Les Simpson

Les Simpson (The Simpsons) sont une série télévisée d'animation américaine[1] créée par Matt Groening et diffusée pour la première fois à partir du sur le réseau Fox. En 2020, elle est diffusée sur Disney+.

Pour les articles homonymes, voir Simpson.

Les Simpson
Logo francophone de la série.
Titre original The Simpsons
Genre Série d'animation
Humour, satire et musical
Création Matt Groening
Doubleurs principaux Dan Castellaneta
Julie Kavner
Nancy Cartwright
Yeardley Smith
Hank Azaria
Harry Shearer
Musique Hans Zimmer (depuis 2017)
Alf Clausen (1990-2017)
Richard Gibbs (1989-1990)
Thème du générique The Simpsons Theme
par Danny Elfman
Nb. de saisons 33
Nb. d'épisodes 728 (au ) (Liste des épisodes)
Série similaire Futurama
Les Griffin
Bob's Burgers

Production

Durée 21 minutes environ
Format d'image 1080i (HD) (2009- )
576i (1989-2009)
480i (1989-2009)
Format audio Dolby Digital 5.1 (2009- )
Dolby Surround 2.0 (1991-2009)
Stéréo (1989-1991)
Production exécutive Matt Groening
James L. Brooks
Al Jean (depuis 1999)
Matt Selman (depuis 2005)
John Frink (depuis 2009)
Société de production 20th Television
Gracie Films
The Curiosity Company (depuis 2015)
Fox Television Animation (depuis 2016)
The Walt Disney Company (depuis 2019)
Société de distribution 20th Television (1989-2020)
Disney-ABC International Television (depuis 2020)

Diffusion

Pays d'origine États-Unis
Chaîne d'origine Fox
Diff. originale – en production

Elle met en scène les Simpson, stéréotype d'une famille de classe moyenne américaine[2]. Leurs aventures servent une satire du mode de vie américain. Les membres de la famille, sont Homer, Marge, Bart, Lisa, Maggie, ainsi que Abe, le père d'Homer.

Depuis ses débuts, la série a récolté des dizaines de récompenses, dont trente-deux Primetime Emmy Awards, trente Annie Awards et un Peabody Award. Le Time Magazine du l'a désignée comme la meilleure série télévisée du XXe siècle et elle a obtenu une étoile sur le Hollywood Walk of Fame le . « D'oh! », l'expression d'abattement d'Homer Simpson, est entrée dans la langue anglaise. Ce n'est pas le seul mot à être entré dans le dictionnaire anglais, embiggen engrandi » en français) est un mot inventé par les Simpson qui est aussi entré dans la langue anglaise. L'influence des Simpson s'exerce également sur d'autres sitcoms.

Plus généralement, la série exerce une influence importante dans l'univers télévisuel et la culture populaire ; chaque personnage dépeignant un stéréotype de la société, que ce soit au sein de la classe moyenne, autour du monde des affaires et du commerce, ou même dans les paysages politique et médiatique américains. La série est considérée comme la figure centrale du style de Matt Groening, qui sert également de base pour ses autres œuvres, comme Futurama et Désenchantée.

Al Jean avait suggéré sur le réseau social Twitter qu'une trente-et-unième saison de la série pourrait voir le jour lorsqu'il a annoncé que le 666e épisode de la série serait l'épisode Simpson Horror Show XXX, épisode qui devrait appartenir à la trente-et-unième saison[3],[4]. Variety a également annoncé un probable renouvellement dans un article de [5]. Ainsi, la série est officiellement renouvelée pour deux saisons supplémentaires le , portant alors la série à trente-deux saisons et lui permettant de dépasser les sept cents épisodes à terme, soit une diffusion jusqu'à 2021[6]. Deux ans plus tard, le , la série est renouvelée une nouvelle fois pour deux saisons supplémentaires, lui permettant alors d'atteindre la saison trente-quatre ainsi que les sept cent cinquante épisodes[7],[8].

En 2020, la pandémie de Covid-19 ayant perturbé les activités de beaucoup de pays, plusieurs productions ont été de plus en plus regardées dans les services de vidéo à la demande. Au niveau international Les Simpson a été la série d'animation la plus regardée sur les services de diffusion[9].

En 2007, Les Simpson, le film, un long métrage basé sur la série, est sorti au cinéma et a recueilli 527 millions de dollars américains en recettes brutes (pour un budget de 75 millions)[10].

Origines

Matt Groening a conçu la famille Simpson en 1986 dans l'entrée du bureau du producteur James L. Brooks. On avait fait appel à lui pour lancer une série de courts métrages d'animation pour The Tracey Ullman Show, qui seraient adaptés de son comic strip Life in Hell. Lorsque Matt Groening comprit que l'animation de Life in Hell demanderait qu'il renonçât aux droits de publication, il décida d'aller dans une direction différente[11] et esquissa rapidement une famille dysfonctionnelle, nommant les personnages d'après les membres de sa famille. Pour le fils, il a remplacé son prénom par « Bart », une anagramme du mot anglais brat[11] signifiant « sale gosse », car il pensait que les téléspectateurs feraient facilement le lien avec son prénom[12].

Matt Groening en 2009.

La famille Simpson apparaît pour la première fois sous forme de courts métrages diffusés par The Tracey Ullman Show à partir du [13]. Matt Groening n'avait fait que de simples croquis des personnages, supposant qu'ils seraient affinés par la production. Cependant, les animateurs recopièrent ses dessins, ce qui donna une apparence grossière aux personnages des premiers épisodes. L'une des premières tâches de la société Klasky Csupo fut de créer les séquences animées pour The Tracey Ullman Show, qui conduisit au début des Simpson[14].

En 1989, un groupe de sociétés de production adapta Les Simpson pour en faire des épisodes d'une demi-heure, pour le réseau Fox. L'équipe était identique à celle de l'actuelle maison d'animation Klasky Csupo. Jim Brooks négocia une clause du contrat avec la Fox qui privait le réseau de tout droit de regard sur le contenu de la série[15]. Matt Groening dit que son objectif, en créant la série, était d'offrir au public un autre choix à ce qu'il appelle « the mainstream trash »[16] (c'est-à-dire la télévision à contenu nul ou presque qui jouit d'une cote d'écoute élevée). Le premier épisode d'une demi-heure, Noël mortel (Homer au nez rouge au Québec), un spécial Noël, a été diffusé le . Une soirée d'enfer (Une soirée romantique au Québec), le premier épisode long, n'a été diffusé qu'en , en tant que dernier épisode de la première saison, en raison de problèmes d'animation[17].

En 1992, Tracey Ullman déposa une plainte contre la Fox, affirmant que son émission était à l'origine de la série à succès. Le plaignant réclamait une part des bénéfices des Simpson, plainte rejetée par les tribunaux[18].

Production

Producteurs délégués

Liste des show runners au cours de l'histoire des Simpson :

Matt Groening et James L. Brooks ont été producteurs délégués de la série au cours de son histoire mais aussi consultants créatifs. Sam Simon, qui a œuvré comme directeur de création pour les quatre premières saisons, a aussi reçu un rôle de producteur délégué même s'il n'a pas travaillé sur l'émission depuis 1993[19].

Un des postes les plus importants au sein de la série est le show runner, qui agit à titre de scénariste en chef et qui gère la production de la série pour toute la saison[20].

Scénaristes

Groupe de scénaristes de la série en 1992.

L'équipe de rédaction des Simpson se compose de seize scénaristes qui proposent des idées d'épisodes au début de chaque mois de décembre[21]. Le scénariste principal de chaque épisode écrit la première ébauche. Les sessions de l'équipe de rédaction ajoutent ensuite des blagues, en enlèvent, insèrent des scènes et font relire le script aux personnes chargées des voix des personnages[22]. Jusqu'en 2004[23], le superviseur de ces sessions était George Meyer, la personne qui développait la série depuis la saison 1. D'après le scénariste de longue date Jon Vitti, George Meyer inventait habituellement les grandes lignes d'un épisode, même s'il mobilisait d'autres scénaristes[22].

Chaque épisode demandant six mois de production, la série commente rarement les événements récents[24]. Les équipes de production utilisent alors les messages écrit par Bart sur le tableau noir lors du générique pour commenter l'actualité récente, comme lors de la mort de Marcia Wallace qui interprétait Edna Krapabelle dans la version originale[25]. Cependant, certains épisodes font mention d'événements prévus, comme les Jeux olympiques ou le Super Bowl.

Au générique de soixante épisodes, John Swartzwelder est le scénariste le plus prolifique du personnel des Simpson[26]. L'un des anciens scénaristes les plus connus est Conan O'Brien, qui contribua à plusieurs épisodes au début des années 1990, avant de remplacer David Letterman à l'animation du talk-show Late Night[27]. L'humoriste britannique Ricky Gervais a écrit l'histoire d’Échange d'épouses (J’aime ta femme au Québec), devenant la première célébrité à la fois scénariste et invitée d'un épisode[28]. Seth Rogen et Evan Goldberg, les scénaristes du film SuperGrave, ont fait de même avec un épisode dans lequel le premier prête sa voix à un personnage[29],[30].

À la fin de 2007, les scénaristes des Simpson firent grève au sein du syndicat Writers Guild of America, East. Ils avaient intégré celui-ci en 1998[31].

Distribution

Acteurs principaux et secondaires

Voix originale Voix française Voix québécoise
Famille Simpson
Homer J. Simpson Dan Castellaneta Philippe Peythieu Thiéry Dubé (depuis la saison 28)
Hubert Gagnon (saisons 1 à 27)
Marge Simpson Julie Kavner Véronique Augereau Béatrice Picard
Johanne Léveillé (lorsque Marge chante)
Bart Simpson Nancy Cartwright Nathalie Bienaimé (saison 21 ép. 16 à 23 puis depuis la saison 23)
Joëlle Guigui (saisons 1 à 22)
Johanne Léveillé
Lisa Simpson Yeardley Smith Aurélia Bruno
Chantal Macé (saison 7 ép. 7, 8, 11, 12 et 13)
Lisette Dufour
Maggie Simpson Nancy Cartwright
James Earl Jones
Elizabeth Taylor
Jodie Foster
Aurélia Bruno Lisette Dufour
Abraham Simpson Dan Castellaneta Philippe Peythieu Benoît Rousseau (depuis la saison 28)
Hubert Gagnon (saisons 9 à 27)
Jean-Louis Millette (saisons 1 à 8)
Mona Simpson Glenn Close (depuis la saison 7)
Maggie Roswell (saisons 2 à 6)
Tress MacNeille (saison 10 ep. 6)
Régine Teyssot Louise Rémy
Patty Bouvier Julie Kavner Véronique Augereau Chantal Baril
Selma Bouvier Julie Kavner Véronique Augereau Chantal Baril
Johanne Garneau
Jackie Bouvier Julie Kavner Véronique Augereau Béatrice Picard
Personnages de Springfield proches des Simpson
Ned Flanders Harry Shearer Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Hervé Caradec (saison 4 ep. 5 à 12)
Roland Timsit (saison 2 ep. 8)
Bernard Fortin
Maude Flanders Maggie Roswell
Marcia Mitzman Gaven
Régine Teyssot Natalie Hamel-Roy
Rod Flanders Pamela Hayden Régine Teyssot Johanne Garneau
Todd Flanders Nancy Cartwright Régine Teyssot
Apu Nahasapeemapetilon Hank Azaria Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Alain Zouvi (depuis la saison 9)
Jean-Louis Millette (saisons 1 à 8)
Manjula Nahasapeemapetilon Jan Hooks
Tress MacNeille
Régine Teyssot Natalie Hamel-Roy
Moe Szyslak Hank Azaria Gilbert Lévy (depuis la saison 6)
Michel Modo (saisons 4 à 5)
Roland Timsit (saisons 1 à 4)
Daniel Lafourcade (saison 8 ep. 9 à 10 et saison 9 ep. 4 à 6)
Hervé Caradec (saison 2 ep. 14)
Louis-Philippe Dandenault (depuis la saison 30)
Sébastien Dhavernas (saisons 18 à 29)
Benoît Marleau (saisons 1 à 17)
Barney Gumble Dan Castellaneta Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Hervé Caradec (saison 4 ep. 5 à 12)
Roland Timsit (saison 2 ep. 8)
Yves Massicotte
Julius Hibbert Harry Shearer Michel Modo
Gérard Rinaldi
Xavier Fagnon
Yves Massicotte
Bernice Hibbert Tress MacNeille Régine Teyssot Chantal Baril
Nick Riviera Hank Anzaria Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 20 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Gilbert Lachance (depuis la saison 2)
Jeff Albertson
(le vendeur de BD)
Hank Azaria Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Gilbert Lachance
Professeur Frink Hank Azaria Gilbert Lévy (depuis la saison 5)
Roland Timsit (saisons 1 à 4)
Gilbert Lachance
Révérend Lovejoy Harry Shearer Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Marcel Guido (saison 2 ep. 6)
Bernard Fortin
Hélène Lovejoy Maggie Roswell
Marcia Mitzman Gaven
Tress MacNeille
Régine Teyssot Hélène Lasnier
Cletus Spuckler Hank Azaria Gilbert Lévy Pierre Auger (depuis la saison 10)
Julien Bessette (saisons 5 à 9)
Jasper Beardley Harry Shearer Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 19 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Pierre Auger (depuis la saison 10)
Julien Bessette (saisons 1 à 9)
Hans Taupeman Dan Castellaneta Michel Modo
Gérard Rinaldi
Xavier Fagnon
François Sasseville (depuis la saison 10)
Julien Bessette (saisons 2 à 9)
Kirk van Houten Hank Azaria Xavier Fagnon
Gérard Rinaldi
Michel Modo
Éric Gaudry
Benoit Rousseau
Luann van Houten Maggie Roswell Régine Teyssot Hélène Lasnier
Agnès Skinner Tress MacNeille Régine Teyssot Johanne Garneau
Disco Stu Hank Azaria
Phil Hartman
Gilbert Lévy Pierre Auger
Personnages liés à l'école élémentaire de Springfield
Seymour Skinner Harry Shearer Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 19 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Mario Desmarais
Sylvain Hétu (saison 27)
Edgar « Gary » Chalmers Hank Azaria Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 4 à 9)
Yves Massicotte
Edna Krapabelle Marcia Wallace Régine Teyssot (depuis la saison 5)
Martine Meiraghe (saisons 1 à 4, saison 5 ep. 19-20 et saison 6 ep. 21)
Louise Rémy
Elizabeth Hoover Maggie Roswell
Marcia Mitzman Gaven
Régine Teyssot Natalie Hamel-Roy
Marie-Andrée Corneille
Willie le jardinier Dan Castellaneta Gilbert Lévy (depuis la saison 5)
Michel Modo (saison 4)
Roland Timsit (saisons 2 à 4)
Hervé Caradec (saison 2 ep. 14)
Pierre Auger (depuis la saison 10)
Julien Bessette (saisons 2 à 9)
Otto Bus Harry Shearer Philippe Peythieu Patrick Chouinard
Marc Labrèche (saisons 1 à 17)
Gilbert Lachance (saison 7 ep. 12)
Milhouse Van Houten Pamela Hayden Aurélia Bruno
Chantal Macé (saison 7)
Chantal Baril
Martin Prince Russi Taylor Régine Teyssot Flora Balzano
Natalie Hamel-Roy
Nelson Muntz Nancy Cartwright Régine Teyssot Hélène Lasnier
Hugolin Chevrette
Jimbo Jones Tress MacNeille
Pamela Hayden
Nathalie Bienaimé (depuis la saison 23)
Joëlle Guigui (saisons 1 à 22)
Martine Meiraghe (saison 3 ep. 3)
Daniel Lafourcade (saison 1 ep. 8)
Martin Watier
Joël Legendre
Dolph Starbeam Pamela Hayden
Tress MacNeille
Régine Teyssot Martin Watier
Kearney Zzyzwicz Nancy Cartwright
Pamela Hayden
Régine Teyssot François Sasseville
Janey Powell Pamela Hayden Régine Teyssot Hélène Lasnier
Wendell Borton Jo Ann Harris
Pamela Hayden
Nancy Cartwright
Russi Taylor
Régine Teyssot Hélène Lasnier
Personnages liés à la centrale nucléaire de Springfield
Charles Montgomery Burns Harry Shearer
Christopher Collins (saison 1 ép. 1, 3 et 8)
Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 19 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Benoit Rousseau (depuis la saison 29)
Edgar Fruitier (saisons 1 à 28)
Waylon Smithers Harry Shearer Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Alain Zouvi (depuis la saison 9)
Jean-Louis Millette (saisons 1 à 8)
Daniel Picard (saison 7 ep. 12)
Lenny Leonard Harry Shearer Patrick Guillemin
Gilbert Lévy
Roland Timsit
Daniel Lafourcade (saison 8 ep. 9 et 10 et saison 9 ep. 4 à 6)
Benoît Rousseau
Carl Carlson Alex Désert (depuis la saison 32)
Hank Azaria (saisons 1 à 31)
Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Joël Legendre
Gilbert Lachance
Personnages liés à la justice et au crime à Springfield
Joe Quimby Dan Castellaneta Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 19 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Mario Desmarais
Sylvain Hétu (saison 27)
Clancy Wiggum Hank Azaria Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 19 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Bernard Fortin
Lou Hank Azaria Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Martin Watier
Le Serpent Hank Azaria Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Benoît Rousseau
Yves Massicotte
Gros Tony Joe Mantegna Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 19 à 22)
Michel Modo (saisons 3 à 19)
Yves Massicotte
Tahiti Bob Kelsey Grammer Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (depuis la saison 20 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Patrick Guillemin (saison 6 ep.5)
Guy Nadon (depuis la saison 17)
Yves Corbeil (saisons 5 à 14)
Ronald France (saisons 1 à 3)
Personnages liés aux programmes télévisés de Springfield
Kent Brockman Harry Shearer Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 20 à 22)
Michel Modo (saisons 2 à 19)
Patrick Guillemin (saisons 1 et 2)
Sylvain Hétu (depuis la saison 18)
Benoît Marleau (saisons 1 à 17)
Krusty le clown Dan Castellaneta Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Gérard Rinaldi (saisons 20 à 22)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Gilbert Lachance (depuis la saison 18)
Marc Labrèche (saisons 1 à 17)
Tahiti Mel Dan Castellaneta Xavier Fagnon (depuis la saison 23)
Michel Modo (saisons 1 à 19)
Patrick Guillemin (saison 6 ep. 25 et saison 7 ep. 1)
François Sasseville
Troy McClure Phil Hartman Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 1 à 9)
Hervé Caradec (saison 4 ep. 7 et 9)
Benoît Rousseau
Rainier Wolfcastle Harry Shearer Pierre Laurent (depuis la saison 10)
Patrick Guillemin (saisons 2 à 9)
Martin Watier
Benoît Rousseau
Yves Massicotte
Roger Meyers, Jr. Hank Azaria
Alex Rocco
Pierre Laurent
Patrick Guillemin
Julien Bessette

En , la production décide de ne plus demander à des acteurs blancs d'interpréter les personnages de couleur. Cela fait suite au mouvement américain après la mort de George Floyd et vient en réponse de l’accusation de racisme qu’avait reçue la série l’an passé concernant le traitement du personnage d’Apu[33].

Personnalités invitées

Depuis le début de la série, de nombreuses personnalités ont fait une apparition dans la série, que ce soit une apparition vocale (comme Michael Jackson dans Mon pote Michael Jackson), une apparition « en personnage jaune » (comme Lady Gaga dans l'épisode Lisa devient Gaga), ou encore une apparition « physique » (comme Katy Perry dans l'épisode La Bataille de Noël).

Parmi ces nombreuses personnalités, on peut citer :

Adaptations

En France, l'adaptation des dialogues a été assurée par Juliette Vigouroux et Alain Cassard jusqu'à l’épisode 5 de la saison 19 et par Wendy Tramier sur quelques épisodes de la saison16 puis par Régine Teyssot sur quelques épisodes de la saison 19 et Christian Dura depuis la saison 19. La direction artistique est tenue par Christian Dura depuis le tout premier épisode de la série. Selon Véronique Augereau, au MIPCOM 2009, Matt Groening a dit considérer la version française comme son interprétation favorite car elle a quelque chose de spécifique[34]. Au fil des années, le doublage français de la série a subi bon nombre d'événements :

L'adaptation française prend parfois d'étranges libertés dans la traduction des répliques, en particulier par le remplacement de références culturelles par d'autres supposément plus familières pour le public francophone, le résultat pouvant au contraire obscurcir le trait d'humour associé à la référence d'origine ou en créer un nouveau nettement moins accessible, surtout auprès du jeune public, sans que cela puisse être justifié par des considérations de synchronisation labiale. Ainsi, dans l'épisode L'histoire apparemment sans fin, M. Burns révèle en version originale être né en Pangée, soit un supercontinent préhistorique (soulignant ainsi par hyperbole son très grand âge), référence relativement pointue mais que même un enfant peut comprendre pour peu qu'il soit curieux et/ou attentif à l'école ; alors qu'en version française il dit « Tanger », soit une ville du Maroc qui dans ce contexte n'évoque rien de particulier. Ou encore, dans l'épisode La peur de l'avion, Moe décide de bannir Homer de son bar, et de symboliquement retirer sa chanson préférée du juke-box ; en version originale il s'agit de « It's raining men » des Weather Girls, une chanson ayant été suffisamment populaire dans les pays francophones pour que la référence soit saisie par la plupart des spectateurs (du moins lors de la diffusion initiale en 1994), et Moe fait un simple jeu de mots par allusion au titre en disant « Yeah, not no more it ain't » (soit : « Ouais bah non il n'en pleut plus ») ; dans l'adaptation française, ce titre est remplacé par « Love on the beat » de Serge Gainsbourg, une chanson aux rythmes dissonants évoquant sans ambiguité un rapport sexuel, de ce fait probablement moins familière auprès du jeune public à l'époque, et dont le titre est du reste également en anglais, de manière à introduire un double jeu de mots mélangeant anglais et français, fort subtil dans l'absolu et a fortiori pour des enfants ou adolescents (et là encore avec de troublants sous-entendus sexuels) : [Homer] « Hein ! Love end the beat ! » [Moe, jetant le disque par la fenêtre] : « Love on the bitume, ouais ! ».

Au Québec, Benoît Rousseau, assisté de Johanne Léveillée (qui fait aussi la voix de Bart) adapte les dialogues. La direction artistique est assurée par Johanne Léveillée, assistée de Benoît Rousseau. C'est Gilbert Lachance qui a doublé Krusty le clown en québécois dans Les Simpson : le film. Ce dernier a d'ailleurs doublé Krusty à quelques reprises dans la série, en remplacement de Marc Labrèche. Le , il est annoncé que Hubert Gagnon, la voix officielle d'Homer Simpson depuis le début de la série, doit prendre une pause pour des raisons de santé. C'est Thiéry Dubé qui est choisi pour lui succéder à partir de la saison 28. De plus, à la suite d'accusations d'attentats à la pudeur[35], Edgar Fruitier, qui double M. Burns, est remplacé par Benoît Rousseau. Selon Globalnews.ca, la version québécoise d’Homer Simpson par Hubert Gagnon serait la préférée de Matt Groening parmi les différentes interprétations internationales[36].

Acteurs principaux prêtant leur voix dans la version originale
Comédiens prêtant actuellement leur voix dans la version française

Animation

Plusieurs studios internationaux et américains sont chargés de l'animation des Simpson. Lorsque la série était diffusée sous forme de courts métrages dans le Tracey Ullman Show, elle était produite en interne par Klasky Csupo[1]. Le début de la série telle qu'on la connaît actuellement provoquant une augmentation du volume de travail, la Fox sous-traita alors la production à plusieurs studios situés en Corée du Sud[1]. Il s'agit d'AKOM[37], d'Anivision[38], de Rough Draft Studios[39], de U.S. Animation Inc.[40], et de Toonzone Entertainment[41]. Les artistes du studio d'animation américain DPS Film Roman dessinent les storyboards, conçoivent les nouveaux personnages, décors, accessoires et l'agencement de l'arrière-plan. Le studio produit alors des animatics qu'il transmet aux scénaristes de Gracie Films pour contrôle avant que le travail ne soit expédié à l'étranger. Les studios étrangers font ensuite le tweening, apportent des modifications aux images, pour aboutir à une animation sur bande prête à être expédiée aux États-Unis à la Fox, trois à quatre mois plus tard[42].

Pour les trois premières saisons, Klasky Csupo anima Les Simpson aux États-Unis. En 1992, la société de production de la série, Gracie Films, a transféré la production nationale à DPS Film Roman[43], qui produisait encore la série en 2008.

La production en haute définition débuta à partir du dixième épisode de la saison 20 intitulé Prenez ma vie, je vous en prie. Il a été diffusé le avec un nouveau générique d'ouverture pour célébrer le passage à la haute définition[44]. Matt Groening a qualifié le changement de complexe, car il affecte le minutage et la composition de l'animation[45].

Pays visités

Carte des pays visités dans la série
  • Pays d'origine des Simpson
  • Pays visités une fois dans la série
  • Pays visités deux fois dans la série
  • Pays visité cinq fois dans la série
  • Pays visité sept fois dans la série
  • Pays visité onze fois dans la série
Pays ou territoires visités Épisode Nombre de fois
AngleterreLe Mariage de Lisa, saison 6 (Lisa)
Homer rentre dans la reine, saison 15 (la famille avec Abraham)
En Marge de l'histoire, saison 15
Simpson Horror Show XV, saison 16
Histoires d'eau, saison 17
L'Amour à la springfieldienne, saison 19
Le Futur passé, saison 23 (Maggie)
Le Rest'oh social, saison 23 (Patty et Selma)
8
AntarctiqueUn truc super à ne jamais refaire, saison 231
ArubaMaman de bar, saison 16 (Homer, Marge et Moe)1
AustralieBart contre l'Australie, saison 61
AutricheEn Marge de l'histoire, saison 151
BrésilAventures au Brésil, saison 13 (la famille sans Maggie)
Joue pas les arbitres, saison 25
2
CanadaLa Passion selon Bart, saison 13
La Reine de l'orthographe, saison 14
Papy fait de la contrebande, saison 16 (Homer, Abraham, Apu, Ned et Burns)
La Reine du balai, saison 21
T'oh Canada, saison 30
5
ChineBébé Nem, saison 16 (la famille avec Selma)
Homer le père, saison 22 (Homer)
2
Corée du SudSports d'E-quipe, saison 30 (la famille avec Milhouse, Nelson, Martin et Sophie)1
Costa RicaVivre la pura vida, saison 311
CubaPour quelques milliards de plus, saison 9 (Homer, M. Burns et Smithers)
Week-end dingue à La Havane, saison 28 (la famille avec Abraham)
2
DanemarkTo Bart or not to Bart, saison 13
À la santé des Danois, saison 29 (la famille avec Abraham)
2
ÉcosseL'amour ne s'achète pas, saison 10 (Homer, Willie, Frink et M. Burns)1
ÉgypteLes Simpson dans la Bible, saison 101
EspagneOn ne vit qu'une fois, saison 25 (Homer)1
FranceL'Espion qui venait de chez moi, saison 1 (Bart)
To Bart or not to Bart, saison 13
Le Drapeau... potin de Bart, saison 15
Maman de bar, saison 16 (Bart, Lisa et Maggie)
La vengeance est un plat qui se mange trois fois, saison 18
Le diable s'habille en nada, saison 21 (Homer et Carl)
Il était une fois à Springfield, saison 21 (Krusty et Pénélope)
Ne mélangez pas les torchons et les essuie-bars, saison 23
Souvenirs de Paris, saison 27
Chantons sur la piste, saison 29 (Moe)
Autoroute pour le paradis, saison 30
11
GrèceTo Bart or not to Bart, saison 131
Hong KongFaux permis, vrais ennuis, saison 7 (Bart)1
IndeLe Blues d'Apu, saison 5 (Homer et Apu)
Notre Homer qui êtes un dieu, saison 17
2
IranNe mélangez pas les torchons et les essuie-bars, saison 231
IrlandeAu nom du grand-père, saison 20 (la famille avec Abraham)1
IslandeLa Saga de Carl, saison 24 (Homer, Lenny, Carl et Moe)1
IsraëlLes Simpson dans la Bible, saison 10
La Plus Grande Histoire jamais ratée, saison 21 (la famille avec Ned)
2
ItalieVendetta, saison 17 (la famille et Tahiti Bob sans elle)1
JaponLe Pire du Soleil-Levant, saison 101
MarocSimpson Horror Show II, saison 31
MexiqueLes Jolies Colonies de vacances, saison 41
États fédérés de MicronésieMissionnaire impossible, saison 11 (Homer)1
Pays-BasCours élémentaire musical, saison 22 (Homer, Bart et Krusty)1
PérouFiston perdu, saison 20 (la famille sans Bart)1
Polynésie françaiseHistoires d'eau, saison 171
Porto RicoLa Guerre de l'art, saison 25 (Homer et Lisa)1
SuèdeSimpson Horror Show XIV, saison 151
SuisseHomer le clown, saison 6 (Krusty)1
TanzanieLe Safari des Simpson, saison 121
Viêt NamLe Principal principal, saison 9 (Seymour Skinner)1

Depuis leur création, les Simpson ont visité de nombreux pays à travers le monde. Ces visites permettent d'afficher les caractéristiques majeures de ces derniers, ce qui peut conduire dans certains cas à une caricature du pays concerné. Ainsi, dans l'épisode Bart contre l'Australie, dans lequel la famille se rend en Australie, a provoqué de vives réactions dans ce pays car les protagonistes étaient mécontents du traitement accordé à leur pays.

Cependant, malgré certaines critiques négatives, les épisodes dans lesquelles la famille visite un pays étranger reçoivent également des critiques positives des membres concernés. Ces voyages permettent malgré tout de montrer les qualités des pays concernés, ces dernières étant largement améliorées depuis le passage à la haute définition de la série.

Personnages

Les Simpson forment une famille américaine typique[46]. Homer, le père, travaille en tant que responsable de la sécurité à la centrale nucléaire de Springfield, un poste en contradiction avec son imprudence. Il est considéré comme bête mais il s'avère que la cause de son idiotie est un crayon introduit dans son cerveau depuis son enfance. Obèse, il aime boire des bières devant sa télé. Il est marié à Marge, stéréotype de la mère au foyer américaine. C'est une femme fleur bleue mais attachante. Ils ont trois enfants : Bart, un fauteur de troubles de 10 ans ; Lisa, une surdouée[47] de 8 ans à l'engagement politique précoce, et Maggie, un bébé qui communique en suçant une tétine, ainsi que le père d' Homer, présenté comme un vieillard sénile et baveux Abraham Simpson.

Bien que les Simpson soient une famille à problèmes, plusieurs épisodes examinent leurs relations et montrent souvent qu'ils prennent soin les uns des autres[48]. La famille possède un chien, Petit Papa Noël (Le P'tit Renne au nez rouge, au Québec), et un chat, Boule de Neige V, renommé « Boule de Neige II » dans l'épisode Robotflop. Ces deux animaux de compagnie ont eux-mêmes eu des rôles vedettes dans plusieurs épisodes. Malgré les indications du temps qui passe, comme les vacances, les fêtes ou les anniversaires, la mort de certains personnages ou des divorces, les personnages ne vieillissent jamais et ont l'apparence qu'ils avaient à la fin des années 1980.

La série comporte de nombreux personnages secondaires, comme les professeurs, les amis de la famille ou les célébrités locales. Certains sont associés à des endroits particuliers, comme Moe, le propriétaire du bar fréquenté par Homer, ou Lenny et Carl, qui travaillent à la centrale nucléaire. Au décès de l'actrice Marcia Wallace, le personnage qu'elle doublait, Edna Krapabelle, a été « mis à la retraite »[49]. De même, à la suite du décès du comédien Phil Hartman, les personnages Troy McClure et Lionel Hutz disparurent de la série. Les créateurs ont initialement conçu plusieurs de ces personnages pour l'humour de la série ou pour remplir des fonctions spécifiques de la ville. Certains d'entre eux ont eu des rôles de plus en plus importants et, par la suite, ont même eu les rôles principaux de certains épisodes. D'après Matt Groening, la série a pris l'idée d'une large gamme de personnages secondaires de la série comique canadienne SCTV[50].

Thèmes

La série Les Simpson, centrée sur une famille et sa vie dans une ville typiquement américaine[46] reprend la dramaturgie d'une sitcom (comédie de situation, au Québec) dont les limites sont repoussées par l'animation. La ville est l'univers des personnages, là où ils sont confrontés aux problèmes posés par la société actuelle. Homer travaillant dans une centrale nucléaire, la série aborde les questions d'environnement[51]. La scolarisation de Bart et Lisa à l'école élémentaire de Springfield permet aux scénaristes d'utiliser les controverses en matière d'éducation. La ville disposant d'un large éventail de chaînes de télévision, des émissions réservées aux enfants aux nouvelles locales, les auteurs peuvent se moquer de l'industrie du divertissement (eux-mêmes compris)[52].

Plusieurs commentateurs pensent que la série est politiquement marquée à gauche[53]. Al Jean a admis dans une interview que « Nous [la série] avons des tendances libérales »[54]. Néanmoins la satire n'épargne aucune case de l'échiquier politique[55]. Le gouvernement et les grandes entreprises y sont des entités amorales qui exploitent les individus[54] et aucune figure d'autorité (proviseur, patron, policier, etc.) ne vient racheter les abus (ou les faiblesses) de l'autre : dans Les Simpson, les politiciens sont corrompus, la police est incompétente et le clergé doute[56]. La religion est un thème récurrent de la série et la plupart des cultes majeurs y sont apparus. Politique et sectes sont également critiquées par l'apparition et la caricature de nombreux Présidents américains ou de chefs de sectes connues. Le comportement sexuel est souvent source de blagues dans la série, voire thème de certains épisodes, tout comme l'homosexualité qui est abordée dès les débuts de l'émission. Bien que les personnes homosexuelles soient parfois sources de gags, la série propose surtout des commentaires sur la façon dont cette partie de la population est traitée dans la société américaine. Elle est d'ailleurs la première série d'animation en début de soirée à dépeindre un baiser entre deux hommes, dans l’épisode Simpson et Delila diffusé en 1990.

Les Simpson ont souvent été comparé à des « devins », notamment depuis l'élection du président américain Donald Trump du . En effet, dans un des épisodes datant de 2000, on peut voir Lisa Simpson dans le futur (alors présidente des États-Unis) évoquer Donald Trump en tant que son prédécesseur[57].

Cadre

La série a lieu dans la ville américaine fictive de Springfield, sans aucune coordonnée géographique ni référence à un État américain qui permettrait de déterminer son emplacement. Les exégètes tentèrent de déterminer l'emplacement de la ville en tenant compte de ses caractéristiques, de sa géographie et des lieux situés à proximité. Face à de telles questions, ses concepteurs se montrèrent très évasifs[58]. Les villes nommées « Springfield » sont très communes aux États-Unis, se signalant dans plus de la moitié des États[59]. La géographie de la ville et de ses environs comprend des côtes, des déserts, de vastes terres agricoles, de hautes montagnes ou, plus simplement, tout ce que l'histoire de la série exige[60]. Matt Groening a confié que Springfield partageait nombre de similitudes avec Portland, Oregon, la ville où il a grandi[61].

Éléments récurrents

Générique

La séquence d'ouverture des Simpson est une des caractéristiques les plus mémorables de la série. Presque tous les épisodes s'ouvrent par un zoom sur le titre Les Simpson, puis vers la ville de Springfield. Par la suite, on suit les membres de la famille rentrant à la maison simultanément, sans se saluer, afin de s'installer sur le canapé pour regarder la télévision. Le générique permet de cerner rapidement la personnalité et le caractère des personnages. Il a été créé par David Silverman, premier travail qu'il a effectué au début de la production de la série[62]. La musique du générique a été composée par le musicien Danny Elfman en 1989, après que Matt Groening lui a commandé un morceau de style rétro. Pour Danny Elfman, ce morceau, dont la création demanda deux jours, est le plus populaire de sa carrière.

Dans ce générique original, trois points changent à chaque épisode : Bart écrit différentes phrases sur le tableau noir de l'école[62] ayant rapport ou non avec l'épisode, Lisa joue des solos sur son saxophone et le gag du canapé varie très souvent[63]. Le prix indiqué sur la caisse enregistreuse du supermarché est quant à lui de « 847,63 $ ».

Ce générique a quelques fois été modifié pour des occasions spéciales comme pour le premier épisode faisant suite au long métrage Les Simpson, le film. Le premier épisode de la dix-neuvième saison (Privé de jet privé) propose donc un générique inédit dans lequel on suit toujours Bart sur son skateboard à travers Springfield mais cette fois-ci dans une ville en reconstruction faisant apparaître les éléments et les personnages principaux du film, y compris Spider-Cochon qui est assis sur le divan familial. Le générique a également été modifié à Noël, pour le huitième épisode de la vingtième saison (Burns est piqué), où il a été entièrement redessiné sous la neige et le thème de Noël, le même générique neigeux ayant été dessiné auparavant pour l'épisode 9 de la dix-huitième saison (Kill Gill, volumes 1 et 2). On peut retrouver de plus ce générique dans l'épisode 14 de la saison 26 (Taxi Girl) sous une forme 8-bit.

Logo dans la version française du générique depuis la saison 21.

Cependant, après 20 saisons, le générique de départ est remplacé dans le dixième épisode de la vingtième saison intitulé Prenez ma vie, je vous en prie. Ainsi, le , ce nouveau générique est diffusé en 720p HD pour accompagner le passage à la haute définition.

Il reprend les caractéristiques du précédent avec deux nouvelles variables à chaque épisode : un personnage ou un objet, avec quelques fois des messages ou des références à l'actualité, apparaît devant le titre Les Simpson (Otto avec son bus, Frink sur un vélo volant, le vaisseau de Futurama, Kodos avec le message Vote Kodos - Make the universe great again ou encore des messages pour la nouvelle année ou la Saint-Valentin) et le panneau lors de la vue plongeante sur l'école montre à chaque fois une nouvelle pub. La caisse enregistreuse affiche maintenant 486,52 $ après le passage des courses et de Maggie. Par ailleurs, Lisa peut occasionnellement jouer d'un autre instrument que son saxophone, que ce soit d'une harpe, d'un violon ou encore d'un thérémine. Enfin, de nombreux détails et personnages ont été ajoutés[64].

Ce générique offre cependant de nombreuses possibilités de détournement. Ainsi, on peut observer à Halloween, lors de certains épisodes Horror Show, un ciel orageux et une ville apocalyptique dans laquelle se trouve de nombreux zombies et monstres (saison 25). À Noël, depuis la saison 25, le générique montre une ville placée sous la neige où Jebediah Springfield est remplacé par un sapin de Noël, tous les personnages sont habillés en costume de Noël et où Homer conduit une moto-neige et Marge un traîneau tiré par des Petit Papa Noël poursuivis par M. Burns déguisé en Dame Blanche.

Il peut également être modifié pour obtenir des gags du canapé originaux. Ainsi, dans l'épisode 20 de la saison 21 nommé L'Œil sur la ville, le générique est remplacé par les habitants de Springfield représentant les paroles de la chanson Tik Tok de Kesha. Dans l'épisode 17 de la saison 25 (Luca$), Springfield est remplacée en ville Minecraft. Dans l'épisode 8 de la saison 28 (La Paternité), on assiste à un retournement de situation par rapport au générique traditionnel : le skateboard de Bart se fait casser par Barney, Homer meurt étouffé en avalant la barre de carbone inerte, Lisa s'écroule au sol et se fait assommer par son saxophone, et Maggie et Marge meurent noyées après que Maggie ait conduit la voiture dans un lac. Cela conduit à un gag du canapé où Bart se retrouve seul.

Tableau noir de l'école

Dans le générique de la plupart des épisodes des Simpson, on peut apercevoir Bart devant réaliser une punition à l'école élémentaire de Springfield. Cette punition se matérialise par des phrases qu'il doit recopier sur un tableau noir.

Ces phrases changent à chaque épisode et ont pour but de faire rire le téléspectateur. Cependant, ces phrases étant relativement simples à être réalisées, elles peuvent être modifiées par les équipes de production peu de temps avant la diffusion de l'épisode concerné afin de réagir à une actualité récente.

Ainsi, la phrase de l'épisode Homer l'hérétique (saison 4 - épisode 3) a été modifiée avant sa diffusion afin de s'excuser à la suite d'une polémique intervenue avec une chanson de l'épisode Un tramway nommé Marge (saison 4 - épisode 2)[65]. Le troisième épisode de la saison 25 (Quatre regrets et un enterrement) a également eu une phrase modifiée quelques jours avant sa diffusion afin de rendre hommage à Marcia Wallace, interprète originale d'Edna Krapabelle, décédée quelques jours plus tôt[25].

Gags du canapé

Les gags du canapé sont les séquences qui ferment la séquence d'introduction de la série. Il s'agit d'une séquence incontournable présente dans une très grande partie des épisodes de la série.

Cependant, à la suite de problèmes d'inspirations pour en créer des nouveaux, les producteurs ont décidé de demander l'aide du public pour créer certains gags[66].

Épisodes spéciaux d'Halloween

L'épisode spécial d'Halloween (le Horror Show) est devenu une tradition annuelle. L'action délaisse alors son cadre habituel pour ceux du fantastique, de l'horreur ou de la science-fiction, dont les classiques sont ainsi souvent parodiés[67].

Le Simpson Horror Show (en France) ou Spécial d’Halloween (au Québec) a été diffusé pour la première fois en 1990 au cours de la saison 2. Son format n'a jamais varié : trois histoires courtes dans le temps d'un épisode ordinaire[68].

Bien que conçu pour Halloween, le Horror Show aura vu, ces dernières années, certains épisodes diffusés après, en raison d'un contrat liant la FOX à la Série mondiale de la Ligue majeure de baseball[69].

Exceptionnellement, la saison 27 comporte deux épisodes centrés sur la thématique d’Halloween, le traditionnel Horror Show (format habituel), ainsi qu'un épisode intitulé Halloween d'horreur pour lequel, à l'inverse de la version habituelle, la thématique est évoquée sous un nouveau jour : la famille Simpson prépare la traditionnelle fête d’Halloween, cependant, après une malencontreuse arnaque dans laquelle est mêlé Homer, trois employés sont licenciés de chez Apu. Le même soir, Homer emmène Bart et Lisa au Krustyland transformé pour l'occasion, mais Lisa en ressort terrifiée. La fête d'Halloween y est, par la suite, tournée en ridicule tant bien par la terreur de Lisa que par la tentative de Marge de sauver cette fête pour Bart, qui se retrouve finalement mêlé à une fête version adulte d'Halloween.

Humour

L'humour se nourrit de références culturelles, dont la grande variété permet à la série de toucher le plus large public[70]. Celles-ci appartiennent souvent aux univers du cinéma, de la télévision, de la musique, de la littérature, de la science ou de l'histoire[70]. Les animateurs ajoutent régulièrement blagues et autres gags visuels au second plan via des bouts de texte humoristique ou absurde sur des panneaux, des journaux, etc.[71]. Souvent, le public ne repère pas ces gags à la première diffusion de l'épisode[71].

La série utilise les « tics de langage » et beaucoup de personnages en ont au moins un chacun[72], comme le célèbre « D'oh! » d'abattement d'Homer Simpson, l'« Excellent… » de Charles Montgomery Burns ou encore le « Ha-ha ! » moqueur de Nelson Muntz. Ceux de Bart, tels que « ¡Ay, caramba! », « ¡No problemo! » et « Va te faire shampooiner ! » en France ; (« Mange de la crotte » au Québec ; « Eat my shorts » en version originale), ont été imprimés sur tee-shirt aux débuts de la série[73]. Cependant, Bart a rarement utilisé ces deux dernières phrases après qu'elles sont devenues populaires. L'épisode Bart devient célèbre tourne même en ridicule l'humour fondé sur de telles répétitions[74].

Couleur des personnages

Deux explications sont avancées pour répondre à la question « pourquoi les Simpson sont-ils jaunes ? » La première provient de David Silverman qui la donna dans une interview en 1998. D'après lui, si les Simpson sont jaunes c'est pour que les cheveux blonds de Lisa, Bart et Maggie soient confondus avec leur visage, ce qui était souhaité car le front de Bart était très haut. La deuxième explication fait valoir que la couleur jaune attire l'attention des téléspectateurs et leur permet d'identifier rapidement la série[75], comme les minifig Lego apparus en 1975.

Une autre explication, qui ne fait pas forcément la fierté des responsables mais qui est la plus vraisemblable, provient d'un problème d'étalonnage de la couleur lors d'une des premières diffusions. En effet, on peut remarquer que, depuis le début de la série, plusieurs couleurs peuvent paraître incongrues. Au-delà des personnages jaunes, on remarque des murs violet vif, parfois un ciel mauve, des sols verts, etc. Il s'agit d'une erreur d'étalonnage des couleurs lors de la première diffusion sous forme de mini-épisode dans The Tracey Ullman Show. Étant une diffusion intégrée dans un talk show et considérant la durée de l'épisode (quelques minutes), l'erreur d'étalonnage des couleurs n'a pu être anticipée et a perduré pendant toute la diffusion. Malgré la colère générale qui s'est ensuivie, l'équipe de production et Matt Groening ont trouvé que le mélange des couleurs n'était finalement pas si mauvais et venait ajouter à l'originalité de la série. Le réglage a été conservé pendant toute la diffusion durant The Tracey Ullman Show et les créateurs ont choisi de produire la série avec ces couleurs pour le format actuel en épisode d'une trentaine de minutes[76].

Diffusion

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2022). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Canal+ et France 3 : 1990 - 2005

La série débute en France le à 19 h 5 sur Canal+. Dans les années 1990, les épisodes inédits sont diffusés en clair tous les samedis vers 18 h 20 et ensuite vers 20 h 5[77],[78]. Dans les années 2000, les saisons inédites sont diffusées en clair du lundi au vendredi vers 18 h 20[79], et rediffusées en crypté à d'autres horaires.

Canal+ diffusait généralement la nouvelle saison inédite à partir du mois de septembre, suivi de la rediffusion de saisons précédentes. Lors de sa diffusion sur Canal+, Les Simpson sont provisoirement remplacés par Ren et Stimpy du au , puis par Les Razmoket entre le et le .

Par ailleurs, la série a aussi été rediffusée sur France 3 à partir du avec les saisons 1 et 2 chaque dimanche à 17 h 30 jusqu'au , puis du au du lundi au samedi à 20 h 5. La saison 3 est diffusée en 1995 tous les jours à 9 h 50, et incluse dans l'émission Les Minikeums.

W9, M6 et Canal+ : 2006 - 2016

À partir du , la chaîne W9 diffuse également la série. Canal+, la première chaîne à avoir acheté la série, gardera l'exclusivité des épisodes inédits jusqu'en 2012.

Durant ses débuts sur W9, la série enregistre d'excellentes audiences allant jusqu'à 1,1 million de téléspectateurs à 19 h 55[80].

La chaîne commence par rediffuser les quinze premières saisons[81]. La seizième saison sera diffusée à partir du , la dix-septième à partir du et la dix-huitième dès le .

En 2009, à l'occasion du vingtième anniversaire de la série, W9 consacre une soirée spéciale avec une sélection de six épisodes choisi par les internautes[82] et Canal+ Family diffuse un marathon le à partir de 15 h 35, composé de l’intégralité de la vingtième saison.

Face au caractère potentiellement violent de certaines scènes  notamment dans les Simpson Horror Shows[83]  et selon les thèmes abordés, W9 classe de nombreux épisodes « déconseillés aux moins de 10 ans ».

La chaîne M6 diffuse aussi la série entre 2007 et 2008[84]. La chaîne Canal+ Family diffuse également la série en 2007 et ce jusqu'au mois d'.

La chaîne Canal+ va garder l'exclusivité des épisodes inédits jusqu'à la saison 23, en puis seules des rediffusions des saisons 16 à 23 seront proposées sur la chaîne jusqu'en 2016 (à l'exception du court métrage Dure journée pour Maggie en 2013, dernier programme inédit relatif aux Simpson). Canal+ cesse la diffusion de la série à partir du .

En , W9 fait l'acquisition des saisons 19 à 23 et rattrape donc son retard par rapport à Canal+, cette dernière ayant arrêté la diffusion d'épisodes inédits dès .

En , W9 annonce la diffusion des saisons 24 à 28, rattrapant ainsi cinq années de retard par rapport aux États-Unis et par rapport à d'autres chaînes de télévision européennes. Cette diffusion démarre ainsi le , à raison de trois à cinq inédits par soir. Cependant, le rythme de diffusion fait que la chaîne se retrouve seulement au milieu de la saison 26 en . W9 diffuse donc la fin de la saison 26 à partir du puis enchaîne avec les saisons 27 et 28 dès le . W9 obtient alors l'exclusivité francophone de la série.

Par ailleurs, pour la première fois depuis le début de la série, W9 a été contrainte de censurer l'épisode Le Nouveau Duffman de la saison 26 car ce dernier serait entièrement gâché à la suite de l'application de la loi Évin qui impose de flouter et biper les références aux bières réelles, ici la Duff.

La diffusion des épisodes a beaucoup évoluée au fil des années :

  • de à , il y avait deux épisodes le midi et deux le soir. Le week-end et le mercredi après-midi, la chaîne diffusait davantage d'épisodes ;
  • depuis , la série n'est plus diffusée l'après-midi (excepté le mercredi jusqu'en 2013) ;
  • depuis , la série n'est plus diffusée le dimanche (midi et soir) ;
  • depuis , la diffusion de la série le samedi après-midi s'est arrêtée ;
  • depuis , la série est retirée en quotidienne, laissant place à la télé-réalité ;
  • depuis décembre 2020, la série n'est plus diffusée sur W9, la diffusion du samedi soir étant remplacée par La Petite Histoire de France.

En supplément, Les Simpson, le film a été diffusé sur W9 le , juste après un spécial des Simpson sur W9 présenté par Nancy Sinatra et est rediffusé quasiment chaque année, à Noël ou en été. Généralement, la soirée se poursuit avec des épisodes normaux. Le court métrage Dure journée pour Maggie a quant à lui été diffusé le à 20 h 30 sur W9, et le lendemain à 18 h 10 sur Canal+ (il s'agit du dernier programme inédit relatif aux Simpson diffusé sur Canal+).

Le , la série Les Simpson diffusée sur la chaîne W9 de la TNT, se retrouve sur la première place du classement des audiences des chaînes de la TNT française, devant France 5, avec 804 000 téléspectateurs[85]. Le , la série se retrouve cette fois à la seconde place du classement avec 408 000 téléspectateurs[86].

6ter, W9 et Série Club : 2017 - 2020

Durant l'été 2017, la chaîne 6ter reprend la série en remplacement de W9 (qui fait son habituelle pause estivale) et la programme en prime tous les vendredis, avec la diffusion de la saison 21, puis des deux précédentes, dès 21 heures et jusqu'à environ 3 heures du matin[87]. La chaîne diffuse ensuite les Simpson du au où, contrairement à la programmation estivale, la série est diffusée en quotidienne, du lundi au vendredi, à raison de dix épisodes chaque après-midi. Les épisodes des saisons 14 à 18 sont rediffusés en boucle.

Depuis le , W9 et 6ter diffusent en version remastérisée, en 16/9 et en HD, les anciennes saisons (1 à 20). Le premier épisode diffusé sous cette version fut Lisa, la reine de beauté (saison 4). En 2018, l'audience de la série oscille en France entre 500 000 et 600 000 téléspectateurs sur W9.

La diffusion estivale de l'année 2018 des Simpson sur 6ter a repris le . La série est alors toujours diffusée le vendredi soir, de 21 heures jusqu'à 2 heures. Les épisodes des saisons 8, 9 et 10 sont diffusés en boucle, mettant alors de côté les épisodes des saisons 24 à 28 récemment acquis par le groupe M6. La diffusion s'est prolongée tout au long du mois de septembre, pour s'achever le .

La diffusion a repris sur 6ter le , à partir de 21 h 5, avec la diffusion des épisodes des saisons 16 et 26 en été, et des saisons 23 et 13 actuellement (le vendredi soir comme le dimanche après-midi). Du dimanche jusqu'en , Les Simpson ont également occupé la case de l'après-midi sur 6ter, avec une diffusion de 11 heures à 16 h 30. La chaîne 6ter repart sur les rediffusions les plus récentes de la série, en optant pour la diffusion de la saison 30 (deux épisodes dans l'ordre chronologique à 21 heures, puis rediffusions de manière aléatoire sans ordre chronologique des épisodes de la saison en cours de soirée).

Par ailleurs, la série est aussi diffusée le samedi et le dimanche en fin d'après-midi jusqu'au début de la soirée depuis le sur la chaîne payante Série Club où des épisodes depuis la saison 4 sont programmés. Elle est également diffusée le mercredi soir en première partie de soirée.

W9 a stoppé la diffusion le [88].

6ter, Série Club et MCM : depuis 2021

La série continue d'être diffusée sur 6ter. Le , 6ter suspend provisoirement la diffusion à cause d'audiences jugées insuffisantes (122 800 téléspectateurs pour 1,3 % de part d'audience la semaine précédente)[89], pour finalement la reprendre le [90]. De plus, dès le , la chaîne ajoute un nouveau jour de diffusion : le samedi soir[91]. Les horaires sont les mêmes que pour le vendredi, à savoir de 21 h 5 à environ 1 h 45.

Compte tenu d'une diffusion jugée trop répétitive (épisodes diffusés d'un vendredi sur un samedi et inversement)[Interprétation personnelle ?], la chaîne supprime la diffusion du samedi après celle du . La diffusion du vendredi soir est quant à elle arrêtée après celle du .

Depuis 2022, 6Ter diffuse la série le vendredi soir ou le samedi soir. Certaines semaines, la série n'est pas diffusée.

Par ailleurs, la série continue sa diffusion sur la chaîne Série Club. Et depuis le , la série est diffusée pour la première fois sur la chaîne de télévision MCM, reprise depuis par le groupe M6 (qui dispose des droits de diffusion de la série depuis 2006). Les saisons 4 à 11 sont ainsi diffusées du lundi au vendredi en fin d'après-midi ainsi que le dimanche en prime-time[92].

Dans les autres pays francophones

Au Québec, la série est d'abord présentée sur Super Écran à partir du [93],[94], puis rediffusée en clair à partir du sur TQS[95] (devenue V et ensuite Noovo). Cependant, pour des raisons financières, elle passe sur Télétoon en , soit à partir de la treizième saison[96]. Des rediffusions des plus anciennes saisons sont toujours rediffusées sur Noovo. Pour le marché québécois anglophone, la station CFCF (affiliée au réseau CTV) diffusait les nouveaux épisodes de la série jusqu'au relancement de la station CKMI sous l'affiliation au réseau Global à l'automne 1997. La série passe au réseau Citytv à l'automne 2018[97] jusqu'au printemps 2021, et rediffusée sur The Comedy Network/CTV Comedy Channel et en 2019 sur Much et FX Canada.

En Belgique, la série est diffusée pour la première fois le sur Canal+ Belgique, elle est ensuite diffusée de 1992 à 1995 sur RTL-TVI, puis de 1995 à 2016 sur Club RTL. La série est supprimée de la grille horaire le après plus de vingt ans de diffusion[98], et est reprise par la chaîne Plug RTL entre mars et [99],[100],[101]. La série est rediffusée depuis le sur Tipik de la RTBF.

En Suisse, la série a été diffusée sur la Télévision suisse romande, de 1992[102] à 1997 puis TSR 1, ou encore RTS Un, depuis 1997. Ensuite sur TSR2, jusqu'en 2002. La diffusion a été ensuite interrompue pendant sept ans puis a repris en 2009, toujours sur TSR2 (renommée RTS Deux en 2012), depuis la saison 1. Les saisons sont diffusées l'une après l'autre, dans l'ordre, sans rediffusion des saisons précédentes, au rythme d'une à trois saisons par an. En 2012, la saison 13 est diffusée pour la première fois, dix ans après la saison 12. Depuis, RTS Deux rattrape progressivement son retard, elle diffuse actuellement la saison 29. Il faut cependant noter que W9, avec une programmation d'épisodes beaucoup plus variée voire récente, est accessible en Suisse.

Au Maroc, la diffusion était assurée par 2M.

Au Luxembourg, la série a été diffusée de 1991 à fin 1994 sur RTL TV.

Dans le monde

SVOD

Le , Disney, nouveau propriétaire de la série annonce que l'intégralité des trente saisons et les nouveaux épisodes seront disponibles en exclusivité sur service de vidéo à la demande Disney+ à compter du [106]. Tout d'abord diffusées en version recadrée en 16/9, les dix-neuf premières saisons sont désormais proposées dans leur format d'origine depuis le .

Influence et héritage

Expressions

Un certain nombre de néologismes provenant de la série Les Simpson est entré dans le jargon populaire[107]. Mark Liberman, directeur du Linguistic Data Consortium, a fait remarquer que « les Simpson ont apparemment pris la relève de Shakespeare et de la Bible, en tant que plus grande source culturelle d'expressions et de slogans[108] ». La plus célèbre expression est celle d'Homer quand il est agacé : « D'oh! ». L'expression est omniprésente au point qu'elle est maintenant répertoriée dans l’Oxford English Dictionary, mais sans l'apostrophe[109]. Dan Castellaneta explique qu'il a emprunté l'expression à James Finlayson, un acteur du début des comédies de Laurel et Hardy, qui l'a prononcée dans un ton plus allongé et pleurnichard. Le réalisateur des Simpson a dit à Castellaneta de raccourcir le son, et celui-ci est devenu la célèbre exclamation dans la série télévisée[110].

La description des Français par Willie le jardinier (le concierge Willie au Québec) en tant que « singes mangeurs de fromages » a été utilisée par le chroniqueur du National Review Jonah Goldberg, en 2003, après l'opposition de la France à la proposition d'invasion de l'Irak. L'expression s'est ensuite rapidement étendue à d'autres journalistes[111]. « Cromulent », un mot utilisé dans Le Vrai Faux Héros, figure dans le Dictionnaire Webster en anglais[112]. « Kwyjibo », un faux mot de Scrabble inventé par Bart dans Bart le génie, a été utilisé comme l'un des pseudonymes du ver informatique Melissa[113]. « Et moi, au nom de tous, j'accueille nos nouveaux maîtres les insectes », une phrase prononcée par Kent Brockman dans Homer dans l'espace, a engendré une diversité de phrases communément employées[114]. Les variantes de cette phrase de Brockman sont utilisées pour exprimer la soumission fantaisiste, généralement dans un but humoristique[115]. Elle a déjà été utilisée dans les médias, par exemple dans le magazine New Scientist[116]. Le terme dédaigneux « Meh »[117] est entré dans le Collins English Dictionary en 2008[118].

Télévision

Les Simpson ont été le premier programme d'animation à succès aux États-Unis à une heure de grande écoute depuis Wait Till Your Father Gets Home dans les années 1970[119]. Durant les années 1980, les experts ont considéré que les programmes d'animation uniquement adaptés aux enfants étaient trop coûteux à réaliser dans un but de diffusion en première partie de soirée. Les Simpson ont modifié cette façon de voir[1]. L'utilisation par les studios d'animation coréens du tweening (l'interpolation) et d'autres procédés ont rendu les épisodes moins chers. Le succès des Simpson et le bas coût de production ont incité les chaînes de télévision à prendre des risques sur d'autres séries animées[1]. Cette évolution a conduit à un boum dans les années 1990 des nouveaux programmes d'animation en première partie de soirée, dont Beavis et Butt-head, South Park, Les Griffin, Les Rois du Texas (Henri pis sa gang au Québec), Futurama et Profession : critique[1].

« Les Simpson ont créé une audience pour un prime time d'animation qui n'avait pas été là pendant de nombreuses années. Au fond, je pense qu'ils ont réinventé la roue. Ils ont donc créé ce qui est, à bien des égards — on peut le classer comme cela — un tout nouveau média. »

 Seth MacFarlane, créateur des Griffin[120]

Plus tard, South Park a rendu hommage aux Simpson avec l'épisode Les Simpson l'ont déjà fait[121].

Les Simpson ont également influencé des programmes comme Malcolm, qui a débuté le aux États-Unis sur le créneau horaire après Les Simpson[122],[123]. Malcolm présente la caractéristique de recourir à des gags visuels et de ne pas utiliser de rires enregistrés, contrairement à la plupart des sitcoms. Ricky Gervais a déclaré que Les Simpson ont eu une influence majeure sur sa comédie britannique The Office qui n'utilise pas non plus de rires enregistrés[124].

Le , à l'occasion des vingt ans de la série, la Fox a diffusé un documentaire sur Les Simpson intitulé The Simpsons 20th Anniversary Special – In 3-D! On Ice!, à la suite du 450e épisode[125]. Réalisé par Morgan Spurlock, il revient sur son impact culturel dans l'histoire de la télévision[126].

Accueil

Premiers succès

Les Simpson ont été la première série télévisée du réseau Fox à apparaître dans un palmarès des trente émissions les plus regardées aux États-Unis, sur toute une saison (1989-1990)[127]. Alors que les saisons suivantes sont centrées sur Homer, Bart est le personnage principal dans les trois premières saisons. En 1990, Bart est rapidement devenu l'un des personnages les plus populaires de la télévision, ce qui a donné le nom de « Bartmania »[128],[129],[130],[131]. Il devient alors le personnage Simpson le plus présent sur les produits dérivés comme les tee-shirts. Au début des années 1990, des millions de tee-shirts représentant Bart furent vendus[132], et jusqu'à un million ont été vendus en l'espace de quelques jours[133]. Pensant que Bart est un mauvais modèle, plusieurs écoles publiques américaines ont interdit les tee-shirts le représentant avec des citations telles que « I'm Bart Simpson. Who the hell are you? » (Je suis Bart Simpson. Mais qui diable êtes-vous ?) ou « Underachiever ('And proud of it, man!') » (Sous-performant [et fier de l'être, mec !])[134],[135],[136]. Les produits dérivés des Simpson se sont très bien vendus et ont généré deux milliards de dollars américains durant les quatorze premiers mois de ventes[134].

En raison du succès de la série, durant l'été 1990, le réseau FOX décida de changer le créneau horaire des Simpson, le déplaçant du dimanche à 20 heures (heure de l'Est) au jeudi, à la même heure. Cela a mis la série en concurrence avec le Cosby Show sur la NBC, série bénéficiant d'un très bon audimat à l'époque[137],[138]. Pendant l'été, plusieurs articles de presse sont parus, décrivant la rivalité supposée de « Bill vs Bart »[133],[137].

En raison de sa popularité, Bart était souvent le membre de la famille Simpson le plus mis en avant lors des publicités pour la série, même pour les épisodes dans lesquels il n'était pas impliqué dans l'intrigue principale. Les Simpson ont été salués par de nombreuses critiques, décrivant la série comme « la plus irrespectueuse et la moins apologétique » à l'antenne[139]. Dans une critique de la série datant de 1990, Ken Tucker, du magazine Entertainment Weekly, a décrit la famille Simpson comme « la famille américaine dans ce qu'elle est de plus complexe, représentée par de simples dessins animés. C'est cet habile paradoxe qui fait que des millions de personnes se détournent des trois grands réseaux de télévision les dimanches soir pour regarder Les Simpson[140]. ». Ken Tucker a aussi décrit Les Simpson comme un « phénomène pop-culturel, une série d'animation en prime time qui rassemble toute la famille[141]. ».

Succès à long terme

Le , Les Simpson ont dépassé Les Pierrafeu en tant que série d'animation en première partie de soirée qui a duré le plus longtemps aux États-Unis, avec l'épisode Itchy, Scratchy et Poochie (Itchy & Scratchy et Poochie au Québec). En 2004, Les Simpson ont remplacé The Adventures of Ozzie and Harriet (1952-1966) en tant que sitcom ayant duré le plus longtemps aux États-Unis[142]. En , Scooby-Doo a dépassé brièvement le nombre d'épisodes des Simpson, devenant la série d'animation américaine en comportant le plus[143]. Cependant, les dirigeants du réseau, en , ont de nouveau annulé Scooby-Doo, qui s'est terminé avec 371 épisodes. Les Simpson ont donc récupéré le titre avec 378 épisodes à la fin de leur dix-septième saison[144]. En , Les Simpson ont atteint leur quatre centième épisode à la fin de la dix-huitième saison. Alors que Les Simpson ont le record du nombre d'épisodes d'une série américaine d'animation, d'autres séries animées, non américaines, les ont dépassés[145]. Par exemple, la série animée japonaise Sazae-san a près de 6400 épisodes à son actif[145].

L'année 2007 marquait le vingtième anniversaire de la franchise Simpson. Au cours de la vingtième saison (2008-2009), la série était à égalité avec Gunsmoke en tant que série télévisée américaine ayant duré le plus longtemps. Toutefois, Gunsmoke compte 635 épisodes, ce qui dépassait de loin les Simpson, qui n'ont atteint ce nombre qu'au cours de leur vingt-neuvième saison[142],[146].

En , Les Simpson sont entrés dans le Livre Guinness des records en tant que sitcom ayant été diffusée le plus longtemps au monde, détrônant ainsi The Adventures of Ozzie and Harriet[147].

Les Simpson sont la série la plus longue diffusée en première partie de soirée aux États-Unis depuis 2018[148], elle est aussi la neuvième série télévisée la plus longue de l'histoire de l'audiovisuel au monde et également la deuxième série d'animation la plus regardée au monde depuis 2002[149],[150].

Récompenses

Étoile des Simpson sur le Walk of Fame, à Hollywood.

Les Simpson ont remporté de nombreux prix et trophées depuis le début de la série, dont trente-deux Emmy Awards [151], trente Annie Awards[152], un Peabody Award, quatre American Comedy Awards (trois victoires), soixante-dix-neuf Primetime Emmy Awards (trente-quatre victoires), une GLAAD Media Awards (une victoire), treize WGA Awards (treize victoires), quinze Environmental Media Awards (huit victoires), six Genesis Awards (six victoires), six Golden Reel Awards (une victoire), douze People's Choice Awards (huit victoires), soixante-sept Writers Guild of America Awards (quatorze victoires), huit Critics 'Choice Television Awards (aucune victoire), deux Image Awards (aucune victoire), une Online Film & Television Association (aucune victoire), quatre Neox Fan Awards (une victoire), deux Satellite Award (une victoire) et seize Kids' Choice Awards (huit victoires)[réf. nécessaire]. En 2021, la franchise a remporté près de trois cents prix dont cent dix trophées ; il s'agit de la série la plus titrée de la Fox Corporation[réf. nécessaire].

Dans une édition de 1998, ayant pour but de célébrer les plus grands succès du XXe siècle dans les arts et les divertissements, le Time Magazine a inclus Les Simpson dans les meilleures séries télévisées du siècle[153]. Dans ce même numéro, le Time a inclus Bart Simpson dans le Time 100, la liste des cent personnes les plus influentes du siècle[154]. Bart était alors le seul personnage fictif sur la liste. Le , Les Simpson ont reçu une étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood[155]. Toujours en 2000, un critique du magazine Entertainment Weekly, Ken Tucker, a désigné Les Simpson comme la plus grande émission de télévision des années 1990. En outre, les téléspectateurs de la chaîne de télévision britannique Channel 4 ont élu Les Simpson en tête de deux sondages : en 2001, les cent plus grandes émissions de télévision pour enfants[156] et en 2005, en tête du classement des cent plus grands dessins animés[157]. D'ailleurs, en 2001, Homer Simpson a également été élu par les téléspectateurs de cette chaîne comme le plus grand personnage de télévision[158]. Homer a aussi décroché la neuvième place sur la liste des cinquante plus grandes icônes de télévisions du magazine Entertainment Weekly[159]. En 2002, Les Simpson ont été classés huitième plus grande émission de tous les temps par le TV Guide[160]. En 2007, la série a été incluse dans la liste des cent meilleures émissions de tous les temps du Time Magazine[161]. En 2008, la série d'animation a été placée en première position du palmarès des cent émissions des vingt-cinq dernières années du magazine Entertainment Weekly[162] et Empire l'a nommée plus grande émission télévisée de tous les temps[163].

Critiques et controverses

La nature rebelle de Bart qui, souvent, n'est pas sanctionnée, a conduit certains parents et conservateurs à le considérer comme un mauvais modèle pour les enfants[164],[165]. Dans les écoles, des éducateurs ont fait valoir que Bart était « une menace pour l'apprentissage » en raison de ses « faibles résultats dont il est fier » et de son attitude négative envers l'éducation[166]. D'autres l'ont décrit comme « égocentrique, agressif et mesquin »[167]. Dans une interview de 1991, Bill Cosby a décrit Bart comme un mauvais modèle pour les enfants, le qualifiant de « colérique, confus et frustré ». En réponse, Matt Groening a dit : « Cela résume parfaitement Bart. La plupart des gens sont dans une lutte pour être normaux, Bart pense que la normalité est très ennuyeuse et fait des choses que d'autres souhaiteraient faire mais qu'ils n'osent pas faire[168]. » Le , le président américain George H. W. Bush a déclaré : « Nous allons continuer à essayer de renforcer la famille américaine, en faisant le plus de familles américaines ressemblant aux Walton et le moins aux Simpson[134]. » Les auteurs ont répondu ironiquement sous la forme d'un court extrait diffusé trois jours plus tard, avant la rediffusion de Mon pote Michael Jackson (Lobot-Homer au Québec), dans lequel Bart disait « Hé, nous sommes comme les Walton. Nous prions également pour la fin de la crise[169],[170]. ».

Plusieurs épisodes de la série ont suscité des controverses. Les Simpson ont visité l'Australie dans Bart contre l'Australie (saison 6, 1995) et le Brésil dans Aventures au Brésil (Lisa rêve à Rio au Québec) (saison 13, 2002), chacun des épisodes ayant provoqué une polémique et suscité une réaction négative dans les pays visités[171]. Dans le cas du Brésil, le conseil du tourisme de Rio de Janeiro, qui a fait valoir que la ville avait été décrite comme abritant une forte criminalité, des enlèvements, des taudis et des infestations de rats et de singes, est même allé jusqu'à menacer la Fox d'une action en justice[172]. Le Principal principal (saison 9, 1997) est l'un des épisodes les plus controversés des Simpson. Beaucoup de fans et de critiques ont réagi négativement à la révélation que le principal Seymour Skinner, un personnage récurrent depuis la première saison, était un imposteur. L'épisode a été critiqué par Matt Groening et par Harry Shearer, qui est la voix originale du principal Skinner. Dans une interview de 2001, Shearer a fait remarquer qu'après avoir lu le script, il a dit aux auteurs : « C'est tellement arbitraire, gratuit et irrespectueux envers le public[173]. »

Lors d'une interview pour un journal américain, Al Jean, le producteur de la série, a annoncé qu'une mort surviendrait dans la vingt-cinquième saison[174]. De nombreux personnages sont ainsi morts tout au long de la série.[175]

Qualité inégale des saisons

Les critiques des premiers épisodes des Simpson ont félicité la série pour son humour impertinent, son réalisme et son intelligence[16],[176]. À la fin des années 1990, le ton et l'accent de la série ont cependant commencé à changer. Certaines critiques ont alors qualifié la série de « fatiguée »[177]. En 2000, certains fans de longue date ont été déçus par la série et ont pointé le fait que les personnages principaux se comportaient de façon de plus en plus niaise[178],[179]. L'auteur Douglas Coupland a décrit les nouvelles critiques envers la série comme des foutaises, en affirmant que « Les Simpson n'ont fait aucune maladresse en quatorze ans, il y a donc peu de chance qu'ils en fassent maintenant[180]. ». Mike Scully, qui a été show-runner de la série de la saison 9 à la saison 12, a notamment fait l'objet de critiques[181],[182].

En 2003, pour célébrer le trois centième épisode de la série, Homer va le payer (Chambre en Bart au Québec), USA Today a publié deux articles à propos des Simpson : un palmarès des dix épisodes de la série choisis par le webmestre du site de fan The Simpsons Archive[183] et un top quinze par les auteurs des Simpson eux-mêmes[184]. L'épisode le plus récent cité sur la liste du site est La Phobie d'Homer, datant de 1997. Celui de la liste des auteurs date de 2000, c'est Derrière les rires (Biographies : Les Simpson au Québec). En 2004, Harry Shearer a critiqué ce qu'il percevait comme la baisse de la qualité de la série : « Je considère les trois dernières saisons comme faisant partie des pires, alors que la saison 4 m'apparaît désormais très bonne[185]. ». En réponse, Dan Castellaneta a déclaré : « Je ne suis pas d'accord […] Je pense que le problème de Harry c'est que la série s'est éloignée des fondamentaux des trois ou quatre premières saisons, elle est désormais un peu plus délirante et loufoque. Je pense qu'il lui faut organiquement évoluer, pour conserver sa fraîcheur[186]. ».

Audiences en baisse

Les Simpson tentent de maintenir un large public tout en attirant de nouveaux fans. Alors que la première saison a connu une moyenne de 13,4 millions de téléspectateurs par épisode aux États-Unis[127], la vingtième saison a recueilli une moyenne de 6,9 millions de téléspectateurs. Dans une interview d', Matt Groening a dit : « Honnêtement, je n'ai pas en vue la fin des Simpson. Je pense qu'il est possible que la série devienne trop pesante financièrement… mais, en ce moment, je pense qu'elle est aussi créative qu'auparavant, voire plus. L'animation est incroyablement détaillée et imaginative et les histoires mettent en scène des choses que nous n'avons jamais faites auparavant. Tellement créative qu'il n'y a aucune raison d'arrêter[187]. »

Cette supposée baisse de qualité peut en tout cas être mise en relation avec une nette baisse des audiences au cours des dernières saisons[188] :

Audience moyenne des Simpson par saison aux États-Unis
Saison Audiences (en millions de ménages)
Moyennes aux États-Unis Selon l'échelle de Nielsen
1 27,81 13,4
2 24,40 12,2
3 21,77 12,0
4 22,40 12,1
5 18,94 10,5
6 15,60 9,0
7 14,66 8,0
8 14,60 8,6
9 10,34 9,1
10 8,74 7,9
11 8,77 8,2
Saison Audiences (en millions de téléspectateurs)
Moyennes aux États-Unis Selon l'échelle de Nielsen
12 15,49 14,7
13 12,46 12,4
14 14,38 13,4
15 10,99 10,6
16 10,37 9,6
17 9,55 9,1
18 9,15 8,6
19 8,28 8,0
20 7,07 6,9
21 7,13 7,2
22 7,09 7,3
Saison Audiences (en millions de téléspectateurs)
Moyennes aux États-Unis Selon l'échelle de Nielsen
23 6,15 7,0
24 5,41 6,3
25 5,02 5,6
26 4,80 5,6
27 4,00 4,7
28 4,15 4,8
29 3,45 4,1
30 3,11 3,7
31 2,58 3,0
32 2,03 0,7
Évolution de l'audience par saison aux États-Unis (en milliers de téléspectateurs)

Légende : Nombre moyen de téléspectateurs / Audiences selon l'échelle de Nielsen

En 2022, le record de la plus faible audience est tombé à 950 000 téléspectateurs lors de la diffusion du dix-septième épisode de la saison 33 (The Sound of Bleeding Gums). À ce jour, les cinq pires audiences de la série appartiennent aux saisons 30 et 31 (Prêtres en guerre - 1.35, Prêtres en guerre (Partie 2) - 1.36, Les Sales Huit ans - 1.40, Cristal Bleu Persuasion - 1.50 et L'Incroyable Légèreté d'être un bébé - 1.58). Par ailleurs, les saisons 29 et 30 sont passées sous la barre symbolique des 4 millions de téléspectateurs, ce qui en fait les saisons les moins regardées depuis le début de la série, la saison 31 étant même passée sous les 3 millions de téléspectateurs.

Autres médias

Bandes dessinées

De nombreuses bandes dessinées sur les Simpson sont sorties. Jusqu'à présent, neuf séries de bandes dessinées ont été publiées par Bongo Comics depuis 1993. La première bande dessinée basée sur les Simpson est apparue en 1991 dans la revue Simpsons Illustrated[189]. Les bandes dessinées ont eu du succès et une bande dessinée one shot intitulée Simpsons Comics and Stories, contenant quatre histoires différentes, est sortie en 1993, pour les fans[190]. Elle a également eu du succès, ce qui fait que le créateur des Simpson, Matt Groening, et ses compagnons Bill Morrison, Mike Rote, Steve Vance et Cindy Vance ont créé la société d'édition Bongo Comics[190]. Les parutions de Simpsons Comics, Bart Simpson's Treehouse of Horror et Bart Simpson ont été recueillies et réimprimées aux États-Unis par HarperCollins[191],[192],[193]. Une BD collector, sortie en 2009 sous le nom de Les Simpson/Futurama : la crise multiple, se déroulait également dans l'univers des Simpson et celui de Futurama.

En France, les bandes dessinées des Simpson ont été distribuées à partir du , par les éditions Dino Panini, sous deux séries : Les Simpson Comics et Bart Simpson[194]. Ces BD comprennent des histoires issues des comics américains correspondant et ont été produites jusqu'au pour la première série et jusqu'en pour la seconde. À partir du , les éditions Jungle ont distribué les BD sous sept séries différentes : Les Simpson (depuis le ), Bart Simpson (depuis le ), Bartman (depuis le ), Fiesta Estival (depuis le ), La Cabane des horreurs (depuis le ), Les Hors-séries et Spécial fêtes[195]. Les bandes dessinées de la collection Les Simpson comprennent deux à quatre histoires issues pour la plupart des bandes dessinées Simpsons Comics. Celles des séries Bart Simpson et La Cabane des horreurs sont constituées de quatre à neuf histoire tirées des BD américaines correspondantes.

Film

L'Empire State Building illuminé en jaune pour promouvoir la sortie DVD du film.

Un long métrage d'animation réalisé par David Silverman est sorti le dans le monde entier (mis à part en Europe, où il est sorti le 25 juillet). La production a choisi le compositeur Hans Zimmer pour l'écriture de la bande sonore du film.

Dans le film, Homer pollue le lac de Springfield avec des déchets toxiques, ce qui conduit le gouvernement américain à mettre en quarantaine la ville entière. Washington la recouvre donc d'un immense dôme dans l'intention d'y éradiquer toute forme de vie. Les Simpson se voient alors obligés de déménager en Alaska, mais tous les membres de la famille ne veulent pas laisser leurs amis vivre un tel drame[196].

Le film reprend une multitude de personnages issus de la série ainsi que de nouveaux, comme Spider-Cochon (Spider-Pig au Québec) ou Colin. Une suite est prévue, mais certaines difficultés sont venues à l'encontre de son développement[197].

Musique

Une production discographique accompagne depuis des années la série. Des collections des musiques originales présentes dans la série sont sorties sur les albums Songs in the Key of Springfield, Go Simpsonic with The Simpsons et The Simpsons: Testify[198]. Plusieurs morceaux ont été enregistrés dans le but d'être placés sur un album, sans apparaître dans la série. L'album The Simpsons Sing the Blues est sorti en septembre 1990 et fut un succès, se classant troisième au Billboard 200[199] et fut certifié deux fois disque de platine par la Recording Industry Association of America[200]. Le premier morceau de l'album était Do The Bartman, interprété par Nancy Cartwright et sorti le . La musique était composée par Michael Jackson, sans que cela fût reconnu[201].

  • 1990 : The Simpsons Sing the Blues
  • 1997 : Songs in the Key of Springfield
  • 1998 : The Yellow Album
  • 1999 : Go Simpsonic with The Simpsons
  • 2007 : The Simpsons Movie: The Music
  • 2007 : The Simpsons Theme (reprise du thème musical de la série par le groupe Green Day pour le film)
  • 2007 : The Simpsons: Testify

The Simpsons Ride

The Simpsons Ride est un cinéma dynamique officiellement annoncé en 2007. C'est une attraction implantée à Universal Studios Hollywood et à Universal Studios Florida[202]. The Simpsons Ride a officiellement ouvert le en Floride[203] et le à Hollywood[204]. Dans l'attraction, les clients sont introduits dans un parc d'attractions cartoon construit par Krusty le clown. Cependant, Tahiti Bob ou Sideshow Bob (version originale et version québécoise) s'est enfui de prison et veut prendre sa revanche sur Krusty et la famille Simpson[205]. L'attraction présente plus de vingt-quatre personnages récurrents des Simpson ainsi que leurs voix originales respectives, avec aussi bien Pamela Hayden, Russi Taylor que Kelsey Grammer[206]. Harry Shearer a décidé de ne pas y participer, ce qui fait qu'aucun des personnages qu'il interprète ne dispose de voix[207].

Jeux vidéo

L'industrie du jeu vidéo a rapidement adapté les personnages et le monde des Simpson. Parmi les jeux sortis très tôt, on peut citer The Simpsons: Arcade Game, un jeu d'arcade de Konami et The Simpsons: Bart vs. the Space Mutants, édité par Acclaim Entertainment, tous deux sortis en 1991. Plus récemment, d'autres jeux vidéo sont sortis, comme The Simpsons: Road Rage (2001), The Simpsons: Hit and Run (2003), Les Simpson, le jeu (2007) ou Les Simpson : Springfield (2011). Deux machines de flipper aux couleurs des Simpson ont été produites, une qui a été disponible rapidement après la première saison, et une autre qui est encore disponible à l'achat[208].

Produits dérivés

Le Kwik-E-Mart au The Simpsons Ride.
À Seattle, un magasin 7-Eleven transformé en Kwik-E-Mart.

La popularité des Simpson en a fait une industrie de produits dérivés se chiffrant en milliards de dollars[134]. La famille homonyme et les personnages secondaires apparaissent sur de nombreux produits, allant des tee-shirts aux posters. La chaîne de restaurants Quick a même proposé un hamburger à l'effigie d'Homer prénommé Le Homer Burger[209]. Les Simpson ont également donné lieu à des éditions spéciales de célèbres jeux de société, comme des échecs, Cluedo, Monopoly, Scrabble ou Destins. Plusieurs jeux de cartes comme The Simpsons Trading Card Game sont aussi sortis, mais également des livres, officiels ou non, sur les Simpson par exemple des guides d'épisodes. Un grand nombre d'épisodes de la série est sorti en VHS ou en DVD au cours des années. Lorsque le DVD de la première saison a été édité en 2001, il est rapidement devenu le DVD tiré de la télévision le plus vendu de l'histoire, mais il a ensuite été dépassé par celui de la première saison de Chappelle's Show[210].

L'édition pour la zone 1 de l'intégrale de la saison 6 comporte une erreur de conception. Le quatrième épisode (Itchy et Scratchy Land) reprend la bande son québécoise du premier épisode (Bart des ténèbres).

En 2003, environ cinq cents entreprises du monde entier étaient autorisées à utiliser les personnages des Simpson dans leurs publicités[211]. Pour la promotion du film, douze magasins 7-Eleven étaient transformés en Kwik-E-Mart et vendaient des produits se rattachant à l'univers des Simpson, comme du « Buzz Cola », des céréales Krusty-O's ou des donuts roses[212].

Le , le United States Postal Service a dévoilé une série de cinq timbres de 44 cents mettant en vedette Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie, pour célébrer le vingtième anniversaire de la série[213]. La série télévisée Les Simpson est la première à recevoir cet honneur alors qu'elle est encore en production[214]. Les timbres, dessinés par Matt Groening, ont été rendus disponibles à l'achat le [215]. Environ un milliard de timbres sont imprimés[216].

Une série de Lego The Simpsons est sortie en . Elle comprend deux produits : La Maison des Simpson et Minifigures - La série Simpson (pochette surprise d'un personnage). Une seconde série en sortie en 2015. Elle comprend deux produits : Le Kwik-E-Mart et Minifigures - La série Simpson 2. Homer, Bart et Krusty le clown sont également jouables dans le jeu Lego Dimensions.

Notes et références

  1. (en) Harvey Deneroff, « Matt Groening's Baby Turns 10 », Animation Magazine, vol. 14, no 1, , p. 10, 12.
  2. (en) « The Simpsons - America's favourite working class family from Springfield », sur www.girl.com.au, .
  3. (en) « Al Jean on Twitter », Twitter, (lire en ligne).
  4. (en) « Al Jean on Twitter », Twitter, (lire en ligne).
  5. (en) Daniel Holloway, « What Will Happen to ‘The Simpsons’ as Disney Takes Over Fox? », sur Variety, (consulté le ).
  6. Florian Coheur, « Les Simpson sont renouvelés pour 2 saisons ! », sur The Simpsons Park, (consulté le ).
  7. (en) The =Simpsons, « Woo-hoo! We’ve been renewed for Seasons 33 and 34 on @FOXTV! », sur Twitter (@TheSimpsons), (consulté le ).
  8. (en) Lesley Goldberg, « 'The Simpsons' Scores Another Two-Season Renewal at Fox », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  9. (en-US) « The Animated Shows People Can’t Stop Watching in the Pandemic », sur Observer, (consulté le ).
  10. (en) « The Simpsons Movie », sur Box Office Mojo, (consulté le ).
  11. (en) The Simpsons: America's First Family, (DVD), BBC () UK : 20th Century Fox..
  12. (en)  The Simpsons Movie: A Look Behind the Scenes [DVD], Matt Groening, Al Jean () The Sun..
  13. Richmond, p. 14.
  14. (en) Jerry Beck, The animated movie guide, Chicago Review Press, , 239 p. (ISBN 978-1-55652-591-9).
  15. (en) Dean Kuipers, « 3rd Degree: Harry Shearer », Los Angeles: City Beat, .
  16. (en) Ken Tucker, « Toon Terrific », Entertainment Weekly, , p. 48(3).
  17. (en)  The Simpsons season 1 DVD commentary for the episode "Some Enchanted Evening" [DVD], Matt Groening () 20th Century Fox..
  18. (en) Frank Spotnitz, « Eat my shorts! », Entertainment Weekly, , p. 8 (1).
  19. (en) Dan Snierson, « D'Oh! », sur Entertainment Weekly (consulté le ).
  20. (en) Daryl Cagle, « The David Silverman Interview » (version du 30 novembre 2005 sur l'Internet Archive), sur MSNBC.
  21. (en) Gail Mitchell, « Mike Scully », Ultimate TV, .
  22. (en) David Owen, « Taking Humor Seriously », The New Yorker, .
  23. Ortved, p. 199.
  24. (en) Geoff Nixon, « Mmmmmm... pop culture », The Silhouette, .
  25. « Les Simpson: L'hommage de Bart après la mort de Marcia Wallace, voix de la série », Purepeople, (lire en ligne).
  26. Turner, p. 21.
  27. (en) Stephen McGinty, « The icing on the Simpsons' cake », Scotsman, (lire en ligne, consulté le ).
  28. (en) « Gervais writing Simpsons episode », BBC News, (consulté en ).
  29. (en) Cindy White, « Rogen and Goldberg Writing Simpsons Episode », IGN, (consulté le ).
  30. (en) Liam Burke, « From Superbad To Superheroes — Evan Goldberg on Hornet and The Boys », Empire, (consulté le ).
  31. (en) Lorenza Munoz, « Why SpongeBob is sitting out the writers strike » (version du 26 décembre 2007 sur l'Internet Archive), sur Los Angeles Times, .
  32. Le doublage (version française).
  33. « Les « Simpson » s’engagent dans la lutte contre les discriminations », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  34. Agnès Gorissen, « « Vingt ans qu’on rit jaune ! », entretien avec Véronique Augereau et Philippe Peythieu », Le Soir, , p. 44 (lire en ligne).
  35. « Le comédien Edgar Fruitier accusé d'attentat à la pudeur », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
  36. (en) « Woo-hoo! Québécois Homer Simpson is Groening’s favourite », sur Global News (consulté le ).
  37. Épisode Une soirée d'enfer, treizième épisode de la première saison de la série Les Simpson. Autres crédits : Matt Groening, Sam Simon, David Silverman, Kent Butterworth..
  38. Épisode Simpson Horror Show II, septième épisode de la troisième saison de la série Les Simpson. Autres crédits : Al Jean, Mike Reiss, Jeff Martin, George Meyer, Sam Simon, John Swartzwelder, Jim Reardon..
  39. Épisode Homer l'hérétique, troisième épisode de la quatrième saison de la série Les Simpson. Autres crédits : Meyer, George;Jim Reardon..
  40. Épisode Radioactive Man, deuxième épisode de la septième saison de la série The Simpsons. Autres crédits : John Swartzwelder, Susie Dietter..
  41. Épisode La Bête de la bête, cinquième épisode de la quinzième saison de la série The Simpsons. Autres crédits : Joel H. Cohen, Matthew Nastuk..
  42. (en) Lynn Elber, « TV's 'The Simpsons' Goes Global », Associated Press, .
  43. (en) Sharon Bernstein, « 'The Simpsons' Producer Changes Animation Firms », Los Angeles Times, , p. 18.
  44. (en) « Primetime Listings (February 8 - February 14) », FoxFlash, (consulté le ).
  45. (en) Kyle Ryan, « Matt Groening », (consulté le ).
  46. Turner, p. 28.
  47. Gabrielle, « Les Simpsons : retrouvez Homer, Marge, Bart, Lisa et Maggie dans leurs aventures ! », sur Web-Libre.org, (consulté le ).
  48. (en)  The Simpsons season 7 DVD commentary for the episode "Home Sweet Homediddly-Dum-Doodily" [DVD], Bill Oakley () 20th Century Fox..
  49. (en) « The Simpsons pays tribute to late actress Marcia Wallace », sur bbc.com, (consulté le ).
  50. (en) « Matt Groening: Interview », The A.V. Club, (consulté le ).
  51. Turner, p. 55.
  52. Turner, p. 388.
  53. Turner, pp. 221–222.
  54. Turner, p. 223.
  55. Turner, p. 224.
  56. Turner, p. 56.
  57. « Les Simpson, devins animés », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  58. Turner, p. 289–290.
  59. (en) « Geographic Names Information System Feature Query Results », US Geological Survey (consulté le ).
  60. Turner, p. 30.
  61. (en) Don Hamilton, « Matt Groening’s Portland », Portland Tribune, (lire en ligne, consulté le ).
  62. (en) « Top titles », BBC (consulté le ).
  63. Richmond, p. 90–91.
  64. (en) Tom Leonard, « 'The Simpsons' opening sequence changes », The Telegraph, (lire en ligne, consulté le ).
  65. « Homer l'hérétique », sur Simpsons Park (consulté le ).
  66. (en) « Simpsons Fans Invited To Enter Couch Gag Contest », sur Cinema Blend (consulté le ).
  67. Turner, p. 31.
  68. (en) « The Simpsons Halloween Special », BBC, (consulté le ).
  69. (en) Andrew Ryan, « Pick of the Day: The Simpsons Treehouse of Horror XVII », The Globe and Mail, , p. 12.
  70. Turner, pp. 63–65.
  71. Turner, p. 62.
  72. Turner, p. 60.
  73. Turner, p. 25.
  74. Turner, p. 61.
  75. « Foire aux questions », sur The Simpsons Park (consulté le ).
  76. (en) « The Why Questions », sur The Simpsons (site officiel Fox) (consulté le ).
  77. http://inatheque.ina.fr/doc/TV-RADIO/TV_2536.001/mon-pote-l-elephant
  78. http://inatheque.ina.fr/doc/TV-RADIO/TV_757108.001/itchy-scratchy-et-poochie
  79. http://inatheque.ina.fr/doc/TV-RADIO/TV_1794947.003/touche-pas-a-ma-foret
  80. Claire Bommelaer, « Audiences : Les Simpson cartonnent sur W9 », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
  81. Antoine Morin, « Canal +, W9, M6 et Cinéma : les Simpson envahissent la France », sur Toutelatele, (consulté le )
  82. Nathalie Chuc, « Les Simpson, 20 ans et toujours "jaunes" ! », sur TV Magazine, (consulté le ).
  83. "Les Simpson: Le CSA intervient auprès de W9" sur jeanmarcmorandini.com, 12 mars 2011 (consulté le 23 mai 2020).
  84. « Les Simpson sur M6, un succès ! », sur Simpsons Web.
  85. « Audiences TNT: W9 en tête hier avec "Les Simpson" » (consulté le ).
  86. « Audiences TNT: "Les Simpson" de W9 battent toutes les chaines de la TNT à l'exception de France 5 » (consulté le ).
  87. « Inathèque ».
  88. Kevin Lheritier, « Audiences TV Prime (samedi 12 décembre 2020) : Les ondes du souvenir leader, La chanson secrète de TF1 au top sur les cibles, Belle & Sébastien à la peine sur M6 », (consulté le ).
  89. Thibault Urrea, « Les Rois de la Réno (6ter) : bouleversement pour Christina et Tarek, Les Simpson évincés, Storage Wars en frontal », sur Toutelatele.com, (consulté le ).
  90. Benjamin Lopes, « Audiences TV Prime (vendredi 16 juillet 2021) : Good Singers s’impose sur TF1, NCIS faible sur M6, Les petits meurtres d’Agatha Christie séduisent », (consulté le ).
  91. Joshua Daguenet, « Audiences TV Prime (samedi 11 septembre 2021) : The Voice All Stars en tête sur TF1, Dr Harrow (M6) plus fort que Nagui », (consulté le ).
  92. Ludovic Belzamine, « Les Simpson débarquent pour la première fois sur MCM dés le 31 mai », sur MegaZap, (consulté le ).
  93. Louise Cousineau, « Les Affreux Simpson en version québécoise », La Presse, vol. 107, no 113, , E1 (lire en ligne).
  94. Steve Proulx, « Ma famille cathodique », sur Voir, (consulté le ) : « C'est d'ailleurs à Super Écran qu'en 1990, ma famille télévisuelle s'est enrichie de son membre le plus influent : Les Simpson [sic]. ».
  95. Louise Cousineau, « TQS cet automne : cinéma et crime, en veux-tu en v'la ! », La Presse, vol. 107, no 229, , p. C6 (lire en ligne).
  96. Télétoon, « Télétoon diffusera la 13e saison des Simpson made in Québec », sur Simpsons Park, (consulté le ).
  97. (en) « Imagine More – More New, More Favourites, More Choice. Citytv Unveils 11 New Shows for 2018/19 Prime-Time Schedule », sur Rogers Media, .
  98. « Club RTL retire (temporairement?) les Simpson de sa grille ! », sur Simpsons Park (consulté le ).
  99. RTL Newmedia, « Bonne nouvelle, Les Simpson débarquent sur Plug RTL ! », sur RTL People (consulté le ).
  100. Rino Gallo, « Deux nouvelles saisons pour "Les Simpson" », sur Ciné Télé Revue, (consulté le ).
  101. Aurélie Parisi, « Comment les chaînes choisissent leurs téléréalités ? », sur La Dernière Heure/Les Sports, (consulté le ).
  102. Nicolas Dufour, « «Les Simpson», trente ans d’Amérique en jaune citron », Le Temps, (lire en ligne )
  103. Langue(s) dans laquelle/lesquelles est diffusée la série (langues nationales seulement).
  104. La série est (aussi) diffusée en version originale (chaînes nationales seulement).
  105. Date de première diffusion (chaînes nationales seulement).
  106. (en) Samit Sarkar, « Every Simpsons episode coming exclusively to Disney Plus », sur Polygon, (consulté le ).
  107. (en) Christopher Bahn, « Beyond "D'oh!": Simpsons Quotes For Everyday Use », The A.V. Club, (consulté le ).
  108. (en) Ben Macintyre, « Last word: Any word that embiggens the vocabulary is cromulent with me », The Times, (lire en ligne).
  109. (en) « It's in the dictionary, d'oh! », BBC News, (consulté le ).
  110. (en) Jeremy Simon, « Wisdom from The Simpsons' 'D'ohh' boy », The Daily Northwestern, .
  111. (en) Gary Younge, « Wimps, weasels and monkeys — the US media view of 'perfidious France' », The Guardian, (consulté le ).
  112. (en) « Définition de "cromulent" », Dictionary.com.
  113. (en)  The Simpsons The Complete First Season DVD commentary for the episode "Bart the Genius" [DVD], Jon Vitti () 20th Century Fox..
  114. (en) Mark Liberman, « I, for one, welcome our new * overlords », Language Log, (consulté le ).
  115. Turner, p. 300.
  116. (en) « The British government welcomes our new insect overlords », New Scientist magazine (consulté le ).
  117. (en) Michael Hann, « Meh — the word that's sweeping the internet », The Guardian, (lire en ligne).
  118. (en) Randy Boswell, « Canadian politics: The definition of 'meh' », Canwest News Service, (lire en ligne).
  119. Alberti, p. xii.
  120. (en) John Ortved, « Simpson Family Values », Vanity Fair, (lire en ligne).
  121. (en) Richard Corliss, « The Simpsons, Bigger and Better », TIME, (lire en ligne).
  122. (en) « The Simpsons: The world's favourite family », BBC News, (consulté le ).
  123. (en) Andrew Wallenstein, « 'Malcolm in the Middle': trite Fox fare with a first-rate time slot », Media Life Magazine (consulté le ).
  124. (en) Richard Schuchardt, « Ricky Gervais Part One », DVDActive.com (consulté le ).
  125. La Fox a fait la promotion de l'épisode Il était une fois à Springfield comme étant le 450e épisode, bien qu'il fût en fait le 451e.
  126. « Les Simpson : Un documentaire Super Size », sur Tele7.fr, (consulté le ).
  127. (en) « TV Ratings: 1989–1990 », sur ClassicTVHits.com (consulté le ).
  128. Turner, pp.  120–121.
  129. (en) John Cassidy, « Cartoon leads a revolt against apple-pie family — Simpsons », The Sunday Times, .
  130. (en) « Simpsons set for big screen », The Daily Telegraph, (lire en ligne).
  131. (en) N.R. Kleinfield, « Cashing in on a Hot New Brand Name », The New York Times, (lire en ligne).
  132. (en) Isador Barmash, « The T-Shirt Industry Sweats It Out », The New York Times, (lire en ligne).
  133. (en) « Bart Simpson–Defiant, Saw-Topped and Cheeky—the Brat Terrible Gave Underachievers a Good Name », People, vol. 34, no 26, (lire en ligne).
  134. .(en) Nick Griffiths, « America's First Family », The Times Magazine, , p. 25, 27-28 (lire en ligne).
  135. (en) Larry Rohter, « Overacheiver — and Learning to Deal With It, Man », The New York Times, (lire en ligne).
  136. (en) Chris Burey (1990). ABC News report about the Bart Simpson t-shirt controversy included as an Easter Egg in The Simpsons: The Complete First Season (2001) [DVD]. 20th Century Fox.
  137. James L. Brooks, Matt Groening, Al Jean, Mike Reiss, David. Silverman (2002). Commentaires de Aide-toi, le ciel t'aidera (Les Simpson), dans The Simpsons: The Complete Eighth Season [DVD]. 20th Century Fox.
  138. (en) Daniel Cerone, « 'Simpsons' steals away Cosby viewers », Los Angeles Times, , p. 4.
  139. (en) Ted Drozdowski, « Eye pleasers », The Boston Phoenix, (consulté le ).
  140. (en) Ken Tucker, « TV review: The Simpsons », Entertainment Weekly, (consulté le ).
  141. (en) Ken Tucker, « TV review: The Simpsons », Entertainment Weekly, (consulté le ).
  142. (en) Rob Owen, « TV Notes: 'Simpsons' breaks record with contract renewal », Pittsburgh Post-Gazette, (consulté le ).
  143. (en) « Scooby-Doo breaks cartoon record », BBC, (consulté le ).
  144. (en) Claire Folkard, Guinness World Records 2006, Bantam USA, (ISBN 0-553-58906-7).
  145. (en) Andy Vineberg, « Some records will last forever », PhillyBurbs.com, (lire en ligne, consulté le ).
  146. (en) Bill Keveney, « 'The Simpsons' Hits a Landmark », ABC, (consulté le ).
  147. Adam, « Simpsons Comic Con 2009 Rundown », sur Simpsons Channel, (consulté le ).
  148. « "Les Simpson" devient la série la plus diffusée en prime-time de l'histoire de la télévision américaine », sur Franceinfo, (consulté le )
  149. « Et les séries les plus longues de tous les temps sont... », sur Ohmymag, (consulté le ).
  150. leslie rouach, « Les Simpson : Participez à un record du monde », sur www.melty.fr, (consulté le ).
  151. (en) « THE SIMPSONS — Season 19 (2007-2008) », sur FoxFlash.com (consulté le ).
  152. (en) « Legacy: 20th Annual Annie Award Nominees and Winners (1992) », sur Annie Awards (consulté le ).
  153. (en) « The Best Of The Century », TIME, (lire en ligne).
  154. (en) Richard Corliss, « Bart Simpson », TIME, (consulté le ).
  155. (en) « “Simpsons” Matt Groening Receives Star On Hollywood Walk of Fame », sur Cartoonbrew, .
  156. (en) « 100 Greatest Kids' TV Shows », sur Channel 4.com (consulté le ).
  157. (en) « 100 Greatest Cartoons », sur Channel 4.com (consulté le ).
  158. (en) « 100 Greatest TV Characters », sur Channel 4.com (consulté le ).
  159. (en) « The 50 Greatest TV Icons », Entertainment Weekly, (lire en ligne).
  160. (en) « TV Guide's 50 Greatest TV Shows of All Time », TV Guide, .
  161. (en) « The 100 Best TV Shows of All-TIME — The Simpsons », TIME, (lire en ligne).
  162. (en) « 100 New TV Classics: The Top 25–1. The Simpsons », Entertainment Weekly, (lire en ligne).
  163. (en) « The 50 Greatest TV Shows of All Time–01–The Simpsons », Empire, (lire en ligne).
  164. Turner, p. 131.
  165. (en) Martin Rosenbaum, « Is The Simpsons still subversive? », BBC News, (lire en ligne).
  166. (en) Donna Freedman, « Is Bart a brat? Popular cartoon kid as annoying to some as he is funny to others », Anchorage Daily News, .
  167. (en) Mike Dunne, « Bart Simpson: Cool dude or smart-aleck menace? », Sacramento Bee, .
  168. (en) « A Badder Bart », The Record, .
  169. Turner, pp. 230–231.
  170. (en) John Ortved, « Simpson Family Values », Vanity Fair, (lire en ligne).
  171. (en) Steven Carroll, « Cartoon family get animated on first Irish visit », The Irish Times, (consulté le ).
  172. (en) « Simpsons apologize to Rio », BBC News, (consulté le ).
  173. (en) Robert Wilonsky, « Shearer Delight », East Bay Express, (consulté le ).
  174. J'adore les Potins, « Les Simpsons : un personnage de la série va mourir ! », sur J'adore Les Potins.
  175. « Photos - 9 décès qui ont marqué l'histoire des Simpson », sur metronews.fr (consulté le ).
  176. (en) Bob Remington, « It's The Simpsons, Man », TV Times (The Calgary Herald), , p. 10.
  177. (en) Chris Suellentrop, « Who turned America's best TV show into a cartoon? », Slate, (consulté le ).
  178. (en) Jaime J. Weinman, « Worst Episode Ever », sur Salon.com, (consulté le ).
  179. (en) Jon Bonné, « ’The Simpsons’ has lost its cool », MSNBC, (consulté le ).
  180. Turner, p. xiii.
  181. (en) Chris Suellentrop, « The Simpsons: Who turned America's Best TV Show into a Cartoon? », Slate (consulté le ).
  182. Turner, p. 42.
  183. (en) Jouni Paakkinen, « 10 fan favorites », USA Today, (consulté le ).
  184. (en) « 15 writer favorites », USA Today, (lire en ligne).
  185. (en) Chris Leggett, « Harry Shearer », UK Teletext, .
  186. (en) Lynn Elber, « D'oh!: The Voice of Homer Is Deceivingly Deadpan », FOX News, (consulté le ).
  187. (en) Nathan Rabin, « Matt Groening interview with The A.V. Club (page 3) », sur A.V. Club, (consulté le ).
  188. « Bilan de la saison 21 », sur The Simpsons Web, (consulté le ).
  189. (en) « The Groening of America », Entertainment Weekly, (consulté le ).
  190. (en) « Groening launches Futurama comics », The Gazette (Colorado Springs), (lire en ligne).
  191. (en) « Simpsons search at Harper Collins », HarperCollins (consulté le ).
  192. (en) « Trerhouse of Horror search at Harper Collins », HarperCollins (consulté le ).
  193. (en) « Bart Simpson search at Harper Collins », HarperCollins (consulté le ).
  194. « Liste des comics français », Simpsons Park (consulté le ).
  195. « Bandes dessinées Simpson aux éditions Jungle », Jungle (consulté le ).
  196. « Les Simpson - le film », sur Allociné (consulté le ).
  197. Yanika, « La suite des Simpson est loin d’être achevée », sur Actuciné, (consulté le ).
  198. (en) « Dozens Of 'Simpsons' Songs Bundled For 'Testify' », Billboard (consulté le ).
  199. (en) « Artist Chart History — The Simpsons », Classement du Billboard (consulté le ).
  200. (en) « RIAA Searchable database – Gold and Platinum », Recording Industry Association of America (consulté le ).
  201. (en) « Michael Jackson Update: News From Korea, Poland And Groening », sur MTV, (consulté le ).
  202. (en) « Universal launches 'Simpsons' ride », (consulté le ).
  203. (en) Jane Clark, « Orlando unveils a few new tricks to boost bookings », USA Today, (lire en ligne).
  204. The Simpsons Ride.
  205. (en) Mark Albright, « Universal takes new 'Simpsons' ride for a spin », Tampa Bay Times, (lire en ligne, consulté le ).
  206. (en) « The Simpsons Ride Fact Sheet », sur Thrillnetwork, (consulté le ).
  207. (en) « Mr. Burns Sucks in Real Life Too », TMZ, (lire en ligne, consulté le ).
  208. (en) « Stern Pinball, Inc. announces a wild "Simpsons Pinball Party" », sur Stern Pinball, Inc. (consulté le ).
  209. « Quick lance le Menu Homer inspiré par Les Simpson ».
  210. (en) David Lambert, « Chapelle's Show—S1 DVD Passes The Simpsons As #1 All-Time TV-DVD; Celebrates by Announcing Season 2! », sur TVshowsonDVD.com, (consulté le ).
  211. (en) Jon Bonne, « ‘Simpsons’ evolves as an industry », MSNBC, (consulté le ).
  212. (en) « 7-Eleven Becomes Kwik-E-Mart for 'Simpsons Movie' Promotion », Fox News Channel, (lire en ligne, consulté le ).
  213. (en) « Simpsons' stamps unveiled », Sify News (consulté le ).
  214. (en) « The Simpsons get postage stamps », BBC News, (lire en ligne).
  215. (en) « 'Simpsons' stamps to hit post offices (d'oh!) », CNN, (consulté le ).
  216. (en) « The Simpsons stamps launched in US », Newslite, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) John Alberti, Leaving Springfield : the Simpsons and the possibility of oppositional culture, Détroit, Wayne State University Press, coll. « Contemporary film and television », , 344 p. (ISBN 978-0-8143-2849-1, OCLC 988686917, lire en ligne)
  • (en) Nancy Cartwright, My life as a 10-year-old boy, New York, Hyperion, , 271 p. (ISBN 978-0-7868-8600-5, OCLC 473341717)
  • (en) Matt Groening (created by), Ray Richmond (edited by) et Antonia Coffman (edited by), The Simpsons : a complete guide to our favorite family, Londres, HarperCollins, , 160 p. (ISBN 978-0-00-638898-2, OCLC 877524490)
  • (en) Chris Turner, Planet Simpson : how a cartoon masterpiece documented an era and defined a generation, Toronto, Random House Canada, , 466 p. (ISBN 978-0-679-31318-2)
  • (en) Alan Brown et Chris Logan, The Psychology of The Simpsons : D'oh!, Dallas, Tex, Benbella Books, coll. « Smart pop series », , 240 p. (ISBN 978-1-932100-70-9, OCLC 475184512, lire en ligne)
  • (en) Jonathan Gray, Watching with the Simpsons : television, parody, and intertextuality, New York, Routledge, coll. « Comedia », , 199 p. (ISBN 978-0-415-36202-3 et 978-0-415-36203-0, OCLC 724383944, lire en ligne)
  • (en) William Irwin, Mark T. Conard et Aeon J. Skoble, The Simpsons and philosophy : the d'oh! of Homer, Chicago, Ill, Open Court, coll. « Popular culture and philosophy » (no 2), , 303 p. (ISBN 978-0-8126-9433-8 et 978-0-812-69694-3, OCLC 740841005, lire en ligne)
  • (en) Beth Lorraine Keller (Xerographic reproduction of original thesis, order no.: 1351625), The gospel according to Bart : examining the religious elements of "The Simpsons", Ann Arbor, UMI Dissertation Services, , 101 p. (OCLC 221878386)
  • (en) Steven Keslowitz, The Simpsons and society : an analysis of our favorite family and its influence in contemporary society, Tucson, Hats Off Books, , 149 p. (ISBN 978-1-58736-253-8)
  • Marco Malaspina (trad. de l'italien par Valentina Gardet), Les Simpson et la science La scienza dei Simpson : guida non autorizzata all'Universo in una ciambella. »], Paris, Vuibert La recherche, coll. « "Va savoir!" », , 183 p. (ISBN 978-2-7117-2058-3, OCLC 695545924)
  • (en) Mark Pinsky, The Gospel according to the Simpsons : the spiritual life of the world's most animated family, Louisville, Westminster John Knox Press, , 164 p. (ISBN 978-0-664-22419-6, lire en ligne)
  • (en) Mark Pinsky et Samuel F. (Skip) Parvin, The Gospel according to the Simpsons : leader's guide for group study, Louisville, KY, Westminster John Knox Press, , 62 p. (ISBN 978-0-664-22590-2, OCLC 49493084, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

  • Portail des Simpson
  • Portail de l’animation
  • Portail des séries télévisées américaines
  • Portail de l’humour
  • Portail des années 1980
  • Portail des années 1990
  • Portail des années 2000
  • Portail des années 2010
  • Portail des années 2020
La version du 11 octobre 2009 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.