Ris-Orangis

Ris-Orangis (prononcé [ʁis ɔʁɑ̃ʒis] ) est une commune française située dans le département de l’Essonne en région Île-de-France[1].

Pour les articles homonymes, voir RIS.

Ris-Orangis

L’hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Évry
Intercommunalité CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart
Maire
Mandat
Stéphane Raffalli
2021-2026
Code postal 91130
Code commune 91521
Démographie
Gentilé Rissois
Population
municipale
29 745 hab. (2019 )
Densité 3 415 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 13″ nord, 2° 24′ 58″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 82 m
Superficie 8,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Ris-Orangis
(bureau centralisateur)
Législatives 9e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Ris-Orangis
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Ris-Orangis
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Ris-Orangis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Ris-Orangis
Liens
Site web mairie-ris-orangis.fr

    Site habité depuis la Préhistoire, le lieu fut successivement une commanderie templière, une composition de domaines nobles, un village viticole avant d’être la première commune française à élire un maire en 1790.

    Ses habitants sont appelés les Rissois[2].

    Géographie

    Situation

    Position de Ris-Orangis en Essonne.

    Ris-Orangis est située à la frontière nord-est de la région du Hurepoix.

    La commune est bordée au nord-est par la Seine et s’étage entre une altitude de trente-deux mètres et un point culminant à quatre-vingt-deux mètres.

    Communes limitrophes

    La Seine constitue une frontière naturelle avec Draveil au nord et au nord-est et avec Soisy-sur-Seine à l’est. Au sud-est, le chemin et la rue de l’Écorne-Bœuf, la route de Mennecy et le ru de l’Écoute-s’il-Pleut marquent la limite avec Évry, ce même cours d’eau sépare aussi la commune d’avec Courcouronnes au sud, au sud-ouest se trouve une courte limite territoriale avec Bondoufle, à l’ouest, la route de la Chasse et le chemin du Bois de l’Hôtel-Dieu matérialisent la frontière avec Fleury-Mérogis et au nord-ouest l’avenue de la Première Armée française Rhin et Danube et le chemin des Glaises séparent Ris-Orangis de Grigny.

    Hydrographie

    La commune est bordée au nord-est par le cours de la Seine sur 1,52 km.

    À proximité directe se trouve le lac des Docks de Ris, étang artificiel qui servait de réserve incendie de la zone industrielle et qui fut réhabilité et un aménagé en 2013[3].

    Dans le parc de l’hôpital de la fondation Dranem se trouve une pièce d’eau, une autre a été aménagée au domaine de l’Aunette, dans le parc de Fromont ainsi que dans la zone de l’Orme Pomponne.

    Depuis l’extrême sud du territoire coule jusqu’à la Seine le ru de l’Écoute-s’il-pleut.

    La partie sud-ouest de la commune est traversée du sud au nord sur plus de km par les aqueducs de la Vanne et du Loing qui alimentent le réservoir de Montsouris[4].

    Relief et géologie

    La commune de Ris-Orangis est implantée à l’extrémité est du plateau du Hurepoix, sur le versant ouest de la vallée de la Seine. Le territoire s’étage ainsi entre une altitude maximale de quatre-vingt-deux mètres à l’extrémité sud proche de l’ancien hippodrome[5] et une altitude minimale à trente-deux mètres en bordure du fleuve à la frontière avec Grigny[6]. La déclivité est relativement faible à l’ouest avec une pente douce jusqu’à la route nationale 7 et le quartier du plateau situé à soixante-dix-sept mètres d’altitude[7] puis s’accentue vers le nord avec une altitude de cinquante-six mètres à la gendarmerie[8] située six cents mètres plus loin et seulement trente-sept mètres à la frontière nord avec Grigny[9]. Le sous-sol est composé de successions de couches de sable et de meulière, de marne et de gypse sur une couche profonde de calcaire, typique du Bassin parisien[10].

    Voies de communication et transports

    La gare de Ris-Orangis.

    L'axe de communication le plus ancien est la Seine, utilisée principalement pour le transport de marchandises avec deux quais de traitement dans les communes voisines d’Évry et Viry-Châtillon.

    Parallèlement au cours du fleuve, deux voies ferrées traversent le territoire du nord au sud, toutes deux utilisées principalement par la ligne D du RER d'Île-de-France. Au plus près la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis, équipée dans la commune de deux gares, la gare de Ris-Orangis et en aval la gare de Grand Bourg. Bifurquant vers le plateau, la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes est équipée de la gare de Grigny-Centre implantée juste à la frontière avec Ris-Orangis et plus au sud de la gare d'Orangis - Bois de l'Épine.

    Toujours suivant l’axe de la vallée de la Seine, deux axes routiers majeurs traversent la commune, au nord l’ancienne route nationale 7, appelée avenue de la Libération, au sud, l’autoroute A6, équipée dans la commune d’un échangeur autoroutier relié à la route nationale 104 et à la route départementale 91 menant à la route nationale 7. Complément à cette RD 91, la route départementale 31 traverse la commune d’ouest en est et franchit la Seine vers le nord-est du département.

    Plusieurs lignes d’autobus empruntent ces voies routières, dont la ligne DM4 du réseau de bus Daniel Meyer[11], la ligne 91-09 du réseau de bus Albatrans, les lignes 402[12], 403[13], 404[14], 405[15], 406[16], 407[17], 413[18], 418 et 419[19] du réseau intercommunal du réseau de bus TICE et les lignes N135[20] et N144[21] du réseau Noctilien. La commune est en outre située à neuf kilomètres au sud-est de l’aéroport Paris-Orly et quarante-et-un kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

    Urbanisme

    Typologie

    Ris-Orangis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[22],[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[25] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

    Morphologie urbaine

    Fortement urbanisée durant les années 1960, portée par l’arrivée sur son territoire d’une autoroute et de deux lignes de RER.

    Laissée à l’écart du projet de ville nouvelle d’Évry voisin, la commune a depuis intégré l’intercommunalité mais conserve ses propres équipements, disposant d’un panel complet d’établissements scolaires, sportifs et cultuels.

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    Plusieurs quartiers composent l’ensemble urbain, dont les grands ensembles du Plateau et du Moulin à Vent et les secteurs pavillonnaires de Ris-Select ou la zone d'activités du Bois de l’Épine.

    Les quartiers sont au nord de la route nationale 7 le Parc de Fromont, les Hameaux de la Roche, Ris-Select, au sud la Theuillerie, le Bel-Air, le Domaine de l’Aunette et le Plateau, la Ferme du Temple, le grand ensemble du Moulin à Vent, les Terres Saint-Lazare et l’Orme Pomponne. Au sud de l’autoroute se trouve la zone d'activités du Bois de l’Épine. Plusieurs lieux-dits ont conservé leurs appellations dont le Bois du Kiosque et le Bois du Temple, l’Aunette et Trousseau, le Pré aux Vaches et le Parc d’Orangis.

    L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique soit le Trousseau-Hameau Roche, Maire-Gare, Artistes lyriques-la Theuillerie, Centre 1 et 2, l’Aunette, la Ferme du Temple, la Ferme d’Orangis, le Moulin à Vent 1 et 2 et Saint-Lazare-Bois de l’Épine-Hippodrome[30]. Le grand ensemble du Plateau est classé en zone urbaine sensible[31], les quartiers des Rénovations, des Oiseaux et de la Gare sont prioritaires au titre de la rénovation urbaine[32].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 29,92 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 18,22  % d'espaces ouverts artificialisés et 51,86 % d'espaces construits artificialisés[33].

    Habitat

    En 2009, la commune disposait sur son territoire de trois mille deux cent vingt-cinq logements logements sociaux répartis entre neuf bailleurs sociaux[34], soit 30 % du parc total de logement, bien au-delà des préconisations de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

    Climat

    Ris-Orangis, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé.

    Toponymie

    Regis au XIe siècle, E. de Reiis au XIIe siècle, Reyæ en 1142, Riæ, Rizus en 1601, Orengiacum en 1151, Aurengiacum[35].

    Le nom de Ris-Orangis est dû à la réunion des communes de Ris, dans la vallée, et d'Orangis, sur le Plateau, en 1793 sous le nom de "Ris et Orangis réunis".

    En , la commune prend le nom de "Bruthus et Orangis", puis "Brutus"[36] et en 1801, le nom actuel réapparaît dans le bulletin des lois[37].

    Histoire

    Les origines

    Des fouilles organisées sur le territoire ont mis au jour des dents de mammouth, des pierres taillées et polies, des bronzes et un sarcophage attestant d’une présence humaine durant l’âge de la pierre et l’âge du bronze[38]. Une pièce de monnaie gallo-romaine en cuivre datée du Ier siècle a été retrouvée à l’emplacement d’une maison en bordure de l’ancienne voie de Lutèce à Lugdunum.

    Des sépultures mérovingiennes ont été retrouvées en 1919 au lieu-dit Les soixante arpents[39]. En 922, le roi Robert Ier donna la paroisse de Ris, dédiée à Saint-Blaise à l’abbaye de Saint-Magloire[38]. Au XIIe siècle, les deux villages séparés sont mentionnés sous les formes latinisées Regis et Orengiacum[39]. De cette époque datait l’ancienne église Saint-Blaise.

    La commanderie d'Orangis

    Comme nous l'apprend une charte datant de 1194 de la reine Alix de France, le don fait par Fouques d'Orangis et Regnaut, son frère, de 60 arpents de terre en chargeant Bauduin, l'autre frère, de tenir leur maison d'Orangis pour douze deniers par an avec l'ensemble des terres, des bois et des prés à l'ordre du Temple[40]. Quelques années plus tard, les Templiers héritent de cette maison pour en faire la commanderie d'Orangis[41].

    À partir du XIIIe siècle furent édifiées une commanderie et une ferme Templières à Ris qui furent rasées sur ordre de Louis XIV[38].

    Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple en 1312, les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem récupèrent l'ensemble des biens. Le prieur bénéficiait de la haute, moyenne et basse justice[41].

    Les terres d'Orangis avaient une contenance de 140 arpents et ses revenus s'élevait à 80 livres en 1558, 600 livres en 1666 et 800 livres en 1733[41].

    La commanderie de Fromont

    On ne sait pas de quand date la commanderie de Fromont. Elle se composait d'un château avec basse-court, les terres et les haute, moyenne et basse justice tant de Fromont, que Crosne, Ris, Evry et Misery. L'ordre du Temple avait déjà en 1173 des biens à Fromont qu'il tenait de Gaudy de Savigny, qui en prenant l'habit de l'Ordre lègue tous ses biens aux Templiers[40],[41].

    Jusqu'en 1246, les terres sont acquises par la prieuré hospitalier du Temple mais après elles sont faites par la commanderie de Fromont. En janvier 1250, Léger et Alpedis de Crouselhes vendent à la commanderie un demi arpent de terre jouxtant un terrain templiers pour 30 sols Parisis[42],[43].

    Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple la commanderie passa comme membre aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et la gestion fut faite au nom du prieur par des frères de l'Ordre de façon plus ou moins rentable. Le prieur décida donc, en 1564, d'affermer le domaine pour un fermage de cent livres à Jacques de Thou, conseiller du roi et premier président du Parlement de Paris[44],[43]. Le bail arrivant à sa fin, de Thou proposa à Pierre de La Fontaine, prieur, d'acheter la propriété contre une rente perpétuelle. Après l'avis favorable du grand maître Jean L'Evesque de La Cassière, Pierre de La Fontaine, accepta moyennant une rente foncière et non rachetable de 200 livres par an. Mais en 1625, Alexandre de Vendôme, prieur, voulut annuler la vente au prétexte qu'il était non conforme aux statuts de l'Ordre. Arnould de Nouveau, nouveau propriétaire et maître de la chambre aux deniers du roi, gagna devant la chambre des requêtes du Palais et devant le Parlement où Alexandre de Vendôme fit appel[43]. Ainsi la commanderie sortie des biens de l'Ordre.

    Domaines nobles

    Carte de la région de Ris et Orangis au XVIIe siècle par Cassini.

    Un premier château sur le site de la fondation Dranem est attesté dès 1159[45]. À partir du XVIe siècle, la seigneurie de Ris appartenait à la famille Faucon dite Faucon de Ris[38]. Ris possédait de nombreux châteaux, dont l’un était souvent visité par Henri IV[46]. Au XVIIe siècle, le chevalier Philippe de Lorraine fit édifier à l’emplacement de l’ancienne commanderie templière le château de Ris. Peu après, le chevalier Soulage-Bodin y fit installer l’Institut royal horticole de Fromont.

    Vers 1700, la seigneurie de Ris revint à la famille d’imprimeur lyonnais Anisson-Dupéron jusqu’au décès par la guillotine du dernier seigneur Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron en 1794[38]. Durant la Révolution française, les Rissois choisirent en 1793 de renommer la nouvelle commune en Brutus, du nom fondateur de la République romaine[47]. Au XVIIIe siècle, l’officier Charles-René de Bombelles fit édifier le château d’Orangis.

    En 1790, la commune de Ris-Orangis fut la première de France à élire son maire[48]. En 1802, le général Michel Ordener acquit le château de Trousseau.

    XIXe siècle

    En 1874, l’ouest du territoire de la commune fut modifié par la construction de l’aqueduc de la Vanne et du Loing, en particulier le long de l’ancien hippodrome. Jusqu’au XIXe siècle, plus grande partie des habitants de Ris étaient viticulteurs, le domaine produisait du vin blanc sur les coteaux de la Seine[49]. En 1840 fut construite la gare de Ris-Orangis[50].

    XXe siècle

    En 1907 est construite l’école Adrien-Guerton[51].

    Pendant la Première Guerre mondiale, un hôpital militaire est créé en 1915 dans les bâtiments de l’ancien collège des frères Marianistes inoccupé depuis douze ans, l’hôpital de guerre HCVR76 (Hôpital complémentaire dépendant de l'hôpital militaire de Versailles no 76) dit Johnstone-Reckitt[52],[53].

    En 1918, l'ancien domaine des religieux marianistes est racheté par l’œuvre des cheminots pour y installer un sanatorium[54]. Ce bâtiment, inauguré en 1922 par Yves Le Trocquer, alors ministre des Travaux publics, était appelé « la cure d'air » et recevait les malades de la tuberculose[55] ; orienté au sud, le bâtiment possédait trois galeries surmontées par une plateforme[56].

    En 1927, la commune fait l’acquisition du château de Ris pour y installer l’hôtel de ville.

    En 1933 est édifiée l’école primaire Jules-Boulesteix[57].

    En 1946, la société Blédine-Jacquemaire rachète l’ancienne usine Progil[58].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du [59], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Évry après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1793 à 1967 du canton de Corbeil-Essonnes de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de Ris-Orangis[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune constitue depuis 2014 le canton de Ris-Orangis, dont elle constitue le bureau centralisateur.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de l'Essonne.

    Intercommunalité

    Ris-Orangis était membre depuis 2003 de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000, et auquel elle avant transféré un certain nombre de ses compétences dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne (91), de la communauté d'agglomération Seine-Essonne (91), de la communauté d’agglomération de Sénart en Essonne (91), et de la communauté d'agglomération de Sénart (77) et (l')extension du nouveau groupement à la commune de Grigny (91)[60] », antérieurement membre de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne.

    C'est ainsi qu'est créé le , après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés, la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, dont est désormais membre la commune.

    Tendances et résultats politiques

    Dirigée depuis les années 1970 par la gauche, Ris-Orangis apparaît au regard des derniers résultats électoraux comme une commune relativement neutre politiquement avec une tendance à voter indifféremment à gauche ou à droite, sauf lors des scrutins locaux où le maire et conseiller général sortant Thierry Mandon (PS) est systématiquement réélu comme en 2001 et plus largement encore en 2008 où il remporta la mairie dès le premier tour. En 2002, les électeurs rissois apportèrent cependant plus de voix que la moyenne nationale au candidat du Front national et votèrent largement pour le député sortant Georges Tron (UMP). En 2007, ils votèrent à une courte majorité pour le candidat Nicolas Sarkozy mais préférèrent leur maire lors de l’élection législative, contrairement au reste de la circonscription. En 2004, comme sur le reste du territoire national, la gauche remporta largement les élections européennes et régionales, mais en 2009, les Rissois préférèrent la liste UMP candidate au parlement européen comme la majorité des français et en 2010 la liste socialiste candidate au conseil régional avec une large avance face à la candidate de l’UMP. En 2005, les Rissois rejetèrent à une large majorité le traité de Rome, alors même qu’ils avaient approuvé le traité de Maastricht[61].

    Des sections du Parti communiste français[62] et du Parti socialiste[63] sont présentes dans la commune.

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores

    Élections cantonales puis départementales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections municipales

    Résultats des deuxièmes tours :

    • Élections municipales de 2001 : 44,76 % pour Thierry Mandon (PS), 30,74 % pour Frédérique Garcia (DVD), 58,06 % de participation[80].
    • Élections municipales de 2008 : 53,82 % pour Thierry Mandon (PS) élu au premier tour, 21,40 % pour Jacques Brochot (UMP), 54,41 % de participation[81].
    • Au second tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Stéphane Raffalli remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 3 959 voix (48,50 %, 27 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[82] :
      - Yves Liebmann (DVD, 3 014 voix, 36,92 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
      - Laurent Stillen (FN, 1 189 voix, 14,56 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
      Lors de ce scrutin, 44,88 % des électeurs se sont abstenus.
    • Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne, la liste DVG menée par le maire sortant Stéphane Raffalli remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 328 voix (50,06 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[83],[84] :
      - Christian Amar Henni (DIV, 1 205 voix, 25,91 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
      - Laurent Stillen (DVD, 599 voix, 12,88 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
      - Daniel Rouiller (DIV, 518 voix, 11,13 %, 2 conseillers municipaux élus).
      Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 67,04 % des électeurs se sont abstenus.
    Référendums

    Administration municipale

    Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est constitué de 35 membres, dont le maire et les maire-adjoints[87].

    Politique locale

    À la suite de recours formés par deux listes d’opposition, les élections municipales de 2020 de Ris-Orangis sont annulées par le Tribunal administratif de Versailles. En effet, la liste menée par le maire sortant Stéphane Raffalli a dépassé la majorité absolue des suffrages exprimés de seulement trois voix, alors que le tribunal a constaté la publication irrégulière dans le magazine municipal, quelques jours avant le scrutin, d'un article appelant explicitement à voter pour le maire sortant, en violation des dispositions du code électoral. De ce fait, en raison du « très faible écart entre le nombre de voix recueillies par la liste conduite par M. Raffalli, et la majorité absolue des suffrages exprimés, ces différentes irrégularités ont été de nature à altérer les résultats du scrutin »[88],[89].

    Les jumeaux Stillen, qui ont obtenu l'annulation du scrutin mais pas l'inéligibilité du maire invalidé, ont fait appel de ce jugement devant le Conseil d'État. Afin d'éviter les délais de cette procédure, 12 colistiers de Stéphane Raffalli ont démissionné en mars 2021, rendant sans objet cet appel et impliquant l'organisation de nouvelles élections municipales au printemps 2021[90].

    La liste menée par Stéphane Raffalli obtient la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour des élections municipales partielles qui se sont tenues le avec 2 433 voix (55,35 %), devançant largement les listes menées respectivement par[91] :
    - Christian Amar Henni : 1 099 voix (25 %) ;
    - Claude Stillen : 864 voix (19,65 %)
    Seuls 30,69 % des électeurs ont pris part au scrutin.

    Liste des maires

    La vie municipale est marquée par une grande stabilité depuis la Libération de la France, puisque seulement cinq maires se sont succédé depuis 1944 :

    Liste des maires successifs de Ris-Orangis[92].
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Jean-Pierre Gourdou[93] PCF Mécanicien
    1947 1971 Henri Collet SE Entrepreneur du bâtiment
    1971 1995[94] Daniel Perrin[95] PCF Ouvrier typographe
    Conseiller général de Ris-Orangis (1967 → 1976 et 1982 → 1994)
    1995 2012[96] Thierry Mandon[97] PS Consultant en ressources humaines
    Député de l'Essonne (9e circ.) (1988 → 1993 et 2012 → 2014)
    Conseiller général de Ris-Orangis (1994 → 2012)
    Vice-président du conseil général de l'Essonne ( ? → 2012)
    Secrétaire d'État (2014 → 2017)
    Démissionnaire à la suite de son élection comme député
    2012   Stéphane Raffalli PS Avocat au bareau de Paris
    Conseiller général puis départemental de Ris-Orangis (2012 → )
    Vice-président de la CA Évry Centre Essonne (2008 → 2015)
    Vice-Président de la CA Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart (2016 → )
    Réélu pour le mandat 2021-2026 après des élections partielles liées à l'annulation des élections de 2020 et à la démission de conseillers municipaux[98],[99].

    Jumelages

    Ris-Orangis a développé des associations de jumelage avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[102],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 29 745 habitants[Note 4], en augmentation de 8,91 % par rapport à 2013 (Essonne : +3,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    553494516623590675758810864
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9441 1011 0439901 0211 1791 2751 4121 433
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4951 4391 5521 9002 3223 3793 7834 0145 576
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 02723 51127 24924 92524 67724 43626 62026 98828 796
    2019 - - - - - - - -
    29 745--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[103].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lors du premier recensement des personnes intervenus en 1793, le village de Ris comptait cinq cent cinquante-trois habitants, il perdit rapidement un dixième de cette population avec le déclin des différents domaines aristocratiques sur son territoire avant d’entamer une période de croissance lente et continue, portant la population à huit cent soixante-quatre habitants en 1851 et dépassa le cap des mille résidents dix ans plus tard. Le conflit de 1870 fit à nouveau chuter la population à neuf cent quatre-vingt-dix habitants avant une reprise de la progression, la commune comptant près de mille cinq cents habitants en 1901. À partir de l’Entre-deux-guerres, la croissance s’accéléra, avec le développement de lotissements pavillonnaires portant la population à plus de trois mille sept cents habitants en 1936, puis de grands ensembles durant les Trente Glorieuses avec déjà plus de neuf mille résidents en 1962 et une explosion à vingt-trois mille cinq cents habitants six ans plus tard, le pic démographique communal étant atteint en 1975 avec vingt-sept mille deux cent quarante-neuf habitants. La population déclina ensuite jusqu’au début du XXIe siècle pour se stabiliser à nouveau autour des vingt-sept mille résidents permanents. L’immigration compte pour une part relativement faible dans cette croissance démographique avec seulement 10,9 % de la population communale de nationalité étrangère en 1999[104] répartis entre 3,31 % de Portugais, 1,2 % de Turcs, 1 % d’Algériens et de Marocains, 0,4 % d’Italiens, 0,2 % de Tunisiens et d’Espagnols[105].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 14 282 hommes pour 15 307 femmes, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[106]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,2 
    4,8 
    75-89 ans
    6,7 
    11,2 
    60-74 ans
    11,6 
    18,4 
    45-59 ans
    17,6 
    20,6 
    30-44 ans
    21,7 
    18,4 
    15-29 ans
    19,3 
    26,1 
    0-14 ans
    22,0 
    Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2018 en pourcentage[107]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,2 
    5,2 
    75-89 ans
    6,9 
    12,7 
    60-74 ans
    13,6 
    20,2 
    45-59 ans
    19,6 
    20 
    30-44 ans
    20,2 
    19,9 
    15-29 ans
    18,3 
    21,6 
    0-14 ans
    20 

    Enseignement

    Le centre de formation AFPA.

    Les élèves de Ris-Orangis sont rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles du Centre, Pablo-Picasso et des Fauvettes, des écoles élémentaires d’Orangis et Jules-Boulesteix et des écoles primaires de la Ferme du Temple, du Moulin à Vent, Michel-Ordener et Maurice-Guerton[108] des collèges Albert-Camus et Jean-Lurçat et du lycée professionnel Pierre-Mendès-France[109]. Les jeunes enfants sont accueillis dans diverses structures dont les multi-accueils Les Confettis et La Farandole, la maison de la petite enfance, les crèches familiales Les Chérubins et Pains d’Épice. Hors périodes scolaires, les enfants sont accueillis dans les centres éducatifs de loisirs enfantins de la Ferme du Temple, des Fauvettes, Picasso, du Moulin à Vent, Guerton, Ordener et du Centre, au centre de loisirs primaires et dans la ludothèque des Oiseaux. La commune accueille en outre un centre de formation de l’Association pour la formation professionnelle des adultes[110].

    Santé

    La clinique Pasteur.

    La commune dispose sur son territoire du groupe hospitalier Les Cheminots spécialisés en soins de suite de cancérologie et en pneumologie[111] et de la clinique Pasteur affiliée au groupe Domusvi[112], de la maison de retraite du Château Dranem elle aussi membre du groupe Domusvi[113], de l’Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes du Manoir[114], du centre d’accueil de personnes handicapées de la Maison de l’Orée. Deux centres de protection maternelle et infantile sont implantés dans les quartiers du Moulin à Vent[115] et en centre-ville[116], complété par un centre de planification familiale[117]. Cinquante médecins[118], seize chirurgiens-dentistes[119] exercent dans la commune et huit pharmacies y sont implantées[120].

    Services publics

    La salle de concert Le Plan.
    Conservatoire municipal de musique Olivier-Messiaen.

    La commune dispose sur son territoire d’un bureau de police nationale[121] et d’un centre de secours de sapeurs-pompiers volontaires[122]. Elle accueille aussi des antennes de la Caisse d’allocations familiales[123] et de la Caisse primaire d'assurance maladie[124], une trésorerie principale[125] et deux agences postales[126]. Dix avocats[127] et un notaire[128] exercent dans la commune. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de la commune aux tribunaux d’instance, de grande instance, de commerce et conseil de prud’hommes d’Évry[129].

    Culture

    La commune de Ris-Orangis dispose sur son territoire de plusieurs infrastructures à vocation culturelle dont la salle de concert Le Plan d’une capacité de 830 places[130], le centre culturel Robert-Desnos doté de salles de cinéma classées Art et Essai[131], la maison des jeunes et de la culture[132], les médiathèques Elsa-Triolet et Raymond-Queneau, le cinéma Jean-Louis-Barrault et le conservatoire municipal de musique Olivier-Messiaen.

    La MJC de Ris-Orangis, bien qu'étant par ailleurs l'un des seuls Centres de Musiques Traditionnelles d'Île-de-France[133], fait l'objet en 2021 d'une non-reconduction de son association gestionnaire à la suite de divergences avec la municipalité, entraînant de facto sa fermeture[134].

    Sports

    Diverses installations sportives sont implantées dans la commune dont les stades Émile-Gagneux et Latruberce, le cosec Jesse-Owens, les gymnases Jules-Boulesteix, Albert-Camus, du Moulin à Vent, de la Ferme du Temple, le dojo Jean-Luc-Rougé, la piscine René-Touzin, la base nautique. Les différentes disciplines sont regroupées au sein de l’Union sportive de Ris-Orangis (USRO)[135]. La majeure partie de l’ancien hippodrome de Ris-Orangis est située sur le territoire de Ris-Orangis.

    Lieux de culte

    La paroisse catholique de Ris-Orangis est rattachée au secteur pastoral de Ris-Orangis-Grigny et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église Notre-Dame et de l’église du Sacré-Cœur[136]. La communauté protestante dispose d’un centre évangélique et d’un centre évangélique baptiste. Les musulmans disposent dans la commune de la mosquée de l'Association Cultuelle Musulmane Rissoise (A.C.M.R) rue Jean-Moulin et d'un salle de prière pour la communauté turque. La communauté israélite dispose d’une synagogue.

    Médias

    Le quotidien Le Parisien et l’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    Le siège social français de Planet Saturn.

    Ris-Orangis est intégrée à la zone d'emploi d’Évry qui regroupait en 1999 soixante-six communes et 271 329 habitants[137], les Rissois représentant 9 % de cette population totale. Principalement résidentielle, la commune dispose cependant de plusieurs zones d’activités industrielles, dont une partie de la zone des Noues de Seine au nord, la zone d’activité des Bords de Seine sur le site des anciens docks d’alcool, à l’ouest les zones d’activités des Terres Saint-Lazare et de l’Orme Pomponne et au sud en bordure de l’autoroute la vaste zone du Bois de l’Épine. La commune accueille notamment le siège social français de la chaîne de magasins d’électroménager Planète Saturn[138]. Sur le territoire se trouve aussi un établissement des fonderies de Gentilly répertorié au registre français des émissions polluantes pour ses émissions de dioxyde de carbone, antimoine et plomb et ses prélèvements en eau potable du réseau[139]. En 2009, la commune accueillait sur son territoire mille deux cent treize entreprises actives dont 64 % dans le secteur tertiaire. Trois exploitations agricoles étaient encore actives en 1988 sur une superficie de sept cent trente-quatre hectares, toutes disparues dix ans plus tard. Fait rare, aucun hôtel ni aucun camping ne se trouvait dans la commune[140]. Deux marchés sont organisés dans la commune les mercredis et samedis matin[141].

    Emplois, revenus et niveau de vie

    En 2007, la commune comptait une population active de 13 258 habitants mais disposait sur son territoire de seulement 6 472 emplois, obligeant 81 % des résidents à travailler dans une autre commune. Cette même année, 11,5 % de la population était au chômage et dans le même temps, 83 % des actifs ayant un emploi étaient titulaires de la fonction publique ou employés en contrat à durée indéterminée. Il en résulte une certaine disparité de revenus dans la commune avec un revenu net imposable moyen fixé à 31 042  mais une proportion de 39 % des ménages non imposables à l’impôt sur le revenu. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 846 , ce qui plaçait la commune au 8 010e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au 177e rang départemental[142]. En outre, seulement 53 % de la population était propriétaire de son logement et 33 % vivaient dans une habitation à loyer modéré[140].

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 580 , ce qui plaçait Ris-Orangis au 13 627e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[143].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Ris-Orangis 0,1 % 5,5 % 10,7 % 27,6 % 32,7 % 17,1 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,3 % 4,0 % 20,2 % 29,6 % 28,2 % 17,7 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Ris-Orangis 0,3 % 11,3 % 5,8 % 13,1 % 15,9 % 8,4 %
    Zone d’emploi d’Évry 0,9 % 13,5 % 5,4 % 14,6 % 16,2 % 6,9 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
    Sources : Insee[144],[145],[146]

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    La place des Fêtes.

    Les espaces boisés et les zones humides ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[147].

    Plusieurs parcs et jardins sont répartis sur le territoire dont le parc de Trousseau, le parc de la Fondation Dranem, le parc de la Theuillerie, la place du Moulin à Vent et le square Salvador-Allende, la place des Fêtes, le pré aux Vaches et le parc d’Orangis, les jardins familiaux et une part importante du bois de Saint-Eutrope.

    La commune de Ris-Orangis a été récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[148].

    Patrimoine civil

    Le château de Trousseau du XVIIIe siècle a été inscrit aux monuments historiques le [149],[150].

    Le territoire a conservé plusieurs châteaux dont le château Gomel du XVIIe siècle[151], le château Dranem fondé par Dranem lui-même à la même époque[45] et le château de Fromont, actuel hôtel de ville[152], le château Lot[153], actuellement à l'abandon.

    Des anciens domaines nobles ont été conservés comme la ferme du château d'Orangis et son pigeonnier[154].

    Patrimoine religieux

    L’église Notre-Dame.

    L’église Notre-Dame fut construite au XIXe siècle par l’architecte Georges Ranchon[155] ; elle se situe le long de l’ancienne route nationale 7 côté vallée de la ville.

    La chapelle du Sacré-Cœur fut érigée au XXe siècle[156] ; elle est située côté plateau de la ville.

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Ris-Orangis :

    Ris-Orangis dans les arts et la culture

    Héraldique et logotype

    Les armes de Ris-Orangis se blasonnent : De gueules à une patte de faucon arrachée, posée en bande, les griffes vers le chef.[159]

    Ce blason est celui de la famille de Faucon (Seigneurs de Ris). Il apparaît sur la motrice du TGV 05 au titre du parrainage des matériels SNCF par les communes[160].

    La commune s’est en outre dotée d’un logotype.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Ris-Orangis », p. 860-867
    • Léo Larguier, L’abdication de Ris-Orangis, Georges Cres,
    • Carter Brown, Loin de Ris-Orangis, Gallimard, (ISBN 978-2-07-047802-6)
    • Jean-Pierre Bourgeron et Élisabeth Grunberg, Le Hurepoix. : Évry, Ris-Orangis. Bondoufle, Courcouronnes, Lisses, t. III, J.-P. Bourgeron, (ISBN 978-2-903097-03-5)
    • Jacques Guyard, C’était en 1900 : Bondoufle, Courcouronnes, Évry, Lisses, Ris-Orangis, Adef,
    • Henri Collet, Notes pour servir à l’histoire de Ris-Orangis : Des origines à la Révolution, vol. I,
    • Serge Bianchi, Jacques Brochot, Michel Goubet et Jean-Pierre Vinchon, La Révolution en Essonne : Quand Ris et Orangis s’appelaient Brutus ou la Révolution au village. 1789-1799, t. III, Amattéis, (ISBN 978-2-86849-067-4)
    • Collectif d’auteurs, Regards sous Ris-Orangis : La Terre nous raconte, Groupe de recherche d’histoire locale, (ISBN 978-2-9510455-0-7)
    • Collectif d’auteurs, Ris-Orangis, Alan Sutton, (ISBN 978-2-84910-289-3)
    • Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Fiche de Ris-Orangis dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 06/2019.
    2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 08/04/2009.
    3. Le lac des Docks de Ris sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale Consulté le 02/2020.
    4. [PDF]Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 06/2019
    5. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-41 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
    6. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-459 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
    7. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-86 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
    8. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-85bis sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
    9. Fiche de la borne géodésique n°W.D.K3-82 sur le site de l’Ign. Consulté le 03/04/2011.
    10. %2FEVR008 Fiche géologique de Ris-Orangis sur le site du Brgm. Consulté le 26/08/2012.
    11. %20.pdf Fiche de la ligne DM4 du réseau Daniel Meyer sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    12. Fiche de la ligne 402 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    13. Fiche de la ligne 403 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    14. Fiche de la ligne 404 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    15. Fiche de la ligne 405 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    16. Fiche de la ligne 406 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    17. Fiche de la ligne 407 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    18. Fiche de la ligne 413 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    19. Fiche des lignes 418 et 419 du réseau TICE sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    20. Fiche de la ligne N135 du réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    21. Fiche de la ligne N144 du réseau Noctilien sur le site officiel de la compagnie. Consulté le 09/04/2011.
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    27. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    30. Carte de zonage de Ris-Orangis sur le site de l’Insee. Consulté le 26/02/2011.
    31. Fiche de la ZUS du Grand ensemble du Plateau sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 09/04/2011.
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    35. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    36. État-civil en ligne, archives départementales de l'Essonne.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Historique », p. 861.
    39. Histoire de la commune de Ris-Orangis sur son site officiel. Consulté le 17/04/2011.
    40. Archives nationales, s 5094, supplément n. 59.
    41. Mannier (1872) p. 24
    42. Archives nationales S 5094, supplément n. 14
    43. Mannier (1872) p. 25
    44. Archives nationales S 5083, liasse 6
    45. Château de Ris-Château Dranem sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
    46. Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti
    47. Fiche Brutus sur le site du groupe d’histoire locale de Ris-Orangis. Consulté le 17/04/2011.
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    49. Maison des Vignerons sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
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    51. Groupe scolaire Adrien Guerton sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
    52. l’Hôpital Militaire de Ris-Orangis 100 ans après
    53. « Hôpital VR76 dit Johnstone-Reckitt », sur www.histoirelocale-ris.fr (consulté en ).
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    55. « Fiche sur l'inauguration de la Cure d'air », sur www.histoirelocale-ris.fr (consulté le ).
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    57. École Jules Boulesteix sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
    58. Usine Progil-Jacquemaire-Blédina sur le site Groupe Rissois d'Histoire Locale (GRHL) Consulté le 06/2019.
    59. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    60. « Arrêté du Préfet de la région Île-de-France du 4 mars 2015 portant adoption du schéma régional (la coopération intercommunale » [PDF], sur http://www.marneetgondoire.fr (consulté le ).
    61. Résultats du référendum 1992 à Ris-Orangis sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 10/04/2011.
    62. Liste des sections PCF de l’Essonne sur le site officiel de la fédération départementale. Consulté le 10/04/2011.
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    89. Romain Chiron, « Annulation de l’élection municipale à Ris-Orangis : il va falloir revoter ! : La désignation de Stéphane Raffalli (PS) en mars 2020 avait été annulée mi-janvier par le tribunal administratif. Le maire a décidé de ne pas faire appel de cette décision. Un nouveau scrutin devra se tenir d’ici au 25 mai », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    90. Romain Chiron, « Habileté » ou « fourberie » ? La manœuvre du maire de Ris-Orangis ulcère ses opposants : Douze conseillers de la majorité ont démissionné pour déclencher de nouvelles élections rapidement. Une façon pour Stéphane Raffalli, le maire (PS), de couper l’herbe sous le pied des frères Stillen, qui réclamaient son inéligibilité », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    91. Teddy Vaury, « Stéphane Raffalli réélu maire de Ris-Orangis dès le premier tour : Le maire sortant a réuni 55,35% des suffrages au premier tour », Le Républicain de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
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    94. Franck Johannes, « 91. La bataille de Ris-Orangis, ville test pour la gauche en Essonne », Libération, (lire en ligne, consulté le ) « Daniel Perrin, 57 ans, est maire communiste de Ris depuis 1971, ne se représente pas en juin prochain. Son second de liste, le conseiller général socialiste Thierry Mandon, aimerait bien lui succéder. Pourtant, vendredi dernier, le 3e de liste, Philippe Reverté, permanent du PC et maire-adjoint aux travaux, a pondu une lettre qui débutait modestement par ces mots: «Tu as répondu positivement pour être sur la liste que j'aurai l'honneur de conduire le 11 juin prochain...» ».
    95. Pauline Darvey, « « Il a énormément marqué Ris-Orangis » : Daniel Perrin, maire durant 24 ans, est décédé : Cet ancien ouvrier communiste a été à la tête de Ris-Orangis entre 1971 et 1995. Quatre mandats successifs au cours desquels il a impulsé la construction de nombreux équipements sportifs et culturels », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ) « Une ville que Daniel Perrin, moustache noire et regard rieur, a façonnée pendant près de 24 ans. Entre 1971 et 1995, cet ancien ouvrier communiste a été à la tête de Ris-Orangis. Atteint du Covid-19, il s'est éteint ce mardi à l'âge de 82 ans. « C'est un maire qui a énormément marqué la commune », abonde Daniel Rouiller, qui a fait un mandat à ses côtés en tant que conseiller municipal entre 1971 et 1977. À cette époque, Daniel Perrin était déjà conseiller général du canton de Ris. « Quand il a été élu à la tête de la ville, son prédécesseur avait engagé un développement urbanistique colossal avec la construction de barres HLM, sur le Plateau notamment, retrace cet ancien adhérent du PCF, qui était candidat lors des dernières élections municipales. Mais il manquait tous les éléments pour vivre dans cette ville. C'est Daniel Perrin qui a fait prendre à la commune ce tournant social, culturel et sportif. Tout ce qu'il a laissé est resté dans les mémoires ».
    96. « Le maire PS de Ris-Orangis annonce sa démission », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ) « Le nouveau député - il a battu Georges Tron (UMP) aux dernières législatives - entend ainsi se mettre en conformité avec la future loi sur le non-cumul des mandats qui devrait interdire à terme à un député d'être également maire ».
    97. Pierre Sorgue, « Thierry Mandon ou l’art du rebond : Il fut le plus jeune député PS, consultant, secrétaire d’Etat sous Hollande, directeur du défunt magazine « Ebdo »… A 61 ans, Thierry Mandon dirige aujourd’hui la Cité du design de Saint-Etienne. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Thierry Mandon, que tout le monde dit « pudique et discret », a nourri une conception moins divertissante des affaires économiques. Au long de sa carrière politique, entamée du côté de l’écologiste Brice Lalonde en 1984 puis au PS, pour lequel il fut le plus jeune député de France en 1988, ou à travers ses escapades dans le privé comme consultant en management, l’ancien maire de Ris-Orangis a toujours été de cette gauche ouverte à l’entreprise ».
    98. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Rémi Poirier, « Ris Orangis : Stéphane Raffalli élu : Dimanche matin avait lieu l’intronisation de Stéphane Raffalli qui a remplacé Thierry Mendon, l’actuel député de 9eme circonscription. Avec la présence de Francis Chouat, le maire d’Evry. », L'Essonnien, (lire en ligne, consulté le ).
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