La Rochelle

La Rochelle est une ville du Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Larochelle et Rochelle.

La Rochelle

Les tours du Vieux-Port de La Rochelle.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
(préfecture)
Arrondissement La Rochelle
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de La Rochelle
(siège)
Maire
Mandat
Jean-François Fountaine
2020-2026
Code postal 17000
Code commune 17300
Démographie
Gentilé Rochelaises et Rochelais
Population
municipale
77 205 hab. (2019 )
Densité 2 716 hab./km2
Population
agglomération
135 365 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 33″ nord, 1° 09′ 06″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 28 m
Superficie 28,43 km2
Type Commune urbaine et littorale
Élections
Départementales Cantons de La Rochelle-1, La Rochelle-2 et La Rochelle-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Rochelle
Géolocalisation sur la carte : France
La Rochelle
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
La Rochelle
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
La Rochelle
Liens
Site web larochelle.fr

    Avec 77 205 habitants en 2019, La Rochelle est la commune la plus peuplée du département, devant Saintes, Rochefort et Royan et occupe le quatrième rang régional après Bordeaux, la capitale régionale, Limoges et Poitiers.

    Ses habitants sont appelés les Rochelaises et les Rochelais[1].

    Située en bordure de l’océan Atlantique, au large du pertuis d'Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de , d’Oléron et d’Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre, et ce depuis le XIIe siècle. Elle est de fait une « Porte océane » par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance). Ville de forte tradition commerciale, son port fut actif dès ses origines et connut un développement important pendant la période classique[Note 1], puis dans la période contemporaine grâce au port en eau profonde de La Pallice qui le hisse désormais au sixième rang national.

    Cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et urbain, la capitale historique de l'Aunis est aujourd’hui devenue la plus importante ville côtière entre l'estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fortement différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son université et un tourisme en plein développement.

    Géographie

    La ville de La Rochelle se situe dans le Nord-Ouest du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province d'Aunis, dont elle est la capitale historique. Sur un plan plus général, La Rochelle est située dans la partie sud-ouest de la France[Note 2], au centre de la côte atlantique dont elle est riveraine, faisant partie du « Midi atlantique »[2].

    La Rochelle est avant tout une commune littorale, située en bordure de l'océan Atlantique, et caractérisée par une grande diversité de sites naturels (côtes basses, côtes sablonneuses et côtes à falaises, anses littorales, petits caps, promontoires), dont un certain nombre ont pu être aménagés pour fixer les activités humaines et économiques (trois ports, trois plages).

    Situation géographique et accès

    La Rochelle est située au centre de la côte atlantique française, dans le pertuis d'Antioche, face aux îles de , à l'ouest, d'Oléron et d'Aix ainsi que l’île Madame au sud et sud-ouest. Cet ensemble insulaire constitue une sorte de barrière naturelle qui protège son site portuaire des fortes houles d'ouest et qui permet d'en faire une rade sûre. C'est ce qui, de tout temps, a favorisé l'essor de la cité océane. Deux aspects de la géographie de cette ville sont à relever et qui expliquent en grande partie le développement actuel de la cité portuaire. D'une part, sa position enclavée dans le territoire national et, d'autre part, sa situation maritime fort favorable[réf. nécessaire].

    Du fait de cette position enclavée, La Rochelle est restée longtemps à l'écart des grands axes de communication. La modernisation des infrastructures routières et ferroviaires a largement contribué à lever ce handicap d'une position géographique aux marges de la nation[réf. nécessaire]. Ainsi La Rochelle est-elle située à 472 km au sud-ouest de Paris, auquel elle est reliée par la voie express de la N 11, l'autoroute A10 depuis 1981, et par le TGV depuis 1993. Elle est située à 65 km à l'ouest de Niort, 125 km au sud-ouest de Poitiers, 130 km au nord-ouest d'Angoulême, 147 km au sud de Nantes et 187 km au nord de Bordeaux, la capitale régionale. Elle est bien reliée aux principales villes des environs, par la voie express de la N 11 jusqu'à Niort, puis l'autoroute A10 jusqu'à Poitiers, par la voie express de la D 137 et l'autoroute A837 puis la N 141  aménagée en longues portions à deux fois deux voies  jusqu'à Angoulême. En Charente-Maritime, la ville est bien reliée aux deux autres centres principaux du département : elle se trouve à 70 km au nord-ouest de Saintes par l'autoroute A837, deuxième ville du département, et à 30 km au nord de Rochefort par la voie express de la D 137. Depuis le , La Rochelle est reliée à l’île de Ré par le pont de l'île de Ré.

    Par sa position géographique sur le littoral, La Rochelle présente deux atouts majeurs[réf. nécessaire] qui lui ont largement permis son développement portuaire. Tout d'abord, son port de plaisance, le port des Minimes, bénéficie de sa position sur le vaste plan d'eau que constitue le pertuis d'Antioche. Ensuite, La Rochelle dispose au site de La Pallice d'un port maritime en eau profonde, largement accessible aux navires de haute mer et aux paquebots. Libre de toute contrainte de marée grâce à une profondeur importante à marée basse[3],[4], le port peut recevoir des navires de plus de 200 000 tonnes de port en lourd, 24 heures sur 24, ce qui constitue un atout considérable pour le développement des activités portuaires de la ville.

    Communes limitrophes

    La commune de Rivedoux-Plage, au large à l'ouest, est la commune de l'île de Ré la plus proche de celle de La Rochelle.

    Communes limitrophes de La Rochelle
    L'Houmeau Lagord Puilboreau
    Périgny
    Océan Atlantique Aytré

    Topographie

    La Rochelle vue par le satellite SPOT du CNES.

    La Rochelle et son agglomération sont situées sur un promontoire calcaire de faible altitude, qui prolonge à l'ouest la vaste plaine dénudée de l'Aunis dont l'altitude moyenne est d'environ une trentaine de mètres. Ce promontoire se termine de façon inégale face à l'océan Atlantique, soit par de hautes falaises calcaires, soit par des côtes basses. Le littoral de La Rochelle fait partie de la côte charentaise, laquelle s'inscrit dans une zone de transition maritime du littoral atlantique de la France[5].

    La topographie du territoire communal de La Rochelle est globalement homogène, ne présentant ni escarpement, ni vallon abrupt, mais un terrain doucement vallonné que certains ruisseaux et d'anciens marais comblés ont en partie contribué à façonner. Ainsi, l’altitude moyenne de la commune de La Rochelle est de quatre mètres, et l'altimétrie varie de zéro mètre (bordure littorale, anciens marais comblés) à 28 mètres (secteur de Mireuil), n’offrant pas d’obstacles naturels à la direction des vents. Le paysage est très ouvert.

    Géologie

    Les falaises de calcaire autour de La Rochelle présentent des couches de sédiments du Jurassique supérieur.

    Tout le territoire communal de La Rochelle est situé en terrain jurassique, lequel recouvre entièrement la plaine de l’Aunis qui correspond à l'extrémité septentrionale du Bassin aquitain[6]. Les affleurements calcaires et marneux du Jurassique apparaissent en surface sur la commune au relief peu vallonné. La bordure littorale de La Rochelle, qui correspond aux dernières extrémités de la plaine de l'Aunis, est remarquablement variée, elle fait alterner des côtes basses (côtes sablonneuses et côtes marécageuses) et des côtes élevées (falaises calcaires). Les côtes basses, où se trouvent d'anciens marais aujourd'hui desséchés (ancien marais des Minimes, ancien marais de Port-Neuf), sont issues des épanchements du Quaternaire ; ceux-ci correspondent à des apports sédimentaires d'origine marine, issus de la dernière transgression flandrienne[7]. Les côtes sablonneuses sont situées dans les anses formées naturellement par les phénomènes de l'érosion marine et des courants marins (plage des Minimes, plage de La Concurrence, plage de Chef-de-Baie).

    Quant au littoral à falaises, ces dernières sont situées au sud de la ville (pointe des Minimes) et à l'ouest (môle de Chef-de-Baie, promontoire de La Pallice). Elles peuvent atteindre jusqu'à une vingtaine de mètres de hauteur entre La Pallice et L'Houmeau et sont nettement visibles depuis l'île de Ré. Des couches, caractérisées par des alternances de lits de marnes et de calcaires oolithiques, peuvent y être observées. Elles mettent en évidence d’épaisses couches de roches blanches alternant avec des couches de sable et de vase très friables, s’étant formées durant les périodes glaciaires, et avec des couches contenant divers coraux, issues des périodes tropicales. Certaines, comme la pointe du Chay à environ cinq kilomètres au sud de La Rochelle, contiennent de nombreux fossiles d’animaux marins et sont des zones d’études paléontologiques très réputées. Le calcaire ainsi formé est largement utilisé comme matériau de construction dans les maisons traditionnelles de la région[8].

    Hydrographie

    Le Vieux-Port reçoit les eaux du canal de Marans.

    La Rochelle constitue le point d'arrivée du canal de Marans. Ce dernier correspond à un canal de jonction entre la Sèvre niortaise à 20 km au nord de la ville, et l'océan Atlantique dans la baie de La Rochelle. Ce canal, appelé localement canal de Rompsay et qui a été construit dans le courant du XIXe siècle, débouche directement dans le site du Vieux-Port. Séparant le cœur de la vieille ville du quartier Saint-Nicolas, il y est franchi par quatre ponts dont une passerelle pour piétons édifiée juste en amont du pont-écluse qui donne sur le Vieux-Port.

    La baie de La Rochelle, le long de laquelle la ville s'est développée, s'ouvre largement sur le pertuis d'Antioche et est soumise à l'action des courants marins, cause du problème récurrent de son envasement. Avec une hauteur d’eau de 3,80 mètres, le marnage moyen est relativement faible à La Rochelle. Il peut cependant atteindre 6,60 mètres avec un coefficient de marée de 120. Les courants marins ont une vitesse de 2,2 km/h dans la baie de La Rochelle, et de 4 km/h dans le nord du pertuis d'Antioche. L’envasement est de l’ordre de 50 cm par an, principalement en raison des eaux très chargées en sédiments des pertuis charentais, nécessitant des dragages réguliers. Les analyses hydrographiques des eaux et des sédiments, effectuées dans le cadre du projet d’agrandissement du port de plaisance des Minimes, ont établi que les eaux de baignade étaient de bonne qualité et que les sédiments n’étaient pas pollués. La baie de La Rochelle, qui est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000, est un site remarquable par la qualité de son milieu marin et sa forte productivité biologique. De grands mammifères marins y sont présents, comme le grand dauphin, le marsouin, le globicéphale noir, le dauphin de Risso, le dauphin commun, le phoque gris. On y trouve aussi diverses tortues marines dont la caouanne, la tortue luth, la tortue verte, la tortue de Kemp, et des poissons d’estuaires protégés (alose et lamproie). C’est également une zone de reproduction pour la seiche et la méduse Rhizostoma pulmo. La faune benthique, constituée principalement de vers marins et de coquillages, est quant à elle relativement pauvre.

    Le déballastage des navires au môle d’escale du port autonome de La Rochelle présentant un risque d’introduction d’espèces indésirables, notamment en raison des importantes quantités d’eau rejetées qui sont ensuite entraînées par les courants vers la baie de l'Aiguillon, des échantillonnages sont systématiquement réalisés dans les ballasts.

    Climat

    Le climat de la Charente-Maritime est essentiellement de type tempéré, mais en raison de l’influence du Gulf Stream, de l’anticyclone des Açores, et de l’effet modérateur de la mer, le département bénéficie d’un climat océanique[9], plus doux et plus chaud, appelé climat tempéré océanique aquitain. Ce mésoclimat permet à la ville de La Rochelle, pourtant située à un degré de latitude plus au nord que Montréal, au Québec, ou que les îles Kouriles en Russie, de bénéficier d’un taux d’ensoleillement moyen proche de celui de Carcassonne (2 119 heures[10], soit 13 heures d'ensoleillement annuel en plus qu'à la Rochelle). L’ensoleillement de la Charente-Maritime est ainsi le meilleur du littoral atlantique français. Les hivers y sont doux (quatre jours de neige par an) et la pluviométrie, modérée (755 mm de pluie par an), est surtout concentrée sur les mois d’automne et d’hiver. Si les étés sont relativement chauds, les températures sont cependant adoucies par la brise de mer, due à l’inertie thermique de l’océan, et qui se traduit par un vent parfois soutenu qui souffle en provenance de la mer l’après-midi. Le record absolu de chaleur (40,5 °C) a été enregistré le , au cours de la canicule de juin 2019[11]. Il s'établit à près d'un degré au-dessus du précédent record (39,4 degrés) enregistré le [12], pendant la canicule de l'été 2003 et trois degrés au-dessus du record mensuel pour un mois de juin (37,1 degrés relevés le [13]).

    Statistiques 1981-2010 et records Station LA ROCHELLE (17) Alt: 4m 46° 09′ 06″ N, 1° 09′ 30″ O
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4 4,1 6,3 8,1 11,7 14,6 16,7 16,5 14 11,3 7,1 4,5 9,9
    Température moyenne (°C) 6,6 7,1 9,6 11,8 15,4 18,5 20,5 20,5 18,1 14,7 10 7,1 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,2 13 15,5 19,1 22,3 24,4 24,5 22,1 18,1 13 9,7 16,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,5
    17.1987
    −13,6
    15.1956
    −6,6
    01.2005
    −1,2
    01.1955
    2,6
    03.1979
    5,4
    02.1962
    9,6
    05.1965
    8,8
    31.1986
    5,5
    20.1977
    −0,4
    29.1997
    −5,1
    25.1956
    −9,5
    27.1962
    −13,6
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,3
    12.1998
    20,2
    28.1960
    25
    18.2005
    29,1
    30.2005
    33,1
    16.1992
    40,5
    27.2019
    39
    08.1982
    38,2
    04.2003
    34,4
    07.2021
    30
    01.2011
    22,5
    01.2015
    18,7
    07.2000
    40,5
    2019
    Ensoleillement (h) 84,3 114,6 165,8 196,8 231,3 261,2 271 259,6 212,1 140,5 92,3 76,3 2 105,5
    Précipitations (mm) 74 56,8 53,9 64,9 55,8 39,1 43,9 45 60,3 91,9 93,5 87,9 767
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 11,9 9,1 9,7 10,3 9,3 6,7 6,6 6,3 7,4 11,9 12,4 12,5 114,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 5,2 4,3 3,6 4,6 4,1 2,2 3 2,7 3,6 6,3 6,4 6,3 52,2
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,1 1,5 1,5 2,1 1,4 1,1 1,2 1,3 2 3,2 3,2 2,9 23,6
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 17300001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Ces spécificités climatiques — été sec et ensoleillé, hiver doux et humide — favorisent une végétation de type méditerranéen cohabitant avec une végétation plus continentale ou océanique. Elles sont aussi propices aux vacances et au tourisme, et plus particulièrement aux activités nautiques, par exemple avec le pertuis d'Antioche, un plan d’eau protégé. Les risques liés à ce type de climat sont relativement faibles, le plus important étant les tempêtes océaniques. Ainsi, le département de la Charente-Maritime est celui qui a été le plus durement touché par la tempête Martin en ou Xynthia en , dans les deux cas la mer ayant provoqué des dégâts considérables sur le littoral charentais.

    Toponymie

    Vestiges de la porte de Cougnes de l'enceinte dite « protestante » réalisée en 1613.

    Le hameau le plus ancien connu s’appelait Cougnes. Ce quartier se trouve aujourd’hui dans l’angle nord-est de l’actuelle vieille ville. Ce village a d’ailleurs donné son nom à l'église Notre-Dame-de-Cougnes, ainsi qu’au faubourg de Cognehors (littéralement Cougnes hors les murs). Par la suite, s’est établi un village de pêcheurs, sur un promontoire rocheux au milieu des marais, auquel Guillaume d’Aquitaine fait référence sous le nom Rupella dans une charte octroyée à la ville en 961, ensuite on trouve les attestations Rocella en 1023, Roscella et Rochella, puis Reditum Rochellae en 1152[14]. Lorsqu’en 1199 Aliénor d’Aquitaine octroie une charte de commune à la ville, il y est fait mention du nom La Rochelle.

    Rupella est le diminutif en latin médiéval du latin classique rupes qui signifie roche ; Il s'agit en fait d'une traduction (adaptation) en latin du terme d’oïl rochelle, dérivé de roche avec le suffixe -elle, mot d'ancien français attesté un peu partout par la toponymie et qui signifie « éclat de roche, roche, château fort »[15],[16]. En effet dès le VIe siècle le bas latin rocca avait le sens de « forteresse »[17]. Ainsi tout au long du Moyen Âge on hésite entre une traduction du mot roche par le latin rupes ou une latinisation en roca, rocha, rocca. Ce terme est généralement considéré comme un prélatin *rocca par les spécialistes[18]. Le terme est absent des dictionnaires de gaulois[19] et les langues celtiques contemporaines ne connaissent pas non plus cette racine, le breton roc'h étant un emprunt au français. Il s'agit donc plus précisément d'un mot préceltique. Ce terme n'a pas non plus de cognats dans les langues germaniques, le mot anglais rock étant issu de la variante ro(c)que du français roche[20], c'est-à-dire du normand ro(c)que, correspondant normanno-picard du français roche. Le néerlandais rots est lui aussi un emprunt au français.

    Les étrangers, et plus particulièrement les Anglais qui ont longtemps gouverné la ville, l’avaient surnommée la Ville blanche, en référence au fait que vue de la mer, la ville était d’une blancheur éclatante[21]. Le nom d'Antioche donné au pertuis qui porte son nom est rapporté habituellement à un épisode inconnu des premières croisades.

    Histoire

    Une occupation (au sens archéologique du terme) gallo-romaine est attestée par des vestiges d'importants marais salants et de villas, puis des Alains venus de l’Est, enfin un village de pêcheurs au milieu de marécages, aboutissent au Xe à la fondation de la future capitale de l'Aunis. Le château fort de Vauclair est érigé au début du XIIe siècle par les seigneurs de Mauléon et de Rochefort. Guillaume X, duc d’Aquitaine, devient par fait d'armes seigneur de La Rochelle en 1130 ; il la fait entourer d'un premier mur d'enceinte et lui octroie une charte de port libre.

    L'ouverture du marché anglais à la suite des secondes noces d’Aliénor d’Aquitaine en 1152, la présence des Templiers et des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, fait rapidement de cette petite ville le plus grand port sur l'Atlantique.

    La ville passe successivement du domaine du Roi de France, Louis VII, au Roi d’Angleterre, Henri II Plantagenêt. En 1224, Louis VIII assiège et rattache La Rochelle au domaine royal. En 1360, par le traité de Brétigny, la ville bascule dans le royaume d'Angleterre. En 1371, les Rochelais boutent les Anglais hors du château royal, mais n'ouvrent les portes à Du Guesclin qu'après confirmation par Charles V des privilèges de leur ville — s'assurant ainsi une remarquable liberté vis-à-vis du pouvoir royal. Maire, échevins et leurs successeurs y gagnent aussi un droit de noblesse héréditaire et perpétuel. Dès lors la ville restera française. Le XIVe siècle amène une grande prospérité, dominée par le commerce des vins et eaux-de-vie d'Aunis et de Saintonge.

    Au XVIe siècle la doctrine de Calvin investit La Rochelle qui devient l'un des principaux foyers du protestantisme. Des sièges mémorables s'ensuivent : celui de 1573 par le frère du roi Charles IX, aboutit à un compromis ; celui de 1628, conduit par Richelieu en personne et au cours duquel le maire Jean Guiton immortalise la résistance héroïque de la cité, amène la construction d'une digue de 1 500 mètres pour isoler la ville de la mer et donc de ses alliés les Anglais, et s'achève avec sa reddition à Louis XIII. La dynamique de prospérité continue cependant tout aussi forte jusqu'à la perte du Canada et de la Louisiane, deux destinations majeures de l'export rochelais, lors du traité de Paris de 1763.

    Joseph Vernet, vue du port, 1762.

    La ville connait aussi une importante activité négrière. Dès la fin du XVIe siècle, des mentions datant de 1594-1595 nous informent du départ du navire l'Espérance, de La Rochelle à destination du Brésil. Elle sera dès lors l'un des principaux ports négriers de France. En tête des expéditions françaises de traite au XVIe et XVIIe, le port sera dépassé par Nantes, puis Bordeaux durant le XVIIIe siècle. D'après l’historien Jean-Michel Deveau, auteur de La Traite Rochelaise, « près de quatre cent vingt-sept navires négriers sont partis de La Rochelle au XVIIIe siècle. Ils ont chargé environ cent trente mille captifs en Afrique, à destination des colonies de l'Amérique et principalement de Saint-Domingue »[22]. Le 26 avril 1792, le Saint-Jacques est le dernier navire négrier à quitter le port de La Rochelle au XVIIIe siècle.

    Actuellement, la création du port de la Pallice avec sa base sous-marine et son port d'escale en eau profonde, base de nombreuses lignes maritimes, et le développement de la pêche maritime, ont donné un nouvel essor à la cité. Le port de la Pallice a reçu le statut de grand port maritime en 2008.

    Politique et administration

    Municipalité

    La charte communale est accordée par Henri II d'Angleterre en 1175[23]. En 1199, La Rochelle élit son premier maire, Guillaume de Montmirail. Ce privilège lui est retiré par Louis XIII le , à la suite de la révolte et de la capitulation de la ville après le Grand Siège, mené par le cardinal de Richelieu. Ce n’est que le que Louis XV rend de nouveau élective la mairie de La Rochelle, et la compose d’un maire, de quatre échevins, de dix conseillers et d’un procureur syndic.

    Tendances politiques et résultats

    Le maire actuel de La Rochelle est Jean-François Fountaine. Il succède au député socialiste Maxime Bono, qui occupait la fonction depuis 1999 à la suite de Michel Crépeau, son prédécesseur décédé lors d’une séance parlementaire le à Paris. Élu maire par le conseil municipal le suivant, Maxime Bono remporte ensuite les élections de mars 2001 puis est réélu dès le premier tour le avec près de 59 % des voix.

    Liste des maires de La Rochelle depuis 1930
    Période Identité Étiquette Qualité
    1930 1940 Léonce Vieljeux   Colonel de réserve; déporté pour faits de résistance et exécuté en 1944
    1940 1945 René Godard    
    1945 1945 Georges Bonneau    
    1945 1947 Franck Lapeyre SFIO  
    1947 1951 Auguste Moinard CNIP  
    1951 1958 René Bernard de Saint-Affrique CNIP  
    1958 1959 Édouard Morch CNIP  
    1959 1971 André Salardaine UNR Député de 1962 à 1968
    1971 1999 Michel Crépeau PRG Député (1973-1981 et 1986-1999). Candidat à l’élection présidentielle de 1981. Ministre (1981-1986)
    1999 2014 Maxime Bono PS Député de 1999 à 2012
    2014 En cours Jean-François Fountaine DVG Chef d'entreprise

    Conseil municipal de La Rochelle (2014-2020)

    GroupeChefEffectifStatut
    DVGJean-François Fountaine35majorité
    PSAnne-Laure Jaumouillé10opposition
    UMPBruno Léal4opposition

    Région

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont le chef-lieu est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Cantons

    Depuis le découpage cantonal de 2014, La Rochelle est le bureau centralisateur de trois cantons qui recouvrent l'intégralité du territoire communal.

    Liste des cantons de La Rochelle
    CantonPopulation (2013)Conseillers départementaux actuels
    La Rochelle-125 953Marylise Fleuret-Pagnoux (PRG) et Pierre Malbosc (PRG)
    La Rochelle-224 007Patricia Friou (DVG) et Dominique Guégo (DVG)
    La Rochelle-324 384Nadège Désir (PRG) et Pierre Robin (PRG)

    Intercommunalité

    L'intercommunalité à La Rochelle est aujourd'hui gérée par la Communauté d'agglomération de La Rochelle, ou CDA, qui remplace la Communauté de Ville depuis 1999. La première structure intercommunale ayant fonctionné à La Rochelle était le SIVOM de La Rochelle (syndicat intercommunal à vocation multiple), qui avait été créé en 1964. Il regroupait alors 9 communes : La Rochelle, Aytré, Périgny, Saint-Rogatien, Puilboreau, Lagord, Châtelaillon-Plage, Angoulins et L'Houmeau. Ses responsabilités regroupaient les transports, la gestion des déchets, le traitement des eaux usées et la production d'eau potable.

    Le SIVOM est devenu Communauté de Ville le . Les 9 communes d'origine ont été rejointes en décembre 1993 par Nieul-sur-Mer, Saint-Xandre, La Jarne, Dompierre-sur-Mer, Salles-sur-Mer et Saint-Vivien, puis en décembre 1997 par Esnandes, Marsilly et Sainte-Soulle, portant le nombre de communes participant à la Communauté de Ville à 18.

    La loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales pousse à une réflexion sur l'élargissement de la Communauté d'agglomération. La CDA propose un schéma comprenant douze nouvelles communes[24] (Charron, Villedoux, Vérines, Saint-Médard-d'Aunis, Bourgneuf, Montroy, Clavette,La Jarrie, Saint-Christophe, Croix-Chapeau, Thairé et Yves).

    Au 1er janvier 2014, 10 nouvelles communes intégrèrent la Communauté d'agglomération de La Rochelle[25]. Il s'agit des 12 communes préalablement citées moins les communes de Charron et Villedoux intégrées dans la Communauté de Communes Aunis Atlantique.

    Tendances politiques et résultats électoraux

    La Rochelle est une ville ancrée à gauche, comme le montrent les résultats électoraux récents

    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 88,77 % Jacques Chirac RPR 11,23 % Jean-Marie Le Pen FN 78,83 % [26]
    2007 42,84 % Nicolas Sarkozy UMP 57,16 % Ségolène Royal PS 83,19 % [27]
    2012 62,07 % François Hollande PS 37,93 % Nicolas Sarkozy UMP 78,53 % [28]
    2017 79,75 % Emmanuel Macron EM 20,25 % Marine Le Pen FN 72,14 % [29]
    2022  % Emmanuel Macron LREM  % Marine Le Pen RN  % [30]
    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    La Rochelle est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    Avant 2010, La Rochelle est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002 57,74 % Maxime Bono PS 42,26 % Catherine Normandin UMP 61,06 % [31]
    2007 60,69 % Maxime Bono PS 39,31 % Dominique Morvant UMP 62,87 % [32]
    Après 2010, La Rochelle est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012 58,73 % Olivier Falorni DVG 41,27 % Ségolène Royal PS 61,25 % [33]
    2017 66,98 % Olivier Falorni DVG 33,02 % Otilia Ferreira MoDem 40,46 % [34]
    2022  %  %  % [35]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 34,94 % Bernard Poignant PS 14,66 % Roselyne Bachelot UMP 43,67 % [36]
    2009 24,63 % Christophe Béchu UMP 19,10 % Bernadette Vergnaud PS 40,65 % [37]
    2014 19,82 % Isabelle Thomas Union de la gauche 18,42 % Alain Cadec UMP 40,60 % [38]
    2019 27,13 % Nathalie Loiseau LREM 18,79 % Yannick Jadot EÉLV 51,11 % [39]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 61,44 % Ségolène Royal PS 31,63 % Elisabeth Morin UMP 63,11 % [40]
    2010 65,43 % Ségolène Royal PS 34,57 % Dominique Bussereau UMP 47,10 % [41]
    2015 52,38 % Alain Rousset PS 32,79 % Virginie Calmels LR 50,80 % [42]
    2021  %  %  % [43]
    Élections cantonales
    Année Élu Battu Participation
    La Rochelle est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de La Rochelle-1, La Rochelle-2, La Rochelle-3, La Rochelle-4, La Rochelle-5, La Rochelle-6, La Rochelle-7, La Rochelle-8 et La Rochelle-9.
    2001  %  %  % [44]
    2004  %  %  % [45]
    2008  %  %  % [46]
    2011  %  %  % [47]
    Élections départementales
    Année Élus Battus Participation
    La Rochelle est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de La Rochelle-1, La Rochelle-2 et La Rochelle-3.
    2015  %  %  % [48]
    2021  %  %  % [49]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992 58,00 % (51,04 %) 42,00 % (48,96 %) 67,59 % [50]
    2000 77,52 % (73,21 %) 22,48 % (26,79 %) 28,33 % [51]
    2005 51,16 % (45,33 %) 48,84 % (54,67 %) 69,18 % [52]

    Situation financière

    D'après un rapport de la Cour des comptes[53], la situation financière de La Rochelle laisse apparaître sur la période 1996-2002 un endettement mesuré et légèrement décroissant, des charges de personnel relativement stables rapportées aux dépenses générales de fonctionnement, et une capacité d'autofinancement supérieure à la moyenne des communes comparables.

    Situation financière de La Rochelle de 1996 à 2002 (en millions d'euros)[54]
    1996199719981999200020012002
    Dépenses de fonctionnement86828797889596
    Résultat de fonctionnement11891131210
    Dépenses d'investissement25243028334356
    Résultat cumulé de l'exercice-310-4-5-6-3
    Capacité d'autofinancement4101112151514

    Quartiers

    Carte des différents quartiers de La Rochelle.

    La Rochelle est composée de quartiers, dont la plupart sont représentés par un « comité de quartier », ce qui en fait un tissu micro-local très vivant[55]. Un comité de quartier est une association d’habitants qui joue un rôle vis-à-vis des institutions publiques, et qui permet un échange d’informations entre les habitants et les services municipaux. Par ce biais, les habitants peuvent participer à l’orientation des projets d’évolution de leur quartier selon leurs aspirations.

    Vue aérienne du Port de La Rochelle

    Le premier comité de quartier a été créé à Tasdon en 1903, juste après que la loi de 1901 sur la liberté d'association a été promulguée. Puis La Pallice, Bongraine, le centre-ville, Mireuil[56], le Petit-Marseille, Villeneuve-les-Salines ont suivi. La ville de La Rochelle considère les comités de quartier comme des interlocuteurs privilégiés, et leur fournit des moyens logistiques (salle de réunion, etc.), mais ne leur verse aucune subvention. Ces derniers sont apolitiques et indépendants. Le , une loi relative à la démocratie de proximité, et censée renforcer la démocratie participative en complétant la démocratie représentative, a été votée[57] et a posé un problème d’adaptation à la municipalité. En effet, cette nouvelle loi impose aux municipalités de créer des instances locales consultatives, les « conseils de quartier ». L’inconvénient étant que la stricte application de la loi aurait entraîné une perte d’indépendance et d’influence par rapport à ce dont disposent déjà les comités de quartier. Après concertation, une « charte pour le renforcement de la démocratie participative », réaffirmant l’importance déterminante des comités de quartiers, a été signée le entre les parties.

    Quartiers de La Rochelle[58]
    QuartierPopulationCommercesIndustriesAssociations
    Centre-ville10 8271 40088137
    Fetilly - Bel air - La Trompette5 354711535
    La Genette4 3412442017
    Lafond - Prieuré - Beauregard6 131591026
    Laleu - La Pallice - La Rossignolette - Vaugouin6 9422549531
    Les Minimes6 1372755923
    Mireuil - Saint-Maurice15 091111950
    Port-Neuf5 29040425
    Saint-Éloi4 7721213720
    Tasdon - Bongraine5 684591418
    Villeneuve-les-Salines - Petit Marseille9 486641238
    Total80 0552 698363420

    Urbanisme

    Maisons à arcades dans le centre historique.

    L’urbanisme de La Rochelle est particulier dans le sens où il a toujours été décidé de conjuguer avec sa riche histoire sans pour autant renoncer à développer la ville. L’un des points les plus remarquables de son urbanisme réside dans ses arcades, âgées de plus de 400 ans, et qui l’ont rendue célèbre. Depuis le , dans le cadre du Plan de développement urbain signé par la ville[59], le plan de circulation provisoire de la ville a été entièrement revu afin de permettre de désengorger le centre-ville en dissuadant les automobilistes de s’y rendre, et les zones 30 et zones piétonnes se sont multipliées un peu partout dans l’agglomération.

    Environnement et développement durable

    Selon une étude réalisée est 2005, La Rochelle se classait en 34e position des villes où il faisait le plus bon vivre[60]. Une étude plus récente publiée en 2013 par le journal l'Express donne toujours La Rochelle en 34e position[61]. L’agglomération rochelaise, réputée pour sa « qualité de vie », s’est depuis longtemps engagée dans une politique de protection de l’environnement et de développement raisonné, notamment en signant et en respectant une charte environnementale. La baie de La Rochelle est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000.

    La Rochelle a été une ville pionnière en matière d’écologie urbaine. Elle est ainsi l’initiatrice du premier secteur piétonnier de France en 1970, la première ville à signer un document de « périmètre sauvegardé » pour protéger l’architecture de son centre-ville en 1971, des premiers vélos en libre-service en 1974, de la première Journée sans voiture le [62], des premières voitures électriques (Citroën Saxo et Peugeot 106) en libre-service en 1999 et des transports en commun qui intègrent les modes de déplacement alternatifs (vélo, bateaux, voitures électriques, etc.). Avec la mise en service d'Elcidis, c’est la première ville française à disposer d’une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville en véhicules utilitaires électriques[63]. Depuis 1985, le port de plaisance des Minimes est récompensé de ses actions en faveur de l’environnement par l’attribution du Pavillon Bleu d'Europe.

    Les bus de l’agglomération roulent majoritairement au diester, et les nouvelles commandes de bus depuis 2008 se concentrent sur des véhicules répondant à la norme EEV (Enhanced Environmentally friendly Vehicle), la plus sévère à ce jour concernant les rejets de polluants dans l'air, pourtant non obligatoire à ce jour. Le réseau de transport est également équipé de 3 minibus 100 % électrique desservant le parking-relais Vieux-Port, et quatre bateaux 100 % électrique (deux passeurs depuis 1999 et 2003, et deux bus de mer depuis 2008, ces derniers ayant été les premiers navires au monde 100 % électrique homologués pour naviguer en pleine mer). Les campings sont équipés de chauffe-eau solaires, et la qualité de l’air est analysée et surveillée en plusieurs points de la ville depuis une trentaine d’années, ce qui a notamment permis de constater une diminution de moitié des niveaux de dioxyde d'azote et de dioxyde de soufre lors de la Journée sans voiture[64].

    Émissions de polluants atmosphériques en tonnes par an à La Rochelle pour l’année 2000[65]
    Année 2000CONONO2NH3CH4SO2COVNM
    Secteur résidentiel369,852,13,3-27,221,4212,9
    Secteur tertiaire40,346,32,7-7,030,727,0
    Secteur industriel25,6107,90,60,04,1442,3785,6
    Traitement des déchets41,9107,94,354,6720,324,11,2
    Distribution de l’énergie------42,1
    Transports routiers1 903,4606,211,59,123,818,4542,9
    Autres transports0,72,60,10,00,00,00,3
    Total2 381,7923,122,463,8782,3537,11 611,9

    Jumelage et coopération

    Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le jumelage de communes est apparu comme étant un moyen de tisser des liens et d'établir des relations socioculturelles étroites avec ses voisins après le conflit qui venait de déchirer le monde et l'Europe. Les jumelages concernent aujourd’hui plus de 15 000 collectivités locales européennes, dont 3 800 réparties sur toute la France, et aux traditionnels échanges culturels et d'amitié s'ajoutent des aspects d’échanges de savoir-faire, de partenariat économique, et de solidarité.

    La ville de La Rochelle est jumelée avec :

    Les villes de l'agglomération rochelaise sont jumelées avec : Mihai Bravu (Aytré), Evolène, Knebworth et Skierniewice (Châtelaillon-Plage), Saint-Antoine-sur-Richelieu (Dompierre-sur-Mer), Wendorf (L'Houmeau), Sébikotane (Nieul-sur-Mer), Sankt-Michaelisdonn (La Jarne, Saint-Vivien et Salles-sur-Mer), et Panticosa (Angoulins).

    Parrainage

    La Rochelle est depuis le [67], la ville marraine de la frégate Germinal.

    Démographie

    Classement démographique

    Population de l’agglomération rochelaise
    (Recensements Insee de 1999 et 2010)
    ZonesPopulationSurface
    (km²)
    Densité
    (/km²)
    évolution
    1999-2010
    Agglomération rochelaise
    La Rochelle75 170282 644- 1,84 %
    Unité urbaine126 7251251 014+ 3,81 %
    Aire urbaine214 1091 004204+ 12,05 %

    Selon les données de l’Insee, la population de la ville de La Rochelle s'élève à 75 736 habitants au recensement de 2016. Au , la population était répartie en 40 504 ménages recensés[68]. Avec une superficie communale de 2 843 hectares, la densité de population s'élève à 2 644 habitants par km² (au recensement de 2010), ce qui en fait l’une des 220 villes les plus densément peuplées de France.

    En 2015, l’unité urbaine de La Rochelle, qui s'étend sur dix communes, regroupe 126 725 habitants[69] et se classe au 49e rang en France métropolitaine, et son aire urbaine, incluant les communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 214 109 habitants, la classant au 47e rang national (c'est-à-dire France métropolitaine et Départements d'outre-mer). Ces différentes données font de La Rochelle non seulement la ville la plus peuplée de la Charente-Maritime, mais également la première agglomération urbaine du département. Il en est de même pour son aire urbaine où elle occupe de loin ce premier rang.

    Jusqu'à la réforme territoriale de 2015 et la création de la région Nouvelle-Aquitaine, elle a occupé invariablement la deuxième place en Poitou-Charentes aussi bien au niveau de la ville intra-muros où elle se classait après Poitiers (87 697 habitants en 2010), qu'au plan de son unité urbaine où elle se situait après l'agglomération poitevine (127 845 habitants en 2010) ; elle a également occupé le deuxième rang des aires urbaines picto-charentaises, juste après celle de Poitiers (252 381 habitants en 2010)[Note 3].

    Évolution démographique

    Population de La Rochelle de 1821 à 2004 (source Insee).

    Alors que le solde migratoire (3 567 habitants supplémentaires entre 1990 et 1999) et l'accroissement naturel (1 923 habitants supplémentaires sur la même période) étaient positifs, ce qui avait porté l'augmentation de la population à 5 617 habitants entre 1990 et 1999, soit un taux annuel moyen de variation de la population de + 0,8 %, la population de La Rochelle s'est stabilisée depuis 1999 (77 196 habitants en 2006 et 76 848 habitants en 2007) en raison d'un solde migratoire redevenu négatif (- 0,2 % par an de 1999 à 2007) et d'une baisse du taux d'accroissement naturel (+ 0,2 % par an de 1999 à 2007) liée au vieillissement de la population[70]. L'essentiel de la croissance de la population s'effectue désormais dans la banlieue et surtout dans les communes de la couronne rurale périurbaine.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[71],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 77 205 habitants[Note 5], en augmentation de 3,85 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    22 00017 51218 34612 32714 62914 85716 72017 35816 505
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    16 17518 90418 72019 50619 58322 46423 82926 80828 376
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    31 55933 85836 37139 77041 52145 04347 73748 92358 799
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    66 59073 34779 75775 84071 09476 58477 19674 88075 736
    2019 - - - - - - - -
    77 205--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le , Saint-Maurice et une partie de Cognehors sont rattachés à la Rochelle qui absorbe également une section de la commune d’Aytré et une de la commune de Périgny. De nouvelles limites sont alors fixées entre La Rochelle, Dompierre et Lagord. Le , Laleu est également rattachée à la nouvelle entité.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 35 130 hommes pour 40 984 femmes, soit un taux de 53,85 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    2,0 
    7,8 
    75-89 ans
    12,2 
    16,2 
    60-74 ans
    20,2 
    17,8 
    45-59 ans
    17,3 
    16,8 
    30-44 ans
    15,1 
    26,3 
    15-29 ans
    21,4 
    14,3 
    0-14 ans
    11,9 
    Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2018 en pourcentage[75]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9,5 
    75-89 ans
    12,3 
    21,6 
    60-74 ans
    22,6 
    20,2 
    45-59 ans
    19,8 
    16,5 
    30-44 ans
    15,9 
    15,2 
    15-29 ans
    12,8 
    15,9 
    0-14 ans
    14,1 

    Catégories socioprofessionnelles

    Catégories socioprofessionnelles en 1999 et 2009 (15 ans et plus) à La Rochelle[76]
    (par rapport au département[77] et à la nation[78])
    Catégorie 1999 2009
    Agriculteurs exploitants 0.1 % (2.6 %) (1.4 %) 0.1 % (1.7 %) (1.0 %)
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 2.8 % (4.4 %) (3.5 %) 2.6 % (4.2 %) (3.3 %)
    Cadres et professions intellectuelles supérieures 6.1 % (3.9 %) (6.6 %) 7.1 % (5.0 %) (8.6 %)
    Professions intermédiaires 11.4 % (9.6 %) (12.1 %) 12.4 % (11.3 %) (13.8 %)
    Employés 17.6 % (16.3 %) (16.6 %) 15.9 % (16.6 %) (16.7 %)
    Ouvriers 11.6 % (13,4 %) (14.9 %) 10.9 % (12,8 %) (13.5 %)
    Retraités 24.3 % (28,2 %) (22.2 %) 29.0 % (34,0 %) (22.9 %)
    Autres personnes sans activité professionnelle 26.1 % (21.6 %) (22.9 %) 22.0 % (14.4 %) (17.2 %)

    Immigration

    D’après le recensement de 2006[79], la population immigrée représentait 3 965 personnes en 2006 (soit 5,1 % de la population totale, c’est-à-dire 77 196 personnes). Le nombre des étrangers était, quant à lui, de 2 603 personnes, soit 3,4 % de la population totale.

    Sur les 2 603 étrangers, 806 (31 %) sont des ressortissants d'un pays de l’Union européenne (principalement du Portugal, et dans une moindre mesure de l’Espagne), 750 (29 %) ont la nationalité d'un pays du Maghreb (essentiellement du Maroc et de l'Algérie), 278 (11 %) ont la nationalité d'un autre pays d'Afrique, 178 (7 %) sont ressortissants de Turquie[80]. 1 978 personnes sont des Français par acquisition, c'est-à-dire des naturalisés.

    Économie

    La Rochelle est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie, qui gère le port de plaisance des Minimes, le port de pêche de Chef de Baie et l’aéroport de La Rochelle - île de Ré. Les axes de développement privilégient désormais l’international, et la ville étudie quelles solutions apporter au prix du foncier, véritable problème pour les travailleurs désirant se loger.

    Le bassin d'emploi de La Rochelle, qui représentait plus de 66 000 emplois en 1999, affiche depuis les années 1990 un dynamisme élevé (+13 % entre 1990 et 1999), avec une croissance de l’emploi comparable à celle de la population active, et supérieure à celles de communes comparables. La croissance de l’emploi n’est cependant pas suffisante pour résorber un chômage structurel important dont l’origine remonte aux crises des chantiers navals et du secteur automobile des années 1980.

    Enseignement et recherche

    En , la ville comptait près de 14 500 étudiants, dont 8 300 inscrits à l'université[81].

    Enseignement secondaire

    (Liste des établissements par ordre alphabétique)

    • Collèges publics et privés :
    • Lycées publics et privés :
      • Lycée Jean-Dautet, préparant aux baccalauréats de séries S, L, ES, STMG ;
      • Lycée régional Léonce-Vieljeux, préparant aux baccalauréats de séries ES, S (spécialité SI ou SVT), aux baccalauréat technologique STI2D et aux baccalauréats professionnels MVA et TISEC ainsi que le BTS AVA ;
      • Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry, préparant aux baccalauréats de séries ES, L, S, STMG ;
      • Lycée Fénelon-Notre-Dame ;
      • Lycée René-Josué-Valin, préparant aux baccalauréats de séries ES, S, L et aux baccalauréats technologiques STL ;
      • Lycée hôtelier, préparant aux métiers de l’hôtellerie et de la restauration ;
      • Lycée Pierre-Doriole ;
      • Lycée Rompsay ;
      • Lycée régional d'enseignement maritime et aquacole ;

    Autres structures d'enseignement et de formation

    • CFA de la Chambre de métiers de la Charente-Maritime ;
    • École Française Coiffure & Esthétique (E.F.C.E.), établissement privé de formation professionnelle ;
    • École Nationale des brigades des douanes, une des seules écoles françaises pour la formation des douaniers ;
    • GRETA Aunis-Atlantique, formation continue pour adultes ;
    • IAFSI (Instituts Associés de Formation en Soins Infirmiers, rattaché au Centre hospitalier de La Rochelle) ;
    • IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers rattaché au Centre hospitalier de La Rochelle) ;

    Université de La Rochelle

    L'Université de La Rochelle, créée en 1993 dans le nouveau quartier des Minimes, offre des enseignements universitaires variés (lettres, langues, droit, sciences, géographie du littoral, gestion...) et accueille plus de 8 300 étudiants dont 1 100 à l'IUT[82] (proposant des DUT en génie biologique, génie civil, informatique, réseaux & télécommunications, ou techniques de commercialisation).

    Grandes écoles

    Autres formations supérieures

    • Cipecma (formations à divers métiers de l'industrie et du tourisme sanctionnées par un B.T.S.) ;
    • Institut d'Études Françaises (I.E.F.), structure dépendante de la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle pour l'enseignement de la langue française aux étudiants étrangers ;
    • Isfac, préparation à divers BTS en alternance ;
    • ESPE, formation des professeurs des écoles.

    Lycées avec formations supérieures

    Recherches universitaires, scientifiques et techniques

    Structures de recherche universitaire

    • Institut du Littoral et de l’Environnement (ILE)[83] ;
    • Laboratoires de recherche en lien avec l'Ifremer :
    • Laboratoires de recherche en milieux maritimes issus de l'Université de La Rochelle :
      • Centre littoral de géophysique (CLDG)[87] ;
      • Laboratoire de biologie et d'environnement marins (LBEM) ;
      • Laboratoire de biotechnologies et de chimie bio-organique (LBCB)[88] ;
      • Organisation des territoires et environnements dans les espaces littoraux et océaniques (OTELO)[89].
    • Laboratoires de recherche technique issus de l'Université de La Rochelle :
      • Laboratoire des Sciences de l'Ingénieur pour l'Environnement (LaSIE)[Note 6],[90] ;
      • Laboratoire d’étude des phénomènes de transfert appliqués aux bâtiments (LEPTAB)[91] ;
      • Laboratoire de maîtrise des techniques agro-industrielles (LMTAI)[92] ;
      • Laboratoire de mathématiques, image et applications (MIA)[93] ;
      • Laboratoire informatique, image, interaction (L3i)[94] ;
    • Autres centres de recherche issus de l'Université de La Rochelle
      • Centre commun d’analyses (CCA)[95] ;
      • Centre d’études internationales sur la romanité (CEIR) ;
      • Centre d’études juridiques de La Rochelle (CEJLR) ;
      • Centre de traitement de l’information géoréférencée (CTIG)[96] ;
      • Laboratoire de sociologie de l’action publique (LASAP) ;
      • Médiane Asie Pacifique Amériques (MAPA) ;

    Établissements de recherche scientifique et maritime

      • C.N.R.S. (Centre National de la Recherche Scientifique) ;
      • C.R.E.M.A. (Centre de Recherche en Écologie Marine et Aquaculture) ;
      • Ifremer ;
      • Laboratoire d'Analyses Sèvres ATlantique (LASAT) : Hydrologie et environnement.

    Établissements de recherche technique

    • CRITT de recherche pour l’architecture et l’industrie nautique (CRAIN).
    • CRITT des Industries agro-alimentaires.

    Transports

    Si le transport routier est le mode de transport dominant dans l'agglomération rochelaise, il est néanmoins soumis à de grandes restructurations, notamment en ce qui concerne les transports urbains et les pistes cyclables. Mais La Rochelle dispose également d'une gare ferroviaire importante et d'un aéroport de dimension régionale ainsi que d'un port de commerce figurant dans la liste des ports autonomes de France.

    Infrastructures routières de l'agglomération

    Véhicules électriques de la plate-forme de livraison Elcidis.

    La voirie de La Rochelle est composée de plus de 1 250 rues. En 2001, le réseau urbain de la ville représentait 193 km de routes et 89 000 véhicules y étaient recensés[97]. Le trafic automobile augmentant, et la ville ne pouvant être contournée en raison de la mer, le plan de déplacements urbains prévoit une large place à la sécurité routière. La vitesse maximale autorisée sur la ceinture périphérique a été abaissée à 90 km/h et des radars automatiques ont été placés sur la rocade[98]. Dans l’agglomération, les zones 30 ont été étendues, les boulevards ont été sécurisés, et de nombreux ronds-points ont été construits pour fluidifier le trafic.

    Une voie spéciale desservant le port de La Pallice a été mise en place pour les poids-lourds, de manière à optimiser les trafics internationaux. En parallèle, la ville a mis en place Elcidis, une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville par des véhicules électriques, ce qui est une première en France. Toutefois, selon la Chambre régionale des comptes, le cumul de plusieurs innovations (plateforme de livraison et recours à des véhicules électriques) a compliqué la mise en service du projet Elcidis et surtout son évaluation[99].

    Transports en commun

    Les bus de la ligne ILLICO sillonnent l'agglomération rochelaise.

    En 2009, les transports collectifs urbains de La Rochelle ont transporté 5 854 000 voyageurs[100]. L'action en matière de transports publics de l'agglomération rochelaise repose d'une part sur la RTCR, qui gère l'offre de transport public dite réseau Yélo - anciennement Autoplus - (près de 11 millions de voyages par an) et d'autre part sur la Communauté d'agglomération de La Rochelle elle-même au travers d'expérimentations et d'actions pérennes prévues par le plan de déplacement urbain. Il convient en outre de prendre en compte les services interurbains et scolaires gérés directement par le service transports de la CDA (par le recours à des sociétés privées), qui représentent environ 700 000 km/an et 780 000 voyages.

    Le nouveau réseau Yélo[101], mis en place en , comprend le libre-service vélo et les bus dont les quatre principales lignes structurantes sont les suivantes : La Pallice Magasins Généraux - Aytré Plage ; Mireuil Guiardes - Villeneuve Fabre d'Eglantine; Lagord P+R Les Greffières - I1 Les Minimes Plage - I2 Bongraine Normandin; La Rochelle Place de Verdun - Beaulieu Espace Commercial.

    La ligne 3, dite Illico, est exploitée partiellement depuis par un BHNS (Bus à Haut Niveau de Service), bus articulé en site propre construit dans l'usine HeuliezBus des Deux-Sèvres. Depuis la restructuration du réseau au début de l'année 2010, la RTCR gère 19 lignes desservant La Rochelle et la première couronne en semaine, 7 lignes pour les dimanches et jours fériés, et la société Ocecars (Veolia transport) gère les 11 lignes qui desservent la seconde couronne[102].

    Exploité par la RTCR (pour les communes de l'ancien SIVOM) et Ocecars (Veolia Transport) (pour les autres communes de la Communauté d'Agglomération), Yélo regroupe le réseau de transports de la communauté rochelaise et les services de location de vélos et de voitures électriques à la carte (journée ou à la demi-journée), au départ de la place de Verdun. Liselec, le service précurseur de location de voitures électriques de La Rochelle mis en service en 1999, a été intégré au réseau Yélo en 2010[103]. Idem pour Passeur, service de transport par bateau navette du vieux port aux Minimes.

    La ville desservie par un tramway à air comprimé, système Mékarski, de 1901 à 1927[104].

    La Rochelle envisageait de mettre en place un tramway léger sans caténaire avec la société Alstom (dont une usine se trouve à Aytré), pour un prix de 8 millions d’euros du km contre près de 20 millions pour un tramway traditionnel. Une ligne expérimentale de 1,6 km avait déjà été construite. Depuis le rejet de la candidature de Paris à l’organisation des Jeux olympiques de 2012, à laquelle participait La Rochelle pour l’organisation des épreuves de voile, le projet a été arrêté et remplacé par une ligne de BHNS.

    Selon la Chambre régionale des comptes[105],[106], la politique de transports publics formalisée au sein du Plan de déplacements urbains (PDU) adopté en 2000 est volontariste. Cependant, l'imprécision du document, tant en termes d'objectifs assignés (chiffrages partiels ou absents, absence d'échéancier) que de moyens alloués (financiers notamment), en diminue d'autant la portée comme outil de politique publique. Dans le même temps, la juridiction estime que la collectivité n'a pas toujours employé tous les moyens qui étaient à sa disposition pour agir : absence d'orientations stratégiques formulées à la RTCR, politique tarifaire inemployée, retards dans la réalisation de certains sites propres réservés aux autobus. En conclusion, la Chambre des comptes a relevé que si les efforts déployés par l'agglomération en matière d'expérimentations sont réels, leur succès est limité ; le choix de cumuler les innovations (véhicules électriques, en libre service et véhicules de transport de messagerie) rend d'autant plus délicate l'analyse des causes des difficultés rencontrées, et donc de la pertinence des projets eux-mêmes par rapport aux objectifs du PDU.

    CityMobil2 véhicule expérimental sans chauffeur en situation de test place du Cdt de la Motte Rouge.

    La Rochelle fait partie des sites d'expérimentation du projet européen Citymobil visant à développer des systèmes de transport totalement automatisés et autonomes. En 2008, la ville, pionnière en matière de véhicules propres, avait été choisie pour faire à petite échelle et en circuit fermé, la démonstration d'un petit bus électrique sans pilote. Une expérimentation en grandeur réelle (Citymobil1) fut réalisée durant l'été 2011. Cette première mondiale consistait à tester des véhicules électriques sans chauffeur, guidés par GPS, au milieu des piétons et des cyclistes sur un petit trajet. Dans le cadre du projet européen CityMobil2 la ville de La Rochelle et la Communauté d'Agglomération ont été retenues parmi douze sites européens pour mener une démonstration de véhicules automatisés. Il s'agit de la première démonstration de cette ampleur en Europe[107].


    La région Nouvelle-Aquitaine propose également de nombreuses lignes régionales à destination de l'île de Ré, de l'île d'Oléron, de Marans ou encore de Rochefort et Saintes [108]

    Lignes
    Lignes régulières du réseau Yélo
    Ligne Dessertes Fiche horaire Circuit ligne Transporteur Précisions
    ILLICO 1 La Rochelle :La Pallice <> Place de Verdun <> Aytré: ZA Ligne 1 Ligne 1 RTCR Un bus en moyenne toutes les 10 minutes
    ILLICO 2 Mireuil <> Place de Verdun <> Villeneuve les salines Ligne 2 Ligne 2
    ILLICO 3 Lagord: Greffières <> La Rochelle: Bongraine Ligne 3 Ligne 3
    ILLICO 4 Puilboreau: Beaulieu <> La Rochelle: Les Minimes Ligne 4 Ligne 4 Un bus toutes les 15 minutes
    6 Lagord: Lycée Vieljeux <> Mireuil <> Port-Neuf <> La Rochelle: Place de Verdun Ligne 6 Ligne 6 Un bus en moyenne toutes les 30 minutes
    7 La Rochelle: Chef de Baie <> Port Neuf <> Périgny: Centre/Dompierre: Chagnolet Ligne 7 Ligne 7
    8 Saint-Rogatien <> Périgny <> La Rochelle Ligne 8 Ligne 8
    10 L'Houmeau <> Lagord <> La Rochelle Ligne 10 Ligne 10 Transdev Un bus toutes les 60 minutes
    11 Nieul-sur-Mer <> Lagord <> La Rochelle Ligne 11 Ligne 11 RTCR Un bus toutes les 30 minutes
    12 Esnandes <> Marsilly <> Lagord Ligne 12 Ligne 12 Transdev Un bus toutes les 60 minutes
    13 Saint-Xandre <> Puilboreau <> La Rochelle Ligne 13 Ligne 13 RTCR Un bus toutes les 30 minutes
    14 Dompierre-sur-Mer <> Puilboreau <> La Rochelle Ligne 14 Ligne 14 Transdev Un bus toutes les 60 minutes
    15 Vérines <> Ste Soulle <> Dompierre centre <> La Rochelle Ligne 15 Ligne 15 Transport à la demande de St-Soulle à Puilboreau
    16 Périgny: Zone Industrielle <> La Rochelle: Dames Blanches Ligne 16 Ligne 16 RTCR
    17 St-Christophe <> St-Médard <> Montroy <> Bourgneuf <> La Rochelle Ligne 17 Ligne 17 Transdev Transport à la demande de St-Christophe à Dompierre/Mer
    18 La Jarrie <> Croix-Chapeau <> Clavette <> La Rochelle Ligne 18 Ligne 18 Transport à la demande de La Jarrie à Clavette
    19 Châtelaillon-Plage <> La Jarne <> Salles-sur-Mer <> Aytré-Nord <> La Rochelle Ligne 19 Ligne 19 Transport à la demande de La Jarne à Châtelaillon
    20 Châtelaillon-Plage <> Angoulins-sur-Mer <> Aytré - Grands Prés <> La Rochelle Ligne 20 Ligne 20
    21 Thairé <> St-Vivien <> Châtelaillon-Plage <> Yves Ligne 21 Ligne 21 Transport à la demande d'Yves à Châtelaillon
    TAD 30 Saint-Christophe <> St-Médard-d'Aunis <> Montroy <> Bourgneuf <> Dompierre <> St-Soulle <> Salles/Mer <> Croix-Chapeau <> La Jarrie <> Clavette <> Puilboreau Aucun en ligne Lignes totalement réservées aux transports à la demande
    TAD31 Thairé <> St-vivien <> Châtelaillon <> Yves <> La Jarne <> Salles/Mer <> Châtelaillon <> La Rochelle
    50 La Rochelle: Place de Verdun <> La Pallice <> La Repentie <> Sablanceaux Plage (Île de Ré) Ligne 50 Aucun en ligne RTCR Circule uniquement en juillet et août
    51 La Rochelle: Place de Verdun <> La Repentie <> Sablanceaux Plage (Île de Ré)- Bus spécial vélo Ligne 51
    Lignes des dimanches et jours fériés
    Ligne Dessertes Fiche horaire Circuit ligne Transporteur Précisions
    D1 Aytré: Grands Prés <> La Rochelle: La Palice Ligne D1 Aucun en ligne RTCR Ne circule pas le 1er mai
    D2 Périgny: Parc Aquatique <> La Rochelle: Mireuil Ligne D2
    D3 Lagord: Greffières <> La Rochelle: Les Minimes Ligne D3
    D4 Puilboreau: Beaulieu <> La Rochelle: Les Minimes Ligne D4
    D5 La Rochelle: Laleu <> La Rochelle: Gare SNCF Ligne D5
    50 Place de Verdun <> La Pallice <> La Repentie <> Sablanceaux Plage (Île de Ré) Ligne 50 Circule uniquement en juillet et août
    51 Place de Verdun <> La Repentie <> Sablanceaux Plage (Île de Ré)- Bus spécial vélo Ligne 51

    Pistes cyclables

    Vélos jaunes.

    La Rochelle s’est engagée pour le vélo dès 1976, en inaugurant, sous l'impulsion de Michel Crépeau, pour la première fois en France, un service gratuit de mise à disposition du public de vélos en libre-service : les fameux vélos jaunes, qui sont aujourd’hui au nombre de 300[109]. En 2014, l’agglomération rochelaise dispose de plus de 230 km d’aménagements cyclables[110](dont 93,5 km d’aménagements cyclables intra-muros[111]), dont des itinéraires sécurisés et fléchés (par exemple l’itinéraire de 38 km entre La Rochelle et Rochefort), et 1 700 arceaux (soit 3 400 places) sont installés dans le centre-ville.

    Les transports en commun intègrent également cette dimension et sont adaptés au vélo. Il est ainsi possible de prendre le passeur électrique ou le bus pour l’île de Ré avec son vélo. L’agglomération a également mis en place un service de libre-service vélos, disponibles gratuitement à toute heure de la journée, tous les jours de l’année. Les 60 vélos affectés à ce service sont disponibles dans l’un des six points relais répartis sur l’agglomération.

    Desserte ferroviaire

    En raison de l’augmentation de trafic du port de la Pallice, un raccordement ferroviaire est mis en place entre ce dernier et la gare de La Rochelle-Ville en 1891, permettant ainsi l’acheminement de marchandises et de voyageurs, notamment en correspondance avec les liaisons maritimes vers l’Angleterre et l’Amérique du Sud. Des lignes directes spéciales, reliant Paris à La Rochelle et au port de La Pallice, sont mises en place lors des escales de paquebots, et seront exploitées jusqu’en 1962. Un important réseau ferroviaire se développe alors et permet la desserte de l’ensemble des infrastructures portuaires, et ce jusqu’au môle d’escale érigé en pleine mer.

    À partir de la fin des années 1980, la concurrence routière va entraîner une diminution des activités portuaires, et donc du trafic ferroviaire. Dépendant entièrement de l’activité du port de La Pallice, avec ses importations d’hydrocarbures et ses exportations de céréales, le trafic fret de la ligne Poitiers - La Rochelle est très modéré, avec une dizaine de trains quotidiens à l’expédition, et autant à la réception, dont notamment :

    Le trafic de la ligne Poitiers-Niort-La Rochelle reste essentiellement voyageurs, surtout depuis son électrification en courant 25 kV en 1993, ayant débouché sur l’inauguration d’une relation TGV par mise en place de 5 aller-retours TGV quotidiens entre Paris Montparnasse et La Rochelle.

    La gare de La Rochelle-Ville offre aujourd’hui des liaisons TGV quotidiennes vers Paris, Tours et Saint-Pierre-des-Corps (en 2 h), Poitiers (en 1 h 20) et Niort (en 40 min) ; ainsi que des liaisons Intercités vers Bordeaux, Nantes, et Limoges par Saintes et Angoulême.

    Il existe également une seconde gare de voyageurs plus petite appelée la gare de La Rochelle-Porte-Dauphine desservie par les TER à destination de Saintes et de Rochefort.

    Le port de la Pallice dispose également d'une gare destinée uniquement au transport de marchandises [112]

    Desserte aérienne

    L’aéroport de La Rochelle - île de Ré a transporté 180 980 passagers en 2006, soit une progression de 41,8 % du trafic par rapport à 2005, et de 18,5 % par an sur les cinq dernières années. C’est l’aéroport le plus important entre Loire et Gironde, devançant nettement celui de Poitiers. Le trafic devrait doubler d’ici 2015.

    Trafic de l’aéroport de La Rochelle[113]
    Passagers20022003200420052006Variation
    2006/2005
    Variation
    2006/2002
    Internationaux56 19152 32692 248117 325164 85440,5 %30,9 %
    Nationaux35 53541 4458 09410 23816 11057,4 %-17,9 %
    Transit1283162016na-40,5 %
    Total91 85493 802100 404127 563180 98041,9 %18,5 %

    L’aéroport accueille les compagnies comme: EasyJet, EasyJet Switzerland, Flybe, Hop ! Air France et Ryanair.

    Il propose des lignes quotidiennes et saisonnières à destination de Birmingham, Bristol, Charleroi, Dublin, Genève, Londres Gatwick, Londres Stansted, Lyon, Poitiers, Manchester Porto et Marseille des liaisons hebdomadaires ou ponctuelles.[114]

    Transports maritimes de voyageurs

    La Rochelle est un port de voyageurs assurant autant l'escale des grands paquebots maritimes dans la belle saison que le transport saisonnier et régulier de voyageurs.

    Depuis , La Rochelle assure une liaison directe et quotidienne avec l'île d'Oléron, plus précisément avec Boyardville, site portuaire dépendant de la commune de Saint-Georges-d'Oléron. Cette liaison maritime est assurée par un bateau, le Saint-Vincent-de-Paul, pouvant transporter jusqu'à 150 passagers. Les autres liaisons régulières et quotidiennes sont intra-urbaines. Elles sont assurées par la RTCR qui, par le moyen de petits bateaux électriques, assure d'une part la liaison maritime quotidienne entre la vieille ville et les Minimes, et d'autre part, entre la vieille ville et l'autre rive débouchant sur la Ville-en-Bois - desserte de la Médiathèque et du quartier universitaire. Des liaisons saisonnières, qui ont lieu habituellement d'avril à octobre de chaque année, permettent de relier La Rochelle avec les îles de , d'Aix et d'Oléron et sont fréquentées par pas moins de 200 000 touristes annuellement. Enfin, La Rochelle dispose grâce à son port de La Pallice, d'une escale maritime pour l'accueil des grands paquebots de croisière au nombre d'une vingtaine en moyenne annuelle, renouant ainsi avec son ancienne tradition de port d'escale du début du XXe siècle.

    Grand port maritime

    Le Grand port maritime de La Rochelle, et capable d’accueillir des navires de types Post-Panamax, a été désigné, avec Nantes, comme maillon essentiel de l’autoroute de la mer atlantique[115], projet de liaison maritime à haute fréquence entre la France et l’Espagne, et destiné à remplacer la circulation de 100 000 à 150 000 poids lourds par an à l'horizon 2007, dans un double objectif de développement durable et de viabilité économique. Finalement le projet, après avoir tardé, ne s'est pas concrétisé pour La Rochelle, une seule ligne sur l'Atlantique (Nantes - Gijón) a vu le jour[116] en 2010 à la suite du Grenelle de la mer.

    Culture et tourisme

    Monuments historiques

    Ville fortifiée sur la mer et sur la terre, La Rochelle comporte de nombreux monuments de défense, dont les plus connus sont les tours médiévales du Vieux-Port. Elles en gardaient l’entrée, notamment par une chaîne tendue entre deux d'entre elles à travers l'eau, et c'est elles qui ont rendue la ville mondialement célèbre. La tour Saint-Nicolas, celle de la Chaîne et de la Lanterne demeurent les seuls vestiges de l'enceinte médiévale du XIVe siècle rasée par Richelieu en 1628 lors du siège de la ville. De même en est-il de La porte de la Grosse Horloge qui gardait l'entrée de la cité marchande depuis le vieux-port et constitue un vestige des remparts médiévaux. La porte de la Grosse Horloge fait également partie du patrimoine portuaire historique de la ville. Mais La Rochelle n'a pas seulement conservé des édifices de l'époque du Moyen Âge, la ville s'est enrichie dans les siècles suivants de remarquables monuments dont le célèbre Hôtel de ville de la Renaissance et d'autres édifices de l'époque classique édifiés au XVIIe et XVIIIe siècles comme entre autres le bâtiment de la Chambre de commerce - ancien hôtel de la Bourse.

    En raison de la richesse exceptionnelle de son patrimoine historique, architectural et urbain, La Rochelle a demandé le classement du Vieux-Port et des tours sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Ces dernières, gérées par le Centre des Monuments Nationaux[117], ont accueilli près de 100 000 visiteurs en 2007. La ville comprend de nombreux ouvrages d'eau dont les bassins du vieux-port qui ont été édifiés à l'époque napoléonienne puis achevés pendant le Second Empire ou encore le canal de Marans à la Rochelle, également appelé canal de Rompsay.

    Parc Charruyer

    Parc Charruyer.
    Porte Neuve côté intérieur.

    Le parc est établi grâce au legs de Mademoiselle Adèle Charruyer, fille d’Étienne Charruyer, armateur. Il est aménagé à partir du sur 40 hectares de terrains militaires marécageux situés aux pieds des fortifications ouest de la ville, datant de l'enceinte de 1685. Achevé le , il est appelé à l'origine le parc Monceau rochelais. Le parc Charruyer avec les Allées du Mail sont un site classé (tout critère) par arrêté du [118]. À partir de 1945 se développe un petit parc zoologique qui invite à découvrir perroquets et paons, chèvres naines et baudets du Poitou. Long de 2 kilomètres et large de 200 mètres, il est parcouru par deux ruisseaux, le Fétilly et le Lafond, qui se jettent dans l’océan. C’est un parc à l’anglaise, aux allées sinueuses et ombragées par de grands arbres[119].

    Survivance des fortifications de la ville, on peut découvrir en parcourant le parc : la redoute nommée Le Paté à l'époque où le Génie occupait les lieux (ouvrage fortifié qui surplombe le parc animalier tout près du Mail)[120], la porte des deux-Moulins (réaménagée au XIXe siècle) et son fortin et la porte Neuve (réaménagée au XIXe siècle). À la suite du déclassement de la ville, les murs d'enceinte faisant la limite est du parc ont simplement été recouverts de terre et leurs parties hautes constituent aujourd'hui le chemin des remparts.

    Parc Franck-Delmas

    Villa Fort Louis au parc Franck-Delmas.
    Vue du parc Franck-Delmas, donnant sur la mer.

    Le parc Franck-Delmas, du nom d'un membre de la famille Delmas fusillé pour acte de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, est situé au sommet de l'allée du Mail. Anciennement parc d'une propriété privée, la villa Fort-Louis, toujours au centre du parc, c'est un jardin public de sept hectares au riche patrimoine botanique. Réhabilité à la suite de la tempête Martin de 1999, c'est également un lieu d'expérimentation de la résistance des végétaux aux contraintes climatiques. Le parc Franck-Delmas est un site inscrit par arrêté du [121],[122].

    Les allées du Mail.

    Ces deux parcs sont reliés par les Allées du Mail (appelées aussi l’Allée du Mail ou le Mail), une promenade publique de six cents mètres de long et bordées de pins située en bordure de mer. Au XVIe siècle, le Mail était un grand pré utilisé pour les fêtes populaires et pour faire paître les animaux de ferme. Puis au siècle suivant, il fut aménagé pour s’exercer au jeu de mail qui consistait, en une de ses façons de le pratiquer, à mettre avec un maillet à long manche flexible une balle en bois sous un arceau de paille et cela en le moins de coups possibles. Ce jeu a finalement donné son nom au lieu en question. C’est au début du XIXe siècle que l’aspect actuel des Allées du Mail a été donné.

    Les Allées du Mail sont constituées d’une longue et large pelouse centrale agrémentée de parterres fleuris dont la composition est modifiée chaque année. De chaque côté de cette pelouse, il y a successivement une allée piétonne, puis une rangée d’arbres et de buissons, ensuite une voie destinée à la circulation des véhicules. Tout le long de la rue, du côté droit (en remontant le Mail), ont été construites des villas balnéaires et maisons d’habitation à demi dissimulées aux regards des passants par des grilles peintes en noir. Le Mail fait partie des beaux quartiers de La Rochelle. À l’extrémité des Allées de Mail qui communique avec le parc Franck Delmas un monument aux morts de la guerre 1914-1918 a été inauguré en 1922. La statue de bronze due au sculpteur Joachim Costa est familière des Rochelais sous l'appellation de « Poulu du Mail »[123].

    Urbanisme

    • Quartier du Gabut. Ancien quartier de pêcheurs tombé en friche, le « Gabut » a fait place en 1989 à un ensemble de petits immeubles à deux étages ressemblant à des maisons en bois peintes de couleurs vives du nord de l’Europe, mêlant logement, bureaux et commerce, réalisé par l’architecte rochelais Alain Douguet avec l’investisseur danois Kurt Thorsen. Parfois improprement appelé « la ville en bois » (quartier situé plus au sud), ses façades sont visibles au sud du Vieux-Port, du côté de la tour Saint-Nicolas. L’image scandinave de l’architecture a été choisie pour rappeler que La Rochelle entretenait des relations commerciales avec la Hanse et la Scandinavie. La Hanse possédait d’ailleurs un comptoir à La Rochelle. La Rochelle entretient aujourd'hui son passé hanséatique en adhérant à la Ligue internationale de la Hanse, qui regroupe 176 villes. La Rochelle qui est jumelée avec la ville de Lübeck, capitale de la Hanse, est la seule ville française à en faire partie.

    Plages

    Plage de la Concurrence.

    Réputée pour les piscines d'eau de mer de ses centres de thalassothérapie dès le XVIIIe siècle, c'est avec l'ouverture de la plage de la Concurrence que la ville devint vraiment une station balnéaire. Au début, la plage était sommairement aménagée et une palissade de bois la séparait en deux, la partie droite étant réservée aux militaires. Il fallut attendre le rachat du casino par la municipalité en 1901 et le déclassement des fortifications, puis le départ des militaires pour qu'une nouvelle plage, plus vaste et mieux équipée soit aménagée en 1907[124]. L'important succès rencontré obligea la ville à déclarer d’utilité publique la construction d'une nouvelle gare ferroviaire. La plage de la Concurrence fut suivie par celle des Minimes en 1978, puis par celles de Chef de Baie et d'Aytré.

    Phare du bout du monde

    Phare du bout du monde, face à la baie de La Rochelle.

    À la pointe des Minimes se trouve le phare du bout du monde, réplique du célèbre phare du bout du monde érigé sur l’île des États au large du cap Horn en 1884, et qui inspira Jules Verne pour son roman Le Phare du bout du monde, édité en 1905, peu après sa mort. Il a été érigé par André Bonner, aventurier rochelais qui a également reconstruit l’original, et a été inauguré le . C’est un phare en bois de forme octogonale et projetant la lumière produite par sept lampes fonctionnant à l’huile de colza. Le faisceau a une portée de 26 km sur un angle de 93°.

    Aquarium

    L'aquarium de La Rochelle, initialement implanté dans le quartier de la « ville en bois », puis transféré sur le Port des Minimes après l’incendie de 1986, est depuis 2001 situé au cœur de la ville, dans le quartier du Gabut. Il fait partie des plus grands aquariums européens. Quelque 10 000 animaux des quatre coins de la planète se partageant les 3 000 m3 d’eau de mer répartis sur 65 bassins où sont recréés les milieux naturels d’espèces de tous les océans et des mers du monde.

    Musées

    Événements

    • Mars :
      • Le Webprogram-Festival ;
      • Printemps des poètes ;
    • Avril
      • Concours Eloquentia La Rochelle, Eloquentia permet aux jeunes de s'exprimer librement et de gagner confiance en eux à travers des formations et des concours de prise de parole
    • Mai :
      • « Jazz around La Rochelle », qui depuis 2001 rassemble chaque année plusieurs orchestres de Jazz traditionnel, dans l’ambiance de la Nouvelle-Orléans ;
    • Juin :
    • Juillet :
      • Francofolies, festival de musique créé en 1984 à l’initiative de Jean-Louis Foulquier, et qui a depuis lieu tous les ans et accueille plus de 122 000 spectateurs au cours de la semaine. En marge du festival se déroule le « Chantier des francos », destiné à faire découvrir de jeunes talents ;
      • Festival du Théâtre;
    • Août :
      • Festival « Jazz in Août » créé en 2004 à l'initiative de musiciens de jazz amateurs de la Rochelle ;
    • Septembre :
    • Octobre:
    • Novembre :
      • Festival du Film d'aventure ;
      • Festival des Escales documentaires.
    • Décembre :
      • Le salon du livre (les années paires) ;
    • Autres événements :
      • InterVal[126], le festival du court métrage lycéen de Poitou-Charentes, qui rassemble chaque année plus de 600 spectateurs dans la grande salle du Méga CGR de la ville et qui s'est imposé, en à peine trois éditions, comme le premier festival du genre en France ;
      • Soirées Wake Up La Rochelle ;
      • L'Université d'été du Parti socialiste s'est déroulée tous les étés, à la fin du mois d'août, de 1993 à 2015[127].

    Culture

    Héraldique, logotype

    « De gueules au vaisseau d’or, habillé d’argent, voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, au chef cousu d’azur, chargé de trois fleurs de lys d’or. »

     Malte-Brun, La France illustrée, (1884)

    Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de La Rochelle, conférées par Charles V en 1373, en récompense de sa loyauté, sous la devise Servabor rectore Deo, son sens prêtant à plusieurs traductions comme « Je serai sauvé[e], Dieu étant mon guide » ou suivant le grammairien rochelais René Gautier en propose la traduction suivante : « Dirigé par Dieu, je serai sauvé »[132]. Le chef d’azur à trois fleurs de lys d’or était étroitement lié à la monarchie française[Note 8], et était une augmentation accordée aux armes des villes qui avaient le droit de se faire représenter par leur maire au sacre du roi de France. La couleur azur symbolise la fidélité, la persévérance et la loyauté, tandis que la fleur de lys symbolise la pureté d’essence divine. Le gueules (la couleur rouge) symbolise le patriotisme, le courage et l’amour. La couleur sinople de la mer symbolise la liberté, et l’espérance. La couleur or du vaisseau symbolise la noblesse, l’intelligence, la vertu ainsi que la connaissance divine, tandis que l’habillage d’argent symbolise la sagesse et la richesse.

    La devise officielle de la ville reste celle attachée à son blason. La « signature » est actuellement « La Rochelle, généreuse et belle » remplaçant celle créée sous la mandature de Michel Crépeau et utilisée pendant trois décennies : « La Rochelle, belle et rebelle ».

    « D'or au vaisseau à trois mâts de sable, voguant à senestre et soutenu d'une mer de sinople, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or. »

    Sous le 1er Empire, Napoléon 1er accorda par lettre patente du [133], de nouvelles armoiries pour la ville de la Rochelle, retirant le Chef de France avec les fleurs de lys, mais lui accordant le titre de Bonne ville avec le chef de gueules chargé de trois abeilles d'or.

    Philatélie

    En 1930, sort en France le 1er timbre intitulé : Port de la Rochelle d'une valeur de 10 f. Il est annoncé bleu. Toutefois, on connaît ce timbre chaudron clair, brun-noir et outremer vif. Ces variétés sont très recherchées[134]. En 1942, les armoiries de la ville figurent sur un timbre bleu-vert de 60 centimes surtaxé de 70 centimes au profit du Secours national[135]. En 1970, dans une série sur l'histoire de France, Richelieu est représenté devant le port[136].

    En 2008, c'est un timbre de 55 centimes d'euro qui représente le Vieux-Port, les Tours Saint-Nicolas et de la Chaîne[137],[138],[139].

    Vie religieuse

    Judaïsme

    • Centre communautaire juif, cours des Dames

    Catholicisme

    La Rochelle est aussi le lieu d'implantation de communautés catholiques spécifiques telles que les Filles de la Sagesse, les Fils de la charité, les Petites Sœurs de l'Assomption, l'Oratoire de Jésus-et-Marie-Immaculée de France, les Ursulines de Jésus de Chavagnes et les Xavières (de spiritualité ignatienne).

    Chapelles catholiques

    • La chapelle du centre Jean-Baptiste Souzy, boulevard de la République aux Minimes ;
    • La chapelle des Dames-Blanches, quai Maubec ;
    • La chapelle Fromentin, rue du Collège (centre chorégraphique) ;
    • La chapelle de l'hôpital Saint-Louis, rue Saint-Louis ;
    • La chapelle de l'ancien monastère Sainte-Claire, rue du Gué ;
    • La chapelle Sainte-Anne, rue Paul Verlaine ;
    • La chapelle Sainte-Marguerite dite salle de l'Oratoire, rue du Collège ;
    • La chapelle de la Sainte-Trinité, rue Saint-Dominique ;
    • La chapelle Saint-Maurice, avenue Carnot ;
    • La chapelle Sainte-Eustelle des Augustins, rue des Augustins ;
    • La chapelle Saint-Vincent, rue Albert Ier ;
    • La chapelle de la Providence, rue Albert Ier ;

    Anciennes églises

    • L'ancienne église des carmes, rue Saint-Jean du Pérot (marché aux poissons) ;
    • L'ancienne église Saint-Pierre, rue Raymond Poincaré au cimetière de Laleu ;
    • L'ancienne église Saint-Nicolas, place du Commandant de la Motte Rouge (hôtel) ;
    • Le clocher de l'ancienne église Saint-Barthélemy, rue Aufredi ;
    • Le clocher de l'ancienne église Saint-Jean du Pérot, place Foch.

    Protestantisme

    • Temple protestant de La Rochelle, rue Saint-Michel ;
    • Centre protestant, rue du Brave-Rondeau ;
    • L'assemblée chrétienne, rue des fourneaux ;
    • L'église évangélique, rue du Raisin ;
    • L'église évangélique la Fraternité, rue Jacques Henry ;
    • l'église Adventiste, rue de Quatrefages.

    Autres chrétiennes

    • L'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, avenue Jean Guiton ;
    • La salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Regain.

    Islam

    • Grande mosquée de La Rochelle ;
    • Mosquée du Clos-Margat.

    L'apparition de l'islam à La Rochelle date essentiellement des années 1970-1980[réf. souhaitée], époque où les premiers travailleurs issus du Maghreb sont arrivés pour participer à la construction des quartiers de Mireuil et Villeneuve-Les-Salines. Comportant une importante communauté musulmane, la ville de La Rochelle octroie dans un premier temps aux musulmans une modeste salle de prière. En 1974, un ancien château d'eau est rénové et transformé en mosquée, afin de satisfaire aux besoins du culte. En 2002, une nouvelle mosquée voit le jour dans le quartier de Villeneuve-les-Salines (quartier comportant aussi une importante communauté musulmane). En 2006, l'édifice se voit doubler sa surface pour manque de place. En 2014, un important projet est en cours, il s'agira d'un centre islamique comportant grande mosquée, salle de conférence, bibliothèque.

    Sports

    Basket-ball

    Union Basket La Rochelle (anciennement Rupella Basket 17) est un club français de basket-ball évoluant en NM1. Créé en 1932 sous le nom « Rupella », le club a été renommé « La Rochelle Basket 17 » en 1996 et « Rupella Basket 17 » en 2000. Le club est resté 8 ans en ProB de 1988 à 1996, accueillant de nombreux anciens joueurs professionnels de NBA ou de ProA (Stan Mayhew, Don Collins, Freddy Hufnagel...). À la fin de la saison 2010/2011, les dirigeants des clubs Rupella Basket 17 et ASPTT La Rochelle unissent leurs moyens et créent Union Basket La Rochelle.

    En 2018 le Rupella Basket 17 fusionne avec le Stade Rochelais et commence la saison 2018-2019 en NM1 sous le nom Stade Rochelais Basket.

    Équitation

    La Rochelle a accueilli le Championnat du monde universitaire d’équitation, organisé par la Société hippique d’Aunis, qui comportait des épreuves de dressage (individuel et par équipes), et de CSO (individuel et par équipes). La particularité de la compétition réside dans le fait que les chevaux sont fournis par l’organisateur, et tirés au sort à chaque tour. La 7e édition de ce championnat s’est tenue du au et a vu la participation de 17 pays. Lors de la cérémonie de clôture, la Garde républicaine a présenté sa fameuse reprise des douze.

    Football

    L'Entente sportive La Rochelle est un club français de football créé en 1904 évoluant aujourd'hui en Régional 1 après avoir connu la Division 2 entre 1971 et 1974. Leurs exploits se déroulent au stade François Le Parco et au stade André Bracq.

    Golf

    Créé en 1989 à l’initiative d’un groupe de golfeurs rochelais et avec l’aide des communes de La Rochelle, Marsilly où est situé le golf et Nieul-sur-Mer, le golf de La Prée La Rochelle[140] est un terrain de golf au parcours sauvage de 5 931 mètres, situé face à l’île de Ré et à la réserve naturelle de la baie de l'Aiguillon. Composé de 18 trous, dont 5 en bord de mer, il combine les caractéristiques d’un links écossais à celles d’un golf de plaine. Il est affilié à la Fédération française de golf et accueille de nombreuses compétitions[141].

    Marathon

    Depuis sa première édition, le marathon de La Rochelle n’a cessé d’attirer davantage de monde chaque année. En 2006, plus de 8 000 coureurs de tous les pays ont participé à sa 16e édition. Il est de nouveau le 2e marathon de France (après le marathon de Paris) en termes de participants ; même si cependant, de l'édition 2011 à 2014, le Marathon des Alpes-Maritimes en attirait davantage. En 2018 le Marathon de La Rochelle a accueilli 6 500 finishers contre 5 300 pour le Marathon des Alpes-Maritimes.

    Nautisme

    Tours décorées aux couleurs de Paris 2012.

    En raison de ses atouts naturels et de sa tradition maritime historique, La Rochelle est une escale privilégiée des grandes compétitions internationales de voile, avec notamment :

    Le skipper Maître Coq Yannick Bestaven, vainqueur notamment du Vendée Globe 2020-2021, est installé à La Rochelle depuis 1999 et place la ville sur la carte de la course au large en France et dans le monde.

    Rallye d’Automne

    Le Rallye d'Automne est une compétition automobile dont la première édition date de 1953, et qui se déroule chaque année à La Rochelle, pendant la période automnale. C’est un rallye sur asphalte, qui a la réputation d’être très rapide, long et éprouvant. Il fait partie de la Coupe de France des Rallyes.

    Rugby

    Le Stade rochelais est un club de rugby à XV français participant au Top 14. Il reçoit ses adversaires dans l'enceinte du stade Marcel Deflandre. Il a vu passer des joueurs tels que Arnaud Elissalde, Dominique Bontemps, Henri Magois, Jean-Baptiste Elissalde, Laurent Bidart, Gérald Merceron et René Le Bourhis, et est un club emblématique du rugby français : quart de finaliste du Championnat de France en 1961, 1962 et 1969, demi-finaliste du top 14 et du challenge européen en 2017, vainqueur du Challenge de l'Espérance en 1994, vainqueur du Challenge Yves du Manoir en 2002 et en 2003 (Coupe de la Ligue). Il est également vainqueur de la Coupe d'Europe de Rugby en 2022.

    Le Stade rochelais, fort d'un bon centre de formation[142], et de jeunes joueurs de qualités dont certains sont espoirs en équipes nationales, est resté plusieurs années en Groupe A1 puis en Top 16 dans les années 1990/2000. Après quelques années en Pro D2, il retrouvera le Top 14 au terme de la saison 2009/2010 après une finale gagnée à Brive contre le Lyon Olympique Universitaire. L’Atlantique stade rochelais (son nom de l'époque) n'y reste qu'une année et redescend en Pro D2, y jouant les premières places jusqu'à la saison 2013-2014. En effet, après une finale d'accession de Pro D2 remportée par les Rochelais contre le Sporting Union Agenais, les Jaunes et Noirs retrouvent le Top 14 et le meilleur public du Top 14 en 2011[143]. Le Stade Rochelais est allé en demi-finale de Challenge européen (challenge cup) lors de la saison 2016/2017, mais s’incline contre le Gloucester Rugby. Et c’est lors de la saison 2018/2019 où le club bat en quart de finale les Bristol Bears et en demi-finale les Sale Sharks, et atteint la finale de la compétition contre ASM Clermont Auvergne pour une finale 100% française.

    Students Challenge

    Le départ du raid automobile majoritairement étudiant Students Challenge est organisé à La Rochelle depuis 2013[144]. Pour sa 7e édition, le raid est parti de La Rochelle le [145].

    Tour de France

    Le Tour de France à La Rochelle en 1970.

    Bien que ne l’ayant plus accueilli depuis 1983, La Rochelle a été une étape de nombreuses éditions du Tour de France : 1905 (8e étape), 1910 (10e étape du Tour de France des Indépendants), 1911 (11e étape), 1912 (11e étape), 1913 (4e étape), 1914 (4e étape), 1933 (20e étape), 1934 (20e étape), 1935 (18e étape), 1936 (18e étape), 1937 (17e étape), 1938 (4e étape), 1939 (6e étape), 1948 (4e étape), 1949 (7e étape), 1956 (8e étape), 1959 (7e étape), 1962 (8e étape), 1965 (7e étape), 1970 (1re étape), 1983 (8e étape), 2020 (10e étape).

    Loisirs

    Fléchettes électroniques

    La Rochelle accueille chaque année le Championnat de France de fléchettes électroniques, organisé par l'association France Darts. Outre la compétition nationale par équipe, en doublette ou individuelle, le championnat propose également des compétitions internationales[réf. nécessaire]. En 2008, le championnat s’est tenu au Parc des Expositions de la Rochelle du au et a accueilli près de 10 000 joueurs, qui ont joué plus de 26 000 matches sur 195 cibles[146][réf. nécessaire].

    Poker

    Créée en 2007, la Ligue Rochelaise de Poker (LRP) est un club associatif qui compte environ 200 joueurs. En 2009, la LRP remporte le titre de Champion de France lors de la 1re finale du Championnat National par Équipes des Clubs (CNEC), organisée par le Club des Clubs en 2009 à Coudoux (13). La LRP remporte à nouveau ce titre deux ans plus tard, en à Lille, lors de sa seconde participation (le club ne s'étant pas qualifié en 2010). |L'Open Rochelais de Poker, organisé tous les ans au printemps, est le plus grand tournoi amateur organisé par un club associatif en France et rassemble près de 600 joueurs[146].

    Médias

    Télévision

    Radios locales

    Presse régionale

    Pour la presse écrite, on trouve une édition départementale de Sud Ouest (le siège social est à Bordeaux).

    Presse locale

    Dans la culture

    Bandes dessinées

    Chansons

    Cinéma et télévision

    Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :

    Peinture

    Paul Signac, Entrée du port de la Rochelle, 1921.

    Littérature

    Jeux vidéo

    Notes et références

    Notes

    1. À partir de 1789, elle fut le deuxième port négrier français après Nantes, mais aussi le premier port de départ vers le Nouveau monde, appelé alors Nouvelle France« La Rochelle Québec Embarquement pour la Nouvelle France », sur Centre des monuments nationaux (consulté le ).
    2. Certains y voient une appartenance géographique au midi de la France, en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy, ainsi La Rochelle comme le département de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français
    3. Se reporter à l'article détaillé Démographie de la région Poitou-Charentes à la section Liste des Unités urbaines.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Le LaSIE s'appelait auparavant Laboratoire d’études des matériaux en milieux agressifs (LEMMA).
    7. À l’exception de la chapelle, qui a servi de lieu de substitution à l'église Saint-Sauveur de La Rochelle pendant sa fermeture (Isabelle Pouey-Sanchou, édition de Sud-Ouest du 5 juin 1995).
    8. Les fleurs de lys sont ajoutées dès le début du XVIe siècle au vaisseau rochelais, pour rappeler le rejet de la souveraineté anglaise et leur ralliement à la couronne de France. Depuis, les Rochelais ne reconnaissent aucun autre seigneur que le Roi de France

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime.
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p. 21.
    3. « Le Grand Port Maritime de La Rochelle : des activités orientées vers la logistique », Insee, .
    4. Jean Roquecave, « La Rochelle-Pallice devient le huitième port autonome français », Les Échos, .
    5. Le substratum rocheux du littoral charentais et du proche plateau continental forme l'extrémité septentrionale du bassin aquitain et est encadré par les contreforts du Massif armoricain au nord, et ceux du Massif central à l’est. Il fait la transition entre le littoral rocheux du sud de la Bretagne et celui rectiligne et sableux d’Aquitaine, in : [PDF] Nicolas Weber, Morphologie, architecture des dépôts, évolution séculaire et millénaire du littoral charentais, 2004.
    6. Carte géologique, cf. Bernard Bourgueil, « Évolution de la transgression flandrienne et du littoral charentais depuis 8500 BP. », Géologie, no 1, , p. 76 (lire en ligne).
    7. Bernard Bourgueil, « Évolution de la transgression flandrienne et du littoral charentais depuis 8500 BP. », Géologie, no 1, , p. 75-84.
    8. P. Hantipergue, Notice explicative de la feuille La Rochelle-Ile de Ré à 1/50 000, éditions du BRGM 1988, 27 p.
    9. Le climat de la Charente-Maritime (Météo-France)
    10. « Normales et records climatologiques 1981-2010 à Carcassonne-Salvaza - Infoclimat », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
    11. Canicule : record de chaleur absolu à La Rochelle, 45 °C attendus à Nîmes, article paru sur le site de Sud-Ouest, 27 juin 2018.
    12. Canicule : de nombreux records de chaleur battus ce jeudi, article paru sur le site de L'Express, 27 juin 2019
    13. Météo : La Rochelle bat le record de 2003 ce mardi, article paru sur le site de Sud-Ouest, 30 juin 2015.
    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) .
    15. Godefroy, Lexique de l'Ancien français, 1901, p. 463
    16. Ernest Nègre, op. cit..
    17. Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France ; leur origine, leur signification, leurs transformations, 1923. Extrait : « ... le bas latin rocca, origine de notre mot "roche" : ce dernier reçut, dès le VIe siècle, le sens de forteresse qu'il avait encore au xvie sous la forme roque, de sorte qu'on donna, au cours du Moyen Âge, en France, le nom de Rochefort, c'est-à-dire château fort, et celui de La Rochelle, c'est-à-dire le petit château, à des localités dont l'assiette n'était pas précisément une roche. ».
    18. Site du CNRTL : étymologie du mot "roche".
    19. cf. par exemple Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2003.
    20. T. F. Hoad, The concise Oxford dictionary of English etymology, Oxford University Press, Oxford, 1986, p. 406b.
    21. La Rochelle est surnommée la “ville blanche” ; La Rochelle, "la ville blanche".
    22. Jean Michel Deveau, La traite rochelaise, Paris, Karthala, 1990, 333 p.
    23. Robert Favreau, « Naissance des communes en Poitou, Aunis, Saintonge et Angoumois », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p. 154
    24. « PC no 77 Octobre 2011 », sur calameo.com (consulté le )
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    26. Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
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    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Mickaël Augeron et Jean-Louis Mahé, Histoire de La Rochelle, La Crèche, Geste éditions, 2012
    • Mickaël Augeron et Olivier Caudron, dir., La Rochelle, l’Aunis et la Saintonge face à l’esclavage, Paris, Les Indes savantes, 2012.
    • Amos Barbot, Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis, vol. XIV, Éditions Picard, (lire en ligne)
    • Louis-Étienne Arcère, Histoire de la ville de La Rochelle et du pays d’Aulnis, Éditions Picard, 1756-1757
    • Jacques Bainville, Histoire de France, Éditions Arthème Fayard, (lire en ligne)
    • Henri Burgaud des Marets, Glossaire du patois Rochelais, (lire en ligne)
    • Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, (lire en ligne)
    • Musset, Georges, La Rochelle et ses ports, La Rochelle, Siret, , 158 p. (lire en ligne)
    • F. de Vaux de Foletier, La Rochelle d’autrefois et d’à présent, La Rochelle : Editions F. Pijollet, 1923, 279 p.
    • Jean-Michel Deveau, La Traite Rochelaise, Karthala, éditions Hommes Et Sociétés,

    Articles connexes

    Liens externes

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