, Épernay compte trois faubourgs : le faubourg Saint-Thibault, sur la route de Sézanne, le faubourg de la Porte-Lucas, sur la route de Paris, et le faubourg de la Folie, sur la route de Châlons[85]. La ville s'agrandit progressivement, s'enrichissant de nouveaux quartiers.

    En 1965, le quartier de La Villa, ancienne dépendance d'Aÿ, devient Épernay-Rive Droite[8]. Entre 1968 et 1972, au sud-est de la ville est construit le quartier de Bernon, situé sur la butte-témoin homonyme (208 m d'altitude) à deux kilomètres du centre-ville, pour répondre aux besoins de logements de l'époque ; il compte pour 40 % du parc social de la ville[86]. En 2007, la ville compte 22 comités de quartier, regroupés dans un conseil de quartier.

    Politique et administration

    Après la Révolution, la ville devient le chef-lieu du canton et du district d’Épernay. En 1800, elle devient la sous-préfecture de l’arrondissement d'Épernay. En 1973, le canton d’Épernay est divisé en deux[87].

    Tendances politiques et résultats

    La ville fait partie de la sixième circonscription de la Marne. Depuis les élections législatives françaises de 2007, le député de cette circonscription est Philippe Martin, et son suppléant Claude Gobillard.

    Politiquement, Épernay est une ville plutôt orientée centre-droit, les électeurs ayant continuellement renouvelé leur soutien aux majorités municipales centre-droit depuis 1983.

    À l'élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 19,45 % des suffrages exprimés, puis Jean-Marie Le Pen avec 17,16 %, suivi de Lionel Jospin avec 15,8 %, Arlette Laguiller avec 8,15 %, François Bayrou avec 7,77 %, Noël Mamère avec 5,34 %, Robert Hue avec 5,04 %, les autres candidats ne dépassant pas le seuil de 5 %[88]. Au second tour, les électeurs ont voté à 82,08 % des suffrages exprimés pour Jacques Chirac contre 17,92 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d'abstention de 29,83 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[88].

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du , les Sparnaciens ont voté « Non » à 56,89 % contre 43,11 % de « Oui » avec un taux d’abstention de 41,81 % (France entière : « Non » à 54,67 % ; « Oui » à 45,33 %)[89].

    À l'élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 29,42 % des suffrages exprimés, puis Ségolène Royal avec 25,30 %, suivi de François Bayrou avec 17,77 % puis Jean-Marie Le Pen avec 12,62 %, Olivier Besancenot avec 5,19 %, les autres candidats ne dépassant pas le seuil de 5 %[90]. Au second tour, les électeurs ont voté à 51,34 % pour Nicolas Sarkozy contre 48,66 % pour Ségolène Royal avec un taux d'abstention de 24,61 %[90].

    Administration municipale

    Palais de justice.

    Épernay appartient à la Communauté de communes Épernay-Pays de Champagne, structure intercommunale composée de 16 communes et qui totalise 35 818 habitants en 2008[91].

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de trente-cinq membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[92]). À l'issue des élections municipales de 2008, Franck Leroy a été réélu maire d'Épernay avec 53,14 % des suffrages[93].

    En 2012, le budget principal de la ville est estimé à 23 190 000  pour les dépenses d’investissement et à 44 252 000  pour les dépenses de fonctionnement avec priorité sur la cohésion sociale. Les investissements de renouvellement se poursuivront dans les quartiers et rues principales de la ville comme à la place des Arcades. La commune consacrera aussi 3 900 000  dans le cadre de la construction de la maison de la vie associative et de la réhabilitation du site Paul-Bert[94].

    Liste des maires

    Depuis 1945, six maires se sont succédé à Épernay :

    Liste des maires d'Épernay depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1948 Alcide Benoît PCF Ajusteur à la SNCF
    Conseiller général d’Épernay-1 (1945 → 1949)
    Député de la Marne (1945 → 1946)
    Conseiller de la République (1946 → 1948)
    1948 1970 Roger Menu MRP Moniteur d'apprentissage
    Conseiller de la République (1946 → 1948)
    Sénateur de la Marne (1948 → 1970)
    Conseiller général d'Épernay-1 (1949 → 1967)
    1970 mars 1977 Bernard Stasi UDF-CDS Administrateur civil
    Député de la Marne (4e circ.) (1968 → 1973 puis 1978 → 1986)
    Ministre des Départements et Territoires d’Outre-Mer (1973 → 1974)
    mars 1977 mars 1983 Jacques Perrein
    (1939-2014)
    PCF Instituteur
    Conseiller général d’Épernay-2 (1979 → 1985)
    mars 1983 mai 2000 Bernard Stasi UDF Administrateur civil
    Député de la Marne (4e circ. puis 6e circ.) (1968 → 1973 puis 1978 → 1993)
    Président du conseil régional de Champagne-Ardenne (1981 → 1988)
    Député européen (1994 → 1998)
    Médiateur de la République (1998 → 2004)
    mai 2000 En cours
    (au 15 mars 2020)
    Franck Leroy UDF puis UDI
    puis Horizons[95]
    Avocat
    Président de la Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[96]

    Politique de développement durable

    Ancien bain public.

    La ville s'investit dans le développement durable via une politique visant à privilégier le cadre de vie. Ainsi, les bus de la commune (Mouvéo) roulent au diester depuis 1994[97].

    Épernay s'engage aussi dans la propreté avec un programme de lutte contre les déjections canines[98].

    Enfin Épernay pratique le tri sélectif des déchets et met deux déchetteries — gratuitement dans la limite d'm3 par jour — à disposition des particuliers (déchetterie de Chouilly, déchetterie de Magenta)[98]. Fin juin 2007, la commune avec sa Communauté de communes a inauguré la station d'épuration communale qui est la première en Europe à utiliser la technique de l'oxydation par voie humide (OVH)[99].

    Pour continuer son action dans le sens de la préservation de l'environnement, la municipalité affirme désirer se doter d'une Charte d'écoresponsabilité[100] et d'un Agenda 21 qui viserait à mettre en œuvre un programme d'actions pour améliorer la qualité de vie des habitants, économiser les ressources naturelles et renforcer l'attractivité du territoire. La réalisation a vu son lancement en [101].

    La commune est le 36e signataire de la Charte régionale de développement de la qualité environnementale des bâtiments[102].

    Instances judiciaires et administratives

    La ville d'Épernay est le siège du conseil de la communauté de communes Épernay-Pays de Champagne. Elle abrite de nombreuses administrations et services publics sur son territoire : bureaux de poste, centre des impôts, trésorerie principale, pôle emploi, sécurité sociale (CPAM), caisse d'allocations familiales (CAF), etc. La municipalité dispose d'une caserne de sapeurs-pompiers, d'une police municipale et d'un SAMU[103].

    Pour les juridictions, Épernay possède un conseil de prud'homme. Son tribunal de commerce a fusionné avec celui de Reims et son tribunal d'instance avec celui de Châlons-en-Champagne[104]. Elle dépend du tribunal de grande instance et du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, de la cour d'appel de Reims et de la Cour administrative d'appel de Nancy[105].

    Jumelages

    Au , Épernay est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats d’Épernay.
    VillePaysPériode
    Clevedon[108]Royaume-Unidepuis
    Ettlingen[108]Allemagnedepuis
    Fada N’Gourma[108]Burkina Fasodepuis
    Middelkerke[108]Belgique
    Montespertoli[109]Italiedepuis

    Population et société

    Évolution démographique

    Épernay a connu une croissance démographique progressive et régulière accompagnant son urbanisation. Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 29 677 habitants. Mais depuis les années 1970, elle baisse lentement à l'image de sa région où même si les naissances restent plus nombreuses que les décès, il existe un important déficit migratoire dû au départ des jeunes adultes qui quittent une région considérée comme peu attractive de par son climat et son contexte économique peu favorable[110].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[111],[Note 12]

    En 2019, la commune comptait 22 433 habitants[Note 13], en diminution de 4,19 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 7364 4804 5444 9775 3185 4575 9786 0957 386
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9 34610 59811 70412 92715 50616 38817 90718 36119 377
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    20 47821 63721 81121 80620 58920 38120 40619 70321 222
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    21 88226 58329 67727 66826 68225 84424 45623 88823 084
    2019 - - - - - - - -
    22 433--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[112] puis Insee à partir de 2006[113].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 10 437 hommes pour 11 893 femmes, soit un taux de 53,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,6 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[114]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    2,8 
    7,5 
    75-89 ans
    11,3 
    14,0 
    60-74 ans
    18,6 
    19,0 
    45-59 ans
    17,2 
    20,6 
    30-44 ans
    17,5 
    19,8 
    15-29 ans
    17,4 
    18,5 
    0-14 ans
    15,3 
    Pyramide des âges du département de la Marne en 2018 en pourcentage[115]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    6,1 
    75-89 ans
    8,9 
    16 
    60-74 ans
    17,2 
    19,7 
    45-59 ans
    19,4 
    18,8 
    30-44 ans
    17,8 
    20,1 
    15-29 ans
    18,1 
    18,7 
    0-14 ans
    17 

    Immigration

    Épernay compte 94,5 % de Français, dont 91,9 % de naissance et 2,6 % par acquisition, pour 5,5 % d'étrangers[116]. Comme dans le reste de la région, parmi les immigrés, ce sont les Portugais qui forment le contingent le plus important, représentant 1,9 % de la population de la ville, suivis des Marocains (1,1 % de la population) mais la ville se démarque par la communauté turque (0,8 % de la population) qui se place en 3e position.

    Activité et niveau scolaire

    Le taux de chômage est de 6,6 % à la dernière estimation de 2005, soit 2 970 personnes[117]. 79 % des actifs de la commune sont salariés et plus de 60 % d'entre eux sont en contrat à durée indéterminée[118]. La population non scolarisée de 15 ans ou plus est majoritairement sous-qualifiée (24 % sans diplôme et 25,7 % titulaire d'un CAP ou un BEP) ; 23,7 % d'entre eux disposent d'un diplôme équivalent ou supérieur au baccalauréat[119].

    Services publics

    Immeuble, rue des Berceaux.

    Épernay abrite plusieurs administrations et services publics sur son territoire : deux bureaux de poste, un centre des impôts, une trésorerie principale, une agence de l’ANPE, un accueil ASSEDIC, une antenne de la Sécurité sociale, une antenne caisse d'allocations familiales (CAF) ; un Centre communal d'action sociale (CCAS) ; un service Mairie-accueil (inscription scolaire, cantine scolaire, études du soir, état civil, etc.) ; un Point accueil multiservices (regroupement des services de la ville, de La Poste, de EDF, de GDF, de assurance maladie) ; etc.[réf. souhaitée]

    Un Consulat honoraire des Pays-Bas (avenue de Champagne) est installé à Épernay.

    Le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC) possède son siège à Épernay ; il a notamment pour rôle de gérer l'appellation d'origine contrôlée du champagne[120]. Le Syndicat général des vignerons de la Champagne (SGV) est aussi installé à Épernay[121]

    Sécurité

    Épernay regroupe une caserne de sapeurs-pompiers d'un effectif de 54 pompiers professionnels[122], un commissariat de police, une gendarmerie et une police municipale.

    La ville, pour s'investir dans la lutte contre l'insécurité routière, s'est équipée, en 2003, d'un radar eurolaser de type jumelles[123]. Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Épernay était de 59,71 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus faible de la région Champagne-Ardenne derrière Chaumont (56,34 ), très largement inférieur aux moyennes nationale (83 ) et régionale (76,89 ). Le taux de résolution des affaires par les services de police était la même année de 43,04 , le plus élevé de la région[124].

    Petite enfance

    Épernay possède divers équipements destinés à la petite enfance :

    • deux crèches collectives : crèche Tom Pouce, crèche Thiercelin ;
    • une crèche familiale ;
    • trois haltes garderie : les P’tits bouchons, la Piraterie et la Baleine bleue ;
    • la Passerelle : un lieu d’accueil parents/enfants.

    Enseignement

    Le lycée Léon-Bourgeois.

    La ville d’Épernay relève de l’académie de Reims[125], située dans la zone B pour les vacances scolaires.

    La commune d’Épernay compte en 2012 onze écoles maternelles[126], parmi elles deux sont privées : Saint-Charles et Sainte-Marie. Les neuf autres sont publiques : Belle-Noue, Crayère, Louise-de-Savoie (anciennement Docteur-Verron[127]), Fontaine-les-Bergers, Horticulture, Jancelins, Langevin, Pré-aux-Coudes-Rive-droite et Saintonge.

    La ville accueille également dix écoles élémentaires[128] : Bachelin, Belle-Noue, Chaude-Ruelle, Crayère, Jean-Jacques-Rousseau-Marx-Dormoy, Jean-Jaurès, Vignes-Blanches, Sainte-Marie, Saint-Charles ; ces deux dernières sont des établissements privés.

    Il y a quatre collèges sparnaciens[129] : Côte-Legris, Jean-Monnet, Terres-Rouges et Notre-Dame - Saint-Victor. Parmi les quatre lycées de la ville[130], on trouve deux lycées uniquement d'enseignement général : Léon-Bourgeois et Notre-Dame-Saint-Victor. Le lycée Godart-Roger est un lycée général, technologique et professionnel. Sainte-Marie est un lycée professionnel privé. Depuis la rentrée 2012, les lycées Godart-Roger et Léon-Bourgeois collaborent pour améliorer leur offre de formations[131]. À la rentrée 2013-2014, les deux établissements fusionnent et deviennent le lycée Stéphane-Hessel[132].

    Manifestations culturelles et festivités

    De par la richesse et la diversité de son tissu associatif et culturel, de nombreuses activités ou animations sont régulièrement organisées tout au long de l'année.

    Certaines possèdent un caractère récurrent comme :

    • Méli’Môme, un festival consacré au jeune public ;
    • le concours de cordes consacré à la musique classique ;
    • la Saint-Vincent, 22 janvier, fête du Saint-Patron des vignerons avec un défilé en costume champenois dans la ville ;
    • le festival Musiques d'été de fin juin à fin août (11e édition en 2006), un festival musical allant du jazz au classique en passant par du pop rock, du reggae et des musiques du monde qui se tient dans divers lieux de la ville ;
    • Les Nuits de l'Avenue de Champagne de mi-juillet à début septembre, avec spectacles organisés par une maison de champagne ;
    • la fête foraine, qui a lieu le samedi le plus proche du  ;
    • Le festival Habits de Lumière[133], organisé par la ville, pour célébrer son patrimoine gastronomique et culturel.

    Santé

    Centre hospitalier Auban-Moët.

    Épernay abrite le Centre Hospitalier Auban-Moët avec 541 lits, la clinique d'Épernay avec 100 lits et la maison Sainte-Marthe, un établissement hospitalier de soins de suite et de rééducation avec 51 lits.

    On y trouve aussi un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) et un centre d'action médico-sociale précoce (tous deux, rue Chocatelle), ainsi qu'un centre d'accueil et de soins pour les toxicomanes (CAST - avenue Foch), un hôpital de jour dit Winnicot (avenue Jean-Jaurès) et un centre d'accueil thérapeutique pour enfants et adolescents (rue des Petits-Prés).

    En 2007, la commune compte deux cabinets de radiologie, trois laboratoires d'analyses médicales, une quinzaine de médecins généralistes et treize pharmacies.

    La ville dispose de plusieurs établissements publics (Résidence Le Cèdre, Résidence Le Hameau Champenois, Logement-foyer André-Chenier) et privés (Résidence Les Trois-Roses[134]) d'hébergement pour personnes âgées valides.

    Clubs sportifs

    Épernay compte 85 associations sportives dans une quarantaine de disciplines. Plusieurs clubs se placent à un bon niveau régional ou national comme :

    Équipements sportifs

    Bulléo.

    La ville compte de nombreux équipements sportifs[135] :

    • une salle omnisports (le Hall des Sports Pierre-Gaspard, anciennement appelé COMEP),
    • huit gymnases,
    • cinq salles de sport,
    • un dojo,
    • deux terrains de tennis (sept courts),
    • trois stades,
    • une base nautique,
    • un boulodrome,
    • deux piscines : Bulléo à Épernay même, et Neptune à Blancs-Coteaux,
    • un skate-parc
    • un parcours de santé sur les bords de la Marne.

    Événements sportifs

    Épernay organise chaque année de nombreux événements sportifs d'importance nationale ou internationale. Ainsi, la ville a déjà accueilli le Tour de France quatre fois en 1963[136], 2002[137] , 2010[138]et 2019 ou le français Julian Alaphilippe s'est emparé de la victoire d'étape et du maillot jaune de leader à l'issue d'un raid en solitaire de 15 kilomètres, maillot qu'il conservera quatorze jours durant, jusqu'à le perdre dans les pentes du col de l'Iseran. La ville organise aussi plusieurs événements de manière régulière. Le Rallye des Vins de Champagne, une compétition comptant pour la Coupe de France des rallyes de première division, se tient depuis 1997 au cours d'un week-end du mois de mars ou du mois d'avril[139]. Le Defil'mania, un grand rassemblement d'environ 2 000 motos qui défilent dans la ville, se tient depuis 1988 le soir du [140]. Le Champ'kart est une course de karting pour une compétition régionale qui se tient fin juillet, et pour laquelle l'esplanade Charles-de-Gaulle est transformée en circuit. Le Raid Épernay-Champagne est un challenge multi-sports (VTT, canoë, le run & bike, marche, etc) qui se tient fin août depuis 2000[141]. Le rassemblement bisannuel Épernay fête ses sports, qui se tient depuis 2000 fin septembre et permet aux associations sportives de se faire connaître ou de faire découvrir leur sport[142]. Par ailleurs, en 1993, Épernay a accueilli le challenge d'Europe, l'un des seuls tournois de snooker professionnel jamais organisé en France.

    Presse

    L’actualité de la ville est couverte par plusieurs titres de la presse écrite. Le quotidien régional L’Union met en place une édition Épernay[143]. L’hebdomadaire gratuit L'hebdo du vendredi possède également une édition sparnacienne[144]. Épernay en poche et Pétille Magazine sont deux magazines mensuels gratuits. Le premier présente les diverses activités culturelles et sportives de la région d’Épernay[145] depuis 2003[146]. Le second traite de l’actualité locale et est édité par la radio locale Bulle FM depuis le mois d’[147]. La commune d’Épernay dispose depuis 2002 de son propre journal municipal intitulé Épernay le journal. Il fournit notamment des informations sur les travaux de voirie, de rénovation de quartier ainsi que sur les événements culturels[148],[149].

    Télévision

    Concernant la télévision, France 3 Champagne-Ardenne assure des décrochages régionaux. On la capte sur Épernay grâce à l'Émetteur d'Hautvillers. La ville compte une télévision de proximité depuis 1985, le Télé-Centre Bernon (TCB), qui participe notamment à des actions éducatives et possède un site internet[150].

    Radio

    Bulle FM est l’unique radio exclusivement sparnacienne. Elle émet sur les ondes d’Épernay depuis le sur la fréquence 92.2[151].

    Épernay accueille aussi quelques autres radios (11 nationales, 2 locales/régionales, 2 associatives dont Bulle FM et 5 publiques)[152] :

    Église Saint-Pierre-Saint-Paul.

    Lieux de culte

    La ville dispose de plusieurs lieux de cultes chrétiens, israélite, musulman et bouddhique.

    Culte catholique

    Les églises catholiques sont rattachées au diocèse de Châlons-en-Champagne. Toutes sont réparties au sein de la paroisse Saint Rémi d'Épernay qui compte sept églises dans la commune : Notre-Dame (place Mendès-France), Saint-Bernon, Saint-Pierre-Saint-Paul (square Raoul-Chandon), Saint-Vincent des Vignes-Blanches, Saint-Laurent, Sainte-Marthe et la chapelle du Centre hospitalier Auban-Moët[154].

    Il y a trois cimetières : le cimetière du Nord (rue Côte-Legris), le cimetière de la villa (rue de l'Égalité), le cimetière israélite.

    Culte protestant

    La ville compte une église protestante évangélique au 4 avenue Beethoven - (église Vie Nouvelle), anciennement sise 8 rue Pré Bréda. Cette église est membre de la Fédération des Églises du Plein Évangile en Francophonie (FEPEF) et du Conseil national des Évangéliques de France (CNEF) ; elle est constituée en association cultuelle loi 1905[155].

    Un autre culte protestant réformé est célébré au temple de l'Église Protestante Unie de Reims-Épernay, 2 rue de la Poterne[156].

    Culte musulman

    Une mosquée a été ouverte en janvier 2006 dans le quartier Bernon.

    Culte israélite

    La synagogue construite en 1880.

    Épernay dispose d'une synagogue construite en 1880 et dotée d'une rosace à l'intérieur de laquelle se trouve l'étoile de David. Cette synagogue remplace la première qui avait ouvert ses portes le .

    Il existe également un cimetière israélite à Épernay : établi à l'extérieur de la ville, en direction de Châlons-en-Champagne (avenue de Champagne, au lieu-dit « Croix des Bouchers »), il a été construit vers 1860. La plus vieille tombe date de 1863[réf. nécessaire].

    Économie

    Généralités

    Reims et Épernay sont les arrondissements les plus dynamiques de la Marne en termes d'activité économique et sociale[157]. Épernay compte 12 % des emplois industriels du département[4]. Ces emplois sont répartis sur trois secteurs principaux[158] : l'industrie mécanique et de transformation, avec SNCF Eimm, Virax (Facom/Stanley Tools), Legras Industrie, Tecnoma Technologies (Exel Industries), Pastural, le bâtiment et les travaux publics, avec SCREG Est et l'industrie du champagne et ses activités annexes.

    Épernay est située en pays viticole, ce qui fait du champagne son produit-phare et le moteur de son dynamisme[157].

    Épernay est un des principaux centres de la production de champagne et compte 58 % des emplois dans ce secteur[159], occupant 30 % de la surface agricole utile de la région[160]. Les entreprises locales — dont 12 % sont des industries connexes — sont donc dépendantes de la bonne tenue du champagne[161]. Cette prédominance des industries liées au champagne se retrouve aussi dans une sphère productive des salaires très importante[162]. Avec 58 % des emplois salariés dans le secteur privé[118].

    La notoriété du champagne génère aussi du tourisme avec environ 500 000 visiteurs par an[158] et les emplois qui en dépendent. C'est pourquoi, la ville accueille le VITeff (salon international des technologies des vins effervescents)[163] dont la 16e édition est annoncée pour octobre 2021.

    Ce dynamisme se transmet au commerce où le solde de créations et radiations d'établissements est toujours en 2006 le plus élevé du département. L'agglomération d'Épernay possède d'ailleurs une zone d'activités artisanales à Pierry, une zone d'activités commerciales à Dizy et un centre-ville partiellement piétonnier. Et la zone de chalandise (zone d'attraction commerciale d'un point de vente) de la ville s'étend sur 21 communes[160].

    Quant au solde de créations et radiations d'établissements industriels de dix salariés et plus, il est négatif en 2006[164], alors que l'essentiel des emplois sont dans l'industrie (26,7 %) ou dans le secteur tertiaire (68,3 %)[165], même si la sphère publique dans les salaires est négative car, du fait de sa petite taille, la ville est dépendante de Reims ce qui se traduit dans l'influence de la sphère résidentielle dans les salaires[pas clair][162].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 834 , ce qui plaçait Épernay au 18 101e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[166].

    Le taux de taxe d'habitation pour la commune est relativement stable à 20,19 % en 2003[167] et à 20,59 % en 2006[168], tout comme celui du département qui est de 6 % en 2003[167] et de 6,68 % en 2006[168]. La ville totalise 14 316 foyers fiscaux dont 7 465 sont imposables[169] et dont 150 payent l'impôt de solidarité sur la fortune en 2006[170].

    Emploi

    Selon les résultats du recensement de 2007[171], la population active (15-64 ans) de la commune compte 15 849 personnes, soit 72,4 %, ce taux est de 72,5 % au niveau départemental[172]. Les 15-64 ans représentent 10,1 % de chômeurs, 62,4 % de personnes ayant un emploi et 27,6 % d'inactifs. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : les retraités ou préretraités représentent 7,7 % de la population active, les scolarisés 8,8 %, les autres inactifs 11,1 %. En 2007, le taux de chômage (au sens du recensement) parmi les actifs de la commune est de 10,1 %, en diminution par rapport à 1999 (10,6 %). Mais en raison de la crise financière actuelle, il y a désormais 1 965 personnes à la recherche d'un emploi au [173].

    Répartition des plus de 15 ans selon les Professions et catégories socioprofessionnelles en France
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services
    Épernay 2,6 % 22,9 % 3,7 % 41,1 % 29,7 %
    Comparaison avec la région 6,7 % 19,2 % 6,5 % 36,7 % 31,0 %
    Sources des données : INSEE[174]

    Entreprises et établissements

    Marne et Champagne.

    Parmi les 100 premières entreprises marnaises[175], 13 sont localisées à Épernay.

    Entreprise Activité Effectif consolidé
    Champagne Moët & Chandon vin de Champagne 1 147
    SA Marne et Champagne vin de Champagne 562
    SNCF Eimm maintenance de locomotive SNCF,
    maintenance matériel TER
    422
    Smurfit Socar cartonnerie 352
    SCREG Est travaux publics 340
    Walbaum entreprise de transports 320
    Legras Industrie fabrication de matériel de transport de déchets 223
    Tecnoma Technologies
    (Exel Industries)
    pulvérisateurs pour l'agriculture et l'industrie 200
    Champagne Nicolas Feuillatte[Note 14] vin de Champagne 199
    Virax outillage plomberie, flamme, métrologie (DELA) 180
    Champagne Vranken vin de Champagne 117
    Automotor vente-réparation, concessionnaire automobile 76
    Champagne Perrier-Jouët vin de Champagne 65

    Parmi les 100 premiers employeurs marnais[176], 13 sont localisés à Épernay.

    Entreprise Activité Effectif consolidé
    Champagne Moët & Chandon vin de Champagne 1 147
    SA Marne et Champagne vin de Champagne 562
    SNCF Eimm maintenance de locomotive SNCF,
    maintenance matériel TER
    422
    SCREG Est travaux publics 340
    Walbaum entreprise de transports 320
    Pastural menuiserie industrielle 309
    Legras Industrie fabrication de matériel de transport de déchets 223
    Carrefour hypermarché 209
    Tecnoma Technologies
    (Exel Industries)
    pulvérisateurs pour l'agriculture et l'industrie 200
    Champagne Nicolas Feuillatte[Note 14]. vin de Champagne 199
    Virax fabrication d'outillages 180
    Clinique Saint-Vincent polyclinique 150

    SNCF Eimm - Établissement industriel de maintenance du matériel[177]

    SNCF Eimm Épernay.

    Le chemin de fer arrive à Épernay en 1849 lors de la construction de la ligne Paris-Strasbourg, les ateliers construits dans le même temps servent alors à l'entretien des locomotives à vapeur puis rapidement à leur construction jusqu'en 1952. Ils sont ensuite reconvertis pour la réparation du matériel diesel faisant chuter le nombre d'ouvriers de 1 800 voire 2 000 au plus fort à 650[51]. Et en 1976, ils sont désignés pour la réparation des locomotives électriques. Le site et le personnel sont reconvertis pour la maintenance des 25 autorails Grande Capacité du réseau ferroviaire Champagne-Ardenne, la maintenance des 4 800 balises GPS en service sur les automoteurs, la maintenance de pièces de rechange, dont l'atelier devient le seul réparateur en France, ainsi que la maintenance de niveau 3 des rames circulant en Île-de-France jusqu'en 2012. Le personnel est estimé à 200 agents pour 2008[178]. Leur importante surface leur a valu d'être utilisés comme hôpital lors de la guerre de 1870 et d'atelier pour la construction d'armes pendant la Première Guerre mondiale. A présent, le site même est en cours de démantèlement depuis 2015, alors qu'un autre site de maintenance (technicentre Champagne-Ardenne) a été établi entre les voies et la rue Alberico-Albricci. Ce dernier prend en charge une partie de la maintenance de rames Bombarbier B82500 de la région Grand-Est.

    Vendanges

    Du fait du vignoble, une importante main-d'œuvre saisonnière est nécessaire lors des vendanges (généralement en septembre). Pour faire face à cet afflux ponctuel, l'ANPE installe une antenne spécialisée dans la cour de la gare SNCF mettant les producteurs en rapport avec les demandeurs d'emploi. La date des vendanges est fixée, chaque année, par le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC)[179]. Traditionnellement, les vendanges se clôturent par une fête appelée cochelet.

    Culture et patrimoine

    Patrimoine architectural

    Château-Perrier, détail.

    Pillée, brûlée ou partiellement détruite plus de vingt-cinq fois au cours de son histoire[180], la ville ne conserve que peu de vestiges du passé mais elle abrite de beaux hôtels particuliers du XIXe siècle et compte 149 sites recensés dans la base Mérimée[181]. La ville a établi une ZPPAUP[182] pour protéger ce patrimoine que l'office du tourisme propose de découvrir en diffusant deux brochures sur des circuits dits Épernay, nez en l'air….

    De ce patrimoine architectural, on peut citer quelques éléments :

    • Le portail Saint-Martin, édifié en 1540, il est de style Renaissance classique[183], c'est le seul vestige de l'église abbatiale Saint-Martin, rebaptisée Notre-Dame en 1790, lorsqu'elle devient église paroissiale, et qui fut détruite en 1909. Ce portail est classé monument historique depuis 1840[184].
    • Le Château Perrier, construit en 1854[183] dans un style Louis XIII, ce bâtiment a successivement servi de QG des armées britanniques (1940), des armées allemandes (1942 à 1944) et des armées américaines (1945), avant d'abriter la bibliothèque municipale - déplacée depuis dans la nouvelle médiathèque - et le musée du vin de Champagne et d'Archéologie régionale dont la collection archéologique est exceptionnelle.
    • L'hôtel de ville, construit vers 1858 par l'architecte de la gare Montparnasse à Paris, Victor Lenoir, est cédé à la ville en 1919[185]. Son jardin public est classé « jardin remarquable ».
    • Le château de la Lune, construit en 1896, cette demeure particulière de style art nouveau est en brique polychrome et comporte des décorations en pierre[183].
    • La maison Gallice, achevée en 1899[185], abrite l'Office régional culturel de Champagne-Ardenne et est dotée d'un grand jardin à l'anglaise.
    • Le Théâtre d'Épernay à Gabrielle-Dorziat, construit par l'architecte Stanislas Loison[186], inauguré en 1902[185] et baptisé ainsi en 1987, est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [187], car il s'agit d'un des rares théâtres à l'italienne dont la machinerie est restée intacte. Il possède un plafond en coupole réalisé par Georges Jules-Victor Clairin.
    • La tour de Castellane, construite entre 1903 et 1905, fait partie des plus hautes structures françaises et est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, ainsi que les bâtiments de la maison de champagne et les logements « ouvriers », depuis le [188]. Elle fut construite à partir d'un ancien château d'eau[183], afin de permettre une plus grande visibilité à la maison de champagne De Castellane qui n'est pas installée directement sur l'avenue de Champagne[4].
    • L'église Notre-Dame d'Épernay, construite de 1898 à 1915, dut être reconstruite de 1922 à 1925 à la suite des bombardements de 1918[183]. Elle est décorée de vitraux du XVIe siècle et d'un orgue Cavaillé-Coll, classé monument historique, provenant de l'ancienne église Saint Martin, offert par le comte négociant Paul Chandon de Briailles.
    • L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, bâtie entre 1895 et 1897[189].
    • Le temple protestant d'Épernay.

    En outre, d'autres éléments de la ville sont inscrits aux monuments historiques.

    Une façade Renaissance, au 7 rue du Docteur-Verron, qui se trouvait rue Flodoard à l'origine puis dans le parc de l'ancien hôtel de ville. La référence à Louise de Savoie est une pure allégation. Cette façade qui a été inscrite au titre des monuments historiques le . De par son style, elle a certainement été construite vers 1540[190]. (7 rue du Docteur-Verron), façade. Un immeuble particulier inscrit depuis le pour ses boiseries intérieures (38 rue du Général-Leclerc)[191], qu'on appelle improprement l'« hôtel de Rohan »[192].

    Avenue de Champagne

    Manifestation Habits de Lumière 2007 - Champagne Perrier-Jouët.
    Manifestation Habits de Lumière 2007 - Champagne Perrier-Jouet.

    Épernay est le siège de plusieurs grandes maisons de champagne, dont la maison Moët & Chandon et son orangerie[193], la maison Mercier et son tonneau (un foudre exposé à l'exposition universelle de Paris en 1889[194]) le plus grand du monde, la maison De Castellane et sa tour, etc. Ces maisons possèdent des immeubles du XIXe siècle de style Renaissance ou classique[Note 15] qui sont pour la plupart situés sur l'avenue de Champagne, d'abord connue sous le nom de faubourg de la Folie puis de rue du Commerce. La maison est classée « site remarquable du goût » en 1994, parmi 100 sites remarquables du goût[réf. souhaitée]. Dès 1894, la plupart des grandes maisons actuelles ont déjà leur siège sur cette avenue[55]. Il est possible de visiter leurs caves ou de participer à une dégustation.

    La plus grande partie des caves de ces maisons de champagne se trouvent sous l'avenue de Champagne, elles constituent un ensemble de 110 kilomètres de caves[Note 16] creusées dans la craie, d'une profondeur d'environ 20 mètres même si quelques-unes atteignent 40 mètres[185] Elles permettent ainsi de stocker d'énormes quantités de bouteilles de vin de Champagne[Note 17]; la valeur numérique de ces stocks lui donne parfois le surnom d'avenue la plus riche du monde[195]

    Outre le stockage du vin, elles servent d'abri pendant les différentes guerres et abritent même une course de voitures en 1950 organisée par les usines Renault lors de la présentation de la 4CV[196].

    Habits de Lumière est une manifestation culturelle qui a lieu sur l'avenue de Champagne tous les deuxièmes week-ends de décembre. La première édition a eu lieu en [196].

    Patrimoine architectural à proximité

    D'autres curiosités se visitent aussi à proximité d'Épernay comme le château de Pierry, le château de Condé et le château de Montmort.

    Patrimoine environnemental

    La commune s'étend à l'est du territoire de la ville tandis qu'à l'ouest sur le plateau au-dessus des côteaux plantés de vigne s'étend la forêt d'Épernay puis la forêt d'Enghien dans lesquelles se trouvent plusieurs étangs dont l'étang d'Orléans. Cette zone est classée ZNIEFF de type II[197],[198]. 97 % du site se composent de forêts caducifoliées qui servent d'habitat pour 56 % à des hêtraies du Asperulo-Fagetum. Deux espèces présentes sur cette zone sont considérées comme rares ou en danger au niveau européen : le triton crêté et le leucorrhine à gros thorax.

    La commune a trois fleurs au label villes et villages fleuris[199] et compte trois parcours de promenade fleurie au départ de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul d'une durée variable de 35 min à 55 min.

    Plusieurs parcs sont aménagés pour le public comme le parc de l'hôtel de ville[Note 18]. Il comporte notamment une grotte artificielle avec cascade, une île artificielle, un temple de l'amour, le parc de la Maison Gallice et le jardin de la société d’horticulture et de viticulture réalisé en 1873[185] où l'on peut voir notamment un fau de Verzy. Ces deux derniers étant classées Jardin remarquable.

    Plusieurs squares répartis dans la ville comme le parc du Château-Perrier, l'esplanade Charles-de-Gaulle[Note 19] ou le jardin de la société d’horticulture et de viticulture sont aménagés avec des jeux pour enfants.

    Patrimoine culturel

    Immeuble, rue des Berceaux.
    Immeuble, rue des Berceaux.

    La ville présente un important tissu culturel soutenu par plus de 300 associations[200], dont certaines sont domiciliées à la maison des associations (8, rue Maurice-Cerveaux).

    Les infrastructures culturelles comportent :

    • le musée du vin de Champagne, un musée sur le travail de la vigne et du vin et le musée de Préhistoire et d'Archéologie régionale qui abrite des objets de la préhistoire, protohistoire, époque gallo-romaine et mérovingienne qui sont tous les deux fermés pour restructuration[4]. Ils sont situés sur l'avenue de Champagne dans le Château Perrier ;
    • le musée de la tradition champenoise[4] (Champagne de Castellane) qui regroupe le musée des métiers du champagne et le musée champenois de l'imprimerie ;
    • le musée des pressoirs (Champagne Mercier) qui comporte de nombreux pressoirs de toutes origines mais qui n'est qu'exceptionnellement ouvert au public (journées européennes du patrimoine par exemple) ;
    • le théâtre Gabrielle-Dorziat (8, rue de Reims) de 850 places dont l'association Le Salmanazar est chargée notamment de la programmation[201] ;
    • le cinéma Le Palace (7 salles), entièrement rénové en 2019, dont la programmation s'articule entre une diversité de films grand public et de films d'auteur, sans oublier l'accueil de rencontres avec des cinéastes et équipes de films[202] ;
    • une médiathèque[203] qui met à la disposition du public un fonds encyclopédique[204],[205] de grande importance. La bibliothèque municipale possède notamment le précieux évangéliaire d'Ebbon du IXe siècle. La médiathèque possède une importante collection de disques et organise des lectures de contes, divers ateliers informatiques et des expositions régulières.
    • un parc des expositions (situé en partie sur le territoire de la commune de Pierry), Le millésium (de 4 000 à 7 300 places)[206] qui accueille des concerts, des spectacles, des salons ou encore les puces d'Épernay ;
    • deux centres sociaux et culturels (Maison pour tous et Ferme de l'Hôpital) qui offrent des activités éducatives et culturelles, mais mettent aussi en place des services tel que halte-garderie, permanence des services sociaux, etc.
    • l'école intercommunale de musique d'Épernay et de sa région (8, rue Maurice-Cerveaux) qui dispense l'enseignement de la plupart des instruments classiques fonctionnant selon le calendrier scolaire[207] ;
    • un palais des fêtes (Parc Roger-Menu) qui est consacré notamment aux manifestations culturelles associatives et qui accueille aussi des spectacles ou des concerts.

    Dans la culture populaire

    La ville a fait son apparition dans les séries télévisées Star Trek : La Nouvelle Génération et Star Trek : Deep Space Nine en citant la qualité viticole de la production du champagne[208].

    La ville est citée dans un épisode de la série Papa Schultz par le prisonnier LeBeau.

    Personnalités liées à la commune

    Henri-Gustave Joly de Lotbinière, Premier ministre du Québec de 1878 à 1879.

    Nées à Épernay

    Mortes à Épernay

    Inhumées à Épernay

    Gastronomie

    Vin de Champagne, élément très utilisé dans les spécialités locales.

    Outre le champagne en lui-même, la plupart des spécialités locales tournent autour de ce produit comme le ratafia de Champagne, le marc de Champagne, la fine de marne, le sorbet au marc de Champagne, les bouchons de chocolat au marc de Champagne, le sabayon au champagne, etc. ou sur les produits susceptibles de l'accompagner (biscuits roses de Reims, croquignoles, etc.). On trouve aussi des vins tranquilles vendus sous l'AOC Coteaux Champenois. Ce sont des vins d'un excellent rapport qualité prix[209]. D'autres spécialités sont adaptées aux produits locaux telles le kir royal, où le bourgogne est remplacé par du champagne, ou encore la choucroute royale, où le riesling est remplacé par du Champagne[4].

    Sur le plan traditionnel, on trouve la potée champenoise[210] à base de chou, petit salé, lard maigre et jambonneau, servie avec des tranches de pain mouillées au bouillon de légumes.

    Héraldique

    Blasonnement d'Épernay
    • D'azur aux trois roses d'argent
    • Note : Deux roses sont en chef et une en pointe. Le blason est souvent attribué, à tort, à Louise de Savoie bien qu'il date d'avant sa possession de la ville.
    Blasonnement d'Épernay sous le Premier Empire.
    • De gueules à une main dextre de carnation pressant une grappe de raisin d'or, accompagnée en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'une lampe antique du même ; à la terrasse d'argent chargée d'une rose de gueules et au franc quartier des villes de troisième ordre

    Pour approfondir

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • H.M. Garnesson, Histoire de la ville d'Epernai : Contenant le détail de son origine et des principaux événemens qui s'y passèrent, depuis l'an 418 jusqu'en l'an 8 de la Rép. Fr. (1800) inclusivement, Épernay, Frères Warin, (lire en ligne). 
    • H.-H.-B. Poterlet, Notice historique et statistique des rues et places de la ville et des faubourgs d'Epernay : présentée au conseil municipal de cette ville, en exécution d'une délibération du 10 mai 1836, Epernay, Warrin-Thierry et Fils, , 180 p. (lire en ligne)
    • Victor Fiévet, Histoire de la ville d'Épernay, Éditions culture et civilisation, . 
    • Auguste Nicaise, Epernay et l'abbaye Saint-Martin de cette ville : Histoire et documents inédits, t. 1, Chalons-sur-Marne, Le Roy, , 271 p. (lire en ligne). 
      • François Stapart, « Mémoires concernant la ville d'Epernay : suivis des remarques du président Bertin du Rocheret et annotées par celui-ci », dans Auguste Nicaise, Epernay et l'abbaye Saint-Martin de cette ville : Histoire et documents inédits, t. 1, Chalons-sur-Marne, Le Roy, , 271 p., p. 45-131
    • Pierre Michel, Épernay pas à pas : Ses rues, ses places, son champagne, Le Coteau, Horvath, (1re éd. 1984), 191 p. (ISBN 2-7171-0303-1). 
    • Louis Le Page, Épernay pendant la Guerre, Paris, Imprimerie Perfecta, , XIV + 446, réédition sous le titre: Épernay pendant la Première Guerre mondiale, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 474 p. (ISBN 2-84178-049-X, présentation en ligne)
    • Capitaine Servagnat, La résistance et les forces françaises de l'intérieur dans l'arrondissement d'Épernay,
    • Catherine Durepaire, Francis Leroy et Sophie Limoges, Avenue de Champagne : architecture et société, Épernay, Office régional culturel de Champagne-Ardenne, , 75 p. (ISBN 2-909983-08-0)
    • Bernard Ducouret et Xavier de Massary (dir.) (ill. Christophe Wissenberg, photogr. Patrice Thomas), Épernay : cité du champagne, Lyon, Lieux Dits, coll. « Images du patrimoine » (no 264), , 160 p., 300 mm × 240 mm × 15 mm (ISBN 978-2-914528-83-2). 

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Spes signifie espoir ou espérance. Aujourd’hui cette forme comporterait un astérisque *Spes Nacorum car elle est postulée par cet auteur et non pas attestée.
    2. Qui signifie « eaux perpétuelles » et proviendrait du fait que la ville est bâtie sur un terrain marécageux. Aujourd’hui cette forme comporterait un astérisque *Aquæ-Perennes car elle est postulée par cet auteur et non pas attestée.
    3. Aujourd'hui cette forme comporterait un astérisque *Aixperne car elle est postulée par cet auteur et non pas attestée.
    4. La terminaison toponymique bretonne -ec (notée -eg en breton moderne) est la forme évoluée d'un plus ancien -euc, issu du vieux breton -oc, correspondant brittonique du gallois -og. Ils remontent tous deux au brittonique commun *-ōgo(n), lui-même issu du celtique commun *-āko(n), comme le gaulois -aco(n).
    5. Aux vers 149 à 153, voir : L'Hymne de Henri II sur Wikisource.
    6. Régiment créé par Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
    7. Cossiers signifie « vignerons » en patois champenois.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. 49,6 % de moins de 25 ans
    12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    14. Bien que cette entreprise soit donnée comme sparnacienne via les documents de la CCI de Reims. Il convient de préciser qu'elle est située sur le territoire communal de Chouilly
    15. La majeure partie de ces édifices ayant une vocation publicitaire
    16. À titre de comparaison, la ville possède 130 kilomètres de voirie
    17. 200 millions de bouteilles d'après le site de la mairie
    18. Racheté par la mairie en 1919, ce jardin à l'anglaise était initialement le jardin d'agrément de la famille Auban-Moët
    19. construit sur les anciens fossés de la ville, comblés

    Références

    1. « Quelques mots sur Épernay », sur site de la ville d’Épernay (consulté le ).
    2. « Carte topographique au 1/16 000 d’Épernay », sur Géoportail (consulté le ).
    3. Emile Chantriot, « La falaise de Champagne et le vignoble champenois », dans Annales de Géographie, t. 6 (no 27), (DOI 10.3406/geo.1897.5611, lire en ligne), p. 238.
    4. Marne : La Champagne généreuse, Paris, Encyclopédie Bonneton, , 319 p. (ISBN 2-86253-235-5).
    5. « Vignoble : Sols et sous-sols », sur le site de l'Union des maisons de Champagne (consulté le ).
    6. Lucien Gallois, « Huitième excursion géographique interuniversitaire (1912) », dans Annales de Géographie, t. 21 (no 118), (DOI 10.3406/geo.1912.7056, lire en ligne), p. 373.
    7. « Glossaire géologique », sur Système d'Information Géologique de l'Avesnois (consulté le ).
    8. Ducouret et de Massary 2010, p. 27.
    9. Michel 1993, p. 143.
    10. Louis Gildas, Le petit futé : Tourisme fluvial, Petit Futé, , 264 p. (ISBN 978-2-7469-2375-1 et 2-7469-2375-0, lire en ligne), p. 69.
    11. « La rivière aménagée du Cubry », notice no IA51000804, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    12. « Carte topographique et hydrologique au 1/16 000 d’Épernay », sur Géoportail (consulté le ).
    13. [PDF] « Arrêté préfectoral », sur le site de la préfecture de la Marne, (consulté le ).
    14. SOPHY - Banque de données botaniques et écologiques, « EPERNAY, Données climatologiques moyennes, Période 1948-1999 » (consulté le ).
    15. « Données climatiques », sur L'internaute (consulté le ).
    16. [PDF]« Déplacements en deux roues », sur Site de la commune (consulté le ).
    17. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de département de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, coll. « Dictionnaire topographique de la France », (lire en ligne), p. 96.
    18. Garnesson 1800, Titre.
    19. Garnesson 1800, p. 16.
    20. Fiévet 1868.
    21. Garnesson 1800, p. 17.
    22. Nicaise 1869, p. 7.
    23. Aristide Guilbert, Histoire des villes de France : avec une introduction générale pour chaque province, t. 3, Paris, Furne et Cie, (lire en ligne), p. 153-155.
    24. « Étymologie », sur site de la ville d’Épernay (consulté le ).
    25. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, (ISBN 2-87772-237-6), p. 279-280 sous sparno-.
    26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 565.
    27. Xavier Delamarre, op. cit.
    28. Michel 1993, p. 13.
    29. Histoire de la ville d'Épernay T1 par Garnesson
    30. Nicaise 1869, p. 34.
    31. Stapart 1869, p. 50.
    32. Garnesson 1800, p. 46 T.1.
    33. Garnesson 1800, p. 51-52 T.1.
    34. Nicaise 1869, p. 8 et 53.
    35. Nicaise 1869, p. 8.
    36. Ducouret et de Massary 2010, p. 9.
    37. Ducouret et de Massary 2010, p. 11.
    38. Garnesson 1800, p. 151 T.1.
    39. Garnesson 1800, p. 149 T.1.
    40. Michel 1993, p. 17.
    41. Michel 1993, p. 30.
    42. Auguste Nicaise, Études Historiques, 1858, p 26
    43. Eugène Jarry, La vie de Louis de France, duc d'Orleans, 1372-1407, A. Picard, , p. 203.
    44. [abbé Garneçon, histoire de la ville d'Épernay, tomme I, 203, (François de Valois pria le roi d'ériger une arquebuse à Épernay, ce que le roi accorda par lettre patentes, sous la protection de M. de St-Antoine).
    45. abbé P. Gillet, cahier sparnacien N°2, p 10, Épernay, 1965
    46. abbé P. Gillet, cahier sparnacien No 2, p. 8, Épernay, 1965.
    47. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p 382
    48. En mars 1814,L'histoire de la Champagne, F.de Montrol, Les éditions du Bastions, 1826,rééd. 1998, p 390.
    49. Michel 1993, p. 24.
    50. Michel 1993, p. 109-110.
    51. Michel 1993.
    52. Le Page 1921, p. 48 et 106.
    53. Le Page 1921, p. 28.
    54. Michel 1993, p. 27.
    55. Durepaire, Leroy et Limoges 1999, p. 6-7.
    56. Ducouret et de Massary 2010, p. 25.
    57. 29 mai 1921, plaque sur la façade de l'Hôtel de ville
    58. Francis Leroy, « A propos du fonds photographique des archives municipales », Mémoire photographique champenoise.
    59. Michel 1993, p. 28.
    60. « Le pont sur la Marne détruit » (version du 14 août 2014 sur l'Internet Archive).
    61. Le 7 mai 1950 par le président V. Auriol, plaque sur l'Hôtel de ville.
    62. Durepaire, Leroy et Limoges 1999, p. 4.
    63. Jean-Augustin Grangé, Almanach général des marchands, négociants, armateurs et fabricants de la France et de l'Europe, Paris, Grangé, (lire en ligne), p. 109.
    64. Site de la ville d'Épernay, L'avenue de champagne
    65. Champagne-Ardenne, Paris, Encyclopédies Bonneton, , 319 p. (ISBN 2-86253-330-0).
    66. Slava Liszek, Champagne, un siècle d'histoire sociale, CGT Caves Vignes, Montreuil, VO Éditions, , 222 p. (ISBN 2-902323-37-9).
    67. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    68. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    69. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    70. « Unité urbaine 2020 d'Épernay », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    71. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    72. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    73. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    74. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    75. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    76. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    77. Chiffres INSEE 1999
    78. Chiffres INSEE 1999
    79. Chiffres INSEE 1999
    80. Chiffres INSEE 1999
    81. « Le camping municipal », sur le site officiel de la mairie d'Epernay (consulté le ).
    82. [PDF]« Contrat urbain de cohésion sociale d'Épernay », sur le site officiel de la préfecture d'e la Marne (consulté le ).
    83. « Horizon Bernon », sur le site officiel de la mairie d'Épernay (consulté le ).
    84. « Page d'accueil », sur horizonbernon.epernay.fr, Mairie d'Épernay (consulté le ).
    85. « Ville d'Épernay », sur Patrimoine de France (consulté le ).
    86. « Epernay - Quartier de Bernon », sur ANRU (consulté le ).
    87. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Épernay », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    88. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2002.
    89. Ministère de l'Intérieur, « Référendum du 29 mai 2005 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Referendums/elecresult__referendum_2005.
    90. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2007.
    91. « Résultats du recensement de la population - CC Épernay - Pays de Champagne (mise à jour au 30 juin 2011) », sur le site de l'INSEE (consulté le ).
    92. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance (consulté le ).
    93. « Résultat Elections Municipales 2008 Epernay », sur Le Parisien (consulté le ).
    94. « Mensuel d’information des Sparnaciens - février 2012 », Mairie d'Épernay (consulté le ).
    95. https://horizonsleparti.fr/comites-municipaux/
    96. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
    97. [PDF]« La région roule aux biocarburants », sur le site de la chambre de commerce et d'industrie de Reims (consulté le ).
    98. « La propreté, le cadre de vie a tant à y gagner », sur le site officiel de la mairie d'Epernay (consulté le ).
    99. « La nouvelle STEP de la ville d’Épernay opte pour l’oxydation par voie humide pour traiter ces boues », sur le site Actu Environnement, Cogiterra (consulté le ).
    100. « La démarche éco-responsable de la ville », sur le site officiel de la mairie d'Epernay (consulté le ).
    101. « L'Agenda 21 », sur le site officiel de la mairie d'Épernay (consulté le ).
    102. « La qualité environnementale du bâtiment en Champagne Ardenne », sur le site de l’Agence Régionale de la Construction et de l'Aménagement Durables en Champagne-Ardenne (consulté le ).
    103. Annuaire Pages jaunes, [lire en ligne].
    104. Caroline Garnier, « Le tribunal d'instance fermera ses portes le mercredi 16 décembre La fin d'une juridiction de proximité », sur L'Union, (consulté le ).
    105. « Annuaire des juridictions », sur le site du ministère de la justice (consulté le ).
    106. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le ).
    107. « Présentation de Fada N’Gourma », sur Epernay Jumelage (consulté le ).
    108. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
    109. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », Commission nationale de la coopération décentralisée (d) (consulté le )
    110. Tableaux de l'économie champardennaise, INSEE Champagne Ardenne, (ISBN 2-11-058820-9).
    111. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    112. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    113. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    114. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Épernay (51230) », (consulté le ).
    115. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Marne (51) », (consulté le ).
    116. Chiffre INSEE 1999
    117. « Insee − Institut national de la statistique et des études économiques - Insee », sur www.insee.fr.
    118. Chiffres INSEE
    119. Chiffres INSEE
    120. « Accueil », sur Champagne.fr.
    121. « Site officiel du SGV ».
    122. Épernay le journal, novembre 2007, n°65, page 5
    123. « La Police municipale », sur le site officiel de la mairie d'Epernay (consulté le ).
    124. « Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la région Champagne-Ardenne ».
    125. « Accueil », sur site de l’académie de Reims (consulté le ).
    126. « Ecoles maternelles », sur site de la ville d’Épernay (consulté le ).
    127. Caroline Garnier, « Louise de Savoie détrône le docteur Verron à la maternelle », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    128. « Ecoles élémentaires », sur site de la ville d’Épernay (consulté le ).
    129. « Les collèges », sur site de la ville d’Épernay (consulté le ).
    130. « Les lycées », sur site de la ville d’Épernay (consulté le ).
    131. Jean Batilliet, « Godart-Roger bientôt en réseau avec Léon-Bourgeois », L'Hebdo du Vendredi, (lire en ligne, consulté le ).
    132. Marion Dardard, « Léon-Bourgeois et Godart-Roger deviennent Stéphane-Hessel », L'Union, (lire en ligne).
    133. Site Habits de Lumière
    134. Site de la résidence « Les trois roses »
    135. « Description sur le site de la mairie ».
    136. « 50e tour de France 1963 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu (consulté le ).
    137. « 89e tour de France 1963 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu (consulté le ).
    138. « 97e tour de France 1963 », sur www.memoire-du-cyclisme.eu (consulté le ).
    139. « Le Rallye Epernay-Vins de Champagne : 15 ans déjà ! », sur www.sport-auto-champagne-ardenne.com (consulté le ).
    140. « 2 500 motos à Défil'Mania », sur www.lunion.presse.fr, L'Union, (consulté le ).
    141. « Raid Épernay-Champagne », sur www.raid-champagne.org (consulté le ).
    142. Pierre Marandon, « Épernay fête ses sports ... 5e édition », sur epernayfetesessports.fr (consulté le ).
    143. « Épernay », sur L'Union (consulté le ).
    144. « Édition d’Épernay », sur L'hebdo du vendredi (consulté le ).
    145. « Accueil », sur Épernay en poche (consulté le ).
    146. « Épernay en poche », Épernay le journal, (lire en ligne)Radio Bulle FM à l'antenne le 1er mai
    147. « Accueil », sur Pétille Magazine (consulté le ).
    148. « Épernay le journal », sur site de la ville d’Épernay (consulté le ).
    149. « Épernay le journal », sur Éclipse 360 (consulté le ).
    150. « Télé Centre Bernon se met en ligne », L’Union, (lire en ligne).
    151. « Radio Bulle FM à l'antenne le 1er mai », L’Union, (lire en ligne).
    152. La bande FM d'Epernay (51) sur annuaireradio.fr (consulté le 7 avril 2017).
    153. Cette fréquence était détenue par Soleil Média entre 2003 et 2012. Elle émettait depuis le site TDF des Ronces. En 2009, à la suite d'un redressement judiciaire et de quelques impayés, TDF cesse sa diffusion sur Épernay. "L'histoire de Soleil Média" sur radioreims.fr (consulté le 7 avril 2017)
    154. « Page d’accueil », sur le site de la paroisse Saint Rémi (consulté le ).
    155. Modèle:Site=www.vnepernay.com.
    156. David Cabanac, « Le temple d'Epernay - Eglise protestante unie Reims - Epernay », sur www.epu-reimsepernay.org.
    157. Le baromètre économique et social de la Marne, 2005 sur le site de la CCI de Reims et d'Épernay
    158. « Présentation sur le site de la CC Épernay-Pays de Champagne ».
    159. Épernay le journal, juin 2006, n°50, page 15
    160. Route touristique du champagne, guide touristique 2006, brochure éditée par l'office de tourisme d'Épernay et sa région
    161. L'industrie en Champagne-Ardenne, Reims, Préfecture de la région Champagne-Ardenne, , 85 p. (ISBN 2-11-058818-7).
    162. [PDF] Salaires versés par les établissements employeurs, données INSEE
    163. « VITeff - FR », sur www.viteff.com.
    164. Le baromètre économique et social de la Marne, 2006 sur le site de la CCI de Reims et d'Épernay.
    165. Chiffres INSEE
    166. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'Insee (consulté le ).
    167. « Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts ».
    168. « Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts ».
    169. « Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts ».
    170. « Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts ».
    171. « Résultats du recensement de la population - 2007 », sur www.statistiques-locales.insee.fr, INSEE (consulté le ).
    172. « Population de 15 à 64 ans par type d'activité », sur www.recensement.insee.fr, INSEE (consulté le ).
    173. Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi - D'après Pôle emploi, Dares, et Statistiques du marché du travail.
    174. « Emplois selon le secteur d'activité en 2007 », sur www.recensement.insee.fr, INSEE (consulté le ).
    175. [PDF] Les 100 premières entreprises marnaises
    176. [PDF] Les 100 premiers employeurs marnais
    177. « Patrimoine de France ».
    178. Épernay le journal, novembre 2007, n°65, page 8
    179. Épernay le journal, novembre 2007, n°65, page 10
    180. « Office de tourisme d’Epernay ».
    181. consultation juillet 2007
    182. « La Z.P.P.A.U.P. et la campagne de ravalement de façades », sur le site officiel de la mairie d'Epernay (consulté le ).
    183. Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine de Champagne Ardenne, Éditions Hachette, (ISBN 2-01-020987-7).
    184. Notice no PA00078699, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    185. Tourisme et vignoble en Champagne, Petit Futé, 2005-2006.
    186. Théâtre municipal Gabrielle Dorziat sur actuacity, consulté le 8 mai 2013.
    187. fiche de la base Archi-XXe
    188. fiche de la base Archi-XX
    189. « L'Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul », sur Ville d’Epernay - site officiel, (consulté le ).
    190. Notice no PA00125383, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    191. présentation sur la base mérimée
    192. Notice no IA51000816, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    193. « Parcs et Jardins de France - PARC DE L'HORTICULTURE », sur www.parcsetjardins.fr.
    194. « Foudre Mercier - Union des Maisons de Champagne », sur maisons-champagne.com (consulté le ).
    195. blog de Jacky Blavier, candidat du MRC aux élections législatives 2002 et 2007 de la 6e circonscription de la Marne
    196. « Epernay (capitale du Champagne) : Chapitre 12 : Une avenue en habits de lumière », sur Dico du vin, le dictionnaire du vin, (consulté le )
    197. [PDF] de la DIREN Champagne-Ardenne
    198. « Natura 2000 ».
    199. [PDF] Palmarès 2006
    200. [PDF]Annuaire des associations 2007 Version en ligne
    201. « Théâtre Le Salmanazar », sur www.theatrelesalmanazar.fr.
    202. « Cinéma Le Palace », sur www.le-palace.fr.
    203. « Médiathèques d'Epernay - Accueil », sur mediatheque.epernay.fr.
    204. « Enluminures médiévales de la bibliothèque municipale d'Épernay ».
    205. « Ministère de la culture - Enluminures », sur www.culture.gouv.fr.
    206. « Site du millésium ».
    207. « L'Ecole Intercommunale de Musique d'Epernay et de sa Région », sur le site officiel de la mairie d'Epernay (consulté le ).
    208. « Epernay » (consulté le ).
    209. Placido Llorca, « Epernay,commune viticole », sur Vin-Vigne, (consulté le ).
    210. Robert Sivade, Sentiers et randonnées de Champagne : Aube, Marne, Haute-Marne, Paris, Éditions Fayard, , 167 p. (ISBN 2-213-00903-1).
    • Portail de la Marne
    • Portail des communes de France
    • Portail de la vigne et du vin
    • Portail de la Champagne-Ardenne
    La version du 29 mai 2011 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.