Armorial des comtes de l'Empire

Cet article présente et décrit les armoiries des comtes sous le Premier Empire.

Sont inventoriées les armoiries respectant le système héraldique napoléonien. Quand ce n'est pas le cas, veuillez vous référer au § Armorial du Premier Empire#Autres personnalités nobles et notables du Premier Empire.

Pour un article plus général, voir Armorial du Premier Empire.

Comtes archevêques

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean Baptiste de Belloy de Morangles (17091808), Évêque de Glandèves, puis Évêque de Marseille (1755), puis Archevêque de Paris (1801), membre du Sénat conservateur (1802), Cardinal (1805),

De gueules à quatre losanges d'argent (3 et 1) ; au franc-canton brochant des Comtes Archevêques.[1],[2]

Jean-Armand de Bessuéjouls de Roquelaure ( - Lassouts - Paris), chanoine du chapitre de Saint-Denis, Abbé commendataire de Saint-Germer-de-Fly, premier aumônier de Louis XV et de Louis XVI, conseiller d'État, dernier Évêque de Senlis (1754-1801), archevêque de Malines (1802), membre de l'Académie française (Fauteuil 35) () fauteuil qu'il conserve à l'organisation de 1803, membre de la Classe de langue et littérature française de l'Institut de France (1803), Commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit (chapelle du château de Versailles, le ), Comte de Roquelaure et de l'Empire,
  • Armes sous l'Ancien Régime : Écartelé : aux I et IV, d'argent à deux lions de gueules affrontés contre-rampants sur le fût d'un arbre terrassé de sinople ; aux II et III, d'azur à trois rocs d'échiquier d'or, qui est de Roquelaure ancien.[1]
  • Armes sous le Premier Empire : Écartelé : au I, du quartier des Comtes-Archevêques de l'Empire ; aux II et III, d'azur à trois rocs d'échiquier d'or, qui est de Roquelaure ancien ; au IV, d'argent à deux lions de gueules affrontés contre-rampants sur le fût d'un arbre terrassé de sinople.[3]
Jérôme Marie Champion de Cicé (17351810), Evêque de Rodez (1770), puis Archevêque de Bordeaux (1781), puis Archevêque d'Aix (1802), Grand Officier de la Légion d’honneur (1805), Comte de l'Empire (1808),

Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Archevêques ; aux II et III, d'azur à trois écussons d'argent à trois bandes de gueules ; au IV de gueules à la fasce d'hermine.[1]

Étienne André François de Paul de Fallot de Beaumont de Beaupré ( - Avignon (Vaucluse) † - Paris), Évêque de Vaison (1786-1790), Évêque de Gand (1802-1807), Évêque de Plaisance (1807-1817), Archevêque de Bourges (1813-1815), Premier aumônier de l'empereur Napoléon Ier ( (Cent-Jours)), Baron de l'Empire (), Comte de l'Empire (), Pair de France ( (Cent-Jours)), Officier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre de la Réunion, Commandeur de l'Ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges (),
  • Armes des Fallot de Beaumont de Beaupré sous l'Ancien Régime : D'azur, à une croix de Jérusalem d'argent. Couronne de marquis. Supports: deux lions[4]. ;
  • Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au I, parti des Comtes archevêque et d'azur à la croix potencée d'argent cantonnée de quatre croisettes de même ; au second d'or à deux lions adossés de sable.[5],[6]
Gaspard-André Jauffret ( - La Roquebrussanne - Paris), évêque de Metz[7] (1806-1823), archevêque d'Aix-en-Provence[7] (1811-1816), aumônier de Napoléon Ier, baron de l'Empire (), puis comte de l'Empire (),
  • Armes de Baron de l'Empire : D'or au palmier de sinople terrassé du même, au comble d'azur chargé d'un croissant d'argent ; au canton des barons évêques brochant.[5]
  • Armes de Comte de l'Empire : D'or au palmier de sinople terrassé du même, au comble d'azur chargé d'un croissant d'argent ; au canton des comtes archevêques brochant.[5]
Antoine Éléonor Léon Leclerc de Juigné (Paris, Paris, ), ancien archevêque de Paris, membre du chapitre impérial de Saint-Denis, comte Le Clerc de Juigné et de l'Empire (lettres patentes du , signées à Bayonne, avec transmission à l'un de ses neveux),

D'argent à la croix engrelée de gueules cantonnée de quatre coqs à ailes ouvertes de sable becqués et onglés de gueules ; quartier des comtes-archevêques brochant sur le tout.[8],[6]

Claude Le Coz (Plonévez-Porzay, - Villevieux, ), archevêque métropolitain de Besançon (1802-1815), comte de l'Empire,

Coupé : parti des comtes-archevêques et de gueules à la crosse d’or ; d’or au coq d’azur crêté, barbé et onglé de gueules, accosté de 2 étoiles du même.

Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan-Guéméné (Paris, 7 novembre 1738 - Paris, 31 octobre 1813), archevêque de Bordeaux (primat d'Aquitaine, 1769-1781), archevêque-duc de Cambrai (1781-1801), comte de l'Empire lettres patentes signées à Bayonne le ),

Parti au premier de gueules à neuf mâcles d'or posés 3, 3 et 3 ; au second d'argent aux mouchetures d'hermines de sable ; au quartier des comtes-archevêques[8].

Comtes ministres

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean-Pierre Bachasson de Montalivet ( - Neunkirch-lès-Sarreguemines - château de Lagrange-Montalivet), Conseiller au parlement de Grenoble (1785), maire de Valence (1795), Préfet de la Manche (1801-1804), préfet de Seine-et-Oise (1804-1806), Conseiller d'État (), directeur général des Ponts et Chaussées (3 mai 1806), ministre de l'Intérieur (1er octobre 1809 - 1er avril 1814), Intendant général de la couronne (), Pair de France ( (Cent-Jours), comte-pair le 5 mars 1819, lettres patentes du 14 novembre 1820), Chevalier de l'Empire (lettres patentes de ), 1er Comte de Montalivet et de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur par décret impérial,
Félix Julien Jean Bigot de Préameneu ( - Redon - Paris), avocat au Parlement de Bretagne, puis au Parlement de Paris, jurisconsulte, député à l'Assemblée législative (1791), conseiller d'État (1802), ministre des Cultes (1808), comte de Préameneu et de l'Empire (1808), Membre de l'Institut de France (Académie des sciences morales et politiques, 1799), Membre de l'Académie française (1803), Grand officier de la Légion d'honneur, Pair de France ( (Cent-Jours), confirmé comte et pair héréditaire le ),

De sable, à trois têtes de léopard d'or languées de gueules, 2 et 1 ; au canton des Comtes Ministres brochant.[3],[2]

Henri Jacques Guillaume Clarke ( - Landrecies - Neuwiller), général de brigade (), général de division (), maréchal de France (), ministre de la guerre (1807-1814, , - dans le gouvernement, en exil à Gand, de Louis XVIII, 1815-1817), comte de Hunebourg et de l'Empire (), 1er duc de Feltre et de l'Empire (), légionnaire (9 ventôse an XII), puis commandeur (25 prairial an XII), puis grand officier (), puis grand aigle de la Légion d'honneur (), grand-croix de l'ordre de la Fidélité de Bade, pair de France (, duc-pair héréditaire le , ordonnance du , sans majorat),

De gueules aux trois épées d'argent à poignées d'or posées en pal, la pointe vers le chef ; au franc-quartier de comte-ministre.[10]

Livrées
blanc, rouge, argent, nuancé.
Emmanuel Crétet de Champmol ( - Le Pont-de-Beauvoisin (Savoie) à Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), député de la Côte-d'Or conseil des Anciens (brumaire an IV : 1795), conseiller d'État (1799), directeur des ponts et chaussées (1806), Gouverneur de la Banque de France (1806-1807), Ministre de l'Intérieur (1807-1809), Commandant de la Légion d'honneur (1805), Comte de Champmol et de l'Empire[11] (1808),

D'azur, à un coq hardi d'argent, crêté et barbé de gueules surmonté de deux clefs d'or passées en sautoir ; au canton des Comtes Ministres brochant.[1]

Denis Decrès ( - Châteauvillain (Haute-Marne) ✝ - Paris), contre-amiral (), vice-amiral (), préfet maritime de Lorient ( - ), Ministre de la marine ( - , - (Cent-Jours)), Grand Officier de l'Empire (1806-1814), Comte de l'Empire (), Duc Decrès et de l'Empire (), Grand officier (, et chef de la 10e cohorte), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (), Chevalier de Saint-Louis (), Pair de France ( (Cent-Jours)),
Jean François Aimé Dejean ( - Castelnaudary - Paris), 1er comte Dejean et de l'Empire (1808), Ingénieur (1770), général de brigade (1794), général de division (1795), conseiller d'État (1799), ministre de l'administration de la Guerre (1802 -1810), gouverneur de l'École Polytechnique (1814), Pair de France (4 juin 1814, 2 juin 1815 (Cent-Jours), Baron-pair héréditaire le ), Grand trésorier de la Légion d'honneur (1803),

D'argent au griffon essorant de sable au comble d'azur chargé à sénestre de deux étoiles et d'un croissant d'or et à dextre du quartier des comtes ministres.[12],[13],[8]

On trouve sur sa sépulture[14] (plaque apposée par le Souvenir français en 2003) un quartier des comtes sénateurs[2], ce qui semble être une erreur : Dejean est fait comte de l'Empire le [15] (il est alors ministre de l'administration de la Guerre : 1802-1810), mais n'est reçu au Sénat conservateur que le .
Martin Michel Charles Gaudin ( - Saint-Denis - Gennevilliers), ministre des Finances (20 brumaire an VIII () - , 20 mars - ), Pair de France ( (Cent-Jours)), comte Gaudin et de l'Empire (), et duc de Gaète (), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis Grand officier (25 prairial an XII), puis Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII),

D'or, au pal d'azur chevronné d'or, bordure d'azur semée de besants d'or et d'argent alternatifs, au canton des comtes ministres brochant.[16]

Joseph Fouché ( - Le Pellerin - Trieste, Italie), Sénateur (28 fructidor an X : Sénatorerie d'Aix), Ministère de la police (1799-1802, 1804- 1810, 20 mars - , 7 juillet - ), Ministère de l'Intérieur (29 juin - ), 1er comte Fouché et de l'Empire (), 1er duc d'Otrante et de l'Empire (), Légionnaire (), puis, Grand officier (25 prairial an XII : ), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur ()

D'azur, à une colonne d'or, accolée d'un serpent du même, accompagné de cinq mouchetures d'hermine d'argent (2, 2 et 1) ; au canton des Comtes Ministres.[1]

Jean-Gérard Lacuée de Cessac (3 octobre 1753 - château de Lamassas18 juin 1841 - Paris), général de brigade (), général de division (), député du Lot-et-Garonne à l'Assemblée Législative (), ministre de la Guerre ( - , - , - ), député du Lot-et-Garonne au Conseil des Anciens (), conseiller d'État (), gouverneur de l'École polytechnique ( - ), ministre d'État (), ministre de l'Administration de la Guerre ( - ), 1er comte de Cessac et de l'Empire (26 avril 1808), Grand aigle de la Légion d'honneur (), pair de France (),

De gueules à l'autruche d'argent, portant la tète à gauche de manière qu'elle semble supporter le franc-quartier de comte ministre, prise par un lacet d'or vers le milieu de la jambe droite.[4],[3],[2]

Hugues-Bernard Maret ( - Dijon - Paris), , Ministre des Affaires étrangères, ministre plénipotentiaire à Naples (), Secrétaire d'État (sous le Consulat), Ministre des Relations extérieures ( - ), ministre-secrétaire d'État (1813), Président du Conseil des ministres ( - ), pair de France ( (Cent-Jours), ), comte de l'Empire (), 1er duc de Bassano et de l'Empire (15 août et ), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Grand officier (25 prairial an XII), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (),

De gueules, au dextrochère d'or, écrivant avec une épée d'argent, garnie d'or ; au chef parti de deux traits : 1, des Comtes Ministres ; 2, tiercé en pal d'or, de gueules et d'argent ; 3, d'or, à une tour de sable, accostée de deux lions du même.[1]

Nicolas François Mollien ( - Rouen - Paris), directeur de la Caisse de garantie et d'amortissement, conseiller d'État (1804), ministre du Trésor public (1806-1814, puis durant les Cent jours), Président de la Caisse des Dépôts (1819-1826, 1831-1837), 1er comte Mollien et de l'Empire (), Grand-croix de la Légion d'honneur, Pair de France ( (Cent-Jours), baron-pair le , sans majorat),

Parti : au 1, d'azur, à une gerbe d'or ; au 2, d'azur, à trois chevrons alaisés et superposés, surmontés de trois étoiles rangées, le tout d'or[4],[12] ; au canton des Comtes Ministres brochant.[1],[2]

Michel Regnaud de Saint-Jean d'Angély ( - Saint-Fargeau - Paris), Avocat, publiciste, député du tiers-état aux États généraux de 1789, ministre d'État à vie, secrétaire de l'État civil de la famille impériale, conseiller d'État à vie (4 nivôse an VIII), Secrétaire d'État chargé des relations avec le Sénat conservateur, 1er comte Regnaud de Saint-Jean d'Angély et de l'Empire (1808), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Grand officier (25 prairial an XII), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur,

D'azur chargé en abîme d'un coq d'argent ayant la patte droite posée sur un 4 de sable, surmonté en chef d'une étoile d'argent ; bordure componée d'or et de sable de seize pièces[4] ; au canton des Comtes Ministres brochant.[3],[2]

Claude Ambroise Régnier ( - Blâmont - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), juriste, avocat au parlement, député du tiers-état aux États généraux de 1789, député de la Meurthe (23 vendémiaire an IV ()), puis, secrétaire (2 frimaire an IV ()), puis, président (1er ventôse an IV ()) du Conseil des Anciens, Sénateur et au Conseiller d'État (4 nivôse an VIII ()), Garde des Sceaux (27 fructidor an X () - ), Ministre de la Police (27 fructidor an X () - ), ministre d'État et président du Corps législatif (1813), comte Régnier et de l'Empire (), Duc de Massa (), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Grand officier (25 prairial an XII), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (9 pluviôse an XIII),

D'hermine, à la fasce de sable, chargé de trois alérions d'or ; au canton des Comtes Ministres brochant.[1]

Comte ancien ministre

Figure Nom du comte et blasonnement
Adrien Twent (nl) (, Delft, Wassenaar), ministre de l'Intérieur de Hollande (1808-1809), comte de Rozenbourg (), comte de l'Empire (), membre du conseil général des Bouches-de-la-Meuse (1811), grand-croix de l'ordre de l'Union (), chevalier de la Légion d'honneur (), grand dignitaire de l'ordre royal des Deux-Siciles (), grand-croix de l'ordre de la Réunion ()[17].

Écartelé, au premier de sinople à trois vaches, deux en chef arrêtées et une en pointe couchée, d'or ; au deuxième d'argent à la fasce de gueules surmontée de trois croissants du même ; au troisième d'argent à trois fasces de sable ; au quatrième d'argent à deux pals de gueules, celui à dextre chargé de deux quintefeuilles, celui à sénestre d'une tour, le tout d'argent ; franc-quartier des comtes d'anciens ministres, qui est échiqueté d'azur et d'or à la bordure engrelée de sable ; pour livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement[18].

Comtes conseillers d'État

Figure Nom du comte et blasonnement
Théophile Berlier ( - Dijon - Dijon), président de la Convention nationale (), président du Conseil des Cinq-Cents ( - ), conseiller d'État (en service ordinaire du 4 nivôse an VIII à 1814, rattaché à la section de législation, promu conseiller d'État à vie en 1806), président du Conseil des prises (5 thermidor an VIII), comte de l'Empire (1809), commandant de la Légion d'honneur (25 prairial an XII),

Parti : au 1, de sable, au bélier d'argent ; au 2, d'argent, à un mât de pourpre ; franc-quartier de comte conseiller d'État.[2]

Antoine Brignole-Sale ( - Gênes1863 - Gênes), maître des requêtes au Conseil d'État, comte Brignole-Sale et de l'Empire (institution de majorat attaché au titre de comte au profit de Antoine, Jean-François, Marie, Ignace, Louis Brignole-Sale, accordée par lettres patentes du , à Compiègne), Légionnaire (), puis, Officier de la Légion d'honneur (), Commandeur de l'Ordre impérial de la Réunion (1813),

Écartelé au premier des comtes pris dans notre Conseil d'État, au deuxième d'azur à l'arbre de sinople terrassé du même, fruité de gueules et sénestré d'un lion contrerampant de gueules, au troisième d'or au lion de gueules tenant entre ses pattes une croix haussée du même, au quatrième d'or, à trois pals de sable.[8]

On trouve aussi
Écartelé: au 1, échiqueté d'azur et d'or ; au 2, d'argent, à l'arbre de sinople, terrassé du même ; au 3, d'or, au lion de gueules, tenant de ses pattes une croix latine du même ; au 4, d'or, à trois pals de sable.[4]
Joseph de Caffarelli du Falga (Falga, Lavelanet-de-Comminges (Haute-Garonne), ), conseiller d'État (-1811, -), Préfet du 3e arrondissement maritime (Brest) (-), comte de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Rambouillet le ), Légionnaire (9 vendémiaire an XII : ), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Grand'croix de l'Ordre de la Réunion (1813),

Parti : au premier d'argent, au lion de sable lampassé de gueules ; au deuxième coupé, le premier taillé, le deuxième tranché d'argent et de gueules ; le tout surmonté d'un comble, franc-quartier de comte conseiller d'État (échiqueté d'azur et d'or), brochant au neuvième de l'écu.[8],[19]

Pierre Antoine Noël Mathieu Bruno Daru ( - Montpellier - Château de Becheville, Les Mureaux, inhumé au Cimetière du Père-Lachaise), commissaire des guerres, inspecteur aux revues, membre du Tribunat (6 germinal an X), conseiller d'État (), intendant général de la maison militaire de Napoléon Ier (), Commissaire général de la Grande Armée (1806), ministre de France à Berlin, ministre-secrétaire d'État (1811-1815), ministre directeur de l'administration de la guerre ( - 1er avril 1814, Cent-Jours), 1er comte Daru et de l'Empire (), Légionnaire (4 frimaire an XII), puis, Commandeur (25 prairial an XII), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (), Chevalier de Saint-Louis (), grand-croix de l'ordre de l'Aigle blanc du duché de Varsovie, et commandeur de l'ordre de Saint-Henri de Saxe, Pair de France (Baron-pair le , lettres patentes du ), Membre de l'Institut de France (Académie des sciences (membre libre, ), membre de l'Académie française (1806)),
  • Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des Comtes Conseillers d'État ; au II, d'azur, au rocher d'argent mouvant de la pointe, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or (pour Daru ancien) ; au III, d'argent, au chêne terrassé de sinople ; au IV, d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une ancre bouclée en pal, le tout d'argent.[3],[1],[12],[2],[20]
  • Armes sous la Restauration :
    • Écartelé : au I, du quartier des Comtes Ministres ; au II, du quartier des Comtes Conseillers d'État ; au III, d'argent, au chêne terrassé de sinople ; au IV, d'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une ancre bouclée en pal, le tout d'argent ; sur-le-tout, d'azur, au rocher d'argent mouvant de la pointe, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or (pour Daru ancien).[3]
Ou,
  • Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles et en pointe d'une ancre, le tout d'argent; aux 2 et 3, d'azur, au rocher de six coupeaux d'argent, mouvant de la pointe. Au chef de l'écu de gueules, brochant sur l'écartelé et chargé de trois étoiles d'or.[4]
Charles Jacques Nicolas du Chastel de La Morlière (puis Duchâtel) ( - Tinchebray - Mirambeau), député de la Gironde au Conseil des Cinq-Cents (25 vendémiaire an IV ()), conseiller d'État (), député de la Charente-Inférieure (), 1er comte Duchâtel et de l'Empire (1808), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Commandeur (25 prairial an XII), puis, Grand officier (), puis, membre du comité de la Grande chancellerie de l'Ordre (1809), puis, Grand-croix de la Légion d'honneur (), pair de France (),
Antoine François Fourcroy ( - Paris - Paris, inhumé au Cimetière du Père-Lachaise), Chimiste, entomologiste, Membre de l'Académie royale des sciences (), Membre de l'Institut de France (Académie des sciences : ), député de Paris à la Convention nationale, député de la Sarthe au Conseil des Anciens (novembre 1795 - mai 1797), Conseiller d'État (décembre 1799), comte de l'Empire (), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII),

D'azur, chargé d'un écu d'or surchargé d'un écu de sable, à la lampe d'or allumée de gueules et accompagnée en chef à sénestre d'une étoile d'or ; au canton brochant des Comtes Conseillers d'État.[3],[1]

Antoine Français de Nantes ( - Beaurepaire, Dauphiné - Paris), conseiller d'État à vie, directeur général des droits réunis et octrois, Comte Français et de l'Empire (lettres patentes du , Bayonne), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Commandant (25 prairial an XII), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), Commandeur de l'Ordre de la Réunion (1813),

Franc-quartier de conseiller d'État, de gueules, chargé de trois besans d'argent.[8]

Nicolas Thérèse Benoît Frochot ( - Dijon - Arc-en-Barrois, inhumé au Cimetière du Père-Lachaise), député au États généraux de 1789 puis à l'Assemblée constituante, député de la Côte-d'Or au Corps législatif (4 nivôse an VIII), préfet de la Seine ( - 1812), Conseiller d'État (8 prairial an XII), préfet des Bouches-du-Rhône (Cent-Jours), chevalier Frochot et de l'Empire (), 1er comte Frochot et de l'Empire (), Commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), grand officier de la Légion d'honneur (),

D'azur à une navette d'or posée en bande ; au canton des Comtes Conseillers d'État brochant.[1]

Pierre Gaétan Galli della Loggia (né le à Milan), membre du gouvernement provisoire de la Nation piémontaise, conseiller d'État, comte de la Loggia et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris le , majorat par lettres patentes du [8]), commandant de la Légion d'honneur.

Coupé au premier des comtes pris dans le Conseil d'État, au deuxième bandé de sable et d'or de six pièces, au comble du second chargé d'un coq aussi de sable, à la bordure componée d'or et de sable, parti d'azur fascé d'argent, de six pièces au comble d'or chargé d'un lion de sable tenant une clé du même, le pennon accompagné d'un vol ouvert aussi de sable[8].

Jean Jacques Basilien de Gassendi ( - Digne - Nuits), général de brigade (27 ventôse an VII), général de division (brumaire an XIII), conseiller d'État (29 pluviôse an XIV ()), sénateur (), comte de l'Empire (), Légionnaire (19 frimaire an XII), puis Commandant (25 prairial an XII), puis Grand officier de la Légion d'honneur (), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (), Pair de France (, (Cent-Jours), , sans lettres patentes),

D'azur, semé d'étoiles d'argent[4] ; franc-quartier de comte conseiller d'État brochant sur le tout.[2]

Jean-Baptiste-Moïse Jollivet ( - Turny (Yonne) ✝ au Melun), Député de ce département à l'Assemblée législative (), conservateur général des hypothèques (1er thermidor an III : 19 juillet 1795), Conseiller d'État (3 nivôse an VIII (), Commissaire général pour l'organisation des quatre nouveaux départements de la rive gauche du Rhin (la Roer, la Sarre, Rhin-et-Moselle et le Mont-Tonnerre), Préfet du Mont-Tonnerre (5e jour complémentaire an VIII (), il entre en fonction le 8 brumaire an IX), Ministre du Trésor du Royaume de Westphalie (), Comte de l'Empire (), Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (décret impérial du 25 prairial an XII),

Écartelé : au I, du quartier des Comtes Conseillers d'État ; au II, de gueules à la tête de lion coupée d’or ; au III, de gueules à la tête de taureau d’argent en rencontre ; au IV, d’azur au chevron d’or.[9]

Louis Jullien (, Lapalud, Lapalud), général de brigade (1803), préfet du Morbihan (1801-1814), conseiller d'État (1804), maire de Lapalud (1830-1831), comte de l'Empire (lettres patentes du ), légionnaire (1803), puis, commandeur de la Légion d'honneur (1804).

Écartelé : au 1, de gueules, au lion d'or ; au 2, d'or, à un ours rampant de sable, posé en bande ; au 3, d'or, à un palmier de sinople ; au 4, d'hermine plein ; au canton des comtes conseillers d'État brochant sur la partition[4],[22].

Alexandre Louis Joseph de Laborde ( - Paris - Paris), archéologue et géographe, auditeur (1808), puis maître des requêtes au Conseil d'État (1818), puis conseiller d'État (1830), député du département de la Seine (), préfet de la Seine ( - ), maire de Méréville (1805-1814), comte de l'Empire (), 4e marquis de Laborde (1833), chevalier de la Légion d'honneur (1809), Officier de la Légion d'honneur (1813), commandeur de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1814), commandeur de l'Ordre de Saint-Étienne de Hongrie, Membre de l'Institut de France (Académie des inscriptions et belles-lettres (), Académie des sciences morales et politiques ()),

D'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux roses d'argent et en pointe d'une gerbe de blé d'or (armes anciennes)[4],[1] ; au canton des Comtes Conseillers d'État brochant.[3]

Jean Philibert Maret ( - Dijon - Dijon), ingénieur des ponts et chaussées, Grand-voyer de Dijon, Commissaire du Directoire exécutif près l’administration centrale de la Côte-d'Or (6 brumaire an VIII), Préfet du Loiret (11 ventôse an VIII () - 11 germinal an XIV ()), Conseiller d'État (, Membre du Conseil d'État à vie en 1812), Directeur général des subsistances, Chevalier Maret et de l'Empire (lettres patentes du ), Comte Maret et de l'Empire (lettres patentes du ), Officier de la Légion d'honneur,
Philippe-Antoine Merlin de Douai ( - Arleux - Paris), Président de l'Assemblée nationale constituante (1790), , Président de la Convention nationale (1794), Ministre français de la Justice (1795-1796 et 1796-1797), Ministre français de la Police (1796), Directeur (1797-1799), membre de l'Académie française (1803-1816)conseiller d'État à vie, chevalier de l'Empire (1808), comte de l'Empire (1810), grand officier de la Légion d'honneur (1810) et commandeur de l'Ordre de la Réunion

D'hermine, mantelé d'azur[4] ; au franc-quartier de comte conseiller d'État.[2],[6]

Mathieu Louis Molé ( - Paris - Château de Champlâtreux), auditeur au Conseil d'État (), maître des requêtes (juin 1806), préfet de la Côte-d'Or (novembre 1806-1809), conseiller d'État (1809), directeur général des Ponts et Chaussées (1809), Ministre de la Justice (1813-1814), ministre de la Marine et des Colonies (1817-1818), Ministre des Affaires étrangères (1830, 1836-1839), Président du Conseil des ministres ( - , ), Pair de France ( (Cent-Jours), , comte-pair le , sans majorat), comte de Champlâtreux (1794), comte Molé et de l'Empire (), Grand-croix de la Légion d'honneur, Commandeur de l'Ordre de la Réunion,

Écartelé au premier et quatrième de gueules au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant de même ; et au second et troisième d'argent au lion de sable armé et lampassé d'or ; le franc-quartier des comtes conseillers d'État brochant sur le premier au neuvième de l'écu.[8],[24],[2]

René Mouchard de Chaban (, Paris[25], Hambourg), sous-préfet de Vendôme (5 floréal an VIII), préfet de Rhin-et-Moselle (16 floréal an XI), préfet de la Dyle (12 pluviôse an XIII), membre de la junte extraordinaire de Toscane (), conseiller d'État (), intendant de l'intérieur et des finances dans les départements hanséatiques (), chevalier de l'Empire (), comte de l'Empire (décret du et lettres patentes du ), légionnaire (25 prairial an XII) puis officier de la Légion d'honneur (),
  • Armes des Mouchard de Chaban sous l'Ancien Régime :
    • D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois mouches de même. Supports : deux cygnes au naturel. Devise : Mort l'honneur, meure la race[4],[26].
    • On trouve également (variante et peut-être brisure) : D'azur, au chevron de sable, accompagné de trois mouches d'or. Couronne : comte. Supports : deux griffons[4].
  • Armes de chevalier de l'Empire : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois mouches du même, à la champagne de gueules chargée de l'insigne des chevaliers légionnaires[4].
  • Armes de comte de l'Empire : d'azur au chevron d'or, accompagné de trois mouches du même, à la champagne de gueules chargée de l'insigne des chevaliers légionnaires ; au canton des comtes conseillers d'État brochant[4],[9],[26].
Jean Pelet de la Lozère ( - Saint-Jean-du-Gard - Paris), préfet de Vaucluse (11 ventôse an XIII), conseiller d'État (27 fructidor an X), comte de l'Empire (), Légionnaire (9 vendémiaire an XII) puis Commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), Commandeur de l'Ordre de la Réunion (1813), pair de France (, Pelet prêta serment à la monarchie de Juillet),

D'azur à trois bandes d'or, au lion d'argent lampassé de même, rampant sur la bande inférieure, bordure de sinople ; franc-quartier de comte conseiller d'État.[2],[20]

Joseph Marie Portalis ( - Aix-en-Provence - Passy (Seine) (aujourd'hui Paris XVIe)), maître des requêtes en service ordinaire au Conseil d'État (), conseiller d'État (en service extraordinaire le , en service ordinaire et rattaché à la section de l'intérieur (1808-1809)), Premier président de la Cour impériale d'Angers ( - ), chevalier de l'Empire (), 1er comte Portalis et de l'Empire (), Légionnaire (1807), puis Officier (), puis Grand officier (), puis Grand-croix de la Légion d'honneur, Pair de France (Baron-pair le , lettres patentes du ),
  • Armes de Chevalier de l'Empire (1808) : Parti au premier d'azur à la fasce cousue de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en pointe d'une tour ouverte crénelée de trois pièces échiquetées de sable et d'argent ; au second écartelé ; au premier d'argent à la fasce de gueules, au second aussi d'argent à sept billettes d'azur ; au troisième d'azur, à la chausse-trape évidée d'or ; au quatrième d'argent, au mur de sable maçonné d'or, crénelé de trois pièces.[2]
  • Armes du 1er comte Portalis et de l'Empire (1809) : Parti au premier d'azur à la fasce cousue de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en pointe d'une tour ouverte crénelée de trois pièces échiquetées de sable et d'argent ; au quartier des Comtes Conseiller d'état brochant au neuvième de l'écu ; au second écartelé ; au premier d'argent à la fasce de gueules, au second aussi d'argent à sept billettes d'azur ; au troisième d'azur, à la chausse-trape évidée d'or ; au quatrième d'argent, au mur de sable maçonné d'or, crénelé de trois pièces.[2]
  • Armes de Baron-Pair de France : Parti, au premier d'azur, à la tour à 3 tourelles d'argent, celle du milieu supérieure et sommée d'une tige de 3 lys du même émail ; au deuxième contre-écartelé, au 1er d'argent à une fasce de gueules ; au 2e argent, à 7 billettes de gueules, posées 1, 2, 2 et 2 ; au 3 d'azur, au double triangle entrelacé d'argent ; au 4 d'argent, au mur crénelé de gueules, maçonné d'argent. Supports : deux lions. Couronne de comte sur l'écu, et couronne de baron sur le manteau[27],[28],[12].
Jean Claude Redon de Beaupréau ( - Thouars - Paris, inhumé au Cimetière du Père-Lachaise), Commissaire de la marine au Havre (1757) et à la Martinique, contrôleur de la marine à Rochefort (1777), commissaire général et intendant du port de Brest (1784), membre de la commission exécutoire de la marine et des colonies ( - ), conseiller d'État attaché à la section de la marine, puis président du conseil des prises (germinal an VIII : ), Préfet maritime de Lorient (), Sénateur (), comte de l'Empire (), Légionnaire le 25 prairial an XII puis Commandeur de la Légion d'honneur (), Pair de France (),

Écartelé : au 1, du quartier des Comtes conseiller d'État de l'Empire ; au 2, d'argent à une ancre de sable ; au 3 de sable, à la tour d'argent; au 4 d'azur, à l'étoile d'argent.[29]

Ou,

Écartelé: aux 1 et 4, du quartier des Comtes conseiller d'État de l'Empire ; au 2, d'argent, à une ancre de sable ; au 3, d'argent, à un olivier de sinople, terrassé du même.[4]

Nicolas François Sylvestre Régnier ( - Nancy - Château de Moncontour, Vouvray (Indre-et-Loire)), Auditeur au Conseiller d'État (thermidor an XI : ), Sous-préfet du Château de Salins (), Préfet de l'Oise (, installé le , démissionne aux Cent-Jours), Préfet du Cher (), 1er Comte de Gronau et de l'Empire (1811), 2e Duc de Massa (), Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (), Pair de France[12] (, duc-pair le , lettres patentes du ),
Pierre-Louis Roederer (15 février 1754 - Metz17 décembre 1835 à Bois-Roussel (Bursard, Orne), Sénateur, Conseiller d'État, ministre plénipotentiaire, comte d'Empire (1808), Légionnaire (2 octobre 1803), puis, commandant (14 juin 1804), puis grand officier de la Légion d'honneur (6 décembre 1807), Pair de France ( (Cent-Jours) et ),

Ecartelé : au I, d'azur, chargé d'un miroir d'or où se mire un serpent d'argent ; au II, de gueules, chargé d'une tête de lion arrachée d'argent ; au III, d'argent au saule arraché de sinople[31] ; au IV, échiqueté d'or et d'azur.[4],[3]

Ou,

Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Sénateurs ; au II, du quartier des Barons ministres employés à l'extérieur ; au III, d'argent au saule arraché de[31] ; au IV, du quartier des Comtes conseillers d'État.[4],[3]

Louis-Philippe de Ségur ( - Paris - Paris), maréchal de camp (), marquis de Ségur, 1er Comte de Ségur et de l'Empire (), grand-maître des cérémonies (sous l'Empire), Légionnaire (9 vendémiaire an XII ()), puis, Grand aigle de la Légion d'honneur (14 pluviôse an XIII ()), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (), député de l'Isère au Corps législatif (1801-1813), conseiller d'État (), Membre de l'Académie française (Fauteuil 22 : ), sénateur ( - 1814), Pair de France ( (Première Restauration), (Cent-Jours), révoqué de sa dignité de pair le , réintégré le (Seconde Restauration)),
  • Armes de la Famille de Ségur sous l'Ancien Régime, reprises en 1814 :
    • Écartelé : aux 1 et 4 de gueules au lion d'or ; aux 2 et 3 d'argent plain. Couronne de comte. Supports: Deux lions. Manteau et toque de pair de France.[32],[33],[1],[30],[3]
    • On trouve également : Écartelé : aux 1 et 4 de gueules au lion d'or ; aux 2 et 3 d'argent plain ; à la bordure de sable chargée de neuf besants d'or, 4, 2, 3.[12]
  • Armes du Comte de Ségur et de l'Empire : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes conseiller d'État de l'Empire ; au 2 et 3 de gueules au lion d'or ; au 4 d'argent plain[34],[35],[3].
Antoine Claire Thibaudeau ( - Poitiers - Paris), préfet de la Gironde (11 ventôse an VIII), conseiller d'État (5e jour complémentaire an VIII), préfet des Bouches-du-Rhône (3 floréal an XI), chevalier de l'Empire (), comte de l'Empire (), Commandeur (25 prairial an XII), puis, grand officier de la Légion d'honneur (1852), Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)),

De gueules, à la colonne d'or accolée d'un lion d'argent, armé et lampassé de sable ; franc-quartier de comte conseiller d'État.[2]

Jean-Baptiste Treilhard (2 ou - Brive-la-Gaillarde - Paris, inhumé au Panthéon (caveau III)), juriste, député du Tiers aux États généraux de 1789, Président de l’Assemblée nationale constituante (), Président de la Convention nationale ( - ), ambassadeur à Naples (1796), ministre plénipotentiaire au congrès de Rastadt (1797), Président du Conseil des Cinq-Cents, membre du Directoire(26 floréal an VI ()), président du Directoire du 24 août au , vice-président () puis président () du tribunal d’appel du département de la Seine, président la section de législation au Conseil d'État (1802), ministre d'État (), Grand officier de la Légion d'honneur le , comte de l'Empire le ,

D'azur à trois palmes d'or, ordonnées 2 et 1, posées en bande ; au canton des Comtes Conseillers d'État brochant.[4],[1]

Antoine Philippe Fiacre Ghislain de Visscher de Celles ( - Bruxelles - Paris), baron de Celles, maire de Hever (vers 1800), membre du conseil municipal de Bruxelles (décret impérial du 5 brumaire an XIII), du conseil général et du conseil électoral du département de la Dyle, Auditeur au Conseil d'État (), maître des requêtes (11 juin de la même année), Préfet de Loire-Inférieure (, arrive à Nantes le - 1810), Préfet du Zuyderzée (, arrive à Amsterdam le - ), Membre du Congrès national de Belgique (1830), Ministre plénipotentiaire de Belgique, Conseiller d'État, (1834), comte de Celles et de l'Empire (lettres patentes du ), chevalier de la Légion d'honneur (1809),

Comtes présidents du corps législatif

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean-Pierre Louis de Fontanes ( - Niort, inhumé au cimetière du Père-Lachaise à côté du maréchal Ney), Législateur, professeur de belles-lettres au Collège des Quatre-Nations, membre de l'Académie française en 1803, membre de l'Institut, ministre d'État, député au Corps législatif (14 pluviôse an X (1802) - 1810, président (1804 - fin 1808)), premier Grand maître de l'Université (), sénateur (), Comte de l'Empire (), Légionnaire (4 frimaire an XII), Grand cordon de la Légion d'honneur, pair de France (, Marquis-pair le , lettres patentes du , sans majorat),

Comtes officiers de la maison de l'Empereur

Figure Nom du comte et blasonnement
Marc Étienne Gabriel de Beauvau-Craon ( - Paris), 3e prince de Beauvau et du Saint-Empire (1793), grand d'Espagne de 1re classe, marquis de Craon en Lorraine, de Harouël et de Novion, baron d'Autrey, Turquestang, Saint-Georges, Fréville, etc., Chambellan de l'Empereur, comte de Beauvau et de l'Empire (lettres patentes du ), Pair des Cent-Jours (,

D'argent cantonné de quatre lions rampants de gueules; franc-quartier de comte officier de la maison de S. M. l'Empereur.[2]

Louis Marie Joseph de Brigode ( - Lille - Bourbonne-les-Bains), Conseiller général du Nord (1801), Maire de Lille (arrêté du 14 vendémiaire an XII (1803) - ), Président du collège électoral de l'arrondissement de Lille (, ), Pair de France (, comte-pair le , lettres patentes du 18 février 1818), Chevalier de l'Empire (), Comte de l'Empire (sous majorat, ), Commandeur de la Légion d'honneur (), Chambellan de l'Empereur (1804), Commandant (nominal) en Chef de la Garde d'honneur de Lille (1809),

Ecartelé au 1 et 4 d’or à trois étoiles de sable, au 2 et 3 d’azur au cygne d’argent (de Brigode) ; au canton des comtes officiers de la Maison de l'Empereur.[37]

Charles-Félix de Choiseul-Praslin (Paris, - Paris, ), chambellan de l'Empereur, membre du conseil général et du collège électoral de Seine-et-Marne, 1er comte de Choiseul-Praslin et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris le [8]), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (),

D'azur à la croix d'or, cantonnée en chef à dextre et à sénestre de cinq billettes en sautoir et en pointe à dextre et à sénestre de quatre billettes deux et deux le tout d'or, ombré de gueules : franc quartier des comtes officiers de Notre Maison[8].

Martin-Roch-Xavier Estève (17721853), Payeur général de l'armée d'Orient, Trésorier général de la Couronne, Administrateur-général des finances et domaines des pays conquis au-delà de l’Elbe (1806), Comte de l'Empire (), Officier de la Légion d'honneur, Trésorier de la 1re cohorte de la Légion d'honneur,

Écartelé : au 1 du quartier des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur ; au 2, de gueules, à une étoile d'argent ; au 3, de gueules, à une levrette passant, colletée et contournée d'argent ; au 4, d'azur, à une tête d'ibis (« ou d'Isis ») d'or.[23],[38],[4],[20]

Alexandre Léon Luce de Galard de Brassac de Béarn[39],[40] ( - Paris - Paris), marquis de Brassac, baron de la Rochebeaucourt, chambellan[41] de l'Impératrice Joséphine (1809), président du collège électoral de l'arrondissement d'Angoulême, maire de Boves (1818), comte de l'Empire (), chevalier de la Légion d'honneur, Grand-croix de l'Ordre impérial de Léopold d'Autriche,

Écartelé : aux première quatrième d'or chargés de trois corneilles, deux et une de sable, becquées et membrées de gueules (de Galard) ; aux deuxième et troisième d'or, chargé de deux vaches passant l'une sur l'antre, de gueules, accornées, accolées et clarinées d'azur (de Béarn) ; franc-quartier de comte officier de la Maison de l'Empereur, brochant au neuvième de l'écu.[2]

Emmanuel de Gramont (, Paris, Paris), chambellan de l'empereur (), sous-lieutenant au 5e de cuirassiers, comte de l'Empire (), légionnaire ().

D'or, au lion d'azur ; au franc-quartier des comtes officiers de la maison de l'empereur.

Philippe-Gabriel de Marmier (1783-1845), chambellan de l'Empereur, maire de Ray (Haute-Saône), Comte de Marmier et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Fontainebleau le ), Chevalier (), puis, Officier (), puis, Commandeur de la Légion d'honneur (), chevalier de l'ordre de la Couronne de fer, pair des Cent-Jours,

Écartelé au premier des comtes officiers de notre maison ; au deuxième de gueules à la marmotte debout d'argent (de Marmier) ; au 3e de gueules à la roue d'argent ; au quatrième d'azur à la croix d'or cantonnée de vingt b[e]llettes (billettes) du même (de Choiseul) et chargée d'un écusson d'argent à la croix ancrée de gueules (Stainville)[8].

Auguste-Jean Germain de Montforton ( - Paris - Paris), Préfet de Saône-et-Loire ( - ), Préfet de Seine-et-Marne ( - ), Pair de France (baron-pair le , lettres patentes du ), Comte de Montforton et de l'Empire (, avec constitution de majorat), Comte héréditaire par lettres patentes du , confirmées par ordonnances royales du , Officier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur,
  • Armes de Comte de l'Empire : Coupé : au I parti des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereurqui est d'azur au portique ouvert à deux colonnes surmontées d'un fronton d'or et accompagné des lettres D.A. de même, et de gueules à deux clefs d'argent posées en sautoir ; au II d'azur à la tour d'or crénelée de cinq pièces, ajourée, maçonnée et ouverte de sable, accostée à dextre et à senestre d'une épée haute en pal d'argent.[42],[43]
  • Armes de Pair de France : D'azur à la tour d'or ; parti d'azur à la barre d'argent, chargée d'un lion passant de gueule et accostée de deux alérions du même.[12],[43] Devise: JUSTICE ET LIBERTÉ[4].
François Joseph Charles Marie de Mercy-Argenteau (), chambellan de Sa Majesté l'Empereur et Roi, comte de Mercy-Argenteau et de l'Empire (Lettres patentes du 25 mars 1810, avec érection d'un majorat), Chevalier de la Légion d'honneur,

D'azur à la croix d'or, chargée de quatre coquilles de gueules, accompagnée en chef, à dextre, du canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur ; et dans les trois autres cantons de la croix, de cinq croix recroisetées d'or, posées en sautoir, et sur le tout d'or à la croix d'azur.[36]

Pierre Arnauld de La Briffe ( - Paris - Arcis-sur-Aube), Capitaine de cavalerie (avant la Révolution), Officier supérieur des chevau-légers de la Maison du Roi (première Restauration), Colonel des dragons de la Manche (seconde Restauration), Maréchal de camp (), Chambellan de Napoléon Ier, Député de l'Aude, Pair de France (ordonnance du ), Seigneur d'Arcis-sur-Aube avant la Révolution française, Comte de l'Empire le , Grand dignitaire de l'Ordre des Deux-Siciles, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis,
  • Armes des La Briffe sous l'Ancien Régime : D'argent, au lion de gueules, à la bordure du premier chargée de six merlettes de sable, 3, 2 et 1. Supports: deux lions.[4]
  • Armes de Comte de l'Empire : D'argent, au lion de gueules, à la bordure du premier chargée de six merlettes de sable, 3, 2 et 1 ; au canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[16]
Emmanuel de Las Cases ( - près de Revel, Tarn - Passy-sur-Seine), Maître des requêtes au conseil d'État,chambellan de l'Empereur (1810), Marquis (sous l'Ancien Régime), Baron (majorat particulier du ) puis Comte d'Empire (),
  • Armes sous l'Ancien Régime, reprises à la Restauration : D'or à la bande d'azur et à la bordure de gueules. Couronne de comte, supports: deux lions. Devise: Semper paratus[3].
  • Armes de Baron de l'Empire : D'or à la bande d'azur et à la bordure de gueules ; au canton des barons tirés des corps savants brochant.[3]
  • Armes de Comte de l'Empire : D'or à la bande d'azur, à la brodure de gueules brochante ; au canton des Comtes Officiers de la Maison de l'Empereur brochant.[2],[19],[1],[3]
Claude Louis Michel Le Duc[44] (né le - Paris), marquis de Lillers, Comte de l'Empire, Chambellan de l'Empereur, Commandeur de l'Ordre du mérite civil de la Couronne de Bavière[45],
  • Armes sous l'Ancien Régime : D’or à la bande de gueules côtoyée de 2 cotices du même et chargée de 3 ducs d’argent.[46]
  • Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes officiers de la Maison de l'Empereur ; au II et III, d'azur à deux pointes d'or posées en chevron, au chef d'argent ; au IV, d'argent à trois hiboux de gueules.[23]
Aimé Jacques Marie Constant de Moreton de Chabrillan ( - Paris), Sous-lieutenant de cavalerie (, Lieutenant de cavalerie à Moscou (), Capitaine à Smolensk (), Chef d'escadron (1813), Comte de l'Empire (lettres patentes du ), Chevalier de la Légion d'honneur (fin 1812), Chambellan de Napoléon Ier (1809) (décret du ), Gentilhomme honoraire de la chambre du roi Charles X (ordonnance du ),
  • Armes des Morenton de Chabrillan : D'azur, à une tour sommée de trois tourelles d'argent, maçonnée de sable, à une patte d'ours d'or, mouvant du canton senestre de la pointe et touchant à la porte de la tour. Supports: deux lions couronnés. Devise: PLUSTOT CREVER QUE PLIER[4].
  • Armes de Comte de l'Empire : D'azur, à une tour crénelée de cinq pièces d'argent ouverte et maçonnée de sable, sommée de trois tours crénelées, chacune de trois pièces aussi d'argent ajourées et maçonnées de sable, celle du milieu plus élevée, à une patte d'ours d'or, mouvante du côté senestre de la pointe et brochant sur la porte de la tour ; au canton des Comtes Officiers de Notre Maison brochant.[16],[20]
Aymard-François de Nicolaï ( - Paris - Paris), 6e marquis de Goussainville, comte de Nicolaÿ et de l'Empire (), maire de Goussainville (1807-1812), membre du collège électoral du département de Seine-et-Oise, chambellan de S. M. l'empereur Napoléon Ier (1811-1813), pair de France ( (Cent-Jours), ), commandeur de la Légion d'honneur, grand-croix de l'Ordre de la Réunion,

D'azur, au lévrier courant d'argent accolé de gueules et bouclé d'or ; franc-quartier de comte officier de la maison de S. M. l'Empereur.[2],[20]

Antonin Claude Dominique Just de Noailles ( - Paris - Paris), chambellan de Napoléon Ier, ambassadeur de France en Russie (1814-1819), député de la Meurthe (1824-1827), Comte de l'Empire (lettres patentes du ), 7e Prince de Poix, 4e Duc espagnol de Mouchy et 3e duc français de Mouchy et duc de Poix (1834), Grand d'Espagne de 1re classe, Commandeur de la Légion d'honneur (), Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis (), Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (), Chevalier de l'ordre de la Toison d'or,
Victor Louis Victurnien de Rochechouart de Mortemart (Colmesnil-Manneville, - Paris, ), gouvernement du palais de Rambouillet (1808), comte de Mortemart et de l'Empire (institution de majorat attaché au titre de comte de Mortemart au profit de Anne, Victurnien, René, Roger de Rochechouart de Mortemart, accordée par lettres patentes du , signées à Gand), Légionnaire (), puis, Officier (), puis, Commandeur (), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (),

Fascé nébulé de gueules et d'argent ; franc-quartier des comtes officiers de Notre Maison.[8]

Comtes officiers de la maison des Princes

Figure Nom du comte et blasonnement
Paul-Félix Ferri-Pisani (, Ajaccio, Padoue), député de Lopigna à la Consulte générale de Corte (), député au parlement anglo-corse (), membre du Tribunal criminel extraordinaire (1801), chambellan du roi Joseph, ministre des Postes du royaume de Naples, conseiller d'État espagnol (président de la section des finances), préfet de la Vendée ( (Cent-Jours)), conseiller d'État français (1830), comte de Saint-Anastase (Royaume de Naples, 1810), comte de l'Empire (), commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre des Deux-Siciles, chevalier de l'ordre de la Couronne de fer.

Écartelé : au I, du quartier des comtes officiers de la maison des princes ; au II de sable à cinq fers de lances d'or ; au III d'azur à la bellete d'argent tenant dans sa gueules une branche d'olivier de gueules; au IV d'or au chevron de gueules accompagné de trois étoiles du même.[5],[38]

Comtes ministres employés à l'extérieur

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean-Antoine-Michel Agar de Mercuès de Mosbourg ( - Mercuès - Paris), professeur de Belles-Lettres à l'École Centrale du Lot, commissaire près du Gouvernement provisoire de Toscane (1er frimaire an IX), président du conseil général du Lot, député du département du Lot au Corps législatif (2 fructidor an XII - 1806) puis à la Chambre des députés (1830-), ministre des finances du Grand-Duc de Berg et de Clèves Joachim Murat (1806), Comte de Mosbourg et de l'Empire (1808), ministre des finances du Roi de Naples Joachim Murat (1808), Pair de France (), Officier de la Légion d'honneur (1804), dignitaire de l'Ordre des Deux-Siciles
  • Armes de Comte de l'Empire : Écartelé : au I, du quartier des comtes ministres attachés aux puissances confédérées ; au II, d’azur à une étoile à huit pointes d’or ; au 3, d’azur à une sirène d’argent ; au 4, d’azur au lion rampant d’argent.[4],[47]
  • Armes sous la Restauration : Tiercé en fasce ; de gueules à la croix tréflée d’or ; accostée de deux molettes du même ; d’or au lion de sable ; et de sinople à la sirène d’argent.[4],[47],[48]
Pierre Raymond Hector d'Aubusson de La Feuillade (1765-1848), ambassadeur, chambellan de sa majesté l'impératrice Josephine, pair des Cent-Jours, comte d'Aubusson de La Feuillade et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris le ().

D'or à la croix ancrée de gueules franc-quartier des comtes ministres à l'extérieur[8].

Théodore Charles de Hédouville ( - Laon - Paris), ministre plénipotentiaire près du prince primat de la Confédération du Rhin (1806-1813), comte Hédouville et de l'Empire (lettres patentes du , Paris), légionnaire (), puis, officier de la Légion d'honneur (),

Coupé le premier parti d'azur au signe des comtes ministres employés à l'extérieur et d'azur au lion rampant d'argent, lampassé de gueules le deuxième d'or.[8]

Alexandre-François de La Rochefoucauld (Paris (paroisse Saint-Suplice), Paris Xe, ), ambassadeur près du roi de Hollande, comte de La Rochefoucauld et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris le )[8],[6], Légionnaire (9 vendémiaire an XII), puis, Commandant (25 prairial an XII ()), puis, Grand officier de la Légion d'honneur (), autorisé, au cours de l'année 1808, à accepter et à porter la décoration de l'ordre de l'Aigle noir de Prusse,

Écartelé : au premier d'azur à la tête de lion arrachée d'argent qui est le signe des ministres employés à l'extérieur, au deuxième et troisième de gueules plein. Au quatrième burelé d'argent et d'azur à trois chevrons de gueules brochant sur le tout. Le premier écimé.[8],[6]

Pierre-Alexandre Le Camus  - Martinique - château du Grand Chesnay, Le Chesnay), ministre secrétaire d'État et des relations extérieures du royaume de Westphalie, comte de Fürstenstein ([49], par diplôme de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie), comte de Fürstenstein et de l'Empire (lettres patentes du ), Grand-commandeur de l'ordre de la Couronne de Westphalie (), faisant provisoirement les fonctions de grand-chancelier[50], Ordre de Saint-Hubert (Bavière)[50], Ordre de l'Éléphant[50], Grand cordon de l'ordre royal de Hollande[51], Ordre de l'Aigle noir[50], Ordre des Séraphins[50], Ordre de l'Aigle d'or[50],

Écartelé : au 1er des comtes ministres des puissances confédérés ; au 2e de gueules au cheval cabré d'argent ; au 3e de gueules au phare d'argent soutenu d'un rocher du même, issant d'une mer d'azur ; au 4e, contre-écartelé de sable et d'argent ; sur-le-tout, d'azur à une ancre en barre d'argent.[8],[49],[6]

Comtes préfets

Figure Nom du comte et blasonnement
Jean-Louis Leclerc  - Pontoise - Château de Montiers), préfet de la Meuse (29 germinal an XII ()), comte Leclerc et de l'Empire (titre accordé par décret du et lettres patentes du , signées à Paris), légionnaire (25 prairial an XII : ), puis, officier de la Légion d'honneur (),

Écartelé au premier de comtes pris pami les préfets, au deuxième d'azur à la pensée d'or, surmontée d'un soleil levant, cantonné à dextre en chef du même, au troisième d'argent à la tête de maure de sable tortillée et colletée d'or ; au quatrième d'azur à trois têtes de cheval d'argent.[8],[6]

Comte maire

Figure Nom du comte et blasonnement
Constant Duval (, Leuze, Mons), maire de Mons, comte de Beaulieu et de l'Empire (lettres patentes du , avec érection d'un majorat).

Écartelé : au premier et au quatrième quartier d'argent à la croix de gueules, chargée en abîme d'un lion rampant d'or, au deuxième d'or à trois loups rampants de sable, deux en chef un en pointe, et au troisième de sable à la licorne assise d'argent ; au canton des comtes maires brochant.[36]

Comtes présidents du collège électoral

Figure Nom du comte et blasonnement
Gabriel d'Arjuzon ou Darjuzon (1761-1851), président du collège électoral de l'Eure (), grand officier de la couronne de Hollande, chevalier d'honneur de la reine de Hollande, comte Darjuzon et de l'Empire (lettres patentes signées à Paris le ), Chevalier de l'ordre royal du Mérite de Hollande (), puis, Premier Grand-croix de l'ordre de l'Union (), Grand-croix de l'ordre de la Réunion, Grand-croix de l'ordre du Mérite civil, dit de la Couronne de Bavière (dès le Premier Empire), Chevalier (), puis, Officier de la Légion d'honneur (),

D'azur au chevron d'argent, accompagné de trois fers de lances de même, à la bordure d'or ; franc-quartier des comtes présidents des collèges électoraux qui est d'azur aux trois fusées d'or posées en fasce[8].

Auguste Laurent de Rémusat ( - Valensole - Paris), Avocat général à la Cour des aides de Provence, à Aix-en-Provence (Ancien Régime), Préfet du Palais (1802), Surintendant des théâtres impériaux (1807), Préfet de la Haute-Garonne (, - ), Préfet du Nord ( - ), 1er Comte de Rémusat et de l'Empire (par lettres patentes du ), Légionnaire, puis, Officier de la Légion d'honneur, Grand-croix de l'Ordre de Saint-Hubert de Bavière, Premier Chambellan de Napoléon Ier, Grand maître de la garde-robe de l'Empereur,
  • Armes de la Famille Rémusat : D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux roses d'argent, et en pointe d'une hure de sanglier arrachée du même. Le rameau établi à Paris, porte tous les meubles d'or[4].
  • Armes de Comte de l'Empire : De gueules, au filet d'argent formant parti, au 1 au chevron d'or accompagné en chef de 2 étoiles de 6 rais du même et en pointe d'une hure de sanglier de sable défendue d'argent ; au 2 aux 3 pigeons essorants d'argent, ceux du chef affrontés ; au canton des Comtes présidents du collège électoral brochant.[5],[2]

Comtes membres du collège électoral

Figure Nom du comte et blasonnement
Elisabeth Pierre de Montesquiou Fezensac ( - Paris - Château de Courtanvaux, Bessé-sur-Braye), Sous-lieutenant au régiment Dauphin-Dragons (1779), lieutenant (1781), aide-major général de la Garde nationale de Paris (), député du Nord au Corps législatif (2 vendémiaire an XIV, réélu le , 1804-1813), président de la commission des finances (), président du Corps législatif (, il présida les sessions de 1810, 1811 et 1813), maire de Saints le , sénateur (), Pair de France (, (Cent-Jours), annulé le , restauré baron-pair le , lettres patentes du ), 1er Comte de Montesquiou-Fezensac et de l'Empire (), Commandant de la Légion d'honneur, Grand'croix de l'Ordre impérial de Léopold d'Autriche (), Grand-croix de l'Ordre de Saint-Joseph de Wurtzbourg, Grand-croix de l'Ordre de la Couronne de Saxe (ou Ordre de la Couronne de Rue), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (), premier écuyer du comte de Provence (), Grand chambellan de France (1809),

D'or à deux tourteaux de gueules, posés en pal ; au canton des Comtes Membres de Collège électoral brochant. L'écu posé sur les insignes de Grand chambellan de France. Toque de Comte de l'Empire, manteau des sénateurs de l'Empire[34],[16],[1].

Emmanuel Marie Louis de Noailles ( - Paris - Maintenon), Marquis de Noailles et de Maintenon, Comte de Noailles et de l'Empire (), Gouverneur de Vannes et d'Auray (), Ministre plénipotentiaire en Basse-Allemagne (Hambourg) (1768), Ambassadeur auprès des États généraux des Provinces-Unies (1771-1776), Ambassadeur de France au Royaume-Uni ( - ), Brigadier de cavalerie (), Ambassadeur à Vienne (1783 - ), Maréchal de camp (), Membre de collège électoral sous le Premier Empire, Chevalier de l'Ordre de Saint-Lazare le , Premier gentilhomme de la Chambre de Monsieur, futur Louis XVIII (),

De gueules, à la bande d'or (de Noailles) ; au canton des Comtes Membres de Collège électoral brochant.[1]

Comtes propriétaires

Figure Nom du comte et blasonnement
Carlo-Alberto di Savoia-Carignano ( - Turin (Italie) ✝ - Porto (Portugal)), Prince de Piémont (1800), Comte de l'Empire (1814 : l'usage des armes de la Maison de Savoie lui fut défendu par les autorités impériales), Roi de Sardaigne et Duc de Savoie sous le nom de Charles-Albert de Sardaigne (1831-1849), Grand-maître de l'Ordre de l'Annonciade, [Grand-maître de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare,

De gueules au cheval effaré d'argent[52], le canton des Comtes Propriétaires brochant.[53]

Comtesses de l'Empire

Comtesses attachées aux Maisons impériales

Figure Nom de la comtesse et blasonnement
Anne-Marie-Gasparde-Vincente Pieri (1765-1815), veuve du sieur Brignole Sale, dame du palais de l'Impératrice Joséphine (1804-1810), dame pour accompagner Pauline Bonaparte princesse Borghèse (1810), dame du palais de l'Impératrice Marie-Louise (1810-1814), comtesse de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Saint-Cloud).

Ecartelé, au premier et quatrième d'azur à l'arbre de sinople terrassé du même, [senestré] d'un lion contre rampant de gueules ; au deuxième d'or au lion de gueules tenant une croix haussée du même en pal ; au troisième d'azur à la fasce d'argent chargée de trois roses de gueules, sommée d'un griffon naissant d'or, armé d'une épée de sable et soutenue d'une molette d'argent. Sur le tout d'azur au signe distinctif des comtesses attachées à notre maison.[8]

Françoise-Joséphine-Marie-Philippine de Sales ( - Turin - Turin), veuve du sieur Bens de Cavour, dame d'honneur (1re dame) de Pauline Bonaparte princesse Borghèse (1810), comtesse de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Paris).

Coupé, le premier d'azur à deux étoiles surmontées d'un croissant d'argent ; et de gueules à trois coquilles en fasce d'or sur le tout, au signe distinctif de comtesses attachées aux maisons des princes de notre famille, qui est d'azur au portique ouvert à deux colonnes d'or.[8]

Comtesses, veuves de militaire

Figure Nom de la comtesse et blasonnement
..., sur le tout, au signe distinctif de comtesse veuve de militaire de l'Empire, qui est un écusson d'or à l'épée renversée en pal de sable. L’écu accompagné de deux palmes d’or, nouées en sautoir, d’un ruban d’azur, entourant l’écu.

Autres comtesses

Figure Nom de la comtesse et blasonnement
..., sur le tout, au signe distinctif de comtesse d’Empire, qui est un écusson en abîme d'or plein. L’écu accompagné de deux palmes d’or, nouées en sautoir, d’un ruban d’azur, entourant l’écu.

Notes et références

  1. Source : www.heraldique-europeenne.org
  2. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
  3. Source : Armorial de l'Empire français - par M. Alcide Georgel - 1870. L'Institut, L'Université, Les Écoles publiques. Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
  4. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), et ses Compléments sur www.euraldic.com
  5. Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Éditions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  6. Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
  7. Nommé par l'Empereur, mais non reconnu par Pie VII.
  8. publication_d0e2252&qid=sdx_q0&fmt=tab&idtoc=BB_29_Test publication-pleadetoc&base=fa&n=1&ss=true&as=true&ai=second|standard| PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  9. Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
  10. « www.heraldique-blasons-armoiries.com », L'armorial de la noblesse du Premier Empire (consulté le )
  11. Champmol : nom d'une terre acquise en Côte-d'Or en 1791 et ancienne chartreuse, actuellement absorbée par Dijon. L'hôpital psychiatrique de la chartreuse de Champmol en marque l'emplacement.
  12. Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org
  13. « Jean-François-Aimé Dejean (1749-1824) Comte de l'Empire », sur www.napoleon-empire.net (consulté le )
  14. « jean françois aimé DEJEAN castelnaudary 1749 - paris 1824 comte de l'Empire - général de division du genie - pair de france », sur napoleon-monuments.eu (consulté le )
  15. « Jean-François Aimé Dejean », sur roglo.eu (consulté le )
  16. La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
  17. « Mr. A.P. Twent van Raaphorst », sur parlement.com (consulté le ).
  18. http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/toc.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e217954&qid=sdx_q0&fmt=tab&idtoc=BB_29_1er_EMPIRE-pleadetoc&base=fa&n=11&ss=true&as=true&ai=second%7Cstandard%7C
  19. Alphonse Brémond, Nobiliaire toulousain, (lire en ligne)
  20. Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, (lire en ligne)
  21. Source : roglo.eu
  22. (es) « Jullien », sur FranceGenWeb, (consulté le ).
  23. Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique, de Jacques Declercq, d'après L’héraldique napoléonienne, de Philippe Lamarque Ed. du Guy.
  24. « Mathieu-Louis Molé (1781-1855), comte de l'Empire », sur www.napoleon-empire.net (consulté le )
  25. Né à La Rochelle selon Fastes de la Légion-d'honneur: biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre.
  26. Mémoires de la Société archéologique de Touraine, Par la Société archéologique de Touraine, Publié en 1866
  27. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 8, L'auteur, (lire en ligne)
  28. "Portalis", LA FAMILLE AUJOURD'HUI sur www.portalis.info
  29. Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, Par Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, publié par L'auteur, 1827.
  30. Source : www.luz-herald.net, Le site du blason
  31. Brisé des armes de son grand-père Toussaint Gravelotte du Saulcy, avocat au Parlement de Metz
  32. Grand Armorial de France, Henri Jougla de Morena, 1934-1952.
  33. Traité d'héraldique, Michel Pastoureau.
  34. Source : www.szlachta.org
  35. Trésor héraldique, d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc. Par A. de La Porte, Membre de plusieurs sociétés historiques et archéologiques, 1864.
  36. Listes des titres de noblesse, chevalerie, et autres marques d'honneur accordées par les souverains des Pays-Bas, depuis 1659 jusqu'à 1794 : précédées d'une notice historique, Publié par Vandale, 1847
  37. Source : www.lillempire.fr : Lille et le Nord, du Consulat au Second Empire
  38. Source : www.labanquedublason2.com
  39. Alexandre Léon de Galard de Brassac de Béarn sur roglo.eu
  40. Alexandre Léon Luce de Galard de Brassac de Béarn, marquis de Brassac, Comte de Béarn, fut chambellan de l'Empereur Napoléon qui lui confia plusieurs missions intimes, notamment en Italie et à Vienne (Autriche) où il reçut le cordon de Grand-croix de Saint-Léopold d'Autriche. Il s'était uni en 1796 à Pauline de Sourche de Tourzel, fille de la Duchesse de Tourzel, gouvernante des enfants de France. Pauline de Tourzel, amie particulière de Madame la Dauphine, Duchesse d'Angoulême, partagea la captivité de la famille royale au Temple et échappa par miracle aux massacres de Septembre.
    Source
    Louis Pierre d'Hozier, Armorial général de la France, vol. 7, Firmin-Didot, (lire en ligne)
  41. « [...] Ce fut lui qui remit la lettre par laquelle Très haut et Très puissant Seigneur, Messire Alexandre-Léon-Luce de Galard de Béarn, marquis de Brassac, comte de Béarn, baron de la Rochebeaucourt, sollicitait la clef de chambellan. »
    Source
    Frédéric Masson, Joséphine imperatrice et reine, P. Ollendorff, , 8e éd., 464 p. (lire en ligne)
  42. Fiche de Auguste Jean Germain de Montforton sur roglo.eu
  43. Source : Généalogie des Germain de Monforton sur www.genea-bdf.org
  44. Source : Annuaire des titulaires de la Légion d'Honneur (archive)
  45. Almanach royal, Publié par Testu et cie, 1830.
  46. Source : racineshistoire.free.fr
  47. ARMORIAL DU PREMIER EMPIRE, Par Philippe LAMARQUE, Index armorum : Michel POPOFF, Iconographie : Gregor JAKUBOWSKI – BARTHEL de WEYDENTHAL, Éditions du Gui, page 141
  48. Source : www.armorial-general.org
  49. Philippe Lamarque, La figure héraldique du cheval, Editions Cheminements, , 292 p. (ISBN 978-2-84478-076-8, présentation en ligne)
  50. Almanach royal de Westphalie : pour l'an M. DCCC. XIII., Cassel, Imprimerie royale (lire en ligne)
  51. (en) Clive Parry, The Consolidated treaty series, vol. 61, Oceana Publications, (ISBN 978-0-379-13000-3, lire en ligne)
  52. « Le cheval effaré d'argent » semble être une reprise des armes de Basse-Saxe, que les Ducs de Savoie avaient ajouté aux leurs, prétendant, depuis le XVIe siècle, être issus de la Maison de Saxe. Voir Armorial de la maison de Savoie
  53. Napoleonic Heraldry sur www.heraldica.org.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes et sources

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