Communauté de communes du Pays Châtillonnais
La communauté de communes du Pays châtillonnais[1] se situe dans le département français de la Côte-d'Or (Bourgogne-Franche-Comté).
Communauté de communes du Pays châtillonnais | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Forme | Communauté de communes |
Siège | Châtillon-sur-Seine |
Communes | 107 |
Président | Jérémie Brigand (LR) |
Date de création | |
Code SIREN | 242101434 |
Démographie | |
Population | 19 790 hab. (2018) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 1 813,90 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chatillonnais.fr |
Fiche Banatic | Données en ligne |
Fiche INSEE | Dossier complet en ligne |
Historique
Elle regroupait 113 communes[2] réparties sur 6 cantons et compte 20 121 habitants. Depuis 2015 celles-ci composent essentiellement le nouveau canton de Châtillon-sur-Seine. Avec 1 821 km2[3] c'est la communauté de communes la plus étendue de France après celles de Guyane.
La communauté de communes du Pays châtillonnais regroupe les communes des anciens cantons d’Aignay-le-Duc, de Baigneux-les-Juifs, de Châtillon-sur-Seine, de Laignes, de Montigny-sur-Aube et de Recey-sur-Ource
Composition
La communauté de communes est composée des 107 communes suivantes :
Châtillon-sur-Seine Sainte-Colombe-sur-Seine Laignes Buncey Recey-sur-Ource
Ampilly-le-Sec Leuglay Aignay-le-Duc Voulaines-les-Templiers Montliot-et-Courcelles
Montigny-sur-Aube Chamesson Belan-sur-Ource Coulmier-le-Sec Cérilly
Démographie
La population des communes qui composent l'actuelle communauté du pays châtillonnais connait un accroissement notable au début du XIXe siècle pour se maintenir au-delà des 47 000 habitants de 1830 à 1850. Si on excepte une chute brutale de 4 000 habitants entre 1914 et 1918 due à la Grande Guerre suivie d'un long plateau au-dessus de 26 000 habitants de 1920 à 1970, elle connait depuis une décroissance régulière pour passer sous les 20 000 en 2012. Cependant les divers types d'agglomérations présentent des profils divers selon leur importance numérique.
Les communes qui ont dépassé 900 habitants pendant la période concernées sont retenues comme représentatives des agglomérations urbaines alors que celles qui en comptent moins de 100 en 2012 caractérisent la zone rurale. Entre ces deux extrêmes les autres qui regroupent les agglomérations intermédiaires atteignent 22 000 habitants en 1841, soit de 9 000 de plus que les agglomérations ou la zone rurale, chacune étant alors respectivement aux environs de 13 000. Elles en comptent aujourd'hui 1 500 de moins que les agglomérations, leur décroissance étant en partie due à la faillite de la sidérurgie locale.
Les agglomérations
La même année, en 2012, les 10 communes retenues dans cette catégorie totalisent 9 319 habitants soit près la moitié de la population totale du canton. Au début du XIXe siècle, celles-ci totalisaient moins d'habitants que les petites communes rurales et ce n'est qu'au milieu de ce même siècle qu'elles commencent à les dépasser pour en concentrer trois fois plus en 2012[5]. On relève au sein de ce groupe des situations contrastées et beaucoup d'entre elles qui ont conservé des bâtiments représentatifs de leur importance passée ont maintenant moins de 300 habitants.
Ainsi Autricourt qui ne compte plus que 124 habitants en possédait 980 en 1821 alors qu'à la même époque Sainte-Colombe-sur-Seine toujours forte de ses 968 habitants après en avoir recensé 1 330 en 1975 n'en compte encore que 253. Quant à Châtillon-sur-Seine après avoir doublé sa population entre 1792 et 1982, il perd depuis 2 000 habitants, parfois au profit d'une moindre chute des communes voisines comme en témoignent le maintien de la population de Sainte-Colombe en dépit de la fermeture progressive de son importante usine à la fin du siècle dernier ou la modeste croissance de Montliot-et-Courcelles, Buncey ou Massingy.
Le tissu rural
Les communes plus atteintes par la diminution de leurs effectifs sont celles qui jouxtent les centres touchés par la crise de la sidérurgie locale et celles dont le patrimoine agricole était très morcelé. L'abandon des exploitations non rentables avant leur regroupement au sein d'unités plus importantes entraîne une fuite de la population qui affecte plus globalement les zones rurales que les agglomérations avant de se stabiliser au début des années 1980. Alors qu'en 1792 la plus petite des cent sept communes concernées, Chaugey, compte 104 habitants en 2012 quarante-sept d'entre elles n'atteint pas la centaine.
Alors qu'elles représentent pratiquement la moitié des communes composant le canton la somme de leurs habitants, 2 850, ne représente que 15 % de sa population totale[5]. Jusqu'au milieu du XIXe siècle ces mêmes communes accusent une population totale comprise entre 12 000 et 13 000 habitants soit près de 30 % de celle de la même aire géographique. Parmi les extrêmes Chaumont-le-Bois et Riel-les-Eaux qui dépassaient les 500 habitants au début du XIXe siècle sont passés sous la barre des 100 depuis les années 1980. Depuis cette date le ré-encépage des coteaux enraye la fuite sans toutefois inverser la tendance.
Politique et administration
Depuis le Jérémie Brigand, maire de Massingy, succède à la présidence à son père Hubert, maire de Châtillon-sur-Seine et conseiller départemental[6].
Actions
Réalisation
- Création des centres de loisirs de Chamesson
- Construction de déchèteries
- Création de sentiers de randonnée
- Aménagement de trois centres s@ti21 (ex-Cyber-bases) à Châtillon-sur-Seine, Baigneux-les-Juifs et Leuglay ainsi qu'un centre itinérant ; plus de renseignements sur le site des centres sati21 du Pays Châtillonnais
- Maison de services au public
- Conventions de partenariat signées
- Musée du Pays châtillonnais
- Centre Socio-culturel et de Loisirs du Pays châtillonnais
- Achat d'un mammographe
- Création de deux mini-crèches
- Centre équestre de La Barotte
Projets en cours de réalisation
- ZAE de Baigneux-les-Juifs
- Dès son élection Jérémie Brigand s'est engagé à rouvrir en urgence le dossier Leader[7], programme européen de soutien aux projets de développement en zone rurale, pour lequel l'aval de la Région Bourgogne est nécessaire à son dépôt en [6].
Notes et références
- « Liste des intercommunalités de la Côte-d'Or en 2017 »
- Châtillonnais
- Superficie calculée avec les données OpenStreetMap, EPCI 2014 fichier disponible sur le sujet du site GeoRezo
- Séries historiques sur la population et le logement en 2016 - CC du Pays Châtillonnais (242101434)., sur le site de l'Insee (consulté le 1er juillet 2019)
- Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2004
- Jérémie Brigand, nouveau président de la communauté de communes du Pays châtillonnais
- Programme Leader
Liens externes
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