24 Heures du Mans

Les 24 Heures du Mans sont une compétition automobile d'endurance d'une durée de 24 heures, se déroulant en juin (généralement la vingt-quatrième semaine de l'année) sur le circuit des 24 Heures, un circuit routier du sud de la ville du Mans qui emprunte une section du circuit Bugatti. Cette épreuve, existant depuis 1923, est l'une des trois courses les plus prestigieuses au monde avec le Grand Prix de Monaco et les 500 miles d'Indianapolis.

Pour les articles homonymes, voir 24 Heures du Mans (homonymie).

24 Heures du Mans
Généralités
Sport Compétition automobile
Création 1923
Organisateur(s) Automobile Club de l'Ouest
Éditions 90 (en 2022)
Catégorie Endurance
Périodicité Annuelle
Lieu(x) Circuit des 24 Heures
France
Nations Mondiale
Site web officiel www.24h-lemans.com
Palmarès
Tenant du titre Toyota
Plus titré(s) Équipe :Constructeur :
Pilote :
Meilleure nation Constructeur :
Pilote :
Pour la dernière compétition voir :
24 Heures du Mans 2022

En 2012, la National Geographic Society américaine considère l'épreuve comme l'événement sportif mondial numéro 1[1].

La course a, au fil des ans, inspiré des courses similaires partout dans le monde et popularisé le format de 24 heures notamment à Daytona, au Nürburgring, et à Spa-Francorchamps. De plus, les championnats American Le Mans Series et autres Le Mans Series ont été créés, ouverts aux mêmes véhicules que les 24 Heures du Mans.

Depuis 2012, l'épreuve fait partie du championnat du monde d'endurance FIA (WEC).

L'affiche annonçant l'édition de 1923.
Emblème de la course en entrée de ville.

Historique

En 1920, l'Automobile Club de l'Ouest, en particulier par son secrétaire général Georges Durand, œuvre à la réalisation d'une compétition dont le caractère devait contribuer à l'évolution du progrès technique et favoriser l'essor de l'automobile. En 1922, le club annonce la création d'un nouveau type de compétition dans la Sarthe, une épreuve d'endurance, alors que le Bol d'or automobile vient tout juste d'être créé. Pendant l'épreuve, des équipages de deux pilotes par voiture se relaieraient jour et nuit.

La première édition, avec trente-trois équipages, se déroule les 26 et sur un circuit près de la ville du Mans. Elle fut remportée par André Lagache et René Léonard sur une Chenard & Walcker. Ils couvrirent 128 tours à la moyenne de 92,064 km/h. Aujourd'hui, les 24 Heures du Mans ont lieu chaque année en juin. C'est la plus ancienne et la plus prestigieuse des courses d'endurance pour automobile de sport et Sport-prototypes[1],[2], elle fait partie à ce titre des différentes triples couronnes du sport automobile.

Innovations techniques

La course a servi d'expérimentation à de nombreux projets. Depuis le début, les équipes concurrentes ont innové. Le frein à disque, la jante, l'aérodynamisme, le pneu à carcasse radiale, le phare à LED, puis au laser, font partie des innovations testées au Mans[3].

Différents types de moteurs ont été utilisés pour gagner autant en vitesse qu'en consommation. La suralimentation commença dès 1929, longtemps avant la turbo compression, en 1974. En 1963, une auto expérimenta une turbine à gaz, alors qu'en 1970 était présenté le moteur rotatif. Les freins ont fait l'objet de nombreux essais, et les phares antibrouillard furent inventés pour la course[3]. En , dans la continuité des voitures hybrides apparues en 2012, naît le projet Mission H24 qui s'est donné pour objectif de faire courir une voiture fonctionnant intégralement à l'hydrogène en 2024[4].

Par ailleurs, la ligne droite des Hunaudières est décrétée « laboratoire national » en 1932 par les Ponts et chaussées et, en 1933, la ligne médiane des routes françaises y est testée[3].

Cependant, à partir de 2021, la mise en place d'un règlement fondé sur une balance de performance (Balance of Performance ou BOP en anglais) constitue un changement radical, puisque les constructeurs concourant pour la victoire ne sont plus incités à améliorer les performances de leurs voitures. Avant chaque course du championnat du monde FIA-WEC, auquel appartiennent les 24 Heures du Mans, le législateur impose à chaque concurrent des modifications pour ses voitures, telles le poids, la puissance, la quantité d'énergie (carburant) autorisée par relais, ou la vitesse en dessous de laquelle le système hybride ne doit pas être actionné, ceci pour que tous les concurrents d'une même catégorie restent à égalité de performances[5]. Le développement technique des voitures n'est donc plus encouragé, et priorité est donnée à la maîtrise des coûts pour attirer de nombreuses marques.

Différents styles de départ

  • Départ arrêté en ligne : 1923 à 1924
  • Départ arrêté en épi dit « Le Mans » : 1925 à 1969
  • Départ arrêté en épi avec pilote à bord : 1970
  • Départ lancé : depuis 1971

Le départ des voitures dans le style « Le Mans », bien que le plus spectaculaire, les pilotes s'élançant en courant vers leurs voitures placées en épi sur le côté opposé, fut remis en cause en 1968 à la suite de l'accident de Willy Mairesse dû probablement à une portière mal fermée de sa Ford GT40. En effet, pour gagner du temps, les pilotes s'élancent et rognent sur les règles de sécurité, ce qui fait que le premier pilote du relais n'attache pas toujours son harnais. L'année suivante, pour marquer son opposition à ce type de départ, Jacky Ickx traverse la piste en marchant, attache son harnais et s'élance en dernier, puis remporte l'épreuve. En 1970, le départ est légèrement amélioré avec les pilotes déjà à bord des voitures. L'année suivante, le départ voiture arrêtée est définitivement abandonné.

En hommage au départ « Le Mans » des voitures, le départ avec traversée de la piste en courant demeure dans les disciplines sans portes ni ceintures de sécurité : les 24 Heures Moto[6], vélo[7] et rollers[8].

Depuis 1949, le départ est donné par une personnalité, différente chaque année, et non plus par un membre de l'ACO. On peut nommer entre autres trois présidents de la République française : en 1949, Vincent Auriol, en 1972, Georges Pompidou et en 2015, François Hollande ; des personnalités du monde du cinéma : en 1971, Steve McQueen, en 1996, Alain Delon, en 2003, Luc Besson et en 2016, Brad Pitt[9] ou dans le monde sportif : en 1978, Raymond Poulidor, en 1982, Luigi Chinetti, en 2000, Jacky Ickx, en 2009, le président de Ferrari Luca di Montezemolo, en 2011, le président de la FIA Jean Todt, en 2014, Fernando Alonso, et en 2018, Rafael Nadal. En 2008, le départ a même été donné depuis la station spatiale internationale[10].

Logotype

Organisation de la course

Lorsque Le Mans se met à l'heure de la course, c'est plus d'une semaine d'événements qui s’enchaînent. Cela commence avec l'élection de Miss 24 Heures du Mans, puis se poursuit par la journée test et les deux journées de vérifications administratives et techniques, dont le traditionnel pesage des véhicules sur la place de la République[11]. Une séance de signature d'autographes par les pilotes est organisée devant les stands, alors que les concurrents finissent la préparation des voitures qui sont exposées au public. Les essais libres et les qualifications suivent, puis c'est au tour de la journée « découverte des stands » pour le public, et la concentration du Classic British Welcome[12], qui présente des véhicules classiques ou de prestige à Saint-Saturnin, une commune voisine. Enfin se déroule la parade des pilotes, qui présente en centre-ville l'ensemble des équipages engagés pour la course et embarqués à bord de véhicules historiques accompagnés par des véhicules de prestige et clubs automobiles, suivi de l'inauguration d'une nouvelle plaque de bronze avec les empreintes des vainqueurs de l'année précédente. Le samedi commence avec le warm up, et depuis 2016, avec une course d'ouverture pour GT3 et LMP3 comptant pour la Michelin Le Mans Cup. Tout au long du week-end de la compétition, les animations sont nombreuses, telles les concentrations d'Arnage et de Mulsanne, la fête foraine, les concerts, démonstrations, défilés, séances d'autographes, le village et ses boutiques, les expositions, baptêmes de piste, survols en hélicoptère, karting et simulateurs, soirées VIP... et bien sûr la course.

Directeurs de course

Circuit

Le circuit automobile de la Sarthe.

La piste, mesurant 13,626 km[13], emprunte une partie du circuit Bugatti et comporte une grande partie de route nationale. Les passages les plus célèbres sont les virages du Tertre Rouge, Mulsanne, Arnage et la ligne droite des Hunaudières, longue de presque km où les prototypes maintenaient auparavant une vitesse de près de 400 km/h pendant une minute. Cette portion du circuit a été divisée en trois lignes droites par l'installation de deux chicanes en 1990. Ces chicanes ont pour but de limiter la recherche de la vitesse maximale par des réductions d'appuis aérodynamiques trop importantes et de limiter par conséquent les différences de vitesse entre concurrents. L'envol de certains véhicules était dû à la géométrie de la piste avec un changement de plan qui pouvait créer un décrochage aérodynamique suivant leurs configurations et réglages aérodynamiques. La bosse a été aplanie pour l'édition 2001.

Le record absolu du tour le plus court est au crédit de Jackie Oliver avec une Porsche 917 en 1971, sur l'ancien tracé, bien avant la création des chicanes, avec un temps de 3 min 13 s 6 et une moyenne de 250,07 km/h[14]. Le record homologué de vitesse maximale atteinte sur le circuit est de 405 km/h dans la ligne droite des Hunaudières et appartient à Roger Dorchy sur WM P88 à moteur Peugeot lors des 24 Heures du Mans 1988. Le record de vitesse est en réalité de 407 km/h mais Peugeot, à des fins de communication, demanda à conserver 405 pour l'associer à la sortie de sa Peugeot 405[15],[16].

Le record du meilleur tour en course appartient à André Lotterer sur Audi R18 e-tron quattro avec un temps de 3 min 17 s 475, soit 248,459 km/h de moyenne, réalisé lors de l'édition 2015.

Le tour le plus rapide de toute l'histoire des 24 Heures du Mans est au crédit de Kamui Kobayashi avec Toyota, lors des essais qualificatifs de l'édition 2017, avec un temps de 3 min 14 s 791 et une moyenne de 251,882 km/h, tour le plus court depuis l'existence des deux chicanes dans la ligne droite des Hunaudières[17].

Accidents

Avec les vitesses élevées qui sont associées au Mans, l'épreuve a connu un certain nombre d'accidents. Certains ont été mortels pour des concurrents, mais aussi pour des spectateurs.

Le pire moment de l'histoire du Mans est l'accident grave survenu durant l'édition du [18] au cours de laquelle 82 spectateurs, ainsi que le pilote français Pierre Levegh, furent tués par l'envol de sa Mercedes-Benz 300 SLR. Cependant, malgré l'accident, les organisateurs décidèrent de laisser la course continuer pour éviter que le public venu très nombreux (environ 250 000 personnes) ne s’en aille et ne bloque les routes d'accès au circuit ce qui aurait aussi bloqué les ambulances évacuant les blessés. L'équipe Mercedes retira ses deux autres voitures durant la nuit et repartit discrètement vers l'Allemagne. Ce carnage provoqua un choc dans le monde des sports automobiles, qui conduisit à la suppression de beaucoup de courses principales et mineures en 1955, telles que les Grands Prix de France, d'Allemagne et de Suisse, ce dernier pays bannissant jusqu'en 2007, toute compétition motorisée sur circuit sur son territoire. Cet accident entraîna de nouvelles réglementations sur la sécurité des pilotes et des spectateurs dans toutes les catégories de sports motorisés.

En 1967, le pilote Jacques (Roby) Weber est décédé à la suite d'un accident survenu lors des essais préliminaires. Sur la ligne droite des Hunaudières, à environ 250 km/h, sa voiture a effectué une série de tonneaux sur une distance de 135 m, a pris feu, puis s'est immobilisée, les roues en l'air. Le personnel a attaqué le feu avec des extincteurs, a retourné la voiture et extrait la victime. L'autopsie a révélé que la mort était consécutive à un traumatisme crânien[19].

En 1986, Jo Gartner se tua au volant d’une Porsche 962C, brisée sur les barrières dans la ligne droite des Hunaudières. Il y eut un autre décès en 1997, celui de Sébastien Enjolras sur WR lors des essais préliminaires, à la suite de l'envol de sa voiture, retombée sur le rail de sécurité. Le dernier accident mortel en date eut lieu le , après seulement dix minutes de course. Allan Simonsen décéda à la suite de la perte de contrôle de son Aston Martin dans le virage rapide du Tertre Rouge. Inconscient après le choc, il mourut dans l'hélicoptère le menant à l'hôpital.

Au cours de l'édition 1999, les Mercedes-Benz ont été victimes d'une série d'accidents qui auraient pu avoir des suites plus graves. La CLR Mercedes-Benz de 1999 souffrait d’une instabilité aérodynamique qui en provoquait l'envol sous certaines conditions. Après une première alerte le jour des qualifications, où la CLR no 4 conduite par Mark Webber décolla de l'avant et s'immobilisa le long des rails, Mercedes déclara avoir résolu le problème. Cependant, lors du « warm up » quelques heures avant la course, la même voiture, réparée avec le même pilote, s'envola et se retrouva sur le toit. Un nouvel accident se produisit en course. La CLR no 5 de Peter Dumbreck s’envola à plusieurs mètres de hauteur en tournoyant, passa au-dessus des rails de sécurité, et atterrit dans les bois. Aucun conducteur ne fut sérieusement blessé dans ces trois accidents, mais Mercedes-Benz retira rapidement la voiture restante en course et, par la suite, arrêta son programme de développement de voitures de type sport-prototype.

Catégories

Les voitures qui participent à cette épreuve sont réparties en plusieurs catégories (« LM » signifie « Le Mans » ; « LM P » « Le Mans Prototype » ; « GTE » « Grand tourisme Endurance » ; « Pro » « professionnel » ; et « Am » « amateur ») :

À partir de l'édition 2021, une nouvelle catégorie, Le Mans Hypercar, remplace la catégorie LMP1[20]. En 2023 apparaîtra la catégorie LMDh, obligatoirement dotée d'un système hybride standard et reprenant la réglementation châssis de la catégorie LMP2[21].

À partir de 2021, la mise en place d'une « Balance of Performance » à l'intérieur des catégories les plus élevées (Le Mans Hypercar, puis LMDh en 2023), de manière à égaliser les performances de tous les concurrents appartenant à une même catégorie, constitue un tournant fondamental dans la philosophie de la compétition[5].

Prototypes

LM
  • Le Mans Hypercar (anciennement LMP900 puis LM P1)
  • LM P2 (anciennement LMP675)

Grand Tourisme

LM GTE (anciennement GT2) divisée en deux classes :

  • GTE Pro
  • GTE Am

Palmarès

Par année

Palmarès des 24 Heures du Mans
Année Pilotes Équipe Voiture Pneus Formule / Championnat
1923 André Lagache
René Léonard
Chenard & Walcker SA Chenard et Walcker Sport M 3.0
1924 John Duff
Frank Clement
Duff & Aldington Bentley 3 Litre Sport D 3.0
1925 Gérard de Courcelles
André Rossignol
Pas de nom d'équipe Lorraine-Dietrich B3-6 D 5.0
1926 Robert Bloch
André Rossignol
Pas de nom d'équipe Lorraine-Dietrich B3-6 D 5.0
1927 Dudley Benjafield
Sammy Davis
Bentley Motors Ltd. Bentley 3 Litre Super Sport D 5.0
1928 Woolf Barnato
Bernard Rubin
Bentley Motors Ltd. Bentley 4½ Litre D 5.0
1929 Woolf Barnato
Henry Birkin
Bentley Motors Ltd. Bentley Speed Six D 8.0
1930 Woolf Barnato
Glen Kidston
Bentley Motors Ltd. Bentley Speed Six D 8.0
1931 Francis Curzon
Henry Birkin
Lord Howe Alfa Romeo 8C 2300 D 3.0
1932 Raymond Sommer
Luigi Chinetti
Raymond Sommer Alfa Romeo 8C 2300 E 3.0
1933 Raymond Sommer
Tazio Nuvolari
Soc. Anon. Alfa Romeo Alfa Romeo 8C 2300 E 3.0
1934 Philippe Étancelin
Luigi Chinetti
Philippe Étancelin / Luigi Chinetti Alfa Romeo 8C 2300 E 3.0
1935 Johnny Hindmarsh
Luis Fontés
Arthur W. Fox & Charles Nichol Lagonda M45R Rapide D 5.0
1936 Pas de course (grèves dans l'industrie automobile et refus d'un report du RAC de Grande-Bretagne pour course à Brooklands à la date proposée)
1937 Jean-Pierre Wimille
Robert Benoist
Roger Labric Bugatti Type 57G Tank D 5.0
1938 Eugène Chaboud
Jean Trémoulet
Eugène Chaboud / Jean Trémoulet Delahaye Type 135CS D 5.0
1939 Jean-Pierre Wimille
Pierre Veyron
Jean-Pierre Wimille Bugatti Type 57S Tank D 8.0
1940-1948 Pas de course (Seconde Guerre mondiale puis reconstruction de la France)
1949 Peter Mitchell-Thomson
Luigi Chinetti
Lord Selsdon Ferrari 166MM E S 2.0
1950 Louis Rosier
Jean-Louis Rosier
Louis Rosier Talbot-Lago T26 Grand Sport D S 5.0
1951 Peter Walker
Peter Whitehead
Peter Walker Jaguar XK-120C D S 5.0
1952 Hermann Lang
Fritz Riess
Daimler-Benz A.G. Mercedes-Benz W194 C S 3.0
1953 Tony Rolt
Duncan Hamilton
Jaguar Cars Ltd. Jaguar Type C D S 5.0 / WSC
1954 José Froilán González
Maurice Trintignant
Scuderia Ferrari Ferrari 375 Plus P S 5.0 / WSC
1955 Mike Hawthorn
Ivor Bueb
Jaguar Cars Ltd. Jaguar Type D D S 5.0 / WSC
1956 Ron Flockhart
Ninian Sanderson
Ecurie Ecosse Jaguar Type D D S 5.0
1957 Ron Flockhart
Ivor Bueb
Ecurie Ecosse Jaguar Type D D S 5.0 / WSC
1958 Olivier Gendebien
Phil Hill
Scuderia Ferrari Ferrari 250 TR58 E S 3.0 / WSC
1959 Carroll Shelby
Roy Salvadori
David Brown Racing Dept. Aston Martin DBR1 A S 3.0 / WSC
1960 Olivier Gendebien
Paul Frère
Scuderia Ferrari SpA Ferrari 250 TR59/60 D S 3.0 / WSC
1961 Olivier Gendebien
Phil Hill
Scuderia Ferrari Ferrari 250 TRI/61 D S 3.0 / WSC
1962 Olivier Gendebien
Phil Hill
SpA Ferrari SEFAC Ferrari 330 TRI/LM Spyder D E +3.0 / WSC
1963 Ludovico Scarfiotti
Lorenzo Bandini
SpA Ferrari SEFAC Ferrari 250 P D P 3.0 / WSC
1964 Jean Guichet
Nino Vaccarella
SpA Ferrari SEFAC Ferrari 275 P D P 5.0 / WSC
1965 Jochen Rindt
Masten Gregory
North American Racing Team Ferrari 250 LM G P 5.0 / WSC
1966 Bruce McLaren
Chris Amon
Shelby American Inc. Ford GT40 Mk II G P +5.0 / WSC
1967 Dan Gurney
A. J. Foyt
Shelby American Inc. Ford GT40 Mk. IV G P +5.0 / WSC
1968 Pedro Rodríguez
Lucien Bianchi
John Wyer Automotive Engineering Ford GT40 Mk I F S 5.0 / WSC
1969 Jacky Ickx
Jackie Oliver
John Wyer Automotive Engineering Ford GT40 Mk I F P 5.0 / WSC
1970 Hans Herrmann
Richard Attwood
Porsche KG Salzburg Porsche 917 K G S 5.0 / WSC
1971 Helmut Marko
Gijs van Lennep
Martini Racing Team Porsche 917 K F S 5.0 / WSC
1972 Henri Pescarolo
Graham Hill
Équipe Matra Simca Shell Matra Simca MS670 G S 3.0 / WSC
1973 Henri Pescarolo
Gérard Larrousse
Équipe Matra Simca Shell Matra Simca MS670B G S 3.0 / WSC
1974 Henri Pescarolo
Gérard Larrousse
Équipe Gitanes Matra Simca MS670C G S 3.0 / WSC
1975 Jacky Ickx
Derek Bell
Gulf Research Racing Co. Mirage GR8 Ford/Cosworth G S 3.0
1976 Jacky Ickx
Gijs van Lennep
Martini Racing Porsche System Porsche 936 G Groupe 6 3.0
1977 Jacky Ickx
Hurley Haywood
Jürgen Barth
Martini Racing Porsche System Porsche 936 D Groupe 6 3.0
1978 Jean-Pierre Jaussaud
Didier Pironi
Renault Sport Renault Alpine A442B M Groupe 6 +2.0
1979 Bill Whittington
Klaus Ludwig
Don Whittington
Porsche Kremer Racing Porsche 935 K3 D Groupe 5
1980 Jean-Pierre Jaussaud
Jean Rondeau
Le Point Jean Rondeau Rondeau M379B Ford/Cosworth G Groupe 6 +2.0 / WSC
1981 Jacky Ickx
Derek Bell
Porsche System Porsche 936 D S +2.0 / WSC
1982 Jacky Ickx
Derek Bell
Rothmans Porsche System Porsche 956 D C / WSC
1983 Vern Schuppan
Hurley Haywood
Al Holbert
Rothmans Porsche Porsche 956 D C / WSC / EEC
1984 Henri Pescarolo
Klaus Ludwig
New Man Joest Racing Porsche 956 D C1 / WSC
1985 Paolo Barilla
Klaus Ludwig
John Winter
New Man Joest Racing Porsche 956 D C1 / WSC
1986 Hans-Joachim Stuck
Derek Bell
Al Holbert
Rothmans Porsche AG Porsche 962C D C1 / WSC
1987 Hans-Joachim Stuck
Derek Bell
Al Holbert
Rothmans Porsche AG Porsche 962C D C1 / WSC
1988 Jan Lammers
Johnny Dumfries
Andy Wallace
Silk Cut Jaguar Jaguar XJR-9LM D C1 / WSC
1989 Jochen Mass
Manuel Reuter
Stanley Dickens
Team Sauber Mercedes Sauber C9 Mercedes-Benz M C1
1990 John Nielsen
Price Cobb
Martin Brundle
Silk Cut Jaguar Jaguar XJR-12 G C1
1991 Volker Weidler
Johnny Herbert
Bertrand Gachot
Mazdaspeed Mazda 787B D C2 / WSC
1992 Derek Warwick
Yannick Dalmas
Mark Blundell
Peugeot Talbot Sport Peugeot 905 Evo 1B M C1 / WSC
1993 Geoff Brabham
Christophe Bouchut
Éric Hélary
Peugeot Talbot Sport Peugeot 905 Evo 1B M C1
1994 Hurley Haywood
Yannick Dalmas
Mauro Baldi
Le Mans Porsche Team Porsche Dauer 962 Le Mans G GT1
1995 Jyrki Järvilehto
Yannick Dalmas
Masanori Sekiya
Kokusai Kaihatsu Racing McLaren F1 GTR M GT1
1996 Davy Jones
Manuel Reuter
Alexander Wurz
Joest Racing Porsche WSC-95 TWR G LMP1
1997 Michele Alboreto
Tom Kristensen
Stefan Johansson
Joest Racing Porsche WSC-95 TWR G LMP
1998 Laurent Aïello
Stéphane Ortelli
Allan McNish
Porsche AG Porsche 911 GT1-98 M GT1
1999 Pierluigi Martini
Yannick Dalmas
Joachim Winkelhock
BMW Motorsport BMW V12 LMR M LMP
2000 Emanuele Pirro
Tom Kristensen
Frank Biela
Audi Sport Team Joest Audi R8 M LMP900
2001 Emanuele Pirro
Tom Kristensen
Frank Biela
Audi Sport Team Joest Audi R8 M LMP900
2002 Emanuele Pirro
Tom Kristensen
Frank Biela
Audi Sport Team Joest Audi R8 M LMP900
2003 Rinaldo Capello
Tom Kristensen
Guy Smith
Team Bentley Bentley Speed 8 M LMGTP
2004 Rinaldo Capello
Tom Kristensen
Seiji Ara
Audi Sport Japan Team Goh Audi R8 M LMP1
2005 Jyrki Järvilehto
Tom Kristensen
Marco Werner
ADT Champion Racing Audi R8 M LMP1
2006 Emanuele Pirro
Frank Biela
Marco Werner
Audi Sport Team Joest Audi R10 TDI M LMP1
2007 Emanuele Pirro
Frank Biela
Marco Werner
Audi Sport North America Audi R10 TDI M LMP1
2008 Rinaldo Capello
Tom Kristensen
Allan McNish
Audi Sport North America Audi R10 TDI M LMP1
2009 David Brabham
Marc Gené
Alexander Wurz
Peugeot Sport Peugeot 908 HDi FAP M LMP1
2010 Timo Bernhard
Romain Dumas
Mike Rockenfeller
Audi Sport North America Audi R15+ TDI M LMP1
2011 André Lotterer
Benoît Tréluyer
Marcel Fässler
Audi Sport Team Joest Audi R18 TDI M LMP1 / ILMC
2012 André Lotterer
Benoît Tréluyer
Marcel Fässler
Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro M LMP1 / FIA WEC
2013 Loïc Duval
Tom Kristensen
Allan McNish
Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro M LMP1 / FIA WEC
2014 André Lotterer
Benoît Tréluyer
Marcel Fässler
Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro M LMP1 / FIA WEC
2015 Nico Hülkenberg
Earl Bamber
Nick Tandy
Porsche Team Porsche 919 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2016 Romain Dumas
Neel Jani
Marc Lieb
Porsche Team Porsche 919 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2017 Timo Bernhard
Earl Bamber
Brendon Hartley
Porsche LMP Team Porsche 919 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2018 Sébastien Buemi
Kazuki Nakajima
Fernando Alonso
Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2019 Sébastien Buemi
Kazuki Nakajima
Fernando Alonso
Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2020 Sébastien Buemi
Kazuki Nakajima
Brendon Hartley
Toyota Gazoo Racing Toyota TS050 Hybrid M LMP1 / FIA WEC
2021 Mike Conway
Kamui Kobayashi
José María López
Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid M Hypercar / FIA WEC
2022 Sébastien Buemi
Brendon Hartley
Ryō Hirakawa
Toyota Gazoo Racing Toyota GR010 Hybrid M Hypercar / FIA WEC
La Coupe biennale Rudge Witworth (24 Heures du Mans 1929-1930).

Autres récompenses et classements

La Coupe Rudge-Whitworth est décernée à 26 reprises entre 1925 et 1960 (sauf en 1956 et 1957 faute de constructeur candidat, Aston Martin l'ayant remportée trois fois avant-guerre et le moteur Panhard huit fois entre 1950 et 1960). Cette Coupe, fondée sur le classement de trois années successives (cumul des distances parcourues lors des 24 Heures) est donc triennale pour sa première édition en 1925[22]. La réglementation est simplifiée pour une Coupe Rudge-Whitworth devenue biennale dès 1925. Le constructeur français Chenard et Walcker remporte alors pour ses résultats en 1923/1924/1925, et la coupe triennale, et la coupe biennale)[23]. Après Officine Meccaniche, constructeur italien en 1926, c'est Salmson constructeur français de renom qui remporte successivement en 1927 et 1928, les troisième et quatrième coupes Rudge-Witworth.

Un classement à l'indice de performance (plus grande distance parcourue selon la cylindrée) est établi à 37 reprises lors de chaque course entre 1926 et 1971. Le moteur Panhard est récompensé dix fois entre 1950 et 1962, Porsche six fois[24].

Un Prix de Saint-Didier (du propriétaire d'un garage manceau) de 50 000 FRF est décerné une seule fois en 1927, à André de Victor et Jean Hasley sur Salmson GS (No 25), d'après une formule handicap.

Salmson est le seul constructeur à avoir remporté, en 1927, ces trois dernières récompenses et repart alors victorieux avec 110 000 FRF, alors que Bentley pour la plus grande distance parcourue, remporte 1 200 FRF.

L'indice de rendement énergétique (où sont pris en compte la vitesse moyenne, la consommation de carburant, et le poids du véhicule) est attribué de 1959 à 1975 : Porsche l'obtient quatre fois, Alpine-Renault et Ferrari trois fois[24]. De 1977 à 1988 existe le classement général à l’efficacité énergétique, remporté quatre fois consécutivement par une Porsche 956 de 1982 à 1985, qui devient le classement Écoénergie de 1989 à 1991 (vainqueur la Spice Ford SE les deux premières fois).

Après le Michelin Energy Endurance Challenge (MEEC) en 2007 et 2008, apparaît le Michelin Green X Challenge en 2009, également annuel mais désormais fondé sur les European Le Mans Series et American Le Mans Series pour une qualification mancelle.

Records et statistiques

Porsche détient le record de victoires au Mans avec 19 succès (ici avec la no 19 vainqueure en 2015).

Par nombre de victoires constructeurs

Nombre de victoires Constructeur Années
19 Porsche 1970 – 1971 – 1976 – 1977 – 1979 – 1981 – 1982 – 1983 – 1984 –
1985 – 1986 – 1987 – 1994[Note 1] – 1996 – 1997[Note 2] – 1998 –
2015 – 2016 – 2017
13 Audi 2000 – 2001 – 2002 – 2004 – 2005 – 2006 – 2007 – 2008 – 2010 –
2011 – 2012 – 2013 – 2014
9 Ferrari 1949 – 1954 – 1958 – 1960 – 1961 – 1962 – 1963 – 1964 – 1965
7 Jaguar 1951 – 1953 – 1955 – 1956 – 1957 – 1988 – 1990
6 Bentley 1924 – 1927 – 1928 – 1929 – 1930 – 2003
5 Toyota 2018 – 2019 – 2020 – 2021 - 2022
4 Alfa Romeo 1931 – 1932 – 1933 – 1934
Ford 1966 – 1967 – 1968 – 1969
3 Matra Simca 1972 – 1973 – 1974
Peugeot 1992 – 1993 – 2009
2 Bugatti 1937 – 1939
Lorraine-Dietrich 1925 – 1926
1 Aston Martin 1959
BMW 1999
Chenard et Walcker 1923
Delahaye 1938
Lagonda 1935
Mazda 1991
McLaren 1995
Mercedes-Benz 1952
Mirage 1975
Renault-Alpine 1978
Rondeau 1980
Sauber Mercedes 1989[Note 3]
Talbot-Lago 1950
Bilan par nation
Pos. Nations Victoires
1er Allemagne 34
2e Royaume-Uni 17
3e France 15
4e Italie 13
5e Japon 6
6e États-Unis 4
7e Suisse 1

Par nombre de victoires pilotes

Nombre de victoires Pilote Années
9 Tom Kristensen 1997 – 2000 – 2001 – 2002 – 2003 – 2004 – 2005 – 2008 – 2013
6 Jacky Ickx 1969 – 1975 – 1976 – 1977 – 1981 – 1982
5 Derek Bell 1975 – 1981 – 1982 – 1986 – 1987
Frank Biela 2000 – 2001 – 2002 – 2006 – 2007
Emanuele Pirro 2000 – 2001 – 2002 – 2006 – 2007
4 Sébastien Buemi 2018 – 2019 – 2020 – 2022
Yannick Dalmas 1992 – 1994 – 1995 – 1999
Olivier Gendebien 1958 – 1960 – 1961 – 1962
Henri Pescarolo 1972 – 1973 – 1974 – 1984
3 Woolf Barnato 1928 – 1929 – 1930
Rinaldo Capello 2003 – 2004 – 2008
Luigi Chinetti 1932 – 1934 – 1949
Marcel Fässler 2011 – 2012 – 2014
Brendon Hartley 2017 – 2020 – 2022
Hurley Haywood 1977 – 1983 – 1994
Phil Hill 1958 – 1961 – 1962
Al Holbert 1983 – 1986 – 1987
André Lotterer 2011 – 2012 – 2014
Klaus Ludwig 1979 – 1984 – 1985
Allan McNish 1998 – 2008 – 2013
Kazuki Nakajima 2018 – 2019 – 2020
Benoît Tréluyer 2011 – 2012 – 2014
Marco Werner 2005 – 2006 – 2007
2 Fernando Alonso 2018 – 2019
Earl Bamber 2015 – 2017
Timo Bernhard 2010 – 2017
Henry Birkin 1929 – 1931
Ivor Bueb 1955 – 1957
Romain Dumas 2010 – 2016
Ron Flockhart 1956 – 1957
Jyrki Järvilehto 1995 – 2005
Jean-Pierre Jaussaud 1978 – 1980
Gérard Larrousse 1973 – 1974
Manuel Reuter 1989 – 1996
André Rossignol 1925 – 1926
Raymond Sommer 1932 – 1933
Hans-Joachim Stuck 1986 – 1987
Gijs van Lennep 1971 – 1976
Jean-Pierre Wimille 1937 – 1939
Alexander Wurz 1996 – 2009

Faits marquants

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2016). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
  • Dès la deuxième édition, il fut décidé que l'épreuve se déroulerait lors du deuxième week-end de juin, en raison des performances des phares de l'époque. Cette organisation a connu des modifications ultérieures, en raison de diverses circonstances. En 1968, l'épreuve s'est tenue en septembre en raison des événements de mai. En 1998, l'épreuve a eu lieu le premier week-end de juin afin de ne pas se superposer à la Coupe du monde de football organisée en France. Depuis 1998, l'organisation a été assouplie, la course a lieu soit le deuxième, soit le troisième week-end de juin.
  • De 1924 à 1928, les véhicules devaient effectuer un certain nombre de tours (20 en 1924) avec la capote fermée.
  • En 1926, trois Lorraine-Dietrich B3-6 sont aux trois premières places des 24 Heures du Mans avec pour chacune des moyennes supérieures à 100 km/h. C'est la première fois que cette moyenne est dépassée.
  • En 1927, expérimentation de la première voiture à traction en compétition, la Tracta type Gephi[25]. Si Bentley remporte l'épreuve avec sa 3 Litre, Salmson domine la compétition grâce au double arbre à cames de ses moteurs : victoire dans la catégorie 1 100 cm3, second et troisième au général, Prix de la performance, Coupe Biennale Rudge-Whitworth et Prix de Saint-Didier, soit un cumul de records jamais égalé.
  • En 1930, première participation féminine : Marguerite Mareuse et Odette Siko, 7e sur Bugatti 1 496 cm3[26].
  • Lors de sa victoire en 1950, Louis Rosier disputa pratiquement toute la course en solitaire, ne laissant son fils piloter que durant deux tours[27]. En 1952, Pierre Levegh disputant seul la course sur une Talbot-Lago, faillit battre les Mercedes d'usine, abandonnant lors de la dernière heure sur une casse mécanique provoquée par un rétrogradage raté alors qu'il occupait la tête de la course[28]. C'est à la suite de cet exploit que l'écurie Mercedes lui avait proposé un volant d'usine lors de la tragique édition de 1955, l'associant à des pilotes aussi prestigieux que Juan Manuel Fangio, Stirling Moss et Karl Kling.
  • En 1953, c'est la limite des 4 000 km en 24 heures qui fut franchie par quatre voitures dont trois Jaguar XK120 C[29].
  • L'édition 1955 fut endeuillée par un grave accident ayant causé 92 morts : 83 sur le site (dont un gendarme sur la piste) et neuf autres dans les jours qui suivirent. Des débris (moteur, train avant et capot) de la Mercedes 300 SLR de Pierre Levegh furent catapultés dans les tribunes de la ligne droite des stands à la suite d'une collision avec l'Austin-Healey de Lance Macklin. La course se poursuivit normalement (à l'exception du retrait volontaire de l'écurie Mercedes). Toutefois cet accident provoqua un important émoi médiatique et eut des conséquences notables sur l'histoire du sport automobile, entraînant l'interdiction des courses automobiles sur circuit sur le territoire suisse pendant plus de cinquante ans, et incitant la firme Mercedes-Benz (dont le retour sportif avait été mal accepté en France, le succès des Flèches d'Argent d'avant-guerre étant encore associé à la période hitlérienne) à ne plus participer à des compétitions automobiles de haut niveau pendant une trentaine d'années. La course fut par ailleurs remportée par Mike Hawthorn, dont la responsabilité semblait engagée dans l'accident, ce qui déclencha une polémique médiatique contre le pilote britannique. La question des responsabilités de Macklin ou de Hawthorn ne fut jamais clairement élucidée[30].
  • En 1966, la moyenne de 200 km/h pendant 24 heures fut battue par deux Ford GT40 Mk.II. Les deux machines franchirent la ligne d'arrivée en même temps, selon les ordres de l'équipe qui souhaitait une double victoire au Mans pour le constructeur américain. Mais le règlement de l'épreuve imposait que la première place revenait à l'équipage et à la voiture ayant parcouru la plus grande distance durant 24 heures, et la victoire fut donc attribuée à la voiture no 2 car elle s'était qualifiée en 4e position, soit deux rangs plus loin que sa consœur, et avait ainsi parcouru une distance légèrement plus importante pendant ces 24 heures. Cette édition a fait l'objet d'un film, Le Mans 66, sorti en 2019.
  • L'année suivante, c'est la limite des 5 000 km en 24 heures qui fut franchie par trois voitures : une Ford Mk IV et deux Ferrari 330 P4.
  • Jusqu'en 1970, la procédure de départ (reproduite dans de nombreuses autres épreuves d'endurance et baptisée « départ Le Mans »[31]) imposait aux pilotes de traverser la piste en courant pour rejoindre leur voiture, stationnées en épi sur la ligne de départ. Cette tradition rendait spectaculaire le départ des courses, mais fut la cause de nombreux accidents, certains pilotes préférant ne pas boucler leur harnais de sécurité afin de figurer parmi les mieux placés à l'issue des premiers tours.
  • Lors de l'édition 1969, Jacky Ickx boycotta cette procédure[31] en traversant la piste sans courir, cela afin de s'élancer délibérément dernier. Cela ne l'empêcha pas de remporter la course (avec Jackie Oliver) à l'arraché, devant la Porsche 908 de Hans Herrmann et Gérard Larrousse. Ce geste de protestation fut concomitant à un changement du règlement technique de la FIA, qui permettait aux constructeurs d'aligner des prototypes de cinq litres de cylindrée, surpuissants (leurs performances étaient supérieures à celles des F1 de la même époque), mais dont l'engagement exigeait une réflexion approfondie et commune à l'ensemble des sports mécaniques, sur le degré de professionnalisme avec lequel la sécurité des pilotes et des spectateurs était prise en compte. L'impact du geste de Ickx fut d'autant plus légitime que, cette même année, le départ de la course fut précisément le théâtre d'un accident coûtant la vie au pilote britannique John Woolfe, qui pilotait la toute nouvelle Porsche 917, voiture emblématique de cette époque.
  • L'édition 1970 a servi de sujet et de cadre au tournage du film Le Mans avec Steve McQueen. Cette même année marque aussi la première apparition d'un moteur japonais au Mans (un birotor Mazda monté sur la Chevron B16 no 48).
  • Le record absolu de l'épreuve (en termes de distance parcourue) fut longtemps celui réalisé au cours de l'édition 1971 par Helmut Marko et Gijs van Lennep, avec 5 335,313 km (soit 222,304 km/h de moyenne) sur une Porsche 917. Il demeura difficile à battre du fait de la modification du tracé l'année suivante (contournement de la section de Maison-Blanche) et de l'installation de chicanes (pour des raisons de sécurité) dans la ligne des droites des Hunaudières en 1990.
  • Record battu en 2010 par l'Audi R15 Plus TDi no 9, elle parcourt 5 410,71 km en accomplissant 397 tours soit exactement le même nombre de tours que la Porsche 917 en 1971.
  • Le premier pilote à remporter une officieuse « triple couronne » d'endurance (pour le monde anglo-saxon[32] les 24 Heures du Mans, les 12 Heures de Sebring (naissance en 1952), et les 24 Heures de Daytona (naissance en 1962 sous forme de 3 Heures, deux étant américaines) est l'Allemand Hans Herrmann en 1970. L'Américain Hurley Haywood a réussi à remporter dix courses lors de ces trois compétitions, suivent Jacky Ickx et l'autre Américain Al Holbert, avec neuf réussites chacun. D'autres grands noms du sport automobile se sont imposés dans les trois après 1964 (date des premiers 2 000 kilomètres de Daytona), tel A. J. Foyt.
  • En 1976, le Président de l’ACO, Raymond Gouloumès, s'est rendu en Floride fin janvier, pour voir Bill France (fondateur de la NASCAR) et l'inviter à donner le départ. Il ne vint pas seul, mais accompagné de deux concurrents réguliers de son championnat. Il vint avec une Ford Torino pilotée par Dick Brooks, Dick Hutcherson et Marcel Mignot et une Dodge Charger pilotée par Hershel et Doug McGriff avec leurs énormes V8 de 7.0l. Mais le plaisir d'entendre ces moteurs hurler sur le circuit de la Sarthe fut de courte durée : la Charger inaugura la liste des abandons au deuxième tour et la Torino, alla un peu plus loin, mais sans jamais s’extraire des profondeurs du classement et abandonna à son tour. L'expérience ne fut pas renouvelée les années suivantes.
  • Jean Rondeau est le seul pilote à s'être à ce jour imposé au Mans (victoire en 1980, associé à Jean-Pierre Jaussaud) sur une voiture de sa conception (Groupe VI : Distance parcourue : 4 608 km à la moyenne de 192 km/h)[33].
  • En 1985, l'écurie privée Joest alignant une Porsche 956 « client » réussit l'exploit de devancer, à « la régulière », les voitures engagées par l'usine.
  • En 1985 toujours, Hans-Joachim Stuck est l'auteur du tour de circuit le plus rapide jamais effectué (jusqu'en 2017), avec 251,815 km/h de moyenne, remportant la pole lors des essais[34]. Avec dix-neuf courses, il est le pilote allemand avec le plus grand nombre de participations à l'épreuve (Jürgen Lässig ayant participé à seize reprises).
  • En 1991, Mazda, avec un moteur rotatif (moteur Wankel), devient le premier constructeur japonais victorieux au Mans et par ailleurs l'unique vainqueur avec un moteur rotatif.
  • En 1992 et 1993, Peugeot remporte l'épreuve avec sa 905 au terme d'une lutte avec Toyota. Première et troisième en 1992, la marque réalise un triplé historique en 1993, ce fut la dernière victoire d'une écurie française avant que Peugeot réalise un doublé avec ses 908 en 2009.
  • 1992 : l'épreuve mancelle est alors la seule à avoir été comptabilisée lors du premier (1953) et du dernier (1992) championnat du monde des voitures de sport, n'y étant pas incorporée à huit reprises en quarante éditions, en 1956, de 1975 à 1979, puis en 1989 et 1990.
  • L'édition 1999 fut marquée par l'envol des deux Mercedes CLR de l'écurie AMG, au niveau de la courbe rapide précédant le virage d'Indianapolis et de la ligne droite des Hunaudières à la suite d'un manque de stabilisateurs pour la première et d'une perte de l'un des stabilisateurs lors d'une touchette avec une Porsche 911 GT2 (ancienne appellation) pour la deuxième.
  • Le , Audi présente l'Audi R10, équipée d'un moteur Diesel TDI, qui fait ses débuts au Mans à l'occasion de l'édition 2006. Aidée par sa faible consommation et son couple énorme, c'est une vitrine pour introduire en masse la technologie Diesel sur le premier marché automobile au monde, les États-Unis, au moment où la norme imposera une faible teneur en soufre.
  • La coutume veut que la piste soit envahie par les spectateurs lors du podium final. Les écuries automobiles retirent alors tout ce qui peut être pris par les fans comme souvenirs (panneaux indiquant le numéro et le nom de la voiture, etc.).
  • L'édition 2005 fut particulièrement chaude, un mécanicien d'une Aston Martin DBR9 dut utiliser un extincteur pour refroidir l'habitacle de la voiture. En 2004, année également chaude, les thermomètres installés dans les Chevrolet Corvette affichaient 62 °C au moment du départ. En 2005, les ingénieurs américains ont utilisé des feuilles d'aluminium pour protéger les deux véhicules des rayons du soleil. Depuis l'édition 2009, la climatisation est obligatoire dans les voitures fermées.
  • Audi place pour la première fois un moteur Diesel sur le podium des 24 Heures avec ses deux R10 TDI qui finissent en première et troisième position de l'édition 2006.
  • Quinze éditions consécutives (1994 à 2008) ont été remportées par une voiture disposant d'un moteur allemand (neuf fois Audi, quatre fois Porsche et deux fois BMW) ; la Bentley anglaise victorieuse en 2003 avait un moteur dérivé du moteur Audi de la R8 et la McLaren de 1995 un moteur BMW. Cela reprit à partir de 2010 jusqu'en 2017 (cinq fois Audi et trois fois Porsche).
  • Fin , Porsche annonce son retour aux 24 Heures du Mans pour 2014[35], tandis que Peugeot se retire.
  • Le samedi , Matthew McMurry prend le départ des 24 Heures au volant d'une Zytek LMP2, il est alors âgé de 16 ans et demi, ce qui fait de lui le plus jeune coureur qu'ait connu cette épreuve.

  • Record de victoires détenu aux 24 Heures du Mans par un manufacturier de pneumatiques, en l'occurrence le Britannique Dunlop.
  • Record de 27 victoires du manufacturier de pneus français Michelin aux 24 Heures du Mans, dont vingt-et-une consécutives depuis 1998.
[réf. souhaitée]
  • En 2015, Porsche engage une troisième 919 Hybrid confiée à trois jeunes pilotes : Nick Tandy, Earl Bamber et Nico Hülkenberg. Peu expérimentés, ces derniers se qualifient troisièmes et conviennent de rouler chacun à son rythme, de cette façon, un podium leur semble envisageable. Mais à la surprise générale, ils passent le drapeau à damier en tête et offrent une dix-septième victoire au Mans au constructeur allemand, dont la dernière datait de 1998.
  • En 2016, Frédéric Sausset est le premier quadri-amputé à finir les 24 Heures du Mans, en se classant 36e à bord d'une LMP2. Ce fut également la première voiture occupant le « 56e stand », dédié depuis 2011 aux voitures innovantes, à terminer les 24 Heures du Mans.
  • Lors de l’édition 2016, la Toyota en tête de la course s'arrête à un tour de l'arrivée, en raison d'une perte de puissance, et laisse donc filer la victoire.
  • En 2020, pour la première fois depuis 1968, la course, qui devait se disputer les 13 et , est reportée en septembre en raison de la pandémie de Covid-19. Le départ est donné à 14 h 30 au lieu de 15 h habituellement, et l'arrivée à donc lieu à 14 h 30 le lendemain. Initialement prévue avec une jauge de spectateurs très réduite, l'épreuve se déroule finalement à huis clos.
  • En 2021, pour la troisième fois de l'histoire de l’épreuve, la course se dispute en août en raison de la pandémie de Covid-19. Le départ est donné à 16 h, et l'arrivée a lieu à 16 h le lendemain. L'épreuve se déroule avec une jauge de 50 000 spectateurs.

Nombre de spectateurs par année

Le public est très souvent au rendez-vous, comme ici lors de l'édition 2010.
année spectateurs année spectateurs année spectateurs année spectateurs année spectateurs
1955300 0001974200 0001987180 0002000210 0002013245 000[37]
1962300 0001975120 0001988280 0002001190 0002014263 300[38]
1963300 0001976150 0001989231 0002002200 0002015263 500[39]
1964350 0001977170 0001990240 0002003220 0002016263 500[40]
1965280 0001978180 0001991250 0002004200 0002017258 500[41]
1966350 0001979140 0001992180 0002005230 0002018256 900[42]
1967310 0001980160 0001993110 0002006240 0002019252 500[43]
1968300 0001981170 0001994140 0002007250 0002020Huis clos
1969400 0001982250 0001995170 0002008258 500202150 000[44]
1970300 0001983100 0001996170 0002009239 0002022244 200
1971290 0001984150 0001997170 0002010238 1502023
1972280 0001985150 0001998190 0002011249 5002024
1973250 0001986150 0001999200 0002012240 0002025

En raison de la pandémie de Covid-19, l'édition 2020 s'est déroulée à huis clos et l'édition 2021 avec une jauge de 50 000 spectateurs maximum.

Art

Le peintre Roger Lersy est l'auteur d'une toile intitulée Les 24 Heures du Mans qui fut présentée au Salon des peintres témoins de leur temps au musée Galliera à Paris en 1957[45]. Au fil des ans, de nombreuses autos, appelées « Art cars »[46], portèrent sur elles les œuvres d'artistes et de stylistes d'horizons divers. En 1979, une BMW M1 engagée par Hervé Poulain fût peinte par Andy Warhol et fût surnommée "M1 Artcar".

Autour de la course

Détail de la Pontiac Tempest « LeMans » de 1962.

Il existe une parodie, les 24 Hours of LeMons (en) 24 Heures des citrons »)[47], déclinée aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Un « lemon (en) » étant une voiture pleine de défauts en langage populaire anglophone[48].

Diverses marques automobiles ont utilisé la notoriété de la course mancelle en baptisant certains de leurs modèles « Le Mans » (ou « LeMans »), telles les premières muscle car de chez Pontiac dès 1961 avec la Tempest-LeMans, ou Daewoo Motors (une filiale coréenne de General Motors) en 1986, avec la Daewoo LeMans. Porsche également a produit une édition limitée de la 924, la "Le Mans" en 1981, pour rendre hommage à la 924 GTP qui a couru aux 24h en 1980, suivie en 1988 de la 924S Le Mans. On peut citer aussi Peugeot avec des séries très limitées sur les modèles 106, 306 et 405 au début des années 90. D'autres ont attribué l'abréviation « LM » (pour « Le Mans ») à des modèles sportifs, comme Ferrari avec sa 250 LM (une déclinaison Grand Tourisme du modèle de compétition Ferrari 250 P).

Galerie

Notes et références

Notes

  1. L'édition 1994 est répertoriée avec Porsche, cependant la construction de la voiture est à l'initiative de Dauer Sportwagen (en) avec la Dauer 962 Le Mans.
  2. Les éditions 1996 et 1997 sont répertoriées avec Porsche, cependant la voiture a été conçue par TWR.
  3. L'ACO a attribué l'édition 1989 au constructeur suisse Sauber.

Références

  1. Les 24 Heures du Mans, événement sportif no 1, Auto Plus, .
  2. (en) Paul Ebeling, The 24 Hours of Le Mans is the World’s most Prestigious Endurance Race, Live Trading News, .
  3. Gilles Festor, « Pourquoi Mr Tout-le-Monde doit beaucoup aux 24 Heures du Mans », Le Figaro, .
  4. « Qu'est-ce que la Mission H24 ? », Site officiel des 24 Heures, .
  5. Pierre Tassel, « La BoP de Spa dévoilée », autohebdo, (lire en ligne).
  6. 24 Heures Moto : L'histoire insolite du départ type « Le Mans » - Automobile Club de l'Ouest.
  7. 24 heures du Mans cycliste - Vélo Club Pontois.
  8. Le Départ - 24 Heures Rollers.
  9. Brad Pitt donnera le coup d'envoi des 24 Heures du Mans - L'Équipe, .
  10. Une procédure de départ de la course extraordinaire - Le Mans, Sarthe - Wright, .
  11. Programme : Vérifications administratives & techniques - Site officiel.
  12. (fr) (en) Saint Saturnin Classic British Welcome.
  13. 24 Heures du Mans : La 2e phase des travaux de sécurisation des virages Porsche terminée - Site officiel, .
  14. Circuit du Mans: Le record absolu du tour a 40 ans - Pascal Michel, Leblogauto.com, 19 avril 2011.
  15. Alex Renault, « WM Peugeot P88 (1988) », Lautomobileancienne.com, (consulté le ).
  16. « 24 Heures du Mans 1988 : WM, un record à 405 ou 407 km/h? », sur 24h-lemans.com (consulté le ).
  17. 24 Heures du Mans Toyota domine les essais : revivez notre direct - Le Maine libre, .
  18. La tragédie des 24 heures du Mans - Les Actualités françaises, Ina, , 2 min 41 s [vidéo].
  19. Le Monde, « Les services de secours ont parfaitement fonctionné après l'accident de Jacques Weber déclare le préfet de la Sarthe », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
  20. « 24 Heures du Mans. Le Mans Hypercar, la nouvelle catégorie reine de l'endurance », Ouest-France, .
  21. Gaël Angleviel, « L'ACO dévoile le règlement du LMDh qui rejoint l'HYPERCAR », Franceracing.fr, .
  22. Le Génie civil, , p. 579 - Règlement des coupes Rudge Witworth.
  23. Le premier trophée de l'histoire du Mans exposé au Musée des 24 Heures - Cécile Bonardel, Site officiel, .
  24. Classements aux indices - Site personnel PassionneMans.
  25. Les 24 Heures, la légende : Des pionniers à aujourd'hui - Conseil Général de la Sarthe.
  26. Julien Hergault, « Les femmes aux 24 Heures du Mans » (version du 3 mars 2016 sur l'Internet Archive).
  27. Louis Rosier, 23 heures et 10 minutes au volant - Les24heures.fr.
  28. Le Mans 1952 - Levegh abandonne après 22h40 de pilotage - Les24heures.fr.
  29. Classement des 24 Heures du Mans 1953 - Monoli.com.
  30. Michel Bonté,  : 18h28, Bâbord Armures Editions, 2004 (ISBN 2-915744-01-7), préface par Paul Frère.
  31. Jackie Ickx champion - Sports Dimanche, Ina, 15 juin 1969 [vidéo].
  32. (en) Joey Hand goes for sports-car Triple Crown in Le Mans - Nate Ryan, USA Today, .
  33. Claude Foubert, « La victoire de Rondeau, décrochée au Mans il y a 40 ans, commémorée ! », sur endurance-info.com, (consulté le ).
  34. Hans Stuck, auteur de la moyenne la plus élevée sur un tour - Thierry Chargé, Les24heures.fr, .
  35. Auto - 24 H du Mans : Porsche de retour en 2014 - L'Équipe, .
  36. Charles Bradley, « Kristensen et sa première victoire aux 24H du Mans », sur Motorsport.com, (consulté le ).
  37. 24 Heures du Mans : 245 000 spectateurs- Site officiel des 24 Heures, 23 juin 2013.
  38. « 24 Heures du Mans 2014 : 263 000 spectateurs, jamais vu depuis 25 ans », Ouest-France, (consulté le ).
  39. « 24 H du Mans : 263 500 spectateurs, un nouveau record », Ouest-France, (consulté le ).
  40. « 24 Heures du Mans 2016 : 263 500 spectateurs », Site officiel, (consulté le ).
  41. « 24 Heures du Mans : 258 500 spectateurs pour la 85e édition », Le Maine libre, (consulté le ).
  42. « 24 Heures du Mans : 256 900 spectateurs sur le circuit », Le Maine libre, (consulté le ).
  43. « 252 500 spectateurs aux 24 Heures du Mans 2019 ! », Site officiel (consulté le ).
  44. Guillaume Nedelec, « Les 24 Heures du Mans reviennent avec une jauge de 50 000 spectateurs : tout savoir pour en profiter », msn.com, (consulté le ).
  45. Toile reproduite en page 158 du catalogue Les peintres témoins de leur temps : Le sport, Éditions Achille Weber/Hachette, 1957.
  46. Sylvain Reisser, « La folle épopée des Art Cars aux 24 Heures du Mans », Le Figaro, .
  47. (en) 24 Hours of LeMons - Site officiel.
  48. (en) Lemon - Online Etymology Dictionary « Specific sense of "second-hand car in poor condition" is by 1931 » (« Le sens de « voiture d'occasion en mauvais état » date de 1931 »)..

Annexes

Bibliographie

  • (fr+en) Pierre Vallet, Le Mans : instants, livre de photographies, textes de Jacky Ickx et Pierre Neveux, Automobile club de l'Ouest/Éditions Carpe Diem, 2004 (ISBN 978-2-9521997-0-4), 80 pages.
  • Christian Moity, Jean-Marc Teissèdre, Alain Bienvenu : 24 Heures du Mans 1923-1992, 2 volumes, Éditions J.P. Barthélémy, Besançon, 1992 (ISBN 978-2-9094-1306-8).
  • Michel Bonté et Jean-Luc Ribémon, Le premier Grand Prix : Circuit de la Sarthe 1906, Éditions Cénomane, 2006 (ISBN 978-2-9163-2901-7).
  • Gérard de Cortanze, L'Histoire des 24 Heures du Mans pour les Nuls, Éditions First, , 471 p. (ISBN 978-2-412-01530-8, lire en ligne).
  • Hervé Guyomard et Pierre-André Bizien, L'ACO, un siècle de vie associative et sportive, Le Mans, Transit éditeur, , 245 p. (ISBN 978-2-9540633-0-0, OCLC 779728767, lire en ligne).

Discographie

  • Les 24 Heures du Mans, cinquantenaire de l'Automobile-Club de L'Ouest (1958), deux tours de cadran en deux faces de disque - reportage de Georges Fraichard, interview de Claude Joubert, avec les voix des pilotes, et notamment celle de Maurice Trintignant. Face A : 1- Historique, 2- Présentation des vieilles voitures, 3- Le départ, 4- Le tour du circuit, ed. Véga, ref. V 30 S 813.

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l'endurance automobile
  • Portail du Mans
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.