Neuilly-sur-Seine

Neuilly-sur-Seine (/nø.ji.syʁ.sɛn/[1]) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Neuilly.

Neuilly (Hauts-de-Seine) redirige ici.

Neuilly-sur-Seine

L'hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense
Maire
Mandat
Jean-Christophe Fromantin (DVD)
2020-2026
Code postal 92200
Code commune 92051
Démographie
Gentilé Neuilléens
Population
municipale
59 599 hab. (2019 )
Densité 15 978 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 17″ nord, 2° 16′ 07″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 39 m
Superficie 3,73 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Neuilly-sur-Seine
(bureau centralisateur)
Législatives 6e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Neuilly-sur-Seine
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Neuilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Neuilly-sur-Seine
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Neuilly-sur-Seine
Liens
Site web neuillysurseine.fr

    Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine. Commune aisée, elle est, avec le 6e, 7e, 8e et 16e arrondissements de Paris, généralement comptée comme l'une des cinq zones résidentielles dont le niveau de vie médian des résidents et les prix de l'immobilier sont les plus élevés de France[2],[3].

    Géographie

    Localisation

    La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : porte de Villiers, porte des Ternes, porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine (quartier de La Défense, sur les communes de Courbevoie et Puteaux) et au nord par la commune de Levallois-Perret (rue de Villiers).

    Elle englobe une grande partie de l'île de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'île de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'île du Pont.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Neuilly-sur-Seine
    Courbevoie Levallois-Perret
    Puteaux
    Paris (bois de Boulogne) Paris

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 373 hectares ; l'altitude varie de 27 à 39 mètres[4].

    Climat

    Il règne à Neuilly le même climat océanique tempéré qu'à Paris, mais la température moyenne annuelle y est inférieure de 1 °C à celle de la capitale. En lisière du bois de Boulogne, les gelées matinales sont plus fréquentes que dans le centre-ville.

    Voies routières

    Boulevard Bineau.

    La commune est traversée par la route nationale 13 et par deux routes départementales, la D 908 et la D 1.

    La nationale 13 prend à Neuilly le nom d'avenue Charles-de-Gaulle, anciennement avenue de Neuilly. Elle constitue un prolongement, vers la Défense et l'ouest de l'agglomération parisienne, de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée à Paris ; en 2006, elle connaissait un trafic de près de 160 000 véhicules par jour[5]. Elle a été partiellement enterrée en 1992 à l'occasion du prolongement de la ligne no 1 du métro pour faciliter la circulation automobile. Le projet d'enfouissement total a été abandonné pour être remplacé par le projet des allées de Neuilly, dont les travaux ont commencé en 2019.

    La D 908 (boulevard Bineau), également très fréquentée, joint la porte de Champerret à l'île de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).

    La D 1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.

    Pistes cyclables

    La circulation à vélo est en développement, avec notamment l'arrivée du système Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009, l'aménagement de premières pistes cyclables sur l'axe Peretti-Roule en 2010-2014[6] puis sur l'avenue Charles-de-Gaulle en 2020-2022. La pandémie de Covid-19 a conduit à la création d'une piste temporaire sur le pont de Neuilly, avançant ainsi la réalisation du projet départemental d'axe vert majeur.

    Transports en commun

    Le RER C dessert la gare à hauteur de 8 trains par heure (7 à 8 minutes) en heures de pointe, d'un train tous les quarts d'heure en heures creuses et le dimanche et d'un train toutes les demi-heures en soirée. Ces trains viennent de Pontoise ou Montigny - Beauchamp et vont soit à Pont de Rungis - Aéroport d'Orly soit à Massy - Palaiseau

    Urbanisme

    Typologie

    Neuilly-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[10] et quelque 11 000 000 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

    Morphologie urbaine

    L’Insee découpe la commune en quatre « grands quartiers » soit Saint-James – Madrid, Charles Laffitte, Plaine des Sablons, Parc de Neuilly, eux-mêmes découpés en 26 îlots regroupés pour l'information statistique[15].

    Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'île de la Jatte.

    La municipalité découpe la commune en onze quartiers, dont trois au sud de l'avenue Charles-de-Gaulle (Bagatelle, Dulud-Laffitte, Longchamp) et huit au nord[16] :

    1. Bagatelle
    2. Borghèse-Hugo
    3. Duc d'Orléans
    4. Dulud-Laffitte
    5. Gouraud
    6. Jatte
    7. Longchamp
    8. Peretti
    9. Perronet-Chézy
    10. Sablons
    11. Saussaye

    Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'île de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces dernières années de la valeur malgré son enclavement. Ses commerces se sont développés dans les années 2010.

    Jusqu'à 2020, aucune zone piétonne n'a été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues sont bordées de larges trottoirs plantés d'arbres souvent partagés entre piétons et cyclistes. Le projet des Allées de Neuilly prévoit l'aménagement de pistes cyclables le long de la traversée de Neuilly par l'avenue Charles-de-Gaulle.

    Trois voies ont été aménagées en voie à 30 km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un début de récupération des trottoirs ayant permis le stationnement automobile dans les années 1960-1970 a été mis en œuvre sur l'avenue du Roule entre 2010 et 2014 par la construction d'un parking souterrain suivie de la végétalisation des trottoirs et suppression de nombreuses places de parking en surface[6].

    Habitat

    Logements[17]Nombre en 2016 % en 2016nombre en 2011 % en 2011
    Total35 110100 %35 053100 %
    Résidences principales28 83082,1 %29 65584,6 %
    → Dont HLM1 5955,5 %1 2754,3 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    2 7497,8 %2 9528,4 %
    Logements vacants[Note 3]3 53110,1 %2 4477,0 %
    Dont :
    → maisons8852,5 %10202,9 %
    → appartements33 19094,5 %32 47792,6 %

    L'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) y suscite régulièrement polémique. Le journal Neuilly indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matière de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ».

    Le 11 septembre 2008, le maire est auditionné par la commission départementale à la suite du constat de carence dont la ville est l'objet en matière de logements sociaux. L'objectif triennal (2004-2007) n'ayant été réalisé qu'à hauteur de 47 %, le maire doit s'expliquer et présenter son plan 2008-2011[18]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[19], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20 % logements sociaux dans leur parc locatif alors que Neuilly n'a pas dépassé le cap des 5 %.

    La polémique continue le 26 octobre 2008 quand la « caravane des mal-logés, des sans-logis et des locataires » est reçue par le maire, Jean-Christophe Fromantin. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi, » explique le porte-parole du DAL (Droit au logement), une des associations à l'origine de cette caravane qui a parcouru l'Ouest de la France depuis le 14 octobre pour dénoncer la situation du logement. « M. Fromantin nous a répondu qu'il va saisir toutes les opportunités. Cette question l'embarrasse, mais l'embarrasse-t-elle suffisamment pour atteindre les 20 % ? Mais nous le croyons, comme nous avions cru les deux maires précédents, qui n'avaient pas tenu leurs engagements. Nous lui avons suggéré d'augmenter les impôts, mais il n'a pas répondu », ajoute-t-il.

    De son côté, Jean-Christophe Fromantin assure que « l'objectif était de leur montrer que je ne considère pas ce sujet comme tabou, et de leur montrer les mesures que nous avons prises depuis mon élection », en mars. Selon lui, 150 logements sociaux ont été créés à Neuilly depuis son élection. Jean-Christophe Fromantin estime à un millier le nombre de dossiers de personnes en situation difficile à Neuilly[20].

    Allées de Neuilly

    Les « Allées de Neuilly » forment un projet d'urbanisme d'un coût de 54 millions d'euros[21] lancé par l'actuel maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin[22]. Les travaux pour cette reconfiguration de la partie neuilléenne de l'axe historique de Paris ont débuté en 2019. Elle s’inscrit dans la nouvelle configuration du Grand Paris dont l’objectif est de modifier les perspectives de déplacements en Île-de-France. Sa réalisation doit s'étaler de 2019 à 2024.

    Il s'agit de réinvestir les dix hectares des contre-allées, soit plus de deux kilomètres, entre la porte Maillot et le quartier d'affaires de La Défense. Son objet est d'offrir des lieux de promenade et de « convivialité », ainsi que de restaurer les liens entre le nord et le sud de la ville. Le projet est censé permettre l’amélioration du cadre de vie des habitants et des personnes fréquentant quotidiennement l'avenue, ainsi qu’accroître l’attractivité économique et créer une plus-value pour le commerce de proximité.

    Les opposants à ce projet ont plaidé vainement pour un enfouissement partiel de la circulation, argumentant que le projet ne sert à rien tant qu'il n'est pas touché à l'avenue bordée par ces allées, « l’autoroute urbaine la plus fréquentée et la plus polluée de France », l'avenue Charles-de-Gaulle. Le maire a toujours refusé un référendum à ce sujet, car ce projet d'enfouissement serait selon lui compliqué techniquement et coûterait plus d'un milliard d'euros[21].

    Arrivée du RER E et du tramway à Porte Maillot

     : Neuilly - Porte Maillot (prévue pour 2022)

     : Porte Maillot

    La commune de Neuilly-sur-Seine verra sa desserte améliorée, par l'arrivée du RER E et du tramway ligne 3b, et renforcera le caractère multimodal de la Porte Maillot, en plus de la ligne 1 du métro et de la branche Pontoise du RER C.

    Neuilly sera traversée par le prolongement occidental d'Éole, le RER E, de son terminus actuel d'Haussmann - Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie, en passant par la Défense. La ligne E du RER desservira Neuilly-sur-Seine, via une gare nouvelle en cours de construction, sous la place de la Porte Maillot[23]. La gare nouvelle du RER E sera en correspondance avec la branche Pontoise de la ligne C du RER et sa gare de Neuilly - Porte Maillot, et le métro ligne 1 avec sa station de la Porte Maillot. Le RER E permettra à Neuilly d'avoir d'une liaison directe avec les quartiers des grandes gares parisiennes de Paris-Saint-Lazare, et celle de Gare de Nord/Gare de l'Est. La mise en service du RER E à Neuilly - Porte Maillot est prévue pour 2022, dans le cadre de son prolongement partiel jusqu'à Nanterre-La-Folie, et 2024 pour son prolongement complet jusqu'à Mantes-la-Jolie.

    Le tramway ligne 3b desservira Neuilly-sur-Seine à la Porte Maillot, par son prolongement jusqu'à la Porte Dauphine[24], depuis son terminus actuel de la Porte d'Asnières. Il sera en correspondance avec le métro ligne 1, le RER C et le RER E prolongé. Il remplacera le bus PC dont les travaux sont en cours. Il permettra d'avoir une liaison avec d'autres quartiers parisiens comme celui des Batignolles et la tour du Tribunal de Paris, et autres portes de Paris, comme celui de Saint-Ouen, et la Porte de Clignancourt.

    Toponymie

    Les plus anciens actes mentionnant ce village fondé par des moines de l’abbaye de Saint-Denis au XIIe siècle nomment ce lieu « Lulliacum » ou « Lugniacum » en latin, et « Nully » ou « Lugny » en français[25],[26],[27].

    Histoire

    Origines

    Le pôle principal de Neuilly-sur-Seine est à l'origine le village de Villiers-la-Garenne. Il est fait mention du village de Villare dès le IXe siècle. La paroisse de Villiers est probablement un démembrement de celle de Clichy. Il s’agit d’une garenne dépendant de l'abbaye de Saint-Denis[28].

    À l'époque romaine, l'actuel centre de Neuilly n'est qu'un simple gué. Habité par quelques pêcheurs, le gué se transformera plus tard en port : Lulliacum, Portum de Lulliaco (1222), Lugniacum (1224) – ce qui étymologiquement signifie lieu appartenant à Lullius ou Lugnius[Note 4]. Ce port est un écart de Villiers-la-Garenne. Le nom se transforme ensuite en port de Luny, port de Nully (1346) puis Neuilly. L'importance stratégique du pont établi à cet endroit sur la Seine est telle, qu'on dénomme le lieu Pont-Neuilly, et qu'il prend de l'importance, éclipsant l'ancien bourg de Villiers-la-Garenne[Note 5],[Note 6].

    Quartier du pont

    Plan de Neuilly et de ses environs extrait de l'atlas de Trudaine, fin du XVIIIe siècle (Archives nationales).
    Le château de Madrid.

    Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis.

    En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles-de-Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée Nully en 1316. Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois est construit à la suite de la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en .

    En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet[29] (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux). Le pont se trouve cette fois-ci dans l'axe historique et non plus dans le prolongement de l'actuelle rue du Pont[30].

    En 1942, un pont métallique réalisé par Louis-Alexandre Lévy le remplace, l'actuel pont de Neuilly. En 1992, le pont est élargi pour permettre le passage en surface du pont du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à La Défense.

    Quartier de Bagatelle-St James-Madrid

    Le cabinet de curiosités du parc de la folie Saint-James, rue du Général-Henrion-Bertier.
    La folie Saint-James dans le parc Saint-James.

    François Ier, à son retour d'Espagne, en 1529, y fait construire le château de Boulogne, en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie qui subsiste aujourd'hui) qui, sous Louis XIII, prit le nom de château de Madrid.

    Il est démoli en 1793, pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31, boulevard du Commandant-Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en conservent le nom, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.

    En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes, propriété lui appartenant près d'Angers, en Saint-James) trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées, la folie Saint-James (du latin Folia). Dans ce parc est construit le lycée de la Folie-Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.

    En 1815, il y a à Neuilly plusieurs engagements entre les Anglais et les Français : les premiers, unis aux Prussiens, attaquèrent le pont, mais, défendu par les Français, ce dernier fut conservé intact, et ce ne est qu'en vertu de l'article VIII de la convention du 3 juillet, que le pont et le village passèrent au pouvoir des ennemis[31].

    Le 6 juillet, Wellington vient à Neuilly, où il établit son quartier-général à la folie Saint-James et en repart le 8, pour venir à Paris[32].

    Une pompe à feu y fournit par jour 5 000 m3 d’eau à Paris dans les années 1870[33].

    Plaine des Sablons

    Le centre culturel Louis-de-Broglie.

    C'est en 1786 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.

    À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le , Nicolas Jean Delaizement est élu premier maire de la commune. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue de Madrid (actuellement rue du Château) puis en 1836[34] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un bâtiment qui deviendra, tour à tour, justice de paix, bibliothèque municipale et aujourd'hui centre culturel Louis-de-Broglie.

    Le , la Convention crée par décret l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.

    Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le . Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[35].

    Le , une partie des armées confédérées y fut passée en revue par les empereurs de Russie, d'Autriche et le roi de Prusse.

    Quartier du Parc

    Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, est la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848.

    Le , le prince héritier duc d'Orléans meurt d'une chute de voiture en se rendant à Neuilly. Une chapelle commémorative de style byzantin - devenue l'église Notre-Dame-de-Compassion - est élevée à cet endroit. Lors du percement du boulevard périphérique, la chapelle a été déplacée de son emplacement originel. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor-Hugo. Le château de Neuilly fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes, située au 52, boulevard d'Argenson, occupée aujourd’hui par la congrégation des sœurs Saint-Thomas de Villeneuve. Les noms de nombreuses rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville, etc.) rappellent les liens de la ville avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.

    Sous le Second Empire

    La construction de l'enceinte de Thiers entre 1841 et 1844 isole le hameau des Ternes (Thernes) – qui s'étend jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'est par les avenues Kléber et Wagram actuelles – du reste de la commune de Neuilly. En 1859, ce territoire est détaché de la commune de Neuilly pour être inclus dans le nouveau Paris d'Haussmann et constituer le quartier des Ternes.

    En 1866, les environs de la porte de Champerret et l'ancien village de Villiers seront également détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.

    Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.

    Sous la IIIe République

    L'ancien aérodrome de Neuilly réservé aux aérostats.

    Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements  principalement des Versaillais  détruisent une grande partie des habitations (cinq cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.

    Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, reprise depuis 1949 par les adventistes[36] ; la synagogue de la rue Jacques-Dulud, œuvre d'Émile Ullmann, est inaugurée en 1878 (l'agrandissement sur la rue Ancelle est réalisé en 1937) ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet (à partir des plans de Gaspard André)[37] est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Alfred Dauvergne continuée par son fils Louis Dauvergne, débute en 1887.

    La commune a le privilège d'accueillir dès la fin du XIXe siècle une des activités les plus florissantes du moment : la parfumerie. En 1880, les repreneurs de la parfumerie de Jean-François Houbigant déplacent la production, jusque-là faite au 19, rue du Faubourg-Saint-Honoré, dans une modeste usine au 141, avenue du Roule. Dans le temps et la prospérité, cette dernière s'agrandit avec de vastes laboratoires et ateliers munis des perfectionnements les plus modernes. Elle perdure jusqu'au début des années 1970, où elle est détruite pour cause d'insalubrité. La parfumerie Rigaud s'installe rue des Huissiers, la parfumerie Delettrez au 31, avenue du Roule.

    Bras de Seine du côté de Neuilly,
    Stanislas Lépine, 1878–1882,
    Collection privée, vente 2008.

    Durant la crue de la Seine de 1910, Neuilly est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 29 janvier, le quotidien Le Journal écrit : « On fait des distributions d'eau potable dans les rues au moyen de tonneaux d'arrosage. Une vingtaine de boulangers ayant leurs fournils envahis ont été obligés de fermer leur boutique »[38].

    Le musicien autrichien Gustav Mahler a été transporté dans un état désespéré au retour de New York dans la clinique du docteur Defaut en mai 1911, où il resta quelques jours. Son état devenant de plus en plus désespéré, Carl Moll et sa femme Alma le transfèrent à Vienne selon ses dernières volontés, pour y mourir le 18 mai suivant.

    Le 21 mars 1915, durant la Première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent boulevard Victor-Hugo et entre l'île de la Jatte et la rue Chauveau[39],[40].

    Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style néo-Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes aux élèves et aux professeurs qu'en 1923. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la Première Guerre mondiale.

    Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le , dans la salle des fêtes de la mairie.

    En 1929, la commune de Neuilly-sur-Seine cède à la ville de Paris sa part du Bois de Boulogne et une bande hectométrique le long du 17e arrondissement.

    Guerres mondiales

    Affiche apposée sur les murs de Neuilly par le maire Edmond Bloud, le 12 juin 1940.

    Comme partout en France, de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales. Citons Édouard Nortier, maire et député, mort en novembre 1914 pour la Première, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante durant la Seconde.

    Au début de l'occupation en 1940, et bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger), mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le , matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud âgé de 8 ans inaugure la rue Edmond-Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.

    Au 5, avenue Philippe-le-Boucher, une plaque rappelle que les 16 et 17 juillet 1944 y sont arrêtés 21 résistants du réseau Corvette qui sont déportés. Seul en reviendra Georges-Henri Pescadère, peintre graphiste occupant des lieux[41].

    Au 67, rue Édouard-Nortier, une autre plaque rappelle les noms des dix-sept enfants juifs âgés de 2 à 11 ans, abrités dans une ancienne clinique tenue par des sœurs, déportés et assassinés à la suite d'une rafle par les nazis le [42].

    Le 19 août 1944, la mairie est le lieu de fusillades, devant et à l'intérieur, entre Allemands et FFI. Un char allemand tire un fumigène dans le bureau du maire et un obus explosif fait sauter le portail en fer forgé de l'édifice. Durant les tirs, un résistant écrit sur un mur « Souvenir du Groupe Liberté. Honneur à nos morts et blessés. Vive la France », inscription depuis conservée sous une plaque de verre. Les traces de chenilles du char sont également visibles sur les marches du perron de la mairie. Devant l'arrivée de renforts allemands, certains résistants se cachent pendant une journée dans la cheminée monumentale. Retrouvant le contrôle de la mairie, les Allemands y trouvent 12 cadavres de résistants et 62 blessés. Trente hommes sont envoyés à la forteresse du Mont-Valérien pour être exécutés (ils serviront finalement de monnaie d'échange contre des prisonniers allemands incarcérés à la préfecture de police)[43]. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly[44] lors des combats pour la libération de Paris.

    Une plaque commémorative se trouve à l'extérieur de l'édifice, de même que plusieurs dans les rues de Neuilly, rendant hommage aux morts des combats de la Libération[45].

    Depuis 1945

    L'avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine durant la « la Manif pour tous » du 24 mars 2013.

    Les mandats d'Achille Peretti voient dans les années 1950 et 1960 la construction de plusieurs groupes scolaires dont le lycée de la Folie-Saint-James.

    Le , Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du chah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi, est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe, mais deux personnes sont tuées[46].

    Le , la prise d'otage d'une classe de maternelle à l'école de rue de la Ferme fait la une des médias.

    La campagne pour l'élection présidentielle de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de La Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a suscité la polémique (voir paragraphe Budget et fiscalité).

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[47], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre, après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune est rattachée depuis 1986 à la sixième circonscription des Hauts-de-Seine regroupait les cantons de Neuilly-Nord, Neuilly-Sud et Puteaux.

    Elle était de 1801 à 1967 le chef-lieu du canton de Neuilly-sur-Seine du département de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, elle est divisée en deux cantons : le canton de Neuilly-sur-Seine-Nord et celui de Neuilly-sur-Seine-Sud[48]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Neuilly-sur-Seine.

    Neuilly-sur-Seine relève du tribunal d'instance de Courbevoie, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal de grande instance de Nanterre, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[49].

    Intercommunalité

    La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[50].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense[51].

    Tendances politiques et résultats

    Élections municipales de 2008

    Louis-Charles Bary (UMP, ex UDF), qui a succédé à Nicolas Sarkozy dont il avait été l'adjoint pendant de longues années, après avoir été candidat contre lui en 1983, ne brigue pas un nouveau mandat en tant que maire de Neuilly.

    Le candidat choisi par l'UMP à la mairie de Neuilly-sur-Seine, est David Martinon, diplomate, porte-parole de Nicolas Sarkozy à l'Élysée[52]. Cette nomination d'une personnalité réputée peu intéressée par la commune est qualifiée de parachutage par une partie importante des militants UMP locaux qui lui préfèrent Arnaud Teullé, secrétaire de la section UMP, député suppléant et adjoint au maire chargé des affaires scolaires et de la jeunesse[53].

    Son principal adversaire pour cette élection est le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin, président et cofondateur de la société Export Entreprises, père de 4 enfants. Il a su profiter de cette contestation puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP.

    Le 30 septembre 2007, lors de sa nomination officielle, David Martinon reçoit le soutien du président de la République. Cette soirée soulève la polémique lorsque les militants UMP de la ville commencent à scander « Martinon, non, non », obligeant ce dernier à abréger sa visite[54]. Le dimanche 10 février 2008, Jean Sarkozy, fils du président de la République, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard se désolidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture à Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud Teullé annonce à son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant à Jean Sarkozy, il se présente à l'élection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le même jour, qu'il emporte dès le premier tour, avec 51,9 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil général des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agité[55] : pour la première fois depuis la première élection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (61,67 % des voix) et celle d'Arnaud Teullé (38,33 %), les autres listes étant éliminées, notamment celle arrivée en troisième place menée par Lucienne Buton (d) (parti socialiste) qui constituait depuis des décennies le groupe d'opposition municipale, qui avait recueilli 7,95 %[56].

    Élection présidentielle de 2012 à Neuilly

    Au premier tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 72,64 % des suffrages devant François Hollande (10,17 %), François Bayrou (7,45 %), Marine le Pen (5,00 %). Il obtient au second tour le score de 84,20 % des voix[57].

    Élections municipales de 2014

    Lors des élections municipales de 2014, la liste menée par Jean-Christophe Fromantin recueille 13 536 voix (66,54 % des suffrages), ce qui lui donne 42 sièges sur 49. Deux listes divers droite menées par Bernard Lepidi (18,11 %) et Franck Keller (8,01 %) disposent de 6 sièges et la liste d'union de la gauche et des écologistes menée par Marie Brannens (d) (7,32 %) reprend un siège.

    Élections municipales de 2020

    Lors du scrutin de 2020, l'abstention atteint 64 % (contre 46 % en 2014) et la liste menée par Jean-Christophe Fromantin obtient 7 883 voix (42,5 % de moins qu'en 2014), soit 60,25 % des suffrages et 41 sièges sur 49. Celle présentée par Florence Maurin-Fournier et Constance Le Grip soutenue par Les Républicains, avec 1 931 voix (14,76 %) obtient 4 sièges. La liste centriste LREM-MoDem de Jean-François Rouzières recueille 1 284 suffrages (9,81 %) et 2 élus. La liste écologiste de Thierry Hubert (d) (EÉLV) obtient 1 élu avec 753 voix (5,75 %). Anthony Dodeman (LR dissident) obtient 669 suffrages (5,11 %) et 1 siège. Les deux autres listes (Union de la gauche et divers droite de Bernard Lepidi), avec chacune 2,1 % des suffrages n'ont aucun siège.

    La contestation des résultats de l'élection a été rejetée par le tribunal administratif de Cergy[58].

    Liste des maires

    Six maires se sont succédé depuis la Libération :

    Maire Parti Période Qualité
    Eugène Van der Meersch Gaulliste 1944 1945 Résistant, président du comité de libération nationale de Neuilly
    Décédé en 1967
    Charles Metman (d) DVD 1945 1947 Conservateur de musée, conseiller municipal depuis 1935
    Décédé en 1952
    Achille Peretti RPF, URAS, RS, UNR,
    UNR-UDT, UDR, RPR
    1947 1983 Préfet, compagnon de la Libération,
    Député de la Seine puis des Hauts de Seine (1958 → 1977)
    Président de l'Assemblée nationale (1969 → 1973)
    Membre du Conseil constitutionnel (1977 → 1983)
    Décédé en fonction.
    Nicolas Sarkozy RPR, UMP 1983 2002 Avocat,
    Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Nord (1985 → 1988),
    Député des Hauts-de-Seine (19882007 - sauf quand il était ministre),
    Ministre (2002 → 2007)
    Président de la République (2007 → 2012)
    Membre du Conseil constitutionnel depuis 2012.
    Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre
    Louis-Charles Bary UMP 2002 2008 Chef d'entreprise
    Vice-président du CNPF (1986 → 1992)
    Président de l'Union nationale interprofessionnelle du logement[59] (1995 → 1996)
    Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Sud (1976 → 2008),
    Vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine (1982 → 2008).
    Jean-Christophe Fromantin DVD, UDI-TEM, TEM 2008 en cours
    Chef d'entreprise,
    Conseiller général de Neuilly-sur-Seine-Nord (2011 → 2012),
    Député des Hauts-de-Seine (6e circ) (2012 → 2017),
    Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 →),
    Conseiller départemental du canton de Neuilly-sur-Seine (2021 →)[60].
    Réélu pour le mandat 2014-2020
    Réélu pour le mandat 2020-2026[61].

    Jumelages

    Au 1er janvier 2013, Neuilly-sur-Seine est jumelée avec :

    Anciens jumelages :

    Population et société

    Évolution démographique

    La commune de Neuilly-sur-Seine a atteint sa population maximale lors du recensement de 1962 avec 72 773 habitants avant de se stabiliser autour de 60 000 habitants.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[66],[Note 7]

    En 2019, la commune comptait 59 599 habitants[Note 8], en diminution de 4,41 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4771 5732 1622 7445 5997 6549 49313 06315 894
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    23 58313 21617 54516 27720 78125 23526 59629 44432 730
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    37 49341 14544 61651 59052 43353 49156 93860 17266 095
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    72 77370 99565 98364 17061 76859 84861 47161 79760 580
    2019 - - - - - - - -
    59 599--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[67].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 27 036 hommes pour 32 904 femmes, soit un taux de 54,89 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,41 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,7 
    90 ou +
    3,0 
    8,1 
    75-89 ans
    10,2 
    15,3 
    60-74 ans
    17,1 
    20,0 
    45-59 ans
    20,1 
    18,0 
    30-44 ans
    17,6 
    18,4 
    15-29 ans
    16,7 
    18,5 
    0-14 ans
    15,2 
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2018 en pourcentage[69]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,6 
    5,1 
    75-89 ans
    7,2 
    12 
    60-74 ans
    13,2 
    19,2 
    45-59 ans
    19,4 
    22,6 
    30-44 ans
    22,1 
    20,1 
    15-29 ans
    18,7 
    20,4 
    0-14 ans
    17,8 

    Enseignement

    Neuilly-sur-Seine est située depuis la création de celle-ci dans l'académie de Versailles (auparavant dans l'académie de Paris).

    Institution Notre-Dame-de-Sainte-Croix.
    Enseignement public
    Lycée espagnol Luis-Buñuel (en)

    La ville administre 6 écoles maternelles et 6 écoles élémentaires communales[Quand ?].

    Le département gère 3 collèges et la région Île-de-France 3 lycées[Quand ?] :

    • le collège André-Maurois[70]
    • le lycée Pasteur et le collège Pasteur[71]
    • le lycée La Folie-Saint-James[72] et le collège Théophile-Gauthier[73]
    • le lycée professionnel Vassily-Kandinsky (petite structure : 236 élèves - 26 professeurs : esthétique-cosmétique-parfumerie, BEP carrières sanitaires et sociales, diplôme professionnel d'aide-soignant, diplôme professionnel d'auxiliaire de puériculture)[74]

    Il existe un établissement étranger, qui dépend du ministère espagnol de l'Éducation :

    • le lycée espagnol Luis-Buñuel (en), inauguré en 2006[75]
    Enseignement privé

    Neuilly-sur-Seine compte six établissements privés confessionnels catholiques[Quand ?] :

    • le groupe scolaire interparoissial Saint-Pierre Saint-Jean (enseignement catholique primaire et secondaire sous contrat d'association) qui regroupe les anciennes écoles Saint-Joseph et Sainte-Cecile Sainte-Marthe ; en 2019, il a pris le nom de Groupe scolaire La Trinité[76]
    • le lycée professionnel des métiers de la vente et UFA (unité de formation par apprentissage formant au diplôme d'employé de commerce multi spécialités) Georges-Guérin (enseignement catholique professionnel sous contrat d'association)[77] ;
    • Sainte-Marie de Neuilly ;
    • l'Institution Sainte-Croix ;
    • l'Institution Saint-Dominique ;
    • l'école catholique américaine Marymount International School of Paris (en)[78].
    Vie universitaire

    Le CELSA (grande école en sciences de l'information et de la communication, rattachée à Sorbonne Université) est situé à Neuilly-sur-Seine, au 77, rue de Villiers.

    Des classes préparatoires aux grandes écoles existent dans quatre lycées : lycée Pasteur, lycée La Folie-Saint-James, Sainte-Croix et Sainte-Marie.

    L'École des cadres (EDC), créée en 1950 au 92, avenue de Neuillyn et devenue en 1995 École des dirigeants & créateurs d’entreprise (toujours avec le sigle EDC), est désormais installée dans le quartier d'affaires de La Défense, à quelques encablures de Neuilly.

    Culture

    Salles de spectacle
    Théâtre des Sablons, ancien hospice Sainte-Anne.
    Cinéma
    La seule salle de cinéma publique en exploitation est la salle dite Le Village, incluse dans un centre comprenant une salle de théâtre du même nom. Elle est construite à l'emplacement du cinéma nommé antérieurement Le Chézy. Construit en pierre et béton, et décoré en façade de frontons et bas-reliefs, l'édifice est inauguré le 17 février 1928 avec une représentation de Faust. Dès le début des années 1930 l'intérieur est transformé et aménagé par l'architecte Charles Siclis afin de permettre l'exploitation cinématographique. Le cinéma-théâtre Le Village a été entièrement rénové entre 1992 et 1994, seule la façade Art déco a été conservée. La société Parafrance Films a exploité en gérance le cinéma une dizaine d'années de 1980 à 1990. À sa réouverture en 1994, le cinéma a fonctionné en association loi de 1901. Depuis le 1er janvier 2006 la mairie de Neuilly-sur-Seine a repris l'exploitation de son cinéma municipal en régie directe et s'est équipée le 13 septembre 2011 de deux salles numériques projection 3D : la salle 1 « Michèle-Morgan » de 263 places et la salle 2 « Darry-Cowl » de 237 places.
    Les deux autres salles traditionnelles au XXe siècle étaient Le Trianon (à l'angle de la rue Ybry et de la rue du Pont) et Le Régent (113, avenue de Neuilly, aujourd'hui avenue Charles-de-Gaulle)
    Il existe également des salles de projection privées, notamment dans l'immeuble de la Gaumont et celui de la chaîne de télévision M6
    Théâtre et autres arts de la scène
    Outre la scène du Village citée ci-dessus, Neuilly-sur-Seine dispose des salles suivantes :
    • Théâtre de Neuilly (salle municipale construite dans les années 1960 sous le nom Salle de Neuilly)
    • Théâtre Saint-Pierre (salle paroissiale construite dans les années 1930 sous le nom Salle Saint-Pierre)
    • Théâtre des Sablons (centre culturel installé dans la Maison Sainte-Anne), en service à partir de janvier 2013[79] : salle de spectacle de 600 places équipée d’un gradinage escamotable et d’un plateau de scène entièrement amovible, salle d'exposition de 520 m2, auditorium de 130 places dans l’ancienne chapelle, 2 salles d'activités de 200 m2, une école de musique, etc[80].
    • Le Théâtre du petit Parmentier[81] est implanté dans la Maison des Jeunes et de la Culture[82] (Centre culturel Louis-de-Broglie).
    Bibliothèque / Médiathèque
    La médiathèque municipale est installée sur un site principal, situé rue de Longchamp, et une annexe au 16, place du Marché[83] après la fermeture en 2016 du second site sis 5 bis, villa Émile-Bergerat.

    Santé

    Façade de la clinique Sainte-Isabelle, boulevard du Château.
    • Centre hospitalier Rives-de-Seine (Centre hospitalier Courbevoie - Neuilly-sur-Seine - Puteaux)[84]
    • Hôpital américain de Paris
    • Clinique Ambroise-Paré
    • Clinique Pierre-Cherest
    • Clinique Hartmann
    • Clinique Sainte-Isabelle
    • Clinique Saint-Pierre (fermée en 1996)
    Centre hospitalier Rives-de-Seine

    Incendié durant la révolution de 1848, le château de Neuilly voit une partie de son parc loti en 1852. En 1860, le terrain est affecté à l'institution Notre-Dame-des-Arts, sise 34, boulevard Bourdon (depuis renommé boulevard du Général-Leclerc), et qui appartient à la congrégation des sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve. Le 12 septembre 1930, la ville de Neuilly en fait l'acquisition puis, le 22 décembre, achète un terrain contigu où se trouvait l'usine Lamblin, qui fabriquait des pompes à huile et à essence ainsi que des radiateurs à huile et à eau. Le 19 mai 1933, la première pierre est posée, l'inauguration ayant lieu le 18 novembre 1935. L'hôpital peut accueillir 150 patients, dispersés dans un bâtiment principal de sept étages, et dans cinq pavillons, l'un d'eux étant réservé aux malades contagieux . Moderne (éclairage électrique, chauffage, prise téléphonique à chaque lit et émission de TSF accessible avec un casque pour ne pas déranger les voisins de chambre, services de désinfection, cuisines au 6e étages pour que les odeurs n'incommodent pas les malades), il propose de nombreuses spécialités (médecine générale, maternité, pédiatrie, chirurgie) et innovations techniques (salles d'opération et de stérilisation, anesthésie, pharmacie ou encore radiographie). Construit de façon à accueillir la lumière du soleil tout le long de la journée, il dispose aussi d'un solarium sur son toit[85].

    Sports

    Le stade Monclar.

    Aviron

    Le Cercle nautique de France est l’un des plus anciens clubs d’aviron en France. Il se considère aujourd’hui comme l’un des plus dynamiques[86]

    Son emplacement privilégié sur l'île du Pont à Neuilly permet à ses adhérents de ramer aux portes de Paris et au pied du quartier d’affaires de La Défense[86].

    Football

    L'Olympique de Neuilly[87],[88] a été fondé en 1990[89]. Le club de football a notamment évolué en promotion d'honneur, accueillant des joueurs comme l'international nigérien Bachibou Koita ou l'espoir congolais Harrison Manzala[90].

    Manifestations culturelles et festivités

    Durant 120 ans de 1815 à 1935 à Neuilly-sur-Seine est organisée une célèbre fête foraine : la fête à Neu-Neu.

    Elle est supprimée en 1936.

    En 2008 la Foire d'automne, une grande fête foraine qui était installée sur la pelouse de Mortemart derrière l'hippodrome d'Auteuil, est déplacée porte de la Muette et baptisée Fête au Bois puisqu'installée au bois de Boulogne[91]. En 2010 elle reprend le nom ancien de Fête à Neu-Neu[92].

    Médias

    Plusieurs publications locales, diffusées à la fois en version papier et électronique, existent ou ont existé :

    • Neuilly Journal indépendant, mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly, créé en 1888 sous le nom de Neuilly Journal[93], longtemps dirigé par Renée Michelangeli-Peretti, fille de l'ancien maire Achille Peretti et conseillère municipale jusqu'en 2014, ayant un tirage de 32 500 en mai 2017.
    • Neuilly Magazine, mensuel d'information d'actualités locales, municipales et culturelles. Créé en 2016, il est diffusé à 33 000 exemplaires chez l'habitant[94].
    • La Voix de Saint-Pierre (avril 1946 - décembre 1974), devenu La Voix de Saint-Pierre et Saint-Jacques (depuis janvier 1975), mensuel paroissial puis interparoissial catholique[95]
    • Vivre à Neuilly[96] est le bulletin municipal publié de 2008 à 2012 ; il est remplacé depuis 2014 par la lettre électronique Neuilly Actualité[97]
    • Neuilly92[98], journal créé en septembre 2008 par Jean Sarkozy et Marie-Cécile Ménard en régie publicitaire chez Conseil Marketing Publicité (CMP)[99], dont la parution semble suspendue depuis décembre 2010[98]
    • J'm Neuilly, créé en mars 2013[100] autour de Bernard Lepidi, ancien candidat divers droite apparenté CNIP (ex-UMP) opposé au maire divers droite Jean-Christophe Fromantin.

    Il faut ajouter de janvier à mars 2011 un média exclusivement électronique :

    • MCM News, lettre d'information électronique publiée par Marie-Cécile Ménard, alors conseillère générale[101]

    Cultes

    Les Neuilléens disposent de lieux de culte juif, catholiques, orthodoxe et protestants.

    Culte israélite

    Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue de Neuilly y existe depuis 1878[102].

    Culte catholique
    Église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly-sur-Seine donnant avenue Charles-de-Gaulle.

    Depuis janvier 2010, la commune de Neuilly-sur-Seine, qui constituait auparavant un doyenné, fait partie - avec Courbevoie et Levallois-Perret du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[103].

    Au sein de la ville de Neuilly-sur-Seine, les lieux de culte relèvent de quatre paroisses[104].

    Les lieux de culte correspondant sont :

    Les paroisses Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Isabelle ont le même curé, de même que les paroisses Saint-Pierre et Saint-Jacques[110].

    Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[111] :

    Culte orthodoxe
    • Fondée en 2020 et rattachée au vicariat Sainte-Marie-de-Paris-et-Saint-Alexis-d’Ugine, regroupant des paroisses de tradition russe au sein de la métropole orthodoxe grecque de France, cette dernière elle-même rattachée canoniquement au patriarcat œcuménique de Constantinople[112], la paroisse Saint-apôtre-et-évangéliste-Matthieu a ses liturgies célébrées dans la chapelle de l’Annonciation (située au 158, avenue Charles-de-Gaulle), mise à disposition par le diocèse catholique de Nanterre[113].
    Culte protestant
    Temple protestant de Neuilly.
    Église adventiste du 7e jour.
    Le bâtiment est construit à l'emplacement de l'ancien parc du château de Neuilly, divisé et loti à partir de 1853. En 1876, une souscription est lancée par la directrice de « Mission Home », un organisme accueillant des Anglaises sans emploi ni famille. Les architectes Leroux et Bitner sont chargés des travaux, après avoir effectué un séjour à Londres pour s'imprégner de l'architecture anglaise, notamment de style anglo-normand. Le prince de Galles et son épouse assistent à la pose la première pierre le 10 juillet 1878. Comme le veut la tradition anglicane, le clocher se situe sur un côté de la façade. Plusieurs vitraux d'époque sont conservées, notamment celui du chœur, signé « Roussel de Beauvais, 1878 », figurant Jésus avec des enfants. En 1949, l'Église adventiste rachète l'édifice, qui rouvre l'année suivante dédié à ce nouveau culte[115].

    Économie

    Siège du groupe M6.
    Restaurant La Coupole d'or.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, on comptait 7 442 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune[116]. En 2009 également, la commune était  avec un coefficient de Gini de 0,517  la commune la plus inégalitaire de France devant Paris (0,49) d'après le magazine Alternatives économiques[117].

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 55 786 , ce qui plaçait Neuilly-sur-Seine au 92e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[118].

    Emploi

    Le « 5bis Bergerat » regroupe désormais les associations, les créateurs d’entreprises ainsi que l'espace emploi[119].

    Entreprises et commerces

    La ville compte plusieurs sièges sociaux et grands immeubles de bureaux, comme ceux de Turner Broadcasting System France, Viacom International Media Networks France, FIDAL, Firmenich, Gaumont, Havas, JCDecaux, Juniper, groupe M6 et ses filiales telles M6 et RTL, Chanel, Sephora, , PricewaterhouseCoopers, Thales, UGC, Groupe Henner[réf. nécessaire]

    Neuilly comptait plus de 48 000 emplois en 2009[120].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Temple de l'Amour sur l'île de la Jatte.

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[121], parmi lesquels:

    • des lieux de culte :
      • L'église paroissiale Saint-Jacques, située 167, boulevard Bineau, a été construite en 1936. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[122]. Elle comporte un grand-orgue Bernard Aubertin de 2006, l'organiste titulaire est Boris Lefeivre
      • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, située 158, avenue Charles-de-Gaulle, a été reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[123]. Elle comporte un orgue de chœur Mutin-Cavaillé-Coll de 1865, et un grand-orgue Abbey relevé en 1913 par la firme Mutin-Cavaillé-Coll, l'organiste titulaire de la Paroisse est le compositeur Olivier d'Ormesson, également directeur du Conservatoire de Neuilly[124].
      • L'église paroissiale Saint-Pierre, située 90, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construite entre 1883 et 1914. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[125]. Elle comporte un grand-orgue Mutin-Cavaillé-Coll de 1898, l'organiste titulaire est Philippe Sauvage.
      • L'ancienne église anglicane, actuellement Église adventiste du septième jour, située 33, boulevard Victor-Hugo, a été construite en 1876. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[126].
      • La synagogue, située 12, rue Ancelle, a été construite en 1878. Elle est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel[127].
    • des hôtels particuliers et des vestiges de châteaux :
      • La folie Saint-James : cette propriété située 34, avenue de Madrid, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [128].
      • L'ancien hôtel Lambiotte (1934), situé 6-8, boulevard du Château, et 4, rue Sylvie : œuvre de l'architecte Pierre Barbe, les façades et la toiture en ont été inscrits au titre des Monuments historiques le 11 juillet 1984[129].
      • Fabrique de jardin (temple de jardin) dite Temple de l'Amour, située à la pointe amont de l'île de la Jatte, construite en 1773. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [130].
      • L'ancien hôtel Thouret, situé 68, boulevard Bourdon : ce bâtiment (pour sa façade et sa toiture) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [131].
      • Le château de Neuilly, actuellement couvent des sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve, situé 52, boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de Madame-Adélaïde. Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces dernières font appel à l'architecte Maurice Humbert qui surélève l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bâtiment rattaché à l'hôpital municipal en s'appuyant sur les ruines du château. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[132].
    • L'hôtel de ville, situé 96, avenue du Roule (avenue Achille-Peretti), a été construit entre 1882 et 1886 par l'architecte Jean Bréasson. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[133],[134].
    • Statue équestre du duc d'Orléans installée à l'origine à Alger, démontée lors de l'indépendance de l'Algérie et réinstallée en 1981 sur le rond-point Chauveau renommé place du Duc-d'Orléans.

    Parcs et squares

    Personnalités liées à la commune

    Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités étaient établies à Neuilly aux XIXe et XXe siècles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.

    Parmi les personnalités décédées à Neuilly-sur-Seine, nombreuses sont celles qui sont mortes à l'hôpital américain, mais qui n'ont pas de lien particulier avec la commune. Au cimetière ancien reposent de nombreuses personnalités artistiques et scientifiques.

    Patrimoine culturel

    The Paris Boys Choir - Les Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly.

    Héraldique

    De gueules, au pont d'or maçonné de sable, au navire équipé d'argent flottant et voguant sur onde de même avec mâture formant N brochant en partie sur l'arche du pont, au chef d'azur chargé de trois fleurs parmentières d'or[145].

    La devise de la ville est : præteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante.


    Neuilly dans les arts

    Cinéma
    Littérature
    • Laurent Chalumeau, Neuilly brûle-t-il ?, Grasset, 1999 (ISBN 978-2-246-52191-4) 2e éd., coll. « Le Livre de poche » no 14682, 1999 (ISBN 978-2-253-14682-7)
      • Si Neuilly se trouvait envahi par des bandes de loubards revenant d'un pillage des Champs-Élysées... Que pourra faire Antoine-Blaise Le Roch de Montpeyrac (dit Rock) pour repousser les envahisseurs hors de « Neuilly-sur-Saigne » ?
    • Henri Blaquière, Mais qui donc a tué la concierge ? Énigme à Neuilly, 2015 (ASIN B00XQIE112)
    Musique

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Pierre Coulomb, Histoires de Neuilly, Maurice Gonon, .
    • Pierre Coulomb (préf. prince Louis de Broglie), Neuilly des origines à nos jours, Courbevoie, Maurice Gonon, .
    • Pierre Coulomb, Neuilly, Société d'éditions de Neuilly, .
    • Georges d'Heylli, Journal d'un habitant de Neuilly pendant la Commune : Le château, les habitants, les ruines, Collection XIX, .
    • Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, Paris, le Livre d'histoire-Lorisse, , 290 p. (ISBN 2-84373-031-7, OCLC 470279032).
    • Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly, village people, Paris, Éditions du Moment, , 301 p. (ISBN 978-2-35417-008-0, OCLC 176929206).
    • Jean-François Minne, Hold-Up sur la mairie de Neuilly, Pascal Galodé éditeurs, juin 2008.
    • L'hebdomadaire Le Monde 2 () a publié un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », à la suite de l'élection législative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
    • L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 février au ) a publié un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
    • Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, Paris, Le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », , 216 p. (ISBN 2-84435-133-6) (1re édition : Arrault, Tours, 1923)
    • M. L'abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, Paris, Prault Père, Quai de Gêvres, , 433 p. (lire en ligne)
    • Fabien Texier, Neuilly-sur-Seine il y a 100 ans en cartes postales anciennes, éditions Patrimoine Médias, 2013, (ISBN 978-2-36459-029-8).
    • Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 1, éd. Bibliothèque européenne, 1975.
    • Pierre Flageollet, Neuilly-sur-Seine, cartes postales anciennes, tome 2, éd. Bibliothèque européenne, 1990.
    • Pierre Flageollet, Vie et histoire de Neuillysur-Seine, éd. Hervas, 1997.
    • Jill et André Chambrin, Neuilly-sur-Seine. Mémoire en image, éditions Alan Sutton, (ISBN 2-910444-42-2).
    • J.-J. Chaplin et S. Chaye, Neuilly-sur-Seine, Paris, 1955.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    4. (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 17
    5. (fr) Henri Corbel, Petite histoire de Neuilly-sur-Seine, 2000, p. 7-8
    6. M. l'Abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique De Paris, 1754, p. 84-85
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

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